FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2025 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 1 Mai 2025
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    FERIE

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  • C'est pas de la planche apéro ça?
    Le chargement pour Robert
  • Vendredi 2 Mai 2025
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    Hier des amis sont venus passer l'après midi. On a finit par un bel apéro, mais avant cela, j'ai coupé trois cipres, puis débittés pour pouvoir les évacuer. On a bien bossé avec le collègue, et mérité notre blanc. Un St Jo, bien sûr, circuit court : of course. 

    Virgil m'a demandé d'être à Meyzieu pour 7H30 ; il n'avait pas reçu officiellement la commande pour mon départ en "urgence" ce dimanche. J'ai traduit qu'il ne l'aurait qu'après 7H30, alors j'ai tout fait pour ne pas arriver avant 7H45. Je retrouve Jérôme qui charge une première remorque pour un nouveau chauffeur rentrant lundi matin. Destination l'Alsace aussi, mais pour 19H00. Les numéros finissent par tomber alors que nous sommes devant la machine à café. Les équipes d'Orangina sont aussi devant la machine, alors on ne s'affole pas ce matin.

    Vers 8H15, nous sommes tous les deux appelés pour nos chargements. A 9H00, Jérôme me devance pour sortir, il n'avait pas beaucoup de références, contrairement à moi. Je serais chargé à près de 24 T tout de même.

    Retour au dépôt par l'A46. Ce matin, la rocade était d'une fluidité déconcertante; c'est un peu plus chargé au retour, mais pas un seul coup de frein sur le trajet. Je descends tranquillement calé à 84. Au dépôt, je décroche ma remorque sur un emplacement "container, au moins, je suis sûr de pouvoir la ressortir dans la journée. Je pars chercher la remorque de Robert, notre ancien légionnaire. Elle est à déchargé à St Maurice sur l'Exil. Je retrouve à nouveau Jérôme qui lui aussi descend à St Maurice, mais avec sa remorque. On se suit, ou plus précisément, je le suis, car il a regardé où était situé le client. Perso, j'ai récupéré la CMR dans le coffre, mais sans regardé dans l'adresse dans le détail. 

    Nous aurons un peu d'attente. Jérôme y retrouve un Multi transport qui avait chargé avec eux mercredi. Il passera en premier, car il doit remonter à Meyzieu pour son propre chargement de lundi, destination La Courneuve. 

    Virgil m'a indiqué que Robert rechargeait des bobines pour Chatillon ; j'ai proposé de le charger à mon retour au dépôt. Le lundi matin, c'est toujours un peu "complexe" d'avoir un grutier. En fait, ce n'est qu'une seule grosse bobine qui est à prendre.

    En arrivant vers 13HH0, au retour de la pause déjeuner, j'ai le temps de préparer la remorque. Il fait un soleil de dingue, le thermomètre affiche 27° C. Je sangle puis part ranger la remorque sur un emplacement idéal pour partir tôt, même si je sais que Robert ne partira pas avant 6H00. Je lui envoie la photo, et il est surpris que sa remorque soit chargée et m'en remercie bien sûr. A charge de revange mon adjudant.

    Je raccroche ma remorque, change une ampoule arrière de gabarit, fait le plein de lave glace, puis je pars me garer au plus près du parking chauffeur.

    A 14h30, fin du game pour la semaine. Début des nouvelles opérations, dimanche 22H00. J'ai horreur de rouler la nuit, même si il y a des avantages.

    Bon weekend à tous.

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  • A46 au départ ce dimanche....
    A quai à J+Kunheim
    Belle place pour couper ce soir
    Lors de ma petite ballade
    Je reviens gros, t'inquietes
  • Lundi 5 Mai 2025
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    Je n'aime pas rouler de nuit, je vous l'ai déjà dit. J'ai une peur bleue de m'endormir au volant, mais aussi cela occasionne un dimanche un peu particulier, où tu essayes de te reposer un max, alors que tu n'as que quarante huit heures pour avoir t'occuper de plein de choses. J'ai donc passer mon dimanche vraiment tranquille, avec un léger jardinage le matin lorsque la météo le permettait, lavage du 1250 à l'abris dans le garage, et j'ai fait craqué le 200 Beta, pour une petite sortie humide. Oui, j'ai encore pris la flotte en me baladant autour de chez moi. Mais, j'ai rouler zen. L'huile est remonter en haut des cylindres, ou plutôt du cylindre, d'ailleurs.

    A 21H15, le sac est dans la Nissan, on peut rejoindre Valentino sous la flotte. J'ai pris un grand café avant de rejoindre le garage. Alors, déjà que je n'aime pas rouler de nuit, même si il y a pas mal d'avantage, il pleut pas mal en ce début de nuit.

    A cette heure, et avec un retour d'un weekend prolongé, l'A46 est bien chargée. Tu es immédiatement plongé dans le bain. Le nombre de voiture qui te doublent avec les feux antibrouillards arrière éclairés… Pas de ralentissement à l'intersection de l'A43, et je n'avais jamais remarqué que les panneaux 

    routiers incitaient à passer par l'A43, puis l'A432 pour se diriger sur Strasbourg. Perso, je continue sur l'A46, où la pluie s'est calmée. Courte pause, puisqu'à la hauteur de Montluel, ça drache fort. Et ceci jusqu'à la sortie Pérouges, donc un court instant.

    Depuis que je suis engagé direction Bourg en Bresse, c'est bien calme. Une poignée de frigo, essentiellement espagnols me doublent. Ma petite femme m'appelle vers 23H30 . Tout va bien ici, oui, je m'arrête si je prends un coup de pompe, ne fais pas comme Yohann, etc.. Elle est légèrement inquiète, non?

    Yohann est un ami à ma fille Lucie, mon ainée. Il y a 2 ou 3 ans, il roulait pour TFMO, beaucoup de nuit, pas mal d'Alsace, Allemagne, GB. Et beaucoup de départ de nuit le dimanche, jusqu'à ce qu'il rencontre un pilier de pont. Désormais, il a une petite fille, il fait du régional en citerne. Et sincèrement, j'ai un peu ces images dans la tête.

    Mais tout va bien ; les kilomètres défilent bien, calé à 86 km/h, puisque c'est ma régule réelle. Je pensais m'arrêter vers minuit, mais non, tout va bien, alors je continue. Je passe Besançon et avant de rejoindre Belfort, que je stoppe pour couper mes 45. Il me semble que j'avais 4H00 passée de dix minutes environ. Bizarrement, je n'arrive pas à fermer les yeux, mais je me repose et sort e la couchette avant que mon réveil sonne. Je me fais un nouveau café par prudence. Je passe Belfort avec le pied léger ; il ne faudrait pas réveiller Pierre 70 tout de même. Entre confrère canetboriste, on se respecte, hein!

    Vers 4H00, j'ai un coup de moins bien, mais je n'ai pas d'aire de repos à proximité. Lorsque j'en aperçois une, j'ai la pêche alors on continue. Le GPS, ainsi que Maps sont complice pour m'envoyer dans la mauvaise direction dans la rue du client. Les deux me font partir à droite, alors que j'avais regardé hier après midi, sur le PC, qu'il fallait bien prendre à gauche, mais sans doute un peu fatigue, j'ai zappé. Je m'en sors bien en trouvant une rue pour m'engager en marche arrière et repartir dans le bon sens, juste avant de rentrer dans une zone résidentielle.

    J'arrive avec dix minutes d'avance sur mon RDV. Le temps de m'inscrire au poste de garde, et je sui appelé pour me rendre au quai 49. Les bâtiments sont un peu pourris, et la zone de manœuvre devant les quais est bien fatiguée, avec des bonnes traces de l'emplacement des roues des remorques. Je tape d'ailleurs un peu fort sur les tampons.

    Prends ce transpalette et commence à te décharger, je t'envoie quelqu'un. En fait, je n'ai vu personne, et j'ai passé quarante minutes auprès de sourds et muets. A toutes mes interrogations, je n'ai pas eu de réponse. Ma foi, je fais comme je veux alors. Il n'y a pas beaucoup de place sur ces quais, et n'ai pas d'autres choix que de regrouper mes trente et une palettes dans une zone réduite. Le contrôleur que j'ai bien attendu me fait la remarque, mais il conçoit que je n'avais guère le choix. Il mettra plus d'une heure à tout contrôler. Une éternité quand tu commences à avoir sommeil.

