Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Pas méga bien dormi, un gros bruit vers 1h, je suis certain que quelqu’un a essayé la clanche de porte. ça fait drôle, et vas-y pour te rendormir sereinement. Peut être il voulait voir si la qualité de cette clanche s’était améliorée depuis le FH4. Je mets en route à 6h30. Le zinzin tout moche s’allume bien, et en vert, ouf. Il y a le cadran, on voit les euros défiler donc c’est que ça marche. Je garde l’autoroute ce matin, pas de N4, ni de Martelange, ce n’est pas ma route. Je sors à Habay au truck center pour une douche. Comme beaucoup d’endroit décidément, ça faisait 5 voir 6 ans que je n’avais pas mis les roues là. Ils ont eu le temps de refaire les douches et c’est tant mieux . J’embarque un café et repars 30 minutes après. Mon 1er client n’est plus loin, à la sortie Libramont puis un peu de route de campagne et sous la pluie. Les drapeaux noir or rouge ornent les maisons. Le client n’est pas là, il m’envoyait son voisin qui est paysan et qui a un manuscopique. Il est bien gentil et marrant avec son accent. On vide par un côté donc les paquets de longueurs chargés hier à SBDM. Je valide 30, c’est l’essentiel. Je repars sur l’E411 nord, dans le bon sens. En face c’est bien épais de monde dans diverses zones de travaux. Plus de 30 ans cette E411 et plus de 30 ans de travaux. J’y ai droit aussi plus loin vers Wanlin, mais ça roule. ça me permet de tester l’ACC adaptatif dans son élément dans ce genre de situation, la distance de sécurité est bonne, on ne se laisse pas surprendre, et donc pas de coup de frein ou accélérateur inutiles, sobriété et sérénité, c’est le but. Je commence à accrocher à tous ces gadgets pas si inutiles que ça. Je file vers le nord français, donc E42 vers Mons. Là les travaux sont quasi inexistants dans mon sens, et pas d'interdictions de doubler, incroyable. Je continue jusque Tournai et repasse en France. Je rentre dans Roubaix, après avoir appelé le client que j'arrivais un peu avant midi. Pas de soucis, c’est un chantier, ils restent là du temps de midi. C’est mieux pour ne pas planter en warning pendant midi sur une avenue. C’est ce que je fais quand même pour aller les voir à pied dans la rue en question. Ils achèvent un camion et je peux reculer. Ce ne sera pas bien large pour vider l’arbre au manuscopique. Je fais un créneau sur de places voitures libres mais j’ai accroché la branche d’un arbre de la voirie. Une mémère qui habite là est outrée. Je ne relève pas. En fait c’est surtout parcque je suis garé devant son entrée en fait. Je bouge ce que je peux, et elle se contente de guetter par sa fenêtre. ça doit être quelque chose de faire de la zone d’habitation en permanence. On bloque la rue pour vider l’arbre, ça va que ce n’est pas un gros gabarit, c'est déjà pas trop facile comme ça en posant la motte sur les fourches. Une fois la signature en poche, je m’empresse de dégager la rue et laisse les sympathiques paysagistes galérer à bouger cet arbre. Go au dernier pas très loin, à Menen, de l’autre côté de la frontière. Je croise Baptiste, le frère de José qui roule chez Duarig. Je fais que me gourer pour faire le tour de Menen, c’est interdit de partout, il faut faire un grand tour. Ici, on avait planifié 14h 14h30, car le client n’est pas là, et le fardeau se vide chez un transporteur qui lui est en route. Je trouve à garer difficilement mais trop loin à 13h30. Je casse la graine et profite du temps libre pour redescendre un peu la carrosserie de la semi. 5cms, c’est pas grand chose, mais ce sera moins pire en NL. Le transporteur arrive et je recule dans son dépôt, c’est ric rac, surtout pour manipuler leur fardeau de pergola. Il n’est pas tombé et ras, c’est l’essentiel. Je n’ai plus qu’à rouler ce jour pour rejoindre mon rechargement de demain. Enfin rouler n’est pas le mot le plus adapté, ça commence avec une perte de bien 20 minutes à Gent à cause de travaux. Puis Anvers où ça merdoie de part et d’autre du Kennedy Tunnel. Pareil, des travaux pas possibles sont engagés. Mais enfin ça a toujours bouchonné ici. Tout comme de l'autre côté jusque l’autoroute de Eindhoven. Je m’offre une pause à la 1ere station de l’autre côté, pour retendre les sangles de la bâche entre autres. ll est 17h30, j’ai eu du mal à trouver de la place. Je regarde l’itinéraire à suivre pour Roermond. Soit Genk, soit Eindhoven. Aller pas le haut, je paierai un peu moins de belgique. Il faut quand même prendre une eurovignette pour 2 jours à la place. A2 en NL, puis l’A73. J’avais le doute du tunnel de Roermond, il est affiché 4m10 et surtout ma sortie à prendre est de l’autre côté.. Aller, traversée de cette ville, ça fait encore tourner l’horloge. J’ai 4h30 quand j’arrive au client où je pensais trouver place à proximité d’après ma mémoire. C’est bien le cas, mais tout est blindé, quand c’est pas de caisses Harry Vos posées à chaque lay by, ça aurait été trop facile de dormir au client, je trouve à l’opposé de la zone, aller, craque, 4h36. Flûte.
