Carnet de bord de Novembre 2020 | Partager sur Facebook |
Rentré à 18h30 vendredi, fallait bien repartir un peu avant 5h pour avoir le petit dej, car les frais vont dégringoler sans ça, 4h50, ça fait sérieux.
J’arrête déjà au gazole à St Sauveur, avec son adblue à 0.276/l, c’est pas cher.
Vesoul, route des vosgiens, c’est cool dès le lundi. Je continue tout droit vers la N73, et en toute légalité puisque livraison sur Chalon, à Crissey. J’y suis à 8h30, dans un truc de traitement de l’eau ou d’environnement,. ça rigole pas, j’assure déjà le show quand je décide de reculer vers une place, mais un type par la fenêtre hurle après moi, il faut faire le tour de la boutique pour avoir moins à reculer. Ils n’ont qu’à l’indiquer que de s’énerver. Ensuite on n’est pas déçu, epi la totale et il faut montrer les papiers si autres ADR. J’ai montré bêtement en flippant ensuite que je ne puisse rentrer vider avec la cuve de GNR de vendredi de 4t. Mais ouf, c’est toléré sur le site. J’aurai été bien avec ça à caser quelque part. Mais pour vider les 10 ibc ça va bien, cariste assez sympa.
On continue dans le mode poilade puisque j’ai juste à traverser la rue pour aller chez le grand logisticien chalonnais habituel. Là pareil, juste le gardien qui est soupe au lait , le reste file bien pour prendre quelques mètres de catalogne en non adr.
Je peux continuer à vider la suite, St Vulbas, avec le 1er enlèvement de UK qui remonte à mercredi. C’est au PIPA, à une des rares vraies usines, et assez récentes au milieu de bases logistiques. C’est la même boite qu’en UK, ce doit être allemand à la base, ça fait dans l'injection plastique. Il est du temps de midi, mais le type de l’outillage a fini sa pause, et ouf leur pont est bien haut, on est pas embêté pour sortir le moule par au dessus des autres marchandises. ça ne traine pas, impec juste de la sangle à ranger. Je casse une graine une fois dehors, et file à la suite, pour la fameuse cuve de fioul qui va à Mions. Je passe à travers par Chavanoz, Meyzieu. C’est chez un transporteur spécialiste en plateau et convoi. Ils ont le matériel adapté et ça vide vite fait la cuve, malgré que ça n’a pas l’air d’être la franche rigolade non plus au bureau.
Je peux rentrer sur Jarcieu, ça roule encore, il est tôt, heureusement car là on ne ressent plus le confort qu’avait apporté le confinement phase 1.
ça change en cours de chemin, à Chanas, je dois aller ramasser enfin charger plutôt puisque je la garderai, au tablier, des pièces de chaudronnerie à Chanas même. Je pourrais bien ouvrir le toit par devant, mais il ne passeront pas au dessus du toit. Finalement ils arrivent à trouver la solution pour charger par côté, c’est plus simple. On verra au déchargement, il parait que ce sera une grue.. Enfin ça va dans le Béarn, alors c’est cool, c’est pas grave si il faudra ouvrir le tout par le devant.
Cette fois je remonte à quai pour de bon, histoire de voir des gens enfin souriants aujourd’hui. Je sors le lot catalan, garde le lot des Vosges qui finira en Aragon, et je remets du 66 dehors par les côtés, c’est des pergolas jusque 7m de long. C’est Christophe, le nouveau cariste de l’après midi qui me charge ça aux petits oignons à la nuit tombée et en gardant 2m60 pour charger un arbre demain dans le 84. Al Moriaud récupère son lot habituel de pâtés, et Al Vanvan sa caisse de Jupiler. Je passe l’ensemble au bain, il y en avait plus que besoin. Tout ça en validant une 11, good dès le lundi.
Y a mon pote et ancien collègue Christophe qui est là aussi. On mange à la cuisine et papote du bon vieux temps, et du nouveau qui n’est pas moins bon.
Failli louper le réveil, je me magne à la douche à 5h, café senseo accompagné d’un St Nicolas, genre de brioche lorraine de saison, et je démarre à 20.
A7 south, ça roule bien heureusement. Je quitte cet axe du soleil qui ne l’est pas trop ce matin à Orange sud pour rejoindre Carpentras par Sarrians. Ici aussi ça roule façon confinement du pauvre. ça bouchonne un peu sur Carpentras mais malgré tout je suis à mon expéditeur pépiniériste sur la route de Cavaillon à 8h pile. Tout va bien, d’autant plus qu’il ne m‘attendait qu’à 9h. Mais il me montre la bête, un olivier de 150 ans environ qui fait 3m de haut. J'imaginais ouvrir le toit, réhausser, bref y passer le matin, mais j’ai juste à lever la traverse arrière, et l’arbre rentre facilement au fen, 20 minutes plus tard je repars. Good. Je peux aller sereinement sur Perpignan pour vider les pergolas. D’ici j’évite Avignon et descends sur Cavaillon, Plan d’Orgon et Nîmes via St Rémy, ça roule bien hormis les arbres pas tout jeunes non plus qui penchent de mon côté. J’ai déjà l’heure de ma pause qui sonne à Nîmes, je la fais au péage de l’accès sur l’A54 proche de Nîmes. 45 minutes à faire, en fait bêtement ce matin à Pernes je n’ai même pas validé 15 minutes. Je repetitdéjeune une bricole, ça fait du bien.
La météo n’est pas terrible, c’est ballot pour une rare fois que je traine par là. Mais ça reste sec. Mon client est à Saleilles, dans une minuscule zone mélangée à une zone d’habitation. Et la cour du client n’est pas bien grande non plus, ainsi que la porte du bâtiment où on rentre. Il faut plier un rétro pour que ça passe en largeur. En avant car il faut bien étudier par quel côté on vide vu qu’on ne rentre pas l'ensemble complet, Greg Marcon m’avait prévenu.
ça vide bien, il a des rallonges de fourches, heureusement. Mais c'est quand même comique, au niveau accès en général, une forme d’apéro de la catalogne. Qui se boucle ici pour ma part, quoique pas tout à fait, Maxime ne m‘a pas oublié et m’a trouvé un lot à la place à prendre chez Mazet à Rivesaltes pour le 40, good. Je passe au gazole en passant à la Total près de St Charles, très pratique avec sa boulangerie sur place où je vais me chercher un casse dalle, et je fais même une escapade Cémoi pour des guimauves à ramener chez moi, il est 14h30 passé, assez trainé.
Chez Mazet, il faut charger par les côtés à cause de l’arbre aux portes. Ils peuvent, mais ça ne les enchante guère, à cause du vent qui monte en rafales et de la hauteur des palettes de papier WC.. Faut attendre un peu. Un coup de klaxon venant de l’A9 et suivi d’un appel, c’est mon ami Larage qui m’a vu, enfin qui a reconnu son polack de service. Il est gonflé, pour une fois que mon attelage était à peu près propre. Il roule bien pour une boite du 90 lui! C’est la Sibérie aussi là bas pour un gardois. Coup de fil sympathique, mais ça fait venir mon cariste, et finalement arrive à me charger sans benner de palettes, je lui les approche à la porte d’une rampe. J’ en repars à 16h45, faut pas trainer, ça se vide avant midi. Je m’imaginais passer au pied ou dans les Pyrénées, par Quillans ou Prades mais là plus trop le temps de faire le touriste, et il va faire nuit. Le vent est fort désagréable sur l’A9 jusqu'à Narbonne. Direction Toulouse via Carcassonne, les 1eres gouttes arrivent. Les 10h m'emmèneraient pile sur Toulouse, il est plus prudent de sortir avant, à Montgiscard il y a de la place au péage, il est 18h45, impec.
