FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2025 Partager sur Facebook
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  • Mardi 1 Avril 2025
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    Repos, enfin repos, ce lundi a été un peu dur. Ce qui s'est passé en Andalousie, reste en Andalousie.

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  • Ca bouchonne à Parthenay
    La rocade de Parthenay
    Dernière pause de la journée
  • Mardi 1 Avril 2025
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    Je fais moins le malin ce matin en jetant les sacs dans la voiture. La fête c'est bien, mais ça laisse quelques traces.

    Je suis a 7H00 au dépôt, et je vois bien Valentino seul au milieu du pars, mais je ne vois pas ma remorque. Hier, j'ai bien échangé avec Virgile mais il ne m'a rein écrit sur un changement de programme, seulement que je devais récupéré mes clefs au garage ; la révision du Berliet a été faite. Lionel m'indique que ma remorque est dans le parc  d'à côté. Bizarre, on laisse des châssis trainer pendant des semaines, mais une bâchée, pas plus d'une journée ; ok. 

    On discute un peu, puis il me propose de m'assister pour accrocher ma remorque. A priori, j'ai quelques poches sous les yeux qui l'inquiètent….en fait, à part positionner le tracteur sous la remorque, il fera tout : les flexibles, les béquilles et je ne descendrais pas du camion, juste pour boire le café avec lui dans son petit bureau. Merci Lionel.

    Allez, c'est parti pour une semaine de quatre jours. Direction La Ferrière en Vendée, comme très souvent en début de semaine. Mes trois bobines ont été chargées jeudi par mes soins, et je n'ai pas vérifier si elles étaient toujours là. Pas sérieux, Baloo! Dudu si tu me lis….désolé.

    Je perds un peu de temps dans les travaux sur l'A47 ; la faute à Dam's 42, car il faut un fautif, puis dans Saint Etienne. Idem au rond point de Roanne, où je tombe sur des non réveillés, qui ne savent plus trouver le chemin du bureau, un peu comme l'équipe des soixantenaires à Malaga à la sortie d'un pub, qui ne savEnt plus où est leur hôtel, ni le nom. Tout ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé, ne serait que purement fortuite, n'est ce pas. Je suis un peu dans le dur désormais, mais j'arrive tout de même au chalet avant Varennes sur Allier, pour un grand café et une bonne prise d'air frais.

    Ca va de suite mieux après cette pause. Je m'arrêterais vers Nouhant pour une petite salade de carottes râpées et avocat, oui que du light cette semaine. Je ne suis pas monté sur la balance, car j'ai eu pitié d'elle, mais je sens bien que mon jean a rétrécit. Sans doute un lavage avec un peu trop de chaleur. Je ferais une remarque à ma lavandière ce weekend.

    Je trouve que la circulation est plus dense que ces dernières semaines. Dans le contournement de Bellac, je rejoins un convoi avec une gros engin de chantier. Je perdrais encore pas mal de minutes à le suivre jusqu' à la 2 X 2 voies un peu avant Poitiers. Comme je souhaite monter à La Ferrière, full nationale, il me faut un petit 9H40 de route. Les grumeaux : ça suffit. Mais non, à peine Poitiers passé, que c'est le jour de sortie de Mamy avec sa vieille Twingo. Purée 70 km/h dans les bouts droits. C'est le premier avril ou quoi? Ah ben oui, c'est ça.

    Après Cerizay, c'est une déviation pour travaux, puis un tracteur vers la Chataigneraie. Purée, j'ai grillé toutes mes cartouches, et c'est finalement avec 2 mn de dépassement que je me gare devant le client.

    Pierre, notre pisciniste n'est as très loin, mais nous n'avons pas pu nous rejoindre pour casser la croute ensemble, ; dommage, j'aurais eu un mot d'excuses.

     

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  • En plein champ à Breuil Barret
    Direction Sainte Hermine
  • Mercredi 2 Avril 2025
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    Les bureaux sont éclairés chez le client, et je me présente à pied pour avoir quelques informations. Pas de souci, on te décharge, passe en bascule. Avec une petite foulée me permettant de réveiller mon squelette, je rejoints Valentino, afin de faire les 300 m qui nous séparent de la bascule. Tôt ce matin, j'ai fait un peu de gymnastique en dessanglant mes trois bobines, je suis donc prêt pour rentrer dans le hall. C'est un peu long actuellement chez ce client, car ils manquent cruellement de place. Le stock de bobines est de plus en plus haut ; personnellement, je trouve cela un peu dangereux.

    A 8H30, je mets les voiles, phrase non usurpée, vue le vent qu'il souffle sur le secteur. Je passe par la Chataigneraie pour rejoindre le client perdu en plein champ. Assez heureux en y arrivant, car entre le personnel très sympa, et qu'il y ait qu'un seul camion en zone de chargement. Mais je déchante vite, car il n'y a qu'un seul cariste, et de plus le chargement du précédent camion se fait en deux fois en se déplaçant vers un autre hall. Je ferais d'ailleurs la même chose, et comme le vent n'a pas cessé, tu ne risques pas de rouler les bâches non attachées. 

    Et c'est donc avec près de deux heures de plus au compteur que je repars pour rejoindre mon second lieu de chargement, à côté de Ste Hermine. Je crains en arrivant sur place et l'heure critique de midi, mais non dans les 10/15 mn qui suivent, un cariste vient me récupérer. Toujours autant de vent, voir peut être plus, car, je suis garé entre deux bâtiments, et j'ai le sentiment qu'il y un petit effet venturi. Heureusement ici, je n'ai débâché qu'un côté, c'est déjà ça. Mais il m'a fallu de l'aide pour pouvoir tirer ma bâche.

    Ma journée a commencé vers 7H30, il est 13h30, et je n'ai que deux heures de volant. Désormais, il n'y a plus qu'à rouler, direction Romans sur Isère.

    Avant tout, je passe par l'aire des Deux Sèvres pour une bonne douche. J'ai un peu mal à la tête ; est ce des restes encore du Week end ou ce vent qui "rend fou"?

    Après Niort, je passe par ma route habituelle, qui pour une fois est un peu plus chargée en PL. Rien de bien dramatique, car je ne tombe pas comme hier sur des grumeaux, à part une Mamy avec sa Peugeot qui, pour bien voir à un stop, s'est arrêtée avec la porte au niveau de la ligne blanche, m'empêchant de passer. et pour suivre de long palabre avec Mamy, pour qu'elle comprenne que je ne peux pas passer et qu'elle peut s'engager devant moi, puisque je bloque la route. Et bien croyez moi, il m'a fallu descendre. J'ai vite regretter de l'avoir laisser passer, au regard de sa vitesse de boite, mais elle a la bonne idée de stopper au supermarché local….ouf.

    A part cet épisode "drôle", rien à signaler sur mon trajet. A h si, plus de vent, mais de la pluie. Entre Bellac, où je croise Olivier qui monte à La Ferrière et les environs de Guéret, il pleut abondamment. C'est bon pour mon pare brise. Un arrêt à l'aire de Quinssaines, pour prendre un Doliprane, le mal de tête ne passant pas. En jetant un œil sur Maps, je vois bien Nico (cette feignasse du Mans, n'est ce pas Manolo!) est dans le coin, mais je ne pourrais pas m'arrêter à Montmarault, car il me faut arriver vers 9H00 à Romans sur Isère. Alors, ce sera le dépôt de Saint Pourçain ; de là, je passe en moins de 4H30.

    Je ne ferais pas de vieux os ce soir, je suis bien naze.

     

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  • Cloe, menbre du Boobs gang (c'est écrit)
    Mornas, j'adore
    Copieur de Tim, c'est pas Claas
    A la tombée de la nuit
  • Jeudi 3 Avril 2025
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    La nuit a été plutôt bonne et réparatrice, et je suis en pleine forme pour démarrer la journée. Je quitte lentement le parking des "visiteurs", où sont garés deux de mes collègues. Pas trop de monde sur la N7, ca me va bien, je peux profiter tranquillement de ma play list sans être dérangé par des éclairages assassins. J'avais idée de m'arrêter avant ou après Roanne, mais, je suis en bonne forme, le second PDJ pourra attendre encore un peu. A l'approche de Saint Etienne, la circulation se densifie, mais sans bouchon. Un peu de ralentissement vers le CC de Givors. J'aperçois bien un convoi en porte char de la Forézienne, mais je ne vois pas Dam's. Bon, à priori, il se la jouait en mode furtif.

    Je suis désormais lancé sur l'autoroute A7. Je continue encore mon chemin, l'aire de Roussillon m'a bien déçu lors de mon dernier passage. Je finirais par stopper juste avant Romans, pour un grand café gourmand. 

    Je prends la contre allée, mais je ne suis pas dans le bon sens, le client est en face, au numéro impair. J'avais un numéro paire sur mon BL. Pas trop grave, par contre l'entrée n'est pas des plus large, et ce sera "critique" pour la sortie en raison des arbres qui sont en face du portail.

    C'est un peu long pour avoir une personne qui s'occupe pour me décharger, puis c'est carrément deux gars, bien sympathique au demeurant, qui viennent œuvrer autour du camion. Ca file bien.

    Mon rechargement est situé dans une impasse, alors je mets Valentino en warning et pars en reconnaissance. C'est bien là, et c'est un centre d'aide par le travail de personnes handicapées. Je m'en doutais un peu en lisant le nom, mais c'est confirmé. Ce centre trie les collectes des anciens appareils électroménagers, et séparent les différentes matières premières. 

    C'est un jeune qui viendra charger les palox gerbés, sous la surveillance bienfaisante d'une charmante dame. Elle s'excuse souvent, et lui fait comprendre que j'ai tout mon temps. Mais, on a fait au plus simple : à savoir il emmène les palox au cul et je le range au transpalette dans la remorque. C'est un peu l'attraction dans la rue. C'était un bon moment de rigolade, surtout quand une animatrice a pris le relais et a fait la seule bourde du chargement. 

    Alors, on a bien rigolé, mais au moment de faire les papiers, j'ai beaucoup moins rigolé. Impossible de trouver le BSD sur Trackdéchet, alors que le centre a bien la trace papier. J'appelle Virgile qui essaye de joindre l'affréteur, mais il est sans doute au casse croute. A 13h30, toujours pas de retour, et déjà une heure de passée. Je patienterais jusqu'à 14H30, puis j'ai le feu vert. En fait, l'affréteur l'a signé pour nous !!!!! J'attends d'avoir un e-mail avant de prendre la route. Pas sûr que je sois bien dans les clous. 

