FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2025 Partager sur Facebook
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  • 5H01, au dépôt, c'est parti
    Pause café sur l'autoroute des arbres
    Ciel menaçant
  • Lundi 1 Décembre 2025
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    Après un excellent weekend où mon plus grand des petits fils (7.5 ans) a appris à conduite une moto, je pars pour une semaine courte, puisqu'elle se finira demain soir. Samedi, j'ai offert la 50 cm3 à Logan ; les débuts ont été très chaotique, mais après 15/20 mn, il a eu un déclic. Et après, il n'a fait que progresser. Trois heures durant, il a tourné dans le champ en dessous de la maison. Il fallait l'arrêter sinon, il y serait encore. La prochaine fois, je ne remplirais pas le réservoir….Au moment du goûter, je ne sais pas, qui de Logan ou moi, était le plus heureux.

    Alors ce matin, je suis ravi de mon weekend, surtout que nous avons enfin trouver une idée pour le sol de notre salon, en visitant le tout petit salon de  l'habitat à Eurexpo. Vraiment un bon weekend.

    Je suis avant 5H00 au dépôt. Il y a pas de voiture, seulement celle d'Olivier. Je croise Jérôme qui est en train de transférer ses affaires sur le parking. J'attends sagement 5H01 pour lâcher le frein de parc. Il fait encore bien frais ce matin. Le thermomètre affiche 6° C le long du Rhône.

    La température baisse fortement à partir d'Andrézieux ; je crains au niveau de Veauchette. Je crains toujours le brouillard givrant sur le secteur d'Andrézieux. Mais ca va, on reste sur du positif.

    Ce climat me suivra jusqu'à Roanne, enfin au nord de Roanne. Je comptais m'arrêter à Tout le Monde en Parle, mais il est encore fermé. Tant pis pour moi, je continue jusqu'au chalet avant Varennes sur Allier. La patronne ouvre les portes au moment où j'arrive. Impeccable. Un grand café et pain au chocolat (pas terrible) plus tard, je reprends la route. 

    Toujours aussi peu de monde sur la route, même en arrivant au niveau de l'intersection avec la RCEA. Le boulot est calme en ce moment ; sans doute que les frigos, eux, tournent à plein régime ! 

    La RSE me rappelle à l'ordre alors que je suis au téléphone avec M CHOUCHEN, notre breton marseillais. Ce matin, malgré que je sois e forme, j'ai envie de caféine, alors, je fais chauffer ma Senseo. Accompagné de biscuits chocolaté, c'est un bonheur simple. Je serais bien à l'heure, et avec plus de trente minutes d'avance, me fait-on remarquer avec une pointe d'agacement. Pour compléter l'accueil un peu froid, mais c'est de saison, je n'aurais l'information qu'après plus de trente minutes. Pourtant, ce n'est pas le nombre de personnel de l'autre côté de la glace qui manquent…. 

    Par contre le personnel de quai est sympa et plutôt réactif. En vingt minutes, je suis soulagé de mes quelques vingt palettes, mais j'attendrais que les trois personnes à l'accueil reviennent de leur pause déj, afin de retrouver ma CMR et BL signés. C'est fou ça, vingt minutes de boulot effectif, et plus de quarante cinq minutes pour "l'administratif".

    J'ai failli être en retard pour mon chargement avec ce type de connerie. Mais non, c'est avec dix minutes d'avance que je m'inscris et de suite un quai. Les premières palettes sont un peu longues à arriver, mais après c'est assez rapide. Je ne resterais sur le second site qu'une heure environ.

    Voilà, c'est l'heure du goûter (encore), et je n'ai plus qu'à entamer ma descente vers Lyon, puisque j'ai rechargé pour Satolas.

    Je m'arrête à la Tassée, dans les environs de Cosne sur Loire. J'espère que je passe en moins de 4H30, mais pas trop le choix dans le coin, et puis, j'avais une coupure de trente à faire.

     

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  • Les ALPES depuis l'A89
    Un vrai convoi, pas de bungalows....il se reonnaitra, lol
    A dans 10 jours, Vlentino
  • Mardi 2 Décembre 2025
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    Je suis réveillé par un de mes voisins qui descend pisser sans doute vers 3H00 du matin. Puis, ce sont les premiers camions qui commencent à partir. Je tourne un peu, histoire de ne pas se lever trop tôt, mais je lâche l'affaire à 3H45, je suis debout. Le webasto a fonctionné. La sonde de chauffage ne doit pas être d'une grande précision, car, moi, qui n'aime pas la chaleur (avec ma voiture, je roule à 18°), je mets entre 23 et 24 dans le Renault. Avec mes camions précédents, j'étais sur du 19°. Avant de me lever, je pousse le réglage un peu plus haut. La nuit, j'affiche 19 au webasto, mais il ne fait pas cette température dans la cabine. Mais bien 2/3° en dessous.

    Pas faim ce matin, je me contente d'un grand café. Dans l'idée, il y a l'aire de Lapalisse sur ma route et dans les deux heures qui suivront mon départ. Il est 4H30 quand je sors de ma petite place. Ca va les bouteilles sont pleines, je n'ai donc pas fait tourner le camion. Je sors très doucement du parking sans accrocher de rétroviseur. Démarrage en douceur et en manuel, la mécanique doit arracher les vingt huit tonnes de boissons. Personne derrière moi, ca me laisse le temps d'arriver sur l'autoroute des arbres avec une température d'huile correcte.

    Je ne m'attendais pas à voir autant de monde. Alors attention, tout est relatif, mais, je trouve qu'il y autant de monde "de nuit" que de jour sur cette autoroute. Qu'en pensez vous.

    A la hauteur de Varennes, on aperçoit très vaguement les Alpes au loin, mais le ciel est bien trop chargé en nuages sobres pour réaliser une bonne photo. Comme prévu, arrêt au stand de Lapalisse. Un passage aux toilettes et une toilette de chat plus tard, je peux passer à mon petit déj favori ; pain beurre confiture de fraise. Avec un grand café bien sûr.