RAS au péage, il ne pleuviote plus, je démarre à 4h45, c’est encore tôt pour selon que je suis dans le sud, faut pas qu’on croive. Mais à l’heure là, Toulouse sud passe crème. Je roule un bon bout avant de m’arrêter à l’aire des Pyrénées après Tarbes. Douche correcte au programme en plus d’un café pain au raisins. A la radio, rien de neuf au US, toujours ni l’un ni l’autre. C’était bien la peine de faire une émission nocturne pour ça. Enfin Daniel Morin sur Inter à 6h55 était drôle pour une fois. Pas plus d’une demi heure, faut pas louper le programme de ce jour, je continue vers le Béarn jusque la sortie Artix pour rejoindre Lacq. Je découvre le dépôt et siège sans doute de Autaa, une belle boutique, les couleurs surtout. J’arrive à mon client, un méga site chimique. Faut déjà tout montrer à l’accueil, permis, cartes grises...Puis regarder une vidéo de sécurité. On est 2 pour la regarder, et il y a un questionnaire ensuite. Le collègue se goure sur une réponse, obligé de se retaper la vidéo. Puis une 3 éme fois pour moi pour à mon tour répondre au questionnaire afin d’obtenir le ticket qui permet d'entrer. Au début on en rigole, mais à la 3éme vue on rejette un peu, ce n’est pas forcément efficace. Bref, ça fait pas loin de 45 minutes pour rentrer, et juste aller livrer au magasin général pour ma part… Et à côté de ça, il faut penser à réclamer un plan qui n’est pas donné d’office, un pauvre plan pourri, pas clair, en NB, bref, pas des beau plas papier glacé comme y avait chez PSA. C’est bien la peine d’en faire une tonne en sécurité. Heureusement au magasin général l’atmosphère est plutôt détendue, on oublie vite qu’on est sur un site seveso. Les lunettes ne sont pas trop portées, on me propose un café, que j’accepte plus par politesse, car je me fait tout petit avec mon bazar de chaudronnerie et je n’ai plus trop de temps à perdre ici. Mais ouf, ça se videra bien au fen, ils ont des élingues. ça prend le temps mais on y arrive. Et ils m'attendaient. En voyant le PQ derrière, un dit, “ah ça tombe bien on va en avoir besoin parce qu'on va en chier aujourd’hui”..Bref, ils sont pas méchants. Vide enfin à 9h30, repassage à l'accueil pour poser le masque je me barre vite fait. J’ai le fameux pq à faire avant midi à Tarnos, il va me servir aussi j’ai l’impression. J’enquille l’autoroute à Artix, j’aurais mieux fait de me coucher, il y a un carton après Orthez, tout a l’air arrêté, du coup je ressors à Orthez donc. j’ai bien fait même si ne roule pas super et reperds du temps. C’est mort pour aller vider l’arbre avant, vu que je n’arrive pas à joindre le client dont l’accès a l’air compliqué. J'appelle à Tarnos pour voir si c’est bien avant midi. Oui, ce n’est pas négociable. Ok pour moi mais faudra vider par côté. C’est bon, ils peuvent. Ouf. je file d’abord là bas, et dans l’intervalle le pépiniériste me rappelle, on se cale pour début d’aprem comme ça, je le rappellerai avant d’arriver pour l'itinéraire. ça vide bien à Tarnos, par le côté et au soleil, c’est une petite plateforme pro à pro. Largement vide avant midi, je peux descendre tranquille sur Ustaritz et me gare un peu avant pour casser la graine, et appeler le client. Je sais par où passer, c’est ce que map donnait, à part qu’un pont à 3m70 qui m’inquiétait a été recreusé et passe à 4m largement mais est toujours indiqué 3m70.
J’y vais à 13h, route correcte, juste l’arrivée à la pépinière assez comique avec une descente à plus de 10% au moins. A 13h15, les employées repartent, j’aurai donc la place pour retourner. Le client est bien sympa, et le secteur fait envie, avec une bonne vue sur la Rhune, bref c’est pas la ruine dans le quartier. On vide l’olivier en 15 minutes, et je peux ressortir de là en étant content qu’il ne pleuve pas car je patine déjà un peu même sur le sec.
Prochain client, Casetas Zaragoza, demain sans doute. A63, Biriatou, Irun, et je vais faire un tour au parking de la douane à Behobia pour aller faire 2 3 petites courses à une petite épicerie que jadis je visitais lors des bonnes années Gefco. Ah ben les restos sont fermés aussi en espagne. J’ai pas de bol, je ne vais en espagne que pendant les périodes de confinement. Non, je suis content de repasser par ici, comme beaucoup d’endroits ça commençait à faire un bail. Et en plus j’enquille la route de Pampelune, c’est joli par là. Avec mon poids plume j’aurais même pu sortir pour monter par l’ancienne route jusqu’au col de Velate, mais je n’ai plus trop d’heures et ce serait bien de valider une 11 ce soir. Mais on en prend plein la vue quand même de l’autre côté une fois Pampelune passé, Tafala, Tudela, en longeant des confins du désert des Bardenas. Il fait moche, mais c'est pas grave, c’est dépaysant quand même. La GB quand il fait grand beau c’est joli aussi.
Le trafic monte en cadence en approchant de Zaragoza sur la A68, et il y a des travaux, la moyenne baisse. Il ne manque pas grand chose pour aller au client. Je préfère stopper avant à Pedrola entre un resto pas trop ouvert et le dépôt de Marcotran. Tout va bien il est 17h45, donc 11 ok.
Le resto n’était donc pas ouvert, mais chez Marcotran si, j’ai reluqué un peu le parking vl du personnel visible depuis où j’étais, il y avait sans surprise un minibus immat BG mais plus surprenant des voitures avec immat F, bizarre.
7h, tout est ok, les bâches, la jauge, je mets en route, pas pour un grand bout, je m'arrête à la Joyosa, au km 257 pour aller prendre une bonne douche. C’est nickel, c’est du old BP truckstop standing, forcément, puisque recommandé par mon copain 26.
Et j’ai encore un moins grand bout à faire pour rejoindre le point final de cette belle descente qui avait commencé dans les Vosges vendredi, je sors de l’autre côté de Casetas pour rejoindre son poligono et le fabricant national de semi remorques, Leci Trailer. Il est 8h10, je me goure en me garant au poste de garde, la gardienne secoue la tête, ça commence bien. Je me remets dans le droit chemin, la dame trouve où je dois livrer la palette de ranchers alu made in les Vosges, sans doute destinés à une semi type forestière, et je peux rentrer après une prise de température.
Je vide au tout au fond, ce qui permet de reluquer les parcs de belles semis neuves de tout genre, chassis PC, frigo…. ça vide en peu de temps, à 25 je suis reparti. Voilà, l'aride et peu coloré Aragon, surtout aujourd’hui, aura eu la chance de voir un instant la vie en Vosges malgré mon camion bleu terreux. Je n'ai pas un grand bout à faire encore, puisque Franck de l'empresa Transportes Douarrrrrrrig m’ a trouvé un retour à El Burrrrrrgo de Ebrrrrrro, de l’autre côté de Saragosse. Impec. ça l’est moins quand j’arrive là bas 40 minutes plus tard, qu’un type m’annonce qu’on est pas prévu, que d’autres camions doivent venir, qu’en gros je ne pourrai charger qu’à 16h…Hein quoi? Petite boutique, pas un seul camion, je vois les palettes que je dois prendre. Sms à Franck, qui me revient assez vite avec du plus rassurant, ça devrait bouger dans l’heure. C’est quand même bizarre, on dirait vraiment qu’ils n’ont pas envie de charger plutôt, car je ne vois aucun camion arriver..enfin si, un , de messagerie. Un autre sms de Francky arrive, moins rassurant, ce sera 13h30.. Y a pas qu’en GB que des client sont capricieux, faudra le dire à Jean No. Franck ne s'énerve pas, on le sens habitué à ce genre de plan bien ibérique. Il m'apprend une expression espagnole: "vaya el foyon".. Finalement on me fait signe de rentrer à 11h30, c’est pas si le “foyon” que ça... C’est donc des bobines vides que je charge, ça m'amuse, car c’est le même type de chargement que j’ai pratiqué de nombreuses d’années, et du temps des bonnes encore, chez Gefco, sur l’allemagne du nord et de l'est. On montait des bobines pleines de cuivre à diverses usines d’éoliennes et on redescendait des vides comme ça. Bref, c’était de la belle grande balade où le plus fatigant consistait à se tourner les pouces. On charge par un côté plus transpal pour bien les ranger. Je repars à 12h45, soit 3h30 passées ici. Je prends quand même la N-II toute proche, je ne suis pas lourd. La moyenne est bien jolie, très peu de bleds. Il fait toujours gris, c’est dommage, mais c’est sympa quand même ,ça change un peu du M1. Et sur ce genre d’axe secondaire intérieur, le trafic est composé à 99% de camions immatriculés en Espagne. Je casse une graine en une petite demi heure de l’autre côté de Lerida, à l’horaire hipannique donc et continue la A-2 qui secoue bien jusqu'à l'embranchement du C-25 que je prends. J’ai la chance d’apercevoir le Montserrat au fond à droite malgré l’heure de l'après-midi bien avancée. Je n’arriverai jamais à la Jonquère en 4h30, je sors donc à Vic pour aller à un supermarché local pour 2 3 courses habituelles, gel douche, olives, jambon, turon sans oublier surtout les Mantecados, genre de gâteaux qui se cassent quand les touche et qui sont suraromatisés à la cannelle... Dernière ligne droite de C-25 mais avec de la pente raide, quoique pas trop avec 3t dans la semi. La nuit tombe au col de Revell et je retrouve la grosse circulation en bas à Girona sud, ainsi que le pilotage automatique sur l’AP7. Je quitte cette belle terre ibérique après une belle boucle de part et d’autre des Pyrénées qui m’a bien fait plaisir.
Je peux remonter un petit bout, mais ne roulerai pas 10h avec l’amplitude qui a morflé avec nos amis d’Aragon ce matin. Je tombe pile poil à la sortie Lunel à 8h55 et suis garé avec 9h01, il est 21h30.
