Carnet de bord de Décembre 2023 | Partager sur Facebook |
Vers 6H00, j'éclaire le webasto afin d'avoir le courage de sortir de la couette. Un petit café au camion et une tartine de confiture. Un peu de rangement puis les vitres intérieures. Le sac est quasi prêt, alors je peux partir prendre un petit déj au bar. J'ai le temps pour me rendre à Genlis à 9H00 ; je n'ai qu'une trentaine de kilomètres et encore.
A 8H20, je descends de mon trottoir, la zone industrielle commence à s'agiter passablement. Le coin devient bruyant, ca me saoule.
A 8H45, j'arrive dans la cour du client, et je me suis pas présenté du bon côté, mais rien de sorcier, il faut slalomer entre les voitures mal garées et ressortir vers le Colruyt. A titre d'info, il y a un très grand parking à côté de cette supérette pour stationner.
Mis à quai, puis il est temps de charger des grosses palettes de 1200 x 1200, assez hautes et donc instables. Sur les quais, jen 'ai rarement vu autant de merdier. Le gars bien sympa au demeurant a du mal à se frayer un passage ; c'est un bordel sans nom. Il mettra 1h30 pour me charger ; il faut préciser que les palettes sont à l'autre bout du site....
Il est temps de cloturer la semaine, alors go dépôt. A peine suis je engagé dans la descente vers Lyon, que Cindy m'appelle et me demande si je suis encore au dépôt...hein! Oup's. Elle souhaite que j'aille charcher le T de Nagib qui était au garage à Chasse, afin qu'il puisse attaquer de bonne heure ce lundi. C'est d'ailleurs Nagib qui ira livrer mon chargement, car lundi, je suis en congés. Dentiste lundi avec un horaire un peu à la con, alors autant prendre un jour, je n'ai rien pris depuis mon embauche, à part deux jours en avril et le 15 aout.
La pluie fait son apparition vers Macon. Elle ne me quittera plus jusqu'au dépôt.
Décroche de ma remorque à l'emplacement 17, tracteur garé à l'entrée, après avoir fait les pleins, je peux monter au bureau chercher ma quatrième prune depuis mars 2023! Celle ci a été prise dans la zone de travaux de la RCEA.
J'ai mon programme pour mardi : des déchets ADR entre St Fons et Givors, puis tôles pour Conflent Sainte Honorine.
Pas de photo ce jour, il n'y avait vraiment rien d'interressant : désolé Mich!
Bon week end à tous, et salutations à Hicham.
Depuis vendredi, je sais que j'ai un régio entre St Fons et Givors. Mais hier en fin d'après midi, Cindy m'a rajouté un autre petit tour sur Lyon. Je charge 7 palettes pour Point P Vaise. Deux tours sur le secteur avant de partir sur Conflans pour le lendemain 8H00. Je n'aime pas ; c'est toujours une perte de temps.
Je suis à 6H00 au dépot, mise à quai, mais non, la moitié des palettes sont "des longueurs" ; elles ne ne passent donc pas par le quai. J'entre donc dans le hall pour un chargement en latéral. C'est Gaby qui s'y colle, avec une rapidité et une dextérité étonnante. Il ne charge plus les bobines, mais exclusivement les containers : dommage, il bosse super bien.
Après avoir jeté une sangle sur une palette douteuse, c'est à moi de me jeter dans la faune lyonnaise. Livrant Vaise, je m'autorise en toute légalité à passer le tunnel de Fourvière. Le client est facile à trouver en face de la piscine de Vaise. Avant d'entrer, je vais voir, pas de camions en place, je suis autorisé à me ranger sur l'emplacement des livraisons. Personnel super sympa, café offret, et très correct. Ce n'est pas Gaby qui décharge, mais ca va, il a le sourire, c'est déjà ça.
Papiers signés, le chef d'agence vient m'assister pour que je puisse sortir à contre main et à l'aveugle dans la rue. Impec aussi, pas de klaxon, ne de voiture qui force. Oulah!! ca en devient impressionnant.
Re tunnel, et toujuors bien entendu, vu l'heure, on entre dans le tube à basse vitesse.
Lorsque j'arrive à St Fons, j'ai quasiment 2H00 de volant! Ca m'agace. Il en faut peu pour m'agacer, n'est ce pas!
Ici, aussi, ca se passe super bien. De plus, cette fois çi, j'ai le cariste, sns doute de la même famille que Gaby. Quand il pousse les IBC sur la largeur, jamais il ne tape sur les barres opposées. Propre, bien fait. Que demande le peuple : un café!
Go Suez à Givors. EN 25 mn, sans doute, j'y suis. Horreur quand j'entre dans la rue, 6 camions sont en attente, garés le long du trottoir, alors je me mets à la file et fais voir le chauffeur juste devant moi. Il y a un excercice avec les pompiers ; le site est fermé temporairement et aucune iddé de la réouverture! J'en avertis immédiatement Cindy. Elle me rappelle : pas plus d'info ne lui ont été données. Quelle misère. Elle avertit deux autres chauffeirs de la boite de ne pas se rendre chez SUEZ.