    Deux heures passées sur place, c'est long! Je reprends la route de Strasbourg, pour me rendre à Kunheim, distant de plus de cent bornes. Virgil m'avait annoncé moins de la moitié. 

    Je couperais trente minutes à l'entrée d'un village. Passage sur le siège passager pour un repos qui me fera le plus grand bien, malgré l'absence de sommeil.

    Client facile à trouver, et peu de camions en attente. Mais j'attendrais près d'une heure sur le parking, puis trente minutes à quai, avant que deux cariste, bien sympathique au demeurant s'occupent à me charger en mouchoir papier. Trente trois palettes, et 8.5 T plus tard, mais aussi deux heures, je quitte les lieux. 

    Oh, je ne vais pas bien loin. J'avais vu une petite ZI à trois kms de là, avec une impasse. Si cette impasse est toujours là, elle fera un joli coin pour ma coupure hebdomadaire. 

    Impec, elle est toujours là. Une petite salade de tomate thon, un fromage frais d'une fromagerie près de mon domicile, puis je passe à l'horizontale, pour une sieste de près de deux heures.

    Putain ça fait un bien fou de dormir.

    Ecriture du CDB, puis puisque le temps, plutôt maussade, me permettra de ne pas me mouiller.

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  • Je suis mon camion
    Puis, je le double
  • Mardi 6 Mai 2025
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    La nuit a été bonne. Je démarre une fois les 3H00 et quelques minutes passées, pour rejoindre l'A35 à la hauteur de Colmar. Entre ma ZI et Neuf Brisach, je passe près de camions garés au bord de la route sur des parkings, alors qu'à quelques tours de roue, il y a des zones industrielles bien calmes et bien vides la nuit. Je ne comprends pas tout.

    Ce que je comprends, c'est que je dois descendre tranquillement vers Oytier, lieu de ma livraison. Je n'ai pas eu de message en soirée de Virgile, je pense donc que la sécurité "astreinte" n'a pas été déclenchée. J'imagine donc mon parcours, soit autoroute jusqu'à Besançon, puis 83, pour reprendre l'A39 à la hauteur de Courlaoux jusqu'à Ambérieux, puis je passerais par SQF pour couper et arriver à bon port.

    Je visais l'excellente boulangerie qui se situe sur la nationale avec un grand parking, pour un bon PDJ, malheureusement, elle est fermée. Bon, je stopperais à relais routier à Courlaoux.

    Masi non, Virgile me contacte, car la sécurité a été déclenchée. Je dois me rendre pour charger à Satolas à 12H30, pour livraison Castelnaudary, demain 8H00. Sur le papier, ça passe, le problème c'est plutôt que je ne peux pas remonter mercredi soir, faute d'heure. Virgile me propose de récupérer le camion et de descendre un peu sur la vallée du Rhône, mais c'est un peu lourd à organiser. L'idée finale : il vient avec notre responsable d'exploitation sur le secteur de Bourg en Bresse (je dois couper 45) ; il aura laisser sa voiture sur le lieu de chargement. Je sors à la sortie Bourg sud, avec 4H30, au moment où je tire le frein de parc. Il y a une boulangerie en face, go.

    Ils arrivent légèrement après mes 45. Virgile s'installe au volant. Putain, côté passager, j'ai cru que l'on mangeait le péage. Ca fait drôle, alors que Virgile a pris très correctement la voie. Bon, il conduit un peu de façon brutale, sans trop d'anticipation. Je ne me gêne pas pour lui signaler. Là, ca va à peu près, on est avec 8.5T. Lorsque l'on sera chargé à 25 T, il devra être plus souple.

    Il prend note et évolue correctement dans sa conduite. Sa mise à quai est très correcte, mais on a bien attendu plus de 2H30 avant d'avoir un quai. L'idée de prendre le volant pour me soulager d'heure, va s'avérer bonne mais compliqué par l'amplitude, avec mon démarrage à 3H00.

    Il est 12H45 lorsque nous nous inscrivons chez GXO. Ici, c'est toujours très rapide ; on quitte le site vers 13H20. Je récupère la voiture de Virgile et nous roulons jusqu'à la sortie de Vienne.

    Lorsque je reprends le manche, il ne me restera plus que 4H00 à rouler. Où couper? Je suis un peu limite avec mon frigo, et je ne veux pas perdre de temps à m'arrêter sur une aire. Montpellier? Oui, ca doit passer. Alors, fonce Papy Baloo. Destination visée : le relais du soleil à St Jean de Vedas. J'aurais préféré le Pont de Barre, mais je n'ai guère le choix. Lorsque je suis garé, il est 17H56. Demain, il me restera deux heures à rouler pour me rendre chez le client, et je passerais pour remonter.

     

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  • Bientôt sur l'A9
  • Mercredi 7 Mai 2025
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    La nuit n'a pas été la meilleure nuit passée au camion. Je suis réveillé et profite encore un peu de la fraicheur matinale, fenêtres entrouvertes, pour rester sous la couette encore quelques instants. Mais, il faut bien se lever. Pas d'appétit ce matin, alors ce ne sera qu'un grand café pris au camion ; le resto n'ouvrant qu'à 6H00, désormais.

    Je rejoints l'autoroute alors que le camion est à température, les petites lignes droites coupées par les trois ronds points, ont permis à la mécanique de se réveiller en douceur. Pour ma part, pas de souci, je suis bien du matin, et j'ai la forme. Pas de pause sur le trajet, mais un ralentissement pour raison de travaux. Je me présente à l'accueil de SICAMIL avec trente minutes d'avance. Puis, une fois l'accueil passé, ils faut se présenter à l'accueil du bâtiment. Autant à l'entrée du site, la personne était accueillante, souriante et bien sympa, autant, au niveau du bâtiment, ce sont des portes de prison. Bref, je ne suis pas là pour me faire des amis, mais pour avoir un quai. Ce serait le 15. Je suis entouré de PL espagnols, alors que je ne suis pas au bâtiment du "frais". 

    C'est un peu long à démarrer une fois à quai, et un peu long entre deux entrées dans la remorque. Mon cariste va t-il porter les palettes à l'autre bout de l'entrepôt? Va savoir, ce restera un mystère….

    Il est 9H30, quand je tente de partir, Je tente, oui, car avant la sortie, il y a le bâtiment du frais, et c'est un peu beaucoup le bordel pour passer. Des frigos dans tous les sens mal garés, qui t'oblige à un gymkhana prudent. 

    Je file sur l'autoroute jusqu'au bout de mes 4H30, pour une pause casse croute au milieu de quelques vacanciers. D'ici cette aire, je devrais passer en moins de 4H30 pour clôturer m semaine au dépôt. De toute manière, avec 4H25, tu ne fais pas le difficile. On verra bien comment passe la vallée du Rhône.

    Justement, en regardant l'état de l'A7, je suis surpris de voir que les indicateurs sont très bons, et de plus, Phil 26 ouvre la voie. Je stoppe toute de même à l'aire de Montélimar pour me prendre un café, car j'avais un coup de moins bien. Ce soir, on fête les quatre ans d'Ethan, je ne vais quand même pas m'endormir avant le gâteau, non plus!

    Dans la traversée de Vienne le tachy sonne les 4H00 ; impec. Passage pour remplir mon petit réservoir, et puis je pars dans le hall des bobines. Lundi, je fais un saut de puce jusqu'à La Grand Croix, avant de revenir charger pour la Vendée.  

    Jean qui a pris la suite de l'astreinte est parti charger pour Colomiers. Décidément, ça part fort cette année. Dire que l'année dernière, j'étais resté trois ou quatre jours sans bouger. Cette année, tous les chauffeurs sont partis, et tous les jours. Je pense sincèrement, qu'il y a des gros loupés dans la gestion des stocks sur les plates formes.

    Je suis en weekend pour le reste de la semaine. Direction l'Ardèche demain avec des amis jusqu'à samedi soir.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Pause café à la Cantine à Varennes
    Avec Olive après Poitiers
    Dans la ZI des Ajoncs à La Ferrière
  • Lundi 12 Mai 2025
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    Première cueillette de fraises du jardin, et de plus un bon kg. Hier après midi, j'ai stressé à mort lors du dernier tout du GP de France moto. J'ai même arrêté de regarder, et ce n'est que lorsque ma femme s'est écriée que je suis revenu profiter du tour d'honneur de Zarco.