    Bref, on roule, et tout d'abord, on passe par la N7 pour passer à la douche du dépôt de Bollène. Sur la route, Virgile m'informe que mon programme de demain change. En effet, je ne recharge plus aux Pennes, mais à PSL pour Vénissieux foulée : urgence me dit-il.

    Il me confirme aussi que je tournerais en container semaine prochaine.

    Après mon bain, je continue mon petit bonhomme de chemin jusqu'à Lançon de Provence. Robert s'y est arrêté semaine dernière et il a été déçu ; je verrais bien si ça a changé.

     

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  • L'entrée n'est pas large chez Véolia
    Martigues au fond
    et on finit aussi par du pas large
  • Vendredi 4 Avril 2025
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    Je n'ai pas reconnu le personnel au Cigalon, et il me semble bien que la carte a fortement changé. Perso, j'ai pris me menu avec option, histoire de faire rentrer un peu d'argent dans ce département, avec un petit Jack Daniels en terrasse, histoire de fêter le printemps qui arrive. Il faut bien se trouver une excuse, n'est ce pas?

    Je ne suis pas pressé, car je n'ai RDV à Rousset chez Véolia pour mes déchets qu'à 9H00, mais sur un malentendu, on ne sait jamais, alors je pars dans l'idée d'arriver vers 8h15. Et c'est pile à cette heure que je franchis l'entrée du site. C'est bien pénible pour se garer sur les deux seuls emplacements réservés à l'attente. De suite, on me signale que j'ai RDV à 9H00. Pour la traduction "y a peu de chance que l'on te prenne avant". Un petit café plus tard, et quelques pages d'essai des derniers 4 pattes roadster de Moto Canard, on vient me chercher pour que je présente la licence communautaire et la licence ADR. Une fois la paperasserie remplie, je rentre, il est 8H50, j'ai gagné dix minutes, c'est déjà ça.

    Cariste sympa, pas comme l'ambiance sur place. C'est crade, et je vous dis pas le sol. C'est jonché de déchets métalliques….mes pneus….Je ne débâche qu'un seul côté ; ils ont des petits "manitou" avec des bras télescopiques (j'en avais jamais vu de semblable), mais bien pratique pour vider. En moins de trente minutes, je peux faire riper ma remorque (sic!!!). Le sol est bien gras, mais je n'aime pas, vu l'état du sol et la multitude des déchets. J'en ai bien enlevé un petit sceau, mais il en reste malheureusement.

    C'est parti pour Port Saint Louis, juste au moment où l'ex GSP local, Chouchen1356 me contacte. Mais pour passer d'est en ouest, ca va, il me rassure, j'ai pris le bon chemin.

    Arrivé sur place, je présente mon numéro de dossier (en fait, c'est le numéro d'un container, qui a été vidé sur place, et dont je récupère ma marchandise). J'ai pour N° : CAU 668527/8. Réponse de la charmante dame (non, je rigole), "connais pas ce numéro", puis elle retourne à son bureau. Bon, j'appelle Virgile qui vérifie. Il a un autre numéro, je retourne, non pas ça. Virgile appelle non affréteur, ca prend un peu de temps. J'explique qu'une autre personne m'a dit qu'ils avaient besoin du numéro à quatre lettres et six chiffres. Je retourne au bureau, ais cette fois ci, en ne présentant pas mon téléphone, mais le même numéro CAU 668527/8, griffonné sur un mauvais bout de papier. Résultat, roulement de tambour, glop ou pas glop? Et bien, c'est glop, figure vous. J'ai étais pris pour un con, non? En fait le bon numéro de container est : CAIU 668527/8. Elle s'est foutu de ma gueule ou je fabule? Connasse, non ma femme à dit hier soir, quand je lui ai raconté l'anecdote "mal baisée". Si, si, j'vous jure ma femme a dit ça, sinon, je ne me risquerais pas à l'écrire. A le penser oui, mais pas à l'écrire.

    Dans cette affaire, on a tous perdu plus d'une demie heure. J'ai oublié de préciser, que c'est un transport urgent, car le client à Vénissieux attend sa came depuis une semaine. Les douanes sont venues vérifier le container (en fait certaines caisses, si j'en crois le scotch qui entourent certaines caisses). On finit pas me charger à 12H05, et bien entendu les bureaux de l'autre connasse est fermée jusqu'à 13H30. Je retourne sur les quais, et je comprends vite, que le retard d'expédition du matériel est dû à une mauvaise gestion de leur part. Ok, j'attends 13h30 et j'appelle ma boite pour dire que nous livrerons que lundi matin, et je retourne au camion. Dans les trois minutes, une autre personne arrive et vient me signer mes papiers. Et bien voilà, arrivé à 10H20, reparti à 12H30, pour 24 palettes, et 21 T.

    J'avertis Virgile que je serais sur place entre 16H30 ET 17H00, suivant l'état du sud de Lyon. C'est ok, je suis attendu.

    Remontée facile, bien chargée cette A7, cet après midi et dans les deux  sens. A 16h40, je suis devant la petite entrée, dans la petite rue du client. Putain, l'accès. Trois voitures stationnent sous le panneau d'interdiction, mais ce sont des véhicules du garage d'en face. Une ne démarre pas, il faut la pousser. Content de moi, j'entre en une seule manœuvre. Sur place, je devrais déplacer avec un transpalette les caisses du côté droit. Le patron de la boite est seul à cette heure. Une caisse m'est impossible à déplacer. A deux, non plus, même en jouant sur les suspensions. On va chercher le garagiste. A trois, ca le fait, mais vous auriez vu la gueule du fen quand il a réussit à la décoller du plateau.

    Bonne sueur pour terminer la semaine. 

    Le patron me propose un café, je refuse, mais je ne serais pas contre un St Jo blanc. Ah ben, j'ai un Macon blanc. Putain, j'ai hésité, mais non, j'ai encore un peu de route. Alors deux verres d'eau fraiche feront l'affaire.

    Sur le trajet du retour au dépôt, Aurélien me contacte pour savoir si j'arrive bientôt. Je susi là dans les dix minutes. Le pauvre, il m'attend depuis 17h00. Ce soir, c'est les 80 ans de la maison Combronde, et chaque agence organise une soirée, et il souhaite y aller le plus tôt. Il m'ouvre le portail avec sa télécommande. Les deux bobines sont sur le côté. Pas d'EPI, mais ne le répétez pas, juste les chaussures de sécurité. Les poteaux de devant sur la fosse sont un peu lourds, ainsi que les planchers. En cinq minutes, c'est réglé, je sors sans avoir bâché, afin de libérer Aurélien. Les bureaux sont fermés, impossible de prendre une douche en dehors de l'ouverture (6-18), depuis que les travaux sont finis. Je pus, suis crade, je ne vais pas aller à la soirée comme ça.

    Je ne remplis qu'un réservoir, ca suffira pour le début de semaine, un coup sur le vitres, les rétros, le pare brise et la calandre, puis je gare Valentino le long du grillage, comme il ne faut pas, mais il y a déjà trois camions. Alors un de plus. Et puis de toute façon, il y a un prix Nobel qui s'est très bien garé à l'entrée du parking. Ce n'est pas que ca ne passera pas, mais à cette heure, je n'ai vraiment pas envie de me faire chier, et puis ça m'arrange. Mon côté Rebel.

    Il est 19H30, fin des opérations. Est ce que ma femme m'aura attendu pour l'apéro? La connaissant, elle ne plaisante pas avec ce genre de chose.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Ce matin, je pars en boite
    L'entrée du site le la Combaude
    Les Monts du Lyonnais sous le soleil
  • Lundi 7 Avril 2025
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    Quel beau weekend nous avons eu ? Après avoir passé pas mal de temps dans le jardin, mais aussi sur les petites routes viroleuses du Pilat, il faut y retourner. 

    Ce matin, je commmence par une petite liaison à Gand Croix pour apporter mes deux bobines chargées vendredi en soirée. Une petite trentaine de kilomètres me sépare du client. Déja trois camions en attente pour y être chargé, et un camion prêt à rentrer dans le hall des bobines. La cour du client est donc bien encombrée quelques minutes avant l'ouverture. Mais vers 7H15, je peux me rendre dans ce même hall ; avec tous ces camions, mais aussi les nombreuses bennes qui sont mises en vrac sur la sol, mais ça le fait si on y va cool. Une fois en place, c'est aussi rapide, deux bobines, en dix minutes, c'est torché, CMR signé comprise.

    Désormais, direction Surry le Contal, pour un complet, mais que je ne livrerais que mardi matin. Là bas, malgré qu'il n'y ait que deux ou troix camions, j'ai le temps de couper 45 minutes, avant d'avoir une première palette dans la remorque. Retour au dépôt, avec beaucoup moins de circulation qu'à l'aller, de plus le soleil est désormais de sortie. Il fait frais si j'en crois la valeur affichée au tableau de bord. Le Pilat est bien dégagée au loin, tous comme l'étaient les Mont du Forez.

    Le parc du dépôt est bien vide, il est donc aisé pour moi de repérer le bon châssis sur lequel le container, a emmené à Gerzat, a été chargé par Robert vendredi. Une décroche/ raccroche rapidement menée. Je passe rapidement au bureau, histoire de s'assurer que le boulot n'a pas changé, mais aussi pour déposer mes CMR de la semaine dernière.

    C'est tout bon, je monte bien au dépôt de la Combraude ; site "container, où, je crois qu'un train passe désormais pour desservir la partie nord de la France. Lorsque j'arrive vers 13H30, il n'y a pas beaucoup de camion. Mon container chargé de marchandises est vite déposé, et on me remet un container vide à ramener à Loire sur Rhône. Lui prendra en fin de semaine, le train pour descendre en Catalogne.

    Je prends le temps pour une petite salade légère et un petit dessert, avant de reprendre la route.

    En arrivant en fin de journée sur Loire, je suis aussi rapidement pris en charge par Aurélien pour me soulager de ce container, puis je retourne faire une décroche/ raccroche, pour reprendre ma bâchée.

