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Mardi 2 Février 2021

 

 
Je décroche au dépôt en fin de matinée et je reprend une semi de charpente pour St Chamond,  prévu 14h. J'y vais plus tôt au cas ou mais c'est peine perdue, une PPM est programmée à 14h pour décharger. Pas grave. Effectivement à 14h la grue est en place, seulement c'est long,  très long. Il faut dire que j'ai un sacré voyage !  Enfin à 16h30 je suis libre d'aller où je veux,  en l'occurrence le dépôt.  
 
Là je met un coup de Karcher vite fait, une bonne douche puis je file au Puy. Je décroche en débord le plateau et vais atteler la remorque à Xavier,  chargée en 3.75 de large et 16m de long.  J'attache le voyage à la bougie et je déclare officiellement à 20h la fin de cette journée encore peu kilometrée,  sauf en longueur de sangles car j'en ai déroulé encore un voyage aujourd'hui !

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Mercredi 3 Février 2021

 

Ma voiture pilote est arrivée à minuit de la frontière espagnole à Hendaye,  et le pauvre Bernard a très peu dormi lorsque nous mettons en branle à 6h ce matin !  
Il se passe rien jusqu'à Yssingeaux,  la N88 est encore peu animée à cette heure. Là on bifurque direction Annonay. C'est un peu l'heure des fous qui roulent à toute vibure pour aller au taf, et qui sont surpris en sortie de virage de trouver en face un convoi malgré la VP...notamment un bus qui m'a fait une belle frayeur entre Duniere et Riotord. Heureusement que j'avais un échappatoire à droite sinon on aurait inventé le concept du bus décapotable !  
C'est plus calme dans le Tracol,  on y croise toujours les Colombet qui font bien gaffe eux. A Bourg Argental on prend le sens interdit pour rejoindre la 82, on est comme ça nous !   
Un arrêt café croissant à la Remise,  ça fait du bien,  surtout à Bernard ! Du coup on passe après le boxon du matin à Serriere et à 8h45 on est rendu dans cette usine chimique d'un fabricant de nutrition animale. Les pauvres bêtes...
Je libère ma VP qui va se chercher un coin tranquille pour dormir avant sa prochaine mission cet après-midi.  
 
Ça va vite pour vider, il faut dire que je suis en terrain conquis ici. Ça fait 33 ans que j'y viens,  d'abord en bâché,  puis en citerne chimique,  en containers et en plateau maintenant...je connais pas mal de monde ici.  
 
Une fois vide je remonte au dépôt,  et décroche la mini Faymonville qui une fois repliée doit faire dans les 10m de long.  
Les pneumaticiens sont là,  et comme j'ai un peu de temps devant moi je soumet l'idée de changer les 4 arrières bien fatigués. Accepté !  Ils permutent aussi les avants,  impeccable !
 
Je mange avec Claude le mécano,  ainsi que Loick.  
Ensuite j'accroche une remorque chargée,  j'ai une bonne heure de sanglage pour rouler sereinement avec ensuite. Une douche avant de partir et venga !  
La N7 est très pénible encore une fois,  particulièrement à l'approche de Moulin. Pas moins de 2,5 km de bouchon avant le rond-point !   
Sur la 2x2 voies à St Pierre le Moutier un ensemble porte-voiture attaque à me doubler après le parking,  on arrive au niveau de la bifurcation avec la route de Bourges. Il met son cligno à droite alors que la remorque est encore au niveau de ma cabine,  je comprends qu'il compte sortir là ce veau.  Je freine,  il me sert la gueule correctement !  Un bon français , comme quoi hein...
 
J'en ai ras le bol aujourd'hui,  et en plus je suis pas pressé,  du coup je stoppe tout à Nevers,  5 minutes trop tard pour valider onze,  tant pis c'est le jeu ma pauvre Lucette

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Jeudi 4 Février 2021

 

 
L'inconvénient des lèves-tôt comme moi c'est que lorsqu'il faut partir tard c'est vite un supplice. On est réveillé bien avant l'heure,  on tourne dans la couchette sans parvenir à se rendormir puis finalement on se lève ne sachant pas trop quoi faire...
Du coup je met en route à l'heure du réveil,  7h.
Un arrêt café à l'aire du jardin des arbres.  Quand on est pressé il faut éviter ici,  rien que pour accéder au parking il faut tourner,  prendre des ronds-points. Aujourd'hui ça va,  en plus il y a des places à foison.  
 