    Il pleuvine ce matin, un peu comme au Mans hier, mais on ne va pas prendre d'angle ave le camion, il n'est pas chaussé en pneu pluie. Dans les quarante minutes après mon départ, je franchis le portail d'entrée du client, qui ouvre à 7H00. Il est 7H05, mais je ne vois pas grand monde au poste. Je me permets de reculer devant le portail du hall des bobines, et j'attends. Et ce n'est qu'à 7H30, que le portail s'ouvre, m'invitant à finir ma manœuvre pour vider mes deux bobines. C'est une personne que je n'avais jamais encore rencontrée qui est au pont, pour dépanner me dit-il. Ma foi, il se débrouille bien et il est plutôt rapide. Dans les dix minutes qui suivent je peux retourner au dépôt, pour à nouveau charger des bobines, au nombre de quatre cette fois.

    La sortie Givors centre est fermée pour travaux, je passe par la gare, sans y rencontrer ma moitié qui est à quelques kilomètres de là. Ce lundi, les trains circulent, pas de grève, elle va donc sur Lyon pour bosser.

    AU bureau, Virgile, Nicolas et Olivier sont au café; alors je les accompagne, puis je pars charger. J'apprends que je dois être à 6H00 demain matin à La Ferrière. On se regarde avec Olive, et il demande si ce ne serait pas mieux que l'on inverse mon chargement : lui partant du dépôt avec un compteur de conduite vierge. A priori, c'est compliqué, ma foi, on va y arriver quand même.

    Thomas n'est pas encore arrivé, c'est Philippe qui est généralement à la grus qui se colle au chargement. Ca fait longtemps que je ne l'avais pas croisé. 

    Voilà, c'est enfin parti pour une montée classique par la N7, puis St Pourçain. Il pleut comme vache qui pisse à la hauteur de St Pourçain, donc pas d'arrêt au stand pour le plein. On verra ça au retour demain. J'ai coupé trente à Varennes, Olive en a profité pour me dépasser. Lui, il fraude en passant par Fourvière, et il gagne bien entre 20 et 25 mn de route. 

    Je roule ainsi tranquillement. Dans l'après midi, Nicolas me rappelle pour voir si j'arriverais bien à l'heure demain. Ca devrait le faire, mais il ne faut pas perdre de temps, ca va passer mais à la minute. Mais, j'ai vraiment un doute sur cette livraison de 6H00, car l'établissement n'ouvre qu'à 8H00. Bon, avec les semaines que nous avons eu, le client a peut être des stocks lights. Mon idée est d'arriver devant sont portail et voir demain si ils ouvrent bien à 6H00.

    Lorsque je suis dans la déviation de Bellac, Tim me contacte et m'informe que c'est un peu le bordel après Bressuire, cause travaux sans doute. Il y a une déviation qui lui a fait perdre bien trente minutes. Pour ma part, je monte habituellement par là, mais avec cette livraison impérative à 6H00, je n'ai pas trop de choix que de récupérer l'autoroute à Poitiers. Par contre, j'en informe de suite Benoit, que Tim vient de croiser, puisque lui monte à Nantes, et que logiquement, il devrait passer par Cholet. Merci Bison Futé 44.

    On se retrouve sur la première aire de repos après Poitiers avec Olive. Il coupera aux Chasseurs. Le tachy commence à s'affoler lorsque je sors de l'autoroute à Bournezeau. Calme toi Bernard!

    Et c'est avec un léger dépassement de quatre minutes que je me pose face au portail du client. J'ai le mot d'excuses de Pierre70. 10H04 compte 10H00, voilà, que le ciel me tienne en joie.

    Toujours un crachin présent, alors pas de ballade à pied pour l'instant, mais une séance d'enroulage de sangles. Après mon léger repas, le temps s'améliore un peu, je pourrais partir dérouiller mes jambes pendant une demie heure, au frais , impeccable. 

    J'ai rassuré notre chef sur le fait que je sois bien arrivé à destination, prêt à livrer la came. Enfin, la came, je n'ai pas fait un go fast, non plus!

     

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  • L'Auvergne
    La Haute Loire......
    et 10 mn après....
  • Mardi 13 Mai 2025
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    J'ai tiré les rideaux vers 5H45, et les premières voitures sont arrivées guère après. Le temps de me vêtir, puis je prends la direction de l'entrée du client. La première personne que j'interroge est intérimaire actuellement ; j'attendrais quelques minutes avant qu'un gars soit informer de ma venue, et me demande de rentrer direct. Je lui explique que ce serait sympa d'attendre quelques minutes pour que je traverse la route. Pas de soucis, ils ne sont pas à la seconde non plus ; je ne livre pas la NASA.

    Il photographie ma pesée d'entrée, car il ne sait pas renvoyer l'information sur leur système. Moi tant qu'il me vide. Je suis de suite dans le hall. En trente minutes, je suis à nouveau sur la bascule mais dans le sens de la sortie : rien qui va mal, comme le dit si bien Samu88.

    J'envoie un SMS à Olive, je pars prendre mon PDJ et une douche aux Chasseurs. On passe bien quarante cinq minutes à papoter, puis il faut remettre le bleu de chauffe. 

    Direction Ste Hermine, où j'apprends que je suis attendu pour 11H00. Autre mauvais information, un cariste est porté malade. Je suis bon pour attendre une grosse heure. Cela me permettra de revoir Olive, mais aussi Benoit et Jérôme qui viennent tous charger pour le Rhône et L'Isère. Malgré que je ne sois attendu que pour 11H00, je passerais le premier, au regard de mon point de livraison le plus éloigné de tous.

    Toujours aussi rapide ici ; je fais connaissance d'un cariste que je n'avais jamais vu ; hyper doué le gars ; il n'a jamais forcé sur les barres en face, et tout est superbement aligné.

    Ma route de retour est d'un grand classique. Mais j'hésite toujours à passer par la vallée du Rhône ou par CF et la Chavade. Comme j'aime bien changé d'itinéraire et que je ne serais pas chargé lourd, autant passé par le centre. Le Puy de Dôme et la Haute Loire proposent de beaux paysages, et le temps est plutôt clément.

    Il me semble que je coupe à l'aire de l'Espérance, car j'avais vu qu'elle était réouverte, suite à une période de travaux. Je coupe aussi par St Pourçain pour remplir mes réservoirs ; près de 800 l, il était temps. Je pouvais arriver au dépôt de Bollène, en étant joueur, mais, ce n'est pas le type de jeux que j'affectionne, pour tout vous dire.

    Je vise soit le relais à St Georges d'Aurac, soit celui de Solignac. Je préfèrerais ce dernier, car il me permet de passer en moins de 4.30 pour arriver à Vitrolles.

    Quand je passe St Georges, il me reste dans les cinquante minutes pour rejoindre Solignac, soit quarante cinq kms à faire : ca se tente, non?

    Lorsque j'étais à l'entrée de St Georges, je me suis aperçu que le ciel était bien noir, et que j'aurais de grande chance de nettoyer mon pare brise. 

    Oh purée, dès que nous sortons du village, je vois au loin des feux de détresse, et il fait de plus en plus sombre. D'un seul coup d'un seul, c'est un mure de grêle qui s'abat sur le secteur. Je ne vois quasiment plus le véhicule qui me précède. Ca freine, ça s'arrête, et je ne me rends pas compte que nous avons commencé la montée, mais je n'en aperçois rapidement, quand Valentino commence à rétrograder toutes les vitesses et patiner. Oh purée, le bruit, c'est infernal. Les grêlons arrachent les conduits de lave glace sur les essuis glace. On n'y voit plus rien, j'arrive tant bien que mal à me positionner sur le file de droite. En quelques minutes, la route devient blanche, et on remarque l'épaisseur au sol. Le plus surprenant est de voir qu'à 50 m sur ma droite, les champs ne sont pas impactés par le phénomène. On sait tous que ce genre est très local, mais là, je vois bien que c'est sur une faible surface. L'épisode dure bien 15/20 minutes, et c'est long, très long. Certains véhicules arrivent en descendant. Le passage de leur roue crée un véritable ruisseau.

