Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Réveillé à 6h du matin par un Iveco à gaz qui démarre, c'est pas le rêve ! Qu'est-ce que c'est moche comme bruit ! Zobi pour me rendormir, j'ai bien tenté mais cette fois c'est raté. Je me fais couler un bon café, tout en regardant les dernières nouvelles de la planète fdr. Je décolle d'ici qu'à 9h30, je m'occupe intelligemment comme par exemple taper du CDB en retard. Du coup le temps passe vite, et à 9h30 tapantes je quitte ce parking idyllique.
Le GPS me fait passer par Ulm centre, je ne vois pas de panneau d'interdiction donc je m'exécute. Ça passe bien, les allées sont bien large, mais des travaux m'oblige à suivre une déviation à la con. Bon c'est pas bien grave, la destination est quand même atteinte avec un petit peu de délai supplémentaire. C'est marrant je n'ai pas du tout le même nom du client à l'adresse indiquée. Je vais au bureau, on me confirme que c'est bien ici. Le big boss des lieux arrive sur ces entrefaites, en anglais il me dit que je suis bien en avance. J'ai seulement à peine une heure d'avance, il me dit "no no, the crane appointment is at one pm, not eleven am" . Super, j'adore quand un plan soit foireux dès le départ ! le côté positif du truc c'est que je charge à l'intérieur, heureusement car dehors ça drache dur. En attendant les ouvriers chargent toute la petite bricole au chariot élévateur. J'observe de près les deux machines qui seront chargé cet après-midi, et je me dis que le bachage ne va pas être une partie de plaisir...
En attendant je me laisse pas aller, cassage de croûte en règle et sieste. Et comme l'allemand est du genre ponctuel, la grue arrive à 13h pile ! En 1h c'est en place sur la remorque. Arrive un jeune gars plutôt bien bien sapé , ça m'étonnerait qu'il vienne m'aider à bâcher ! Il se présente en anglais, c'est le vendeur de la machine. Je comprends mieux la différence de nom à l'adresse, en fait il utilise les locaux et le personnel d'ici. Maintenant place à la partie de plaisir. On monte la grosse 12x10 au fen au dessus de la plus grosse machine. D'habitude ça se fait au pont ou avec la grue, mais le monsieur était pressé... je déroule donc la bâche, elle est lourde la garce ! On peut dire que j'en ai bavé pour faire quelque chose de présentable ou presque. Il est 16h30 lorsque je termine, je suis en sueur. Évidemment il y a pas de douche sur place, en plus c'est l'heure de fin de journée pour eux, ça faisait un petit moment qu'ils me tournaient autour pour me mettre la pression. Quand au vendeur il est parti depuis déjà un petit moment, il a attendu que la bâche soit déroulé, fait des photos, signer ma CMR et auf wiedersen ! Je me décrasse un peu la tronche au lavabo et met les bouts. Du coup ce serait judicieux de retourner à l'autohof pour me doucher, non ? Là c'est vraiment le grand luxe, heureusement pour 4€...
Après la séance décrassage je retourne au charbon. Tout est au vert jusqu'à Stuttgart, après c'est une autre histoire, on verra en temps voulu. Après la descente du croco je cherche un parking, la bâche à tendance à faire la voile, pis j'ai faim ! Le premier qui se présente est archi-saturé, j'ai même bien cru que j'allais resté coincé. Les 3 suivants idem, c'est garé jusqu'à la voie de déccélération. Je passe Stuttgart tranquille, ça c'est bien arrangé, juste un bouchonnet avant Pforzheim, là où dans la descente il faut serrer à gauche pour prendre Karlsruhe. Je tente un dernier parking où je me gare en double-file en warning. Il y a juste la place pour laisser passer les camions, mais c'est chaud. Je retends comme je peux ma bâche et soupe rapidement.
Trente minutes plus tard je redécolle. Un convoi d'ambulances me double, en route certainement pour la région de Rhénanie-Palatinat, sinistrée par les chutes de pluies impressionnantes. Ils ont morflés les pauvres, comme en belgique et au lux ! Ici, rien de comparable, j'essuie un gros orages en arrivant sur Karlsruhe, ensuite le soleil revient. Je repasse en france au niveau de Baden-Baden, finalement ça a bien roulé ! Comme Strasbourg à 21h30, aucune gêne. Par contre il faut sortir à Selestat, la quatre voies est inondée plus loin, 10 minutes de perdues, rien de méchant.
Je connais un coin tranquille sur Illzach pour dormir, ça ira bien pour aujourd'hui. A peine plongé dans la couchette je tombe comme une masse dans un sommeil profond tellement je suis vanné !