Je mets en route à 8h, 5 minutes pour arriver au client, tranquille. Pas déçu, une partie des camions qui dormaient dans la rue sont au même client. Je m’inscris, et dois attendre au camion, ça s’annonce long.. Pas grave, on n ‘est pas à Crissey, ici il y a une machine à café gratuit, comme souvent chez les bataves et surtout il y a une douche. Puis je potasse encore la notice sur la tablette, finalement quand on a pigé comme aborder les chapitres ce n’est pas trop désagréable. A 10h30 ça bouge enfin. Je suis un cariste à un dépôt à 500m de là. ça charge à quai. Il a failli me faire peur en me disant que tout ne rentrerait pas car je n ‘ai pas 3m de haut. Maryan ne comprend pas, d’habitude ça passe dans des 2m70. Finalement le type couche les bobines et le nombre prévu passe. Bobines de mousse, sur les papiers ça fait encore à peine 3t. Décidément. Le pauvre démo qui affiche à peine 8000 kms au compteur n’aura pas eu un rodage digne de ce nom en ma compagnie. Et moi je n’aurai pas pu mettre à l’épreuve ce produit. A 11h30 je repars, direction le 34, cool, via les Vosges. Cette fois par le nord de Roermond et pour retrouver l’ancienne N273 qui arrive de Venlo. L’ancienne route avant que l’A73 et ses tunnels soient finis. Je psychotais pour celui de Maastricht, pas bien vieux non plus. Mais là rien d’indiqué, donc j’enquille, là ça passe large. On remet ça côté belge, avec celui de Liège. là ça a toujours été indiqué 4m. Il passe bien plus haut mais des capteurs déclenche, j’aime pas trop me faire remarquer. Pas grave, je descends à Grâce Hollogne vers la Meuse par l’A604, la longe un peu et retrouve la RN de Marche au niveau de vieux haut fourneau de Ougrée, monstre d’acier qui n’a pas survécu à la crise de 2009. Quand on pense que maintenant ça manque d’acier partout. Toujours bien agréable cette N63, c’est verdoyant, avec 2 3 bleds. Et surtout on retrouve cette non moins bonne N4 à Marche. J’en profite pour retrouver un petit plaisir du passé, s’arrêter manger une frite chez Régine à Tenneville. C’est en travaux depuis un moment ce bled, mais on arrive toujours à se garer sur le grand parking. ça a changé de nom, mais la vieille dame est toujours là et encore en forme. “ah on te voit plus gamin!” Il est 14h30 passé, j'hésite entre la fricadelle et la boulette, pas de jaloux je prends les 2. Je valide 45 et repars pour un stop plus loin à Martelange. La montée du bled avec la vitre passager ouverte, ça le fait au niveau du bruit du sifflement de la turbine qui arrive bien en aval des accélérations. D’accord c’est pas V8 machin chai pas quoi en libre. Mais en 2021, ce genre de bruit sobre me va très bien. A la Total en haut, il est temps de faire passer au chiffres et exact. En remplissant à rabord, je mets 714 litres pour 2800 kms ainsi que 33,5 litres d’adblue. Soit 25,5l/100, 1.5l de plus que ce qu’indique l’odb. Plutôt normal pour ces tonnages plumes hormis une mi charge lundi et mardi avec un peu de ramasse. Enfin, il y a bien 3l de moins qu’avec ce qu’indiquerait l’odb de mon camion. Je suis un peu frustré de n’avoir pas chargé plus de lourd cette semaine. On va peut être résoudre ce problème, car après appel à Eric le commercial, je garde une semaine de plus le véhicule, good good alors. Sinon prise de nouvelles auprès de Jean Marc quand même de mon millionaire de camion qui va mieux, il a retrouvé sa confortable position de conduite. Mais ce ne fût pas une mince affaire, c’est le système de réglage colonne de direction complet qu’il a fallu remplacer, avec dépose complète du tdb. Ma foi c’est comme ça. Si j’ai retrouvé tout à l’heure des petits plaisirs du passé, je renoue maintenant avec des souvenirs infernaux de vendredi aprem comme la circulation depuis la frontière belge jusque Metz via A30 puis la joyeuse A31. Perdu au moins 3 fois 20 minutes.
J’hésite à rentrer via hautes vosges, mais la quatorzaine aurait chaud de 15 ou 20 minutes encore. Je bifurque sagement sur Toul et A31 sud. L’affichage complet de la semaine en détails de l’odb pousse à ramener à la raison. et oui j’ai 3 fois 10h avec mon 9h03 de lundi.
A 19h30 je me gare chez Jacky. Je remonte vite fait dans la V40, le week end commence tôt, faut profiter. Bon il finira certainement tôt également, c’est le jeu. Et y a des phares à leds adaptatifs à tester !
21h25 c’est reparti, c’est tôt. Le jouet était encore là. Je verrais un camion comme ça, j’aurais envie de partir tout de suite avec. Au poste c’est bien, on peut découvrir déjà la grille estivale d’Inter, ça commence bien puisque c’est le retour de l’Afrique enchantée.
Il fait encore un peu jour, mais à la limite c’est mieux pour tester une part non négligeable de l’évolution de la gamme, l’éclairage. C’est à leds et adaptatif. Entre 2 jours, on voit que ça crache déjà bien. Et en pleine nuit, on peut constater un faisceau très large. Juste la luminosité qui est différente du halogène. Quant à la partie adaptative, vu le trafic impressionnant de ce soir et dans les 2 sens, elle a pu être mise à profit. ça m’a l’air efficace et plutôt au point. L'éclairage varie en permanence, gauche ou droite. Malgré ce trafic, ça a bien roulé, c’est plus calme sur l’A46, ils ont du tous filer par le tunnel. Je visais Solaize, mais ça peut risquer d'être blindé, je me rabat sur Communay en 4h20. Blindé aussi, mais quelques places sont libres.
Réveillé par la chaleur, surtout que je n'avais pas fermé le tour complet des rideaux. Il faut noter que les rideaux de séparations sont redevenus de série, un bon point. Il avait fallu que je pleure pour les obtenir sur le FH4 à l’époque. Je commence à prendre goût à la couchette inclinable, malgré que c’est côté passager que ça se lève, on s’y habitue vite. Un poil relevé c’est le top. Je file à la douche puis je petit déjeune. et embarque une baguette pour me confectionner un casse-dale. C’est blindé de touristes. Je mets en route à 10h45. La route aussi est blindée comme les vendredi aprèm des semaines passées. ça ne bouchonne pas heureusement, et ça revient plus calme une fois Valence passé. Pierre me sonne, il est derrière, plus haut. Il va sur Montpellier aussi, au même bled. Donc comme ça il m’explique comment aller à Cournonterral plus exactement. C’est donc par l’A709 puis St Jean de Védas et la 113. Je passe devant la table de Pierrot dans le coin, le Pont de Barre. J'arrive à ma zone mi résidentielle mi d'activité, mi viticole, pas bien loin de la natio. Le cadre est bien agréable, il fait chaud, une petite impression d’été qui fait du bien. Le client, un transporteur est bien sympa aussi, en attendant que son manuscopique revienne, il me paye un coup d’eau fraîche. On vide tranquille les rouleaux de mousse en les faisant tomber par terre. ça prend une bonne heure, ça va être râpé pour recharger ce jour, à 110 bornes d’ici. Surtout que sur Montpellier ça circule déjà bien, enfin c’est permanent ici. Je croise Pierre plus haut sur l’A9. Je sors à Roquemaure et file sur Bagnols. Mon usine est dans la zi de Laudun; Je n’y suis jamais venu alors que j’en ai énormément chargé à Jarcieu, ça va toujours en UK. Il est 17h30, je vais sonner à l’interphone, on ne sait jamais. Perdu, c’est demain 8h. Et il faut arriver avant 15h45, donc pas de regrets. Enfin si, parti dimanche soir un peu pour rien du tout, hormis le test des phares bien sûr. J’ai le temps, je vais lever la cabine tient!
