Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Il a plu une bonne partie de la nuit mais il fait encore bien lourd ce matin. L'atmosphère est poisseuse, c'est très pénible.
Je décolle à 7h30. D'ici je calcule environ 3h pour arriver à Chatte, 38. Je me suis annoncé entre 10h30 et 11h là-bas, ça me laisse le temps de prendre un café à Mionnay. Je fais 15 minutes.
C'est encore miséreux sur le rocade, alors je prends l'option A432, bien pratique pour filer directement sur le 38 tout en évitant la case Lyon. Ensuite autoroute jusqu'à St Marcellin, j'aurai pu couper à travers par les terres froides mais chargé lourd ça ne me semble guère judicieux.
Pour rejoindre la scierie il faut traverser tout le bled. C'est bien chiant, d'autant plus que maintenant il faut se taper une déviation qui fait passer devant l'école, et prendre une rue à droite à l'équerre, bonjour le ripage ! Il est onze heure moins le quart quand j'entre dans la cour du client. Il regarde mes paquets, visiblement pas très content. Il avait demandé qu'ils soient plus petits car il est en rade avec son gros fen. En effet, le chariot qui lui reste est faiblard. Lorsqu'il soulève la charge l'arrière se déleste. Malgré tout ça le fait quand-même en prenant le temps. En 45 minutes je suis vide. J'appele Borys. Stand-by le temps d'une confirmation. En attendant je mange une salade.
La suite tombe 25 minutes plus tard. Un St Priest-Meyzieu foulée. Il faut pas trainer car la réception c'est 15h30 dernier carat ! J'ai pas envie de faire le crochet par Valence, je remonte par le col de Toutes Aures. C'est au plus court, pas forcément plus rapide mais ça doit se valoir.
J'ai la chance avec moi car ça roule plutôt bien jusqu'à Heyrieux. Après c'est le classique ballet des bennes qui font les rotations depuis les nombreuses carrières du coin, ça en fait du monde !
Il est 13h45 quand j'arrive au chargement, coup de bol il y a personne. Je me mets en place, le cariste me charge les 2 paquets de tôles de 13t500 chacun. Je me disais aussi qu'une semaine sans charger de l'acier ce n'était pas normal ! Je balance 6 sangles, retourne aux bureaux pour la paperasse et file d'ici. La rocade c'est bien chargée direction Paris. On roule au pas jusqu'à la bifurque avec l'A43, ensuite c'est mieux. Il pleut, ça promet pour le retour...
Je rentre directement dans le petit hall de livraison. Il ne leur faut pas longtemps pour me vider. A 15h15 je sonne l'Horme, il y a plus rien à prendre dans le coin, retour dépôt donc !
La pluie à cessé mais à produit son effet sur la circulation, ça roule très mal jusqu'à St Priest. Après c'est à Communay que je choppe la merdasse. Il y a toujours les même tocards pour gruger en gardant la file du milieu pour finir par forcer la voie de droite au bas de la descente pour prendre l'A47. Ils sont inconscients du danger avec les poids-lourds qui arrivent derrière, ça klaxonne à tout va. Un jour il y aura une catastrophe ici je prédis...
Une fois sur l'autoroute numéro 47 ça va beaucoup mieux. La piste de lavage se libère, je prends vite la place avant qu'il ne soit trop tard. Je récupère au bureau le kit de déchargement du tachy et le branche pour qu'il fasse son job pendant que je donne le bain à mon gros bébé vert.
Une fois terminé je vais le garer, vire mes affaires que je balance dans le coffre de ma bagnole et je rentre à ma maison. Demain c'est école !