Après la monotone A77 je récupère l'A6 déjà plus variée niveau paysages. Il est encore trop tôt pour aller sur Boulogne Billancourt,  je décide de couper une heure à Villabé. J'en profite pour grailler.  
En repartant à midi quinze c'est relativement tranquille. C'est le premier voyage en 4.55 de haut pour là là-bas,  je suis pas très serein quand même sur la dernière portion,  la N118 qui plonge direction la Seine.  J'espérais d'éventuelles ralentissements pour passer sous les ponts à vitesse réduite mais que dalle !  Finalement tout se passe bien,  et j'arrive au chantier à 13h. J'attends la reprise à 13h30 en warning dans la rue,  heureusement pas très passante.  
 
Même cinéma que l'autre fois pour reculer là-dedans, il faut quand même se reprendre à plusieurs fois.  
En place, j'ai plus qu'à enlever les 18 sangles,  et là je béni mon enrouleur. Quel formidable invention !  
C'est un peu long pour vider,  maintenant c'est une grue à tour qui le fait, ça veut dire que dès qu'une toupie arrive elle m'abandonne lâchement.  Finalement à 16h15 je suis vidé et rechargé avec les racks vides.  
A cette heure pas de miracle à espérer,  la circulation c'est considérablement amplifiée. Je m'en sort quand même pas trop mal en prenant l'A86 pour éviter un gros bazar sur la francilienne.  
 
Mon collègue Xavier est devant moi,  il me dit qu'il va couper ce soir à Ste Hélène,  entre Cosne et Nevers,  du coup je le rejoint.  
On mange pas mal ici,  juste qu'on est garé en bord de route,  le petit parking étant rapidement saturé !

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Vendredi 5 Février 2021

 

Allez hop il est 7h, on décolle !  On roule bien calés sur le canal 10, le temps passe plus vite comme ça !  
Un truc rigolo,  avant-hier soir j'ai remarqué plein d'oiseaux qui volaient en escadrille de l'est vers l'ouest,  entre Moulins et Varennes sur Allier,  ce matin ils filaient plein est. Pas le petit modèle style moineau,  plutôt un genre d'oies sauvages. En tout cas c'était magnifique !  
On s'arrête à l'aire des vérités à Lapalisse pour boire un jus. Las, le restaurant est fermé,  obligé de se rabattre sur la machine à café. On arrive pas à s'y faire...
 
Je laisse Xavier à Roanne et continu seul mon petit bonhomme de chemin jusqu'à Firminy.  On vide les racks et je reste sur place pour manger un morceau.  
 
Bon il faut pas traîner,  c'est vendredi.  Direction le dépôt où j'attaque un bon lavage,  il y en avait besoin !  
A 14h les chefs arrivent.  On me donne mon programme pour la semaine prochaine.  Je décroche le plateau et reprend à la place une directionnelle extensible.  
Comme je fais une première ramasse dans le 26 je rentre chez moi avec le camion.  
 
Bon week-end à tous,  on lache rien !

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Lundi 8 Février 2021

 

Il fait frisquet ce matin quand je met en branle à 6h30, disons que c'est plus conforme aux normes saisonnières que ces derniers jours.
Je descend tranquille sur Valence par la nationale. Normalement en 1h30 c'est jouable mais je n'ai pas anticipé les heures de pointe et leurs conséquences sur la pénible traversée de Tain. Après j'arrive à 8h15 chez mon client, rien de dramatique !
Là je charge trois bricoles, une au pont et le reste au Fen. Puis direction le 73 pour completer, je suis le King du groupage plateau lol ! Je prends la route qui fait Voiron-Les Abrets, je suis pas chargé lourd mais j'ai une extensible trois directionnelle, ça pèse un âne mort ! Je me traîne dans les bonnes montées de la D1075.
Je réussi à charger mon compresseur avant midi, je monte comme ça avec 10m, faut pas déconner non plus !
Bref comparaison des routes, comme j'ai le temps j'opte pour Annecy, Frangy et Bourg en Bresse pour rejoindre Mâcon, c'est quasi identique en kilométrage avec moins d'autoroutes.
Un miam sur le premier parking de l'A43, j'ai 4 heures de guidon mine de rien.
L'après-midi se déroule tranquille, ça roule bien, le trafic n'est pas fou fou pour un lundi. Juste cette fichue rcea en travaux depuis Digoin et limitée tout du long à 70, c'est long et pénible !
Je bifurque à Moulin pour prendre la N7. Arrêt à Villeneuve sur Allier pour valider une magnifique onze, voire plus.  