    Le jour se lève tranquillement, la température frôle la dizaine, c'est tout bon pour rouler, même dans la traversée de Roanne : peu de voiture à partir de Mably.

    Je m'arrête à l'aire de la Loire, car un chauffeur m'a fait un signe en me doublant. Je n'ai pas compris si c'était une salutation, un remerciement ou une alerte...dans le doute, y a pas de doute, comme ca me tracassait, je m'arrête. Au moment où je stoppe, ma moitié m'appelle, allez on fait une trente et puis voilà. De trente, ca passe à quarante, je vais finir par être à la bourre. Même si je ne travaille pas chez Sibourg….

    Mais ca va, j'arrive à Satolas avec vingt minutes d'avance, et comme d'hab ici, tu as un quai de suite.

    J'ai à peine le temps de casser une petite croute pendant le déchargement, tellement c'est rapide.

    Mission suivante : Oytier, vous savez, là où j'ai passé près de quatre heures pour charger des merdes en vrac. Tous les quais sont occupés à mon arrivée, mais dans la demie heure qui suit, le quai 3 qui nous est "réservé" se libère. Quand j'arrive sur le quai, la surprise est plutôt bonne. Il y a un grand nombre de palettes réellement préparées. De suite, je signale les palettes que je ne prendrais pas. mais le chef est vraiment concilient. Alors, on va bien bosser. Il faut faire un peu de place pour bouger des palettes, mais dans l'ensemble ca va. On arrive à optimiser la place dans la semie, avec des palettes en tous genres, ce n'était pas gagner.

    Une heure et demie après de m'être mis à quai, je repars. Jamais, je n'aurais pensé mettre "aussi peu de temps". Ca m'arrange, je suis en CP ce soir. Je pourrais aller garer ma remorque sur le parking du fond (si il y a de la place), faire les pleins en solo, et laver le tracteur, même le châssis. De cette façon, Lionel pourra travailler sur ma sellette dans un environnement "propre". 

    Et c'est ce que je fait, après avoir vider à quai en compagnie de Cédric. Voilà, tout est nickel. Je laisse les clefs à Lionel. Il rigolait quand il me voyait nettoyer mon châssis. 

    Demain, décollage pour le Vietnam. On se retrouve le lundi 15 décembre. Logiquement, je descendrais sur Bordeaux. C'est le tour, soit du camion vide, soit de celui qui reprend après des vacances.

    D'ici là, couvrez vous bien. Pour ma part, je devrais avoir quelques pluie, mais les températures seront plus douces aussi. 

    A bientôt cher(es)s lecteurs.

     

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  • Ce matin : mon anvien, ma toto et Vlentino
    A89
    Coucher de soleil sur la Dordogne
  • Lundi 15 Décembre 2025
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    Les vacances ont été excellentes. On comprend aisément que la baie d'Halong soit nommée comme une merveille et inscrite à l'Unesco. Vraiment une merveille, et nous sommes tombés sur deux beaux jours ; le coucher de soleil et le lever ; un souvenir intarissable.

    Malgré ces bonnes vacances, j'ai un peu de mal à reprendre du service, en raison de mauvaises nouvelles concernant mon départ à la retraite programmé fin mars 2026. Je vais devoir faire ENCORE trois trimestres de plus. Une subtilité bien française, et un retour de la CARSAT après sept mois après ma demande de départ, m'ont littéralement miné le moral. Vraiment pas le goût d'aller bosser, mais j'y vais.

    Virgile m'a concocté une belle semaine, avec un départ pour le sud ouest, puis une belle diagonale en direction de l'est, pour descendre dans le sud. Mais ca, c'était avant. Oui avant que les agriculteurs annoncent samedi des blocages dans le sud ouest….Aie...pas très bon ca.

    Le tracteur est passé au CT, après le remplacement de certaines pièces de las sellette. Il n'a que 22 Kms de plus au compteur. Je range les affaires du temps qu'il tourne un peu. Le niveau de la batterie est assez faible, mais dès que je sors du dépôt principal pour aller chercher ma remorque, j'ai une barrette supplémentaire. 

    Je me dirige vers Satolas, pour un chargement à destination de Cestas, au sud de Bordeaux. Rappelez vous, c'était le voyage que j'avais fait, avant de partir à Bilbao. Bon, cette fois, je n'y descendrais pas, mais les tours de Bilbao sont à nouveau inscrits à nos planning. En effet, suite aux trois "non-chargements" que nous n'avons pas pu faire, suite à un excès de zèles des employés du port, nous devrions avoir deux heures maxi d'attente avant d'être chargés. Engagement avec pénalité pour le port. L'affréteur nous a payé les voyages et s'est retourné tout naturellement vers le responsable. On va voir...à suivre.

    Je quitte le quai deux heures après l'avoir gentiment effleuré. Il est donc dans les environs de midi. Il n'y a plus qu'à rouler. Ce voyage, nous le faisons full autoroute, car, nous devons vider à Cestas à 6H00 le lendemain matin. Après une petite vérification sur Maps, je n'ai aucun point de blocage annoncé. D'après les quelques informations que je peux entendre, les blocages seraient plus présent sur le secteur Toulousain, et au sud de Bordeaux…..moins drôle pour mardi.

    Malgré ma motivation au mini, je roule plus de 4H15 afin de me décider à couper. J'ai déjeuner un peu avant mon départ, je profite de cette pause pour un petit goûter à à base de deux madeleines maison et d'une pomme du Pilat.

