FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2021 Partager sur Facebook
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  • caisse que c'est tranquille comme chargement !
    40 km/h sur une voie express...
    balaise !
    whouaf !
    La nouvelle N5 belge
  • Lundi 3 Mai 2021
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    On attaque vaillamment un nouveau mois en même temps que la semaine. Déjà en mai, c’est incroyable ça ! Je balance mes affaires dans mon camion, lui est en week-end depuis jeudi soir; à sa décharge il a bien roulé le mois dernier, avec quasiment 13000 bornes.

    Je fais mes pleins et bois le café avec Philippe et Flo; Phiphi attaque le dernier mois de sa carrière, mais en attendant il a une petite trotte à faire en voiture pour rejoindre son camion en Normandie; il a la foi l’ancien !

    Je monte charger à St Etienne. J’arrive un peu en avance, et 5 minutes après un camion remorque à Pejy arrive avec dessus un chariot élévateur. C’est lui qui va mettre les caisses sur ma remorque. Je suis surpris, elles sont stockées dehors alors qu'on nous a demandé de les bâcher. Même ici ça les a étonnés vu que la came ne craint pas l’humidité. Avec ce qui est tombé ce week-end de toute façon si ça craignait ben c’est mort...j’appelle Borys, il me demande de prendre en photo les caisses à l’extérieur, no problemo capo ! On charge les 5 caisses, j’attends à peine 5 minutes et j’ai l’immense satisfaction d’apprendre que je ne bache pas; impec !!! Du coup à 9h10 je repars d’ici, pas trop lourd, avec même pas 4m de haut. Du boulot peinard moi je dit !

    Map annonce la couleur sur la rocade de Lyon, c’est pas engageant du tout, par contre le périph est au vert. Il y a du monde aujourd’hui, la levée des 10km a incité les gens à sortir la tuture; pas mal de camping-car aussi, on s’en passerai ! Je roule jusqu’à Langres, où je m’arrête avec un bon 4h20 de guidon. Je m’écroule dans la couchette pour un petit sieston réparateur. Avant de repartir, je grignote une bricole tirée du frigo. 

    Je sors à Chaumont; c’est plus tranquille d’un coup. Un coup de N4 de St Dizier jusqu’à Vitry le François, puis la 44 que j’abandonne lâchement à Chalons. Comme d’hab’ je coupe à travers jusqu’à Poix Terron et puis je récupère la nouvelle autoroute jusqu’à la frontière à Gué d’Hossus. On oublie vite mais ça fait gagner un temps fou maintenant !

    Je rejoins mon Bon Plan Parking (B2P) avant Charlerois avec 4h25 de cc. Suffisant pour aujourd’hui, je peux valider une onze tranquille !

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  • minipelle
    allô chuis vide !
    de l'art ou du cochon
  • Mardi 4 Mai 2021
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    Il vente et il pleut lorsque je démarre à 5h22 ce matin. Mon petit camion ne va pas rester propre bien longtemps sur les routes bien dégueulasses du royaume de belgique ! Charleroi passe correctement, et la circulation s’intensifie sur l’E420, je prends même des files comme ils disent, au niveau de la Total à Nivelles. Pour passer Bruxelles j’ai le choix entre le R0 par l’est ou l’E19 par l’ouest; les deux sont au vert, je choisis le ring et sa morne plaine. A part avant Zaventem où ça ralentit un tantinet dans les travaux, c’est tout bonnard. On ne peut pas en dire autant du ring d’Anvers avant le Kennedy, mais l’inverse serait anormal ! Après le tunnel il y a des travaux qui sont partis pour des années j’ai l'impression…

    Malgré tout j’arrive au terminal à Kallo pour 8h, celui là même où j’ai vidé en février avec Philou. Il y a pas la foule. Au bureau la nana veut me prendre uniquement les feuillets de la cmr, souche comprise, ça va pas non ? Je ne vois pas ce qui peut l’embêter à garder le carnet complet; son chef est bien d’accord. Je me présente ensuite au terminal proprement dit. Je poireaute presque 45 minutes alors qu’il y a quasiment personne. Ensuite les caisses sont vidées et contrôlées en vingt minutes. Il fait un vent de dingue ici, je suis bien content  de ne pas avoir eu à bâcher hier ! Retour au bureau, tampon et signature, pas de réserves, c'est nickel ! 

    Direction la France, je recharge à Erquighem Lys dans le 59. J’y arrive pour 12h30, le voisin me dit qu’ils reprennent à 13h30, ça me laisse le temps de grailler et de faire une sieste. 

    Ici je prend 3 caisses pour l'Algérie, dont une qui fait 2.80 de large. Je mets les panneaux et un gyro au cul pour faire joli. Je redécolle à 15h. J’ai jusqu’à jeudi matin pour faire 1000 bornes, il n'y a pas péril en la demeure ! Je coupe à l’aire de Mont de Nizy pour me laver le baigneur. Les sanitaires sont en travaux mais il y a un bungalow exprès. Je crains le pire mais en fait non, la douche est spacieuse et très propre, l’eau est chaude et a de la pression. Seul bémol, l'installateur a juste oublié de créer une légère pente pour l’évacuation, c’est la piscine ici ! J’aurai dû prévoir des bottes en caoutchouc…

    Comme j’ai du temps devant moi je sors à Reims pour prendre la D944, l’ancienne 44 quoi !

    Je réfléchi où je vais couper ce soir, j’aime pas trop le coin. Je tourne un peu dans la ZI de Châlon en Champagne, et je trouve un petit parking qui fera bien l’affaire.