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Mardi 9 Février 2021

 

Mardi 9
 
Il a légèrement floconné cette nuit, rien d'extraordinaire. Je démarre à 7h10 de mon parking douillet. J'étais garé sur l'emplacement des bus, mais en ce moment on les gêne pas trop...
C'est toujours pas la cohue sur la route, moi ça me va. Le patelin avant Bourges, là où il y a le radar tourelle, limité à 70 pour les voitures, ET 50 pour les camions, il y en a toujours un de collé derrière pour mettre la pression, pourtant ils sont bien discriminants ces nouveaux radars non ?
Avant Romorantin j'appelle mon contact sur le chantier à Valencay. Il me conseille justement de sortir à "Romo" comme il dit, ensuite de prendre la D976 jusqu'à Selles sur Cher et puis redescendre sur Valencay vu que le chantier est accessible par cette route. J'étais pas repassé par ici depuis un bail, en ce moment l'interdiction PL est levée. C'était la route des Meledo et autres STG là, et parfois la nuit on se faisait une frayeur en apercevant en face des dépassements hasardeux...ça tapait parfois.  
Je prends peur en voyant la route qui mène au chantier. Pourvu que le laitier soit déjà passé...
Le deuxième camion prévu est en train de vider, on me met en débord en attendant. C'est chez un paysan, il fait construire une centrale de methanisation, un truc balaise. Je sais pas si c'est subventionné mais ça doit coûter un bras !  
C'est un peu longuet mais à midi je met les voiles. J'ai quand même appelé mon client où je recharge, je suis rassuré ça ferme à 20h.  
Je sors à Montmarault et prend St Pourçain, là aussi l'interdiction à sautée, certainement du provisoire.
J'arrive à l'usine, et en 30 minutes montre en main j'ai étiré ma remorque, le cariste m'a chargé, fait les papiers et j'ai sanglé. Good job!
Je descend tranquille direction Sainté, en 20m avec une directionnelle c'est de la rigolade ! Un stop douche de 30 minutes pour remettre les compteurs à zéro à Lapalisse, et je termine mon périple du jour à côté de St Étienne, à 10 minutes de mon chantier.  

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Mercredi 10 Février 2021

 

J'ai très mal dormi cette nuit. Des électriciens sont venu faire des réparations dans un transfo situé à 50m d'ici, et vas y que je parle fort et que je rigole, à 2h du mat' punaise...
Je me lève péniblement à 6h30. A 7h je décolle, je préfère arriver en avance sur le chantier. Sur map c'est pas trop engageant, c'est dans une impasse. Je me gare dans la rue et vais voir à pied. Ça va être short... La grue arrive un peu avant 8h suivie des monteurs. Je m'engage avec prudence, heureusement j'ai la télécommande, sinon c'était mort ! En trois coups de grue je suis vide, je repli la remorque et pour ressortir à contre-main je confie la téléco au grutier. Il trouve le joujou formidable, forcément !
Je descend au dépôt, décroche et attele ma Faymonville. Je la promène jusqu'à Andrezieux pour le CT. Ensuite retour dépôt pour la décrocher. Je l'aurais tiré 45km cette semaine lol !
Je fais les pleins et un lavage rapidos, et je descend en solo chez un client pas loin. Je casse une graine et à 13h on me prend en charge pour aller atteler une citerne aux dimensions hors normes. 20m x 3.20 x 4m27, 21t. Les 2 essieux sont bien avancés, ça aide mais en contre partie il y a quasi 5m de porte à faux.
Le temps de tout vérifier, plus la paperasse il est 14h quand nous partons avec Michael, ma VP pour ce voyage. Je suis un peu en stress, ça se mène pas facilement ce genre de bebête, et pour que ce soit encore plus drôle l'écartement des roues est à 3m10.
D'emblée je suis dans le bain avec la compliquée vallée du Gier, puis les traversées de la Talaudiere et l'Etrat. Je trouve mes marques, en plus je suis bien épaulé par mon poisson pilote très compétent !
Passé Andrezieux on peut considérer que le plus dur est fait.
On met quasiment 4h30 pour arriver à Moulins, sur le parking PL de la 2x2 voie. Je valide ma fin de journée, et mon taxi m'emmène au Centre routier. On mange avec mon ancien collègue de chez TGI, Nico. Ça fait plaisir de le revoir le gamin !  