    Après Brives, j'apprends que l'A89 est bloquée à Périgueux, et que la sotie est obligatoire à l'est de Périgueux. Effectivement, je sors à la sortie 14. L'aire de repos situé juste à la sortie est saturée. Je trouve à me garer dans la ZI, deux ronds points plus loin, à l'arrière de la concession DAF. Je regarde Maps. Il faut rejoindre la sorite 15 de l'A89, mais en passant par Périgueux. En zoomant sur Maps, je vois que les rues sont étroites. Depuis mon parking, je vois bien des camions s'engager par la déviation indiquée;, malgré que les panneaux interdisant les plus de 7.5 T. Mais pas le choix. J'hésite à m'y engager, espérant que demain, l'interdiction soit levée. Je tergiverse, puis je me décide à partir lorsqu'un camion frigo vient se garer de l'autre côté du trottoir. 

    Les deux premiers kilomètres ne sont pas délicats du tout, puis ca se corse un peu à l'approche de la ville. Je croise des PL venant de face, et c'est bien normal , voir rassurant, c'est que ça passe. Puis viennent deux ronds points, et des rues pas larges où il est difficile de croiser un autre PL. Puis dans la déviation, il y une zone de travaux. On rentre dans des quartiers résidentiels ; le camion qui me précède ne voit pas le panneau de déviation et s'engage tout droit. J'ai failli le suivre, puis je l'ai vu freiné brutalement. A certains carrefour, les panneaux sont au sol, et ce n'est pas simple à suivre l'itinéraire, juste au moment où je pense avoir fait une connerie, car je me retrouve dans un quartier et une rue vraiment pas engageante. Je pense m'avoir pas vu un panneau. Je profite d'un mini rond point pour retourner sur mes pas. Pas simple de se repérer. On se retrouve avec pas mal de poids lourd désormais à tous les ronds points. Je décide de retourner dans ma ZI, mais je m'éloigne du frigo que j'entends bien ronronner régulièrement, mais je lui tourne le dos désormais. 

    Une fois les coups de téléphone passé, et l'extinction de la musique, je l'entends malheureusement bien. J'ai du mal à trouver le sommeil, mais je finis quand même par retrouver les bras de Morphée.

    Pas longtemps….Vers 1H00? un Trotta vient se garer cabine contre cabine. Il gêne même l'entrée d'un site. Jamais, je n'aurais pensé qu'un PL vienne s'y garer, mais il a dû tourner un peu. Ou alors, il s'est fait jeter avec son frigo. Bon ben, comment dire…...fini le dodo.

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  • Lever de soleil sur la Gironde
    A63 étrangement calme à la remontée
    Cestas
    Décorations de Noel à l'entrée du client
    Posé dans la campagne Creusoise
  • Mardi 16 Décembre 2025
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    Le premier frigo est parti vers 4H00 ce matin, mon voisin d'en face, lui est toujours là. Le frigo tourne bien à allure régulière. C'est la tête dans le cul que je me lève. Le moral n'était pas bon hier matin, il est désormais plus bas que terre. Bien entendu, l'autoroute est toujours fermée. Je n'arrive pas à capter 107.7, Internet me confirme aussi cette fermeture. Je n'ai que 8H00 de coupure à mon lever, même pas l'envie d'un PDJ, juste d'un café chaud, car je n'ai pas fait tourner le webasto dans la nuit, je ne supportais rien, juste une demie heure avant de sortir de la couette, histoire de supprimer l'humidité de la cabine.

    J'aperçois des camions qui font les A/R entre le rond point de la ZI et les suivants. Sans doute hésitent ils à s'engager sur Périgueux, et je les comprends. Mais, ma foi, c'est la seule solution pour se diriger vers Bordeaux. 

    Vers 6H15, à la fin de ma coupure, je reprends la traversée de Périgueux. J'y corise quelques camions, mais pas autant qu'hier soir. J'arrive rapidement au rond point où j'ai fait demi tour hier soir ; je suis derrière un Bert en porte voiture. Son avant passe bien, mais son porte à faux derrière, c'est craignos. Sur deux ronds points, il a dû manœuvrer. Dans la rue que je n'ai pas voulu emprunter hier, il t a des ralentisseurs gauche droite. Avec sa longueur, il monte sur les trottoirs : pas le choix. Au rond point suivant, il ne suit pas le panneau "déviation". Je ne sais pas où tu vas collègue, mais bonne chance. J'attaque une forte descente, avec toujours une étroitesse de la rue, et bingo, je vois des gyrophares oranges. C'est une VP qui accompagne un porte char avec une engin de chantier. Les chenilles dépassent de 20 à 30 cms. Il y  un collège à cette hauteur, ca veut dire, piquets de protection pour les trottoirs et abris bus. Je dois reculer dans la pente inversé, ca va je ne suis pas lourd. On mettra 20 mn pour se croiser….La guigne totale.

    Après ce périple, c'est plutôt large, on mange du dos d'âne, dont certains ne sont pas trop visibles, mais à la vitesse où on roule, ca le fait. C'est bin, je suis dans l'agglomération de Périgueux, c'est déjà plus large et les ronds points sont moins serrés. L'autoroute n'est plus qu'à une dizaine de kms, je suis soulagé. 

    Je vais arriver à la mauvaise heure sur Bordeaux, on ralentit pas mal après la sortie Izon, puis ca roule en accordéon jusqu'au périphérique de la ville. "Bizarrement, celui ci est très fluide, on y roule presque à 70 km/h. Un ralentissement ou deux à l'approche de quelques sorties, mais rien de grave. Je crains bien entendu de ne pas atteindre le client. L'A63 est très calme dans mon sens, et vide à la remontée, mais ca, ce n'est pas une surprise. Une odeur de brûlé commence à se faire sentir, je ne suis pas loin de la sortie Cestas, gros lieu de blocage. J'y retrouve quelques agriculteurs en compagnie de CRS ; tout est bien calme ce matin : pourvu que ça dure. On peut apercevoir un gros tas de terre ou de sable qui bloque l'autoroute, et pas mal de dégâts sur la route (trace de feu) mais aussi au niveau des barrières de sécurité.

    L'accès à ma plate forme est encombré de bottes de paille en partie brulées, et d'un cadavre de radar. Pour rentrer, un vigile nous bloque la route à la hauteur du rond point afin que l'on se présente à contre sens.