    Semaine dernière en recevant mon programme, avec cette montée sur Evian, j'ai de suite pensé que je pourrais couper lundi soir dans le secteur de Novalaise. Pourquoi Novalaise? Non, ce n'est pas pour me baigner, le lac d'Aiguebelette est déjà bien froid l'été, ce n'est pas encore la saison. Non, j'ai deux anciens collègues de boulot qui ont créent leur boite en maintenance HTA, et leurs bureaux sont basés là bas. Ils y sont pour deux jours. Luc, le local sur la Savoie, est informé que je ferais tout pour m'y rendre, mais pas Christophe, basé dans le sud. Christophe a été "mon filleul" lorsqu'il est arrivé dans la boite où je travaillais. La boite avant SIEMENS, j'ai passé 17 ans, mes meilleures années. Je l'ai formé, bon d'après lui, je l'ai déformé.

    A la hauteur de SQF, j'envoie un SMS à Luc ; atterrissage prévu vers 19H00. Impac, Christophe vient d'arriver, ils ne vont pas tarder à passer à l'apéro ; si ça c'est pas de la précision chirurgicale.

    Nous passerons une bonne soirée dans un bar lounge cubain de St Béron. Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous y arrêter, c'est super.

     

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  • Mes collègues tronent devant Valentino
    Bouchon avant Annecy
    Encore un peu de neige, mais plus pour longtemps
  • Mardi 8 Avril 2025
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    Avec un RDV à 11H00, je ne suis pas des plus pressé ce matin. Alors, on prolonge encore les retrouvailles en partageant le PDJ ensemble. Petit déj, oui, car assez léger, mais on y passera quand même près d'une heure.

    Lorsque je récupère l'A43, on ralentit à l'entrée du tunnel, mais rien de bien méchant. Plus on rentre dans le tube, plus on accélère. Par contre, une dizaine de bornes avant Annecy, je perdrais trente minutes dans un bon gros bouchon à cause d'un accident. J'avais justement trente minutes de rab, c'est fondu comme neige au soleil. Justement, la neige est encore présente sur les hauteurs, mais les vacanciers de Pâques, devront sans doute se limiter à certaines pistes et un gros travail des dameurs pour profiter encore des derniers jours de ski. 

    Je ne suis jamais allé à titre de chauffeur PL, chez Evian. Dans mes anciens jobs oui. Le parking à l'entrée du site est blindé, mais je dépose des bouteilles vides, puis je recharge un complet de palettes à déposer à notre dépôt de Veauche. Je suis mal aiguillé à l'accueil, ce qui me fera faire un petit tour de l'établissement. Mais, je tombe toujours sur des gars bien sympa. Une fois en place, j'ai bien le temps de débâcher d'un seul côté, avant que mon gars vienne vider mon lot Mais en prenant les palettes par deux, ça file bien vite. Puis, il m'aiguille pour aller recharger et préviens même ses collègues, si bien que je suis attendu par un autre savoyard bien sympathique qui me guide. Ici, aussi, ça file. Lorsque je pose quelques questions sur la production d'eau, il m'explique avec précision les tonnages, la provenance, etc...J'aime bien ce type d'échange, même si je préfère les sites de production industrielle de "construction".

    C'est parti désormais pour le dépôt de Veauche. Avec moins de dix tonnes dans la cabane, le col d'Evires ne me ralentit pas vraiment, et cette fois çi, pas d'accident sur le trajet.

    Je mettrais bien quatre heures pour faire cette liaison sous le soleil, profitant encore un temps des paysages montagneux des deux Savoie. Ce n'est pas des coins que je fréquente beaucoup, vous avez pu le remarquer.

    Idem sur Veauche, c'est rapide, mais je devais quand même me mettre en règle avec notre réglementation. Je passerais à la pompe, histoire de remplir mon plus gros réservoir. 

    Sur mon trajet précédent, j'avais pris soin, via Virgile, de confirmer que je reprends bien le même squelette pour mes missions suivantes, puisque je continue mes A/R entre Lyon et Clermont en container. Mon idée est bien sûr de pouvoir aller charger un dernier container pour commencer ma remontée vers la capitale de l'Auvergne. Par contre sur place, pas de squelette. En accord avec Virgile, je prends une open-box pour faire le job. 

    L'open-box est un peu récalcitrante, et je n'arrive pas à débloquer les verrous avant. J'ai beau y passer plus de trois quarts d'heures, impossible. Allez, on ne va pas s'éterniser à se faire chier ; l'équipe container savait que j'avais besoin d'un squelette….

    Ce soir mes petits enfants sont à la maison, j'ai une bonne raison de rentrer.

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  • Rive droite du Rhône, avant Fourvière
    A89
    La Combaude, vu de l'intérieur
  • Mercredi 9 Avril 2025
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    Oh putain, la nuit. Logan a été malade, sans doute une otite qui démarre ; la nuit n'a pas été très bonne. Je me présente avant 8H00 au dépôt. Lionel est là. Je lui amène mon ensemble. Le mercredi matin, Lionel a un programme bien chargé avec la péniche qui arrive, il ne pourra pas passer plus d'une heure sur la remorque, et sans résultat. IL fut démonter complétement les verrous (des axes en tôles). Après 9H00, on jette l'éponge et on attend d'avoir un numéro de châssis pour pouvoir partir. J'avertis Maxime, basé à Gerzat, pour qui je travaille. Car, je bosse pour l'agence de Gerzat, et non pas mes "collègues" de Loire. J'ai cru comprendre qu'il y avait certaines amniotisées entre eux. Brève, j'en ai payer les frais, mais ma foi, si ça les occupe. Je ne vais pas courir non plus. Puis, vous savez bien que trois heures de retard en PL, cela ne se rattrape pas. 

    Je me retrouve donc su le site de Novatrans à Saint Priest vers 10H15, pour charger un 40 P, pesant de 18 T. Après vérification des numéros de boite et de plomb, je prends la route de Gerzat via le tunnel de Fourvière, puisque j'en ai le droit. Tunnel qui passe impeccablement bien à cette heure ci.

    Deux heures trente plus tard, je pose mes roues sur le parking de la Combaude, à côté du site Michelin compétition. Je passe plus de temps à remplir mes CMR que de faire un échange de boites. Je reprends une vide. 

    Mon châssis n'est pas équipé de twist lock classique, mais de verrouillage différent. Je craignais un peu le fonctionnement, mais c'est bien sympa, et encore plus pratique que les verrous "classiques". Un vrai boulot de fainéant...et ma foi, pour quelques jours, ce n'est pas plus mal. Et moi, ça me fait.

    C'est repartit pour Loire sur Rhône, où je déposerais ma boite vide, pus je fonce chez Naviland, toujours à Saint Priest, et voisin de mon précédent voyage. Je croise dans la ZI de Vénissieux / Saint Priest, l'ami Chouchen, bien reconnaissable avec ses bretelles et son maillot de l'Olympique Lyonnais. Je prends un vent monumental.

    On plaisante bien à l'accueil de chez Naviland, je l'appelle Monseigneur, et il me répond "que veux tu gueux"? Un petit moment de détente, c'est toujours plaisant dans la journée. Je pense que je n'ai pas pris le bon chemin pour arriver sous le portique, mais j'y suis et le seul à attendre. Je suis les signes du pontier, et cinq minutes après, je peux verrouiller mes quatre doigts. Je profite de cet arrêt pour envoyer un post sur le site FDR, dans la rubrique "VU", pour saouler Chouchen ; car, je dois vous le dire, je ne l'ai pas vu, c'est lui qui m'a klaxonné et téléphoner. Voilà, c'est dit. 

    Je dois couper trente ou quarante cinq (sais plus), alors ce sera à Dardilly, car je n'aurais pas trop de solution dans ma période de 4H30. Après cette dernière pause, je finis mes heures jusqu'au dépôt de Thiers. Il est pratiquement 21H30, il y en a bien assez, et il n'est pas facile de trouver une place ce soir sur le parking.

    Je file à la douche, demain, je n'ai qu'un saut de puce pour me rendre sur le site de la Combaude.

     

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  • C'est reparti en boite
    Le système de verrouillage des containers
    Dédicace pour Tophe
    Des travaux, mais sans travailleur
    Le Puy de Dome
  • Jeudi 10 Avril 2025
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    On m'a conseillé de ne pas trop arriver avant sept heures, car c'est un peu le bronx avec tous les chauffeurs rattachés au site. J'arrive sur place à 7H15, et il n' y a personne, c'est top. Un rapide passage au bureau pour la CMR d'entrée et de sortie des boites, puis je prends la direction de Loire sur Rhône. Je n'ai vu aucun chauffeur, et n'ai pas eu le temps de me faire un second café. Je répare cela avec une petite halte sur la dernière aire avant le péage de Veauchette.

    J'arrive au dépôt, avec autant de monde dans la file, je suis délesté de ma boite en trente seconde, même pas eu le temps de préparer ma prochaine CMR et voir où se situait le site de Sogestrans au T2 du PEH. C'est quai de Beaucaire, j'ai juste merdé à un moment, pris par la rigolade avec Chouchen que j'avais au téléphone. Figurez vous qu'il me traitait d'enfoiré, moi...aucun respect.

    Un peu d'attente à l'entrée du site, mais je resterais maxi dix minutes entre mon entrée et ma sortie. D'ailleurs à ma sorite, il me semble bien que je croise le frérot à Mich07 (Volvo blanc de chez O...…).

    Idem que hier, je remonte via le tunnel, puisque j'en ai le droit, mais par contre je descends via Pierre Bénite, d'une part la sortie vers me Mc Do est fermée, puis l'avenue Tony Garnier est bouchée, et bien étroite en raison de travaux en cours et un peu long. En ce moment, c'est mieux d'éviter Lyon, il y a des travaux de partout.

    Quant à lui, le tunnel passe crème, juste un ralentissement "normal" entre les deux tubes. Pareil qu'hier, je stoppe à l'aire de Dardilly pour une quarante cinq, me permettant un repas léger, mais aussi une ballade jusqu'aux concessionnaires moto tout proche.

    Entre cette aire et le site de la Combaude, je passerais deux heures en pilotage automatique. Les pâturages sur les monts du Lyonnais me paraissent bien gras ; c'est bon pour les bêtes, non? Toujours est il qu'il y a un grand nombre de troupeau dans ces coins.

