FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Mes chavilles
  • Lundi 1 Septembre 2025
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    Pas de boulot ce matin afin de reposer la cheveille blessée. 

    On reprend demain par des tournées régionales, voir inter-communales.

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  • C'est brumeux dans la vallée du Rhône
    Ca bouchonne dans Vienne
    Des petites bobines
    On reprend des palettes pour livraison demain
  • Mardi 2 Septembre 2025
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    Virgile a inversé mes tournées avec celles de Yohan. Ce mardi, j'ai donc quatre tournées de bobines à faire entre notre dépôt et un client régulier à St Clair du Rhône. Avec un client qui ne réceptionne plus après 15h30, pas le choix que de commencer tôt. Je suis donc au dépôt vers 6H00, pour immédiatement prendre en charge deux bobines. J'y vais cool avec ma patte folle ; ce matin, elle a bien désenflée, mais on va faire très attention quand même. Hier, mon toubib n'a pas souhaité m'arrêter : ma foi, elle est seule juge. 

    A cette heure, Vienne est juste réveillé, je ne mettrais pas cinquante minutes pour faire cette première liaison. Tout juste arrivé, que l'on me fait signe de reculer dans le hall, mais j'aurais un peu de temps devant moi pour ouvrir mon toit, et présenter mon BL. Le jeu ne durera pas plus de vingt cinq minutes quand même, et je pars en signalant que logiquement, je ferais quatre navettes ce jour. Ils sont au courant, donc tout va bien.

    Autant la traversée de Vienne à 6H30 était bien cool, autant cette fois çi, elle est bien galère. Plus de quinze minutes pour le retour, alors que je suis vide. La rentrée…..

    C'est reparti pour un tour, et c'est Thomas, cette fois ci qui me charge.

    Bon, on va faire court ; à part avoir vu le camion à Dudu sur St Clair, il n'y pas grand chose à signaler en faisant ce type de voyage. Les livraisons se passent très correctement, et je suis globalement vite déchargé par le client, qui, avant de s'occuper de moi, finit sa tâche en cours ; charger sa dérouleuse, ou préparer les lots qui vont partir dès demain. L'atelier est très bruyant, mais il est à noter que le site va s'agrandir, et nous n'aurons plus à reculer à main, mais à l'équerre pour rentrer dans le hall. On devrait faire le tour du site par le hall en construction : à voir dans quelques mois.

    Pour le troisième voyage, j'ai trois bobines. Entre temps, Virgile m'a avertit que je devais prendre un lot en urgence que le client souhaite dès ce soir. Oulah, on va jouer fin, et donc ne pas prendre ce lot, pour le garder pour la fin….

    Impeccable, lorsque je reviens, il me précise de suite qu'il m'attendent pour le dernier voyage, car ils ont besoin de la bobine pour la dérouler immédiatement, afin de livrer leur client demain.

    Bon, même si j'ai un peu "gruger", je suis arrivé pour le dernier voyage à 15H10 tout au plus.

    Retour au dépôt, pour charger un lot de boisson qui a été refusé, car les palettes étaient un peu penchées. Elles sont à livrer à SQF, pour 7H00 demain ; après, je charge à Meyzieu pour la Courneuve. 

    Virgile me signale qu'il est en galère car Robert et Benoit qui devait être sur Lyon demain matin, ont pris une demie journée de retard ; la faute aux chargeurs, et non pas à mes collègues. Une nouvelle navette à prévoir….p'être bien!

     

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  • Dernière livraison inter-communales
    Moins de brume ce matin
    Le poumon qui me lâche
    Un bon moment agréable
  • Mercredi 3 Septembre 2025
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    Je ne prends pas de risque à passer par Oytier pour me rendre à SQF (nombreux rond points, freinage, circulation). Ce sera l'A46 ; à cette heure, ca va, mais sortie à la hauteur de Moins pour passer devant le Cheval Blanc. 

    De suite à quai, ca ne pinaille pas de bon matin, si bien que j'arrive à Meyzieu pour charger avant 8H00. Mais en arrivant dans la rue du client, je reçois un appel de Virgile, qui me demande de faire donc une cinquième navette. Robert pourra en faire une, pas Benoit. Bon, ben je m'y colle. Je perds trois heures de volant dans l'histoire et quatre pour l'amplitude.

