Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
Nous avons eu les parents d'Alice ; elle parle avec difficulté, mais elle progresse tous les jours, et au niveau physique, elle ne maitrise pas encore complètement le côté droit. Pareil, des progrès tous les jours, et elle est transférée cette semaine sur la région de Lyon, puisqu'elle est désormais transportable. On ne prends jamais l'apéritif le dimanche soir avec ma femme, ni alcool, mais hier soir, nous avons fauté. Et merde quoi.
Pas de faute ce matin, je suis bien à l'heure, mais comme je l'ai dit hier soir à ma femme, je sens que ce matin, ca ne va pas le faire. Vendredi, l'expéditeur m'a indiqué une livraison pour 11H00 ce lundi, alors que l'affrêtement, nous indique un créneau de 7 à 8h00. Je fais en sorte de n'arriver que peu de temps avant les 8H00, au quart d'heure lyonnais près.
Au poste de garde, le gars est super sympa, mais il est catégorique : RDV 11h00, mais il me précise que pour le service où je livre, il n'y a que deux camions prévus, un à 10H00 et moi même donc.
Il me demande de me garer sur un parking, pour l'instant à l'ombre et donc bien au frais. Et oui, il y a un peu de gelée blanche ce matin. Vers 9H00, je retourne au poste de garde, mais à l'approche, je vois bien le visage bien triste du gardien. Ils ont refusé de nous décharger avant nos heures de RDV. Le collègue sera appelé un quart d'heure avant son heure, et moi pile poil à l'heure.
J'avais emmené le dernier Moto Journal, il est lu au trois quarts.
L'accueil sur le quais est assez désagréable, alors que je ne demande rien, le bonhomme est limite agressif parce que je suis arrivé en avance. Je finis par lui montrer mes consignes internes via mon téléphone et l'application qui décrit notre boulot. Il part en bougonnant, mais il sera quand même rapide, en me vidant en trente minutes.
Je pars désormais plus au nord, en traversant les vignes de Chanos Curson, puis de Tain ; encore des vignes, mais aussi du chocolat, et je me suis fait la remarque lorsque j'étais devant Valrhona, il n'y a pas d'odeur de cacao. Tout se perd.
J'ai failli merder en allant charger, car je n'avais pas regardé l'adresse, mais l'entreprise possède un autre site à l'opposé de celui que je connais pour y être allé un certain nombre de fois. La route n'est pas engageante, car on sort de la zone industrielle, pour entrer dans une zone résidentiel, avec une route très étroite. J'ai vraiment hésité avant de m'y engager. Le dépôt est dans un vieux site industriel, bien vieillot, malgré l'investissement fait sur la toiture en y rajoutant des panneaux photovoltaïques. On accède au quai, en rentrant en marche arrière depuis la route.
Il n'y a qu'une seule personne présente sur le site, ce n'est pas trop secure à mon sens, mais bon. Le gars fini sa pause, et il me charge en papier d'essuyage et PQ, de second choix. J'aurais moins de 7 T dans la cabane, pour me rendre au nord de Villefranche sur Saône, Belleville en Beaujolais pour être précis. J'ai consigne d'appeler avant de livrer………...demain matin….oup's.
Dès que je pars, je laisse un message sur le répondeur du contact. Je remonte jusqu'au dépôt puisque vendredi, je n'ai pas fait les pleins. Puis, comme j'ai le temps, je pars à la douche.
En quittant le dépôt, je vise Arnas pour couper ce soir, et je n'aurais pas de difficulté vu le nombre d'heure de guidon fait ce jour. Mais sur la route, mon contact m'appelle, et il n'est pas contre une livraison ce soir, et ma foi, ça m'arrange aussi. En fait, mon gars est artisan dans le bâtiment, mais il fait des marchés le weekend pour vendre ses rouleaux de papier.
Par contre, l'accès à son dépôt n'est un peu limite pour un petit camion comme le mien. Mais il coupe la route pendant ma manœuvre. Avec le soleil dans le rétroviseur droit, ce n'est pas évident, surtout que mon gars ne me parait pas très attentif à ce que je fait.
Il fait un peu de place dans son dépôt, puis on attaque à vider. Je lui emmène les palettes au cul de la remorque. Les trente deux palettes sont assez rapidement dans sont entrepôt.