    Sur l'A89, il y a toujours une zone de travaux dans la seconde montée ; il me semble que c'est au niveau du col de Cervières. On passe sur une seul voie, et donc à la vitesse imposée par un PL, mais je n'ai jamais vu un personnel des services autoroutiers ! D'après les indications, les travaux finissent ce vendredi après midi.

    Sur le trajet, j'ai eu Jean, un des deux derniers chauffeurs arrivés chez nous. Il est en panne depuis mardi matin dans le secteur du Mans. Les pièces devaient arriver ce jour, mais non. Un chauffeur du dépôt de Montreuil Bellay passe le chercher. Il va chercher un Renault disponible à leur agence. Le service Ford est vraiment trop light. J'ai entendu dire, en interne chez nous, que XPO et Jean Pierre, auraient arrêté aussi les appros. Je pense très sincèrement que Ford a pris à la légère le marché de l'ouest européen. Vont ils continuer à commercialiser sur cette zone ; je me pose la question.

    Je passe un peu plus de temps sur le site pour mon échange de boites, et j'apprends par l'intermédiaire de David, un local, une petite astuce sur mes doigts de verrouillage. Super merci à lui. Je coupe un peu plus de quinze sur place, histoire de me restaurer un peu, et c'est toujours sous un bon soleil que je reprends la route direction Lyon. 

    Etant donné que je dois couper encore trente, je ne pourrais pas reprendre de container alors, je finis ma journée au dépôt de Veauche. Passage par le karcher car ma calandre et mon pare brise ont un fort besoin de nettoyage. Purée, la pression du truc. Il me faut avertir Léa, elle va décoller si elle vient nettoyer ici. Je la croiserais semaine prochaine, puisqu'elle est désignée volontaire d'office pour le même job. Pour ma part, je me suis porté volontaire pour encore une semaine. Je vais voir si ce n'est pas trop barbant, même si je pense que j'ai déjà la réponse. Mais semaine prochaine, il n'y a pas trop de bobine à déplacer, alors je préfère faire ça que de la boisson pour les plates formes logistiques.

    Demain, je pose au dépôt et reprends une boite à Saint Priest pour Clermont Ferrand. Pas le temps d'un second tour et ca convient à Maxime, alors moi aussi.

     

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  • Tiens, un pb bien connu
    Navilland Saint Priest, il faut bien viser
    Bien moche ce container
    Voila, MOI, je l'ai bien rangé
  • Vendredi 11 Avril 2025
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    Je m'organise pour arriver vers 7H00 au dépôt ; généralement, c'est la bonne heure pour être servi, et c'est encore jouable pour se rendre à Saint Priest. Les vendredi sont plus calme au niveau circulation dans les agglomérations ; effet "télé-travail", je pense. Lorsque j'arrive au dépôt, la température d'eau du camion n'est pas encore à température nominale, et ma conso moyenne sur ce court trajet est en dessous des dix neuf litres. Le profil de la route permet ce genre de performance. 

    J'ai juste un camion devant moi en zone de déchargement. C'est réglé en quelques secondes, et puis je ne descends pas du camion pour remettre les verrous depuis que je connais la petite astuce apprise via David. 

    Le pont de Givors passe relativement bien, mais je serais un peu ralenti à l'approche de Saint Fons, juste un peu avant mon changement de direction pour récupérer le BUS (boulevard urbain sud). Personne non plus à Naviland, mais un peu d'attente sous le portique. Entre mon entrée et ma sortie du dite, pas plus de quinze minutes TTC.

    Puisque l'arrivée vers le tunnel est bloquée, je passe par l'A47. Je mettrais quinze minutes de plus que par le Fourvière. Je ferais tout de même une pause à l'aire du Forez, histoire de prendre un café au comptoir, mais sans viennoiserie ; d'une part, elles sont hors de prix et d'autre part, vraiment bas de gamme. De toute manière, je me suis descend un petit Paneton, acheté hier en fin d'après midi au Grand Frais d'Andrézieux, lorsque j'ai fait une petite pause, histoire de faire quelques courses.

    Mon échange de boite se passe à merveille, et je profite de placer une trente avant de repartir direction le dépôt. Virgile m'avait contacté à la montée ; une fois au dépôt, je raccroche ma taut pour un chargement urgent en panneaux photovoltaïque. La commande vient de tomber. Je prendrais lundi la direction de la Haute Savoie. Je n'y suis jamais allé sur ma période Combronde, et voilà deux fois en deux semaines que je m'y rends.

    Je ne suis pas plus surpris que ça, en ne voyant plus ma remorque garée sur le parc ; elle a été emmenée sur notre second parc. Dire qu'il y a des châssis qui traient depuis de longues semaines...bref. J'en cause deux mots à notre directeur d'exploitation. Il trouve aussi qu'il y avait mieux à faire….je lui rappelle le temps passé par Olivier et Benoit à l'automne, pour ranger le parc.

    Je pars donc chez nos voisins pour charger mes 21 T de panneaux. Je suis le dernier camion à venir, donc inutile de vous préciser que cela a été rapide. Ils étaient trois...pour 14 palettes.

    Je pars me garer, j'avais fait les pleins entre ma décroche et ma raccroche. 

    Voila la semaine est close. Jean est sur le retour, avec un Renault du dépôt de Montreuil. Semaine a oublié pour lui, car aujourd'hui, il a encore été poissard et n'a pas pu vider. Il laisse sa remorque à St Pourçain et rentre en solo, mais que demain, car il n'a plus d'heure. Benoit, lui, fera une troisième dix pour arriver au dépôt.

    Mes tracas internes de la semaine ne sont donc rien par rapport aux soucis qu'ils ont pu avoir, mais les miens auraient pu (ou dû) être éviter.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Tophe, hier à son arrivée du trail de 20 kms
    Il ne fait pas beau en Haute Savoie
    Quelle surprise que de revoir Thomas
  • Lundi 14 Avril 2025
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    Hier matin, juste au dessus de mon domicile, était donné le départ d'un trail renommé sur le secteur. A 7H00, ils lançaient déjà les essais de la sono, pour un premier départ à 8H30. Notre ami Tophe69 faisait parti des courageux à se lancer dans le 20kms. Inutile de vous préciser que le parcours au "cœur" du Pilat, n'est pas des plus facile, et l'ami Tophe est arrivé bien rincé à l'arrivée. Bravo à lui, il a eu sa bière gratos.

    Ce n'est pas avec une bière que je suis parti ce matin, mais avec un bon café. Au dépôt, je croise pas mal de monde : Robert qui part sur Morestel, Olivier qui monte en Vendée, et Benoit qui part charger à Meyzieu. 

    Vendredi, j'ai chargé un gros lot de panneaux photovoltaïques à destination de Marnaz en haute Savoie. Ce dimanche, j'ai regardé, le chantier est en plein milieu d'une zone industrielle, et sans doute, chez un vendeur de boissons. Logiquement, pas de souci d'accès. J'ai un peu de mal ce matin, mais je suis trop juste pour m'arrêter prendre un café sur l'A43, mais je me poserais quand même à la dernière aire de repos avant ma sortie, mais plus pour une pause toilette. La petite bretelle d'accès à la ZI est fermée pour travaux, je suis contraint d'un détour de 4/5 kms tout au plus. 

    Sur place, il y a un monde fou, car le distributeur de boissons, organise des journées portes ouvertes ; pas mal de fournisseurs sont présents sous un chapiteau. Dommage, c'est un peu tôt, et puis, ce ne serait pas très pro, mais j'aurais bien trempé mes lèvres dans quelques verres histoire de découvrir quelques vins. 

    Vu la foule, l'accès au site est un peu serré, il y a des voitures de partout. Je me rends à l'arrière des bâtiments. Il y a une grue présente pour monter les panneaux sur le toit. Je prends le temps de débâcher tranquillement. Vingt trois palettes au sol, plutôt grande, ca va assez vite à décharger. C'est un cariste du site qui s'occupe de poser les palettes au sol, et un de ses collègues les approchent au plus près de la grue. Lorsque je pars, je vois qu'il y a déjà la moitié des caisses qui ont pris de la hauteur.

    John, qui est un peu un local de l'étape, est déjà sur Aix, ou ses environs. On ne pourra donc pas se croiser ; dommage, j'avais un peu de temps, avant d'arriver à Grésy sur Aix pour y charger de la flotte.

    Malgré un RDV à 14H00, je me présente avec trente minutes d'avance. De suite à quai, et de suite pris en charge. Ca pulse grave, puisque à 14H00, je ferme les portes. 

    Toujours un peu de mal au volant. Alors, ce n'est pas la peine d'insister. Je m'arrête à l'aire du Guiers, et je passe directement dans la couchette. Petite sieste d'une demie heure qui me fait un bien fou. Je n'ai pas la pression ce jour, puisqu'il n'est pas prévu de livraison à la base ITM de SQF que demain matin. 

    A 16H30, l'heure du goûter, je tire le frein de parc sur la parking de la Maison Blanche à Nivolas-Vermeille.

    Je pars marcher dans les alentours, je n'aime pas m'enfermer dans la cabine, surtout quand la météo le permet. 

    Après, c'est comme très souvent, écriture du CDB, que je stopperais à l'arrivée d'un Volvo blanc trois axes aux couleurs Duarig. Ne serait ce pas l'ami Thomas? Mais oui, allez on file prendre un Perrier citron chacun. Bonne soirée en perspective.

     

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  • Thomas sur le départ
    Toi, t'es bien garé!
    Direction Pont Saint Esprit
    La gadoue......
  • Mardi 15 Avril 2025
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    Nous étions les derniers à passer à table, hier soir. Quel bavard ce Thomas, surtout quand tu lui demandes des nouvelles de ses engins agricoles. Sans trahir de gros secrets, Thomas rénove des vieilles machines telles que moissonneuse, et tracteurs. Je sais qu'il possède un VIERZON, l'autre je ne me souviens plus : IH!!

    Le matin je le rejoints au pdj. On discute encore un bon moment, mais Thomas doit y aller ; moi, j'ai encore un peu de temps devant moi.

    JE N4AI rdv qu'à 9H00 à la plate ITM de SQF. Je tente d'y arriver vers 8H15. Je ne prends que l'A43 pour traverser Bourgoin Jallieu, j'évite ainsi les nombreux "tourne en rond autour de BJ, et les bouchons au péage de SQF. 

