FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
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  • pause sur un plateau
    le calme avant la tempête
    ici aussi
    ce bon vieux M2
    UK Dreal
  • Lundi 21 Septembre 2020
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    On ne change pas une équipe qui gagne, 2h15 pour le 3éme lundi de suite, bientôt je ne mettrai plus le réveil. 

    Et là je n’ai rien à faire, gazole et câble faits vendredi, rien n’à vider. Enfin faut quand même rouler les 9 ou 10h si possible. 

    C’est encore ambiance estivale, mais faut profiter, ça semble être la semaine pivot. 

    J’arrive à mon aire du plateau pour un petit ronron et petit dej en 50 minutes, il fait quasi nuit quand j’en repars. 

    C’est ferry obligatoire cause ADR, ce n’est pas grave car ça parait bien vide partout, aux guichets P&O, douanes. La preuve, arrivé à 9h25 pour être booké direct sur le 10h10, jamais je n’ai vu ça en 2 ans de GB. Tant mieux ma foi, à peine le temps de poser les plaques de classe. En plus ça part à l’heure et sous le soleil. Je prends un peu l’air et vais manger un breakfast, ça fera le repas de midi. Puis tentative de sieste sous un écran d’info de la BBC. Le type de la météo confirme que cette semaine va virer à l’automne mercredi avec des températures qui vont baisser de moitié. 

    A Dover à 10h50 local, je sors du port sans intéresser les gardes frontières pour une fois, contrairement à leur collègues du tunnel les lundis précédents. Tant mieux, je vais tirer les heures sereinement. 

    Je monte via M2 et 1h15 plus tard je pointe à la sécurité du tunnel du Dartford avec mon adr, c'est bon, je passe hors convoi. Cool. A part qu’une dame vient vers moi sur le parking, c’est la Vosa, pour un contrôle. Faut que je ressorte pour revenir dans le même parking mais de leur côté, sur leur ligne de contrôle. Flûte, je tombe de haut, après 3 semaines à tourner autour de Londres, je me réjouissais de ne faire qui passer ce lundi, et ben non, les londoniens ne peuvent plus se passer de moi visiblement.

    Après le passage sur les pesées à l’essieu, Elle me donne une boîte avec la liste de tous les documents à remettre dedans, covid oblige, et me confie sa carte et clé pour le relevé de données du tachy. 

    Une fois que ça bipe, elle embarque le tout, et je dois attendre en cabine. Pour m’occuper, je prépare une hypothétique défense au cas où. Mais je constate que je n’ai tiré qu’un ticket ce mois dernier, donc ça devrait quand même bien se passer. 

    ça dure bien 20 minutes avant qu’elle revienne en disant “two small problems…” avec le tableau des infractions à la main, il y a 2 amplitudes de 13h dépassées,  une de 25 minutes et une de 20 minutes. Je chope mon calepin de suite pour cette dernière, c’est le coup des 3h30 au train mardi dernier j’ai le ticket, et l’autre je vois moins c’est quoi mais elle me dit que c’est bon, y a pas d’amende. Oui j'espérais aussi. Finalement, pour des gens qui sont censés abandonner la RSE d’ici quelques semaines, comme lu ou entendu dans des articles, ils la maîtrisent sur le bout des doigts. 

    Elle a été bien brave et courtoise mais à cause de ce contrôle mes plans de valider 11 au bout des heures chez Stobart s’écroulent. On verra. Et encore, elle n’a pas fait le lot adr, on a gratté 10 minutes.

    ça circule tout bien.  Pour cette fichue RSE, je pourrais mettre de la bonne volonté, ne pas dépasser les 9h, valider une vraie 11 et couper au 1er petit bouibouis du M1 et Flamstead. Mais bof, ici, il faut composer avec le sécurité du fret, on ne fait pas toujours ce qu’on veut, j'en ai payé le prix la semaine passée, n’est ce pas Lady Vosa.... Et le lot que j’ai chargé vendredi à Corbas est sans doute craignos, des piles ou des batteries.. Alors je fonce à Rugby où la sécurité m’inspire un peu plus, j’ai 9h30 passées et 13h25 d’amplitude, soit dépassée du temps du contrôle. 

    Et ben ça fait l’occas de sortir un petit ticket pour raconter ma rencontre imprévue du jour qui servira ou non selon le déroulé de la semaine. 

    Il fait bien chaud ici à même pas 15h.