    Lorsque la grêle cesse, je descends du camion. Au sol, c'est dur, on ne s'enfonce pas en marchand…. Là, je comprends que je ne pourrais pas repartir. Dans les minutes qui suivent, des PL, sans doute chargés lourds montent sur la file du milieu, mais en zigzaguant un peu tout de même. Les traces forment de véritables ruisseaux. Le camion derrière moi, une citerne pulvé, est à vide aussi. Il essaye de sortir en marche avant, mais sans résultat. Je lui conseille de tenter une marche arrière, aidé par Madame gravité. Bon, il part de travers, mais il arrive à se mettre sur le noir. J'arrête des voitures, je leur explique ce que je vais tenter. Pas simple, je pars en crabe, et j'ai beaucoup de mal à redresser l'ensemble. Mais, j'y arrive au bout de quatre cinq tentatives… Par contre, même sur les traces, ça patine à cause du niveau d'eau  dans les traces. Je bloque en sixième, et je maintiens la vitesse. Je passe ainsi la zone de turbulence. Et effectivement, quelques centaine de mètre plus haut, plus de grêle. 

    J'ai perdu quelques minutes précieuses, et puis sur les premiers kilomètres, même si il n'y a aucune trace de grêle, il y a beaucoup d'au. On va rouler tranquille jusqu'à Solignac que j'atteins avec 9H04 de volant. 

    Un bon repas chaud pour me remettre de mes émotions. La Haute Loire était hostile en ce début de soirée.

     

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  • L'Ardèche est plus accueillante, du moins son climat
    La nouvelle déviation du Teail depuis Aubenas
    On vide à Vitrolles
    Jocelyn
  • Mercredi 14 Mai 2025
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    Le resto n'ouvrant qu'à 6H00, c'est un café rapide avant le départ à 5H01. Il fait bien frais ce matin : 5° C, ca réveille, quand tu mets un pied dehors. Peu de camions sont partis, par contre quelques-uns me suivent à la sortie du parking, mais je serais seul à prendre la direction de l'Ardèche. Ils ne savant pas ce qu'ils perdent. Les faux plats se passent bien, léger comme je suis. A l'approche d'Issarlès, la température a doublé, ce n'est pas sans me déplaire. 

    Dès l'attaque de la descente de la Chavade, il fait déjà 13° c, enfin une terre plus conviviale. Je me loupe un êu dans un virage à droite et suis obligé de sortir bien large. J'avais bien vu qu'il n'y avait personne, mais ce n'est pas une raison.

    Le jour s'est levé, la descente est sympathique, et il fait bien jour lorsque j'arrive sur Aubenas, que je traverse sans problème : personne aux ronds points. Le relais St Germain, bonne adresse au demeurant, m'accueillera pour un bon grand café et une viennoiserie. Le quart d'heure passe vite, il est temps de reprendre la route avec le nouvelle portion qui nous dévie un peu par le "nord", pour rattraper la direction du Teil. 

    Montélimar est en train de se réveiller, la déviation est chargée. Normal, elle dessert un grand nombre de ZA. 

    Je reprends l'A7 à Montélimar sud, pour ne la quitter qu'à la sortie Vitrolles. Client facile à trouver, mais l'entrée de la rue est un véritable champ de mines.

    Les caristes sont occupés, mais je serais assez rapidement pris en charge par un cariste bien sympathique, mais sans accent local. 

    Vers 10H30, je peux reprendre la direction du Noooord, puisque je me dirige vers Orange et la grande usine qui gratte quand on en parle. Vous savez les rouleaux jaunes que l'on déroule pour isoler. Ca vous gratte? Moi oui, rien que d'en parler.

    Ici, c'est par toujours joyeux pour charger, tu peux y passer un certaine temps. Pour ma part, inscription à 11H41, pour un RDV à midi. Mais, j'ai beaucoup de chance, je suis autorisé à rentrer sur le site ; emplacement 17. La chance continue, puisque, juste après avoir ouvert le côté chauffeur, qu'un cariste se présente. Avec 16 grosses palettes à charger, ca file grave. J'ai chargé deux clients ; voilà que je fais du multi lots chez Combronde…. Au tablier : Ingré et aux portes : Villemandeur (je ne connaissais pas, c'est à côté de Montargis). Deux détaillants en matériaux de construction. 

    Une heure et quelques minutes plus tard, je remonte dans le camion pour affronter l'A7. Il ne me reste qu'à peine trois heures à rouler, alors ce sera direction le dépôt de Veauche. 

    J'envoie un SMS à un lecteur assidu des CDB, Jocelyn, pour lui signaler que je serais sur Veauche. Jocelyn roule en transport urbain, après une carrière dans le transport de marchandises, avec entre autres un période Fayolle Lecué. Dans les années 2005, il a pris une année "sympathique" pour reprendre le cerceau en travaillant chez Combronde. Il en garde un bon souvenir.

    Il me rejoindra en début de soirée, pour un repas pris aux Ombrelles, bonne soirée à bavarder, avec un coucher un peu tardif, vu que je souhaiterais démarrer vers 4H00 demain, histoire de pouvoir faire mes deux détaillants en matinée. Mon rechargement est prévu à 13h00, à l'est d'Orléans.

     

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  • La campagne Moulinoise au petit matin
    Aire du jardin des arbres
  • Jeudi 15 Mai 2025
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    Le réveil est dur ce matin. J'ai perdu le ressort qui maintient le fusible de ma cafetière ; impossible de le retrouver. La vis de au bout de la prise cigare s'est desserré.. Pas de café ce matin, suis dég. Le départ est donc difficile, je suis à la ramasse. 

    J'ai vraiment du mal à démarrer ce matin, je n'arrête pas de bouger sur mon siège, ce n'est pas bon signe. Sois vigilant Baloo. Après Roanne, ca va un peu mieux, puis finalement, j'arrive à maintenir le volant jusqu'à l'aire du Jardin des Arbres sur l'A77. Pas de chance, je tombe sur des amis de Lagaffe, des heureux retraités qui mobilisent l'ensemble des machines à café. Entre les mamys qui ne savant pas quoi prendre, celles ou ceux qui hésitent sur un court, un long, avec ou sans lait, parce que tu sais le lait je le digère moins.. Oh purée!! Finalement, une mamy m'invite à passer devant, car le Monsieur doit aller au travail, non? Merci Madame. en plus, il était infâme, j'ai bu deux gorgées et je l'ai jeté.

    J'appelle Virgile, car il y a de grande chance que je ne puisse par faire les deux clients ce matin. C'est Ok, pour après 14H00, ca devrait aller.

    Premier client dans une minuscule ZA, et une toute jeune cariste qui vient prendre les rouleaux. Une pro, autant avec son chariot que sur les références des matériel que je lui livre. En vingt six minutes, c'est réglé. On reste un peu pour les papiers et il est temps de filer sur Orléans. 

    Malheureusement, je tombe sur un zèlé de la vitesse et sur les bouts de nationale à double sens, c'est 79 et pas plus.  

    Le chrono tourne, et il est 11H35 quand je me présente chez le second détaillant, mais ça me parait bizarre. Ah oui, l'adresse indiquée n'est autre que l'entre du show room, le magasin est à l'arrière, il me faut ressortir en marche arrière dans la rue, et bien faire 800 m pour arriver dans la zone de stockage, située dans une rue parallèle. Ils ne peuvent l'adresse de livraison, plutôt que l'adresse postale. Ce les fait rire aux bureaux ; vous savez tous les chauffeurs viennent ici. Bien oui, du con!.

    A la tête du chefaillon qui finit de charger un camion de leur boite, je comprends de suite que c'est mort. Avant de me dire bonjour (d'ailleurs, il ne me l'a pas dit), "faut venir avant midi". Ah ben, nickel, il est 11H45. A priori, je ne l'ai pas fait sourire. Sourit-il dans la vie?  Pas sûr.

    Voila, comment se lever à 4H00 du matin et se faire refouler pour 8 palettes, alors que tu arrives à 11H40. Une jeune entre temps, (intérimaire depuis quinze jours), vient me voir discrètement, et me dit de me mettre en place sur un emplacement et de débâcher. Y a peut être une ouverture avec le grincheux. Mais, non, ma carte chance est périmée. 

    Alors, ce sera casse croute rapide et une petite sieste, puis un peu d'écriture pour nos fidèles lecteurs.

    Sans surprise, en huit minutes, papiers compris, c'est torché…. Punaise

    J'arrive donc presque à l'heure à mon rechargement, chez GXO, pour 33 palettes d'épicerie diverse et variée. 

    Je ne livre qu'à 14H00 demain à Villette d'Anthon. Il n'est pas utile de pousser les heures, alors je vais tester la Tassée à Cosne sur Loire. Yaya en a dit du bien, on va voir.