    Lorsque je vois les quais, je suis le seul camion, il n'y a que des remorques en attente. Et c'est avec un grand sourire que je suis accueilli. Limite une haie d'honneur, car je suis le premier de la journée et ceci à 9H30... En trente minutes, c'est réglé, le temps d'une douche et d'enrouler mes câbles TIR. C'est beau la coordination.

    Ce qui risque d'être moins beau, c'est la remontée sur Bordeaux. Je suis à une petite cinquantaine de kms de Vayres, lieu de mon chargement, mais je mettrais plus de deux heures pour y arriver. Là aussi, il y a peu de camion, et ça m'arrange un peu. Vingt six palettes de bouteilles, pour 22 T, je peux repartir vers 13H30.

    Ce Week end, et à la lecture de mon programme, j'avais prévu de remonter "à la Pierre", soit via Angoulême puis la RCEA. Ben non, pas possible, il y a un blocage vers Ouradou sur Glane. Alors, je reprends l'A89, et je vais me refarcir Périgueux. L'idée étant de rester sur l'A89 et d'arriver au dépôt de St Pourçain. En claquant une dix, ca le fait.

    Malheureusement, je dois encore changer mes plans et donc mon itinéraire. Olivier, qui descend aussi sur Cestas, est engagé sur l'A89, et après CF, les panneaux à message variable indique que l'autoroute est bloquée à la hauteur d'Ussel. Purée, il faut avoir un œil sur son téléphone.  J'ai passé Périgueux lorsque j'ai l'info. Changement de plan, on va remonter par Limoges et récupérer la RCEA à la Croisette. Il n'y a rien sur la RCEA, aussi bizarre que cela puisse paraitre. Pourtant la Creuse est un gros territoire d'élevage me semble t-il?

    Je stresse un peu, car, avec ce changement d'itinéraire, je ne pourrais guère dépasser Guéret. Je connais des zones pour garer, et avec une petite marche à pied, on peut trouver des coins pour manger chaud.

    Je scrute régulièrement Maps. Toujours rien. Puis, c'est Olivier qui me rappelle. Il remonte pour rattraper Aubusson et il ne peut pas reprendre la RCEA direction Bellac. Il roule sur l'ancienne nationale, me dit-il. Je vois bien quelques points rouges sur Maps, mais que faire?

    Dès que j'arrive sur la RCEA, le premier panneau à message variable indique "sortie 51 obligatoire - N145 fermée". Coup d'œil sur l'Atlas, la 51 n'est pas celle de Guéret, ni celle de St Vaury, mais celle juste avant. Purée, on va atterrir où?

    Lorsque je suis à cette sortie, j'ai plus de 9H15 de guidon. Ca va être folklorique de trouver une place pour se garer ce soir. Ca sent bon le ticket à sortir du tachy cette affaire! La départementale n'est pas trop faite pour des croisements de PL. D'entrée de jeu, il y a un LTR en mauvaise posture sur le bas côté. Le chauffeur a sans doute voulu se garer sur zone qui paraissait correcte en superficie, mais pas en terme de stabilité. Il a un essieu de sa remorque qui a basculé dans un petit fossé. Quelques minutes plus tard, ce sont deux gars de la même boite qui ont trouvé à se garer, mais le premier est désormais embourbé. Deux camions en difficulté en moins de cinq kms. Les traversées de village sont, je serais tenté de dire "drôles". Les villageois, habitués au calme de la campagne Creusoise, sont au fenêtres. La moindre petite place, le moindre arrêt de bus est squatté par un PL, ainsi que les petits parking de supérette ou de stade. Après trente minutes de route, je trouve mon bonheur, en me garant en épis, à côté d'un Multi ; la cabine face à la route…, à deux mètres du bas côté. On ne fait pas le difficile ce soir. 

    On papote un peu avec le collègue d'infortune sur nos déboires respectifs de la journée. Il partira demain vers 3H00. Les camions passent par vague, et dans les deux sens. La soirée va être magique….

     

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  • Saone et Loire, RCEA
    Haut Koenigsbourg
  • Mercredi 17 Décembre 2025
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    5H01, il est temps de lâcher le frein de parc. On continue par cette départementale. La déviation me fera passer par Bourganeuf, Aubusson, pour rejoindre la N145 à l'est de Gouzon. Déviation de 120 kMS (au lieu des 30) et plus de deux heures, au lieu des vingt. Le moindre bout de parking est squatté par un Pl, chaque petite place de village est un parking où s'entasse un nombre déraisonnable de PL, même certains portails de villa sont murés par des PL. Incroyable à voir.

    Après Aubusson,, la route est bien plus belle à rouler. Petit soulagement en arrivant sur la N145, je peux me détendre un peu.

    Je n'ai ^ris qu'un café au camion ce matin. Je pensais m'arrêter à l'Euroscar pour une 45, et ainsi prendre une douche et un PDJ, mais à la hauteur de Vitry, je n'ai que 3H00 hors taxes. Si je m'arrête, je devrais faire une nouvelle coupure longue. Alors je jette mon dévolu sur l'aire dans les environs du Creusot. 

    Cette pause me fait le plus grand bien. Je suis surpris de ne pas avoir eu de souci entre Moulins et Chalon ; là aussi, c'est une terre d'élevage, et je n'ai pas entendu que des blocages aient eu lieu.

    Désormais, ce sera full autoroute jusqu'à destination, au détail près, puisque le client se situe à 1.5 kms d'une sortie sur l'A37. Avec ma charge, je maintiens une bonne moyenne et une conso raisonnable. Je finirais la journée avec une moyenne à 28 sur les trois derniers jours.

    Sur l'A37, je m'abstiens de dépasser, malgré l'envie, surtout lorsque je me retrouver derrière un garçon d'Epinal. Est il un mauvais garçon? Toujours est il qu'il roule avec son bâché 5 Km/h en dessous de la vitesse tolérée par les PL. grgrgr. Les derniers kms sont donc un peu longs, mais je reste sagement derrière. La dernière fois que j'ai emprunté ce tronçon, je me suis fait allumé !

