FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • ça braque bien un tradi !
    du brouillard maintenant
    il y a pas à tortiller c'est beau un Volvo...
    le chantier du TAV sous haute protection
    un p'tit coin de ciel bleu...
  • Mardi 11 Mai 2021
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    Je pensais avoir trouvé le parking idéal,  au calme, mais à 1h du matin des gros boums me réveillent en sursaut. En fait il y a une usine de transformation de viande à côté,  et un petit camion est là en train de charger sans discrétion. J'imagine les caisses de viande jetés dans le frigo sans ménagement. En attendant, maintenant pour me rendormir ça va être coton…

    Je démarre à 6h30, les yeux bien collés encore. Heureusement j'ai pu savourer un bon cappuccino !  Passé Alba c'est un peu bizarre la route, c'est mal indiqué et il y a des interdictions partout. Je m'engage quand même, d'autres camions font pareil, c'est ça l'Italie ! Il a plu une bonne partie de la nuit, et ce matin c'est brouillasseux à souhait. J'arrive à Barge, là où on a rechargé avec Philippe en remontant de Naples. Il y a déjà un camion, un suisse, au chargement. La cour est devenue une piscine olympique tellement c'est inondé ! Arrive un troisième camion, un container, et là c'est devenu bien blindé car c'est pas bien grand ici. Le cariste/secrétaire/homme de ménage me charge mes 17 palettes à vitesse grand V. Je sangle au fur et à mesure en essayant de ne pas me noyer. Ensuite on fait les papiers,  le suisse n'a toujours pas fini son arrimage, il faut que j'attende car il est en plein milieu.

    Enfin rien ne va mal,  il est pas 9h quand je repars d'ici lesté de 24t . D'ici pour rejoindre Turin il faut taper une petite route sur une vingtaine de kilomètres,  ensuite c'est l'autoroute avant de rejoindre la tangenziale. Ça roule nickel, et j'ai même un rayon de soleil avant le traforo T4 del Fréjus. Pas d'attente ni de convoi ADR,  c'est parfait !  Je déclare forfait par la faim à St Michel. Un petit dodo après le repas et me voilà bien frais pour repartir. Tout roule bien aujourd'hui, du coup j'arrive après 15h aux matériaux. Je désangle pile au moment où il se met à pleuvoir !  Du coup me voilà propre tiens !  Une fois vide, je change de cour, me voilà au dépôt. Le soleil ressort...je lave, décroche et raccroche un gros plateau. Comme il est pas tard et que je n'ai plus rien à faire ici, je rentre donc chez-moi.