Pour ma part, arrivé à 10H30, j'en repartirais à 13H20, pour tout juste 20 mn de "vidage". Bref, go dépôt.
Comme les emmerdes arrivent en escadrille, mon chargement va mal se passer, car on ne m'écoute pas. On a quelques spécimens à la logisitique. Quand je dis que ca ne va pas rentrer, on me répond "laisse faire, on a l'habitude. Alors je commence à sangler le premier lot. Et bien entendu quand le second lot est positionné, je pars avec le mètre. Et merde, j'ai raison. Chef ça passe pas....Ah ben on re-commence. Puis, c'est une suite de palabres entre caristes et chefs. Ils me saoulent tous et ça ce voit.
15H40, je franchis le portail de sortie. J'appelle Cindy avec un peu d'amertume. Elle est déja au courant!!
Heureusement, l'A46 passe superbement bien. Montée traditionnelle pour moi, en passant par le Morvan. Je suis proche de ma fin d'amplitude, alors que je suis à l'approche de la Croix de Molphey. Faire une 45 pour ne rouler plus que 30 mn afin de rester dans les clous des 15h00, pourquoi faire? Alors, je m'arrête chez Yvette.
Demain, il me restera 280 Kms à faire pour me rednre à Conflans Saint Honorine! Et dire que si je n'avais pas perdu trop de temps, j'aurais pu monter jusqu'à Courtenay, et ainsi gagner 130 Kms. On verra bien.
Debout à 3h40, un café rapidement avalé, le tour du camion est effectué, je peux démarrer et aller affronter la RP. Jusqu'à Villabé, ca roule très bien, mais après on joue déjà à l'accordéon, puis à 10 Kms de l'intersection avec l'A86, on est à l'arrêt. Une fois passé ce point noir, quelques beaux ralentissements, mais rien de trop pénible. Les 4H15 soonent alors qu'il me reste encore 20 Kms environ, et perdrais pas mal de temps dans la traversée de Poissy. Je me suis planté entre A13 et N13 que j'aurais dû prendre. Je me gare chez le client en ayant dépassé de près de 20 mn mon temps de route!
J'aurais bien le temps de couper mes 45 dans l'attente que l'on vienne me chercher. Une fois dans le hall, ce n'est vraiement pas un cariste de la famille à Gaby qui s'occupe de moi!! Il mettra plus d'une heure pour m'enlever mes 10 tas de tôles. Il voit bien que je m'impatiente, alors il me paise un café.
A près de 11h00, je quitte cette ZI pour me rendre dans celle de Limay Porcheville. J'espère ne pas y arriver comme la dernière fois au moment du changement d'équipe et predre beaucoup de temps. La malchance a l'air de se séparer de moi, car aussitôt devant le portail du hal, que voilà qu'il s'ouvre. Alors même si le pontier qui va me charger n'est pas très locace, il est assez rapide. J'ai le temsp entre deux bobines de sangler, si bien que lorsque la troisième est dans la fosse, il ne me reste plus que deux sangles à jeter et fermer mon toit
12H45, je quitte Limay et rejoins l'A13. Je tente une variante vers Evry qui me fait passer par la D444, de mémoire. Je ne sais pas si j'ai gagné du temps, mais il ne me semble pas en avoir perdu.
En quittant Limay, il me reste 4H00, pile poil de volant, et après un arrêt douche encore une fois à l'aire de Chablis, je finirais avec 9H45 sur le même parking que j'ai quitté le matin même.
Suis bien naze quand même. J'ai RDV à Annonay à 11H00. J'envoie un SMS à Cindy pour lui signaler d'informer le client que j'aurais sans doute trente minutes de retard.
J'étais bien claqué hier soir, et je n'arrivais plus à lire après 21H00, alors j'ai été rapidement sous la couette. Bien sûr, je suis réveillé aux aurores. Café au camion en attente de l'ouverture du relais. En sortant du camion, on ressent vraiement le froid ; ce n'est pas étonnant, la température est en dessous de zéro, et la végétation est givrée. On voit aussi quelques zones brillantes sur la route. Va falloir faire attention.
A 5h09, je lâche le frein de parc. Dès Salulieu, je suis derrière une saleuse qui roule à 60 Km/h. Avec l'épais brouillard présent, je n'aurais guère rouler plus vite, alors je reste bien sagement derrière lui. Il m'escorte jusqu'à Arnay le Duc, sans doute est il désormais hors zone. La température oscille entre 0 et 1°, c'est légèrement plus rassusrant, et à l'approche de Chalon, il fait déjà meilleur.
J'hésite à passer Lyon, vers 7H30, j'aurais dû car Maps n'est pas si alarmant que ça. En fait, je me pose à l'aire de Macon, pour 45 mn, et là Maps est devenu un peu plus rouge. Mais rien de grave tout de même, car par rapport à l'horaire calculé par le GPS, une fois à Communay, j'ai 8 mn dans les dents. Rien de dramatique.