    De retour à Meyzieu, je me fait gentiment taper sur les doigts au regard de mon retard. Par contre, c'est un mal pour un bien : il n'a y personne, nada.

    Choix de courte durée quand je vois mon BL : ce sont des canettes. Qui dit canette dit sanglage. Qui dit sanglage de palettes de canettes, dit équerres. Purée ma cheville. Bon, j'y vais cool, et en trente minutes, je finis ma séance de bondage SM.

    Je file à la douche, histoire de souffler un peu, et puis j'ai quarante cinq à faire. Alors, un bon bain, et un petit repas léger. Je prépare un petit lot de biscuits pour le trajet, histoire de retrouver un semblant de moral pour ma montée en RP. En revenant de la douche, j'entends un sifflement d'air : RAS au niveau de mes flexibles. Pas copris, mais je comprendrais plus tard lors de mon arrêt le soir.

    Je monte full autoroute ; moi qui m'était dit "on va faire le Morvan tranquillement, et bien non Autobahn jusqu'à Courtenay, avec une petite pause en haute du Bessey, histoire de détendre ma patte gauche et soulager ma vessie. J'enlèverais sur ce dernier tronçon, l'attelle, qui m'énerve quelque peu.

    Je passe le péage de Courtenay avec 4H27 au tachy ; je dépasserais donc un peu, mais comme dit Pierre : on s'en bat les c.... En fait, il ne dit pas tout à fait ça, mais l'idée est là.

    Une fois garé, je m'aperçois que c'est un de mes poumons de suspension de ma cabine qui a lâché.

    Mais, ce sont deux Volvo de la maison Richard du 4 qui sont garés au fond?

    Mais ne serait pas la plaque de Tim sur l'un d'eux?

    Puis le gars qui sirote un breuvage à base de houblon, il ressemble fortement à notre immense Tim.

    Ben oui, c'est lui. Il est accompagné d'un de ses jeunes collègues : David.

    On passera un moment sur la terrasse, pus on continuera à bavarder autour d'une table ; c'était bien cool. Vincent est d'un calme, c'est fou. La sagesse incarnée.

    C'était vraiment sympa de se revoir depuis le temps. On s'est croisé quelques fois entre Nantes et Lyon, sur nos parcours inversé.

    Bon, j'ai pris du retard sur le CDB, mais j'ai un mot d'excuses ; pas de Pierre, mais de Vincent.

     

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  • L'A5 tôt le matin
    Avant Avallon
    Ca tombe vers la Rochepot
  • Jeudi 4 Septembre 2025
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    Je suis debout très tôt ce matin, et je démarre exactement à 3h48. J'ai zappé sur Maps, et j'ai pu voir que certains tronçons de la 104 sont encore fermés. Je croise les doigts pour qu'ils ouvrent à mon arrivée, et ouf, je n'aurais aucune difficulté sur le trajet, hormis sur les tous derniers kilomètres. J'arrive quand même avec douze minutes de retard, mais le parking PL est vide.

    Je suis invité à me rendre sur l'emplacement I. Sur place, le cariste, très sympa, me demande de temporiser, car la came que je recharge n'est pas prête. Ca tombe bien, ma cheville st douloureuse ce matin, et puis j'ai quand même douze sangles à reprendre et huit équerres à mettre au sol. Il reviendra me voir, une fois tout les matos rangé, et il ne passera pas trop de temps pour les opérations de déchargement / chargement.

    Il est 8H10 quand je passe le portail de sorite, et à priori, la descente devrait bien se passer. La fuite sur mon poumon est plus importante. Thiebault me demande de passer chez Renault à Auxerre. Arrivé juste avant midi, un mécano se porte volontaire pour faire les travaux immédiatement D'après eux, il faut trente minutes pour le remplacement du poumon. Malheureusement, ils n'ont pas la pièce en stock, ni leur agence de Beaune. Thiebaut (le second mécano de notre dépôt), voit pour que la réparation soit faite demain à mon retour sur Lyon. Je croise les doigts et regarde régulièrement mon TDB pour vérifier la pression d'air. En roulant, c'est nickel, mais la pression chute au plus bas en trois ou quatre minutes, dès que je stoppe le moulin. 

    Je reprends la route par la N6. J'ai le temps, puisque RDV demain à 11H00 pour vider. L'idée est de m'arrêter entre Chalon et Lyon, de toute manière, je ne peux viser plus loin. Thiebaut me confirme que je suis attendu au garage Renault de Reventin. Ils ont la pièce, et me la mettent au chaud.