Il a fait bien chaud toute la nuit malgré un petit vent. Je n’ai pas osé mettre la clim de nuit, ça m’embêterait de déranger sur un véhicule qui n’est pas le mien. Et surtout on ne me prêterait plus un véhicule pendant 2 semaines d'affilée. Il pleuvotte ce matin vers 7h avec toujours 20 degrés, et refait beau ensuite. Je rentre un poil avant 8h histoire que pas trop de monde ne passe devant. Déjà un hollandais est rentré comme si de rien n’était à 7h30. Ils sont forts à ce jeu là les bataves. Le roumain garé derrière moi depuis hier soir, a la décence d’attendre que je rentre, lui. Et à 8h le batave arrogant est en 1er au bureau sans la moindre gêne. ça va il va ailleurs dans la boutique. Moi et mon copain roumain de chez Van Moer chargeons juste à côté du bureau. Des rouleaux de fibres de verre. Enfin un peu de lourd, c’est la première fois que je dis ça de ma carrière. Une petite heure plus tard c’est plié, 22t, qui iront dans la région de Oxford et par mes soins. Il y avait une douche sur place, mais un peu minuscule et pas terrible. Pas grave, j’enquille la 86 via Bagnols sur Cèze. J’ai les mêmes impressions de mollesse que l’an passé avec le I-Save 1ere mouture. Mais en appuayant franchement sur la pédale de droite, on voit quand même qu’il y a dur répondant, comme dans la montée de St Nazaire après Bagnols. Et le sifflement se fait remarqué encore mieux. J’ai serré le chargement anglais à la française, pour pouvoir faire une ramasse catalogne en passant à Montéléger. Du coup je ne le serai plus tant que ça. Avant tout je fais un stop douche grand crème au relais de Donzère, c’est pratique pour prendre une douche là bas. Je ramasse Montéléger avant midi et peux revenir à quai Jarcieu. la météo devient épouvantable à la sortie Chanas, mais retourne au sec un peu avant d’arriver à Jarcieu. Peu importe, au quai 5, c’est tout contre le grand auvent abritant les 3 nouveaux quais, on peut aller au bureau sans se faire mouiller, c’est royal. C’est du temps de midi, il y a le fidèle chef Christophe qui est (toujours ) là. On sort tout, pour recharger le complet UK à l’anglaise cette fois, c’est à dire en faisant gaffe au poids du tracteur, et on gerbe dessus une longueur de pergola, comme j’ai fait semaine passée et pour le même client en Belgique!! Mon dans mon malheur, je ne dois pas aller à Cour et Buis, et en plus elle moins mieux conditionnée et y a moyen de sangler sérieusement, et surtout c’est chargé par un pro. Et sous sa propre pergola géante que son patron lui a faite construire exprès, il ne peut que mieux bosser encore!
Je suis quitte et passe vite fait au lavage. C’est pas que la météo est engageante, mais de la Dura Bright c’est fait pour briller. J’allais me sauver que le chef revient et me dégote encore un paquet de tôle pour le 59, ma foi ça ne se refuse pas. Emeric veut me la charger mais avant il reluque le Fache cinq de près. Il ne refuse pas d’en faire un tour. Aller retour sur la rocade de Jarcieu. Il remarque la souplesse, le trouve quand même nerveux et surtout est impressionné par la direction dynamique. Qui ne le serait pas. On charge et cette fois je vais voir la nouvelle cuisine à l’occas d’un café avec mon copain. C’est la grande classe, on va être bien là. Je file il est 15h30 déjà. Sur Chanas, c’est encore le déluge, Lyon n’en parlons pas. Je file tout droit au tunnel, ça a l’air le moins long en rouge, mais c’est pas terrible. ça va un peu mieux une fois Villefranche passé. Je sors à Tournus pour faire 2 3 courses à l’Auchan de Sennecey pour les 45 minutes. Un autre point positif, les groles sont toujours au sec dans le marche pied, c’est pas toujours le cas avec le vieux FH4. ça continue au sec pour la suite. Je garde l’A5, j’aime autant roupiller à proximité d’un péage que des coins de St Dizier. Je trouve mon bonheur au péage de la sortie Magnant. Il est 22h.
Comme à chaque péage de l’A5, c’est relais, décroche raccroche toute la nuit, ma foi c’est comme ça. Je file à 7h. M’arrête déjà au café à l’aire du Plessis. Je suis perdu sans mon café du matin avant démarrage. Et je fais les carreaux, ça valide 15 minutes. Il faut beau ce matin sur l’A26. Le camion se défend bien dans les côtes, mais faut savoir les aborder... Les démarrages de péages aussi. J’avais trouvé mou l’an passé, alors qu’en fait, il suffit d'appuyer sur le champignon et il y va.
Je tente un stop douche au Champ Roland. Perdu, c’est en travaux donc dans des algeco et c'est occupé. Je me sauve aussi sec jusque la prochaine, Urvillers. Je crains le pire, c’est blindé de monde, de camions aussi. Et ben non, les 3 douches sur les 3 étaient dispo. Aller la 30 est validée le temps de se refaire une beauté.
Mon 1er est à St Amand les Eaux pour les tôles. J’ai appelé en voyant que c’était un négociant. Mais pas de souci. Je m’embrouille en voulant sortir à Denain car ça bouche plus haut sur Valenciennes. Rien gagné du tout à travers, beaucoup de bled et à moitié interdit. Je suis chez le vendeur de tôles à 12h20. Faudra quand même attendre 13h. Pas grave, je casse la graine et fait le formulaire de quarantaine pour la GB. Je n’avais qu’une crainte c’était d’ouvrir le tot pour juste ce petit paquet, mais non ils viennent me vider par côté. 13h10, go de l’autre côté de la frontière à Lille, à Menen comme la semaine passée. Cette fois je ne me gourre pas et contourne bien Menen par l’autoroute au dessus. J’ai eu le nez fin de ne pas ramener mon OBU une fois à Mont St Martin vendredi passé. J’ai smsser le client transporteur, pour 14h30, c’est son épouse qui arrive juste en même temps que moi et qui va me vider après la marche arrière dans leur hangar assez étroit. Mais on commence à connaître le topo. Et le colis de pergola est toujours debout à mon arrivée, je deviens bon. Fini pour aujourd’hui, je n’ai plus qu’à traverser tranquillement. Je reste côté belge, pour ressortir à Steenvoorde, je suis du bon côté, et je serai bien loin de la circulation Lilloise. C’est l’A19 via Ypres. Mais à peine le sms envoyé pour confirmer mes livraisons la vitesse de pointe retrouvée délestée de ces 2t, qu’un bruit surgit, un pssschi pssschi au rythme du roulage que je comprends vite que j’ai dû crever.. Immédiatement, je me suis arrêté au refuge vite venu. Oui bien crevé, et avant droit tracteur. Le pneu est à plat en moins de 2..Le spoiler ne touche pas, mais c'est pas loin. ça va être rigolo de mettre le cric là dessous. Bon je me lance, je peux mettre la roue de secours de la semi, c’est la même taille, pour me sortie de là, on verra après pour trouver mieux. La roue est facile à desserrer. J'arrive à mettre le cric par le haut, en levant un peu la cabine, et en pompant à bout de bras. Mais je suis vite à bout du cric que je n’ai pu caler ni dévisser la grosse vis qui gagne en hauteur. C’est trop bas donc. Je cale comme je peux sous la jante, repose, et reprend le cric avec une cale cette fois. Mais rebelotte, il manque encore quelques cms pour pouvoir dégager la roue et surtout remettre l’autre gonflée..J’abandonne à la 3éme tentative de peur de casser quelque chose ou de me faire mal. Je cherche un dépanneur, déjà côté français, c’est pas loin, peut être ils viendraient. J'en trouve un au pif sur ggle à Comines, la dame me dit que non, il faut être agréé pour dépanner sur autoroute en Belgique. C’est pas malin mon histoire, je serais repassé par la France... Elle m'en trouve un à Ypres et me file le n°, c’est gentil. J'appelle, pas de problème, ils vont venir dans l’heure. Elle me dit juste qu’à l’avant ils doivent remonter du neuf, on ne répare pas. Je m’en doutais bien. Bon le démo est équipé en Bridge, et naturellement ils n’ont pas. Elle me propose du Fulda; Ouh là non malheureuses, auriez vous plutôt du Michelin. Car quand je le récupérerai, je retrouverai plus facilement un jumeau. Le Fulda en france ça doit pas être courant. Ben oui ce sera plus cher, je me doute. Je remballe mon fourbi, sauf le cric à moitié en place, et mon dépanneur arrive au bout de presque 1h. Un petit jeune pas bien marrant, flamand pur et dur, qui parle pas un mot de français. Il a l’air excédé que j’ai mis mon cric.. Je ne comprends pas. Il voudrait que j'avance sur son tapis. Ah oui c’est un coussin gonflable en caoutchouc. Je vire mon cric, avance sur son truc. Et magie, il met l’air et ça lève le tout. Je n'avais jamais vu ça. Il pose son cric facile, tombe la roue et dépose repose le pneu manuellement. Je lui file un petit coup de main en tenant un des démontes pneus. ça ne traine pas. Je lui file un coca du frigo, et je le suis jusqu’à son garage à Ypres pour régler la note, normal. Je m’attendais à tout sauf à une facture de 600 euros et quelques avec un pneu Michelin profil avant neuf et le dépannage. Du coup j’avais bien fait de rester de ce côté de la frontière. Ils me donnent leur carte, je la garderai précieusement, ils sont mieux placés que les français en prix de pneus! Je reprends le Bridge dans la semi, il n’y a pas de pointe ni rien, juste un petit trou sur la bande de roulement, j’ai dû rouler sur quelque chose. A voir si ça se répare, si il n’ a pas trop souffert, il pourrait peut être refaire une vie sur la semi.