    Client très facile à trouver, et plutôt sympathique. Mais ses explications pour se mettre ne zone de déchargement……..Une fois garé en zone, et après avoir débâcher, la seule cariste présente me demande ce que je fais là, puisque c'est une zone de chargement...la personne à l'accueil m'a dit de faire le tour du bâtiment et de me ranger en zone 5. Ah mais non, faut contourner le bâtiment, mais sans en faire le tour et s'arrêter en zone 5. J'ai suivi le plan, mais il fallait s'arrêter avant. Pas grave de toute manière, elle a deux camions devant moi, je me déplace et j'attends. Il est 14H15, j'ai 8H30 de volant, je n'irais pas bien loin après. L'attente est un peu longue, surtout que mon PC n'accepte plus de travailler sur batterie ; il lui faut désormais le chargeur à temps plein. Et, tu as encore quelques CDB à écrire, vieux tagazou. T'es pas à la retraite….

    A l'heure du goûter, j=mon chargement est finalisé, les papiers sont faits, je peux attaquer gentiment ma descente.

    Virgile m'a contacté, il a annulé le lot qu'il avait pris. Vu mon retard, ce n'était pas possible de recharger demain sur Avignon, pour remonter sur Orléans, puis redescendre au dépôt. Il manquait quelques heures.

    Je pars couper au Lion d'Or, juste à côté du Pont d'Aspach. Le restaurant est très bien, très copieux et pas si cher que ça. Whisky (oui, je l'ai mérité), repas complet . 20 balles.

    Je couperais sans doute 11, puis go le sud. Arrêt ce soir au Pont d'Aspach, mais au Lion d'Or.

     

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  • Jura, N83
    Pr^zt pour un relais à Montélimar
    Relais Saint Germain à Lavilledieu
  • Jeudi 18 Décembre 2025
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    J'attends patiemment les 5h01 pour partir. Cette nuit, un chauffeur a démarré son camion, sans doute pour le chauffage, à partir de 2H00 du matin. Lorsque je démarre, il tourne encore….

    L'A36 est déjà bien chargée ce matin. Jusqu'à Besançon, il y a des gros passages avec du brouillard. La sortie Besançon est annoncée avec des personnes à pied. Aie, y a t-il des manifestants? Maps n'annonce rien, alors je tente. Effectivement, des tracteurs sont en place au rond point, mais aussi les CRS. Mais je passe sans encombre. Je roule jusqu'à Mouchard, pour une pause café- pain au chocolat. Les quinze sont faits. Au moment où j'arrive à la hauteur de Coligny, Virgile m'appelle pour me demander si je peux remplacer Robert pour un voyage entre Aubenas et Bourges, car avec les retards pris, ce voyage ne permettra pas au chauffeur de rentrer vendredi soir. Et Robert a un RDV médical qu'il ne peut pas décaler. Pas de souci, par contre, au niveau organisation, ce n'est pas simple à réaliser. Avec mon temps de route de puis ce matin, je ne pourrais pas espérer aller bien loin, surtout si je descends à Bollène.

    Avec Robert, on fait le point et on propose au chef de se retrouver sur Montélimar, lieu où Robert vide, pour échanger de remorque. Je récupère sa remorque vide, et lui ira vider la mienne. Pour moi, descendre sur Montélimar, c'est ma route pour le rendre à Labégude exactement. Mais, je n'aurais pas grand chose pour rouler après mon chargement.

    Puisque je monte sur Bourges, je serais sans doute léger en GO, alors, je passe par le dépôt pour faire le plein de mon petit réservoir, et prendre ma douche. Pas le temps de prendre un café avec Virgile, je fonce sur Montélimar pour rejoindre Robert. Il est déjà chez le client. Si tout va bien, c'est lui qui devrait m'attendre. On va se retrouver pour l'échange de remorque à la station Avia, à l'entrée nord de Montélimar. 

    En fait, c'est moi qui arrive avant lui. Le client est tombé en panne avec son chariot. C'est un artisan, il est parti se dépanner auprès d'un collègue, mais il est parti depuis plus d'une heure…. Quand la poisse te suit chaque jour!

    Robert finit par arriver, mais pas le temps de prendre un café à la station. J'aimerais pouvoir faire une 13 ce jour, car je n'en ai pas dans ma besace.

    Pas trop de camion chez OI, dans le quart d'heur après mon inscription, je suis en zone, mais le cariste se fait attendre. Je tombe sur un gars bien sympa, un petit vieux de mon âge. J'ai oublié de mettre mes chaussures de sécurité, mais il me dit "reste comme ça, les chefs sont en réunion. Bon, j'avais ma veste et le casque, c'est ce qui est le plus visible. En vingt minutes, je pars vers la sortie pour récupérer ma CMR électronique et mon BL.

    J'ai 8H15 au compteur. Me garer le long de la route, ce n'est pas trop mon truc, et les places sont quand même rare entre Labégude et le haut du col. Si il m'était resté plus d'une heure, je serais allé me tanquer vers l'Auberge Rouge, mais là, il va m'en manquer un peu trop. 

    Le relais St Germain à Lavilledieu est bien, et cela fait longtemps que je n'y suis pas allé. Je pers 20 mn demain, mais de toute manière, je pourrais pas rentrer, alors je fais ça.

    Et j'ai très bien mangé.

    Je prévois de partir après mes 11 de coupure, et je mets le réveil dans ce sens ; si je me réveille avant, je partirais avant.

