FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2021 Partager sur Facebook
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  • Prêt à bouffer du lion aujourd'hui
    Vervins, esprit du 02
    Le Thiérache
    Posé pour onze heures ici
  • Jeudi 9 Septembre 2021
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    J'ai dormi comme un bébé, d'une traite jusqu'à cinq heures ! Je fais le tour du camion, RAS. Un bon petit déjeuner et je suis d'attaque pour affronter la journée. D'humeur excellente j'enquille les kilomètres jusqu'à l'aire de Langres, où je m'offre un bon café de chez Folliet, torréfacteur de son état à Chambéry. 16 minutes plus tard me voici recalé à fond de régule sur l'autoroute. A vide la moyenne est excellente, de ce fait je case ma trente juste avant Reims, alors que les 4h15 venaient de sonner au TDB. Il est tôt pour déjeuner, j'avale une paire de tomates et un yaourth.

    Je tire l'A26 jusqu'à Laon, puis enquille la vieille N2, avec toujours autant de portions défoncées et des bleds à 50 à foison. Le ciel est chargé de nuages noirs, ce qui confère à la Thiérache une atmosphère lugubre. J'aime bien. La très chiante traversée de la Capelle se passe pas trop mal. J'arrive un peu avant 14h à Haumont, c'est la banlieue de Maubeuge. J'étais déjà venu charger ici, mais depuis la Belgique. Là je me fade une traversée du patelin par des petites rues. Je ne me suis pas retrouvé coincé, c'est bien le principal. C'est qu'elle coupe bien la mémère derrière moi avec ses deux essieux reculés au maxi !

    La nana à la réception est super sympa. Elle me demande si ça me dérange d'attendre une trentaine de minutes car il y a déjà un camion sous le pont. Ma foi je m'en fout, le principal c'est que je charge aujourd'hui.
    On me met d'abord une grosse palette pour le 42 dans le col de cygne, une 220x220. Ca rentre pile poil ! ensuite je recule sous le pont. Là je mets le pupitre à l'horizontale, afin de charger le disque de 4,50 de diamètre et 40 d'épaisseur. J'attache et je relève pour le verdict de la pige. 4m30 de haut et la largeur dans le gabarit. Mieux que sur le plan ! pour une première je suis content, on va dire que c'est la chance du débutant, hein ! La gentille dame me demande si je peux prendre un fût pour le 42. Le boss de chez Trans Agri qui est sur place, et qui nous refile ce boulot appelle Borys. C'est ok. Un fût de 50kg sur palette, je le fais mettre sur le passage des roues. Le temps de paufiner l'arrimage et de vérifier que je n'ai rien oublié, je repars d'ici à 16h15.
    Cette fois je contourne  le patelin pour repiquer directement la N2, après une chiée de ronds-points tous négociés au ralenti. C'est un pupitre inversé par rapport aux autres, gare aux courbes gauches vu le centre de gravité très haut !
    Reprise de la N2 direction Laon, où je récupère l'A26. Je termine à 19h à l'aire du mont de Nizy où je me gare à côté d'un container citerne. Lorsque je coupe le moteur j'entends ronronner comme un frigo, mais aucun à l'horizon. En fait la citerne est équipée d'une génératrice pour maintenir le produit au chaud. J'en faisais chez Hoyer, je connais ces bestioles bien bruyantes.Je me décale d'une place en espérant qu'un autre camion vienne s'intercaler entre lui et moi.

    Les douches sont neuves, et une se libère dès que j'arrive à la caisse. I'am baraka-man ! A mon retour au camion un autre container citerne est venu se garer à côté, ouf, j'ai mon mur anti-bruit !