Je peux me diriger tranquillement à l'Avé Maria ; pas de New Range ardéchois en vue ; tu parles dès qu'il faut payer un coup l'ami Mich07 n'est jamais là….
Si je ne vois pas arriver Mich, qui vois je arriver alors? Et bien c'est le Dudu, avec son FH blanc. Bien entendu lorsqu'il pénètre sur le parking, il ne me voit pas, mais il passe devant Valentino, alors que je suis en train de l'appeler. Mort de rire. On part refaire le monde au bar ; a la fin du mois, le 28 mars pour être très précis, je démarrais ma reconversion, et surtout ma première journée e tant qu'ouvrier du bitume.
Excellente soirée, bien sûr.
On se retrouve au PDJ ce matin, le temps de boire un café, mais il est temps pour Dudu de partir. Personnellement, je ne suis pas des plus pressé, puisque j'ai déjà livré le client de ce matin.
Avant 6H30, je quitte le parking de Mich07 pour me rendre au dépôt. Je file de suite au lavage. Ce sera grand shampoing sur la cabine, puis rinçage complet. Mon petit Valentino est propre comme un sou neuf.
Après cela, je me range dans le hall des bobines et je prépare ma remorque. C'est Momo qui vient me charger mes quatre bobines, pour un total de 27 T. Destination la Vendée, pour demain. Je rechargerais sur place pour un chantier en Haute Loire. Robert et Olivier auront la même mission que moi. On va se retrouver pour ce voyage.
J'ai pris mon temps pour sangler et ranger l'intégralité de mon plancher. Tout est en ordre, je peux quitter le dépôt.
J'ai hésité à prendre ma douche au dépôt, mais je décide de rouler un peu et je couperais à l'aire de la Plaine du Forez, pour quarante cinq minutes. Avec plus de 2H30 de volant, je pourrais désormais rouler en ne faisant plus que quarante cinq.
Le soleil est de sortie ce jour ; ca fait plaisir de poser ses lunettes de soleil sur le pif.
On a failli se croiser avec Dudu, lorsque j'arrive sur Roanne, car il est en train de charger au Coteau. Peu de circulation sur la nationale 7 ce jour, les kilomètres défilent bien.
A l'aire de Nouhant, je m'arrête pour un petit repas léger, mais sans café. Soleil est toujours présent, même sur la RCEA. Le reste du trajet se passe tranquillement avec pas mal de coup de téléphone avec mes collègues, mais aussi Dudu et Chouchen. Ce dernier promène des brouettes d'habitation de 4.5 m de large en direction de la Belgique.
Je finis ma journée sur la parking de la Ferrière en Parthenay. Dès le frein parc enclenché, je pars pour une bonne ballade plein champ. Demain, je ne démarrerais sans doute après 6H00. on verra suivant mon humeur.
Et la journée de route démarre à 6H20, par la reprise de la nationale en direction de Parthenay ; traversée de Parthenay qui se fait bien au calme, puisque je n'y croise pratiquement personne, et ce sera équivalent jusqu'à Bressuire. J'hésite à m'arrêter pour un café et PDJ au Meloko, mais je continue, je n'ai démarré que depuis trente minutes peut être. Alors on continue, via Cerizay, Pouzaugues et Chantonnay. Olivier m'appelle ; il sera chez le client à l'ouverture avec Robert, puisqu'ils se sont retrouvés hier soir à Montaigu.
Nous chargeons tous les trois pour un chantier dans la Haute Loire, limite Ardèche.
Je m'arrête au relais des Chasseurs pour un PDJ , j'aime bien là bas ; la patronne est sympa et c'est nickel. A 8H15, il n'y a plus aucun camion sur le parking, je peux prendre mes aises pour me garer.
Vingt minutes plus tard, je pars rejoindre mes Dupont et Dupond. Je suis le seul à livrer des bobines, ce qui fait que je serais rapidement dans le hall pour décharger mes quatre bobines. Je n'ai eu le temps que de dessangler la moitié de mon chargement, mais bien aidé par mes collègues qui ont commencé a enrouler mes sangles.