Je file de là à 18h passé, contournement de Ypres, Poperinge, et la frontière qui mène à Steenvoorde. ça fait longtemps que je ne suis pas passé ici, j’aime bien cet endroit, c’est resté dans son jus, avec resto et tout.
Ce soir, je vais rester sagement au parking du terminal de Coquelles. Moi qui visait Cobham cet après midi, il n’y avait même plus de place sur la plateforme de réservation de Ashford quand j’attendais le dépanneur.
Ma foi on n‘est pas si mal au “Truck Village”. ça peut pour le prix du parking. Les douches sont ouvertes H24 et également propres. Et le café est offert. Je mets en route un peu après 5h après un coup d'œil de principe dans la semi. Déjà du monde aux files de la sécurité, mais ça va. Comme partout, tout le monde démarre à 5h. Je suis vite dans les lignes pour un embarquement à 6h35. Il n’y a encore que 3 navettes par heure, normal à cette heure. Y a des types qui reluquent le FH5, tout comme hier soir au parking où j’ai même eu un pouce en l’air. C’est marrant ça me rappelle l’essai du FH4 au printemps 2013.
De l’autre côté à 6h15 local, je vais enfin pouvoir tester la caméra d’angle passager. Elle est vite mise à profit sur le M25. ça bouchonne un peu, au sud comme d’hab. Un autre gadget, c’est la possibilité de convertir le compteur de vitesse en miles, et en toute simplicité. Je file au sud de Oxford, j’y vais par le M4 puis A34 nord. C’est vert, mais toujours en travaux tout du long pour la partie M4. J’arrive à l’ancienne base militaire transformée en logistique à 9h20. Je connais, ça vide assez bien malgré que j’ai un peu de retard, c’était 9h, la crevaison d’hier est passée par là. Les côtés refermés, j’ai déjà ma suite de Lucas, pour demain.. Une fois n’est pas coutûme, je vais recharger en France. Retour sur mes pas tranquille, M25, avec pause repas et shopping à Cobham. Pizza coffee au Greggs et passage au M&S Food pour crumpets et autres biscuits au gingembre. C’est bientôt les vacances, il faut commencer à penser à remplir le congélateur pour les petits dej.
C’est comme les traversées à vide, les pauses non minutées en journée ce n’est pas souvent. Go sur Dover, y a le temps. Bon choix, j’arrive à 14h40 au guichet P&O pour embarquer aussitôt à 15h10. A peine le temps d'immortaliser ce beau démo devant les falaises. Et ce n’est pas souvent que j’ai traversé les 2 fois le même jour. Traversée tranquille, je me paie un bon goûter de gâteau au chocolat recouvert de crème anglaise tiède. 17h40 à Calais sous le soleil, en toute insouciance, sans avoir regardé l’écran des immat en vert ou orange, je file vite vers St Omer, y a de la place au péage. Demain, pas de réveil!
J’attaque le gros ménage d’avant repose du véhicule ce soir ou demain. Bon ça va, au bout de 15 jours on a tendance à s’installer, mais pas autant qu’au bout de 8h. Je mets en route tranquille à 9h, traverse St Omer pour rejoindre Arques. Faut rester dans la rue avant d’entrer. J’y vais sur la pointe des pieds, j'ai rdv à 11h30. Le gars regarde, il y a 2 rdv qui doivent arriver avant. Aller c’est bon, c’est jouable. Ouf. Un petit complet de bière en fûts par les côtés. Good, et mon pneu ne gêne pas. Et aussi ça fait 25t, ça finira le test en beauté.
En faisant les papiers, un irlandais de chez Noone attend dehors. C’est la police qu’il attend. Il a du monde dans la semi.. Ils ne tardent pas et c’est 6 personnes adultes qu’ils font descendre. Ils les laissent repartir dans la nature. Le chauffeur avait dormi sur autoroute. Un problème quotidien ici quoi. Il est 10h30, je file vers l’A26, pas de temps à perdre. J’ai retrouvé un pneu de même marque dans les Vosges pour remettre devant, j’aimerais bin faire ça ce jour. L’A26 est un régal avec ses cuvettes et faux plats. Le I-save les dévore à 850 tours. Je prends la natio à Reims comme d’hab, et fait la pause repas à Sillery. La dernière ligne droite me permets de tester encore le limiteur en descente dans la côte de Nancy, au milieu d’une circulation dense. ça arche bien. Le pneu n’est pas chez mon fournisseur habituel à Chavelot, mais chez l’ancien de mon père à St Nabord, devenu Euromaster. J’y suis à 17h50, ils me font ça vite fait. C’est Nounours qui s’en occupe. ça n’a pas changé ici, il reste la plupart des mêmes monteurs qu’il y 30 ans.Il demande des nouvelles de mon père. Il garde le Bridge crevé pour éventuellement le réparer et on le remettra sur la semi avec un jumeaux, donc je reviendrai. On remet le Michelin neuf, qui ira dans mon stock. 18h, j’ai le plein à faire encore,trop tard pour faire l’échange ce soir. Et y a le plein à faire.
Je ramène l’outil à la maison, vide les affaires, un coup de ménage et de jet sur les moustiques et les jantes.