    Je prends un bel orage dans les environs de la Rochepot. La Morvan est passé crème sans beaucoup de circulation, mais on voit toujours un peu les mêmes boites dans ces coins là.

    Je retrouve un peu de monde sur l'A6 et c'est bien normal. Avec les travaux à prévoir sur mon tracteur, je me dis, après avoir eu Olive au téléphone qui m'a confirmé que je pouvais tenter de me présenter dès 6H00 pour vider "sur un malentendu", que de coupe à Arnas ne serait pas une mauvaise idée.

    Il n'est pas 16H30 lorsque je pose mes nombreuses roues sur le parking de Mich07, je suis le sixième camion, impeccablement garé sur la zone bitumée. Et ça c'est bon pour ma cheville. Elle a un peu souffert ce matin, et puis la position assise, sans bouger, la rend un peu irritable et surtout raide sur les premiers pas, quand il s'agit de reprendre la marche. Mais le pire est la station debout, et puis je compense sur la droite...qui râle de fait. Le moment le plus pénible pour ma cheville est lorsque j'arrive sur la dernière marche, quand il s'agit de se défaire de ma pompe et de "tordre" la cheville pour entrer dans la cabine.

    Un peu beaucoup d'écriture avec les jambes surélevées, ca repose bien ma cheville.

    Pas de Mich en vue, puisqu'il est déjà dans ses montagnes Ardéchoises, alors ce sera casse croute avec un anglais qui apprécie la cuisine française (on ne peut pas lui donner tort) , mais aussi le vin. Oui mais là, tu devrais plus boire de la bière que le vin servi dans les relais....

     

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  • Euh, comment dire
    Chez le chirurgien esthétique
  • Vendredi 5 Septembre 2025
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    Je n'avais pas mis de réveil, mais je suis au comptoir pour mon café vers les 5H10. Bizarement, peu de camions sont déja partis. Je mets les voiles vers 5H50. Je pars lentement, mais j'ai du bien laisser tourner le moteur au ralentit plus de trois minutes, le temps que la pression d'air me permettent de l^cher le frein de parc. Désolé pour mes voisins. Comme souvent, surtout lorsque je suis lourd, je pars en manuel jusqu'au péage qui n'est pas très distant de l'Avé Maria.

    Je passe par l'A46, et sors juste parès le stade des Lumières, pour passer via l'aéroport, m'évitant ainsi un peu de péage. 

    Bon, ca ne va pas le faire, beaucoup de camions sont déja à quai, et il y en a quatre qui se garent derrière moi. J'ai la confirmation par la charmante dame qui m'accueille, et puis quand je lui dis que j'ai RDV chez le médecin (par pour ma cheville, mais pour mes poumons), elle me dit que vers 7H30, ca devrait le faire. 

    Et effectivement, vers 7H30, je suis affecté au quai 27, et comme d'habitude ici, en 20/25 mn, c'est torché. Au moment de partir, j'envoie un SMS à Virgile, en lui envoyant une photo (ci jointe), en lui précisant que la marchnadise est refusée. Il est tombé dans le piège tendu, mais que de quelques minutes. Suis con....

    Je rejoints le dépôt via l'A46, via Heyrieux et Mions, Je dépose ma remorque et file au garage mais après être passé en solo à la pompe. Au bureau, Nicolas, le resp d'exploitation est mort de rire. Il était avec Virgile quand j'ai envoyé mon SMS ; ils ont eu quelques chaleurs.

    Dès mon arrivée au garage, je serais pris en charge et dans le quart d'heure, je repars avec un nouveau poumon, calibre 95 bonnet C.

    Retour au dépôt, un coup de karcher, et on raccroche.

    Décollage vers 6H00 pour une liaison entre Loire et le nouveau dépôt DHL de St Georges d'Espéranche (l'ancien Conforama), puis je charge à 9H00 à SQF pour Cestas, mardi 6H00.

    On va reposer un peu la cheville ce weekend, cet après midi, elle est encore enflée mais rien à voir avec les fins de journée de la semaine.

    Logiquement, semaine prochaine, j'ai un bout petit tour et une exclusivité.

    D'ici là, bon weekend à tous.