Lorsque je sors du hall, mes collègues sont en cours de chargement ; personnellement, je ne serais qu'en zone de chargement que dans la demie heure suivante. On charge des panneaux sandwichs, matériaux que je n'aime pas trop car même si c'est du léger, ça bouge pas mal, surtout que les intercalaires sont en polystyrène. Tu as beau tirer sur tes sangles, au bout de quelques temps de route, tes sangles sont détendues.
Je passe devant en prenant la direction de Niort via l'autoroute. J'ai la plus petite régule des trois, c'est la grande raison de mon passage à l'ouverture (de la route). Dès que nous sommes sur la nationale Melle / Confolens, on distance Robert avec son DAF ; c'est vrai que c'est mou un DAF.
Je roule cool, surtout dans les ronds points. On coupera quarante cinq minutes dans la zone commerciale de Bellac, pour un petit goûter dans une boulangerie.
Nos chargements ont un peu bougé, surtout les grandes longueurs. On décide de couper ce soir au dépôt de St Pourçain, afin de reprendre certains sanglages. Il n'y a rien de dangereux, mais les colis en partie supérieurs ont un peu glissé sur les côtés gauche. Nous voulions tous les trois passer des cliquets de chaque côté des chargements, mais le client s'est opposé catégoriquement, et impose sa méthode. Idem, sous prétexte que "ça ne bouge pas si tu roules cool", ils n'ont pas voulu que nous sanglions en intermédiaire. Si il y a une prochaine fois, on fera à notre façon.
Durant nos opérations de reprise, Nico, dit Rillette72, m'a laissé un message. Il n'est pas trop loin, mais il ne me sera pas possible de le rejoindre. Non, je n'ai pas fait express, collègue.
Après ce moment de manutention, direction la douche, puis nous irons a la rôtisserie toute proche du dépôt qui a ouvert à l'automne. C'est très cosy, et la viande y est bonne. Bon, j'ai pris un St Pourçain rouge. Je pense que je n'en aurais pas dans ma cave.
Pas d'affolement au réveil ce matin, après mon café au camion, et je vais vous surprendre, je ne mange rien avec mon petit noir. Sans avoir fait un repas de communion hier soir, nous avons manger plus que raisonnable. Les collègues sont encore dans leur couchette, lorsque j'attaque ma petite gymnastique matinale. Il fait bien frais ce matin sur St Pourçain, limite gelée blanche. Masi avec la ouette d'hiver, je n'ai pas eu besoin de webasto, uniquement pour sortir de ma couchette.
Nous avions décidé de se mettre en marche vers 7H00, et nous partirons que dans les dix minutes qui suivent. Robert, qui a eu le client décide de passer devant ; Olivier fermant la marche, vous comprendrez aisément que je suis donc au centre.
On récupère l'autoroute à Gannat, les moteurs ont eu le temps de monter en température sur le bout de nationale. Rien à signaler sur la route, et la "traversée" de la capitale du caoutchouc routier passe impeccable. Nous n'avons pas pu voir l'ensemble de la boutique qui tourne sur les pistes de Michelin avec deux semis attelées.
Nous serons ralenti pour raison de travaux un peu avant Issoire. Dès le départ, j'avais proposé une pause au relais routier situé à St Georges Chépaquoi, et Robert n'oublie pas de mettre son clignotant. Le parking est en gravier très fin, mous dégageons une poussière phénoménale.
Nous couperons quarante cinq minutes ici, le temps de se restaurer légèrement, se caféiner un peu, et soulager certaines vieilles vessies.
Robert nous a annoncé vers midi, et ca les arrange, car il y a beaucoup de vent sur le chantier, et ils ne bossent pas. Hier, ils avaient précisé que ce serait mieux tout compte fait que nous vidions l'après midi, car le matin, il y a les laitiers qui passent, et la route, sur le dernier kilomètre ne donne aucune possibilité de croiser ni de se garer.
On arrive en pleine "tempête", alors c'est perception du bonnet à la sortie de la cabine.
C'est donc Robert qui débâche le premier. Alors, soit disant il y avait de la place. Oui, mais entre une partie très boueuse et l'autre partie en pente et difficile d'accès à cause d'un poteau, ben y a pas de place pour garer les deux autres camions. C'est donc la route qui fera office de parking. De toute manière, à 200 m de là, cette route est barrée actuellement. La place manque cruellement, si bien que pour les grandes longueurs nous devrons soit avancer, soit reculer.