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  • le beau temps revient doucement
    new !
    la Provence
  • Mercredi 5 Mai 2021
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    Pas besoin de réveil ce matin, malgré tout à 6h15 j’ai les yeux grands ouverts. J’ai bien dormi ici hormis le fait qu’un connard de chauffeur a trouvé rigolo de balancer un grand coup de klaxon en passant à côté de moi, c’était hier soir vers 23h, je venais de m'endormir...j'espère pour lui que ça lui a apporté une grande satisfaction à ce prix nobel !

    Je décolle à 7h, je fais 500m et premier arrêt à l’Acces pour mettre 300l. A côté de moi il y a une toupie en semi, le MAN est plutôt bien propre, un peu tuning mais sans excès. Ca me fait rigoler car sur les vitres latérales il a mis des autocollants BETONDRIVER, j’ai une petite pensée pour notre toupy national !

    La route aujourd’hui est plutôt peinarde, sans stress; je me cale à 84 sur la nationale. A Chaumont, je reprends l’autoroute. Je fais ma premiere 45 à Beaune où je me fais un petit frichti. 

    Plus je descends et plus il fait beau, le thermomètre amorce une timide remontée. Après Lyon c’est carrément la canicule avec 18 degrés ! Je sors à Tain, j’ai un furieux besoin de me dégourdir les jambes ! Un petit run de 6km le long du Rhône histoire de finir de roder mes nouvelles pompes exclusivement pour le camion ! 

    Un dernier stop à la Shell de Montélimar pour me doucher, ensuite je continue mon trip nord/sud. Je sors à Roquemaure, au premier rond-point les pompiers et les dépanneuses, dont un superbe Berliet à museau,

     sont là pour relever un container qui s’est mis proprement au tas, du coup il y a une petite déviation, à peine 5 minutes de perdues pour revenir sur la bonne route. J’ai eu ma suite pour demain, c’est pas la peine de tirer jusqu’au bout les heures du coup. J’ai un B2P à Aramon, c’est parfait, j’ai 700 bornes pour à peine 9h ! Journée tranquille sans fait notoire. Ah si, j’allais oublier, j’ai remis le short !

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  • prem's !
    hybride Citroën et playmobil
    joli !
    chaud !
    vvallée de l'isere
  • Jeudi 6 Mai 2021
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    Comme hier je démarre à 7h. Il fait beau ce matin, mais ce n’est pas encore les grosses chaleurs; si ça se trouve on aura pas de canicule cet été, contrairement aux années précédentes. Sur Inter ça cause d’un policier abattu hier soir à Avignon, j’en suis pas bien loin ! Le trafic de drogue est un fléau majeur, et quand on voit les vendeurs qui ont pignon sur rue sans être inquiétés, il y a de quoi se poser des questions sur l'efficacité de la politique de répression…

    je ne suis pas passé par ici depuis quelque temps, et visiblement le pont sur le petit rhône à fourques est encore fermé aux PL, il y a toujours la déviation au rond-point de beaucaire. J’aime pas passer par là, c’est truffé de rond-points en arrivant sur Arles, mais je n’ai pas le choix. Comme d’habitude sur la 113 c’est blindé de camion, c’est un axe majeur de transit entre l’Espagne et l’Italie. On stigmatise souvent les infrastructures routières en France, mais il faut reconnaître que le nouvel aménagement du rond-point de la Fossette est une réussite ! Avant le matin c’était des bouchons à n'en plus finir, maintenant, avec la voie de dégagement pour filer direction Port St Louis, ça passe nickel ! 

    J’évite l’attente au portail des convois en prenant l’entrée normale, en 2.80 ça passe finger in the nose ! On dirait que l’activité container a redémarré au vu du nombre de camions en attente aux guérites, mais cela ne me concerne pas. Coup de bol j’arrive le premier dans ma file, je désangle en attendant l’ouverture à 8h30; ou 8h45 voire 9h certains jours...bon aujourd’hui c’est 8h40 lorsque la barrière se lève. Je suis le placeur en bagnole. Trois coups de Fen et puis s’en va. Cette fois plus personne ne signe ma lettre de voiture ici, nouvelle consigne; je le marque dans la case réserve et me sauve. Je remonte dans le 38, je choisis par Salon, ce n’est pas plus rapide mais j’évite Arles comme ça. Sur l’A7 il y a moins de monde qu’hier, c’est bien plus agréable comme ça. Je coupe 45 sur l’aire entre Montélimar et Loriol, ici c’est bien plus tranquille qu’à nougat city.D’ailleurs je me suis aperçu trop tard qu’il y avait Phil là-bas, j’ai perdu l’occasion de me faire payer le café ! 

    Je me suis annoncé ce matin pour 13h30 au chargement, pile à l'heure où j'arrive ici ! Ça ne traîne pas, la pièce est déjà suspendue au pont. Je vérifie les cotes, 16x4x0,4, c’est correct. J’étire de 3m la remorque et me glisse sous le châssis métallique. Ca va être chaud pour sortir, il y a environ 10cm de marge de chaque côté. Ma VP est entre-temps arrivée, ça a été coton pour en trouver une de dispo visiblement; en fait il est en escorte d’un italien avec une batteuse, il l’a laissé à Aoste, 38 pas Italie, pour venir ici pour moi. Heureusement pour lui il y a juste 3km à faire de la chaudronnerie au peintre. Une fois guidé pour manoeuvrer dans l’atelier de peinture, il se casse dard-dard rejoindre son rital pour l’emmener au Fréjus.

