FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2025 Partager sur Facebook
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  • 5H01, au dépôt, c'est parti
    Pause café sur l'autoroute des arbres
    Ciel menaçant
  • Lundi 1 Décembre 2025
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    Après un excellent weekend où mon plus grand des petits fils (7.5 ans) a appris à conduite une moto, je pars pour une semaine courte, puisqu'elle se finira demain soir. Samedi, j'ai offert la 50 cm3 à Logan ; les débuts ont été très chaotique, mais après 15/20 mn, il a eu un déclic. Et après, il n'a fait que progresser. Trois heures durant, il a tourné dans le champ en dessous de la maison. Il fallait l'arrêter sinon, il y serait encore. La prochaine fois, je ne remplirais pas le réservoir….Au moment du goûter, je ne sais pas, qui de Logan ou moi, était le plus heureux.

    Alors ce matin, je suis ravi de mon weekend, surtout que nous avons enfin trouver une idée pour le sol de notre salon, en visitant le tout petit salon de  l'habitat à Eurexpo. Vraiment un bon weekend.

    Je suis avant 5H00 au dépôt. Il y a pas de voiture, seulement celle d'Olivier. Je croise Jérôme qui est en train de transférer ses affaires sur le parking. J'attends sagement 5H01 pour lâcher le frein de parc. Il fait encore bien frais ce matin. Le thermomètre affiche 6° C le long du Rhône.

    La température baisse fortement à partir d'Andrézieux ; je crains au niveau de Veauchette. Je crains toujours le brouillard givrant sur le secteur d'Andrézieux. Mais ca va, on reste sur du positif.

    Ce climat me suivra jusqu'à Roanne, enfin au nord de Roanne. Je comptais m'arrêter à Tout le Monde en Parle, mais il est encore fermé. Tant pis pour moi, je continue jusqu'au chalet avant Varennes sur Allier. La patronne ouvre les portes au moment où j'arrive. Impeccable. Un grand café et pain au chocolat (pas terrible) plus tard, je reprends la route. 

    Toujours aussi peu de monde sur la route, même en arrivant au niveau de l'intersection avec la RCEA. Le boulot est calme en ce moment ; sans doute que les frigos, eux, tournent à plein régime ! 

    La RSE me rappelle à l'ordre alors que je suis au téléphone avec M CHOUCHEN, notre breton marseillais. Ce matin, malgré que je sois e forme, j'ai envie de caféine, alors, je fais chauffer ma Senseo. Accompagné de biscuits chocolaté, c'est un bonheur simple. Je serais bien à l'heure, et avec plus de trente minutes d'avance, me fait-on remarquer avec une pointe d'agacement. Pour compléter l'accueil un peu froid, mais c'est de saison, je n'aurais l'information qu'après plus de trente minutes. Pourtant, ce n'est pas le nombre de personnel de l'autre côté de la glace qui manquent…. 

    Par contre le personnel de quai est sympa et plutôt réactif. En vingt minutes, je suis soulagé de mes quelques vingt palettes, mais j'attendrais que les trois personnes à l'accueil reviennent de leur pause déj, afin de retrouver ma CMR et BL signés. C'est fou ça, vingt minutes de boulot effectif, et plus de quarante cinq minutes pour "l'administratif".

    J'ai failli être en retard pour mon chargement avec ce type de connerie. Mais non, c'est avec dix minutes d'avance que je m'inscris et de suite un quai. Les premières palettes sont un peu longues à arriver, mais après c'est assez rapide. Je ne resterais sur le second site qu'une heure environ.

    Voilà, c'est l'heure du goûter (encore), et je n'ai plus qu'à entamer ma descente vers Lyon, puisque j'ai rechargé pour Satolas.

    Je m'arrête à la Tassée, dans les environs de Cosne sur Loire. J'espère que je passe en moins de 4H30, mais pas trop le choix dans le coin, et puis, j'avais une coupure de trente à faire.