Sortie Chanas, sortie que j'ai longtemps prise lors de mon premier job.
Je suis même en avance pour mon heure de RDV, oh pas grande chose, mais 30 mn tout de même.
L'usine IVECO Bus est à flan de colline ; on s'y déplace lentement car les abords sont bien chargés en pièces en tout genre, et supports de transport. A la lecture de mon nom, on me demande si j'ai de la famille dans le coin. Un peu plus bas, sur Aubenas et Bourg St Andéol. Personnel super sympa. Pour décharger les bobines, c'est un peu long, car le pont est à l'extérieur, mais sans déplacement transversal. Je susi obligé de reculer pour faire aligner la pince et avancer pour faire sortir la bobine du camion. Il y a trois bobines, on s'amuse un peu. Pour sortir, il faut faire riper grave. Et dires qu'il y en a qui le font chargé!!
Je serais à l'heure à Meyzieu, et même en avance, toujours de 30 mn. Par contre, eux seront en retard. Mais mon cariste est sympa, et travaille plutôt bien. Je sors de Meyzieu à 14H30. J'ai RDV à 7H00 demain à Checy, à côté d'Orléans.
N'ayant pas fait de onze, règlementairement parlant, j'aimerais assez clôturer ma journée à 18H09. Je la clôturerais à 18H11 à Mornay sur Allier. J'avais prévenu Cindy que j'aurais entre 1h et 1h30 de retard demain, mais je pense pouvoir tenir mon heure de RDV.
Il est prévu que je recharge vers Montargis, un lot pour Tredi à Salaize, à ne vider que lundi.
Je suis un peu chaffoin ce matin, en raison du risque à ne pas rentrer à la maison ce soir, alors que nous avons nos deux petits fils pour le weekend.
Dès que les 11h00 sont écoulés, je traverse la parking pour rejoindre la N7 en direction de Nevers. Comme souvent à cette période, le brouillard est présent, mais bien moins épais que dans le Morvan quelques jours plus tôt.
La N7 puis le bout de l'A77 sont bien soporifiques à souhait, mais je tiens le choc. Je serais sur la parking de la base à Checy avec 1H00 de retard sur mon planning, mais accueilli avec le sourire. J'ai un quai quasiment immédiatement, et j'ose une mise à quai à contre main, alors que tous les chauffeurs font riper pour se placer à main. C'est assez large, alos ça se tente. aA peine la cale mise que le rideau s'ouvre. Ils attendent tout de même que j'aille déposer mes clefs à l'accueil, puis ca bosse vite. Vingt cinq minutesp plus tard, on signe la CMR, et il est temps de partir vers Montargis, et plus exactement Mignères, à l'est de Montargis.Les routes qui y mènent sont assez glissantes, en raison des travaux des champs, et de la société sucrière qui se trouve dans le coin.
Lorsque je descends du camion pour me présenter, j'hallucine en voyant l'état du camion! Quelle horreur!
La petite usine chimique où je charge est un peu vieillotte, mais le personnel est au petits soins. Finir la semaine comme celà me fait oublier le risuqe de planter ce soir.
Bon par contre, il s'agit de charger 52 IBC de résidu de solvant. Je ne serais pas très lourd, car ils ne sont remplis qu'au tiers pour la plupart. On m'annonce 9T, et ce que me donnera la pesée de sortie. Par contre, des IBC sur deux étages, je n'aime pas, alors je vais jeter de la sangle, ou plutôt les placer avec l'échelle disponible sur le site. Tout celà prendra bien deux heures, et je n'hésiterais pas à passer à la douche, car même si il fait bien froid, on transpire vite sous les vestes d'hiver.
Tout propre, je peux prendre la direction du dépôt, distant de près de 430 Kms. Avec 5H30 me restant, et bien 25/30 mn pour rejoindre les bonnes routes, je ne pense pas rentrer, mais je ne serais pas loin, sans doute entre Roanne et St Etienne.
Alors, c'est bien dans la tôle et chargé léger, le camion est un vrai régal à conduire. Avec nos chargements acier ou boisson, nous ne n'avons pas trop l'habitude, mais en sortie de rond points, on prend vite de la vitesse. Aucun souci de circulation, pas un engin agricole, juste une mamie qui ne trouve pas la seconde dans la traversée d'un village au sud de Moulins, et un peu de ralentissement à l'entrée de Roanne.
Le tachy sonne les 4H15 à la sortie de Roanne, alors je stoppe pour mes 45.
La traversée de St Etienne est annoncée un peu chaotique par Maps, il ne me reste dans les 20 mn à rouler. Fais chier, mais j'y vais : go dépôt.
J'y serais à 18H45 avec 9H45 de route. Mme Combronde RSE, ne va pas être d'accord, mais j'assume.