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Jeudi 11 Février 2021

 

J'ai pioncé 8h d'une traite, ça fait du bien !
Nico me rejoint sur le parking avant de partir vers de nouvelles aventures , il est 7h30, c'est un vaillant lui !  
On part prendre le petit-déjeuner et se laver.
A 8h30 on se décide enfin à partir ! C'est quasiment que de la 4 voies jusqu'à Cosne, c'est d'un ennui mortel à petite vitesse. Heureusement on doit sortir avant le péage pour prendre la vieille N7 et les quelques ronds-points qui pimentent un peu la matinée. Après Gien il y a de la neige de partout, sauf sur la route, et en plus il fait beau. Mais ça meule sévère, ça ne degelera pas aujourd'hui !
On casse la croûte sur la 2060, presque 2h de coupure , il faut bien ça !  
Après Orléans ça devient pénible sur la route de Blois. C'est patelins sur patelins tous aussi pénibles à traverser. On trouve pour se garer à 5km de notre destination, on va finir avec la VP pour trouver le meilleur chemin pour accéder sur la plate-forme. Normalement la livraison est prévue demain matin, mais le chef dit que c'est OK, on peut aller chercher le camion. Ça c'est cool !
Un contresens et un rond-point un peu hardos mais ça le fait. Du coup à 16h c'est torché, la remorque est décrochée.
Je prend le chemin du retour, en solo évidemment !
Terminus ce soir à l'aire des  vignobles. Ça c'est finalement bien goupillé mon affaire !  
 

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Vendredi 12 Février 2021

 

C'est vendredi, il faut pas traîner aujourd'hui ! En fait ce qui me motive le plus c'est les différentes alertes météo neige et verglas, si on peut éviter de se retrouver parqué quelque part ce n'est pas plus mal !
Je démarre à 6h sous un ciel étoilé, il fait -3.
Je coupe 30 à Moulins pour petit-déjeuner, après ça va mieux, il fait jour et ça roule.
J'arrive au dépôt vers 11h. Ma prochaine mission est simple, il y a un Kangoo sur le parking, je dois le rendre à son propriétaire  à Montbrison, en échange je récupère un de nos MAN. Je trouve facilement le garage, on me confirme que le retarder a été réparé. Il me reste plus qu'à rentrer chez nous.  
Au péage de Veauchette les forces de l'ordre commencent à stocker sur la BAU les poids lourds direction Clermont-Ferrand. C'est chaque fois le même cinéma...
Au dépôt il y a Dudu qui change des ampoules, ça fait drôle de le voir en combinaison de travail Alainé. Il se les pèle, j'ai pitié je lui offre un café !
J'accroche la remorque pour la semaine prochaine et je traîne pas trop, il commence à pleuvoir par zéro degré.
Perception de la KIA et retour maison.
Bon week-end et courage aux naufragés des intempéries !  

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Lundi 15 Février 2021

 

Ce week-end les températures ont joué au grand écart,  avec une amplitude de 14 degrés entre dimanche matin et après-midi. J'ai hésité à partir en short et tongs ce lundi matin,  puis je me suis ravisé en regardant la date : 15 février,  on va attendre un peu ! 

Je déboule au dépôt sur les coups des 6h, il y a eu vendredi une légère modification du planning. Je décroche donc le plateau que j'avais réquisitionné vendredi pour atteler la maxxtrailer grise,  ex-Charolle Transports. Il faut l'emmener à Firminy,  ils vont la charger cette semaine pour Boulogne Billancourt,  le dernier voyage apparemment. 

Mine de rien ça va me bouffer presque une heure de route cette histoire. Ça va que le programme est encore bien tranquille ce début de semaine. 

Je reprend de nouveau la Lecitrailer. Les twists locks sont gelés,  je joue du marteau pour les mettre en position haute. 

J'ai rdv à 9h à Sury le Comtal. L'adresse est bizarre,  je passe 2 fois devant le panneau sans le voir,  en fait il faut d'engager dans une impasse pour accéder à l'entrepôt. Après il y a pas de problème,  un immense parking permet de manœuvrer. 

La grue arrive derrière moi,  je la laisse se placer au plus près des containers,  puis je me serre contre elle. Plus qu'à charger. 

Je repart vers 10 heures,  lesté de 2 magnifiques 20 pieds légèrement bariolés. Avec ça je vais pas être très discret...

J'ai le temps,  je suis attendu à presque 1200 km d'ici mercredi,  matin ou après-midi,  ça reste vague...j'opte pour un bon morceau de nationale,  en plus je suis mi-leger mi-lourd. 

Je passe Lyon tranquille,  puis Bourg, Lons, et je bifurque avant Besançon pour récupérer ensuite l'autoroute à Baume les Dames,  autant dire que je n'aurai pas contribué à enrichir Vinci and co aujourd'hui ! 

J'hésite à couper au pont d'Aspach,  j'ai à peine 7h30 ici. Je pousse jusqu'à Selestat,  et je me pose ici pour ma première 11 avec 8h59 de guidon. Optimisation ! 

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Mardi 16 Février 2021

 

Démarrage à 7h45, on se refuse rien ! 