Je passe au gazole et Adblue à Leclerc St Etienne pour le verdict final. 906l depuis Martelange vendredi passé. Et 41 d’adblue. On va prendre la calculette et coucher tout ça sur un dossier.
Un grumier avec un beau 750 arrive derrière et vient papoter. C’est un alsacien de Munster venu s’installer dans les Vosges. Il n’a pas l’air de détester les Volvo. Enfin depuis 2005, année de la fin des MAN V10.
Je ramène le 500 I-Save après quasi 6000 bornes d’essai. Parfait, c’est ce qu’il faut pour prendre bien en main un camion.
Je reprends mon vieux 500, qui a retrouvé sa confortable position de conduite, comme ça, le retour à la réalité sera moins dur !
Et finalement, à peine parti, je m’amuse déjà à voir les embardées du compte tour par rapport à la toute dernière génération. ça donnerait un côté old school au FH4, j’aurais jamais cru dire ça un jour!
4h ce lundi, je reprends des vieux horaires, avec mon vieux camion.
Je repasse au Leclerc à St Etienne, je ne fais que ça en ce moment. Mais pas pour un gros plein, je reprends mes vieilles habitudes.
Go sur le 38, avec mes 25t. Je trouve l’ancien nerveux, du coup je descends par la natio. Cayenne passe bien, ah oui il n’est pas 6h!
Plus bas la N83 est égale à elle même, entre le babacool tchèque en VW transporter rehaussé ou le Finegas de service qui se trainent jusque 65 km/h, les minutes volent. Je stoppe à Villemotier, micro sieste et mega petit dej, le tout en 35 minutes. C’est la 1ere fois que je viens là un lundi matin et que ce n’est pas Charly. Autoroute à Bourg et jusque Chanas, Lyon passe pas trop mal, il est bientôt 10h. Au pire, pour rejoindre Beaurepaire, je passais à travers SQF et Cour et Buis, mais avec les 25t c’est mieux de faire le tour si ça roule. Petit qso sur le 19 avec Ptitdud à Chanas juste le temps de passer le péage, il file à Tredi. Je passe à Jarcieu mais juste le temps d’un coup de klaxon.Je trace à Beaurepaire où ça videra large les binouzes pour midi.
Peu de vide pour la suite, c’est à Lapeyrouse Mornay, en bas dans vers les champs pour charger des palox de plantes vite fait pendant midi pour une bonne balade vers Die en foulée. Y a des lundis moins sympathiques que ça. Lens Lestang, Hauterives et Romans, avec un petit stop Blachère pour un casse dale, tomate mozzarella, ça ira bien par cette lourdeur du temps, et je ne suis qu’à mi trajet, il ne faut pas faiblir. Il y a du peuple après Crest en montant, avec le rafting. Mon client qui fait dans les arômes est dans la zi à l’entrée. On vide ça vite, et la suite est encore plus près, à une rue à côté. Prévu demain, mais contre une petite attente des documents, ce sera possible de charger ce jour quelques IBC d’arôme encore, à destination de la catalogne. Je peux redescendre tranquille vers Valence pour la suite demain. Je me serais bien arrêté faire un plouf dans la Drôme bleue turquoise. Mais l’amplitude n’attendra pas. J’optimise au mieux en stoppant à 16h55 à Crest sur la route de Eurre. Sur un parking pl qui est face à un resto, mais qui ne fait pas routier. C’est la Maison XV. On y avait mangé une fois en partant en vacances, c’était bien sympa surtout la terrasse ombragée.
Perdu hier soir, le resto était fermé. Pas grave puisque j’avais retrouvé ma cuisine intégrée.
Je mets en route à 7h30. Une 1ere ramasse m’attend à Malissard. Une bonne chose car en chemin il y a une boulangerie accessible sur la rocade de Chabeuil. Je petit déjeune à emporter. Résultat, un conteneur du 84 se met juste à quai quand j’arrive à Malissard. Pas trop grave, c’est un court, et c’est palettisé, et surtout le chauffeur est un papy retraité, vosgien d'origine, parti habiter à Beaucaire il y a plus de 15 ans. On refait le monde du transport de tout notre département entre les Romary de Fougerolles, la MGE et plein d’autres. Je prends sa place pour quelques palettes pour la catalogne. Go sur Guilherand pour la suite, mais une autre ramasse se glisse in extremis à Valence sud, un peu de binouzes à prendre à un supermarché de pros. Un peu d’attente encore au pied de Crussols Castle, où certain se la coule douce de l’autre côté. Résultat faut se coltiner les ramasses diverses du pays. Ici c’est quelques palettes à prendre pour Cuneo.
Je peux remonter tout ceci à Jarcieu. Presque midi là bas, je ne fais que vider, tout seul comme un grand, enfin Christophe revient de ramasses en mode porteur et me paye son café dans la belle cuisine. Je continue mon régime de ramasses en attendant que le boulot prenne un peu de relief. Je file justement dans le pays à Christophe, l’Ardèche pour une ramasse ADR à Andance, sur un site chimique. Mais site chimique Ardéchois, donc cool, le t shirt passe crème. Je reviens côté 26, à Saint RamBert. Là je charge un lot UK. Je peux remonter direct au quai 5, à peine je vide, avec l’aide de Matias, qu’au quai 6, le picard Jérôme arrive avec le complet pour Milan pour ma pomme, cool. ça va être juste, mais derrière on cale au chausse pied le lot Cuneo que j’ai ramené ce matin. Une touée en relief donc, puisqu’elle me permet de passer les Alpes, au lieu du grand tour par Nice, produits impossibles par tunnel oblige.
La montre tourne, je revalide 20 minutes le temps de passer sous la douche, toute neuve, bien douillette, c'est trop bien refait, et je file via Valence Crest. Mais avant tout ça c’est gros bouchon à Chanas. Il fait bon retrouver le calme une fois sur la route de la Drôme provençale. Je m'arrête à Crest, au Casino pour du gazole, bonne pioche, il est à 1,399 et pompon j’arrive à valider 30 minutes sans bouger le camion de la pompe en allant faire 2 3 courses. Je fais Crest Die 2 jours de suite, et sans me ruiner, 2éme jour de suite. Y a pire comme coin. Il y a peu de touristes, des caravanes, mais une fois Luc en Diois passé, c’est bien calme. Avant d’attaquer la montée de Cabre, il y a le passage du Claps, 1ere fois pour ma part, c'est joli, un petit Pancorbo bien sympathique. La montée du col est bien longue, le démo sur une 3éme semaine aurait été bien apprécié pour approfondir le test, mais finalement le millionnaire se défend encore bien, sans parler de la descente sur Aspres où le VEB pétaradant est plus que jamais dans son élément. En tous cas, c’est bien joli ici, que ce soit côté Drôme ou Hautes Alpes. Je file sur Gap via Veynes où on a visité l’écomusée du cheminot Veynois lors de vacances récentes. Super région. Plus loin c’est le fruit qui domine on se croirait en Alto Adige. Ensuite il fait nuit une fois le barrage de Serre Ponçon, dommage. Je vais atterrir en moins de 5h30, exactement comme le pronostic de l’enfant du pays Emeric, à l’entrée de Barcelonnette. Il est 22h35 et c’est bien frais.
