Carnet de bord de Octobre 2020 | Partager sur Facebook |
Ce matin c’est pas 2h, ni 4h30 ou quoi, mais 8h45 pour la mise en route. Bref quasi un week end de 3 jours vu dans l’état d’esprit zen que l’on est le dimanche aprèm dans ces cas là, et sans parler de l’heure offerte en plus.
Arrêt déjà au gazole au Leclerc de St Etienne les Remiremont, je balance un peu de devises au département, c’est pas souvent.
C’était de la grosse pluie ce matin mais ça s’améliore en montant vers le nord de la Lorraine. Oui c’est A31 aujourd’hui, car ferry en Belgique ce soir.
Je croise un ami Wallon à ses heures perdues, Vanvan, à Mont St Martin, il a passé sa semaine là haut en Ardennes, et il en redemande.
J’enquille la bonne N4 à Arlon, pas d’arrêt à Martelange, la Total est toujours en mode démolition, pas grave. Je fais mon stop repas plus haut à Bande, sous le soleil avec les couleurs d’automne ardennaises, c’est magnifique, j’aime bien cet axe que je pratique désormais rarement mais toujours sous le mode pèlerinage tellement je l’ai pratiqué en enfance et en début de carrière, rien n’a changé sur cette route.
Le ring de Bruxelles en milieu d’aprem passe quasi sans coup de frein, tout ça sous le son de l'excellente radio francophone, Classique 21.
Il fait encore jour quand j’arrive au port de Zeebrugge vers 17h. Enregistrement ok, Jean No a assuré. J’ai 4 étiquettes à poser et la manie devant avant d’attendre qu’on vienne me chercher et de se faire viser la carte d’identité par la police belge.
2h30 plus tard je bouge, contrôle co2, puis parking suivant. On est 6,mais 1 puis 1 autre encore arrivent. Zut on est 8. Va falloir encore se retrouver à 2 par chambre ou quoi? Y a un truc qui cloche là. On vient nous chercher au compte goutte vers 22h, heure à laquelle le ferry devrait partir. En fait c’est un autre ferry, toujours fréteur qui parait plus gros que d’habitude. Je suis le dernier à monter dedans, en haut de la rampe, il est 22h55.
Il y a une ribambelle d’escaliers à monter pour rejoindre les chambres. Ouf, il y en a bien 8. Il paraît neuf ce rafiot, parfait. Par contre je déchante vite en voyant l’assiette posée recouverte dans d’un film. Il n’y a plus qu’un hollandais qui est en train de manger, enfin d'essayer plutôt, les autres ont dû manger au fur et à mesure de leur montée à bord. Ce qui explique que l’assiette est plus que tiède. Le batave me prévient que c’est pas terrible. En effet, je casse les couverts en plastique pour taper dans la cuisse de poulet, et pas de personnel d’équipage aux alentours. De mieux en mieux ces affrétés P&O..