Première étape l'aire du haut Koenisbourg,  j'ai besoin de retirer du flouse et d'un bon petit-déjeuner. 

C'est encore la guerre à Strasbourg,  vivement la rocade !  C'est encore pire de l'autre coté,  on se console comme on peut ! 

Une fois sur l'A35 direction l'Allemagne il y a plus un chat. Je m'arrête même plus à la frontière à Lauterbourg pour faire la MAUT  sur mon téléphone,  plus besoin,  on a un boitier maintenant qui fait presque tout. Le bonheur !!

Ça roule nickel,  si bien qu'en 4h30 je me pose à Mücke histoire de manger un morceau. J'ai une confirmation horaire pour demain,  ce sera 9h. Gut ! 

Plus j'approche de Kassel et plus il y a de la neige. Ils ont ramassé grave de la poudreuse la semaine dernière ! Le bitume est encore bien salé,  et avec la flotte de la fonte ça fait un mélange dégueulasse pour le parebrise et les rétros. 

L'A7 est toujours aussi vallonnée par ici. On alterne avec des montées à 30km/h et des descentes vertigineuses. Le tout avec les interdictions de doubler,  c'est une guerre perpétuelle où les Mercedes ne sortent pas forcément vainqueurs...

Je retrouve un peu de calme sur l'A39, autoroute reliant l'A7 avec l'A2 sans passer par Hanovre. 

L'A2, le fameux boulevard des Polonais,  archi-saturé de camions. Je jette mon dévolu sur le parking de la station à Hemsted. A 17h30 c'est déjà bien plein,  mais je trouve une super place qui vient de se libérée,  sans vis à vis en plus !  L'expérience de l'Allemagne m'aura appris qu'il vaut mieux prévoir une coupure de bonne heure,  sinon c'est la galère !  

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Mercredi 17 Février 2021

 

J'ai réagi en partant ce matin,  ici sur ce parking c'est l'ancien poste frontière RFA/DDR, il reste les vestiges de l'ancienne douane et des miradors qu'on a laissé tels quels pour ne pas oublier. C'est limite flippant...

J'ai une bonne cinquantaine de bornes à faire,  je pense qu'en partant à 7h30 j'ai une bonne marge. En fait j'ai tourné un petit moment pour trouver l'entrée de l'usine,  des travaux barrent la route et pour chercher une déviation demerde-toi Tophe !

Mon contact qui est portugais répond au téléphone mais semble ne pas m'entendre,  je me débrouille seul et finit par dégoter l'entrée. Pourtant l'usine est immense mais l'entrée est rikiki et sans gardien,  juste un interphone. 

La grue est déjà là,  c'est une très bonne chose. Ils sont en train de dégager la neige avec un chargeur pour poser les containers. La grue se met en place,  moi aussi. On m'enlève le premier,  et il faut bouger pour le second qui sera mis en place plus loin. C'est un peu long mais ça le fait quand même. 

Une fois vide je téléphone à la base,  il y a rien à recharger dans le coin. On avait une touche pour un Berlin Strasbourg mais visiblement ça a foiré,  dommage ! 

Du coup je prend tranquillement le chemin du Luxembourg,  j'ai plus que le temps pour 14h demain. 

J'ai le choix entre l'A2 et l'intégralité de la Rurh,  ou bien pour le même kilométrage redescendre sur Kassel,  Gießen, Coblence et Trier. Je choisis la deuxième option évidemment !  

Un peu de gazole avant Kassel dans un autohof,  le coin est sympa et la neige fond,  du coup je chausse mes baskets et en profite pour un petit run de 6km à travers le bourg ma fois bien sympa. Ensuite une bonne douche et on s'avance tranquillement jusqu'à un peu après Gießen où je trouve un petit autohof tranquille ! 

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Jeudi 18 Février 2021

 

Je me lève à 7h. Café et décrassage à la Total, la flemme de le faire couler au camion; 3€ l'expresso, ça m'apprendra ! 

Je valide mon départ, tachy D. C'est brouillasseux ce matin, dommage car c'est la première fois que je passe ici, ça a l'air sympa. Rapidement la 4 voies se transforme en 2, puis ça grimpe et le brouillard disparait, c'est effectivement joli et bucolique le coin ! On retrouve vite la voie express, jusqu'à Coblence où je bifurque sur l'autobahn 42 puis la 48 plus loin. Je traverse le massif de l'Eifel, c'est très peinard et je regrette pas mon choix qui me permet d'éviter la Ruhr.  