    C'est vite vidé, je replie ma Faymonville et phone Borys pour prendre mes instructions, je pense que la semaine n’est pas encore terminée. Il m’envoi à la Côte St André pour décrocher chez un client et reprendre un plateau normal et vide. Je charge avec demain du côté de Valence. Je descends donc direction St Marcellin via le col de toutes Aures, il commence à pleuvoir mais rien de périlleux. L’aire de la porte de la Drôme est idéalement placée sur mon chemin pour m'accueillir pour la nuit, en plus la meilleure place, celle des bus, est libre; que demande le peuple ?

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  • les Toutes Aures
    gros lavage complet
    materiaux-liner
  • Vendredi 7 Mai 2021
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    Bien dormi malgré la pluie qui a tambouriné sur la cabine au petit matin. Je bois  un bon café,  un peu de ménage dans la cabine et j'abandonne mon parking à 7h. D'ici il me faut une trentaine de minutes pour rejoindre l'usine à Chabeuil. J'y arrive le premier, c'est rare ici. Enfin,

     j'étais persuadé qu'ils attaquaient à 7h30, je fais le pied de grue devant les bureaux jusqu'à 40 puis retourne au camion. Juste arrive un Pacquelet. Il me confirme que c'est bien à 8h que débutent les hostilités ici. Bon, rien ne va mal,  bascule à 8h10 et mon chargement va assez vite,  en plus j'ai que 8t à prendre. A 9h je prends le chemin inverse,  direction la Côte St André. Dans les Toutes Aures j'y vais mollo, ça glissouille un chouïa sur la route bien détrempée. Ici je fais toujours gaffe de ne pas me prendre un des habitués qui descendent comme des malades. Il est 10h30 quand je me pointe à l'usine, je décroche et récupère mes sangles,  puis ma remorque. Direction le dépôt,  mais avant je fais un saut à la boulangerie à côté pour me prendre un casse-dalle. L'A7 est bien bouchée à Chasse, conséquence d'un énième accident sur le pont de l'A47, je tergiverse pas, depuis Vienne je saute côté 69 pour rejoindre Givors via la 86. Je suis au dépôt à midi vingt,  la piste de lavage est libre, impeccable ! J'en profite pour étirer la remorque à fond pour nettoyer la poutre. Ensuite les pleins et je vais poser le camion chez les voisins. Ils vont me le charger pendant que je serai en formation tachy cet après-midi. 

    Pendant 3h on nous apprend les rudiments de cet appareil. Comme mes 5 autres collègues ici-présents,  je redoutais un peu ce moment,  pensant maîtriser la bête. En fait c'est plutôt intéressant et bien présenté. J'ai appris des choses,  notamment pour les coupures ferry, pour lesquelles on entend tout et n'importe quoi…

    A 16h30 je retourne au camion. Le chef termine juste le chargement,  le timing est bon. J'ai pas lourd mais ça ressemble à du Tetris. Ça va être coton pour attacher tout ça correctement ! J'y passe une bonne heure.

    Je redescends avec le camion chez moi,  ça me fera gagner une heure de sommeil pour lundi. Il y a encore eu un carton sur le pont de Chasse,  toujours dans le sens Lyon-St Étienne, c'est la grosse pagaille du vendredi, même dans mon sens à cause du bouchon de curiosité. On ne s' en sortira décidément pas ! On sent bien les effets du déconfinement depuis lundi,  ça ne me manquait absolument pas ! 

    J'arrive au garage à 19h, ma gamine vient me chercher, elle est bien brave cette petite !  

    Une pensée pour le 8 mai, ne pas oublier...et bon week-end à tous ! 

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  • c'est le bigntz côté italien pour accéder au tunnel
    fait pas beau depuis un moment ici
    aujourd'hui j'ai du Po !
    la palette farceuse !
    va y mollo !
  • Lundi 10 Mai 2021
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    Je comptais partir à 6h ce matin, puis j’ai révisé mes calculs hier soir, j’ai pensé que 5h ce serait plus judicieux. Le vent du sud n’a pas faibli, et heureusement car sinon ça aurait été la radée assurée pour venir au garage à pince ! Il y a déjà du monde sur l’A7 et la rocade, mais où vont t’ils tous ?  Je fais un petit stop au péage de SQF histoire de vérifier le sanglage, je fais bien c’est pas mal détendu; côté gauche j’ai des gaines plastiques enroulées au niveau des tuyaux, c’est une sacrée merde à attacher correctement ! La route va être longue jusqu’au chantier…

    Je passe Chambé avant le gros du rush matinal et continue mon chemin direction l’Italie. C’est plutôt rare qu’on emmène du matos de chantier à l’étranger, c’est même une première pour moi ! Le tunnel passe nickel, ce n’est pas le cas pour l’autre sens. Il y a la queue dans la rampe et une régulation après le péage de Salbertrand. C’est certainement les effets du samedi férié chez nous. 

    Normalement les badges Axxès fonctionnent en italie maintenant, par précaution j’emprunte une voie carte/ télépass, bien m’en prends, le boitier bipe mais le feu rouge s’allume, shit ! je suis quitte à sortir la Visa...je m’arrête à la station suivante et j’appelle mon boss pour lui expliquer; j’en profite pour me payer un cappuccino brioche. Avant de repartir, je retends les sangles... Vers Susa une camionnette me double en klaxonnant, ce sont les gars du chantier qui me font coucou.