     

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  • Ca drache fort
    et encore plus en Auvergne
    A 89
    Posé au dépôt de Quinsac
  • Lundi 8 Septembre 2025
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    Retour au boulot ce matin et ceci vers 5H40. Je n'ai pas beaucoup de route à faire, puisque je me rends au dépôt DHL qui est juste à côté. Ce dépôt ferme à la fin du mois, il est transféré dans les anciens locaux de Conforama à St Georges d'Espéranche. Nous serons nombreux dans les prochaines semaines à faire ce type de navette. 

    J'ai RDV à 6H00, et je suis inscrit deux minutes avant l'heure à la borne, mais ce n'est pas pour autant que je serais appelé. J'attendrais plus d'une heure avant d'avoir une zone de chargement attribuée. Ce n'est pas la faute au grand nombre de camions sur le site mais plutôt de la volonté du personnel. Bref, lorsque je suis sur la zone, c'est un peu plus long que d'habitude ; je pars à l'heure à laquelle j'ai RDV pour vider. Ce n'est pas que la distante soit grande, mais désormais, c'est un peu l'heure d'affluence et l'entrée des classes : le pont de Vienne est vite saturée.

    Sur ma CMR, il est inscrit prioritaire, c'est bien, mais de toute manière, je suis le seul à quai. C'est donc un privilège qui me sert à rien. Tant pis. 

    Les équipes sont en rodage, si bien que l'heure passe pour vider vingt cinq palettes.

    Le temps s'est un peu arrangé depuis ce matin, il ne pleut plus pour me rendre à Satolas et Bonce pour y effectuer mon chargement à destination de Cestas. C'est une nouvelle ligne qui nous vient de nos collègues de la région de Bordeaux, qui autrefois l'affrétaient. Chargement donc à destination de Cestas, avec un impératif pour 6H00 demain matin. Quand je regarde l'heure, je me dis que ça va être chaud. 

    Un peu long à charger et avec un départ du quai à 11H15, ca va vraiment être bouillant ; heureusement que je suis léger avec moins de huit tonnes de marchandises. La pluie s'est remise à tomber, on va rouler molo dans les courbes et les descentes. 

    A cette heure, le contournement de Lyon passe crème, pas d'incident à déplorer malgré le temps et le début de semaine toujours chargé en circulation.

    A partir de Thiers, c'est le déluge vive mes essuis glace neufs.

    Le temps s'arrange nettement après Ussel. Mon GPS m'annonce une arrivée vers 19h10, au dépôt de Quinsac. Etant plombé, je préfère un dépôt Combronde que tout autre parking, relais routier compris ; de plus, celui ci est superbement calme au bout d'une impasse, et au milieu des vignes.

    Il me faudra couper quarante cinq de toute façon. Je perds bien vingt minutes dans des bouchons au nord de Brive, au lieu de l'intersection avec l'A20? suite à des travaux. Victime d'un sérieux coup de pompe, je lâche l'affaire dans une petite aire, pour soulager non pas ma vessie, mais ma cheville. Il faut qu'elle bouge un peu, moi aussi, ca va me booster un peu. Ce qui me boost le plus c'est le chocolat amandes grillés et miel. Un vrai plaisir, et c'est revigoré que je reprends la route direction la Gironde. 

    Je surveille Maps d'un œil, et m'aperçois que la rocade Bordelaise passe bien, mais je ne pourrais pas arriver sans faire trente à Quinsac. Je stoppe pour me restaurer ; une fois au dépôt, il ne me restera plus que la douche à prendre. Mais que la journée fut rude, j'ai vraiment eu du mal cet après midi.

    Vers 20H00, la rocade de Bordeaux ne pose pas de problème, et j'arrive avec vingt minutes d'avance sur ma 15, mais en dépassant un peu les 9h00 de conduite.

     

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  • Au loin, les Pyrénées
    Mal garé en direction de Bilbao
    Vu de Bilbao
    T'es tout petit Valentino
    Et on attend.....
  • Mardi 9 Septembre 2025
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    Après 9H10 de coupure, il faut remettre le couvert. Le dépôt à Cestas est facile à trouver, même si j'ai un peu hésiter car proche d'un entrepôt de produits frais, et j'ai bien cru me tromper. Mais non, c'est la bonne porte, mais ca portait à confusion. Avec une inscription deux minutes à l'avance, j'avais donc douze minutes de rab, excepté la perte de temps suite au bouchon au nord de Brive.

