Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
9h15 de coupure, c'est short mais il faut avancer. Dommage, j'étais bien avec les 17 degrés du petit matin ! Je traverse Reims par l'ancienne autoroute et reprends l'A26. Toujours pénible avec la horde de PECO se trainant à 85, pas facile de déboiter avec le dépassement de la pièce pile dans mon rétro. Plein de gazole à la Leclerc à St Quentin, bien pratique cette station avec ses trois pistes. On perd une dizaine de minutes de péage à péage, c'est le mauvais côté du truc lorsque l'on joue la montre. Aujourd'hui ça va, et puis de toute façon je reperds au moins vingt minutes en faisant le crochet obligatoire par St Omer, étant donné que la barrière de péage plus loin sur l'A26 en 3m ce n'est même pas la peine d'essayer !
Le mardi en général au port c'est la cohue, mais aujourd'hui ça a l'air d'aller à peu près. Juste le premier parking qui commence à se remplir, j'utilise mon joker convoi. Entrée par le service ro-ro. Je suis dans mon droit mais la procédure à changé, maintenant il faut l'accord la PAF pour y accéder, et comme il faut les faire se déplacer ils prennent bien leur temps. Trente minutes, tout ça pour que je présente mon passeport et qu'ils me signent le papier m'autorisant à rentrer. Comme d'hab ça fait arriver juste après les guérites de la Border uk control. Je vais à pied aux bureaux de la DFDS, où je perds encore bien 20 minutes, mon chef ayant omis de déclarer le passage en 3m...Zen, la nana prends son mètres déroulant pour venir mesurer la pièce, au cas ou je raconterai des cracks. Elle regarde et me dit que ça dépasse à peine, bah oui, 25cm de chaque côtés c'est pas énorme mais dans la cale d'un ferry ça joue. Elle hésite pour me donner le feu vert pour m'embarquer au prochain, appelle sa chef qui décide finalement que oui. Reste plus qu'à aller frapper à la porte d'une guérite anglaise. La miss qui m'ouvre me demande si je suis français, dans l'affirmative elle me dit let's go, sans même me demander passeport et cmr. Je me pince, c'est là où d'habitude ça coince en suivant cette procédure, aujourd'hui c'est là où j'aurai passer le moins de temps ! Avant d'embarquer une équipe des douanes passe avec un chien. Le toutou au niveau de ma remorque s'arrête et la "marque" comme ils disent dans leur jargon. On me fait ouvrir le coffre de 50cm sur 20 de haut , on sait pas si un clandestin avait pris l'idée de se cacher là...à part les grosses sangles et leurs tendeurs il y a personne, ouf ! Bref, je suis dans le raffiot de 12h25 alors que je n'en espérait pas autant !
Mer calme égale traversée tranquille. Je mange une assiette de poulet en sauce accompagné de frites, riz et petits-pois. La sauce c'est une horreur, archi-pimentée ! Au feu !!! On débarque sur les côtes anglaises un peu en avance. C'est ma première fois ici depuis le Brexit à BoJo.
Mis à part une longue zone de travaux de 12 miles sur la M20 ça roule au taquet. Même le M25 côté sud et ouest est fluide. Juste un ralentissement vers Heathrow, normal ! Sylvain m'appelle pour me prévenir que les livraisons se passent très mal sur le chantier, on verra demain. Je coupe à Oxford Service où j'ai le plaisir de trouver une douche très correcte. Je me demande si ça vaut le coup de rejoindre ce soir l'usine à Halesowen, mon collègue Pierre qui y vide cet après-midi m'a déconseillé d'y venir, on peut se garer quelques rues plus loin mais c'est sinistre. Du coup je m'arrête au service Hopwood park. Il y a de la place à l'ombre, nickel par les 32 degrés ambiants !