    Je ne serais pas appelé avant mon heure, mais pile poil à l'heure. Par contre, c'est l'heure de la pause. Retour dans une grosse demie heure. Désormais, ici, on te décharge. Le cariste n'est pas bavard, mais il bosse rapidement, mais c'est surtout le contrôleur qui te donne ton sésame de sortie, qui est bien présent, et qui m'indique d'aller au bureau, pour chercher mon bon de sortie.

    J'appelle Virgile, car entre temps, il m'a demandé de gérer un transport urgent entre Givors et Le Pontet, mais il souhaiterait tout de même que je fasse une navette en bobines. Mais, je lui signale que si nous avons un impératif à 14H00 au Pontet, il faut impérativement oublier cette navette. Ok, on fait comme ça. J'aime avoir raison, chef.

    L'urgence démarre chez STG, dans des entrepôts frigorifiques. Je suis le seul en taut, et pour cause. Je suis vraiment attendu, puisque je n'ai pas le temps de descendre de la cabine, qu'un gars, bien sympathique au demeurant, m'indique de me mettre au quai 20. Ce quai est à l'aveugle car il est le long du bâtiment administratif. A peine, dans les bureaux, que je vois que le chargement a attaqué. Fin des opérations à 11H30, pour être à 14H00 à Le Pontet, il n'y a pas une grande marge de manœuvre.

    Avec les deux zones de travaux, mais aussi le Grand Bœuf que je passe gentiment derrière un collègue chargé lourd, je perds quelques minutes précieuses, mais c'est surtout à l'arrivée que je paumerais dix minutes, car je suis mal aiguillé chez le client, et il me faut ressortir pour accéder au bon site. 

    Ici, pareil, à peine à quai, que des gars commencent à me décharger et reprendre les palettes pour les emmener dans les zones d'expédition. En fait, il n'y a qu'un tiers de mes palettes qui repartent illico.

    Virgile m'a envoyé la suite. C'est chez un gros client de nos collègues de Sorgues, dans une carrière… Le terrain est très gras ; ce n'est pas que mon camion était nickel, mais il n'était pas crade non plus. A la sortie par contre… Et que dire du bonhomme. A courir autour du camion, mon pantalon (bleu de travail) est bien sale aussi.

    Trente minutes après, je suis sur la terre ferme, ou plutôt, sur un bon goudron. Je file au dépôt de Bollène. Inutile de laver le camion, demain, je retourne sur le même site, il n'y a pas de raison à ce que ce soit sec. Je lave les marche pieds par contre.

    Au regard de mon programme de demain, je n'ai pas la pression, alors, je reste au dépôt de Bollène.

     

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  • Prêt pour vider à Etoile
    Pooooovre plancher
    Rattrapé par mon ancien job
    et re gadoue
  • Mercredi 16 Avril 2025
  •  

    Virgile m'a demandé de livrer au plus tôt ce matin, car il a trouvé une "petite descente" entre Valence et Orange, afin que je puisse recharger à nouveau à Mondragon, comme demandé par nos collègues du sud. Alors, je me fais violence, je sors de la couette afin de pouvoir démarrer ma journée à 7H00. Je traverse Montélimar sur autoroute, puis je continue par la nationale Sept. A part la traversée de Loriol, tout est bien fluide. Un camion est en attente au niveau du bâti; le très sympathique réceptionnaire m'indique où me garer, et il s'attaque de suite à vider le plateau du collègue, chargé en moellons savoyard. J'ai eu le temps d'ouvrir les deux côtés. Il possède un ingénieux petit accessoire pour soulever les big bag (voir photo). Par contre ,c'est un peu long, car il doit les positionner sur des palettes. Je m'abrite dans ma remorque et ne descend que lorsque je peux placer quelques barres au fur et à mesure de l'avancement du déchargement. Durant les quatre vingt dix minutes que dure cette livraison, il n'aura jamais cessé de pleuvoir. Le peu de temps que je passe sous les gouttes, j'ai le pantalon qui est bien humide pour ne pas dire pire. Et encore heureux de ne pas stationner auprès de flaques d'eau.

    Je file désormais sur Valence, chez Blondel Logistique. Sur ma mission, j'ai 8 m plancher et 15 T, et vingt sangles à prévoir. Qu'est ce que je charge. Déjà quand j'arrive, je ne vois que des quais. Chouette, il pleut et je serais chargé à quai. Et bien non. Je charge des transformateurs de puissance HTA/BT, et du lourd. D'après mes interlocuteurs, seuls les transformateurs inférieur à 1 000 Kva sont chargés à quai, les autres en extérieurs. Et re merde, il pleut toujours. Trois 1 600 Kva et deux 1250 Kva, sont positionnés sur le plateau de ma remorque, mais avec seulement deux sangles par bête, c'est assez rapide. 

    Lesté de mes gros bébés, mais avec un pare brise très propre, sans aucune trace d'insecte sur le passage continuel des essuis glace, je reprends l'autoroute depuis Valence sud, tel un légumier frigoriste du dimanche soir. Je n'ai pas grand à rouler, sans doute une petite centaine de kilomètres au plus. Connaissant bien le client destinataire, je ne regarde pas l'adresse de livraison. Mais c'est un rangeant le BL, que je m'aperçois que l'adresse indiquée n'est pas celle que je connais!! Ah? Le client a ouvert un second site, très proche du site Isover, et c'est là bas que je livre. Un Bert est en place pour vider, lui aussi des transformateurs mais de plus petite puissance. Mon interlocutrice arrive lorsque je ferme mon coffre à sangles, impec, c'est de la bonne coordination. En moins d'un quart d'heure, je pars rechercher mes papiers signés et peux quitter le site. 

    Retour comme hier à Mondragon, pour un chargement plus important, et avec de plus gros big bag. Même zone de chargement, mêmes flaques d'eau à éviter ou non, même boue collante. Un vrai régal, et bien sûr………..il pleut toujours. Vingt quatre big bag chargés quatre par quatre, c'est rapide. Quand je vois l'état du plancher de ma remorque, je sens que je vais faire un malaise. Déjà en partant ce matin d'Etoile, ce n'était pas jojo, mais là…

    Comme hier, je file au dépôt de Bollène, mais ce n'est pas Baloo, qui va filer sous la douche, c'est Valentino. 

    Quand je m'apprête à partir une exploitante vient me trouver afin que je déplace un CR que le chauffeur a mal garé. Ok, c'est un porteur en régional avec une remorque auto portée. C'est génial à reculer, ca se rattrape très facilement. Bon, je ne partirai pas avec ce camion vu l'état intérieur...Incroyable, sans commentaire. Mais le camion n'a pas cinq ans!

    Je remonte sur Lyon, et je pose l'ensemble au dépôt un peu après 19h00.De l'eau bien sale a coulé sur tout le long du camion. Demain, un bon coup de karcher lorsque je reviendrais au dépôt et j'aurais un ensemble bien propre.

     

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  • Passage au karcher du plancher
    Bloqué vers Oytier en raison de travaux sur des lignes BT
    Chargement de produits béton
    St Jean de Losnes
  • Jeudi 17 Avril 2025
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    Qu'est ce que l'on dort bien chez soi. C'est bien le réveil qui m'a sorti de mes rêves; salop.

    A 5H45, Valentino sort tranquillement du dépôt. T'affoles pas gros, tu ne vas pas très loin. Et oui, car c'est à Casto Givors que nous allons. Oh purée, la zone de déchargement ; c'est tout riquiqui. Je devrais déplacer le camion, pour pouvoir décharger en latéral, une fois le côté gauche vidé. 1h30 la plaisanterie tout de même, avec heureusement, pas de pluie.

    Je me retourne au dépôt pour passer le plancher au karcher, mais aussi le châssis, les gardes boue, et les côtés qui ont été souillé sur la route par les jus provenant des big bag. 

    Voilà, l'ensemble est propre. Pour pas longtemps, j'en suis conscient, mais je ne pouvais pas laisser le plancher dans un tel état. 

    Une fois, mes deux bobines installées dans leur fosse, je quitte à nouveau le dépôt. Cette fois çi, les containers sont eux aussi partis déposer leurs marchandises made in China dans le région AURA.

    L'A46 est encore bien trop au rouge, alors, je passe par Vienne pour rejoindre SQF et Ambérieu, où je prendrais l'autoroute jusqu'à la sortie Poligny, pour finir par le N83

    Je suis à la peine de voir cette pluie sans cesse. Nous prévoyons de descendre en Ardèche pour ce weekend, et j'aurais bien sorti la moto, mais ma femme est pessimiste. La météo n'est pas très brillante. Fais chier.

    Ce qui le fait chier aussi, c'est d'arriver en même temps qu'un autre camion. Ouf, il vient charger, mais il n'y a qu'une personne l'après midi pour les deux postes. C'est un peu fin pour aller sous le pont, avec le collègue qui est en place dans l'entrée du hall, mais on y va doucement. 

    Je regarde l'heure tourner, car j'ai une bonne heure de route pour aller recharger et je dois y être avant 16H30 dernier carat.

    A 15h00, je mets les voiles, mais aussi et toujours les essuis glace. Heureusement, lorsque j'arrive chez le client, la pluie a cessé. Incroyable, je vais enfin pouvoir être au sec. Purée depuis deux jours que je prends la flotte, c'est bon, j'ai donné. Un camion est en train de finir son chargement, ce sera mo tour dans les vingt minutes environ. Le gars est vraiment sympa, je lui demande quelques conseils pour le sanglage. Ce que je fais lui convient, alors c'est bon, je peux refermer la cabane. Il prend des photos, comme à chaque chargement me dit-il, car il envoie le cliché au bureau pour vérification. 

    Il est près de 17H30, où descendre pour couper? Courlaoux, à l'As de Cœur ou au Mas Pommier? N'étant pas des plus pressés pour demain, on se décidera sur la route. J'ai une grosse envie de douche, oui, encore de l'eau, mais tiède cette fois ci, svp! Je passe par Tavaux, puis par la nationale en direction de Lons. J'aime bien ce passage, ca file vraiment bien, et il n'y a pas trop de village à traverser. A la hauteur de Courlaoux, j'hésite puis je file sur Bourg sud. Ce sera donc le Mas Pommier, chez Babeth, et je craque pour une pizza. Une éternité que je n'en ai pas mangé une.