On ne déborde pas ce matin ou très peu, c’est vendredi, 6h35 c’est reparti. Il veut faire beau on dirait, le Ventoux se montre un peu, c’est toujours géant depuis l’A9. Je voulais m’arrêter à Montélimar pour une douche mais comme un imbécile j’ai loupé le parking pl après les pompes, j’ai zappé qu’il fallait passer sous les pompes. Je n'y connais rien au département 26.. Du coup je reporte la douche à l’aire de Saulce. ça fera l’affaire, il y a une Brioche Dorée, je n’ai rien contre à reprendre un chausson aux pommes, un peu plus gourmant que mes secs et cassants aussi Wasa du matin.
J’arrive sans difficultés à Meyzieu via A46. Je suis à quai de suite chez le client de cuivre, et ça vide plutôt vite fait, ça tranche avec hier. Vide à 11h et quelques, je peux aller faire une zone courte avant de rentrer au bercail de Jarcieu. Un petit inter trédi de St Vulbas à Salaise. J’arrive sur le site du 01 à midi moins 5, c’est mort, faut attendre 13h, et ressortir. Je fais un tour de boutique pour aller me garer dans une rue du PIPA et casser la figure à une boîte de sardines achetée la veille. Ici ça pue moins qu’à Salaise mais ils n’ont pas de parking pl devant l’entrée. A 13h, je tombe sur la queue à la bascule, mais suis vite en place. Le cariste m’a l’air bien sympa, ça ne traîne pas à charger des IBC peu remplis, au transpal ça va très bien.45 minutes contrôle des équipements adr inclus. Il y a juste que les papiers prennent presque plus de temps, il y a 3 types de déchets différents. J ‘en repars à 14h45, ça va être chaud pour être au rdv de 16h à Salaise. Je passe comme à l’aller par Loyettes, Chavanoz et Meyzieu, ça m’ennuie moins que de monter rechercher l’A42.
Heureusement ça roule à peu près. Même à Chanas où tonton Moriaud se retrouve en même temps que moi au péage en arrivant du sud. Et il tourne à droite aussi vers Salaise. Il va aussi à trédi, à rdv 16h également. On y arrive à 16h15, les 2 en retard ça fait plus sérieux. Heureusement, il a la 1ere entrée à faire dans un 1er temps. Moi je vais au fond, mais j’aurai 3 pesées vu qu’il y 3 bons. Ils sont bien braves, de la fille de la bascule qui a essayé de négocier en haut lieu une seule pesée, aux caristes. Et il n’y a plus foule pour se bagarrer la bascule le vendredi à l’heure là. Oncle Philippe me rejoint, je lui laisse la place avant de boucler ma dernière pesée. Faut pas qu’il rentre trop tard, le pâté ça n’attend pas.
J’arrive à Jarcieu à la nuit tombée. Quai 2 ou 3, c’est selon, avec Thomas qui a une bonne partie de mon chargement que je prends. C’est pas la foule de copains qui manquent pour prêter main forte. Je n’ai que 2 lots, c’est très bien, mais 2 lots que tout oppose! Dans l’équipe, y a copain 26 qui a enfourché un transpal aussi, et qui en plus ne compte pas laver, ce qui me motive du coup à me mettre dans la file. Il est presque 20h quand je repars propre, juste bon pour finir mon amplitude. Je passe Lyon et échoue à Villefranche, comme ça demain ce sera d’une traite assurée.
6h25, c’est parti donc pour la dernière traite. Enfin pas tout à fait, je la casse par une sortie à Tournus pour un peu de gazole. On dirait qu’il veut faire beau, et même en arrivant en Lorraine. C’est ce qu’on appelle une inversion climatique, ils en parlent au poste, il fera plus chaud sur les massifs vosgiens que dans la plaine d’Alsace, tout comme il a fait grand beau en Angleterre alors que c’était tout gris en Espagne. A 10h et quelques, je suis garé chez JP, j’ai du fourbi à charger dans la V40. En route pour 45h de confinement!
Bien parti trop tôt ce matin, pas l’habitude, je peux trainer un peu au parking pour attendre de valider 45h, rien ne va mal. Tiens si je vidais le chrono , ça dure toujours bien 10 minutes ce truc d'autant plus que j'ai bien un mois de retard. Et je passe le câble, du coup ça déborde 5 minutes, je mets en route à 7h30.
Il fait pas trop moche, ça roule à peu près bien, passé les heures de pointe un peu partout, Vitry, Reims. Comme d’hab je fais la pause à l’aire du Plateau, c’est quasi l’heure de casser la graine. Je ne traine pas, même si je vais au train, en ce moment, c’est capricieux les temps de traversée. J’ai quand même réservé une place à Ashford, on ne sait jamais. Et là je n’ai pas envie de couper dans la nature.
Peu de file au contrôle clébard, un peu aux border force, bref assez vite dans les lignes. Par contre là plus d’une heure sans trop que ça bouge. Ils ont redoublé les bus on dirait, c’est mieux. Enfin, pas côté UK. ça débarque à 16h local, je file à Ashford, y avait longtemps que je n’avais pas coupé ici un lundi. C’est plus repos que de pousser jusque Stobart.
Antho arrive peu de temps après, et son pote Pilou. On boit une binouze avant l’averse, c’est bien sympa quand même.
ça ne flotte plus ce matin à 3h30, c’est moins difficile pour filer à la douche du coup. Je petit déjeune vite fait et démarre à 4h30. Le M20 est affiché fermé, comme souvent les nuits mais ça a dû se réouvrir il y a peu, j’évite la déviation par A20, ouf, on ne va pas salir le camion tout de suite.
Il est tôt au Dartford, ça trace, et pas un grand bout de M25, je file sur M11 north puis A1(M).
Je quitte les grands axes à Peterborough pour filer au nord est vers Spalding. Là pas de problème, ça devrait salir vite le camion, il ne pleut pas, mais c’est brouillardeux et c’est assez agricole le Lincolnshire. J'arrive à Holmbeach vers 8h, le client n’est pas loin de la A17, tout près d’un petit truckstop qui a l‘air fermé. Le client est ouvert, un dépot agricole, je vide 5 pal d’ail. Il était temps d’arriver, on pouvait me suivre à l’odeur. ça ne traine pas, le cariste me dégerbe 3 pal devant, palettes de parfum…
Je repars au sud, Milton Keynes pour le reste. Pas pour un grand bout, reste une petite heure à rouler sur la période. Il commence à faire beau, une fois au sec on remarque bien la couche de terre sur le camion. J’ai 4h25 au service de Peterborough, je re petitdéjeune, ça fait du bien, micro sieste, aussi bref je prends mon temps, je n’ai rdv qu’à 13h pour le parfum. Descente par A1, puis Bedford et Milton Keynes, c’est de ce côté ci. J’y suis encore une heure avant. Pas trop décidé à me faire passer tout de suite, je peux rentrer et attendre sur le parking. On me fait signe 15 minutes avant l’heure, mieux que rien. Et surtout pas de réflexion quant à l’odeur d’ail qui persiste un peu.
Une fois vide Lucas m’envoie aussi sec la 1ere ramasse bien au nord, Telford. M1, M6, M54, 2 petites heures de route. ZI neuve avec de la place, ou du moins pas encore de ligne jaune,c'est peut être juste 'a peinture qui a un retard de livraison. Mais pas de souci, il est 15h30, on me charge ces 2 bons mètres de bazar pour animalerie qui iront dans le 42. La suite demain, à Dordon, je n’ai plus qu’à retrouver la A5 est. Le truckstop de Cannock fera l’affaire pour boucler la 2éme 11h. Il est 17, il y a encore large de la place.