    J'ai un quai une fois les formalités remplies ; il n'y a pas d'autre camion de toute façon. Du temps qu'ils me vident, je replis mon câble, puis je regarde un peu l'accès au port de Bilbao.

    Je suis du bon côté de Bordeaux pour filer sur l'Espagne. Dans l'autre sens, l'autoroute est à l'arrêt sur plusieurs kilomètres. De mon côté, pas grand monde et j'attendrais bien 10/20 mn avant qu'un Patinter, lancé comme un frelon, me dépasse. Heureusement, je tenais bien mon volant….

    Je commence à deviner les Pyrénées dans mon horizon. Comme très souvent dans le coin, il y a pas mal de brume et ce matin, je n'y échappe pas. J'arrive doucement à la frontière. Au passage, mon tachy a géré le changement de pays, je ne fais que le valider. J'aurais du faire ma coupure côté France, car les stations côté Espagnol sont vite chargées, et il y a peu de place. Les m² ici sont limités, à flan de montagne, les aires de repos ne sont pas importantes. Moi, qui salivait déjà devant un bocadillo au jambon fromage, ben je suis de la baise. J'échoue comme un malpropre sur une petite aire sans toilette afin de satisfaire la RSE. Dommage, je n'avais que 15/20 minutes avant d'arriver au port.

    Port facile à trouver, ainsi que le client, même si je me trompe de porte d'entrée à l'arrivée. J'ai une fenêtre pour charger 12/20H00 ; impeccable, il est 12H30. Je m'inscris à l'entrée dans une petite guérite qui paie pas de mine. Le gars parle bien trop rapidement pour moi. Je répète avec mes mots, il me fait signe avec le pouce en l'air. La hall 2B est facile à trouver, ainsi que le bureau dans un pitoyable bungalow. Autant le gars de la guérite était sympa, autant au bungalow, on sent bien le gars qui pète plus haut que son cul. Bref, il me dit  d'attendre, qu'il manque deux bobines. Ah quand même, j'en charge quatre.

    Ce qui m'a choqué en entrant sur le port, c'est la circulation en bordel. Ce n'est pas un grand port, mais il y a des camions de partout qui filent tous plus vite que les autres et dans n'importe quel sens. Au départ, j'avais une crainte de rouler entre les bâtiments dans le mauvais sens, mais non, il n'y a pas de plan de circulation. Idem, tu roules très proche des grues qui déchargent les navires. Si le personnel d'Arcelor Fos voyait ça…..Tous mourus.

    Bien, le temps passe, mais le péteur ne m'a toujours pas appelé. Quand je le relance après avoir patienter dans une file interminable de chauffeurs, il me répond en me tournant la tête ; je n'ai rien compris. Le secours viendra d'un chauffeur espagnol qui m'a parlé plus lentement ; je dois attendre encore, les bobines ne sont pas là, il vient me charger. Ok, depuis une heure trente, c'est ça. J'en avise Virgile qui me rappelle dans le quart d'heure. L'affréteur prend le relais, il faut attendre.

    Et pour compléter le tableau bien noirci, il n'y a pas de toilettes. Bon, ben je fais comme tout le monde, je pisse contre le hall derrière les bobines stockées en extérieur. Un peu avant 17H00, je vois un gros fen qui apporte deux bobines, qui paraissent du format de celles que je charge. Je reprends espoir, surtout après vérification, car ce sont bien mes bobines. Je retourne au camion prendre mes papiers et fonce au bungalow bureau. Toujours autant de monde devant, car le gars gère les chauffeurs à l'arrivée et au départ. Mais, je pense sincèrement qu'il se noie tout seul. Il gesticule et quand certains chauffeurs élèvent un peu la voix, il part dans le hall avec son talkie walkie….Au bout d'une demie heure d'attente, et ne le voyant pas revenir, je retourne au camion et patiente. 

    Virgile est informé en temps réel, ainsi que celui qui nous affrète, mais à 18H30, Virgile avait annoncé que l'on partait. De toute manière, la personne de la guérite que je suis retournée voir, me l'a dit " a la manana".

    Je crains de me présenter à la douane du port sans document, mais non, ils me font ouvrir la remorque et me salue. Je ne demande pas mon reste.*Quelle journée de merde…

    J'échoue à la première station service après Bilbao, bien trop proche à mon gout de l'autoroute, mais pas trop le choix. Cassage de croute au resto de l'autre côté de l'autoroute. La cheville va de mieux en mieux, elle ne souffre pas trop dans les escaliers de la passerelle menant à la cafétaria.