     

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  • Course de 2 CV
    Dans la montée du Pin Bouchain
  • Vendredi 16 Mai 2025
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    Bonne adresse, mais il faut aimer la poussière. Lorsqu'un camion arrive tu as intérêt à fermer tes vitres. Mais c'st nickel.

    Je prends mon PDJ au comptoir en bavardant avec un chauffeur de chez Capelle qui vient du Beaujolais. Vers 6H30, je suis rasé, les chicos sont propres, je peux partir tranquille direction la capitale des Gaules. Avec un RDV à 14h00, je suis bien en avance, mais j'ai dans l'idée de laver à St Pourçain et de refaire mes pleins sur ce dépôt. Malheureusement, le garage est fermé, et dans ces cas là, le lavage aussi. Ici, ce n'est pas en libre service. Dommage, j'avais le temps pour soigner mon ensemble. Les pleins sont donc faits, et j'attends encore une ou deux minutes pour pouvoir caser une petite quinze.

    J'ai encore plus de temps devant moi ; je vais donc rouler en mode très ECO++, sans pour autant emmerder les collègues. Après la Pacaudière, je course quatre 2CV, donc 8 mulets. Elles sont en superbe état. Ce qui ressemble à la plus ancienne est la plus rapide, puisqu'elle distance les trois autres, et je n'arriverais pas à la doubler. A moins que les trois autres chauffeurs soient plus soigneux avec leur petite mamy.

    Je décide de passer par le Pin Bouchain, avec une petite pause, histoire de faire quelques photos, et d'arriver tranquille chez Socara. J'ai deux heures d'avance sur mon heure de RDV, et surprise aucun numéro de commande ne passent à la borne. Alors, le vigile me fait rentrer en tapant certaines références depuis son PC. Pourtant, sur le BL, il y a bien une case "N° de commande", commençant par un 5 comme demandé par l'écran, mais ca ne passe pas. Bref.

    Arrivé, sur le premier parking, je crucifie ma dernière tomate, et mon dernier yoghourt. C'est light, oui, je sais, mais j'ai quelques réserves, je devrais tenir jusqu'à ce soir. Vers les 13H00, je reçois le SMS salvateur : quai 340. J'ai un peu de mal à trouver l'accueil chauffeur, qui était pas loin de mon quai….Le jeune fille à l'accueil est sympa, et je peux retourner au camion, plutôt que d'attendre dans la salle chauffeur très bruyante. C'est un peu long, je trouver et vers 14H15, le voyant de quai bascule au vert, je peux enfin aller chercher mes documents puis passer récupérer mes consignes palettes, à retourner chez un dépositaire, en face de notre dépôt ; c'est pas bon ça?

    Un rapide coup d'œil à la circulation sur le secteur, car j'hésitais à passer via SQF et Oytier, plutôt que par la rocade. Mais à par le nœud de St Priest, l'A46 passe bien, même sur Communay. Et c'est bien vrai, ca passe super bien.

    La dépose des palettes en retour se fait les doigts dans le nez, sans couper le moteur. Je les avait mises aux portes, c'est toujours ça de gagner. Je n'ai plus qu'à déposer mes CMR, saluer le chef, sangler mes trois bobines que Thomas m'a déposé délicatement, puis le karcher étant disponible, je passe Valentino au shampoing. Il aime bien ça le vendredi, c'est l'instant calinou avec le gros.

    Une bonne semaine bien kilométrée, avec quelques tracas et une "petite peur" en Haute Loire, mais cela reste une belle semaine.

    Bon weekend à tous.

     

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  • L'essai du weekend
    pas fait pour moi
    Aire de Parsac
    Les fraises de ma prod
    Garé
  • Lundi 19 Mai 2025
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    Le soleil était de retour sur la région ; les fraises aussi. Cette semaine, la jardin a donné environ 5kgs de fraise, et dimanche soir, en rentrant d'un Week end en Savoie, on a ramassé encore 3 kgs. A cette vitesse, ma femme va faire les marchés. J'ai rempli une belle boite pour mes desserts de début de semaine. Je regrette déjà de ne pas en avoir pris plus.

    Dernier hors sujet, j'ai enfin essayé une HD. Je n'aime pas cette marque et tout ce qu'elle représente, mais j'ai toujours souhaité voir ce que ca donnait. Bon, pas fait pour moi. J'ai testé sur 120 Kms entre Chambéry et Alberville, avec un col fait dans les deux sens. Bon, c'est ce que je pensais ; c'est des motos de lignes droites. Heureusement, que la selle est confortable, car c'est d'un raide. C'est quand même équilibré, je pensais que ce serait plus lourd, mais c'est d'une raideur à emmener. Je comprends mon gendre, qui n'est pas motard pour un sou, qu'il n'arrive pas à la manier. Vends moi ça et prends un 800 trail, tu seras plus à l'aise. 

    Ce matin, je suis très à l'aise pour partir ; le weekend a été vraiment de tout repos, et je n'ai pas de mal à sortir du lit vers 4H30. J'ai le temps, alors je le prends pour un bon PDJ en compagnie d'un des deux chats que j'ai réveillé. Bien fait pour toi, tu n'as qu'à aller dehors. Il fait très bon ce matin pour rejoindre le dépôt, et je ne croise aucun chauffeur "bâché". Seuls deux chauffeurs sont partis ; Jérôme et le tout dernier que je ne connais pas, rentré pour faire de la bouteille ronde. Il se farci la Courneuve. Je ne sais pas si le boulot lui plait, mais il est rentré pour ça. Ma foi, si ça lui convient, tant mieux, comme vous le savez, ce n'est pas ma destination préférée, et de loin.

    Ma destination préférée, c'est la Vendée, et ça tombe plutôt bien, j'y vais avec mes trois bobines chargées ce vendredi. Elles n'ont pas bougé ce weekend, je peux prendre la route tranquillement à 5H30, tout pile. 

    Virgile m'a demandé de livrer mardi matin, mais je sais que Yohan livrera mardi matin, Benoit, plutôt en fin d'après midi, et qu'il y a deux ou trois affrétés qui montent. Autant ne pas arriver tous ensemble, c'est la raison de mon départ matinal, avec l'idée de livrer entre 16 et 17h00. Vous connaissez la route désormais, et pas trop le choix de toute manière. On ne change pas une équipe qui gagne, avec un stop café à la Cantine, avant Varennes. Quinze sont faits, je file jusqu'à l'aire de Parsac, pour couper trente. J'en profite pour acheter des lunettes de soleil ; je pense que vendredi, j'ai dû partir avec et je ne trouve pas la paire de secours. J'en profite pour réparer ma cafetière. Voilà, les trente sont passées, et pas eu le temps de ranger mes affaires.

    Le reste du trajet se passe bien, car c'est bien fluide jusqu'à Poitiers. J'arrive à 16H30 chez mon client avec mon sourire ultra-bright. Pas de souci ici, et ca arrange tout le monde vu le nombre de camions prévus demain. Le temps de dessangler que le hall s'ouvre. Je finis mon rangement dans le hall. A 17H00, je suis sur la bascule de sortie : impeccable. Je pars me garer en face, dos au client. Quand je sors du camion pour partir marcher, je vois un affrété "régulier" qui arrive. On aurait voulu le faire express que l'on y serait pas arrivé.

    Il est temps de partir dans la ZI. Il fait plutôt lourd. Est ce que ca va tenir jusqu'à ce soir?

    La journée se termine avec 8H58 de conduite. Demain, c'est grasse mat ; je n'ai plus qu'à me diriger en direction de Cholet. 

     

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  • A87 avant Cholet
    Ma déviation autour de Parthenay
    une partie du dépôt de St Pourçain
  • Mardi 20 Mai 2025
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    Hier soir, Yohan est arrivé vers 21H00. Il faisait bon, on a passé la soirée dehors à papoter. Il a pris la même route que moi, mais il a grillé une cartouche de 10, pour quatre minutes. Je lui ai tendu le mot d'excuses de Pierre ; Yohan n'est pas non plus du genre à respecter tout à la lettre au plutôt à la seconde. Il a aidé un peu plus ennuyé par les taxis à la hauteur de Guéret.

    Ce matin, je suis debout bien avant lui ; il n'est pas trop du matin l'ami. Sa onze se termine à 8H05, il ne devrait sortir de sa couchette que dix ou quinze minutes avant. J'ai le temps d'aller saluer Benoit qui vient d'arriver et qui passe en bascule. Il faut dire que je ne suis pas plus pressé que ça, avec un RDV entre 10 et 12, à 50 Km de là, direction Cholet. Je vais me présenter avant, sait on jamais?