La guigne arrive quelques instants après notre arrivée. Le laitier arrive...Oh putain, où se garer. Je pars à pied reconnaitre le secteur. Il y a une patte d'oie, et bien c'est limite de chez limite, mais on va essayer. Il me faut rentrer sur la droite, puis reculer dans le chemin de terre, et bien reculer pour qu'Olivier puisse aussi se garer. On y arrive, mais c'est bien chiant, et il faut bien rester zen. On attend que le laitier repasse en sens inverse puis on ramène les camions à la ferme………...jusqu'à ce que le second laitier arrive. Notre paysan est déconfit, jamais les laitiers ne viennent l'après midi chez ses voisins producteurs, et ce jour, les deux passent. Désormais, c'est en marche arrière que l'on retourne à notre patte d'oie.
On passera plus de trois heures à vider, mais franchement, c'était un bon moment. Pour repartir, on ne croisera personne sur la partie délicate, et quelques véhicules qui s'arrêteront sur la partie un peu plus large. Une dame ouvre sa vitre et avec le sourire nous dit "ce n'est pas des routes pour vos gros camions".
Olivier prend la direction de Valence, Robert part à Veauche pour que le mécano puisse travailler sur son camion demain (problème de compresseur d'air), et moi, je rejoints le dépôt, car demain, j'aurais deux navettes pour St Clair en bobines, puis je rechargerais quatre bobines pour la Ferrière. Nous sommes cinq chauffeurs, dont un autre nouveau qui montons à La Ferrière. Léa qui part de St Pourçain livrera lundi, et nous mardi matin.
Les photos sont bien entendu celles prises hier. Ce jour, rien de beau à montrer.
Le vendredi se déroule comme signaler hier.
Le second voyage est déjà chargé dans la remorque d'un affrété régional. Je devrais donc l'atteler, puis reprendre mon attitré pour charger. Jérôme, le nouveau chauffeur, accompagné de Yohan vient dans le hall. Il a déjà chargé son camion. Il est impressionné comme moi je l'ai été lorsque j'ai débuté en bobines. Virgile lui a donné nos numéros; on part dans la salle chauffeur pour lui montrer la route que nous prenons avec les quelques variantes que nous réalisons, en lui indiquant les temps de route. Il connait la route jusqu'à Poitiers, moins les traverses. Virgile lui a demandé de livrer lundi, donc nous lui indiquons de prendre l'autoroute à Poitiers, histoire de gagner plus de quarante minutes. Dommage, on ne se retrouvera pas au relais des Chasseurs lundi soir.
A 15h30, je charge mes affaires, et passe laisser mes papiers au bureau. J'indique à Virgile que j'ai dit à Jérôme de prendre l'autoroute pour gagner du temps, sinon, il ne pourra pas repartir du client.
Bon weekend à tous.
Le weekend a été très bon, mais il faut retourner au boulot ce matin. Pour ma part, les weekends dureront sept jours dans un peu plus d'un an, mais pour l'instant c'est comme pour la Redoute : seulement quarante huit heures.
Il est 5H40 lorsque je lance lentement Valentino sur le parc du dépôt. Quelques camions en containers sont déjà partis, ainsi que notre nouveau collègue Jérôme qui est parti vers 3h00 ce matin.
Sur l'A47, j'ai face à moi, un véritable train de véhicules qui se dirigent sur Lyon, et dans mon sens, c'est beaucoup plus calme, et ce n'est pas sans me déplaire.
Je suis chargé limite pour les 44T, alors le contournement de St Chamond et sa côte un peu raide se fait à vitesse réduite. Je monte par le chemin traditionnel, mais j'ai idée de livrer cet après midi plutôt que demain matin. Mardi, Olivier et Yohan doivent vider, je sais qu'il y a un affrété qui monte aussi mais je ne sais pas quel jour entre lundi et mardi, aussi, ce n'est sans doute pas trop sot que de livrer en seconde partie d'après midi, il y a plus de chance que je sois seul et donc que je ne perde pas de temps.