    Demain, je remonte à Barcelone du Gers, à l'endroit où je devais charger après mon Tarbes. Départ demain à 5H01.

     

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  • Départ en nocturne
    Vers Auch
    Toulouse, mais rien dans mon sens
    Les Corbières
  • Mercredi 10 Septembre 2025
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    Comme beaucoup de station service en Espagne, on se gare en marche avant. Le matin, il faut donc sortir en marche arrière, même si tu jettes un œil avant de démarrer ta manœuvre, il ne faut pas qu'un imbécile ait l'idée de stationner dans l'allée...Mais à 5H00, pas de souci, il n'y a personne. Je suis quelque fois surpris du temps que certains chauffeurs prennent pour faire "chauffer" leur moteur. Le temps que je parte aux toilettes, revienne, faire le tour de l'ensemble, m'installe et débute ma sortie de stationnement, un de mes voisins est toujours à l'arrêt, moteur tournant!! Perso, deux minutes, trois l'hiver, et je pars en manuel sans faire monter trop les rapports. Vu la quantité d'huile à chauffer, de plus au ralenti, il va y rester la matinée.

    L'autoroute est bien sympa, mais il ne faut pas trop prendre de vitesse, car certaines courbes sont bien traites. Je m'étais fait la réflexion, la veille en descendant sur Bilbao "faire gaffe en charge au retour". A vide et sur le sec, ca va, on a de bons freins.

    Mon tachy gère le changement de pays, je ne fais que valider. Est ce pris en compte sans validation du chauffeur? Je pense que oui!

    Bon, j'ai validé dans le doute à la seconde aire de repos, trop de chauffeurs avaient pris la première aire. Je continue mon petit bonhomme de chemin en écoutant les informations. A priori, à part dans les grandes villes et sur quelques lieux bien ciblés, il n'y aurait pas de blocage. Ce matin, je ne devrais pas avoir de souci sur ce point là, mais à l'approche de Toulouse, c'est à voir.

    Chaque chose en son temps, et c'est d'abord une pause café pain aux raisins dans une station. Il me reste moins d'une heure à rouler, on ne va pas s'affoler. J'arrive chez le client, les trois emplacements de chargement sont occupés, et un camion est en attente. Je devrais donc avoir un peu d'attente, mais non, puisque en fait, je prends des bobines, eu nombre de quatre pour une liaison inter-sites. Impeccable, le temps que le pontier reprenne sont poste, et je suis dans le hall. Toujours très sympa sur ce site ; on est dans le sud ouest, au pays du canard.

    Les quatre bobines sont rapidement dans la fosse ; le temps de jeter les sangles et je peux reprendre la route.

    J'ai le droit de traverser Nogaro et je ne m'en prive pas. Je ne suis pas excessivement lourd, puisqu'à 24.5 t, si bien que les petites côtes de la 148 se passe relativement bien, ainsi que les relances à la sortie des villages traversés. Mais il faut un bon deux heures pour arriver aux portes de Toulouse, qui pou moi, passera sans un coup de frein, excepté ceux nécessaire aux changements de direction. 

    Il me semble que je coupe à la seconde aire de repas après la ville rose : douche, et cassage de croute. J'assite à un cours de perfectionnement pour les manœuvres d'un semi donné par un Européen à destination d'un Indien. Ils sont courageux de venir bosser en Europe pour gagner leur vie, mais il y a débat sur leur formation et l'attribution de leurs permis! A t-il un permis hongrois? 

    Je visais le dépôt de Bollène pour ce soir, mais là encore, c'est trop optimiste. Je roule au bout de mes heures et stoppe à la sortie de l'autoroute à Remoulins. Je pensais aller jusqu'au Gravières ; j'y allais un peu à reculons, puis un collègue de la boite m'y a dissuader!

    Demain, je vide à Bourg Saint Andéol, non pas du primeurs, mais mes quatre bobines. Puis, une petite liaison en papier à recycler entre Montélimar et Saica Paper (je déteste). Et dires que j'ai balayé ma fosse pas plus tard que ce matin….Après, je charge des panneaux PV pour Macon. Je finis en inter-régional.