Bien frais, mais sans m’en rendre compte j’ai dormi une fenêtre ouverte au ⅔, et bien j’ai super dormi. Les 2 italiens garés là hier soir sont déjà reparti, ne reste que 2 camping car ,et du personnel qui arrive au supermarché. Je petit déjeune et file à 7h35. Barcelonnette passé, et une fois en bas de Larche, je vois la route du col de Vars, ma fille doit y arriver demain pour retrouver son job estival de l’an passé. 1ére fois que je passe par là. ça monte bien, avec une bonne vue sur la vallée à droite. Des travaux se font, même en jour férié. Je vois une fontaine en arrivant au bled de Meyrennes, je me gare, rempli mon bidon, et pompon il y a un petit bar resto qui a du pain, le pied. C’est bien raide par endroit mais on est vite en haut, en Italie. De l'autre, côté c’est d’abord photo obligatoire le long du lac avant d’attaquer la descente et ces 20 lacets. Pas trop de surprise, on voit tout ce qui nous attend. Je regrette de ne pas avoir le démo, mais pas plus que ça, mon ancien avec son ralentisseur moteur VEB est tout à fait dans son élément sur ce genre de descente. C’est superbe. Plus bas, entre divers bled, il y a une usine de flotte. J’avais quasiment pas vu de camion depuis l’autre côté, là ça commence à rouler. Le bled appelé Demonte est le plus raide à passer en largeur, Emeric m’avait prévenu, mais l'italien que que je croise qui sort du bourg me fait signe que c’est libre derrière, parfait. Finalement c’est pas pire que de traverser Chavanay en direction de Pélussin. Une fois tout ça passé, la mécanique peut se reposer jusque Cuneo. C’est un peu long à contourner mais mon client est juste de l'autre côté à Castelletto di Stura. Petite zone tranquille pour faire la rue en marche arrière qui arrive dans le bon sens dans la cour du client. Merci Emeric. Et client fort sympa, d’autant plus qu’une palette au portes commençait sérieusement à pencher. Mais ouf, c’est pas celle qu’on avait gerber avec Christophe. Il demande du renfort, on la tient quand il la décharge, et c’est tutti bene. 15 minutes passées je file vers la suite et fin de cette balade revigorante, Zelo. Faut retrouver l’A33, autoroute en construction entre Cuneo et Asti, ça alterne sans arrêt. La dernière fois que je suis passé ici remonte à bien 6 ans, c’était à peu près pareil je crois. Enfin c'est toujours mieux qu’à mes tout débuts vers 94, où on traînait un peu par là du temps de mon père, pour charger du vin d’Asti, à Cossano Belbo, les petites routes c’était terrible. Je visais la 1ere station sur l’A21 après Asti pour la pause, mais les 4h15 sonnent bien avant, coup de bol je tombe sur une petite station sur l’A33. Petite station IP typique avec 4 5 places et un petit bar. Je mange un morceau là, jambon et melon et gressins, c’est parfait pour passer les 30 minutes. Cette fois ça la moyenne remonte sérieusement, comme la température, et la conso redescend, bref tout est au beau fixe.
Je n’ai plus le temps de m’arrêter sur le Po, tant pis, on fera le Rho plus tard. Je ne sais pas à quelle heure le logisticien de Zelo ferme. Après de bons orages et copieuses averses au sud de Milan, je retrouve le soleil pour arriver dans la cour avec portail toujours aussi étroit à Zelo. On oublie la mise à quai, impossible à mon goût, sauf si c’est autrui qui paie les pneus, pour vider par un côté en tournant les palettes au transpal. La femme qui vide est bien gentil et me guide pour la marche arrière de sortie 1h après. Maxime m’avait déjà trouvé un retour, de l’autre côté de Milan, direction Varese avant 17h. C’est pas gagné, c’est bien rouge sur la tangenziale nord, normal à cette heure. J’arrive à 17h05, mais pas à la bonne adresse. Je suis, confiant, un camion de cette boutique à ferraille qui retourne à l’endroit où il faut s’inscrire non loin de là. Il y a encore du monde, mais c’est affiché 16h30. On me dit demain 7h30.
Tant pis, j’avais repéré un centre commercial en arrivant au bled. Je vois un camion garé tranquille derrière, il faut juste que je percute comment on accède à cet endroit. Je fais un peu le show sur le parking voiture, mais ça n’y mène pas, il est en sens unique. J’ai compris, il faut prendre une impasse à moitié privée qui contourne une usine encore du même fabricant où je charge demain et je suis garé comme le copain irlandais, il y a un slovaque aussi ça devrait être calme. J’ai bien fait de remplir mon jerrican dans les Alpes ce matin. Je file au centre commercial, on va un peu remplir le frigo et les placards.
Je confirme, c’était calme. Je coche l’endroit, même si je ne viens en Italie qu'une fois environ toutes les années bisextiles. Je mets en route à 7h30 et retourne à l’usine à 1km de là. Personne en bascule cette fois. Pas foule au bureau, juste un gars, on dirait le patron, vient s’occuper de mon cas. Très gentil, parle français. J’aurai 2 points de chargement. Dont le 1er qui est l’usine à côté de laquelle j’ai dormi. Je connais la route. Là c’est pas pareil, re bascule, avec une autre bonhomme, assez âgé et pas trop commode. Surtout j’ai gaffé et rien compris, il me dit “dietro” à la porta 2. Je commence une marche arrière.. il arrive les bras en l’air, non faut avancer faire le tour du bâtiment et rentrer en avant. Donc dietro ça veut dire derrière alors...Scusi padre.. Ouverture du toit, les types au pont sont plus jeunes mais guère plus commodes, 2 ponts à faire, mais c’est du rapide, une barre à chaque. Des barres de 3 ou 400 mm de diamètre quand même. Je repars de là via la bascule du papy avec déjà 16t pour ces billes. Je m'excuse en disant je ne comprends pas trop l’italien, auprès du ronchon. C’est bon, il avait dû remarquer, il se marre. Alla prossima!
Je retourne au siège de l’usine, là juste un camion charge à la porte où je dois aller. Pareil, ça ne traîne pas, et le pontier assez jeune est bien sympa. Il y a juste 2 barres encore et j’ai mon compte de 23t400. Un bon sanglage là dessus, bascule et je peux me sauver avant 9h30. J’ai aperçu un chauffeur du 42, chargé comme moi pour Givors. C’est un artisan avec un beau Magnum, il n’a que 500000km, c’est un ancien d’écurie. Il vient ici toutes les semaines, et me dit que le papy de l’autre usine, à 72 ans, et est le frère du grand patron. Il habite sur place à son usine. C’est bien ce qui me semblait que j’avais aperçu un jardin dans l’encente de l’usine à côté d’où j’ai dormi. Bref, c’est à l’ancienne.