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  • Ma grosse arrive sous le solail
    Trois générations de T
    Mes manuts préférés ! Thomas et Momo
  • Vendredi 18 Avril 2025
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    J'ai oublié de couper le réveil d'hier….quel con, je suis réveillé donc à 5H00 alors que j'avais tourné pas mal entre deux et trois heures. Impossible de me rendormir, alors j'ai écris ma journée de ce jeudi, puis je suis parti prendre mon petit déjeuner. Au retour, j'ai escaladé une des trois piles de gros regard pour récupérer une équerre que j'avais fait tomber hier en sanglant. A 7h00, puisque j'aime les comptes ronds, je file direction St Laurent de Mure, chez un grossiste en matériaux gros œuvre. N'étant pas pressé plus que ça, je passe par les nationales : St Vulbas, Loyettes, SQF, où je ne croiserais pas l'ami Lagaffe, le routier de manivelle….Si tu me lis Lagaffe!

    J'hésite un peu à l'entrée du client, mais oui, il faut se présenter en marche arrière, car impossible de rentrer directement. Il me faut donc couper une petite route qui dessert la ZI. Je recule donc doucement….au bruit.

    Le gars est bien sympa aussi, et rapide à vider, trop même. Mais je prends mon temps pour tout ranger et balayer encore ma remorque. Décidemment, cette semaine, c'est opération nettoyage de printemps. 

    Il ne me reste plus qu' retourner au dépôt. Olivier et Yohan sont à Lafayette en train de prendre le soleil et couper trente. Je ne pourrais pas les rejoindre dans les temps, alors je file via Heyrieux et l'A46. Pour une fois qu'elle roule bien, autant en profiter. 

    La piste GO est libre, pareil, autant en profiter. Vu le kilométrage fait cette semaine c'est à dire moins de 2 000 Kms, je ne passe pas trop de temps à la pompe, mais cela me permet d'échanger ave notre chef d'exploitation, Nicolas, qui vient prendre des news. Ca fait toujours plaisir ce type d'échange, on a les sentiment d'appartenir un groupe, même si on n'est pas forcément écouté...encore que ; j'ai pu voir un certain nettoyage du parc : moins de châssis qui traine; à suivre.

    Lorsque je retourne aux bureaux, Olive et Yohan sont arrivés. Avec Virgile, on passe du temps à papoter et raconter nos aventures et mésaventures communes. Yohan veut échanger son tour de tôles plates contre un tour en bobines ; il ne trouve pas preneur, et pour cause.

    On file dans nos halls respectifs. Pour moi, le hall sera extérieur, puisque j'ai une bobine supérieure à 15 T, elle sera placée par un engin à container (voir photo) ; ainsi que la plus petite, tant qu'à faire, cela m'évite de retourner dans le hall. Il fait beau, mon plancher et ma fosse vont enfin sécher, depuis le temps.

    Je laisse aérer ma caravane pendant une petite heure, le temps de ranger mes affaires mais aussi de sangler, sans oublier de casser la gueule à ma dernière tomate. Le planche est sec désormais.

    C'est bon, on peut rentrer à la maison. Sur la route, j'appelle Benoit, Jean et Robert. Tous les quatre nous montons dans le 25 avec nos bobines. Benoit partira à 5H00 ; Jean me suivra avec un départ à 6H00. Robert, qui reprend mardi après qq jours de repos se décidera dans le Week end.

    Retour tôt à la maison.

    Après une petite sieste, je prends la moto pour aller souhaiter un bon anniversaire, non pas à Tophe (faut pas déconner), mais à ma petite maman.

    Bon weekend à tous.

     

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  • C'est bien vert dans le Doubs
    Le Doubs
    Préfa 25
    des gars bien sympa
    Calage des corbeaux
    Après Morteau
  • Mardi 22 Avril 2025
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    Je retrouve sur le parking chauffeur, Jean qui sort de sa voiture. On ne pouvait pas être plus précis. On s'était donné RDV pour un démarrage à 6H00, et les frigos sont chargés, on peut démarrer tranquillement. Benoit est parti à 5H00, Robert à 5H30, tous pour la même destination à Chatillon le Duc. Au départ, je souhaitais passer par Villars les Dombes pour rejoindre la capitale du poulet, mais je préfère prendre l'autoroute jusqu'à la sortie Courlaoux. On roule jusqu'à Mouchard, pour se jeter deux petits cafés avant d'arriver chez notre client, pile poil, après que Robert soit passé en bascule de sortie. Encore de la synchro parfaite. 

    Même si je n'ai pas eu le temps d'enrouler mes sangles, je ne passerais pas plus de quinze minutes dans le hall. Une fois sur le parking extérieur, j'ai tout le temps de ranger mon fourbi habituel. Jean ne tarde pas, mais dès mes trente passées, je file au rechargement. Nous somme trois à recharger au même endroit, dans les secteur de Morteau, alors autant ne pas se présenter en même temps.

    La route qui m'emmène jusqu'à destination est vraiment superbe : vallonée à souhait, avec des prairies bien grasse, et que de la nature à perte de vue. Je traverse quelques villages paisibles, avant d'arriver chez le client, un spécialiste du préfa béton. Nous y chargeons des poteaux béton pour une scierie qui s'agrandit en Haute Loire. 

    Robert a fini de charger, je participe juste à la fermeture de sa remorque. Par contre, c'est l'heure de la pause casse croute, alors j'attendrais 13H30, pour avoir un premier poteau sur le plancher de ma remorque. C'est très rapide, et avec mes deux aides, les sangles sont vite fonctionnelles. Je fais juste attention à mes tibias, ainsi que mes chevilles histoire de ne pas prendre un mauvais coup.

    Robert est parti, car il souhaite passer en onze heures ce soir, nous aussi d'ailleurs. 

    Pour Jean, c'est un peu plus compliqué, car il a des poteaux qui possèdent deux "corbeaux" de chaque côté, si bien qu'il est obligé de rentrer dans le hall en marche avant pour bien positionner les dits poteaux avec une bonne répartition des masses (dû aux bastaings de calage). Le placement de ces bastaings étant imposé par les chargeurs.

    Il est pratiquement 15h00 quand nous prenons la direction de la capitale de la saucisse fumée, Morteau. D'ailleurs, je ne suis pas très fan des produits fumés, je les préfère "nature".

    Pierre, notre ami "piscino-carnetboriste" m'a rassuré sur la route entre Morteau et Lons, et même si le départ est bien viroleux, le reste passe bien. La route est bien sympa aussi, même si l'ensoleillement est un peu faible en ce milieu d'après midi : dommage, car entre le Doubs sur la droite et les passages près des rochers, la vue était très bucolique.

    On récupère l'autoroute à Courlaoux ; nous la quitterons à la hauteur d'Ambérieu pour rejoindre pour une des dernières soirées, l'Etape qui fermera désormais les soirs à partir du 5 mai.

     

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  • Direction Craponne
    On attend sur le chantier
    Des déchets sous la pluie....
  • Mercredi 23 Avril 2025
  •  

    Hier soir, nous avons diné à trois "Combronde". Fred, un chauffeur de Sorgues nous a rejoint, mais après l'apéro. 

    Une fois la onze soldée, nous démarrons doucement sur l'A42. Robert ne tarde pas à me contacter ; il est dans la traversée de Lyon. Il sera comme nous l'avions prévu avec une heure d'avance sur nous, ce qui permettra logiquement de ne pas attendre bêtement que la grue soit disponible. 

    Pour nous aussi, la traversée de Lyon passe parfaitement. 

    On peine un peu dans la côte de Firminy et je m'aperçois que je distance Jean et son Ford. Je le pensais plus vaillant qu'un Renault en mode ECO, mais non. Sur les faux plats, le Ford a tendance à se rapprocher de moi, mais dans le dur, le Ford décroche. Le jour s'est levé, nous allons pouvoir profiter des paysages de la Haute Loire dès que l'on quitte la N88 à Yssingeaux. On attaque les petites côtes, une fois la Loire passée, et on rentre dans les zones forestières. De bon matin, les odeurs de bois sont bien présentes. Et puis, on a bien le temps de profiter de la vue, car on ne fait pas trop d'excès de vitesse entre deux virages. On roule avec une bonne différence de vitesse entre un SPL et un deux roues….

    On trouve facilement (comme signalé par Chris et Toupy), à la sortie de Craponne sur Arzon. Je suis déjà venu assisté au weekend country dans le village, et je ne sais pas si cela existe toujours?

    En arrivant sur le chantier, je vois bien que la grue est en cours d'installation. Robert est bien arrivé à 8H00 comme demandé, mais la grue, non ; pourtant, elle ne vient pas de loin. Le responsable de chantier nous donne l'ordre des déchargement, en fonction des poteaux que nous transportons chacun. Je serais le dernier à passer. A chaque camion, la grue se déplace pour positionner au plus près les poteaux, des zones où ils seront placés. 

    Arrivé à 8H40, je n'en repartirais que vers 10h30.

    C'est parti pour Polignac, un site de recyclage où j'étais allé lors de la courte époque Coquelle. Je trouve donc rapidement. Je passe à la bascule à 11H00. Mais on m'avertit que je ne serais pas chargé avant 13H30. Oup's….Bon, c'est pas que je sois des plus pressés. Alors, je passe à table rapidement, puis une petite sieste s'impose. 

    A 13h25, on vient me chercher. Je rentre sur le site et je suis un cariste qui me quitte jusqu'à la zone de chargement. Ce sont des balles de déchets plastiques que je prendrais : 72 au total. Il me faut débâcher des deux côtés. Pour l'instant la zone est propre, mais on sait bien qu'elle ne va pas le rester très longtemps. Et ce sera même dès le premier voyage, que mon cariste mettra deux balles au sol, à quelques mètres du camion. Je dialogue avec lui, et je commence un peu à douter de ses qualités à manier son fen. Il est très hésitant ; alors est-il débutant ou tout simplement maladroit? Un peu des deux mon capitaine, non. Le démarrage est catastrophique. Il renverse une balle sur le plancher. Il pousse trop celles qu'il vient de placer, bref une véritable cata. Trente minutes plus tard, je n'ai que trois piles de trois balles chacune. Il mettra deux heures pour me charger, vous avez bien lu : deux heures….Il me remercie de ma patience ; oui, tu fais bien, mais j'étais un peu en tension. Allez passons à autre chose.

