FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Rocroi, ville aux fortifications en étoile unique en France
    ring de Charleroi
    Allons, couché !
    Bien garé pour un lundi
  • Lundi 6 Septembre 2021
  •  

    Je retrouve mon camarade pilote à moins le quart de six. Le temps d'un café et nous décollons. Le but de la manoeuvre était de passer Givors et Lyon avant la cohue matinale, pari gagné. Du coup nous prenons le temps d'un bon café à Beaune. Comme vendredi je me propose pour le relayer un peu, il refuse de nouveau. Comment dois-je le prendre ? hum...puisque c'est ça je boude hahaha !
    J'écoute d'une oreille distraite la sono, encore plus pourri que dans le MAN. J'espère pour lui que son futur véhicule sera mieux loti à ce niveau...
    Finalement nous voilà bien vite sur Reims, la température extérieure grimpe à 27, il fait un temps superbe qui donne presque envie de retourner en vacance. Mais il faut se faire une raison, la France doit se relever pour redevenir la fière nation qu'elle se doit. Marseillaise !!!
    La belle cité de Rocroi nous acceuille avec les cloches. Sûrement parce que c'est midi aussi. Une boulangerie nous tend les bras sur la place toute en pavées. Impec ! On dégote un coin peinard avec une table et des bancs, près des douves. Le pique-nique peut commencer. C'est joli ici.
    il est 13h quand nous déboulons chez Durbecq, et non pas Durbecques comme je l'ai marqué précédemment, je tiens à m'en excuser ! Il n'y a personne aux bureaux mais c'est ouvert. On laisse sur le comptoir la bouteille de Guigal pour le remerciement du parking, c'est bien la moindre des choses.

    Je transvase les victuailles pour la semaine depuis la glacière au frigo, range mes affaires, replace les gyros et fais un gros mimi à Seb pour le taxi. Il s'en va vers de nouvelles aventures en faisant un petit crochet par Couvin en belgique, afin de se ravitailler en spécialitées locales à base de houblon. Et il a bien raison cet homme de goût !
    Je passe tout seul la frontière, je n'ai pas besoin de poisson pilote ici avec ce que j'ai derrière. A Charleroi je ne peux pas reprendre le ring, un 4X4 hollandais tractant une caravane a proprement grimpé sur le coffre d'une voiture devant lui, inventant en cette période de disete une nouvelle méthode de reproduction automobile. Heureusement il y a visiblement pas de blessés mais les vacances sont foutues vu l'état de l'auto grimpeuse. La police veille, et moi je me retrouve contraint de prendre direction le centre. C'est le boxon vu que tout le monde passe par là, et je reprends le ring centrale vers la gare. ici c'est interdit aux convois, mais tant-pis, à la guerre comme à la guerre ! Je stoppe pour une sieste réparatrice sur le premier parking.

    Le passage par le R0 Bruxellois n'est pas trop problématique, hormis le sempiternel bouchon à Zaventem,  juste avant de reprendre l' E19. Contre toute attente je passe le Kennedy avec juste un petit ralentissement, c'est incroyable mais vrai ! Dans l'autre sens ce n'est pas la même histoire. Le terminal où je vide demain est au fond d'une impasse bordée de places réservées aux truckers de tout poils. J'en choisi une pas trop mauvaise entre deux Polonais. Il est à peine 17h30, j'ai 3h de volant aujourd'hui, j'en peux plus !