FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2021 Partager sur Facebook
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  • J'ai vu la Loue !
    Tranquille pour la nuit
  • Lundi 26 Juillet 2021
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    6h du mat' j'ai des frissons, je claque la portière de la Kia et je monte le son ! Ah il est en forme le Tophe, hier on a fêter les 50 ans du frangin, son fils avait monter le coup depuis un moment avec mes parents. Comme cadeau on s'est tous cotisés pour lui offrir un Berliet, un vrai , carrossé dépanneuse ! Il s'y attendait pas, et à voir sa tronche quand il a ouvert la petite boite avec les clef dedans on a vu qu'on avait tapé dans le mille, lui qui vénère la marque à la loco !
    Au dépôt je décroche ma Faymonville "couteau suisse". C'est une remorque multi-tâche, extensible, porte-engins, des twists-locks permettent la prise de container, low-deck qui permet de charger des pièces assez hautes, bref, la remorque idéale pour se balader un peu partout en europe. Bon, parfois il faut la laisser, comme aujourd'hui, pour une extra-basse. Direction la banlieue de Grenoble.
    En décollant à 7h du dépôt je me dis que ça pue pour passer Givors et la rocacade lyonnaise. Que nenni, à peine un petit ralentissement à St priest. Par contre après le péage de Veurey c'est moisi. Je sors après la barrière pour passer par l'ancienne route, je pense avoir gagné mon temps avec la manoeuvre. Parking à l'entrée de l'usine, tient il y a plus de poste de garde pour faire le badge... je me présente au magasin, ils m'envoient au nouveau bureau d'acceuil, situé une centaine de mètres avant. Je suis passé devant sans le voir, en plus il y a pas de parking PL. Un petit peu de marche, c'est bon pour ce que j'ai ! J'obtiens un badge contre ma carte d'dentité, la personne de sexe féminin à l'acceuil est du genre petit canon, sans complexes, en mini-jupe, ce qui doit affoler ses deux collègues mâles qui officient juste à côté. Je les laissent loucher et retourne au camion. J'ai droit à un accompagnant, plus pour dire de ne pas marcher que pour me guider, vu que je connais déjà. On va là où j'ai chargé l'autre fois, enfin ça remonte à bien deux ans et demi. En fait c'est plus là, demi-tour gauche ! Bien la peine d'avoir une tête pensante avec moi ! On trouve le bon bâtiment, manoeuvre délicate pour rentrer dans le hangar. Je ne charge qu'un seul container aujourd'hui, le poids est phénoménal, 1t6 ! malgré sa faible tare le chef des lieux me fais mettre 6 sangles...ça nous prend 45 minutes, et je ressors d'ici à 11h15. Je me mets en double file pour rendre le badge, ça laisse un peu de passage pour d'éventuels camions, même en 3m de large.
    Même si j'ai rdv à 8h mercredi à Brême il faut avancer. Je termine à Villemotiers chez le père Bol ma session de conduite continue, 4h25 depuis le dépôt, ça a bien marché. Je casse une croûte, un café, une baguette maison, qui n'a de baguette que le nom tellement elle est énorme, et en avant pour une autre session de 4h30. Petit ruban jusqu'à besançon, où je fais une bourde qui aurait pu se réveler dramatique : j'ai un bidon d'eau devant le siège passager, tenu par un sandow a la poignée du siège, or il a lâché et le bidon s'est renversé. Le bouchon n'est jamais bien étanche, je me suis empressé de m'arrêter sur un parking en lègère pente et j'ai carrément oublier de mettre le frein de park. En relevant le bidon j'ai senti bouger le camion, j'ai aussitôt bondi sur la poignée du frein, heureusement un modèle à l'ancienne et non un interrupteur comme ça se fait maintenant. La remorque décrochée devant a eu chaud aux fesses, et moi aussi. Quelle frayeur !!! Je me maudit d'une telle négligence en espérant que ça me serve de leçon...
    Stop de 30 minutes à l'aire de Marchaux, le temps de me doucher. J'ai trouver miraculeusement une place assez large pas loin de la Total, totalement inespéré ici ! En repartant un rapide calcul des heures m'indique que si ça veut rire je peux rejoindre Selestat sans entamer une dixième heure. J'ai la baraka, Mulhouse passe sans accroc malgré l'heure, juste un MGE en plaque que je rattrape juste au niveau de l'interdiction de doubler, avant Colmar. J'ai trouvé le temps bien long, l'oeil rivé sur le décompte du chrono. Finalement je me gare vers la SNCF avec 4h28 de guidon, journée bien optimisée car à 5 minutes près je valide une onze heures.