     

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  • Pause café après Clermont Ferrand
    Chai de Maison Blanche, sans Trump
    Sortie Bourges
    Seul avant Moulins
    Posé pour la nuit
  • Vendredi 19 Décembre 2025
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    Je me suis réveillé alors que le tachy affichait presque 10H00. Je reste encore un peu sous la couette, tout en laissant le réveil au cas où. Un petit tour dehors faire le tour du camion pendant que le café monte en pression, puis quelques étirements. J'ai passé une bonne nuit au clame et dans l'aire Ardéchois. J'ai rattrapé un peu de mon retard.

    Dès que les 11H01 s'affiche, je quitte lentement le parking et en toute discrétion. Le chrono affiche 22 mn quand je passe le rond point de l'usine OI. 

    Peu de monde dans la Chavade. Je ne crois que trois grumiers, tout LP éclairés, dont deux ont tendance à retarder au max, le passage en code…. A l'approche du col, j'ai une pluie très fine, s'apparentant à de la neige fondue. Un rapide coup d'œil sur le thermomètre, il fait 7°C. Je ne devrais pas avoir de neige, surtout que la pluie cesse quelques virages après.

    Avec mes 16 T, j'ai trouvé que le col passait bien. Depuis plus de trois ans, je n'étais pas passé dans ce sens. Ca change. A la hauteur de la fourchette auvergnate, j'hésite à m'arrêter pour un PDJ, mais je n'en ressens pas le besoin, alors je file. Tout comme à la hauteur des Platanes à St Georges.

    C'est encore la bonne heure pour arriver sur Clermont. Je stoppe quand même à l'aire juste après celle des Volcans. Il ne me reste plus grand chose pour un "solide" petit déj, mais je m'en contente. J'en profite pour faire deux ou trois tours du parking, histoire de détendre mes grandes guiboles. 

    Les 45 passent rapidement, moi, qui préfère fractionner.

    Sur cette partie de trajet, j'appelle le client pour me rassurer sur le meilleur parcours à la sortie de l'autoroute à Bourges. Il me signale que je devais être un peu embêter sur les derniers cent mètres, en raison de travaux sur la voirie.

    Ah, j'ai étais emmerdé ; surtout que c'est à ce niveau que j'ai croisé un PL. C'était fin. Alors que je sais que je dois impérativement charger avant midi à La Chapelle d'Ursun, je vois mon temps se limiter de plus en plus. Et la poisse continue : un camion est au milieu de la cour en plein chargement. Le client vient à ma rencontre, car il me sait presser (je lui ai dit lors de mon entretien téléphonique). Il ne lui reste que quatre palettes, puis ce sera mon tour. Je profite de ce temps pour commencer à débâcher.

    A 11h20, on signe les papiers Virgile a tenté de me contacter plusieurs fois….Aie. Je passe par des petites routes, en espérant ne pas rencontrer trop de PL. J'arrive à 11H45. Impeccable.

    De suite à quai, je m'ai pas encore mis la cale de roue, que les premiers colis sont dans la remorque. Ah oui, j'étais vraiment attendu. Très rapide à charger, moins rapide pour avoir la paperasse.

    Mes sept heures de volant sont atteints lorsque je suis devant le portail de sortie. Je vise St Pourçain et notre dépôt. Je pourrais faire mes pleins et profiter des sanitaires à ma guise. Dans la ZI, la rôtisserie est ouverte. Je n'aurais plus que trois heures de volant pour rejoindre Loire sur Rhône.

     

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  • Samedi 20 Décembre 2025
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    Nous étions trois chauffeurs plantés au dépôt : un de Thiers et un de Sorgues. Ce matin, je suis le premier à mettre les voiles. Mes collègues sont arrivés bien plus tard que moi, et se devaient aussi de faire une onze.

    Le secteur est sous la brume qui m'accompagnera tout au long de mon trajet. Brume qui se transformera en brouillard avant Roanne. Au rond point de TLMP, un collègue de Sorgues sort du parking du restaurant.

    Entre mon départ de St Pourçain et Lapalisse, je n'ai croisé que deux camions, mais quelques voitures. 

    Je conduis à l'économie ce matin, je ne suis pas des plus pressé. Je tape le code du portail, j'ai 2H44 de conduite, les places sont rares au dépôt pour les derniers rentrés, mais je trouve mon bonheur à côté de l'ensemble de Robert. Enfon, "ensemble" : il a ma remorque, j'ai la sienne.

    Le karcher ne fonctionnait pas, je n'ai pas pu enlever les belles traces de boues sur mes réservoirs et mes carénages. Lionel a d^ couper l'alimentation électrique. 

    Je passe vider ma carte et je me rentre. La boulangerie de Condrieu est ouverte ; une baguette et deux brioches à la praline sous le bras, je peux rentrer à la maison.

    RTL annonce son journal de 7H00 au moment où j'appuie sur la télécommande du portail. Le temps d'éclairer la cheminée, ma moitié se lève.

    Décollage lundi vers 4H00 pour Avignon.

    Bon weekend à tous, et bonne préparation des fêtes de fin d'année.

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  • A quai à Graveson
    Péage bloqué, voiture à contre sens
    Quelques vestiges des blocages des agriculteurs
    Tophe et son FH
    Au bar, la meilleure place de la journée
  • Lundi 22 Décembre 2025
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    J'ai RDV à 7H00 ce matin à Graveson, pour y vider mon complet d'électroménager chargé vendredi sur Bourges. J'avais prévu 2H30 de route, et bien, il en manquera un peu. En effet, j'arrive avec un quart d'heure lyonnais dans la poche, mais rien de grave me dit-on à mon inscription. Dame charmante à l'accueil, qui me donne un quai direct.

    Entre temps, sur la route, la circulation était bien fluide. Les parkings sur autoroute sont bien vide, même celui de la grande borne ,'avait pas plus de 4 ou 5 camions garés à l'heure de mon passage. Je n'ai pas croisé notre feignasse de sudiste, qui logiquement se remonte sur Troyes en début de semaine. Feignasse de sudiste, c'est le surnom que lui donne une feignasse du Mans...qui lui aussi est en vacances.