Vers Trier je trouve la Moselle Allemande, ça devient industriel, puis de nouveau la cambrousse jusqu'à Wasserbilling, point frontière entre l'Allemagne et le Luxembourg. Je me pose à une pompe de la Total pour gaver le réservoir de bon gazole détaxé. 1€11 le litre, on va pas se priver ! Quelques courses à la boutique et ensuite j'appelle mon contact. Sur le téléphone je vois que mon appel abouti en Suisse, mais le gars est Français. Il m'explique que les chargements ne commenceront pas avant 15h, mais je peux venir sur place, il y a déjà un camion qui attend. 

Pour y arriver c'est très facile, c'est au parlement européen, par contre l'accès est très étroit pour rentrer sur la base vie. Il y a une espèce de bascule provisoire, un machin surélevé qui servait certainement à peser les bennes. Elle est placée pile là où on doit tourner à angle droit, il faut monter les roues de la semi sur la rampe bien saillante, les pneus apprécient... 

Je me gare vers le CATS, c'est un transporteur, pas un engin lol ! D'ailleurs j'apprendrai que ça veut dire Capelle-ALTEAD Transports Speciaux, je me coucherai moins con ce soir ! 

Je casse la croûte, j'ai une vue imprenable sur les modules en cours de démontage. Un doute m'envahie, je prends mon mètre, verdict 3m20 de haut les machins. Houla, ça va me faire un bon 4.55 sur ma remorque ! Au Lux c'est 4.30 maxi avec l'autorisation de TE...pas sûr que les autoritées locales apprécient. J'appelle chef Borys. Il me dit d'attendre avant de charger quoi que ce soit. 

On attend que ça se bouge pour une décision, qui finalement arrivera vers 16h; le transporteur qui nous affrète va envoyer 2 surbaissées pour charger et sortir les modules du Lux. Le temps qu'ils arrivent, des chargements et retour à leur base il est 20h bien tassés !  

On transfert avec la grue d'un des deux la marchandise sur ma remorque, il pleut et vente, tout va bien... 

Du coup je peux couper cette nuit sur place, sur leur parking 3 étoiles, ça m'arrange bien car pour trouver un stationnement sur l'A31 à cette heure ça relèverait de l'exploit !

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Vendredi 19 Février 2021

 

9H01 de coupure s'affichent à l'ODB, il est 5h30. Je vais pour démarrer quand un doute viens s'insinuer dans mon esprit. Je vérifie au tachy, effectivement j'ai que 8h46 de pause continue ! je me suis fais avoir une fois au début avec le MAN, il faut surtout pas se fier à l'ODB qui lui indique le temps de coupure total et non pas le journalier. Je sais pas si je me suis bien fait comprendre, si j'ai fait 15 minutes de pause avant de me mettre en coupure journalière, tout est comptabilisé. Piège à con !

Du coup je décolle à 5h45,et pour rejoindre l'autoroute il faut traverser tout le bled, avec comme partout des ralentisseurs en pagaille. J'ai contre le tablier des poteaux qui tapent à chaque fois sur leurs supports métalliques, ça fait un boucan de tout les diables dans le village endormi...

Une fois sur l'A31 je peut finir ma nuit. Nan, c'est déjà bien chargé, comme d'habitude ! Je trace jusqu'à Beaune en 4h15 et m'écroule dans la couchette pour 45 minutes.J'ai mal dormi la nuit précédente.

Les touristes affluent sur l'A6, je les retrouvent de partout éparpillés sur le parking à Belleville où je fais ma pause pour manger. Comme les restos sont fermés ils mangent leurs sandwichs Daunat, assis au soleil dans les moindres carrés de verdure. Les mêmes qui servent à longueur d'année de pissotières...

Lyon passe pas trop mal par le périph, ensuite je coupe par les 7 chemins et Mornant pour reprendre l'A47. Tout ça me fait débouler au dépôt à 14h30.

Je lave et fait mes pleins. C'est Xavier qui a ma remorque pour la semaine prochaine, il l'a passe aux mines. On a du taf pour lui à son retour, il doit transferer avec sa grue les modules depuis ma remorque sur une extra-basse. Ils auront bien bougés en deux jours !

J'accroche la belle turque qui vient d'être déclarée apte pour une année supplémentaire, et charge quelques palettes de pièces métalliques avec un fen.

Une fois garé je passe faire lire ma carte et récupérer de la paperasse et go maison. Passez un bon week-end et restez forts !