    Au péage avant Rivoli rebelote, de nouveau je fais chauffer la Visa.  Je coupe ma trente à Rivoli, je mate un peu les étagères extérieures des accessoires poids lourds en vente, il y a de tout et pour tous les goûts, et toujours les aimants en vente libre, ça me fait halluciner ! Bon, maintenant avec les €6 les affaires doivent êtres moins florissantes...lol !

    Les deux péages de la tangenziale, j’insiste même plus, je sors direct la carte, et, méga-surprise au suivant où je m'apprêtais à prendre le ticket, ça fait bip et la barrière s’ouvre ! j'espère juste que ça fonctionnera en sortie…

    Arrêt buffet à Piacenza. Et le sempiternel resserrage des sangles ! Heureusement il ne reste que 50 bornes à parcourir. Je franchis le Pô et sors à Cremona, ouf, la barrière s’ouvre ! Je trouve le chantier très facilement sur la route de Piacenza. C’est un Grand Frais qui se monte, d’où la présence d’entrepreneurs français sur place. Je commence à dessangler et là, grosse frayeur, j’ai au cul une palette de regards en béton, et pour compenser le plan incliné de la remorque on a mis un chevron sous la palette, j’aime pas ça mais on avait pas le choix, c’était la seule place dispo qui restait. Hors, une pièce a cassé,  et heureusement que j’avais mis 1 sangle en retenue arrière en plus des 2 autres par dessus, la palette a terminé le voyage retenue uniquement par celle de derrière; j’ose pas imaginer la cata si elle était tombée sur l’autoroute...ça ne les perturbe pas plus que ça, mon cariste me signe ma cmr une fois vide, et sans réserves. Je recharge vers Cuneo aux cailloux demain matin. J’en prends le chemin, en contrariant le GPS qui veut absolument me faire passer par Turin, alors que par Asti et Alba c’est bien plus judicieux je trouve ! J’ai 9h30 de guidon à Alba justement, je trouve un bon parking à 50m d’un troquet, c’est parfait pour un lundi !

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  • ça braque bien un tradi !
    du brouillard maintenant
    il y a pas à tortiller c'est beau un Volvo...
    le chantier du TAV sous haute protection
    un p'tit coin de ciel bleu...
  • Mardi 11 Mai 2021
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    Je pensais avoir trouvé le parking idéal,  au calme, mais à 1h du matin des gros boums me réveillent en sursaut. En fait il y a une usine de transformation de viande à côté,  et un petit camion est là en train de charger sans discrétion. J'imagine les caisses de viande jetés dans le frigo sans ménagement. En attendant, maintenant pour me rendormir ça va être coton…

    Je démarre à 6h30, les yeux bien collés encore. Heureusement j'ai pu savourer un bon cappuccino !  Passé Alba c'est un peu bizarre la route, c'est mal indiqué et il y a des interdictions partout. Je m'engage quand même, d'autres camions font pareil, c'est ça l'Italie ! Il a plu une bonne partie de la nuit, et ce matin c'est brouillasseux à souhait. J'arrive à Barge, là où on a rechargé avec Philippe en remontant de Naples. Il y a déjà un camion, un suisse, au chargement. La cour est devenue une piscine olympique tellement c'est inondé ! Arrive un troisième camion, un container, et là c'est devenu bien blindé car c'est pas bien grand ici. Le cariste/secrétaire/homme de ménage me charge mes 17 palettes à vitesse grand V. Je sangle au fur et à mesure en essayant de ne pas me noyer. Ensuite on fait les papiers,  le suisse n'a toujours pas fini son arrimage, il faut que j'attende car il est en plein milieu.

    Enfin rien ne va mal,  il est pas 9h quand je repars d'ici lesté de 24t . D'ici pour rejoindre Turin il faut taper une petite route sur une vingtaine de kilomètres,  ensuite c'est l'autoroute avant de rejoindre la tangenziale. Ça roule nickel, et j'ai même un rayon de soleil avant le traforo T4 del Fréjus. Pas d'attente ni de convoi ADR,  c'est parfait !  Je déclare forfait par la faim à St Michel. Un petit dodo après le repas et me voilà bien frais pour repartir. Tout roule bien aujourd'hui, du coup j'arrive après 15h aux matériaux. Je désangle pile au moment où il se met à pleuvoir !  Du coup me voilà propre tiens !  Une fois vide, je change de cour, me voilà au dépôt. Le soleil ressort...je lave, décroche et raccroche un gros plateau. Comme il est pas tard et que je n'ai plus rien à faire ici, je rentre donc chez-moi.




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  • mine de rien elle a 24 ans la mémère !
    là c'est pas bon...
    un vrac pour la Russie
    vidage dans le 43
  • Mercredi 12 Mai 2021
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    Top départ à 7h ce matin. Hier mon boss m'a dit de monter aux mines pour 7h30, ça devrait le faire. A Andrezieux je suis tout seul sur le parking, il y a juste un LTR sur une piste. De 7 à 8 c'est l'ancien qui passe le contrôle,  j'attends une dizaine de minutes en sirotant le café offert. Le chef me charge ensuite les gueuses puis je me rend directement sur une piste. Il y a un problème de déséquilibre au freinage sur la roue droite du dernier essieu, en fait lorsque je freine le banc passe alternativement du rouge à l'orange et vert, certainement le tambour qui s'est ovalisé. On fait plusieurs essais avant de tomber sur 27%, le verdict de la machine est bon quand même. A faire contrôler par l'atelier, ici ils savent que ce sera fait, ça marche avec la confiance ! 