     

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  • Mardi 2 Décembre 2025
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    Je suis réveillé par un de mes voisins qui descend pisser sans doute vers 3H00 du matin. Puis, ce sont les premiers camions qui commencent à partir. Je tourne un peu, histoire de ne pas se lever trop tôt, mais je lâche l'affaire à 3H45, je suis debout. Le webasto a fonctionné. La sonde de chauffage ne doit pas être d'une grande précision, car, moi, qui n'aime pas la chaleur (avec ma voiture, je roule à 18°), je mets entre 23 et 24 dans le Renault. Avec mes camions précédents, j'étais sur du 19°. Avant de me lever, je pousse le réglage un peu plus haut. La nuit, j'affiche 19 au webasto, mais il ne fait pas cette température dans la cabine. Mais bien 2/3° en dessous.

    Pas faim ce matin, je me contente d'un grand café. Dans l'idée, il y a l'aire de Lapalisse sur ma route et dans les deux heures qui suivront mon départ. Il est 4H30 quand je sors de ma petite place. Ca va les bouteilles sont pleines, je n'ai donc pas fait tourner le camion. Je sors très doucement du parking sans accrocher de rétroviseur. Démarrage en douceur et en manuel, la mécanique doit arracher les vingt huit tonnes de boissons. Personne derrière moi, ca me laisse le temps d'arriver sur l'autoroute des arbres avec une température d'huile correcte.

    Je ne m'attendais pas à voir autant de monde. Alors attention, tout est relatif, mais, je trouve qu'il y autant de monde "de nuit" que de jour sur cette autoroute. Qu'en pensez vous.

    A la hauteur de Varennes, on aperçoit très vaguement les Alpes au loin, mais le ciel est bien trop chargé en nuages sobres pour réaliser une bonne photo. Comme prévu, arrêt au stand de Lapalisse. Un passage aux toilettes et une toilette de chat plus tard, je peux passer à mon petit déj favori ; pain beurre confiture de fraise. Avec un grand café bien sûr.

    Le jour se lève tranquillement, la température frôle la dizaine, c'est tout bon pour rouler, même dans la traversée de Roanne : peu de voiture à partir de Mably.

    Je m'arrête à l'aire de la Loire, car un chauffeur m'a fait un signe en me doublant. Je n'ai pas compris si c'était une salutation, un remerciement ou une alerte...dans le doute, y a pas de doute, comme ca me tracassait, je m'arrête. Au moment où je stoppe, ma moitié m'appelle, allez on fait une trente et puis voilà. De trente, ca passe à quarante, je vais finir par être à la bourre. Même si je ne travaille pas chez Sibourg….

    Mais ca va, j'arrive à Satolas avec vingt minutes d'avance, et comme d'hab ici, tu as un quai de suite.

    J'ai à peine le temps de casser une petite croute pendant le déchargement, tellement c'est rapide.

    Mission suivante : Oytier, vous savez, là où j'ai passé près de quatre heures pour charger des merdes en vrac. Tous les quais sont occupés à mon arrivée, mais dans la demie heure qui suit, le quai 3 qui nous est "réservé" se libère. Quand j'arrive sur le quai, la surprise est plutôt bonne. Il y a un grand nombre de palettes réellement préparées. De suite, je signale les palettes que je ne prendrais pas. mais le chef est vraiment concilient. Alors, on va bien bosser. Il faut faire un peu de place pour bouger des palettes, mais dans l'ensemble ca va. On arrive à optimiser la place dans la semie, avec des palettes en tous genres, ce n'était pas gagner.

    Une heure et demie après de m'être mis à quai, je repars. Jamais, je n'aurais pensé mettre "aussi peu de temps". Ca m'arrange, je suis en CP ce soir. Je pourrais aller garer ma remorque sur le parking du fond (si il y a de la place), faire les pleins en solo, et laver le tracteur, même le châssis. De cette façon, Lionel pourra travailler sur ma sellette dans un environnement "propre". 

    Et c'est ce que je fait, après avoir vider à quai en compagnie de Cédric. Voilà, tout est nickel. Je laisse les clefs à Lionel. Il rigolait quand il me voyait nettoyer mon châssis. 

    Demain, décollage pour le Vietnam. On se retrouve le lundi 15 décembre. Logiquement, je descendrais sur Bordeaux. C'est le tour, soit du camion vide, soit de celui qui reprend après des vacances.

    D'ici là, couvrez vous bien. Pour ma part, je devrais avoir quelques pluie, mais les températures seront plus douces aussi. 

    A bientôt cher(es)s lecteurs.