    Il a bien plu dans le sud, le parking possède de belles flaques qu'il faut éviter pour retourner au bureau, après les vingt minutes de déchargement. 

    Mission suivante, me rendre à Grans, pour un complet de bières à monter à Mer, à côté d'Orléans. Là bas, je n'ai RDV qu'à 13H00, mais autant tenté. Comme le disait fort bien Michel Blanc "oublies que tu n'as aucune chance, fonce, sur un malentendu…." Et nickel, le malentendu, quai quasi direct. Lorsque j'arrive sur les quais, la jeune fille m'attend à la limite de la remorque pour commencer le chargement. Les vingt quatre palettes sont là, trente minutes suffiront à m'alourdir de presque vingt cinq tonnes. J'étais descendu léger, je remonte assez lourd.

    Olivier est dans le secteur, je le rappelle car il recharge au même endroit, pour la même destination. On devrait pouvoir se retrouver, car nos temps de route devraient être assez proche au moment où il sera sur Grans. On se rappellera.

    Dans l'attente c'est Robert qui me contacte. Non, il ne m'ai rien arrivé avec ta remorque, mais prend bien soin de la mienne en chargeant chez Elkem. J'ai réveillé Robert ce matin, car j'étais garé à côté de son camion. Je n'y ai pas pensé samedi ; j'aurais dû me garer le long du grillage. Bon, il devait se lever dans les trente minutes qui suivaient. On devrait refaire l'échange de nos remorques respectives mercredi après midi.

    Ce jour, je n'ai pas entendu parler de blocages des agriculteurs sur le sud est, ni sur mon parcours prévisionnel. 

    Logiquement, je monte par Roanne, Bourges, puis Orléans. Mais pour ce soir, ce devrait être entre Roanne et St Pourçain, que je trouverais mon bonheur pour la nuit. 

    Je coupe trente à l'aire de la plaine du Forez (ce n'est pas son nom dans ce sens, mais, vous voyez donc). Ca tombait bien, j'ai un bon coup de pompe. Je passe un peu de temps en couchette sans pour autant trouver le sommeil. Depuis que j'ai attaqué ma remontée depuis Grans, l'autoroute s'est bien chargée en voitures, mais toujours eu de camion, surtout en bâché. On voit toujours autant de frigo, et c'est un peu normal, mais la circulation Pl a bien ralentit. Il y a bien plus de voitures que de PL, aussi bien sur les aires que sur les voies de circulation. Même l'A89 ne fait pas exception. Bon, je la quitte rapidement en prenant la direction de Roanne, et de la N7.

    Olivier a finit son chargement, et me confirme le même nombre d'heures de conduite que moi. On ne devrait pas arriver à St Pourçain, mais à Lapalisse, sans problème. 

    Et c'est l'ami Tophe qui me contacte. Il me voit sur Maps, alors qu'il passe sur Digoin. Il va se poser à Lapalisse lui aussi, et il arrive un peu après moi sur le parking. Il est assez tôt, mais on va papoter un peu au bar de l'aire.

    Olivier nous rejoint, puis c'est l'heure de casser la croute. On passe un bon moment tous les trois. Dans nos discutions, on s'aperçoit que mon collègue Olivier, connait bien Nico38, notre "pailleux" sur le site FDR. On en profite pour lui passe le bonjour.

    Tophe passe un peu de temps au téléphone pour aiguiller ses filles, afin qu'elles échappent aux différents bouchons liés à l'accident industriel sur le site d'Elkem, celui là même où Robert, mon collègue est allé chargé ce matin. 

     

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  • L'ami Olive, toujours tout sourire
    Entre Blois et Contres
  • Mardi 23 Décembre 2025
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    Pour partir ce matin, je pousse mon camion jusqu'à la barrière afin de ne pas réveiller Tophe. Il doit partir une heure après nous pour déposer son lot sur Riom. Hier, nous avons passé une bonne soirée; c'était sympa de la part de Tophe de s'arrêter. 

    On croise quelques camions jusqu'à St Pourçain, puis c'est bien calme, même sur les premiers kilomètres après Montmarault. Pour arriver chez notre client commun, nous passons sans problème en moins d'une période de conduite. Les kilomètres défilent bien, et on prend le temps de s'arrêter boire un café dans une station entre Bourges et Orléans. 

    Nous avons beaucoup d'avance chez le client, mais nous aurons tous les deux un quai de suite, et ça file fort, car en moins de trente minutes, nous sommes vide. Je suis "contraint" de prendre mon temps en remontant dans le camion. Je n'ai que cinquante kilomètres pour me rendre à mon chargement. Je traverse Blois par l'est. Je pensais avoir de bons ralentissements vers la zone commerciale de Blois, mais non, tout passe bien. Les habitants du coin sont donc prévoyants ; pas de course à la dernière minute. 

    Le client est facile à trouver. Il s'agit d'une biscuiterie sur Contres, très facile à trouver. Je n'ai RDV qu'à 13H00 ce jour, et je ne serais pris que l'équipe d'après midi. Une heure trente à tuer, je passe à table de suite, car j'ai un peu faim. Un petit repas léger, c'est bon en prévision des fêtes de fin d'année.

    On me fait mettre à quai avant 13h00. Vingt minutes après, je peux remplir ma CMR. Les BL sont édités, je peux partir en direction de l'A85. L'A85, si calme habituellement n'est pas reconnaissable ; ça roule bien fort encore. Je sors à Bourges pour récupérer la nationale. Olivier est une petite demie heure derrière moi. Son chargement a été bien long en raison de "mauvais numéro" de commande. Il est plutôt pressé, et il conservera l'autoroute jusqu'à Montmarault. On devrait se retrouver un petit moment au dépôt de St Pourçain. Malgré qu'il soit annoncé un point  de ralentissement par les agriculteurs dans la traversée de Mornay sur Allier, je ne serais pas gêné. Ils ont installé un barnum, le barbecue fume, les tables sont mises.