Je vais à la douche assez tôt 5h30 ,mais c’est ouvert, h24 si ça se trouve. Et la bouffe c’est à emporter. Ah ben c’est partout pareil hein. Je déjeune ensuite et démarre à 6h30 pour un but de A5. Il est tôt, mais comme toujours sur ce tronçon c’est saturé dès le matin. Je mets presque 1h pour faire les 35 bornes qui mènent à Dordon, au bord du M42. Ici je connais, c’est de la pièce auto, ça va assez bien. En 3 Lucas me renvoie de l’autre côté de B’ham, côté sud ouest, à Worcester. 79 bornes, 1h pile par M42 M5. Enfin c’est grâce à notre client, la bonne maison Obex, spécialisée dans la bande de protection pour façade, qui a eu la bonne idée de s’installer sur un beau site tout neuf en bord de M5. ZI assez neuve, et pareille qu’hier, pas de ligne jaune encore partout. Si ça se trouve, le Royaume Uni est en rupture de stock de peinture jaune. Il y a un Landais en place, mais ils le font sortir le temps que je charge mon unique palette. Le collègue du 44 reprend sa place. J’ai juste pris le temps de demander au cariste si on pouvait stationner éventuellement la nuit le long, pas de souci, à retenir. En 4 je ne vais pas loin, à Alcester, chez le fabricant de broyeur. La route entre les 2 est bien typique. J’ai juste un engin motorisé sur chenilles. J’ai largement la place, mais mon ami polonais refuse de serrer la machine plus sur un côté, c’est bête elle ne fais que 135 de large. Au milieu c’est tout. Fait mon ami, fait. 4 sangles et c’est reparti , il est 11h. On traverse comme ça. Après Stratford et proche de Warwick je retrouve le M40, south. Je fais la pause repas au bon service de Cobham, il est déjà 13h30. Lucas a une palette à prendre à Margate, qui peut charger tard. Je regarde alors pour déclarer l’engin. ça démarre, c’est pas trop dur à piloter, c’est juste brut de décoffrage, faut y aller molo, ça faisait un peu le Petit baigneur de Cobham. Je le bouge de 20 cms sur la droite et c’est déjà plus optimisé comme ça. Heureusement que c’était en pleine après midi car l’engin diesel fait un sacré boucan. Le M25 se passe sans problème. Un peu de M20 puis je fie au nord du Kent vers Canterbury et la côté nord est. Belles 2x2, je ne connaissais pas, jamais venu ici. C’est joli, on voit les plages de sable pas loin. Mais il va faire nuit, je n’ai pas de bol. Je charge une caisse à Margate, le long du broyeur donc, ça ne traine pas, hormis la manœuvre de sortie dans la zi déjà bien meublée en voitures mal stationnées. Cette fois on s’arrête là même si il reste de la place. Je dois faire la douane à Dover pour les pièces autos qui finiront en Tunisie. C’est bien j’y arrive par Sandwich. Je ne parle pas de l’insurmontable quotidien des routiers de l’hexagone mais d’un bled qui se trouve entre Ramsgate et Dover. C’est bien ça permet de passer sur le pont qui descend sur le port et de constater que les lignes de régules sont blindées, pas trop bon signe. Je pense retourner au train à Folkestone. La douane occupe une petite heure, en cause un alerte déclenchée qui fait évacuer le bâtiment Motis. La police est venue, mais il ne devait s’agir que d’un exercice. A presque 18h j’enquille donc le M20 vers UK pour retrouver le tunnel où tout est au vert d’après l’appli.
Je retrouve un nouveau venu chez les affrétés Duarig, notre copain Yannick du 9-3. Cool, on aurait voulu le faire exprès on n'y serait pas arrivé. Malgré un contrôle scanner pour ma pomme, on arrive à embarquer dans le même convoi, cool. On est en France à 20h45, il nous reste un peu à rouler, lu vers chez lui, dans le 77, et moi de même, car une ramasse là bas aussi est tombée de Stéphane tout à l’heure. Yannick est old school, mais un vrai, il a la cibi. Donc on roule un bout sur le 22, sur A26 et A1. Le top. Et c’est cool, il a l’air enchanté de sa bientôt 1ere semaine bouclée, il peut, revenir du fond des Cornouailles pour un come back en UK, c’est plutôt cool.
Je m’arrête pour ma part à la sortie Arras est, y a de la place au péage.
RAS ce matin, les wasa beurre mirabelle avalés, je démarre à 7h vers Arras centre pour aller mettre un peu de gazole à la Access par là bas. Il va faire beau on dirait, ça fera pas de mal. je file sur l’A1, et guette vers Roye, si Yaya aurait des fois redémarré, mais non, il est coincé au gazole aussi. Je trace Je m’arrête plus loin à l’aire de Ressons pour la douche, mais la dame de la caisse a l'honnêteté de me prévenir qu’il n’y a pas d’eau chaude. C’est pas le moment “d’attraper du mal” comme dirait ma maman, je repars aussi sec. Je tente celle d’après, Vémars. Ouf, ça marche, et c’est dispo, il y en a 3.
Le temps de cette pause, Yannick passe la station quand j’en ressors, tentative sur la citizen band, mais avec un moins bon signal ni une bonne radio comme hier soir, vu la distance. Pas grave. On enquille la 104, ça roule ma foi bien. Yannick sort à Lagny pour aller vider chez la maison Lampe. La 104 roule au vert jusqu’au bout pour moi, j’arrive chez un logisticien de Savigny le Temple vers 11h. Je charge un IBC adr pour un confrère corsica liner du 26, et je boucle une demi heure. On arrête de ramasser là, je peux aller tenter mon 1er nord 42.
Je ne fais pas un grand bout, j’avais repéré un Blachère sur la N6 au dessus de Melun. Le temps de faire la queue, je valide 15 minutes pour ramener mon campagne.
Juste la traversée de Melun n’aide pas à une moyenne d’enfer, mais c’est vite d’aplomb une fois sur l’A6 et surtout sur l’A77 qui est désertique.
Je pousse au max pour faire les 30 minutes et casser la graine, il est 14h30 et c’est au niveau de Nevers, près de chez ma soeur, je suis encore déçu de ne pas pouvoir y passer. Et le client de Civens dans le 42 n’est pas là pour m'encourager à trainer, il me dit au tel qu’il ferme à 18h, mais qu’il faudrait arriver à 17h30, pour 4 pal. Bon c’est pas gagné cette histoire, y a plus qu’à tenter, ce serait mieux pour demain . J’ai du bol, ça roule vraiment bien sur la N7 plus bas, Varennes, Roanne tout ça, et avec le poids moyen qui va bien. Mais je n’arrive quand même qu’à 17h50 dans la micro zone en bordure de N82. C’est encore ouvert, je tombe sur une autre personne qui ne m’attendait pas du tout, donc pas celui que j’ai eu au tel plus tôt. Et il me vide ces 4 pal de Telford par les côtés sans moufter. Ouf, une bonne chose de faite. J’hésite un moment à remonter sur Lyon via la N89, un poil plus court, mais bof avec mon chargement assez hybride, je file sagement par l’A89. ça roule bien aussi cette belle autoroute façon autovia espagnole avec ses tunnels et viaducs. Un bout d’A46, A42 sens province et je trouve à garer vers les livraisons de Leclerc de Beynost, à 2 pas de mon client, il est à peine 20h, bonne coupure en prévision.
La 12h30 validée, je file chez Dachser pour vider les pièces de bagnoles pour la Tunsie. Ils sont bien braves ici, ils veulent bien me vider par côté. J’aurais pu à quai mais à condition de sortir le broyeur diesel, bref faire le show sur le quai, très peu pour moi. D’ailleurs j’ai bien failli devoir le mettre en route pour le bouger car l’IBC que je voulais avancer au tablier ne passait pas à côté, j’ai préféré vider le poteau pour ne pas griffer l’engin. Ensuite, c’est SQF avec la palette de Margate, 5 minutes. Un peu d’A43 pour aller cette fois bouger l’engin vert à Nivolas Vermelle, client que j’ai fait le mois dernier. Je l’appelle et file direct à la boîte roche qui dispose d’un quai. Il arrive avec une remorque, 15 minutes à peine l’histoire.
ça s’est bien décanté, je peux aller à St Rambert pour vider l’IBC chez Pascal le corsica liner.J’y vais pas les autoroutes. Ils sont installés dans une ancienne usine, à l'accès pas trop simple, ils viennent me le chercher en bas, à l’entrée, c’est sympa et plus simple. Il est midi, je peux remonter ma dernière palette de bandes de protection Obex à Jarcieu car elle est destinée au 34.
je vide ça vite fait, mon programme n’est pas trop défini, et les chefs habilités concernant mon cas, Stéphane et Jean No ne sont pas là. Si, Julie à des news, ce sera 2 clients UK, mais tout n’est pas là. C’est alors le moment de passer l’ensemble au bain. Antho devant n’y traîne pas tellement il doit juger le caractère urgent de la chose. J’ai juste le temps d’avaler des sardines de Galice en attendant mon tour. Je fais un peu de zèle une fois n’est pas coutûme avec un bon pré lavage avant rouleaux. Après tout, le camion doit se sentir bien léger, c’est à mon tour d’aller en faire autant sous la douche. A 14h je suis frais et dispo pour m’occuper du programme de la semaine à venir. Il y a bien les 2 lots UK, mais avec un ferry disponible que mardi matin. Stéphane a trouvé de quoi m’occuper lundi et ce sera ma foi très bien, et Jean No m’ en recolle un aussi. Parfait. Tout comme les 2 chefs de quai Damien et Christophe chauds pour charger le complet initial d’ibc. Un peu de gerbage dehors par Christophe, au petits oignons comme d’hab, et je peux repartir pas trop tard. Et puis rien ne va mal, alors Nathalie suggère de faire le contrôle de mon lot adr, bonne idée, c’est tellement rare de ne pas être sur les chapeaux de roue le vendredi. A 6h c’est reparti, via Lyon périf, c’est bien vert, comme il y a un poil de confinement tout de même.
15 minutes au gazole à Tournus, 30 pour casser la graine à Montigny le Roi et je suis posé chez Jacky à 22h. Bon week end en vue, normal, la semaine fut bonne aussi.