    Au retour je décroche,  et comme le marchand de peuneu vient cet après-midi changer les chaussettes avant du MAN, je prends le vieux 105 et j'y attèle une taut'. Je dois charger à l'Horme, mais avant je rejoins Cédric du bureau au dépôt logistique. Aujourd'hui c'est salle de sport ici, avec au programme le lancé-gerbé de colis d'une trentaine de kilos. On charge une semi complète pour la Russie. L'ensemble appartient à un transporteur polonais avec pilote russe, un jeune. Il nous regarde faire. Après tout, il n'est pas obligé de nous aider, mais finalement il nous prépare les palettes en enlevant le film et en triant ensuite. Il nous reste 3 palettes et Xavier débarque pour nous filer la main. A 11h c'est fait, je n'ai plus de bras ! Je descends au chargement avec le Daf. A midi je repars lesté de 25t d'aciers usinés. Ça a bien marché, du coup je m'octroie une vraie coupure de 45 minutes à Firminy !

    Je monte en haute loire,  le 460 n'est pas à la fête ici avec le poids, moi non plus d'ailleurs...je l'encourage dans les raidillons en le prenant en manuel, mais je sent bien qu'il est au taquet ce noble vieillard !  Malgré tout, on y arrive quand même. Je n'avais jamais vidé ici, ça speede grave. Je transpire à courir d'un côté à l'autre de la remorque pour les poteaux et les planches, c'est ma journée sport ! 

    Le retour s'effectue sans problème, avec juste un peu trop de monde à St Étienne. On sent le rush des départs du pont de l'ascension, c'est pas très comique comme à chaque fois, avec en plus l'arrêt de la ligne SNCF entre Sainté et Givors en ce moment ça promet une belle pagaille...m'en fout je vais pas plus loin que St Chamond ! Je décroche la Krone et range le Daf à sa place. Ensuite avec Flo on descend un fen au dépôt logistique pour lundi. Il me reste plus qu'à raccrocher le MAN et la Faymonville et de ranger tout ça proprement, car le chef a décrété que ce soir c'est week-end, et ce que chef dit c'est parole d'or. Il ne faut jamais contredire un chef  ! 

    Quatre jours à la maison, whaou !  Bon courage à ceux qui plantent et bon week-end aux autres, et je vous dis à lundi pour la suite de mes aventures ! 

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  • A7, plein sud !
    turbocompound MAN
    le Perthus désert, ça ne va plus durer...
  • Lundi 17 Mai 2021
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    Après un bon week-end à rallonge, c’est une petite rentrée tranquille qui s'amorce. Je rejoins mon p’tit camion au dépôt, il est 7h30. Pour une fois il ne pleut pas !  Comme d’habitude mon petit rituel d’installation du début de semaine, remplissage du frigo et rangement de mes affaires, je déteste partir sans l’avoir fait; manie de petit vieux ! je suis vieux depuis longtemps alors lol !

    Je charge au dépôt ce matin, une grue à Mediaco doit venir à 8h mais aussi un émissaire du client pour assister au chargement. Un Espagnol. Café, papotage au bureau, avec Thierry aussi qui fait le même tour que moi; la grue arrive, à l’heure. On monte, Borys et moi, pour accompagner le grutier au parking du haut pour la mise en place. De toute façon pour l’instant on reste en stand-by tant que l’espagnol n’est pas arrivé. A 9h toujours personne et pas de novellas, je décide de descendre en ville trouver une pharmacie qui vend des autotests pour le covid, même si j’ai reçu ma première dose hier il faut rester prudent...je me suis testé vendredi dernier, je veux encore le faire cette semaine. J’en déniche à la première officine que je trouve, 12 balles la boîte de deux, non remboursable. Je remonte viteuf au dépôt, toujours aucun signe de vie de notre ibérique, ça pue ! En attendant je regarde Thierry qui polish ses réservoirs, il prend grand soin de mon ex-Volvo et ça me fait extrêmement plaisir !

    10h30, notre boss prend la décision de charger, Thierry descend à la logistique pour récupérer tout le petit matos, et moi je rejoins le grutier qui justement fait le pied de sa grue. On charge les deux espèces de grosses turbines, 10t annoncée chacune mais pas moyen de vérifier sans pesons. Ensuite je le libère, il a une mission sur Lyon pour 11h, il sera un petit peu à la bourre je pense. Chaînage en règle, 4 par turbine, puis j’habille l’ensemble en version convoi. J’ai juste un peu de largeur, 2.70, mais aussi de la hauteur. 4.30 en Espagne c’est du convoi. Je redescends au centre névralgique Thevenon. L’Espagnol est enfin arrivé, son avion a eu du retard à l’allumage il paraît...il inspecte minutieusement mon chargement, tique un peu sur les quelques éraflures présentes, ben oui c’est pas du neuf non plus amigo, d’ailleurs c’est un peu rouillé, ça date pas d’aujourd’hui. Il continue sur le chargement de Thierry, le fait d’avoir chaîné les moteurs ça ne lui plait pas, mais on lui explique que pour la retenue au freinage c’est indispensable, vu qu’il n’y a pas de tablier sur une extra-surb’. Il finit par se ranger à notre point de vue, de toute façon c’est comme ça point barre !

    Thierry et moi bâchons ensuite le chargement pendant que Borys va nous chercher de quoi becter.