Maxime me suggère de vider aujourd’hui, oui, on verra bien. Le collègue du 42 me dit que officiellement ça ne vide plus après 15h. D’abord je vais trouver une douche, j’enquille l’A4, sans trop de difficulté au nord de Milan, il est déjà tard. Le collègue me douce peu de temps après, je roule tranquille à 85; mais il a l'air d’avoir une bonne régule. Je stoppe 2 aires après Novara, une petite aire mais avec Autogrill, la douche est correcte. 20 minutes chrono.
Turin, le haut lieu de l’automobile que forcément j’ai visité le plus souvent du temps de Gefco passe au vert aussi, avant de commencer la montée. Je fais les 30 à Suse, pour casser la graine et prendre le café. Je demande si les douches fonctionnent, oui c’est bon. J’avais cru comprendre qu'elles avaient été longtemps fermées avec la crise. Le collègue du 42 repart de là, peu de temps après mon arrivée. Je pense qu’il compte bien vider ce jour.
Je patiente 5 10 minutes à l’entrée du tunnel, sans doute un convoi d’ADR passe. Il y a une bonne file de l’autre côté aussi. La descente est tranquille, la flotte en gros volume arrive vite en Maurienne. Mais ça roule tout de même à peu près bien sur Chambéry. ça ne s’arrange pas en allant vers Lyon, et là c’est moins beau niveau circulation. Le croisement A43/A46 affiche 15 minutes de retenue. Je vais via SQF, Heyrieux et la 318, peut être j’ai grappillé quelques minutes. ça divague comme ça jusque Communay où curieusement la descente côté A47 passe bien. Encore du grumeau après à Givors, mais je suis presque arrivé. Je reçois un sms amical du copain Baloo qui a aussi la chance de se promener dans ce jovial secteur. Je suis à 16h45 dans la cour du négociant d’acier. Sans surprise le camion du 42 est en train de vider. La dame du bureau me dit que ça ne vide pas l’aprem, qu’il n’y a plus personne pour vider si je pourrais attendre demain 7h30.... Ah bon, on a vendu avant 18h à Maxime. Et j’évite de faire le mesquin en faisant remarquer qu'un autre est en train de vider. Elle est bien gentille tout de même. Elle appelle au magasin pour demander, en disant que je n’ai que 4 barres. C’est ok, c’est mieux comme ça. Là encore, très sympa au pont, le réceptionnaire me fait remarquer que j’ai de la chance, que c’est avant 14h en principe, que d’autres équipes ne tolèrent rien. J’aurai entendu tous les horaires possibles. Bref, l'essentiel est d’avoir vidé et de ne pas avoir couru pour rien. ça va tellement vite que je ne valide pas une pause. Je fait 30 plus loin vers la zc le temps d’attendre mon taf de demain. On attaquera les ramasses à Bourgoin. Toujours pas jojo sur A46, mais pas pire que cet aprem. Je sors à SQF pour aller me garer près du lavage mais c’est blindé. Pas grave, je traverse Bourgoin et trouve libre un petit lay by que je connaissais à l’entrée de Nivolas Vermelle. Il tombe des trombes d’eau. Mais c’est bien peu à côté des images de catastrophe du côté de Liège ou du côté allemand à Euskirchen.
C’est un peu plus sec ce matin. C’est vendredi, alors démarrage qu’à 8h, c’est la règle. Et j’ai bien fait, car à la superette non loin de là à l’entrée de Bourgoin où je dois charger, il y a une embrouille sur telle ou telle palettes à prendre. C’est vite résolu, mais le pauvre réceptionnaire doit jouer au tetris pour prendre les bonnes palettes. Une bonne moitié dans la semi une bonne heure plus tard, je file vers une seconde ramasse à Grenoble même, pour un lot catalan adr. ça ne traine pas en en circulation non plus. Je peux remonter à Jarcieu avec tout ça. Pour midi au quai 7, encore un que j’inaugure, je vide tout à l’emplacement désigné par chef Maxime. Y a de la place, on est vraiment bien pour bosser. ça fait juste loin pour entendre les blagues de Philippe Moriaud du quai 1 au 7 ou 8. Du coup il se rapproche, et c’est toute la machine qui s'enraye. Il me manque un bon bout de mon chargement UK; Jimmy le charge au rdv de 14h30 à Vaulx Milieu. Du coup Emeric a la bonne idée d’aller manger à Jarcieu avec Nico du 34. C’est pas souvent qu’on a l’occas, alors profitons. De retour à quai, ayant tellement l’habitude de manger au resto le midi, je sens que l’aprem va être longue, mais je résiste à la sieste, en passant au lavage, puis sous la douche. Jimmy arrive pour 16h, et on charge en moins d’une heure ce qui sera le dernier groupage UK de l’année scolaire. Je file à 17h, Lyon n’est pas si moche, je vais par là. C’est pas parfait mais peu perdu de temps pour un vendredi de juillet. Plus haut sur A6, je croise Mich, le dernier ardéchois qui travaille encore. Je sors à Tournus pour aller au gazole et en même temps valider 30. Ce sera même 40 vu la file et qu’il n’y a qu’une pompe ouverte en automat. J’ai mangé ma salade pendant ce temps car plus de temps à perdre pour l’amplitude. A 23h10 je suis garé à Châtenois.
A la maison, c’est la nuit, c’est le calme, mais encore plus cette semaine, je n'ai pas eu droit à la fête de Pruneau, il a attrapé une piroplasmose. Le véto a appelé ce samedi matin, c’est terminé. Il avait tout juste 4 ans. Saloperie de tiques.
6h30 c’est reparti du parking. Il fait beau, ça change. C’est un peu inondé en Meuse vers Pagny, c’est souvent ici. A St Dizier tout est rentré dans l’ordre. Je garde un peu la natio après Reims, jusque St Quentin. ça prend à peine 15 minutes de plus, surtout si on doit aller au gazole à la Leclerc du rond point sud. Je fais 20 minutes déjà là, puis j’ai déjà 4h25 au péage de St Quentin nord. Il est 11h15, mais comme les vieux, j’attaque la soupe. Ce midi à l'ehpad de St Quentin c’est courgettes farcies, avec en boisson du sirop de menthe maison, avec de l 'eau gazeuse bien fraîche c’est parfait. Un café là dessus sinon l’aprem va être bien longue. Surtout que j’aurais bien fait une sieste que d’être bloqué 20 minutes dans une zone de travaux à St Omer. Une voiture a foingé. Les pompiers n'ont pas trainé, et s’en est suivi une circulation alternée sur l’autoroute. Rien ne va mal, j’arrive à Calais vers 14h30, au ferry. Un peu de monde, mais ça passe bien, je suis booké pour le 16h05, avec mon adr pourtant inférieur au seuil 1.1.3.6. ce qui m'exonère des plaques oranges mais pas d’une déclaration au ferry.
Je fais une sieste sur le pont, il fait bien bon. Débarqué dans les 1er à 17h35, l’adr a du bon, je peux viser Cobham ce soir. Je découvre qu’ils ont remis en service le système Brock dans l'autre sens. Aie, qu’est ce que ça présage encore. Malgré quelques ralentissements à répétition sur le M25, je suis garé à Cobham Service à 19h29, enfin 18h29, en choisissant ma place. Good pour la 1ere 11.
