Carnet de bord de Octobre 2020 | Partager sur Facebook |
A 10 minutes près, je validais une énième 11h. Mais cette semaine pas besoin, je n’ai pas forcé. Je démarre à 7h30 pour rouler à peine 15 minutes jusqu’au client à Hasnon. Perdu, il n’ouvre qu’à 8h30. Et avec du mal, c’est plutôt 45. Une petite sté de location de matériel événementiel, je dois charger une cuve remplie de 3000l de GNR. J’ouvre optimiste mon côté libre mais m’aperçois rapidement que je suis en train de perdre ma partie de tetris entamée la veille. Un IBC ça fait bien 1m de large, et cette cuve est annoncée à 1m45, et la semi fait 2m48. ça dépasse un peu beaucoup. Je mesure la bête, elle fait 1m55… Faire déborder un peu de chaque côté entre les poteaux ça pourrait rentrer, mais c’est un peu bof en adr. Par contre, cette cuve ne fait que 2m25 de long au lieu des 2m45 annoncées et le brave cariste peut la charger en long sur la largeur de la semi, le fen est balaise. Je mesure vite, il restera finalement assez de place pour la dernière ramasse. Faut juste qu’il prenne un petit fen pour retourner les IBC bougé la veille, quel cinoche. Quelques sangles là dessus et il est déjà 10h quand je repars. Prochaine ramasse, F88, quasi à la maison, cool. Et le truc cool encore, c’est que depuis ici je peux enquiller la Belgique pour redescendre, kifkif au km près que par Reims. ça roule bien sur l’E42, je découvre qu’il n’y plus aucune zone de travaux jusque Namur. J’avais jamais dû voir ça. Un peu d’ E411 et je retrouve la bonne N4 à Namur Courrière, autant se faire plaisir, c ‘est vendredi.
Là il y a quelques zones de travaux, des tracteurs, des grumiers, mais ça roule. Cette route est dépaysante. Il y a bien des friteries ouvertes, mais je résiste à toute tentation. A Martelange c’est compliqué pour faire un arrêt quand la vaste Total du haut est toujours en gravats. Il me faut du gazole, tant pis je continue, j’irai à Rodange, un autre genre de Martelange proche de Longwy, en moins atypique mais en un peu plus vaste. Il y a de la place à la première, la Total, un peu de gazole et une caisse de Jupiler pour un collègue et ami lyonnais et 18 minutes sont validées. Je termine la pause avec 30 minutes à l’aire de frontière de Aubange pour casser la graine. J’en ai fait des pauses ou coupures ici. Il y a toujours une armada de LT Finejas qui logent là entre Italie et GB. Retour sur Metz, puis la joyeuse A31 qui ma foi roule bien pour un vendredi aprem. ça m’amuse de passer là de temps en temps, mais à une époque, à 3 fois par semaine je n’en pouvais plus. Nancy aussi à la régule je retrouve vite mon bon département qui va me donner un peu de travail, une fois n’est pas coutume.
Je snobe mon bled actuel pour grimper plus haut dans la vallée jusque mon ancien bled, celui de mon enfance, La Bresse. Il fait déjà nuit à 17h45, mais mon client du jour n’est autre que notre carrossier, il m’attend. Je charge une palette de tubes, c’est vite fait. Je sangle contre les IBC même si je n’aurais rien eu contre qu’il me soude sa marchandise à mon plancher pour être sûr de la garder dans la semi tant la destination me botte. C’est sa maman qui me donne les papiers, on papote un peu, je n’ai plus trop de contact professionnel dans le secteur, ça rappelle l’ancien temps. C’est la 3éme génération de cet atelier de carrosserie industrielle. C’est bête qu’il fait nuit, je ne peux pas immortaliser leur vieux F12 mullet. Je trouverai bien une photo qui traine.
Quoi qu’il en soit, ça ne me fait pas rentrer bien tard à mon bled, avant 18h30. En étant parti lundi à 8h45, c’est reposant. Et lundi c’est sens sud!