    14h nous décollons enfin, Thierry file plein ouest car il descend par le pays Basque, quand à moi vu qu’on a pas reçu les autorisations Basques et de Navarre, je dois passer par la Catalogne et Madrid avec à la clef un joli détour ! L’autoroute A7 est bien chargée dans l’autre sens, les restes de la migration de masse du week-end, rien ne change dans le monde d’après... J’ai la patate, je roule d’une traite 4h20 qui m’emmène entre Bézier et Narbonne. Je coupe ma 45, j’en profite pour me tester pendant que je graille un bout. Négatif la station !

    Je repars à 19H, je dois passer par le Perthus car l’autoroute m’est interdite en espagne. C’est théoriquement interdit avant 22H, mais il y a couvre-feu toujours, et pas un chat dans la grand-rue qui coupe le village. Les policiers français contrôlent un 3t5 Polonais à la frontière dans l’autre sens, un gradé me fait les gros yeux et le signe de la fessée avec la main. Je regarde ailleurs un ange qui passe, lol ! Les Mossos eux ne me captent pas…

    Je roule sur la NII, dans une montée avant Girona un vieux Premium en convoi mobil-home et VP me rattrape, je me serre pour le laisser passer, comme ça je verrai un peu la vitesse ici. Il roule à 70 et 80 sur l’autovia, parfait, je calque ma vitesse sur la sienne. Il continue sur Barcelone, moi je bifurque direction Vic et la C25. IL y a plus un chat sur la 4 voies, je grimpe péniblement le coll de revell avant de redescendre sur Vic. Je sors pour me dégoter une place dans la ZI. Il y a l’embarras du choix, et comme j’ai 12h50 d’amplitude je décide qu’une onze serait une bien bonne idée, non ? 

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  • Fait gaffe en traversant !
    Classique !
    entre Calatayud et Soria
    Sur le plateau à plus de 1000m
  • Mardi 18 Mai 2021
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    Je démarre dès que l’horloge du tacky indique 11h01. C’est vraiment un bon plan cette ZI pour dormir, hormis une plaque d’égout mal scellée qui fait un boucan d’enfer dès qu’un véhicule roule dessus, et ça a commencé à faire du bruit dès 6h ce matin. C’est bien ma veine , pour une fois que je pouvais faire grasse mat’ ! Du coup je me suis pas mal occupé jusqu’à 9h30. Je reprends l’autovia. On ne traverse plus Fraga depuis une éternité déjà, je me souviens de la montée après qui était terrible. Ensuite c’est la nationale classique, avec tous les virolos et toujours autant de camioneros un peu fêlés sur les bord, avec son lot de dépassements olé olé !!! Une coupure de 30 à Lerida pour manger et une autre du même acabit pour siester à Zaragoza. Le thermomètre est monté à 28 degrés, dans les montées de l’autovia direction Madrid la température moteur joue au yoyo, l’aiguille monte presque dans le rouge, le ventilo se déclenche alors dans un bruit horrible, et idem dans les descentes avec le retarder. Au début ça surprend ! 

    je vais prendre du coup par Soria pour éviter Madrid, mais avant je fais un stop à la Cepsa de Calatayud pour refaire le plein, apparement il y a pas grand chose pour ravitailler sur la 234; il y a la douche, j’en profite. De qualité médiocre pour 3€, c’est abusé je trouve, surtout après un plein de plus de 400l...je repars dans l’inconnu, je suis jamais passé par là. C’est tranquille, quelques villages qu’on croirait abandonnés et des paysages magnifiques ! Ça grimpe jusqu’au col qui délimite l’Aragon de la Castille y Léon, et ensuite c’est de la ligne droite à perte de vue, le paysage change aussi, des montagnes rocheuses à des champs verdoyants. On est à 1000m ici, la température à bien baissé. Passé Soria c’est la forêt qui prend le relais, j’en prends plein les yeux aujourd’hui !!! Je coupe ma trente manquante juste avant Burgos. Ensuite il me reste un peu plus d’une heure à rouler pour faire 10, je sors à Osorno, il y a un grand parking avec un petit resto; il ferme à 10h, ça me laisse 15 minutes pour déguster une bonne bière bien fraîche !



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  • Meuh ?
    autovia de Galicia
    On m'avait dit qu'il pleuvait toujours ici !
  • Mercredi 19 Mai 2021
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    9h01 de coupure plus tard, faut pas lambiner aujourd’hui, je me cale à 82 sur l’autovia. C’est très monotone ici jusqu’à Léon. Après il y a une autoroute à péage, et une route parallèle dont l’échangeur se trouve juste après celui de l’autoroute, je continu donc et là je commet la boulette du jour; on y accède par une contre allée accessible uniquement par l’échangeur de l’autoroute...putain, je regarde sur ma carte où se trouve la sortie suivante, merde merde merde, c’est à 34km!!! Je me fait tout petit sur l’AP66, mais je suis à demi rassuré lorsque je croise un espagnol en convoi. Apparemment c’est autorisé ici vu qu’il n’y a pas d’autres alternatives. N’empêche je les trouve long ces 34 bornes, je check mon plan, google map, mon GPS, les étoiles,  il y a une route qui coupe à travers pour rejoindre Ponferrada, le détour serait moindre. Après le péage de Canales la Magdalena se trouve une petite station service, je m’y arrête pour me renseigner sur la route si c’est praticable ou pas; le pompiste me dit que oui, je m’y engage on verra bien. J’ai 70 bornes d’ici à l’autovia, on va dire que les 50 premiers ça roule pas trop mal, mais alors les 20 derniers j’en voyais pas le bout, avec des montées et des descentes incroyables, mais pour compenser j’ai droit à des paysages extraordinaires ! je pousse un ouf de soulagement une fois sur l’A6. Je calcule ce que j’ai perdu et gagné, finalement j’ai limité les dégâts niveau kilomètres, environ une cinquantaine de moins que si j’avais fait demi-tour, par contre le bénéfice temps à fondu littéralement ! Du coup ça ne passera pas en 4h30, j’appelle Thierry déjà sur place pour qu’il leur fasse la commission de ne pas m’attendre avant midi trente.  Effectivement, il me manque 10 minutes, je fais donc ma 45 après mon entrée en Galice, juste après avoir croisé mon copain Thierry qui promène mon ex-tracteur.

