Carnet de bord de Janvier 2021 | Partager sur Facebook |
Hardi, le réveil me tire du pieu à 5h15. J'allume mon téléphone, j'ai un message de ma fille cadette qui m'annonce qu'elle a réussi son permis, je suis content !
30 minutes plus tard je lance les 500 canassons sur l'A8, je passe Nice à la régule ou presque. Ensuite l'escalade de la Turbie, je suis pas lourd je passe mon temps sur la voie du milieu, un peu plus et je loupais la sortie Monaco !
La dernière fois que je suis venu au rocher on descendais par la ville jusqu'en bas, maintenant il y a un tunnel qui fait l'escargot sous la montagne. Incroyable, on déboule quasiment au port maintenant ! Cette montagne est un vrai gruyère.
Comme d'habitude ici je me goure, cette fois c'est sur un rond-point où je suis sorti trop tôt. Ça ne prête pas trop à conséquence, g-map recalcule et m'emmène au chantier sans que je me coince sous une trémie, ma hantise là-bas !
Pour rentrer dans le chantier c'est impressionnant, on emprunte une rampe qui mène dans un parking souterrain et juste avant le-dit parking il faut tourner à angle droit avec du devers. Je béni la suspension intégrale de mon rases-mottes ! Le chantier est immense, heureusement le chef me fait signe de loin et me fait mettre en place de suite. Le temps de virer les sangles et il me vide au telesco. A 7h45 c'est torché, mais il faut que je sorte d'ici. Un ouvrier me lave les roues à la Karcher afin de préserver la propreté du bitume monégasque !! Comme c'est interdit aux camions entre 8 et 9h je me gare au parking souterrain et part me balader dans le quartier. Il y a dans la même rue Rolls Royce, Ferrari, Mc Laren et AMG. Les bolides sont en vitrines et les prix affichés. Je reviendrai pour les soldes monégasques lol ! Je cherche une boulangerie, ça doit bien exister ici non ? Je monte plus haut et en déniche une. Ça va je m'attendais à un prix déraisonnable, en fait 3€ pour un pain et une viennoiserie.
9h, je peux repartir. La remontée est classique avec ses tunnels et leurs ronds-points ! Je reprend l'A8 et je sors à Nice est, je recharge dans le centre sur un boulevard avec le tram au milieu. C'est vraiment pas large. Au loin je vois un chantier, je me focalise dessus. Le téléphone sonne, c'est le chef où je recharge qui me dit de faire demi-tour, en fait il m'a vu passer, son chantier est de l'autre coté du tram et je l'ai zappé ! Je réussi un savant demi-tour dans un minuscule carrefour. Je flippe en voyant l'accès du chantier, juste au niveau d'un arrêt de tram et des bordures de trottoir vachement hautes. Encore une fois je lève tout à fond et escalade les trottoirs à contre-main, au milieu des passants. J'adore ! Ça patine entre deux bordures, obligé de me reprendre avec de l'élan. Je souffre pour le matériel...
En 30 minutes je suis chargé de 20t de tarrieres. Je repart, et obligé de m'arrêter au bout de 100m, un porteur Veolia barre la rue pour faire des travaux. La déviation part à gauche dans les ruelles, jamais je m'engage là dedans ! Je vais voir les ouvriers, il y en a pour jusqu'à midi ! Mais vu que je n'ai pas gueulé les gars décident de tout remballer pour me permettre de passer. Super sympa !
Je suis content quand je renquille l'autoroute. J'ai eu ma dose d'émotions depuis ce matin !
Je coupe 20' vers le Luc pour grailler. Il fait 18 degrés, la canicule ! Tout roule nickel, pareil sur l'A7. Je profite de ma 30 restante pour me doucher vers Avignon. Ensuite tout shuss direction le dépôt. J'y retrouve Ptitdud, nouvel international-driver qui vient garer ici maintenant son super Daf ! Lui aussi est en week-end ce soir, du coup je le ramène à sa voiture vers chez son patron.
19h30, je me radine chez moi, week-end prolongé car j'ai besoin de mon vendredi.
Soyez tous forts, le confinement nouveau pointe le bout de son nez !