    A 7H40, je fais un premier tour de roue, sans trop de bruit, mais Yohan tire le rideau à le dernière minute pour me saluer. Le client est facile à trouver, mais l'entrepôt parait bien abandonné. Il y a bien des voitures sur le parking, mais c'est une autre boite. A priori, l'entrepôt où je charge ne sert pas trop. Aie, y a t-il donc personne en permanence, mais seulement aux heures de RDV. Echange téléphonique avec Virgile qui cherche le renseignement. Dans les dix minutes qui suivent, une camionnette arrive et le gars souriant vient à ma rencontre. "Tu charges pour St Vulbas"? Ouf, c'est bien là, et ça l'arrange que je sois venu plus tôt. Les quais ne sont pas simples, car il n'y a aucun marquage au sol, et ils sont de biais. Pas trop de référence pour se positionner, mais je ne m'en sors pas mal. Les palettes sont légères. Je lui propose de l'aide, puisqu'il est très sympa. Il va chercher les palettes, et moi je le range dans la remorque. En moins de vingt cinq minutes, c'est torché, j'accepte volontiers un café. Les resp arrive avec le BL, puis il est temps de les quitter, pour se diriger vers Cholet. La 149 est coupée entre Bressuire et Parthenay. (Tim m'avait informé de ce souci semaine dernière). Je passe donc par Mauléon, Cerizay, Secondigny, et ma foi, la route se fait bien. Après, c'est un grand classique. Yohan qui a chargé au même endroit, pour la même destination passera par Châtellerault, Châteauroux, Saint Amand Montrond. Il est à Macon, avec un peu plus d'heure que moi, mais sans dépasser sa neuf. Il a fait un bon choix. Perso, je n'ai pas poussé mes heures et je stoppe la journée avec 8h15 de volant.

    J'ai coupé quinze pour une bonne douche au dépôt de St Pourçain ; je peux finir mes heures au relais de Favières.

     

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  • des quais bien vides, mais....
    Les jumeaux
    RCEA
  • Mercredi 21 Mai 2025
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    On ne s'affole pas ce matin ; c'est ma semaine cool on dirait. Je n'ai RDV à St Vulbas qu'à 13H00 ; Yohan, lui à 14H00. On s'est mis d'accord pour y arriver vers 9H30. Comme la semaine précédente, je prends le Pin Bouchain, puis l'A86. Lorsque je pénètre sur le parking PL de la base Veepee, Yohan sort de la cabine, il vient juste d'arriver et pars s'inscrire. On part ensemble, avec le sourire en coin, étant donné qu'il n'y a qu'un seul camion à quai, et trois quatre remorques en débord. Ca va le faire!

    Ben non. Déjà l'accueil est d'un froid terrible " vous avez RDV à 13h00 et vous à 14H00, revenez à 13H00é. J'airais préféré qu'elle nous dise merde la petite gamine effrontée de vingt cinq ans à peine. 

    Elle nous a balancé nos cahiers de CMR. Je n'ai pas un grand passé sur la route, mais là, je pense que nous sommes tombés sur la petite conne de service. Retour au camion, la queue basse. Bon, un café Yohan? On va faire ça.

    Durant les plus de trois heures d'attente, nous verrons le seul camion à quai sortir rapidement, puis un chauffeur de manivelles, qui emmènera deux remorques. A part ça, aucun autre camion ne franchira le portail d'entrée. En fait, la petite conne a laissé ses collègues d'après midi faire le job, puisque c'était, à la base, prévu comme ça. A 13h00, c'est sans doute son frère, aussi con et aimable qui nous accueillera. Enfon accueillir…...je devrais dire aboyer! Alors, notez bien, la base Veepee de St Vulbas, c'est des gros cons, et je suis poli. 

    Quel soulagement que je me barre de là. Initialement, mon chargement était prévu en fin de matinée (sic), mais pas de problème, car lorsque j'arrive il n'y a as un seul camion en attente. De plus, c'est la charmante dame qui me reçoit, avec elle, ca passe toujours. 

    Pas d'attente, et je suis de suite en zone de chargement, avec le même cariste que la dernière fois. Cette fois, je lui demande bien son prénom, car il bosse vraiment bien, en toute sécurité, et en douceur, sans forcer sur les planches, comme le font pas mal de ses collègues. Lorsque je retourne au bureau, je le signale ; ca tombe, il y les "chef" des caristes. Bon, il n'aura pas d'augmentation, suite à mon message ; j'espère, au moins, qu'il aura un peu de reconnaissance. Après les deux cons de chez Veepee, je termine mieux ma journée ainsi.

    Mais il est déjà 15H30 lorsque je quitte Meyzieu. Le retard pris à St Vulbas ne sera pas problématique pour la suite de mon programme, puisque je dois être à Donnery pour 10H00 demain.

    Je file avec mes 27 T de boisson, via l'A6 jusqu'à Macon sud, puis la 406, feu RCEA. J'ai fait une quinze à Meyzieu, je couperais sur une aire au niveau de la déviation de Moulins, pour finir ma journée à la Tassée, comme semaine dernière. 

    La parking est bien chargé lorsque je passe l'entrée à 19H45. Depuis Moulins, j'ai pu nettoyer le pare brise. La flotte s'est invitée à nouveau sur le secteur.

     

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  • Réunion au sommet
    Côte à côte avec Elodie
    Font chier ces TE......oui Chouchou, font chier
  • Jeudi 22 Mai 2025
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    Les trois quarts des camions sont déjà partis au moment où je sors de la cabine vers 6H30. Un bon pain grillé accompagné de beurre et confiture. Je traine un peu, car avec un RDV à 10H00, j'ai un peu de temps devant moi, avec une centaine de kilomètre à faire. 

    Je vide dans la nouvelle plate forme, juste à côté du site de production de Donnery. Lorsque je passe proche des quais, il n'y a pas plus de six camions à quai. Ca devrait le faire pour vider avec un peu d'avance. Joie de courte durée, puisque le parking d'attente est bien rempli, avec uniquement quatre ou cinq places de livres sur la vingtaine. Je me gare juste à côté d'un autre Combronde. C'est Julie, du dépôt de St Pourçain, que j'ai déjà croisé sur des sites de chargement. En fait, à cet instant, nous sommes quatre Combronde, et nous monterons jusqu'à six chauffeurs, puisque c'est Elodie, de St Pourçain aussi qui arrive avec un certain Fred, chauffeur délocalisé de Veauche. Direction la machine à café, après être passé à l'inscription, où j'ai reçu une bonne douche froide : prévoir une heure d'attente par rapport à notre heure de RDV. Donc 11H00 à quai. En fait, non, je n'y serais qu'à 13H00...et je patienterais bien 1H30, à quai, juste à côté d'Elodie. Elle a touché son Renault tout neuf ; il avait trente kilomètres. Contente la petite.

    Pas de quartier, une fois vide, il me faut filer rapidos au nord d'Orléans pour charger. Je mettrais dans les trente minutes pour rallier le site, un peu merdique en accès et beaucoup pourrave à l'entrée. Par contre, les lieux de chargement sont très propre et sur du béton, c'est le principal. Je récupère des palettes "rouges" pourries pour réparation. Quoi, on ballade sur 500 bornes des palettes pourries pour les faire réparer? Ben oui… Le gars, très sympa au demeurant, s'applique au mieux pour charger correctement des piles instables et tordues. D'entrée, il me dit qu'il ne pourra pas charger tout ce qui est prévu, vu l'état des piles. Je veux bien te croire mon garçon. Pas simple de refermer la caravane, mais on y arrive.

    A plus de 16H30, je sors du site, et à ce moment, je n'ai que 2H30 de conduite. Je ne fais pas faire une grosse journée. Vu mon programme pour la fin de semaine, ce n'est pas dramatique, mais qu'est ce que c'est chiant que de perdre son temps.

    Je vise le dépôt de St Pourçain, pas la peine d'aller plus loin, surtout en devant couper 45 mn. 

    C'est fou, mais depuis ce matin, le temps est couvert, et à partir de 17H00, c'est grand soleil. Et il m'accompagnera jusqu'au dépôt, avec une arrivée vers 20H30. Passage direct à la pompe, car elle est facile d'accès, et elle délivre du HVO. Et je ne sais pas, pour ceux qui roulent avec ce type de carburant, mais, on trouve tous que les consos sont plus faible (1 à 2 l max), mais surtout moteur beaucoup plus souple, et reprise plus franche.