Je m'arrête au petit chalet avant d'attaquer la descente sur Varennes, pour un grand café accompagné d'une viennoiserie bien médiocre. Une quinze est placée. A mon retour au camion, Olivier m'appelle. Il est à l'entrée de Roanne avec Yohan. Il me confirme qu'ils ne seront pas chez notre client avant demain matin. Si jamais, je n'arriverais pas livrer, j'irais les rejoindre aux Chasseurs, où ils iront faire leur coupure journalière.
J'ai bine la forme ce matin, si bien que je continue ma route, et pris dans ma conversation téléphonique, j'oublie de sortir à l'aire de Parsac pour mes trente. Je m'arrête sur une sortie d'autoroute un peu à l'arrache, mais sans gêner pour autant et surtout sans danger pour moi même et les autres usagers.
En fait, j'ai bien fait de pousser au max ma première période de conduite, car, en prenant l'autoroute à Poitiers, nous sommes limite pour passer en neuf heures. Je croise Léa, qui elle a déjà attaqué sa descente, à la hauteur de Niort.
Lorsque je suis sur la bascule, j'ai 4H22 de volant : impec.
Je n'ai pas le temps de dessangler l'ensemble de mes quatre bobines. Ce sera un peu plus long, une fois dans le hall, car le pontier a un peu de mal à trouver de la place pour ranger mon lot. Il est informé que d'autres camions arrivent demain. Leur stock n'a jamais été élevé d'après lui. Est ce que l'acier est un peu plus bas que d'habitude, et que leur patron fait du stock au regard du prix? In Don't know.
Lorsque je sors du hall, notre affrété sort de la bascule, lui aussi pourra être déchargé. Il est parti ce matin de Roanne, il peut rouler un peu pour s'approcher de son chargement de demain.
Pour ma part, je traverse la route et ne fait que 300 ou 400 m pour clôturer ma journée, sans dépasser mes neuf heures de conduite.
J'ai un peu de route à faire pour arriver chez le fabricant de produit béton, sans doute dans les trente cinq kilomètres. Je sors de mon stationnement à 7H00. C'est con, mais j'aime bien partir avec un chiffre bien rond, même si je note sur mon cahier mes heures de début et fin de journée, je trouve qu'il est plus facile à retenir ce type de chiffre. De toute manière, il est hors de question de partir à 7H13, par exemple.
Ce con de GPS veut me faire passer par le nord de la ville alors que le client est situé au sud, et m'obligerais à traverser le centre ville. Outre les petits kilomètres supplémentaires, j'ai un doute sur l'autorisation à traverser le centre ville. Même lorsque je suis à 500 m de ma destination, il s'obstine à vouloir me faire demi-tour.
Le portail est ouvert, j'entre donc et me mets en attente devant le stop et file au bureau. Malheureusement, ils ne sont pas ouverts, et malgré que l'affichette indique "ouverture 9H00", c'est bien à 8H00 que je rencontrerais mon interlocuteur. Ce sera bien plus long pour avoir un cariste. Par contre, dès qu'il est en place, ca file direct. Vingt quatre palettes à charger, en les prenant deux par deux, c'est vite torché.J'espérais un départ avant dix heures, il est 8H50, rien qui va mal. Je retourne par la voie rapide, plutôt que par le péage pour rejoindre La Roche sur Yon, puis je repique sur l'autoroute direction Niort. Comme très souvent, je stoppe à l'aire des Deux Sèvres, pour un second PDJ, mais surtout une douche. Toujours aussi propre ici. Le temps de vider mes poubelles et de ranger un peu la cabine, les trente sont passées. GO, il n'y a plus qu'à rouler désormais.
Comme très souvent, puisque nous sommes obligés de monter par Poitiers, je descends par Melle Confolens.