    Et merde, je vais passer Lyon à la très mauvaise heure. Je perdrais bien trente ou quarante minutes dans les bouchons de St Priest et celui de Genas, puis c'est une Mercedes en panne dans la côte de Rillieux qui ruine tous mes espoirs d'arriver à Ruffey les Beaune ce soir. 

    Sur l'A6, je suis "réveillé" par un Renault qui me klaxonne ; c'est notre Ardéchois des montagnes, Mich07, qui descend à sa seconde maison ; l'Avé Maria.

    Un peu avant Chalon, le tachy me signale qu'il doit se reposer. Il est dans les 19H30, je dois couper 45, mais terminer à 21H00. Conclusion fin du jeu à l'As iette à Lux. Je prendrais la dernière place et en entrant, place oblige, en marche arrière. Le parking est bien gras, avec de belles flaques. Mais c'est une très bonne adresse.

     

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  • Le Renault de Renaud
    Deux cafés, svp
    Il n'y a pas que des vignes en Bourgogne
  • Jeudi 24 Avril 2025
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    Je ne m'affole pas ce matin et pars prendre mon PDJ au relais. Beaucoup de camions sont déjà partis, et c'est donc plus calme au PDJ qu'au repas hier soir.

    L'autoroute n'est pas très loin. Ce matin, je monte par l'A6, après mon chargement, si tout se passe mieux qu'hier, je prendrais la N6. Malgré que Lagaffe me distrait via le téléphone, je trouve facilement le client. La bascule est libre, puis je pars me garer afin de m'inscrire. Même si il y a beaucoup de camions, je serais le seul bâché à livrer dans la zone qui m'est destinée. Pas la peine de tenter de faire un café, dans les 10/15 minutes, on vient me chercher. Comme hier, la zone est propre. C'est le début de journée, aussi, mais elle ne le restera pas longtemps. A la demande du cariste, il fait un prélèvement des déchets qui sont au sol, pour les mettre dans une grande poubelle. Même les déchets sont analysés! Parlons de ces déchets : quel nom scientifique portent ils? FDR, si si ; flût de développement rigide!! Putain, le nom pour des sachets d'emballage et des bouteilles plastique. A mon avis, ils se sont mis à plusieurs pour pondre une appellation (non contrôlée!).

    Mon plancher est un désastre, le balai n'est pas une option! Mais le pire c'est l'odeur qui s'est imprégnée dans les bois. Lorsque j'arrive au chargement, c'est limite si je ne suis pas refusé…

    Via le site FDR (Mais là, c'est Fier d'Etre Routier), Renaud71 m'a envoyé un message ; il vide au même endroit. Je le salue en entrant sur le site avant d'aller me positionner au quai 10. Lui doit être au 1 ou 2. On me charge un complet de pneus de voiture en vrac. Ils m'ont dit en avoir pour plus de deux heures, je veux bien les croire.

    Lorsque Renaud a enfin son container déplombé, et donc à quai, on part à pied, jusqu'au CR de Beaune. On passera près de deux heures à papoter. 

    Mais il est temps pour moi de prendre la direction du sud, en passant par la N6 jusqu'à Chalon sur Soane. Petit saut de puce pour passer Chalon, et reprise de la nationale jusqu'à Mâcon. Je n'ai RDV que demain matin à Monteux. 

    Cette fois ci, Lyon passe merveilleusement bien. Jean est derrière moi ; il se descend de Nevers pour Nîmes demain. Je stoppe pour une petite trente à l'aire de St Rambert. J'en profite pour filer au Lidl le long de la nationale, afin d'acheter des framboises, car je n'ai plus de fruit, mais aussi pour acheter du café moulu, pour "capter" l'odeur de poubelle du plancher. J'espère qu'il sera encore humide demain, afin de le soupoudrer une fois vide.

    Valence sud, fin de parcours par l'A7, puis je guide Jean jusqu'au dépôt de Bollène, afin qu'il fasse ses pleins. 

    Ce soir, je serais en parc fermé. Avec mon plombage discret, mais surtout mes 900 pneus, je préfère dormir sur mes deux oreilles.

    Ca souffle fort sur Bollène. Je ma gare proche des sanitaires pour pouvoir passer un chiffon humide sur le sol de la cabine et le bas des portes intérieurs. Pas la peine de nettoyer le camion, demain, c'est carrière. Même si le site où je vais, est plein plus propre que celle de la semaine dernière. On verra au dépôt demain en rentrant.

    Demain, c'est un chargement pour Saint Herblain. Lundi, il n'y aura qu'à rouler. Logiquement, j'ai un retour St Hermine / Saint Priest en léger. Ma foi, ca me va.

     

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  • Orange on ralentit
    Valence, on stoppe
  • Vendredi 25 Avril 2025
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    Pour me rendre à Monteux, je n'ai qu'une petite soixantaine de kilomètres, et un RDV à 9H00. On est vendredi, on va essayer d'y aller avec une heure d'avance ; sur un malentendu...Je récupère l'A7, bien fluide à cette heure, juste après Piolenc, cet après midi, elle devrait être malheureusement plus chargée, sans aucun doute. J'hésite à l'entrée du client, car il n'y a pas de nom, ni de numéro, mais c'est bien là, il y a un tout petit panneau après une haie. Mais, ce panneau n'est pas visible de la route.

    Chouette, un seul camion à quai, et avec les rideaux tirés. Joie de courte durée, car on me signale que le déchargement ne peut commencer avant l'arrivée d'une personne, et elle arrive à …..9h30.

    J'ai le temps de me  faire un café et une petite marche autour des bâtiments. Vers 9H00, on me demande de me mettre au quai 10 ; chouette une demis heure de gratter….non, va au quai 16, ce sera plus simple. Ma foi, si c'est plus simple. Ils enlèvent mon plomb, je me mets à quai, et quand je pose la question sur la durée du déchargement, je prends un malaise. Déjà, ils me signalent qu'ils ne commenceront qu'à l'arrivée de la dite personne, et de prévoir trois heures.

    Moi qui espérais charger avant midi pour remonter daie daie. Espoir ruiné.

    Déjà, ils se mettent au boulot à près de 10h00. J'en ai fait des pompes et des squats pour me calmer, et puis une autre marche, car j'en avais assez de les entendre faire des pauses toutes les 10 mn. En fait, il y a un tapis, sur lequel un gars dans la remorque jette les pneus. Un gars les réceptionne et les mets dans un gros rack. Dès que le rack est plein, c'est la pause. Et le rack est plein avec entre 12 et 15 pneus….et j'en ai combien dans la caravane? 969!!!!

    Mon calvaire se termine à 12H30. Lorsque j'arrive chez un client du groupe, il y a déjà quatre Combronde en attente, et deux autres camions. Lorsque je pars saluer les collègues, j'ai une nouvelle mauvaise surprise. Cinq camions n'ont pas pu être chargés avant la pause de midi, donc retard annoncé.

    C'est sûr désormais, je ne serais pas rentré pour le goûter, mais est ce que je serais rentré pour l'apéro? Merde, c'était mon anniversaire cette semaine (merci à tous de me l'avoir souhaité), il est hors question que je loupe l'apéro ce soir, mais pas le choix.

    On s'inscrit tout de même à l'ouverture des bureaux, mais on nous demande de rester ici, car le parc de chargement est bien full. Les collègues de Sorgues me laissent passer, c'est sympa de leur part.

    Ici, si tu n'es pas emmerdé par le vent…(bon, tu es toujours emmerdé par le vent), ca va très vite. Généralement, tu es garé au plus près des palettes à charger, et je n'ai qu'une seule référence. Je mets bien des lunettes, pas que le soleil soit dérangeant, mais les poussières qui volent si. Le cariste me fait débâcher qu'un seul côté, oui c'est mieux. Dans les vingt minutes, c'est torché. Mais il est déjà 15h00 ; mon compteur kilométrique affiche un petit soixante cinq kms depuis 7H00. C'est ma semaine "perte de temps".

    Avec 28,8 T de gravillon décoratif, pas question de rentrer par la nationale, et puis je louperais l'apéro. 

    J'attaque bien sûr par un bon ralentissement à la jonction de l'A9, puis à Loriol, nous sommes à l'arrêt quelques minutes, puis à l'approche de Valence sur, même combat. La traversée de Valence par contre est étrangement fluide, comme le reste du parcours, où je ne serais pas gêné dans le grand Bœuf, pour finir mon ascension à 58 km/h. Il marche bien mon Berliet, non?

    Olivier qui était d'astreinte pour la petite bouteille ronde remonte lui aussi. Il est parti trois fois cette semaines. Je le rassure sur l'état de l'A7 après Valence.

    La parc du dépôt est archi full, ce n'est pas la peine de chercher une place. Je file remplir mon petit réservoir, je compléterais à St Pourçain à la descente mardi ou mercredi. La cabine n'est pas très reluisante, ca me fait chier de partir avec un camion dans cet état, surtout que le beau temps est annoncé, alors c'est brosse et karcher. Le dessous du châssis est bien crade, j'y passerais pas mal de temps, mais je stoppe pour laisser la place à Jérôme, un des derniers chauffeurs arrivés.

    Place à l'apéro.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Départ matinal
    Café avant Varennes sur Allier
    Déjeuner à La Ferrière en Parthenay
    Le pénible en camping car
  • Lundi 28 Avril 2025
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    Une petite semaine s'annonce, en tous cas, pour ma pomme, et sauf urgence de dernière minute, je fais le pont. Mon programme est connu ; je monte à St Herblain avec mes gravillons décoratifs, puis je recharge à St Hermine pour Saint Priest.

    Je pensais partir vers 6H00, mais je suis réveillé tôt, alors j'ai une petite heure d'avance sur mon départ. J'ai réveillé un des chats en éclairant la cuisine ce matin, et il a râlé en entendant le bruit de la cafetière.

    Je croise Jérôme au dépôt, mais je partirais quelques minutes avant lui. Il me doublerait après le péage de Veauchette ; le Ford régule au dessus de mon Berliet. Un peu de brume au lever du jour sur Roanne, et pour l'instant tout roule bien. 

    Jérôme monte dans le secteur d'Orléans, je n'arriverais jamais à le rejoindre, même si dans certaines côtes, j'ai tendance à me rapprocher de lui. Il souhaite s'arrêter au plus proche de ses 4.30. Perso, je m'arrête à la Cantine, le petit chalet avant Varennes sur Allier. La patronne est un peu lunatique, et ce matin, elle ne parait pas dans un bon jour. Peu importe, à peine arriver, c'est Cédric, un chauffeur de Sorgues qui gare chez nous qui s'arrête. On sort à l'extérieur en terrasse pour se boire tranquillement un café. Quel bavard !