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Lundi 22 Février 2021

 

C'est sous une douceur exceptionnelle que Je mets en route la Kia à 4h45. Oui je sais c'est tôt,  je pensais ouvrir le portail du dépôt,  j'avais déjà le doigt sur le bouton de la télécommande,  mais non c'est déjà ouvert. Marco est déjà sur le pont,  le V8 ronronnant. C'est un courageux,  affrété Duarig c'est normal !  Je décolle à 5h32, j'avais prévu 5h30, je suis mauvais !  
St Étienne passe à la régule. Je vide dans un patelin paumé dans le Charolais profond,  après renseignements on m'a conseillé de passer par Genelard. De toute façon il y a que des chemins à vaches dans le quartier !  
Le village est minuscule,  quelques maisons,  une boulangerie apparemment fermée le lundi,  dommage,  et la chaudronnerie. Arrivé 8h05, reparti à trente,  reçu avec amabilité. Bonne boite.  
Je file au Creusot. Je dégote un bon plan boulangerie avec de la place pour se garer,  je pourrais monnayer l'info à un certain S.B. friand de ce genre d'établissement...
Parking de l'usine,  je me présente au poste de garde. Aussitôt j'ai le feu vert pour la bascule.  
Maintenant il existe ici un protocole sévère concernant l'arrimage, à rendre jaloux les Allemands. J'ai eu bon pour les 7 sangles et tendeurs demandés,  de justesse.  Les étiquettes de conformité doivent être encore visibles et une moindre trace d'usure c'est l'élimination...j'ai donc déroulés quinze sangles pour avoir enfin le compte,  et pourtant elles sont récentes. J'ai échoué à cause des points d'arrimage,  tout les mètres sur la remorque,  eux en veulent tout les 30cm...
Je suis quitte à tout ranger et ressortir de l'usine la queue basse sous les regards inquisiteurs du personnel. C'est pas vrai,  en fait tout le monde s'en fout !  
Reste plus qu'à attendre,  je me venge sur mon frigo,  puis une sieste.   
A quinze heures l'exploitation m'appelle. Je rentre au dépôt à défaut de monter à Birmingham.  
Thibault me donne mon programme. J'accroche une 4 surbaissée et je prend la direction du 01. Je termine ma période de conduite continue à Belleville sur Saône. Je déteste ce genre de journée,  l'impression de n'avoir rien fait de valable. Seul point positif j'ai fait une belle 3h en attendant la décision,  et ça c'est inestimable !  

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Mardi 23 Février 2021

 

D'ici il me faut une petite heure pour rallier Pont de Vaux. La bonne nouvelle c'est que finalement je charge mes deux pièces ici.  
Comme c'est fragile il faut faire attention de pas les faire se toucher,  j'étire un chouïa la remorque par sécurité. Ensuite l'arrimage qui se fait uniquement par le bas,  on hésite pas à dérouler de la sangle malgré le faible poids des Shelters. Je prends le chemin du retour à 10h30. Direction le dépôt, avec juste une pause de 30 pour manger.  
Il me faut récupérer mes 12 sangles,  et encore une fois je bénis mon enrouleur. J'en profite aussi pour graisser mes cliquets,  il y en a bien besoin ! Je décroche et raccroche un plateau extensible pour le CT à Andrezieux, je deviens spécialiste du genre ! Comme d'habitude on me charge les gueuses sur place,  puis passage au contrôle et déchargement. 30 minutes montre en main,  café offert compris !  
Retour dépôt. Décrochage et raccrochage d'une extra-basse et 2/3 bricoles. Je fais mes pleins et c'est bien bonne heure,  je rentre chez-moi du coup !  

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Mercredi 24 Février 2021

 

Je retrouve Fifi le bientôt retraité au dépôt. Un café et on est parti. On charge vers Firminy des cyclones, c'est pas du vent tout ça ! C'est léger, pas haut, la largeur est au gabarit,  on étire juste de 3m pour rentrer correctement les pièces.  
On arrime tout bien comme il faut,  papiers aux bureau et on met les bouts à 10h15. Rien ne va mal !  On roule presque 4h15, ça nous mène au parking à Langres. 45 minutes pour se restaurer et boire un café,  on a vu pire.  
L'autoroute c'est bien mais faut pas abuser,  nous sortons à Chaumont. Je croise Dedieu à Semoutiers,  Cuicui avant St Dizier et il paraît Mich 07 aussi,  à qui j'ai mis un joli vent. Normal avec nos chargements !  
À Chalons-en-Champagne nous bifurquont direction Suippes et Charleville-Mézières j'ai comparé on est même  gagnant par rapport à Reims niveau temps. Il paraît que c'est ouvert à gué d'hossus mais il font juste des plateau à emporter. On décide de stopper la bas pour la nuit, en arrivant on aperçoit des convois éoliens, sans parler des convois classiques bref le parking est archi saturé, impossible de nous garer. Nous rentrons donc en Belgique à la recherche d'un parking valable pour la nuit, il nous reste une vingtaine de minutes à rouler et nous trouvons notre bonheur après la bifurcation de Philippeville, ce n'est pas terrible mais au moins nous ne sommes pas directement au bord de la 4-voies, ça ira bien pour une 9h.