Je suis avec le brouette de Bretagne, à la hauteur de la N10, lorsque je me retrouve à l'arrêt avec quelques camions devant moi. Je redoute un accident de la route, mais non, c'est une ligne électrique qui vient de tomber sur la chaussée. Les gendarmes viennent d'arriver et bloquent bien entendu la circulation. Je descends indiquer aux chauffeurs derrière moi la raison de notre arrêt, et lorsque je reviens au camion, une dame un peu âgée vient me voir en me tutoyant et me demander où je vais. "Bellac, via Confolens", "alors suis moi, je vais te faire passer par des petites routes pour rejoindre Civray". J'ai comme un doute, et lui précise que je suis en camion, ca va passer? Elle me répond, "suis moi, je suis issu du transport". Je la trouvais rassurante d'entrée, même si je doutais légèrement, mais le petit doute est levé. Je pars voir le chauffeur derrière moi et lui explique, il me suivra ainsi que les trois autres. Bon, au départ, ca va, mais au bout de 500 m, on prend vraiment une petite route. Mamy roule avec les feux de détresse et s'arrête à chaque intersection pour nous attendre. Un hameau est un peu délicat à traverser, mais ca le fait. Au bout de 7/8 kms, elle s'arrête et nous explique de rouler tout droit encore quelques kilomètres, et nous n'aurons plus qu'à suivre la signalisation Civray. Nous sommes tous à l'arrêt, et je redémarre en klaxonnant pour la remercier une dernière fois, les collègues en font autant. Elle reste sur le bas côté pour saluer tout le monde. Ouf, c'était nickel.
Ce qui est moins nickel, c'est le coup de téléphone de Virgile pour m'annoncer un changement de programme sans doute à venir En effet, la petite Léa a eu un accident en milieu de matinée juste en face de l'aérodrome de Lapalisse, en redescendant de Vendée Elle est partie avec les pompiers, mais elle n'a rien, juste une belle peur. Devant elle, il y a eu un arrêt un peu brutal : elle s'est arrêtée, par le frigo qui suivait! La remorque a bien pris, et l'avant du Ford est un peu amoché. Le chauffeur du frigo n'a rien eu aussi, c'st le principal, par contre, il peut commander un nouveau Iveco, le sien a fini sa carrière ce jour.
Virgile est aux quatre cents coups ; on décide que demain, je dépose ma remorque au dépôt, Jérôme la prendra pour la vider à Laudun et moi, je remonte en porte bobines pour remplacer le tour que Léa devait faire.
Je finis ma journée en envoyant un petit SMS à notre jeune collègue, depuis le parking du dépôt de Veauche.
5h01, je demande à Valentino de faire ses premiers tours de roue, mais lentement, car parmi la petite dizaine de joueurs ayant coupés à Veauche, je suis le premier à partir.
La première opération, une fois a mon dépôt, sera de déposer ma remorque en laissant bien les papiers de livraison pour Jérôme. Autant, tous les squelettes sont bien présents sur le parc, autant les trois remorques que nous possédons en dépannage, sont elles dans le parking au bout de notre site, avec un accès séparé. Je n'étais encore jamais allé sur ce parking ; il est assez grand, on pourrait aisément y garer une dizaine de squelette. A bon entendeur….Oup's, la remorque que je dois prendre n'est pas là. En fait, elle a été ramenée sur notre parc, mais je ne l'ai pas vue. De l'extérieur, elle parait potable, par contre, l'intérieur n'a pas vu de balai depuis un certaine temps, et que dire de la fosse. Il ne me faudra pas être trop lourd, car avec la poussière présente en fond de fosse, je risque la surcharge. J'étais à deux doigts d'aller chercher mon balai et ma pelle pour la nettoyer, mais merde…
C'est Philippe qui vient me charger ; cela faisait un bon moment que l'on s'était pas croisé. Alors on papote un peu et beaucoup en fait. Avant de partir, on me charge aussi un pneu pour un staker, à déposer à Veauche. J'arrive en même temps que Philippe, autant dire que l'on a pas mis deux heures pour le décharger ; juste le temps de démarrer le fen. Impeccable.
Direction le siège désormais, et par l'autoroute bien entendu. Ici, c'est plus laborieux, car en fait ce n'est pas au bâtiment principal que je dois me rendre, mais au bâtiment juste avant. Je ressorts donc, puis je me mets à quai de suite, en suivant les indications de l'employé qui a compris ce que je venais chercher. Je prends trois palettes de pièces détachées pour Ford Truck, dont un pare brise très bien protégé. On le place dans la longueur, et il sera calé par les deux autres palettes. Ce sont essentiellement des pièces de carrosseries, et des filtres. Ce complément positionné aux portes n'est pas lourd du tout. Il est à destination d'un agent situé au nord de la Roche sur Yon.