     

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  • Bourg Saint Andéol
    Dnas la petite ZI de BSA
    Le bestiau de Mich07
    Un bon moment de convivialité
  • Jeudi 11 Septembre 2025
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    La nuit n'a pas été très bonne, j'ai beaucoup tourné. 

    Ce matin, juste un petit café avant de partir, je m'arrêterais pour un vrai petit déj aux Terrailles. Je démarre tranquillement via la N86. Il fait bien nuit encore. Surprise, les Terrailles sont fermés ; crotte j'irais plus loin, et plus loin, c'est le Fanélie. Un grand café avec un mauvais croissant plus tard, je peux enfin commencé ma journée. Je traverse le Rhône pour rejoindre Bourg Saint Andéol. Le client est bien sûr encore fermé, mais je me gare avant le portail, pour dessangler mes bobines. Ici, il faut entrer en marche arrière et contourner à contre main le bâtiment. 

    Je demande afin de rentrer sur le site, si je peux  m'engager. Le gars est surpris de ma demande, d'après lui, tout le monde entre sans rien demander. 

    Je fais de même une fois près du hall. Impeccable, c'est un gars que je ne connaissais pas qui se charge de prendre les commandes du pont. Il est un peu brutal avec mon plancher, mais quand il voit mes grimaces, il se ressaisit sur ses prochaines prises. Ca va, j'aime bien. A peine vingt minutes pour vider, que c'est bon quand tout se passe bien. 

    Désormais, je remonte un peu direction le nord via la N7. Je charge dans la ZI de Fortuneau à Montélimar. Je connais le site pour y avoir chargé lors de ma courte époque Coquelle. C'est un site de recyclage et plutôt petit. Les gars sur le site sont très sympas, et pour un site de cet type, est assez rangé ; pas trop bordélique en gros. J'attends que la place se libère, elle est prise par un Mazet, un local quoi. Je reste sur le site en tout moins de quarante cinq minutes. Mes balles de carton sont bien positionnées, c'est assez rare. Généralement, j'ai toujours grincé des dents avec des caristes qui force sur les barres opposées. Là, le gars est bien soigneux, et le remercie de cette attention. C'est bien de râler quelques fois (ca soulage plus que ça ne fait avancer le schmilblick), mais quand un gars bosse bien, il faut le dire aussi.

    Je remonte en prenant l'autoroute à Montélimar nord, pour en sortir à Valence nord. La parking de SAICA est bondé en première vue, mais ce sont surtout des remorques solo et quelques pulvés. Peu de bâché, si bien, que dès mon inscription, réussie du premier coup, je suis invité à rentrer sur le site. Je suis deux locaux, deux AP Trans. En fait, nous ne sommes que trois bâchés. Donc, tout va assez vite, le seul "point bloquant" sera l'attente d'un cariste pour aller en zone de déchargement. Plusieurs nous passent devant, mais ils doivent aller en pause.

    Après pour vider, c'est rapide. Avec un coup de fourche pour neuf balles, les vingt deux sont vite au sol. Maintenant, on sort le balai et on nettoie. Les balles devaient être assez bien faites, car je n'ai pas trop de résidu de carton, comparé à mes précédents voyages et surtout quand je vois l'état des remorques des AP Trans. Je pars donc avant eux. 

    1H10 sur le site, ce doit être mon record pour ce site. On remonte toujours plus au nord, à Loire sur Rhône, mais pas au dépôt, mais chez nos voisins d'en face, où nous chargeons habituellement des panneaux photovoltaïque. J'avais préparé ma CMR dans ce sens, sans lire la rubrique "chargement" dans ma mission. Et bien, ce n'est pas des panneaux, refait ta CMR M du Baloo.

    De suite à quai, de suite pris en charge par un cariste, et en vingt minutes, j'ai vingt big bags dans la caravane. Je traverse jusqu'au dépôt afin de prendre ma douche, et laisser mes CMR de début de la semaine. Virgile me demande si je suis ok pour des navettes semaines prochaines entre Loire et Saint Georges. Une semaine avec des retours à la maison, moi ca me va de temps en temps. Bon, ca va être long et peu passionnant, mais je sais que pas mal de chauffeurs n'aiment pas ce genre de boulot, surtout pour des raisons de frais. Je croise Thiebaut, notre second mécano ; j'en profite pour lui glisser un mot sur mes flexibles, car je trouve que les flexibles d'air ont tendance à souvent s'entrelacés avec leur voisin. Il passe voir mon camion. Lorsque je rejoints mon camion, je vois au loin que Thiebaut s'active sur la passerelle. En fait, ils étaient morts, ou plutôt pas trop en forme, limite à casser. 

