FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2020 Partager sur Facebook
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  • terminus, on remonte
    le bon boulot
    N-II
    N-II
    le meilleur pour la fin, Montserrat
  • Jeudi 5 Novembre 2020
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    Le resto n’était donc pas ouvert, mais chez Marcotran si, j’ai reluqué un peu le parking vl du personnel visible depuis où j’étais, il y avait sans surprise un minibus immat BG mais plus surprenant des voitures avec  immat F, bizarre. 

    7h, tout est ok, les bâches, la jauge, je mets en route, pas pour un grand bout, je m'arrête à la Joyosa, au km 257 pour aller prendre une bonne douche. C’est nickel, c’est du old BP truckstop standing, forcément, puisque recommandé par mon copain 26. 

    Et j’ai encore un moins grand bout à faire pour rejoindre le point final de cette belle descente qui avait commencé dans les Vosges vendredi, je sors de l’autre côté de Casetas pour rejoindre son poligono et le fabricant national de semi remorques, Leci Trailer. Il est 8h10, je me goure en me garant au poste de garde, la gardienne secoue la tête, ça commence bien. Je me remets dans le droit chemin, la dame trouve où je dois livrer la palette de ranchers alu made in les Vosges, sans doute destinés à une semi type forestière, et je peux rentrer après une prise de température. 

    Je vide au tout au fond, ce qui permet de reluquer les parcs de belles semis neuves de tout genre, chassis PC, frigo…. ça vide en peu de temps, à 25 je suis reparti. Voilà, l'aride et peu coloré  Aragon, surtout aujourd’hui, aura eu la chance de voir un instant la vie en Vosges malgré mon camion bleu terreux. Je n'ai pas un grand bout à faire encore, puisque Franck de l'empresa Transportes Douarrrrrrrig m’ a trouvé un retour à El Burrrrrrgo de Ebrrrrrro, de l’autre côté de Saragosse. Impec. ça l’est moins quand j’arrive là bas 40 minutes plus tard, qu’un type m’annonce qu’on est pas prévu, que d’autres camions doivent venir, qu’en gros je ne pourrai charger qu’à 16h…Hein quoi? Petite boutique, pas un seul camion, je vois les palettes que je dois prendre. Sms à Franck, qui me revient assez vite avec du plus rassurant, ça devrait bouger dans l’heure. C’est quand même bizarre, on dirait vraiment qu’ils n’ont pas envie de charger plutôt, car je ne vois aucun camion arriver..enfin si, un , de messagerie. Un autre sms de Francky arrive, moins rassurant, ce sera 13h30.. Y a pas qu’en GB que des client sont capricieux, faudra le dire à Jean No. Franck ne s'énerve pas, on le sens habitué à ce genre de plan bien ibérique. Il m'apprend une expression espagnole: "vaya el foyon"..  Finalement on me fait signe de rentrer à 11h30, c’est pas si le “foyon” que ça... C’est donc des bobines vides que je charge, ça m'amuse, car c’est le même type de chargement que j’ai pratiqué de nombreuses d’années, et du temps des bonnes encore, chez Gefco, sur l’allemagne du nord et de l'est. On montait des bobines pleines de cuivre à diverses usines d’éoliennes et on redescendait des vides comme ça. Bref, c’était de la belle grande balade où le plus fatigant consistait à se tourner les pouces. On charge par un côté plus transpal pour bien les ranger. Je repars à 12h45, soit 3h30 passées ici. Je prends quand même la N-II toute proche, je ne suis pas lourd. La moyenne est bien jolie, très peu de bleds. Il fait toujours gris, c’est dommage, mais c’est sympa quand même ,ça change un peu du M1. Et sur ce genre d’axe secondaire intérieur, le trafic est composé à 99% de camions immatriculés en Espagne. Je casse une graine en une petite demi heure de l’autre côté de Lerida, à l’horaire hipannique donc et continue la A-2 qui secoue bien jusqu'à l'embranchement du C-25 que je prends.  J’ai la chance d’apercevoir le Montserrat au fond à droite malgré l’heure de l'après-midi bien avancée. Je n’arriverai jamais à la Jonquère en 4h30, je sors donc à Vic pour aller à un supermarché local pour 2 3 courses habituelles, gel douche, olives, jambon, turon sans oublier surtout les Mantecados, genre de gâteaux qui se cassent quand les touche et qui sont suraromatisés à la cannelle... Dernière ligne droite de C-25 mais avec de la pente raide, quoique pas trop avec 3t dans la semi. La nuit tombe au col de Revell et je retrouve la grosse circulation en bas à Girona sud, ainsi que le pilotage automatique sur l’AP7. Je quitte cette belle terre ibérique après une belle boucle de part et d’autre des Pyrénées qui m’a bien fait plaisir. 

    Je peux remonter un petit bout, mais ne roulerai pas 10h avec l’amplitude qui a morflé avec nos amis d’Aragon ce matin. Je tombe pile poil à la sortie Lunel à 8h55 et suis garé avec 9h01, il est 21h30.