    Je me pointe à l’heure annoncée, ça n’a pas trop l’air de les contrarier. En 50 minutes j’ai enlevé mes 8 chaînes et  la grue a déposé les deux turbines au sol. Je repars satisfait du devoir accompli. J’ai mon retour demain sur Pampelune, je calcule mes heures, ça devrait m’emmener du côté de Burgos l’affaire. Il y a un service avec une Shell et un resto sur le contournement de la ville, je m’y pose comme une fleur avec 9h50 de guidon et 770 km, finalement ça a pas trop mal marché malgré ma connerie de ce matin !

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  • 4h pour charger !
    Euskadia
    Tranquille...
    Et oui c'est Bordeaux !
  • Jeudi 20 Mai 2021
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    J’aurai pas battu un record de sommeil cette nuit tellement le Girteka en frigo à côté a fait du barouf. D’habitude ça ne me dérange pas plus que ça mais cette fois c’était un bruit bien particulier. Not good vibrations ! Du coup je me lève une heure en avance et vais prendre ma douche et un petit déjeuner au calme. C’est incroyable que ça reste ouvert h24 pour les routiers en Espagne, signe que ça reste une profession reconnue dans ce pays. 

    Départ à 4h45. Hier j'ai appelé le spécialiste de la Galice, Pierrot, je voulais savoir si ça valait le coup de prendre par Logrono plutôt que de monter sur Vittoria. Selon ses dires, ce n'est pas mauvais.  J'ai réfléchi et pour ne pas prendre de risques j'opte par  l’autopista. Je suis étonné de voir autant de monde dessus, et les parkings sont blindés ! J’ai la réponse à Vittoria lorsque je reprends l’autovia, il n’y a plus aucun péages sur l’AP1, qui pour le coup devrait être renommée...L’aiguille de la jauge flirte depuis un moment avec le rouge, il y a une Repsol juste après le péage sur l’AP15, péage à 75 cents pour les camions et 1€20 pour les totomobiles, c’est tout bonnement incroyable ! je remet 400L, en cadeau la caissière m’offre une serviette de bain, sympa ! D’ici en 10 minutes je suis chez mon client à Pamplona, un fabricant allemand de grue. Je m’enregistre auprès du gardien, mais mon numéro de commande n’est pas bon. Je retourne au camion pour appeler Borys, et à peine en ligne que le gardien me siffle en me faisant signe de le rejoindre, je lui répond en aboyant et m’approche en remuant la queue lol ! naméo, c’est quoi ces manières ? bon ça va il a résolu le problème plus rapidement que moi. Prise de température, ok, je rentre me garer au stop un peu plus loin. Le gardien m’a dit “esperar dans cabine”. J’esperar une vingtaine de minutes et j’entend siffler de nouveau; c’est une manie ici ! cette fois c’est un manutentionnaire qui me signifie de me présenter manu militari porte 5. Je commence à reculer lorsque le gars me dit de retourner au parking. Allons bon, je m'exécute et voit un camion polonais qui recule à ma place. Il était stationné après le poste de garde, je pense que le chauffeur n’avait pas compris la consigne du “stop”. Du coup je poireaute un bon moment avant d’aller voir ce qui se passe; c’est la pause du matin, le chef me dit dans 30 minutes ok. 45 minutes plus tard toujours rien, je phone Borys pour le prévenir. Il me rappelle 10 minutes après, l'affréteur lui a dit que je chargerai d’ici une trentaine de minutes. Bah oui !

    Finalement on me fait rentrer à 10h. Le chargement dure 1h15, après il faut ressortir pour sangler, un chef vient prendre des photos et me dit ok, bureau et papiers. Tout ça me fait partir d’ici à midi, le polonais vient juste de terminer son arrimage, pas bien rapide le gus…

    Sur la cmr de l’usine c’est indiqué livraison 8h45 le 21, j’ai 900 bornes à faire et déjà presque 3h de guidon, ils ont vu la vierge ici !  

    Je m’arrête quand même pour bouffer avant la longue descente sur San Sebastian. Au péage juste après la frontière , les douaniers français sont à pied d'œuvre, ils arrêtent le camion Serbe devant moi après la guérite, je ne peux pas repartir le temps qu'ils contrôlent ses papiers, et finalement ils le font rentrer sur le parking et moi je peux bouger de là, pfff.

    Une sieste un peu plus loin, les compteurs repassent à zéro. Encore une fois il y a les douaniers qui font dégourdir les papattes de leurs chiens, et ça papote au milieu du passage...re-pffff ! Allez, tout shuss je reprends l'autoroute direction Bordeaux. Je surveille map, c'est moche. Au final j'aurai laissé une grosse demi-heure pour passer la rocade. Mes calculs savants m'indiquent que je n'irai pas plus loin que Périgueux. Thierry me refile une adresse pour grailler, l'Escale. Le parking est plutôt petit et en pente mais la tortore y est tout simplement divine ici ! 