Il ne pleut plus ce matin à 4h, la chaussée est même sèche, le camion va rester rutilant peut être. Ce serait sympa vu que c’est promenade au programme du jour avant le ferry demain matin en Belgique. Avant d’entrer en Belgique, d’abord un crochet par les Ardennes françaises, je vais donc quasi tout droit à Toul en sortant à Croix de Metz pour la direction Verdun. On a beau être un moment dans le 54 on trouve vite de la terre sur la route. ça ne passe tout à fait à Verdun, mais à travers, Fresnes en Woëvre, Etain, puis direction Stenay par Damvillers. C’est mon pote Boby88 à l’époque chez Géhin à la Bresse, des champagne ardennes liner, qui m’avait indiqué cette route pour monter sur Charleville. Une sorte de route des Vosgiens en somme. En plus pourrie quand même, même si c’est assez plat par rapport à Longuyon. Et sur ce genre de route on a à faire qu’à des protagonistes qui sont chez eux, que ce soit en voiture ou camion, benne ou bois pour beaucoup. Avec le ballant de mes IBC, je laisse passer pour y aller tranquille, sans parler de la pluie qui est de la partie. On est content une fois la 43 retrouvée avant Sedan. Mon bled est un peu après, Vrigne au Bois. Le client, une grosse chaudronnerie est un peu au centre, arrivé à 7h40, je valide 20 minutes le temps de vider une tôle. Lundi 8h du matin, le chantier n’est pas en retard, le crépi est déjà posé sur les 2 côtés. La Meuse, c’est un peu notre Lincolnshire.
La ballade sortant un peu des clous n’est pas terminée, une 2éme livraison est à faire à Ulft, à vos souhaits. Vu le nom ça ne peut être qu’aux Pays Bas. J’avais cru comprendre que c’était vers Rotterdam, mais pas du tout, c’est à l’opposé du bas pays, tout contre l’Allemagne. Ce n’est pas pareil. Du coup il ne faut pas le louper, car après ce serait le ferry que je louperais. Je vais donc passer par Liège, en entrant au royaume par la rieuse frontière de Bouillon. Il y a un bureau Jost là bas. Je fais 30 minutes un peu après à Bertrix avec 4h30 tout rond, histoire de déjeuner un peu, il y a faim. Map me fait passer par Namur ou bien par l’E25. Avec l’adr, je coupe au milieu, comme ça je tomberai sur l’itinéraire approprié. C’est donc encore du dénivelé ardennais mais en 2x2 quasi partout, en chevauchant un peu la N4 à Bande puis N63 à Marche. ça fait arriver sur les bords de Meuse à Ougrée et son célèbre haut fourneau toujours debout, estampillé encore Cockerill Sambre, mais éteint par Mr Mittal il y a déjà un bon bout de temps. En tous cas c’est encore un peu mode pèlerinage ce matin, je revois toutes les boîtes à bobines de la vallée de la Meuse, Jemappes, Flémalle, Ivoz Ramet, Tilleur… J’y étais flanqué parfois plusieurs fois par semaine ici à une époque. Plus haut, le dépôt TTS est rebaptisé Jost. Bref, ce groupe Jost n’a pas l’air du tout sur la sellette.
Enfin la moyenne va croiser celle de la conso une fois de l’autre côté, le long de la Meuse toujours, vers Visé et la frontière NL. Je passe pour la 1ére fois le tunnel sous Maastricht, alors que j’arrivais à suivre l’évolution des travaux depuis les années 2010 jusque 2016. ça passe mieux comme ça c’est sûr. C’est bien cool, joli et dépaysant la Hollande, mais il faut venir un peu ici pour se rendre compte que la GB c’est vraiment autrement agréable pour rouler. Ici on se croirait déjà un peu en Allemagne avec les interdictions de dépasser, on roule à 80 ou 85, on sait pas trop, ce qui génère des colonnes de camions. En GB c’est clignotant et on déboite, on laisse couler tout ça. D’ailleurs je livre tout contre l’Allemagne, et je n’en vois pas le bout, si je monte jusque Arnhem pour rester en NL, ça rallonge bien de 30 ou 40 bornes, et ça ne passera pas en 4h30. Du coup je coupe à travers par Boxmeer et un peu d’Allemagne via Goch Kleve et Emmerich, là encore un ancien qg où j’ai rechargé du cuivre pour le 90 pendant de nombreuses années, même mon père y allait. L’OBU frétille un peu, je sais même pas si je vais payer quelque chose sur ces RN, je suis largué avec ce pays maintenant. Je roule à 65 70 sur la RN sans moufter, c’est la 1ere fois de ma vie que je suis en plaques oranges de l’autre côté du Rhin, j’ai pas trop envie que le BAG me fasse la fête, car je n’ai pas sanglé sans doute dans les règles de l’art local. Ce serait bête de louper un come-back tant attendu.
Bon le trajet n’est pas trop long, et je suis vite de nouveau en NL, du côté de Doetinchem et au bled de Ulft. ZI large, client aussi, en fait c’est une usine de fabrication de machines d’agroalimentaire. Je suis content une fois la palette de clémentines déchargées, ras, ça faisait mauvais genre à côté de marchandises adr. ZI large donc, je peux achever mes minutes restantes pour arriver à 9h le temps de choisir sous quel lampion me poser pour valider une méga 11h, il n’est que 14h.
Bon là on voit vite l’aspect positif cette fois de ce pays par rapport à la GB, c’est le stationnement, personne n’est venu squatter dans la rue, je suis toujours seul avec l’éclairage pour moi tout seul. Enfin ici c’est un peu enclavé, ce n’est pas une généralité en NL de garer facilement.
Je mets en route à 3h, même si je ne vais pas encore transpirer beaucoup aujourd’hui, pas question de se louper. Faut être à 8 9h sans faute à Zeebrugge. Il y a 300 bornes. C’est large, j’enquille l’A12 vers Arnhem nord, tranquille à 82, pour rattraper la conso d’hier.
L’ atlas est ouvert, j’ai complètement zappé les axes de ce pays pour rejoindre Anvers, c’est criblé d’autoroutes, il faut souvent en changer. Un peu de sud vers Eindhoven puis ouest par ‘S-Hertogenbosch noord, ou plus simplement “Bois le Duc”, moins long à écrire et à dire. Puis c’est bien fléché Breda. Pour marquer le coup de mon passage chez les Bataves je fais un petit arrêt à une station juste avant Breda pour trouver quelques biscuits, comme des gâteaux au beurre et amandes ou des gaufres fines fourrées au miel, des trucs que j’aimais bien du bas pays qui n’est pas le mien.
Par contre je ne m’arrête pas chez Joost à Meer, faut passer Anvers avant le brun. Enfin je veux dire Joost côté Hazeldonk, j’ai toujours préféré ce côté, plus authentique, resté tel que depuis le temps des douanes, à part que le parking a l’air avec des barrières maintenant.
La Belgique ce n’est pas la GB non plus pour circuler, c’est carrément affiché interdit de doubler de 5 à 20h..
Anvers, je n’en vois pas grand chose, cap au nord par le tunnel payant, le Kennedy je ne peux pas en adr. Route via Zelzate, et des feux qui font bien flipper après sur la 2x2 à 90 car avec radars.. J’arrive à la P&O à 7h20, un peu de file au guichet, 15 minutes. Enregistrement ok, et je me gare juste après. Pose du câble et plaques, il y a un belge que je connais de le voir souvent ici le lundi soir, un Vervaeke qui est bien sympa, qui lui sort du bateau. La bonne nouvelle c’est pas le nouveau que j’avais pris le mois dernier avec la bouffe infecte. Quoi qu’il me dit que ça s’est amélioré depuis, “nous autres on a gueulé” me dit il avec son accent de Tournai. Il monte en Finlande le week end prochain le veinard, il fait ce trafic assez régulièrement.
On vient nous chercher 2h40 plus tard pour monter direct dans le ferry avec bien sûr le contrôle co2 en passant. On n’est que 2, le Nordsky part à l’heure, 11h. C’est le bon équipage philippin habituel, on passe à table aussitôt. Une soupe bien chaude et un steack plutôt bon nous est servi, c’est impeccable. On essaie de causer un peu avec le collègue bubu, il est chez Eurospeed. Il arrive d’Italie, c’est son 2 éme tour, et tout court, car apparemment il débute dans la profession. Il est sans doute de mes âges, avant il était chef dans une usine de fenêtres en Bulgarie.
Une douche et une bonne sieste, puis paperasseries en goûtant mes emplettes bataves du matin, y a le temps, ça occupe. La météo est presque claire même si ça remue un peu. Il commence à faire nuit une fois bien avancé dans la Tamise. L’équipage ne tarde pas à frapper aux cabines pour retourner à la soupe, à...17h. C’est pire que l’ephad ici. Enfin ces jours ci j’ai plutôt un programme de 3éme âge. C’est des paupiettes accompagnées d’une bonne ration de crudités et du gratin de pommes de terre, ma foi ça se mange plutôt bien aussi.
On est pas arrivés pour autant. Bien plus d’une heure après le ferry se met à quai à Tilbury. Il est 18h10 local, le bubu essaie de faire demi tour mais c’est scabreux niveau place. Je préfère sortir en marche arrière pour ma part.