    C'est assez rare, mais il n' y pas d'autre chauffeur au dépôt. 

     

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  • Depuis ma terrasse-café
    au royaume de la palette
    Derrière la colline, mon écurie
  • Vendredi 23 Mai 2025
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    A 6H00, je prends tranquillement mon PDJ au camion, puis après un rapide passage aux bains, il est temps de filer jusqu'à Loire sur Rhône chez nos voisins. Toujours un peu d'humidité au dessus des terres sur le secteur de Lapalisse, et exceptionnellement, beau temps sur Roanne. Ce qui me donne l'envie d'un bon café en terrasse. 

    J'arrive vraiment au bon moment pour déposer mes palettes, car lorsque je ressors des bureaux, quatre camions sont en attente dans la rue….Mais, j'ai trois camions devant moi. Je passerais donc 1H30 sur le site avant de traverser la rue et rejoindre mon écurie. 

    Dans la matinée, j'ai reçu un SMS de la part de notre Resp d'exploitation, me demandant de passer le voir à mon arrivée. Bon, on va d'abord charger mes bobines, et j'ai la surprise de voir que j'en ai sept à charger. Je pense de suite à une boulette de Virgile, car je n'ai qu'une remorque avec une "petite fosse" (8 m env), au lieu des 9 (Robert, Olivier et Yohan). Mais non, nous avons désormais d'autres type de bobines, plus légères, et posées sur des châssis. J'ai oublié de prendre des photos ; j'y pense pour lundi. Ca fait un peu peur ce type de bobines, alors je déroule de la sangle, tel un Berliner sous dopamine. 18 sangles!!. Jérôme, qui est déjà rentré, masse me saluer. Il hallucine, lui qui n'a mis qu'une seule sangle par bobine. Ah ca, j'peux pas.

    On gare Valentino en plein soleil. Je file au bureau du chef. Accueil tout sourire. J'ai un petit cadeau de remerciement de la part de la société. Très bonne consommation, même si c'est plus facile avec un Renault qu'avec un Ford. Je faisais déjà parti des bons élèves avec l'américano-turc. Sympa, non!

    Voilà, on finit la semaine par une belle note (sans jeu de mot).

    Lundi, ce sera un peu la course. Deux livraisons, deux chargements, sur le secteur Auvergne- Rhône Alpes. L'essentiel de ma semaine se fera entre Lyon, Valence et Clermont Ferrand, et pour trois jours seulement.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Dans la campagne Roannaise
    Livraison à la ferme
    L'accès
    Pas possible de tourner là
  • Lundi 26 Mai 2025
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    Excellent weekend avec pas mal de travail sur l'entretien de l'extérieur. Mais après un bon weekend, il faut retourner au boulot. 

    Au dépôt, je croise Benoit et Jérôme. Jérôme livre le même client à Cabazat que moi. Lui n'a mis qu'une seule sangle sur ses bobines sur palettes ; moi vingt et une!! Je pars un peu avant lui. 

    A partir de Saint Etienne, c'est la pluie qui s'invite; elle me quittera à l'intersection avec l'A89. Le lever du jour sur l'Auvergne  est magnifique. A la hauteur de Thiers, une grand nombre de Renault attend patiemment des chauffeurs. A côté, c'est un lot de Daf, entièrement dénudé, tout de blanc vêtu,  

    va bientôt quitter l'Auvergne. 

    A l'approche de Clermont Ferrand, les péages et les ronds points sont chargés. Je vais dans la ZI de Ladoux, un client que j'ai déjà fait il y a bien longtemps. Pas de camion devant le portail, c'est déjà bien, et l'accès PL est possible. Je rentre mais sans me positionner sur les zone de chargement. Alors que le site n'est pas encore ouvert, un jeune gars vient taper à ma porte et m'invite à rentrer pour commencer à dessangler. Ma came est attendue de bien ferme. Le gars est vraiment sympa et bosseur. Dès qu'il a finit, il s'attaque à mon chargement, et s'occupe même de faire ma CMR. Trop bien ce petit gars. Mon chargement: des rails de 12 m pour fixer des panneaux photovoltaïques ; ce n'est pas lourd. Je jette trois sangles, histoire d'être tranquille, puis je referme la caravane. La livraison est prévue "foulée" sur Valence. 

    Avant d'arriver sur Thiers, je contacte le correspondant sur chantier, profitant d'une bonne couverture réseau, après c'est un peu plus aléatoire. La personne est surprise que je lui annonce mon arrivée pour le début d'après midi, car d'une part, pour lui, la livraison n'est prévue que demain entre 10 et 12, et d'autre part, ils ne sont pas encore sur le chantier! Oula, mauvaise mayonnaise dès le début de semaine. J'en informe Virgile qui contacte l'affréteur. A priori, on s'est fait baladé, retour dépôt, on va voir pour la suite. Je l'a fait courte, mais il y a eu trois ou quatre changements sur le trajet. Déjà, je sors de l'autoroute, car rien n'était urgent désormais, puis, je l'ai reprise à Feurs, car il faut vite que je revienne au dépôt, car un affrété en régional, ne sera pas de retour pour livrer sa remorque chargée en panneaux photovoltaïques, pour la Côte Saint André. C'est moi qui m'y colle.

    Je pose ma remorque, puis attèle une remorque tout neuf avec une bâche grise. La CMR est bien à l'intérieur, je peux partir, en faisant sauter mon petit repas de midi ; pas le choix, il y a urgence désormais. Je vais en fait à Comelle, chemin des Moulins. Cette fois, les gars du chantier me confirment qu'ils m'attendent bien, et sont un peu inquiets concernant l'accès. Moi aussi, d'ailleurs, car j'ai rapidement jeté un œil lors d'un arrêt dans la traversée de Vienne. 

    Effectivement, lorsque j'arrive, je ne peux pas tourner à gauche pour emprunter le dit chemin. Le chantier est situé à 400 de là, je pars voir à pied. Le chemin est bien étroit, et il y a une avancée de toit sur la droite ; il faudra se méfier. Même en arrivant en face, je ne pourrais pas tourner. Seule possibilité : reculer à contre main, dans la rue en face, en montant sur le trottoir, mais pour ça, une voiture doit être déplacée. Coup de bol, la personne est à proximité, elle déplace sa voiture. Les gars du chantier bloque la rue durant la manœuvre, on fait gaffe à l'avancée de toit, mais il y a bien trente cms de marge, puis l'accès à la ferme n'est qu'une formalité.

    Ce sera un peu long pour déchargé, car le gars est très prudent, et on ne va pas lui en vouloir, surtout que je n'ai pas ma remorque ; je voudrais bien la ramener intacte. Après un rapide coup de balai, je ferme la caravane, puis ressort en marche arrière dans le chemin, mais à cet endroit, c'est large. Pour repartir, je dois tourner à droite en sortant du chemin, mais c'est impossible. Je tourne donc à gauche et fait 4/5 kms pour pouvoir me retourner à un rond point. Ma séquence "vis ma vie de pisciniste" est désormais close, retour au dépôt.

    J'y recharge deux bobines pour St Chamond, puis je reviendrais prendre ma remorque pour le chantier de Valence.

    Ce soir, retour maison.

     

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  • Un Volvo en roue arrière
    bon courage pour ce tour du monde
    Des vestiges des premières zones de test Michelni
  • Mardi 27 Mai 2025
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    L'idée, ce matin, est d'arriver à l'ouverture pour déposer mes bobines au plus tôt, et j'y suis à l'ouverture, mais la personne en réception, n'est pas encore arrivée. Attente d'un quart d'heure, ça c'est fait, puis il est temps de rentrer dans le hall. Sans être problématique, l'entrée est tout de même pénible, car on n'y arrive pas droit, et il y toujours du bordel de chaque côté de l'ensemble. Je descends une fois par prudence, ne souhaitant pas abimée cette belle remorque. Dès que je suis à l'abris, le déchargement n'est qu'une formalité. En deux coups de pince, c'est réglé, soit cinq minutes à peine. Ma CMR était déjà signée, je peux retourner au dépôt, en prenant bien soin de sortir à la hauteur du centre commercial, car la sortie Givors centre est fermée pour travaux. Le secteur de la gare est bien pénible à traverser entre les deux ronds points minuscules, et la circulation bien dense, mais pas le choix.