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Jeudi 25 Février 2021

 

Jeudi  
 
J'ai très mal dormi, en pointillé, la remorque n'a pas arrêté de faire un bruit bizarre cette nuit la première fois j'ai même cru que quelqu'un frappait à ma porte. Fifi, la science de l'ancien, me dit que c'est peut-être la suspension de la remorque qui se dégonfle et qui appuie sur les freins. Je trouve l'idée pas bête et la nuit prochaine j'enlèverai la main jaune.
La traversée de Charleroi se fait sans problème à 5h30 du matin. On passe Bruxelles par Waterloo, là aussi aucun problème, même au niveau de l'aéroport là où ça bouchonne souvent. On décide de s'arrêter boire le café à la total sur l'autoroute avant Anvers mais le parking est blindé. On aurait dû s'en douter ! Ça bouchonne pas mal avant le tunnel Kennedy, normal le matin, c'est l'équivalent de notre Fourvière à nous ! On trouve quand même pour se garer à la total à Kallo. Un bon petit café ça fait du bien le matin, même si il faut le consommer à l'extérieur, covid oblige. On trouve le terminal assez facilement, c'est une première pour nous ici. C'est pas le gros truc, c'est même plutôt familiale je dirais ! On se met dans la file pour vider, au bout de 30 minutes un cariste vient nous chercher pour nous faire mettre en place. Ils sont sympas ici, mais pas très rapides, il est 10h30 lorsque nous repartons. C'est assez rare pour le souligner Anvers passe quasi à la régule !  
 Nous prenons la E 313 et la E 314, toujours aussi chiantes avec leur interdiction de doubler ! Un petit transit express par les Pays-Bas et nous pénétrons en Allemagne du côté de Sitare. Depuis la frontière il nous reste une trentaine de kilomètres pour arriver à Heinsberg. Nous connaissons bien le client, on le livrait régulièrement depuis le 69 à une époque . L'entrée se fait en marche arrière depuis la rue il faut s'y reprendre à plusieurs fois et nous jouons de la télécommande ! Je charge le premier pendant que Philippe casse la croûte, ensuite on inverse les rôles.
On met les bouts à 15h30, on a jusqu'à 20h pour l'amplitude donc on peut rouler 4h30, c'est bien calculé ça non ?
On repasse en Belgique à Aix-la-Chapelle, sur Maps Liège est tout en vert, nickel ! Le passage des Ardennes se déroule pas trop mal, faut dire qu'on n'est pas trop lourd et la neige est absente, bon après il fait 19 degrés lol ! On vise l'escale à Metz, ça va être chaud patate. Le Luxembourg est encore bien au rouge, mais plus on approche plus ça s'arrange. Du coup on passe par là Histoire de rentabiliser la vignette prise pour la Hollande.  
Finalement nous ne sommes pas aussi mauvais que ça car nous nous garons à la fin de notre amplitude à la minute près bien que ce soit blindé de chez blindé le parking et les rues adjacentes .  
Douche nickel,  le repas pas mal mais alors qu'est-ce que c'est bruyant ! Ambiance discothèque avec musique à fond franchement c'est d'un pénible après une journée de boulot bien tendue...

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Vendredi 26 Février 2021

 

Ce matin à 5h j'avale vite fait un kawa au bar avant de partir. Philippe joue les prolongations à la douche. Un petit arrêt à la Leclerc de Maxeville,  Nancy quoi, pour mettre un peu de gazole. Je suis sur la réserve bien que je doute fortement du bon fonctionnement de la jauge. C'est psychologique,  on est tous pareils...
Je coupe 45 avant Beaune,  je suis rincé !  Un bon petit-déjeuner me requinque.  
La rocade de Lyon est bien encombrée,  particulièrement vers St Priest. En plus c'est limité à 70 tout du long sur la partie nationale, la pollution aux particules est de retour. C'est chaque fois pareil par beau temps !
Je croise Samu à Rive de Gier, ce sera le dernier cette semaine.  
Au dépôt je fais mes pleins,  un petit coup rapide de Karcher pour voir un peu à travers le parebrise et les rétros,  je pose ma fin de mois et me rentre à la maison.  Cet après-midi ne sera pas des plus réjouissants mais c'est la vie...saloperie de Covid !  
Malgré tout bon week-end à tous !