    Je guide une conductrice de chez Philen, rencontrée aussi à la Cantine. Elle se rend à notre dépôt de St Pourçain.

    Bon, maintenant que j'ai bien fait mes actes de bienfaisance, je peux continuer mon chemin en solo. Comme très souvent, quand je monte sur l'ouest, je stoppe à l'aire de Nouhant. Pas de café, mais une petite marche histoire de s'aérer un peu. 

    Le reste de mon trajet se passe avec pas mal de coup de téléphone : Robert qui monte à Cholet, mais qui est passé par l'autoroute, et Jean qui monte à La Rochelle, qui s'est un peu oublié au réveil ce matin. 

    Dans Parthenay, je croise un convoi de chez Sohier. Le chauffeur de la OUI-OUI, me fait des grands signes amicaux...mais ce n'est pas Chouchen. 

    La faim m'impose un petit arrêt à la hauteur de la Ferrière en Parthenay. Arrêt sur la parking derrière la salle des fêtes. Il n'y a qu'un seul camion. 

    Je reçois un SMS de la fille ainée. Elle part avec sa sœur à Madrid pour passer un grand weekend chez leur cousine. Elle m'avertit qu'une grande panne d'électricité paralyse la péninsule ibérique Putain, la loose Il y a trois mois, elle est restée bloqué au Canada, cause neige En plaisantant, je lui dis que jamais, je ne partirais en vacances avec elle.

    Avant Parthenay, un camping car démarre devant moi à la sortie d'un rond point, et je comprends bien qu'il ne veut pas rouler derrière moi, mais ce con n'avance pas. Même dans les nombreux ronds points de la traversée de Parthenay, il n'arrive pas à me distancer. La saison des pénibles est officiellement ouverte.

    Je finis mes heures de conduite jusqu'à me rendre au Saloon à Sevremoine. Déjà trois camions sont garés.

     

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  • La route avant Confolens
    Déjeuner champêtre
    Etang champêtre
  • Mardi 29 Avril 2025
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    La nuit a été bonne. Le relais n'ouvrant qu'à 5H30, ce sera café au camion, et rien d'autre, enfin pour l'instant. Nous sommes plusieurs à attendre dans les starking blocs, pour un démarrage à 5H01. Pour rejoindre la 2 X 2 voies, c'est un véritable petit train. J'ai regardé hier soir l'adresse indiquée pour livrer le Brico Dépôt, mais je pense qu'il faut que j'arrive par le sud, et non pas suivre l'adresse donnée. Personne sur la route, même sur le périph nantais, et le pont de Cheviré est toujours impressionnant. Au lever du jour, il est dans la pénombre, c'est joli aussi.

    Je rentre par la rue que j'avais vu, mais au bout de 100m, il y un panneau "hauteur limitée à 2.9 m. Oup's. Marche arrière. Je file par l'adresse indiquée, même problème. Bon, j'entre par le parking client, on verra bien ; de toute façon, il est vide. En fait, l'entrée pour les livraisons se fait bien par le sud. Ils mettent dans la nuit les barres de limitation et les enlèvent à 6H00. Je suis arrivé 10 mn trop tôt. 

    Je me positionne sur les emplacements de livraison. On vient me voir rapidement, et dans le quart d'heure, un cariste bien chaud s'attaque à décharger. Il est d'une dextérité, putain! C'est un peu flippant de la voir bosser à cette vitesse. Vingt cinq minutes après, je fonce au bungalow servant de bureau pour déposer CMR et BL. Je pensais partir vers 7H00, j'ai gagné un quart d'heure. Le périph passe toujours bien. 

    A la seconde aire de repos, direction la Roche sur Yon, je me pose pour un quart d'heures, pour café pain aux raisins, dans un station bien vide.

    J'aime bien charger à Ste Hermine ; d'une part le personnel est vraiment sympa, mais aussi parce que tu rentres léger sur Rhône Alpes. J'étais attendu pour 9H00 Au bureau, on me signale qu'il y aura de l'attente donc, mais une fois en place, je suis de suite invité à ma garer et débâcher un côté La came est à proximité, c'est aussi rapide à charger.

    Il n'est pas 9H00 quand je passe le portail de sortie. Il n'y a plus qu'à rouler désormais.

    Je ne roule pas longtemps puisque je m'arrête pour la douche à l'aire des Deux Sèvres. C'est toujours aussi propre ici. J'ai failli faire une boulette en redémarrant sans contrôler mon tachy. 

    Après trente et non pas quinze, on repart encore plus au sud. Alors plus au sud, pour l'instant c'est Niort et son contournement. Ca file bien car je ne rencontre pas d'engin agricole ni de mamy perdue. Cette route est bien sympa, ca change de la nationale Bellac / Poitiers que je fais à la montée. 

    Avant de rejoindre la RCEA, je me fais une petite pause casse croute sieste sur le siège passager. Je ne pensais pas dormir, mais j'ai bien plonger dans les bras de morphée. Ma pause casse croute sieste a avoisiné l'heure, cool Baloo. Remarque, suis pas pressé non plus. 

    Le compteur est donc remis à zéro. Olivier stoppera ce soir à St Pourçain ; que fais je? Je stoppe aussi, mais pour y faire le plein. Ici, on a facilement accès au deux côtés du camion, et le débit est plutôt plus rapide qu'à Loire. Et ce n'est pas du GO qui y coule, mais du HVO. Alors, je ne sais pas si pour vous, certains roulent avec du HVO, mais le camion consomme moins me semble t-il et a un meilleur répondant. Me voilà lesté de 750 l dans les réservoirs, cela représente un tiers du poids de ma cargaison. Autant dire qu'en pourcentage, le Berliet prend un claque, mais dans les premières côtes, il ne semble pas faillir. 

    Je me suis décidé à filer jusqu'à L'Hôpital sur Rhins, cela fait une plombe que je ne m'y suis pas arrêté. Je mets la cabine à l'ombre des arbres, on n'est pas en plein été, mais hier soir, j'ai trouvé qu'il faisait bien assez chaud dans la cabine.

    Ecriture du CDB, fenêtres bien ouvertes. Il fera "bon" en début de soirée.

    Demain, on ne s'affole pas. Virgile me fera travailler vendredi, mais pour une petite journée, et en croisant les doigts pour ne pas être appelé en astreinte.

    Ma journée a été bien cool, je la qualifierais même de "CHAMPETRE".

     

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  • Mercredi 30 Avril 2025
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    Je prends mon temps ce matin pour le PDJ en terrasse. Il fait frais ce matin, mais c'est très agréable. Pas de RDV fixe non plus pour livrer ; ma seule pression est de livrer avant midi. Je pars tout de même au son des 7H00, en passant par le col du Pin Bouchain. En léger, ce col se fait bien, et puis depuis l'ouverture de l'A89, il n' y z plus personne qui l'emprunte ou si peu. 

    Léger ralentissement à l'approche du tube à Fourvière. Sur le trajet, je me suis dit qu'un passage chez QRO à Corbas ferait du plus grand bien à l'ensemble, mais surtout à la remorque. Et puis, j'ai dans l'idée de nettoyer ma fosse qui a pris cher avec le voyage de déchets de la semaine dernière. Elle pue moins mais la fosse est bien encombrée. Elle mérite aussi un bon coup de karcher. Je retrouve au lavage Olivier, qui a eu la même idée que moi. Juste avant d'arriver à la station de lavage, Fab XIII m' a coupé la route en quittant la station GO juste devant le P32. Olivier me signale qu'il devrait recevoir son nouveau tracteur d'ici peu : Nicolas l'a prévenu dans la semaine. Léo et Benoit aussi, devraient changer et donc oublier le Ford.

    Pour rejoindre Saint Priest c'est un peu long, car l'A46 est bien chargée. Client facile à trouver au bord de la rocade. C'est un peu long en protocole là bas, et je devrais attendre qu'un cariste finisse de charger un camion avant qu'il s'occupe de mon chargement. 

    Durant la phase de livraison, Virgile m'a contacté. L'équipe container a un besoin urgent de monter une boite à Veauche. Olivier est rentré, mais il est d'astreinte, et il est parti tous les jours, alors Virgile hésite à lui donner le boulot, et on peut le comprendre, alors j'accepte. 

    Vendredi, je pourrais nettoyer ma fosse tranquillement. 

    Sur le trajet, je m'arrête au garage Renault pour effacer le voyant "défaut entretien", depuis le temps que je souhaitais le faire.

    De retour au dépôt, Virgile me demande si je peux prendre l'astreinte pour la fin de semaine, Olivier étant en CP, il ne voudrait pas la donner à des nouveaux chauffeurs. Bon, ben oui!

    Je choisis un squelette et le pet en position 20 p, puisque je dois balader jusqu'à Veauche une petite boite ; petite, mais bien lourde : 27 T, et c'est souvent le cas. J'ai juste à l'emmener au dépôt de Veauche et reviens à vide. 

    Avec une coupure de trente à faire, je ne prendrais pas trop de temps et l'A47 est bien fluide dans les deux sens, malgré deux zones de travaux. 

    Lorsque je rentre, Virgile fait une "drôle de tête". Depuis quatre mois qu'il est chez nous, je commence à bien ses mimiques : il n'a pas une bonne nouvelle à m'annoncer. Estelle, la fille qui gère le compte pour lequel nous avons des astreintes lui a envoyé un message. Chargement vendredi pour livraison lundi matin 6H30 à Haguenau. Virgile sait que je suis très réticent à rouler la nuit entière, que je n'ai pas trop de souci à partir à 3 ou 2H00 de matin, mais que je ne veux pas partir à 22H00 le dimanche. D'entrée, je lui demande de voir si c'est possible de livrer vendredi foulée, quitte à ne rentrer que samedi matin. Pas de garantie, mais, on verra ça vendredi.

    Je n'avais pas raccrocher ma remorque, car je devais livrer celle de Robert. Alors, je pars vider mon camion comme chaque fin de semaine. Je laverais la fosse semaine prochaine…..ou pas.

    Désolé pour les photos du jour, je les ai supprimées avant de les télécharger. Boulette