Ici c’est bien pour faire son quota de marche minimum journalier. A 5h du matin par 19 degrés, pour aller à la douche, ça va mieux qu’en plein hiver. Dans le service, la mise en application du non port du masque est flagrante, il est sympa Boris, mais ça fait peur quand même. Et ras à la bâche une fois de plus. Je mets en route à 6h, c’est bien tôt, mais il le faut si je ne veux pas trop être embêté pour rattraper le M1. ça roule comme prévu, du coup je suis largement tôt au 1er à Milton Keynes. Coup de bol, il est ouvert, ça ne traîne pas pour sortir la palette de gazole. La suite à 157 km, l’habituel Stafford. Là encore tout passe au vert, même le M6 gratis de Birmingham. A Stafford juste après la pause de 9h30, on vide par les côtés les quelques palettes à la grande joie du toujours même déprimé cariste. Mais ça se conclue toujours par un pouce en l’air. S’en suit forcément Stone. Où je ne valide pas non plus 30 minutes. Pas grave, j’achève tranquille les 4h30 et m’arrête juste avant Derby pour casser la graine à midi pile(française). Je ne suis pas en retard avec ça en ce moment. Ni pour le boulot non plus. Le dernier est prévu à 14h15 à Sutton in Ashfield. A38, puis passe au dessus du M1 et on y arrive. Il est 12h45 là bas. On me dit d'abord que c’est 14h30 le rdv, puis que n’est pas la peine de revenir avant. Je n’en attendais pas mieux de leur part. Il y a bien de la place devant leur entrée, mais pas terrible. Il y en a surtout dans leur boutique. Je fiche le camp dans une autre zone plus large et trouve à me poser pour une bonne heure trente que je n’ai pas vu passer avec une sieste monstre sous le ronron de l’air conditionné, et la grosse pluie aussi qui s’est mise à tomber. ça n’a guère rafraichit. Je reviens à 14h30 pile au poste de garde, passe au bureau et me mets quand même en place de suite pour vider le complet. 1h15 plus tard je repars, ça a bien été, hormis qu’ils ne prennent pas en avance du tout. Pas grave, mon retour sur Birmingham était avant 15h, donc impossible. Mais j’y avais sereinement, je connais, on peut dormir devant le client. ça circule encore pas trop mal en fin d’aprem par là bas. Je découvre qu’il y a des pancartes indiquant un péage urbain pour le centre ville de Birmingham. Il y a toujours autant de monde qui en ressort quand même. On peut payer online. Je frôle la limite pour rejoindre mon client en banlieue à Hockley. C’est bien le client que je pensais. Il y a encore du monde, comme la dernière fois, mais ce sera que demain. Pas grave, il y a les toilettes, et je suis bien garé pour la éme11. Je vais faire un tour en ville. Mon camarade cdbeur Tophe n'est pas bien loin, mais sur l'autoroute, à pieds ça ferait un bout quand même.
Un tour au supermarché, pareil que ce matin, on compte les masques..
Le type vu hier soir m’ a dit qu’on pouvait charger tôt. Lever à 5h, mais déjà un english est en place. Pas grave, je petit déjeune les crumpets achetés la veille. Je charge à 6h. Des caisses très lourdes de pièces auto, des colonnes de direction ou des trucs comme ça. Un bon demi camion, pour le nord 54. Déjà fait une fois, mais livré chez les jaunes à Portes les Valence. Là je devrais aller direct dans le 54, ça sent les vacances. Je quitte Birmingham vers 6h45, ça roule bien, sur le M6 pas payant comme hier. On a la douane par anticipation, donc pas d’arrêt particulier de ce côté. Go par le M40 que j’imagine moins pénible que le M1 de bon matin comme ça. Le matin est déjà bien avancé quand je retrouve le M25, ça roule bien. Je m'arrête au bon service de Cobham pour une bonne douche, et valide 45 par la même occasion. Lucas m’a pris un complément cet aprem dans le nord avant 17h. Mais avant tout ça, il faut se payer the brock operation, the come back, mais sans souci particulier, hormis un devant qui a respecté à la lettre le 30Mph sur les 9 miles. Il n’y a presque pas de camions au Shuttle, par rapport à la file de voitures et caravanes au péage. J’imagine que le brock a été réinstallé en cas de montée de régime de ces voyageurs et vecteurs à la fois. Mais je ne peux me plaindre, j’embarque quasi instantanément, du jamais vu, ou alors il y a très longtemps. Je suis donc à Calais pile 1h plus tard après avoir quitté le M20. Et pompon j’ai ma plaque qui s’affiche en vert. Je m'arrête quand même au nouveau parking pour casser la croûte, cette traversée express me le permet. Je mets ensuite 1h30 pour arriver dans le centre de Armentières à une boutique qui fait dans le textile. Ici c'est un peu la spécialité. Tout comme la destination de ces rouleaux de tissus qui iront à Gérardmer, dans les Vosges! Je valide 30 et repars de là à 16h30. J’ai bien fait de valider la pause car sans surprise ça bouchonne bien à la sortie de Lille direction Tournai, surtout à cause de travaux. Vu ma 1ére livraison côté nord 54, c’est bien plus court de redescendre par la Belgique. Une fois ce bouchon passé, c’est tout au vert sur le E42 vers l’est. D’autant plus que la Belgique était en deuil national suite aux inondations. Donc moins de trafic local hormis les voitures bien sûr. Je passe Namur et m’empresse de retrouver la bonne N4. Là c’est carrément repos Quelle belle route, surtout par ce temps. J’arrive à 20h au parking de la friterie chez Régine à Tenneville, c’est ouvert. Parfait !
J’ai mangé comme il faut, et comme dans le passé, la mega entrecôte champignons. Avec une Duvel bien sûr. D'accord ça fait 2 fois en un mois que je me goinfre ici, mais avant ça pouvait être 2 fois par semaine. Et puis les vacances ça se fête. Malgré tout je mets en route à 6h direct. Je fais un arrêt à Martelange pour mettre du gazole et par la même occasion prendre un café et surtout aller à la borne Satellic pour rendre le fameux OBU que j’avais pris pour le démo. Cette formalité occupe bien 15 minutes mais c’est bien fichu quand même, et je suis mieux garé là que l’autre fois en vrac à Mont St Martin.
Je passe tout de même à Mont St Martin ce matin pour aller à mon 1er dans le 54 à Villers la Montagne. Il est 8h là bas, un truc de recyclage, déjà un Transalliance est en place. Mais je vide assez rapidement mes pièces anglaises à côté. Cap au sud pour une traversée de la Lorraine par la joyeuse A31. Quoi que ça roule bien ce matin. J’appelle le client, un blanchisseur à Gérardmer, c’est fermé du temps de midi. Je m’arrête faire la pause repas sieste juste avant. Je commence à endurer les siestes, il doit être temps d’être un peu en vacances. Je vide à 13h30 les rouleaux de tissus, la déco du quai est bien vintage.
S’en suis 20 minutes de route et je suis garé à la maison en attendant de remonter tout à Cornimont.
Retour aux affaires courant août. Bel été à tous!