    Je dépose la remorque à Guy sur le parking annexe du dépôt, puis retourne attelé ma remorque qui m'a attendu patiemment à l'emplacement vingt et un. Un rapide coup de karcher sur les vitres et rétros, si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal.

    Virgile, alors, que mon programme est serré, m'a rajouté une consigne palette à déposer à St Rambert d'Albon…. Je lui dit qu'il exagère. Cet après midi, je dois livrer avant 16H30 à Cébazat, le même client que lundi matin, et toujours sept bobines à attacher…..

    Bref, je fonce livrer cette palette. Il y a deux sites là bas, et bien entendu, je pers déjà un quart d'heure au premier, car ils ne comprennent rien. Déjà, que j'ai attendu une plombe après avoir sonné dix fois à la réception. C'est sur le site d'à côté, l'ex entrepôt "Lafuma" L'affaire m'aura bouffé quarante cinq minutes D'ici, j'hésite à remonter chercher l'autoroute…Que faire, allez, c'est bon, on passe par la nationale. Dans la traversée de Tain, je me retrouve derrière un 2CV. Un autocollant fait apparaitre "le tour du monde en 2CV". Bien du courage à vous.

    Lorsque je suis en approche du chantier, j'appelle mon interlocuteur. C'est bon, il est bien sur chantier ; l'accès est facile d'après lui. Pour moi, c'est serré, car la rue est bien étroite d'après ma vue sur Maps. Lorsque je me présente devant la rue à emprunter, il m'est impossible de tourner. Mon gars ne répond pas, je pars tourner un peu plus loin, près d'un petit centre commercial, et repars en empruntant sur 50/60 m, une route interdite, mais pas le choix Heureusement, j'étais léger, pour faire ripper....Mon gars rappelle, car il ne me voit pas arriver. Lorsque l'on échange, on s'aperçoit que ke n'ai pas la bonne adresse. Je retourne sur le boulevard, prends à gauche et cent mètres plus loin je trouve un grand portail avec une beau parking facile à manœuvrer. Pourquoi cette adresse?

    La gars manipule superbement bien son énorme Manitou, en deux coups de fourche, c'est déposé, je peux me retourner au dépôt. Pour la remontée, c'est full autobahn, pas le temps de niaiser.

    Au dépôt, Léa est garé devant le hall, en plein transfert de marchandises. De toute manière, j'ai une trente à poser, et un petit creux dans mon estomac à pas forcément remplir mais à combler en partie. Un avocat et une tomate feront l'affaire, puis je pars aider Léa pour refermer sa remorque. Elle part dans le hall des bobines pour charger à destination de la Ferrière, pour lundi. Elle est en congés demain. 

    C'est Greg qui vient me charger ; les bobines sont prêtes et c'est très rapide à charger. C'est un peu plus long pour jeter mes quatorze sangles. Il est 13H45 quand je passe le portail de sortie. Pour 16H30, ca va le faire, car logiquement en 2H20, on passe. Si j'ai le même réceptionnaire que lundi, le petit jeune bien sympa et bosseur, c'est bon ; maintenant, sera t-il en poste?

    Je laisse couler dans certaines descentes, tout en étant prudent quand même. L'accès à la ZI de Ladoux est bien plus simple que lundi matin, et c'est un peu normal. Aucun camion, ça s'est plutôt bien. Je pars à pied vers le hall quand un cariste sort avec son engin. C'est mon p'tit jeune. Il s'arrête "t'as encore des bobines, mais tu es prévu demain"? "ben si c'est possible d'être vidé ce soir, ça m'arrange". "Ok mets toi en place j'arrive". 

    Prends ton temps, du moment que tu me vides, ca me va. J'ai un bout de temps pour détendre mes sangles, mais pas le temps de les enrouler. Peu importe, je partirais avec mes sangles en vrac. Je partage avec lui, mes dernières cerises, ramassées dimanche soir. Elles sont encore bonnes, mais elles ne passeront pas la soirée de toute manière. 

    Bien, je rassure Virgile par SMS, puis je file sur le site de la Combaude (le parc à container de Combronde), pour prendre une douche. Ce soir, je couperais dans la ZA des Bonnes à Arpajon, proche du client où je charge demain. 

    La douche me fait un bien fou, je reste d'ailleurs plus de temps que la normale à profiter du jet tiède. Je sors de Clermont. Je n'ai qu'une soixantaine de kilomètres à faire pour me rendre à Arpajon. A la sortie d'Issoire, je vois arriver un Volvo de chez Richard. Pas de doute, c'est Tim, pendant 200 m, je fais des appels, puis je klaxonne. Il dort, c'est pas possible autrement. A priori, il a ouvert un œil, pour voir mon cul, ou plus précisément l'arrière de mon ensemble. Second vent de la journée ; putain, les fidèles FDR ne sont pas en forme ce jour.

    Comme prévu, j'arrive dans la ZA déserte. Je range mon fourbi et profite d'une benne toute proche, pour me débarrasser de quelques sangles bien abimées, et de cliquets récalcitrants.

    Une bonne marche pour débuter la soirée, et on retourne au camion. J'ai la flemme pour écrire mon CDB. J'ai deux jours de retard, on prendra la plume demain matin.

     

  • Photos
  • La ZA des bonnes au petit matin
    A quai à Lempds
    Pas de grêle en vue
    J'aodre faire les magasins
    Tophe
  • Mercredi 28 Mai 2025
  •  

    Voilà, ce matin, j'avais la plume légère et inspirée. Pendant que la Nespresso prépare mon café du matin, j'ai pu écrire quelques lignes. J'ai rattrapé mon retard. La ZA s'active un peu vers les 7H00. Hier soir, c'était bien calme, hormis vers 21H00, alors que je rentrais de ma petite promenade deux kékés avec des voitures tunées, sont venus faire des courses en ligne droite, en montant les moteurs au rupteur ; ca crachait sévère à l'échappement. Ca va ils sont restés un bon quart d'heures.

    De loin, j'ai pu voir deux voitures arrivées chez le client. Malgré qu'il ne soit que 7H30, je m'avance doucement, et me gare sur le trottoir. La femme qui me reçoit m'indique le quai trois, mais je devrais attendre l'arrivée du personnel vers 8H00. Ma foi, c'est leur heure d'ouverture, pas de souci.

    Une navette se présente, je serais donc charger juste derrière elle. Mais ca va vite ; un cariste approche les palettes et nous sommes deux à rentrer les vingt deux palettes d'isolant de façade. Limite, il serait possible de les charger à la main. Une tonne deux cents annoncées. Si il grêle à nouveau sur la Haute Loire, je ne pourrais pas passer, non plus, un peu comme il y a trois semaines déjà.

    Sur la route, je suis ralentit par un lot de camping car qui se suivent. Je n'aurais mon salut qu'à la sortie du Puy, sur a deux fois deux voies, et dans la montée…. 

    Je ne sais pas pourquoi je les ai doublés, car je m'arrête au Pertuis pour quelques emplettes. Pas de Devred ou Celio, mais une belle bonne salaison.

    Quelques saucissons pour l'apéritif, c'est mieux que les chips! une côte de Bœuf du Mézenc, et deux saucissons. J'en profite pour un petit cassage de croute, avec un seigle acheté à la boulangerie face à la salaison.

    Le client m'attend pour 13h00. Sur les derniers kilomètres, je croiserais Dam's et son Merco, dans le contournement de St Chamond (heureusement, qu'il me klaxonne), puis Tophe et sa cuve, vers Rive de Gier. J'ai bien écris et SA cuve, et non pas (à lire d'un air désespéré), "Tophe, et ça cuve!". Encore que, va savoir.

    Client facile à trouver face au barrage de Reventin. On vide à l'intérieur d'un hall, et à deux, c'est torché en vingt minutes. Retour au dépôt pour charger mes trois bobines. Plein, karcher, on ne change pas les habitudes du vendredi, sauf que nous sommes mercredi.

    Je monte avec Olivier. Pour faire le boulot correctement de mardi, il faut vider lundi après midi et non pas mardi matin, sinon, on sera trop juste.

    Je vais rouler essentiellement en bobines cette semaine, en réalisant à partir de mardi des inter liaisons entre agences Bacacier.

    Bon courage à ceux qui plantent, notamment mon collègue Robert.

    Bon weekend à tous.