Comme d’hab en bas, y a le comité d'accueil au complet de la border force. Ils sont bien 10 rien que pour nous 2. Mais ce n’est pas plus rapide pour autant, tout y passe, cmrs, carte d’identité, les questions, armes, drogues, argent, et puis fouille de la cabine, et en règle, ils me demandent où est mon couteau des couverts. Là y a un peu de zèle je pense car beaucoup de petits jeunes qui doivent débuter dans métier et des anciens leur font la leçon avec exercice pratique. Le type en fouillant tombe sur mon passeport, du coup vérif avec la carte d’identité, si c’est bien le même bonhomme. Semi pareille, tous les coffres, ils ont l’air amusés par la réserve de flotte et surtout le coffre à transpalette, il n’avaient jamais dû en voir. Ne manque plus qu’une démo de rehaussage et on finirait en mode Solutrans. Un tour dans la semi et encore ouverture de la calandre pour regarder autour du moteur et ils me lâchent enfin 40 minutes plus tard avec du thank you very much en veux tu en voilà. Comme d’hab ça bataille encore bien 10 minutes à la barrière de sortie qui ne reconnait pas mon immat. Je pourrais presque aller me poser sur le parking de l’entrée, y a bien de la place, sans rien demander à personne, ça ne devrait pas gêner. Mais on est déjà mardi soir, faudrait peut être se mettre un peu à bosser. Je vais tirer jusqu’au 1er ,y a l’air d’avoir des zi à foison autour du bled de Banbury. M25 nord, ça roule au taquet, M40 puis sortie Banbury donc à 21h30, et je vais voir direct au client, la rue est en double ligne jaune mais son entrée est bien large, aller je me pose là, rien ne dit que c’est interdit. Je ne tarde pas à voir le vigile du site derrière le grillage. Pas de souci pour lui, je peux rester là la nuit, demain, impeccable.
La règle du “on dort jamais si bien que devant chez son client s’est encore vérifiée.
Je rentre au chrono à 7h30 quand le vigile vient ouvrir, je ne veux pas encombrer l’entrée, qu’il n’y ai pas un chef qui vient décréter que plus de camion ne doivent parquer là. Enfin ici dans la compétition automobile c’est assez détendu je pense. On en a la preuve, ça n’arrive qu’à 8h bien sonné pour me sortir leur essence. Je peux filer à la suite, Nuneaton avec un arrêt à la douche à Warwick vite fait. Mon bled est de l'autre côté de Coventry. Là bas ça ne traine jamais de trop, 1/4h pour une palette, ça peut aller. C'est mieux car pour le terminus du voyage à Peterborough, j'ai rdv à 11h. Ça devrait coller à peu de chose près. Route via M6 et A14 east Midlands. J'y arrive à 11h05, on vide le complet d'ibc par un côté plus transpalette,850 kgs, on les trouve légers. En 30 minutes c'est refermé,le retour est à 200 bornes à l'est encore, sur la côte, Lowestoft. A14 et A11,on passe dans le Suffolk. Comme toute région périphérique de Angleterre, c’est typique, on est dépaysé. De belles forêts où je fais une pause repas. Repas qui lui est moins local, un bon cordon bleu du boucher cuisiné par ma chérie, et de la crème de munster pour le fromage. Mon fouilleur de hier soir n’a pas dû tomber là dessus, là j’aurais eu des ennuis. .
Mon client n'est pas loin,100m, mais je n'aurai pas le temps de faire 2 3 photos. C'est bien long à charger. Des pièces de cuivre dans des bacs, et des fardeaux de tuyaux, le tout en cuivre, traités ici même. Quelques sangles à mettre, il fait largement nuit une fois tout attaché et refermé. Je repars à 17h presque, direction le F59 demain, mais d'abord il faut filer vers le Channel. Il paraît que ça traverse mal les jours ci. Les temps annoncés au train via l'appli ne sont pas délirants. Enfin il y a 260 kms avant d'y arriver, ça peut changer. Le début de A12 est bien pénible avec sa ribambelle de rond point mais plus on approche de Londres et plus ça roule. Le M25 passe très bien mais de l'attente est annoncée au Channel sur des panneaux. Il faut prendre le M20 obligatoirement. Finalement le Shuttle s'est déjà un peu tiré, ça ne remonte plus jusque l'autoroute comme me l'avait dit Yaya. Le pauvre, il doit passer par Dover et là ça régule sérieux. Je mets 1h15 pour atteindre le guichet d'enregistrement, à peu près conforme à ce que annoncé sur l'appli. J'ai pu avaler ma soupe maison ce temps là. Encore une petite heure de piétinement et je suis en ligne pour embarquer. Peu de temps après c'est parti, 3 bonnes heures, ça a bien passé finalement.
A minute 30 de l’autre côté, j’ai pile 9h, je me pose au nouveau parking qui avait été fait pour les douanes à la sortie du terminal. Il reste de la place. Comme il ne doivent pas savoir si ça servira un jour, ils ont trouvé une autre utilité, ils ont mis des barrière et hop péage..
Je vais à la douche des bungalow de ce nouveau parking, le café est toujours gratuit, et il y a toujours un hot dog offert au food truck à côté. Bof, à 8h du matin faut avoir envie.
Je préfère mon beurre et confiture de mirabelle. Je démarre après tout ça à 9h40. Maxime m’a déjà envoyé la suite. Il faut quand même que je m'arrête au gazole au Leclerc de Bailleul, mais y a pas l’adblue. ça ira bien jusque demain. Lille passe tout bien, en route vers Maubeuge. C’est à un bled avant, plus bas, Aulnoye Aymeries. ça tortille pas mal pour arriver au client, un fleuron ou ex, de l’industrie française pour le pétrole, mais l’industrie auto aussi je crois. Il est 12h45, ça vide, ouf. Mais en 2 fois, c’est 2 caristes différents pour les 2 sortes de marchandises. Et l’un est d’équipe et l’autre de journée, donc j’attend un peu et j’ai le temps de casser la graine. Je me sauve après 14h, direction le sud 02. N2 à Avesnes sur Helpe, La Capelle, Laon. ça roule bien hormis quelques traine savates à 70, mais il y a des rares créneau de dépassement. Énormément de camions lithuanien sur cet axe dans les 2 sens. J’arrive au client situé à une ferme dans un hameau nommé La Ville au bois lès Pontavert. Certainement plus de lettres au nom que d’habitants. Il tombe des cordes juste quand j’arrive, ça fait plaisir. Mais ça se calme vite une fois que j’ouvre, le bol. ça va très vite à charger des big bag de semences, c’est classé bien avant la nuit et en 45 minutes. En route pour le 18, région de Bourges. Avec 25t, par où passer. Déjà pas à travers. Alors Troyes ou bien région Paris. Quand même plus court par Paris. L’inconvénient est qu’il faut prendre l’A4 à Reims. Terriblement ennuyeux ce tronçon La 104 est encore bien rouge, je sors vers la N36 jusqu'à Sénart , ça roule. Corbeil aussi, je suis vite sur A6. Pas pour longtemps, je prends l’A77 jusque Gien. Les 4h30 me mène dans une petite zi, pas si évidente que ça à garer, à Aubigny sur Nère. On pourrait croire que parce que dans le 18 ça va être fastoche de garer, et bien non les places sont Cher aussi.
Bon ça va on dort bien dans le Cher. Je mets en route à 7h, direction Bourges, puis vers l’est, la route de la Charité. Je connais un peu la Charité, ma sœur y a habité, très belle ville en bord de Loire. Le bled n’est pas loin, Moulins sur Yevre. C’est un gros silo.En fait je reconnais, déjà été en Gefco national fréteur. Et puis ma nièce y a fait un job d’été, je lui envoie une photo. Son père bosse dans ce groupe depuis longtemps. ça vide à l'intérieur, par les 2 côtés, assez vite. Je peux filer vers ma suite reçue hier soir, vers Moulins, tout court cette fois. Je fais un arrêt à la Total de St Pierre le Moutier pour l’adblue, dont la pompe marche, et pour pas de douche, qu’elle ne marche pas, elle. Tant pis. Je fais un peu de N7, comme la semaine dernière, c’est sympa. J’arrive à Avermes, banlieue nord de Moulins un peu avant 11h, et y charge rapidement un complet de déchets de peinture en big bag. Au transpal, c’est pas bien lourd. RDV à 16h à Salaise, j’ai quand même le temps de passer par Moulins centre pour redescendre. C’est joli. Oui c’est l’Auvergne quoi. Puis N7 encore un bon bout, il fait beau, c’est chouette, d’autant plus que le contournement de Lapalisse est fermé. ça permet de savoir qu’on est à 660kms de Menton. Je casse la graine plus loin vers St Germain Lespinasse, c’est bucolique aussi dans le quartier. Tout roule bien Sainté tout ça, je suis en avance à Salaise, et cette fois pas de Philippe Moriaud qui arrive en même temps, mais je croise Lionel qui en repart. Je rentre donc direct, et ça ne traîne pas, transpal toujours. Vu l’heure, je suis bon pour rentrer direct à Jarcieu. Je n’ai pas de quai à prendre, et trouve de la place pour garer. Mon programme n’est pas très compliqué, soit accrocher une semi que Jérémy a chargé, ou bien transvaser. Mais tout est sanglé, c’est du lourd, le chef avait pensé que je prenne directement cette semi, un poil plus léger que la mienne. Et puis c‘est la guerre sur le quai, faudrait qu’on transvase dehors par les côtés. Aller adjugé vendu, le chef a gagné, je dételle. Et ça semble satisfaire Jérémy. En plus il fait un de ces vents dans le secteur, on a tous la flemme. Comme ça je peux donner un bon coup de lavage sur le tracteur. Yannick lui est en mode guerrier sur le quai, il prend un bon groupage UK, aidé par beaucoup de monde. Il rentre dans le vif du sujet là. Moi je coupe ici, je dois faire encore une 11, du coup je prends le temps de charger ma roue de secours tracteur dans le coffre à palettes et 2 3 bricoles. Une bonne douche là dessus et je ne vais pas trainer pour aller au lit.