Voilà, je n'ai plus qu'à rouler désormais, mais avant cela, on va profiter du bain, pour partir frais, mais aussi se restaurer légèrement. Durant cette période, je reste à quai, car aucun camion n'est attendu en cette fin de matinée.
Je récupère de suite l'autoroute que je ne quitterais qu'à Montluçon, pour prendre la route habituelle, la même que lundi. Histoire d'être en règle, je couperais avant Poitiers, de mémoire, puis je finis mes heures au nord de Niort (c'est con à dire, n'est ce pas), au relais du P'tit Midi, à la sortie avant Saint Hermine. Ce n'est pas une excellente adresse, mais il y a une bonne ambiance. Le seul hic viendra d'un camion frigo déjà garé lorsque j'arrive, et qui tournera toute la nuit. Je ne passerais donc pas une superbe nuit.
Je confirme, je n'ai pas passé une super nuit, pourtant l'endroit est très calme durant la nuit, et malgré que le frigo tourne en continue et ne soit pas des plus bruyant, je serais réveillé plusieurs fois tout au long de ma nuit, si bien que mon réveil sonnera lorsque je serais au PDJ. J'ai une petite hure de route pour me rendre chez l'agent Ford ; je décide de partir bien avant, histoire de ne pas avoir des bouchons à l'entrée de la Roche. C'était une très bonne résolution, mais je n'échapperais pas aux bouchons lors de mon retour sur la Roche. Ce n'est pas le périph parisien, on est bien d'accord.
L'attente sera un peu longue à la Ferrière, chez notre client habituel, la "faute" à un nouveau employé qui n'a pas prévenu les bonnes personnes. Bon, il a fait une erreur, il s'en souviendra je l'espère. Cette attente me fera arriver avec trente minutes de retard à Saint Hermine, mais sans gravité, puisque je suis invité à me mettre dans la file d'attente pour mon chargement. Deux camions sont en cours, un en attente, ce ne sera donc pas long. Ce matin, il fait bien frais, j'étais limite de ressortir le bonnet. C'est la même charmante jeune femme qui s'occupe de moi, ou du moins d'alourdir légèrement ma remorque. Lorsqu'elle arrive avec les deux premières palettes, elle me dit se rappeler de moi, ca fait plaisir à un petit pépère comme moi. Elle est adorable et de plus très appliquée dans son boulot, et assez à l'aise. Tout s'est bien passé avec la remorque, car je craignais d'avoir quelques soucis avec les bâches et ou le toit, mais ça s'est bien passé. Les côtés ne sont pas des plus facile à tirer, et il manque cruellement des anneaux pour sangler. J'envoie un SMS à Virgile pour les qq critiques que je peux faire sur l'état de cette remorque. Elle dépanne, mais je pense qu'elle nécessite une bonne révision d'une bonne journée, pour qu'elle soit attribuée à un nouveau chauffeur. Par contre, à mon sens, il faut l'oublier pour des tôles plates. C'est e fait une remorque initialement "open box" qui a été modifiée par notre service carrosserie, suivant les conseils du fabricant, puis passé aux mines pour être réglo.
Il est pratiquement 11H00, je peux prendre le même chemin que mardi pour descendre : Niort, Melle, Confolens. Cette fois, pas de souci à la hauteur du centre routier, pas de câble électrique au sol; je peux stopper d'ailleurs au CR pour une douche et un café.
A partir de Bellac, le temps se gête pas mal, et je craignais même d'avoir un peu de neige. Alors, oui, j'en ai eu, mais de la neige fondue qui s'éclate au pare prise. Par contre à la hauteur de Montluçon, on voit quelques traces de neige sur les bas côtés. Par contre, les températures sont bien agressives, on frôle le zéro, et lorsque je coupe à l'aire de Quinssaines, je sors de la cabine avec ma polaire bien fermée au niveau du col. Ca pique.