    Nous avions échangé avec Mich07, via le forum, mais aussi par SMS. Lorsque je pars du dépôt, je l'appelle. Je coupe à l'Avé Maria, son fief. Je lui demande où il met les clefs. Il arrivera vers 19h30 me dit-il. Dans l'attente, une fois arrivé sur le parking, un peu de nettoyage de cabine, et puis c'est l'heure de mes devoirs.

     

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  • Vendredi 12 Septembre 2025
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    Excellente soirée avec Mich07 hier soir. On n'a pas vu le temps passé, et on s'est retrouvé au PDJ ce matin, avant de prendre nos chemins respectifs. Pour ma part, c'est Macon et sa zone portuaire. J'y arrive avec bien trente minutes d'avance. mais je serais le premier pour l'activité "hall", même si mon déchargement a lieu dehors. Pas de pluie ce matin, et une température plutôt clémente, c'est agréable. Les gars ne sont pas pressés de sortir pour venir me vider. J'attendrais bine vingt minutes, remorque débâchée, avant que l'intérim de service vienne donner des coups de fourche sous les big bags. Je repars vers 9H00, pour un saut de puce, puisque je vais chez Carrouf à Crêches sur Saône, pour charger des bacs réfrigérées qui ont servis pour des promotions diverses. 

    Je craignais une attente "importante " là bas, mais non, je suis de suite dans la cour, en plein milieu d'un véritable capharnaüm. On s'occupe de suite de moi, avec un cariste qui approche les bacs au cul du camion, et je n'ai plus qu'à les pousser, puisqu'ils sont sur roulettes. Par contre, c'est un peu le bordel pour les caler. Puis j'ai la lumineuse idée (si si), de les mettre en quinconce. Il n'y a qu'au niveau des poteaux que cela ne passe pas, mais les pertes de place à ces niveaux, ne gêne pas pour tout faire entrer. Les gars sont même surpris de l'idée, car personne ne fait comme cela ; tous les chauffeurs les mettent en longueurs sur le côté droit, avec les roues bloquées. J'ai aussi bloquer les roues. Sur les premiers rond points, je roule cool, et même sur les derniers d'ailleurs, et le résultat sera parfait, puisqu'à arrivé à destination, rien n'a bouché. Je suis très bien reçu sur Mornant ; les gars partageant les mêmes couleurs. On vide rapidement à quai ; il y juste à faire rouler la came. C'est torché en quelques minutes.

    Il est 11H0 environ, et jamais, je ne pensais être à ce niveau dans mon programme. Virgile a prévu un chargement à Satolas à 13HH0, je trouvais "osé" cette heure, mais en fait, j'aurais dans les vingt minutes d'avance. Impeccable pour casser une graine.

    Dès mon inscription, j'ai un quai, et un message de la charmante personne que e réceptionne : 14 palettes à sangler, ce qui veut dire au moins quatre grandes équerres. Pour 1h30 de route, je vais passer autant de temps à quai et en manutention. Quatre équerres, et sept sangles plus tard, j'ai ma CMR tamponnée, je peux prendre le chemin du dépôt.

    Depuis hier matin, nous n'arrivons pas à joindre Robert, notre collègue d'origine polonaise, et pour cause, il est très tendu voir perturbé par les dernières actions des Russes. Sa famille est assez proche de la frontière Biélorusse (une centaine de bornes de mémoire). Depuis plusieurs mois, il est préoccupé, car il craint que "l'ami" Poutine souhaite une nouvelle grande Russie. Pour ma part, c'est ma crainte aussi. Où va t-il s'arrêté?

    Retour au dépôt où les places sont déjà chères, et avec mes 28 T, les essieux de ma remorque font bien la gueule lors de ma manœuvre finale. Je retrouve Benoit, Yohan et Olivier. Jérôme, Mickael sont déjà partis, et Jean et Robert sont encore sur la route. 

    La semaine prochaine ne sera pas drôle au niveau boulot, mais je l'ai accepté. Je ne ferais que des navettes entre Loire et St Georges après avoir vidé à Valence lundi matin.

    On espère ne pas mettre les tenues kaki ce weekend, ni les prochains jours non plus.

    Bon weekend à tous.