C’est magique le samedi, je me réveille avant que ça sonne à 3h30. Café à la kitchen, y a le choix, soit la senseo soit un distributeur tout nouveau tout beau où le café est bon. Mais je reste sur mes dosettes, plus corsées je pense pour une heure matinale comme ça.
Il fait beau et frais surtout, ça va peut être pas salir tout de suite. Lyon via périf, ça roule, A6, plus on monte plus la température baisse. Mais j’ai droit à une belle vue sur le Mt Blanc depuis Dijon dans ce ciel très clair. J’ai -3 à la pause à Montigny le Roi. Je déjeune comme il faut et file pour une à peine petite heure jusqu’au parking Jacky. La Volvo est bien blanche, enfin encore plus que d’habitude. Elle démarre, c’est l’essentiel. En route pour 45h, pas plus.
45h et 1 minutes, je peux repartir, il est 6h46. Pas plus froid que ça ici, enfin 0.
Je chope la flotte sur la 44, histoire de batteraver un peu.
Sortie à St Quentin sud pour aller au gazole à la Leclerc, il rebaissé on dirait, 1.172. Je pose la cable en même temps.
Comme d’hab pasty lunch time à l’aire du Plateau, tout en rédigeant le formulaire disposant de quarantaine.
C’est pas vilain à Coquelles, pas de file aux contrôles sécurité d’où j’aperçois devant Fabien qui va vers l’enregistrement, que dis je, qui file plutôt, avec le dual clutch il grille bien 3 places.
C’est après que ça piétine comme souvent. Avec mon complet je n’intéresse pas la Border Force. En ligne au bout d’une heure, j’ai le temps d’aller papoter 15 minutes avec Fabien qui embarque dans la navette qui précède la mienne.
Je suis de l’autre côté 2h50 plus tard, il faut se contenter de ces temps actuellement j’ai l’impression.
Je vais vers le sud, je passe Ashford, M26, M25 sud et vais à ce bon vieux service de Cobham. Il est 17h10 local, j’ai encore un peu de choix dans les places, ce sera sur le parking tout neuf au dessus des pompes.
Comme toujours ici, ras aux bâches ou à la jauge. Ou alors j’ai toujours eu du bol à ce service. Tout comme les douches où je ne suis jamais tombé sur une pourrie. Y a la queue au Greggs, alors je vais petit déjeuner au camion et démarre tranquille à 6h45 direction la très proche 2x2 A3. Jamais pris cette route jusqu’au bout, ça roule bien. En 1h15 je suis chez le client à Havant, c’est juste Havant Portsmouth. Il est 8h, je vide aussi sec les big bag de par les côtés parmi les vraqueux qui vident aux silos. Une bonne heure plus tard tout est remballé, les sangles dans le coffre à palettes, mais il n’y pas de fret pour le moment. Je ne trouve pas de places dans les zi autour, je file sur la A3 jusque la prochaine sortie puis trouve un lay by pourri aussitôt entre 2 rond points.
Rien de neuf du matin, hormis un voyage du Kent ce soir l’Essonne demain matin tôt, mais prix pas bon, donc niet. J’ai le temps de casser une croûte, et quelle croûte, la croucroute dominicale de ma chérie. Une sieste là dessus, et il est vite 14h, heure où il est décidé de traverser comme ça. ça ne m’étonne même pas que ce soit calme vu les flux montants en ce moment à cause du mouvement de panique des clients anglais qui stockent à fond. ça va, la 3h est plus que largement validée. A3, M25, et re arrêt au même service d’hier soir histoire de faire un tour à Cobham au fond du jardin, car les lay by c’est bien mais pas trop pratique, et ça s’annonce encore rouge sur le channel ce soir. J’en profite pour passer au M&S food pour des victuailles de petit dej du week end à venir. Le M25 continue au vert mais déjà un petit bouchon de travaux sur le M26 et je me retrouve vite au bout de la queue du shuttle sur la BAU, au niveau de la sortie 11, soit à 4,5 kms du guichet d’enregistrement.. ça promet.
Déjà 2h pour arriver à la sortie, encore 1h pour le guichet, et toujours le piétinement habituel jusqu’aux lignes. Après c’est fluide, oui c’est marqué ça! Au moment d’embarquer ils ont dû se tromper de quai, il faut ressortir, refaire un tour des rampes pour aller à un autre quai. Bon, plus à ça près. ça arrive en France à 22h35, soit 5h pile après mon arrivée au bout de la queue sur le M20. Peu importe, je ne vais pas casser mon amplitude en pouvant me garer au nouveau parking payant, tant pis. C’est bête, le 1er enlèvement que Maxime m’a envoyé n’était pas bien loin.
Je prends la douche ici, c’est pas le grand luxe, mais ils ne sont pas méchants, ils nettoient entre chaque passage. Bof, pour le hot-dog offert, pas trop mon truc à 8h du matin. La confiture de mirabelle me convient mieux. Je démarre tranquille à 9h, car le seconde ramasse de Maxime n’est prévue qu’à 9h. Du coup pour rejoindre la 1ere, je file via la sortie Calais plage Blériot puis la route de la côte. Aucune interdiction affichée. C’est joli, on peut voir la côté de près, mais impossible de stopper 2 minutes pour faire une bonne photo, dommage, ça aurait de la gueule, avec le Channel et dans le fond les falaises du Kent. Mon bled Audinghen est au niveau du cap Gris Nez. Pas dur à trouver, au bord de la route principale, c’est des plants de patates, pour Albon, ça ne traîne pas. Le 2 est entre Hesdin et Arras, à 130 bornes, encore large pour 14h. Je garde la route côtière jusque Wimereux. Moi je suis pas trop heureux, je n’ai toujours pas trouvé à me garer sur ce dernier tronçon, au milieu des dunes. Tant pis. Je prends la vieille N1 pour rejoindre Montreuil via Samer. Puis la 2x2 qui mène à Arras. Hesdin, j’y allais un peu en natio pour Gefco, y a du fret par là, Purina, et aussi une usine de tuyaux pvc. Je me perds plus bas, vers Frévent, puis le bled en question Avesmes le Comte. Il est midi trente au client, c’est prêt, je peux me mettre à quai de suite Cool. A 13h15 c’est chargé, des palettes de textile pour le 38, et cerise sur le gâteau, il y a moins que prévu. Maxime me dit d’attendre 14h pour une suite. Comme ça je casse la graine et fait la sieste, 2éme jour de suite!
A 14h15, un sms de Maxime me réveille, faut aller vers Hénin Beaumont pour un lot adr, 3 ibc. Une petite heure plus tard j’arrive à un petit site chimique, à Drocourt exactement. Le gardien n’est pas optimiste de me voir arriver à l’heure là, il est 15h15.. Je peu passer quand même au bureau de transport. Eux me disent que c’est prévu demain.. Il appelle le quai: “oui c’est prévu demain, mais le chauffeur est devant moi, qu’est ce que je lui dis?... Oui oui c’est un français…”. C’est bon, du coup, je peux rentrer charger. A quai, ça ne traine pas pour 3 ibc pour le 07, pas trop de formalité, ni contrôle adr. Ils doivent sans doute se barrer à 16h. C’est l’heure où je repars aussi. Go sur A1 via la zc de Hénin Beaumont. Puis A26 et natio à Reims. Je fais la 30 à la sinistre Shell automat à St Dizier pour casser la graine, ma dernière soupe maison, ça suffit le soir. ça roule parfaitement bien sur la N67, il n’y a pas foule Ni plus bas sur l’A31. Je bifurque vers l’est à Dijon vers l’A39. Je m’arrête un peu plus loin à la 1ére station, une BP, blindée, je trouve devant le portique de l’accès aux pompes vl. Il est 22h30.