    J'arrive avec 7/8 mn d'avance par rapport à Olive. Passe par l'autoroute ne fait pas gagner plus de vingt minutes. Je suis à 12 T, Olive à 15t ; c'est donc comparable.

    Semaine prochaine, Virgile m'a demandé de prendre des congés. Je n'en ai plus, ce sera donc du sans solde. A votre bon cœur Mesdames Messieurs. Pendant que je remplis mes réservoirs (la pompe est défaillante et a un petit débit), je passe des cous de fil aux restos routiers sur Roanne. Les trois sont fermés, je n'irais donc pas plus loin. Douche, puis j'irais me tanquer derrière un collègue qui a pris "ma place", celle de la semaine dernière.

    J'ai un coup de pompe, je me mets dans la couchette et je sombre bien entre vingt et trente minutes.

    Pas trop faim ce soir, je vais faire léger, j'ai encore quelques réserves, n'ayez pas pitié de moi. 

    Un peu de lecture, et quelques podcasts sur YT accompagneront ma soirée.

    Demain, je n'ai RDV à la base Socara de Villette (le mécanisée……), qu'à 14H00. On va tenter d'y aller avant, même si, logiquement à cette base, la probabilité d'être pris en avance est proche du nul. Pas de réveil, je prévois de quitter l'Allier vers les 6H00.

     

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  • Ma remorque me précède.....
    Benoit pour un café
    STP, appelles moi!
    30 mn à quai et toujours fermé.....pas le bon numéro
    Enfin........bonnes fêtes à tous
  • Mercredi 24 Décembre 2025
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    La nuit a été très correcte. Après un bon café chaud au camion, direction les sanitaires pour une petite beauté dentaire, et accessoirement vider ma vessie. Je croise Robert ; il est arrivé vers 20H00, et ne pouvait pas voir mon camion, et réciproquement. C'est con, on aurait pu faire un repas de réveillon avant l'heure à la rôtisserie voisine.

    Lui non plus n'est pas des plus stressé ce matin, on se retrouve à Lapalisse pour un café, puis on descend ensemble, en passant pas mal de temps au téléphone, lorsque le réseau est présent bien sûr. D'habitude, ma remorque est derrière moi, là, c'est elle qui me précède. J'ai proposé à Robert d'échanger nos remorques avec une demie journée d'avance. Bizarrement, quand il a pris connaissance de ma destination, il a refusé mon honnête proposition. 

    Lorsque je suis sur l'A46, c'est Benoit qui m'appelle. Il charge à Meyzieu, on se retrouve pour un café à la boulangerie à l'entrée de la ZI de Meyzieu. C'est bien calme à l'entrée de cette ZI, et en face de la boulangerie, toutes les places PL sont libres. Incroyable.

    Vers 10h00, j'arrive à la plate forme Socara………...c'est blindé…….Pas de place sur le second parking, je me gare dans l'un des couloirs, puis une place se libère dans les vingt minutes, je m'y cale, face au tableau. Il est dans les 10H30, je n'ai RDV qu'à 14H00! Serais je appelé avant?

    Ben non, même à 14H00, mon immatriculation n'apparait pas. Il est 14H32, quand le téléphone m'avertit d'une notification ; le temps d'y jeter un œil, que mon immatriculation apparait face au quai n° 342. Putain, non! 

    Je claque le quai dans les dix minutes qui suivent, mais ma porte de quai ne s'ouvrira qu'une demie heure plus tard. Trente trois palettes au sol, soixante six gerbées ; logiquement dans les trente minutes, tu es vide. Déjà, les deux premières palettes ne seront sorties dans le quart d'heure qui suit. Le petite jeune femme à l'accueil est gênée de la tournure des déchargements ; elles nous signale qu'elle n'a pas action sur les caristes, plus nombreux à la machine à café que sur les quais. Même le responsable des caristes est plus actif sur le débat de la CAN, que sur les stocks à rentrer. Il faut garder son calme, on le sait tous, mais la situation est plutôt désagréable, surtout quand certains chauffeurs arrivés après toi, sont servis avant toi. Plusieurs fois, notre jeune interlocutrice vient à la rencontre des chauffeurs "lésés", et nous annonce toujours gênée que ça avance….

    Virgile m'a contacté plusieurs fois, et souhaitait que je quitte le quai. Moi, je veux bien, mais, que faire des cales (bloc roues) commandées depuis les quais! 

    Il est 16H56 quand j'envoie un SMS à Virgile, lui annonçant que je remonte dans le camion, et que je suis enfin vide.

    J'ai pu voir sur Maps que l'A46 était bien dégagée, mais que l'ami Dudu se rentrait aussi. On se rate de quelques minutes, car quand je rejoins le stade des Lumières, Dudu arrive sur St Priest. C'est con, j'aurais aimé qu'il me double pour une bonne et belle photo, et ainsi terminer l'année sur un bon côté positif, après la soirée avec Tophe.

    A la hauteur de Communay, la bretelle direction Sainté est à l'arrêt et uniquement avec des VL. Je prends la direction de Vienne pour remonter par la N86 et me retrouver devant le portail de la boite. 

    Bien entendu, je suis le dernier à rentrer, et les places sont chères, voir très chères. Je mets la remorque à Robert le long du grillage, et glisse les papiers dans son coffre extincteur. Direction la piste à GO. Semaine prochaine, à la demande de Virgile, je suis en CP. Combronde nous demande de faire les pleins pour clôturer l'année. Je glisse Valentino sous ma remorque. Les sacs sont prêts, vu le temps que j'ai passé à attendre à Villette d'Anthon….Je saut pour aller poser mes CMR et vider ma carte.

    Go la maison, où les deux petits fils sont excités, et on se demande bien pourquoi. Douche et je peux enfon ouvrir lune bouteille de la cuvée "Roche Coulante" de chez Pichon.

    Bon réveillon à tous.

    Profitez bien de ces moments en famille.

    Bonnes fêtes de fin d'année