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  • Apocalypse now !
    2 pattes
    Ce bon vieux Fourvière !
    Ici ça ne pinaille pas !
    Bonnes vacances gros !
  • Vendredi 21 Mai 2021
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    Pour la première fois cette semaine, c'est le réveil qui me tire d'un sommeil profond. Il est 5h30, le troquet ouvre seulement à 7. Je me fais un jus et décolle d'ici à 6h. 

    Le jour se lève avec un ciel menaçant mais magnifique, de gros nuages noirs bien dodus, prêts à lâcher les vannes ! 

    Thierry m'envoie un message, l'A89 est fermée après Manzat, il s'est fait avoir. Obligé de passer par la route du cratère qui mène à Riom via Volvic. Je connais, c'est la route des convois, assez difficile en charge avec des descentes vertigineuses. Je préfère passer par la N89. Avant de sortir à la 25 je constate que l'autoroute est rouverte. Tant pis, de toute façon c'est impossible d'arriver à St Priest avant-midi, alors autant économiser sur l'autoroute. J'en profite pour faire un arrêt boulangerie après Theix. 

    Je coupe ma 45 après Thiers. J'en repars avec la pluie qui ne me lâchera qu'après Tarare. La rocade lyonnaise a pris une belle teinte rouge, encore un week-end qui va drainer beaucoup de monde direction le sud ! Je prends par ce bon vieux Fourvière où c'est aussi un peu le brin. J'arrive à 13h20 chez mon destinataire, on me fait rentrer directement. Ça ne traîne pas pour vider, à peine 30 minutes. Je prends la direction du dépôt par le periph c'est le moins pire. Même par Brignais ça ne roule pas trop mal contrairement à l'autoroute qui prend des allures de départ de juillet…

    Au dépôt c'est très calme. Il y a juste Thierry qui vient de laver, on se sera suivi toute la semaine décidément ! Je lave à mon tour et me gare. Passage au bureau pour faire vider ma carte et récupérer les jolis polos et sweats sérigraphiés du nouveau logo Thevenon. 

    J'ai plus qu'à débarrasser la cabine avant de faire une bise virtuelle à tout le monde. 

    On se retrouve lundi 31, je suis en vacances pour une semaine. Bon week-end les courageux ! 

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  • ça commence bien !
    job facile
    avec Seb, the best VP !
    St Nazaire en Royans
  • Lundi 31 Mai 2021
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    Me voici de retour en pleine bourre après cette semaine de vacances, c'est pas que je me sois bien reposé, même que j'ai pas mal bossé à la maison, mais du coup je suis bien requinqué !
    Je retrouve mr MAN là où je l'ai laissé, il a pas bougé d'un millimètre. Je range mon bazar avant de mettre en route le tracassin. Ne pas oublier de prendre les panneaux, j'ai même fait un pense-bête que j'ai rangé avec ma carte dans mon portefeuille, des fois que...un café avec Fifi et Dudu et je m'élance le coeur léger et la tignasse au vent...sur 500m ! je suis stoppé net dans mon élan sur la bretelle d'autoroute, c'est tout arrêté. Bah voilà, ça commence fort ! 30 minutes pour faire 10 bornes à cause d'un banal accrochage entre deux bagnoles, dur retour à la réalité des choses...
    J'attaques sur du facile, 4 petits blocs de 3t5 chacun que je charge à Rive de GIer, je balance 8 sangles et  j'emmène ça à la Tour du Pin en foulée, mais avant je dois me farcir les résidus des bouchons matinaux sur la rocade Lyonnaise. Je me pointe à 10h30, le temps de trouver le cariste pour qu'il m'ouvre le portail d'accès. C'est chaud et en dévers, je lève tout. Le temps d'enlever et d'enrouler les sangles je suis vide, super sympas les gars ici, la cour un peu moins, impossible de faire demi-tour sur place pour repartir, il faut manoeuvrer en plusieurs fois tout en reculant la remorque dans des arbustes, pas bien pratique, mais je m'en sors sans rien casser, c'est le principal ! Juste le bas du pare-choc qui frotte en ressortant d'ici, c'est pas bien grave et ce n'est ni la première ni la dernière fois je pense ! Ma suite est à 15 bornes d'ici; j'y vais tranquille je suis prévu début d'après-midi. Je peux quand même me mettre en place, mesurer les pièces, mettre en place les panneaux et les gyros, manger un bout et me détendre une vingtaine de minutes dans la couchette. A 13h comme prévu le cariste se radine avec un gros chariot made in Sweden. il m'ammène la première cabine de téléphérique. 4m sur 3.70 de large, pas facile à charger car ça déborde de tout les côtés de manière diforme ! J'en charge trois. Entre temps Seb et sa petite auto jaune se pointe. J'aime bien bosser avec lui, il est jamais le dernier à refiler un coup de main pour l'arrimage. A 15h on est au top départ !
    D'un commun accord on revient sur la Tour du Pin, puis nous rejoignons l'itinéraire des 2ème à Bourgoins direction Grenoble, ensuite la D1532 jusqu'à Romans, un coup de LACRA jusqu'à Valence et c'est ensuite la bonne vieille N7 direction le sud. Hormis les inconscients du jour, de plus en plus nombreux je trouve, ça roule plutôt bien cet après-midi. En 4h10 on arrive à Mon Relais à Pierrelatte. Il fait une chaleur à crever avec le vent du sud, la douche et les bières sont les bienvenus avant le souper !