Je n’ai gêné personne. Je vais à la douche, ça va c’est correct. Petit dej embarqué sur place. Bon, je fourre quand même de la confiture de mirabelle dans le croissant, c’est pas mauvais. Je démarre à 7h30. C’est brouillardeux sur les rives de Saône, mais juste avant Dole, faut pas louper, on a droit à une belle vue sur le Mt Blanc, toujours impressionant. Je quitte à Bourg sud, Pont d’Ain, Lagneux Loyettes et j’arrive dans le 38 à Villemoirieux, chez un transporteur que je ne connaissais pas malgré ses Renault bien clinquants. On vide les fringues, pas côté, quelques palettes écrasées, ou qui se cassent la figure en les sortant, normal, il y avait des cartons lourds sur des légers. On refait ça sans s’énerver. Je file à la suite à Albon en rechopant St Ex à travers. Après appel, le client arrête de 12h30 à 13h30. Là bas à 12h15, sans moufter avec mes ibc, ils vident de suite. Je peux aller achever la tournée en Ardèche, Privas. Via le Pouzin, et Chomérac, et surtout avec avant tout ça, une vue imprenable sur Mr Vanvan en plein labeur en logistique Drômoise. Je fais la pause repas un peu avant d’arriver. C’est tranquille et joli, l’Ardèche quoi, ce sera la petite touche exotique de la semaine, on fait avec ce qu’on a. Je vide en peu de temps les ibc chez un fabricant d’adhésifs et je dois redescendre dans la vallée, mais toujours côté 07 à Charmes sur Rhône, et toujours via le Pouzin où il y a une petite déviation dans ce sens. C’est un peu sinueux, on passe devant la vieille gare. A un moment je me demande quand même Ouvèze finir avec c’te route. Mais non tout va bien. Je vais charger à une chaudronnerie une grosse palette de tuyauterie et des bricoles. Destination 38 Moirans, pour demain matin. Il n’est pas tard, je décide vite que je vais faire le crochet par St Martin le Vinoux pour aller voir ma fille. Je sors à Romans pour passer au Marie Blachère histoire de ne pas venir squatter les mains vides. Je valide une 3h en famille c’est cool. J’en profite pour squatter la douche aussi. Je file dormir dans la zi de Moirans, où ce n’est pas si facile que ça à garer. J’ai bien failli dépasser 22h30 à l’horloge.
Il ne faut jamais démarrer trop tôt le vendredi, 8h30 c’est bien. Au client 3 minutes plus tard, je vide de suite la tuyauterie qui va être nettoyée et décapée, mais je dois reprendre des pièces déjà prêtes. Enfin prêtes, ils doivent faire les palettes, c’est pas bien long. Une heure plus je repars, direction Charmes sur Rhône. C’est pas tout à fait complet, comme hier. A peine enquillé l’A49 vers la walnut valley qu’une ramasse tombe finalement. Zut, c’est sur Grenoble. Demi tour aussitôt à Tullins, ça va pas trop loin encore. Je dois aller à Fontaine, chez un client que je connais. J’arrive là bas les yeux fermés, à part qu’il n’y a pas un chat là dedans. J’appelle le client, “oui vous avez quoi comme adresse?, nous avons déménagé..” je lis mon sms et je découvre en effet sa fin, c’est à St Egrève. La boulette. Je suis un spécialiste. Là ça va c’est pas loin, la dernière fois j’avais confondu Leeds et Manchester avec Lucas. A la bonne adresse, c’est tout beau tout neuf mais je passe pas loin de 45 minutes pour 2 colis pas bien gros de pièces de rechange de portail à destination de la catalogne. Cette fois je peux refiler chez les ardéchois à part qu’ils arrêtent à 11h30. Là il est bientôt 11h, c’est mort. J’appelle, non c’est bon, ils m’attendent apparemment, je dis pas avant midi et quart. C’est vite fait l’A49, et c’est pas vraiment des paysages à la noix mais si c’est un peu dans le brouillard.. Aurélien aussi est en visite dans le secteur. Il refait grand beau une fois du côté rhodanien. 12h15 chez le client, ça vide vite fait. J’ai déjà la suite, une ramasse à Mours St Eusèbe. J’ai pris peur en voyant le nom, mais en fait c’est banlieue de Romans. Je reste côté 07 pour casser la graine. Une salade et des crêpes de chez ma fille, au micro onde plus de la confiture de mirabelles, j’ai pas l’impression d’être au boulot.
Je retrouve une énième fois la rocade de Valence, fini les vacances. Au client à Romans avant 14h, c’est encore trop tôt. Tout ça pour que la dame qui arrive à 14h me dise que pas de chargement le vendredi aprèm. Ah. Je préviens le chef, et demande si je remplis une cmr, il me suggère de demander si je peux me charger. Ah ben oui, j’ai un hayon cette semaine c’est vrai. Pas de souci pour la dame de l'accueil. Bon c’est pas du facile au vu de la dimensions batardes des palettes, des machines pour l’industrie du luxe en catalogne. J’ai de l’aide du personnel de prod alors ça va. Je peux rentrer cette fois mais encore en faisant un petit crochet par chez Jacky, à Bren, donc pas pour reprendre ma V40 et rentrer à la maison mais pour 8 palettes d’épiceries et de boissons. Christophe de ce dépôt charge en peu de temps. Je rentre par St Vallier, pas trop audacieux pour couper à travers avec mon chargement hybride et des boissons qui ne sont pas au tablier. A Jarcieu une petite heure plus tard, je ne passe pas à quai de suite pour vider, c’est blindé. J’en profite pour redéménager mon fourbi de roue de secours sur ma bonne vieille bleue terreuse de Schmitz. Je vide ensuite, Aurélien va s’amuser à reprendre les machines bizarres, bon courage vu tout ce qu’il a à prendre. Je décroche raccroche et ne reprends qu’un complet UK, ça me suffit bien. Enfin on pose quand même un petit supplément, une tôle par le côté pour le 02 avec l’aide Christophe le nouveau cariste de l’après midi à Jarcieu. Il est déjà tard, je pars sans laver, j’ai une infime chance de rentrer ce soir sans trop de dégâts sur l’amplitude. Pause gazole et repas à Bron, 30 minutes chronométrées pas plus. De là en moins de 4h ça rentre. La fatigue et le brouillard ne facilite pas la tâche, mais à minuit et quelques, je gratte le pare brise de la Volvo. Ouf, j’ai gagné mes 3 dodos à la maison.
Même horaire que la semaine dernière, 6h45, ça me va bien. J’ai même pris le temps de faire un tour à la boulange de Châtenois. Il fait -5, une motivation alimentaire n’est pas de trop.
Le pare brise a vite dégivré, le temps de ranger le paquetage. J’ai eu assez de gratter la voiture ce matin. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que l’hiver va être long.
C’est quand même un peu dégagé au niveau du ciel sur la N4, mais la température ne décolle pas beaucoup, encore -6 à St Dizier à 8h15. C’est bien gris sur Reims, mais j’ai le temps, et pas lourd j’enquille la natio à la Neuvillette. Je me dis vite que ce n’est peut être pas l’idée de la semaine car des gouttes se pointent sur le pare brise alors qu’il fait encore -2.. Mais ce n’est qu’une fausse alerte, le thermomètre repasse d’un coup en positif une fois Laon, et ça redevient sec, ouf. Je roule peinard quand même et arrive à la Leclerc à l’entrée de St Quentin avec seulement 12 minutes de plus que par l’autoroute. Un peu de gazole, mais pas trop, c’est pas un tour de Highlands et c’est la fin du mois, par contre je charge l’adblue, pour être tranquille avec cette corvée 10 jours. Mon client à St Quentin est bien placé, dans une zone le long de l’axe principal juste avant l’accès d’autoroute nord. C’est une chaudronnerie, déjà 2 camions dans la cour, je ne peux pas rentrer. Mais ouf, je dois aller vider en face dans un autre atelier, et il n’y a personne. On sort la tôle posée sur le complet, je passe le câble, et en profite pour casser la figure au pâté, non pas de Cornimont cette semaine mais de Châtenois, fraîchement acheté ce matin. Il n’est pas mauvais je trouve, mon beau frère dit que ce n’est pas des vrais car il y a une histoire de migaine dans la recette. ça n’en fait tout de même pas un friand, qui est un peu la chocolatine du pâté. Bon pour mettre tout le monde d’accord, je termine ce lunch terroir par de la cancoillotte, qui est incomparable à la crème de munster, mais non moins bonne.
Je peux tailler direct sur Calais, en scrutant l’appli du tunnel. Ce n’est pas des temps délirants, déjà pas de queue à l’enregistrement, puis 2h pour traverser ensuite. Tout se vérifie une fois là bas, vite dans les réservoirs, et j’embarque une heure plus tard, résultat des courses je suis sur le M20 avant 15h30 uk time. Tant mieux, on sait apprécier là, vive la montée le lundi. Par contre il pleut bien ici, comme souvent, et quelque soit le jour.
Je file au parking de Ashford que j’ai réservé, avec mon chargement, je suis peu téméraire à aller dormir plus haut en bordure de M1, ce serait un coup à ne plus rien avoir à faire demain matin, ou alors aller faire réparer la bâche. A la sortie, on peut voir l’avancée des travaux du futur méga giga parking post brexit, ça fait envie. La coupure va être bonne, ça tombe bien je n’ai jamais rien contre le lundi.