Et que dire à l'entrée de Roanne, lorsque je m'arrête à "Tout le Monde en parle", il ne fait que UN degré. Là, je me dis que je pourrais avoir une petite surprise demain matin, mais il n n'en sera rien. Je retrouve David, un chauffeur de Veauche, avec qui j'avais fait un voyage entre Eurexpo et la Normandie, ainsi que Sébastien de St Pourçain. Sébastien a eu un grave accident sur le site d'OI à Labégude en 2021, avec une jeune cariste qui l'a écrasé contre sa remorque. Je ne ferais pas la liste de ses blessures, mais, il faisait partie de ceux que l'on signale par 'pronostic vital engagé". Il n'a aucune rancune envers la personne qui l'a blessé, et pourtant, il a une prothèse en dessous de la jambe droite. Son camion est équipé de pédales côté gauche de la colonne de direction (celles de droite ont été conservées). Moi qui souhaitait aller sous la couette assez tôt, et ben c'est mort. Au retour au camion, j'entends le doux ronronnement d'un camion frigo………….non, pas de nuits de suite. Lui aussi n'est pas très bruyant, mais assez pour un gars comme moi avec un sommeil léger. Il m'a "réveillé" à un 1h00, ainsi qu' 2H30, et à 4H00, j'étais énervé, je n'ai plus retrouvé le sommeil.
Tu n'as plus qu'à écrire ces quelques lignes.
David, est parti, on s'est croisé lorsque je partais déjeuner; Sébastien, lui ronfle toujours.
Il est 5H30 quand je quitte mon voisin frigoriste. Je pensais partir plus tard et faire une onze, dont je n'avais pas besoin, si je sors ma journée en moins de 13H00. Mais logiquement, c'est sans trop d'effort, que je devrais y arriver.
Mes missions pour la journée : livrer un grossiste en matériaux à Romans sur Isère, remonter au dépôt pour reprendre ma remorque et charger à 500 m du dépôt. Même une brouette pourrait y arriver. Sur ma descente, je m'arrête à la Leclerc, histoire de soulager ma vessie, et accessoirement, me refaire un café.
Même si c'est un peu long pour décharger et un plein vent, d'où cette fois, ma perception du bonnet. Je ne vais pas tomber malade la veille d'un weekend.
Je prends un bon coup de pompe lorsque je remonte par la nationale, alors je décide de couper un peu à la hauteur de St Vallier, face à Sarras, village bien connue pour sa putain.
Lorsque je repars, Virgile me contacte pour un nouveau service. C'est pour déplacer des remorques. Je réponds " si c'est des châssis, oublies moi". Ce n'est que pour les deux remorques que nous avons en supplément, il faudrait les emmener sur le second parking. Alors, je ne sais pas si l'équipe "container" a eu consigne aussi, de déplacer les châssis là bas, mais je n'en ai pas vu. Je ne me suis pas emmerder, j'ai pris les trois plus belles places pour déposer la remorque que je tirais depuis trois jours et les deux autres. Une photo, et je peux retourner récupérer la mienne, mais avant, je passe à la station faire les pleins, en solo, c'est toujours plus facile.
Puis je pars chercher des panneaux solaires pour lundi. Nous avons un nouveau contrat pour quelques mois, avec des panneaux solaires pour des chantiers sur l'AURA 'à priori. Ceux que je charge iront au sud d'Issoire, et j'apprends que Benoit sera de la partie, lundi matin.
Bien content de récupérer mon attitrée. Jérôme l'a trouvé en bonne état et très propre. Oui, lundi soir, j'avais passé pas mal de temps en fin de journée à bien ranger mes coffres, ainsi qu'à la balayer, fosse comprise.
Je n'oublie pas comme semaine dernière à vider ma carte, puis c'est le retour à la maison.
Demain, je m'appelle PHil26, je fonce à la déchèterie.
Bon weekend à tous.
Il fait bien frais ce matin au départ de mon domicile. La neige est tombée sur l'Auvergne, secteur où je vais aller livrer ce matin. Un peu d'inquiétude donc ce matin au moment de démarrer la journée. Je pars sur la commune de St Gervazy, et Benoit sera aussi de la partie. Nous livrons des panneaux photovoltaïque dans un GAEC. En laissant tourner quelques minutes les moteurs, je partage quelques vues avec Benoit sur les derniers centaines de mètres. Il y a un passage dans le hameau que nous devons traverser qui parait bien étroit avec deux murs. On fera bien sur place, mais avant nous appellerons sur le trajet les contacts sur place.
Entre Yssingeaux et La Puy, les terrains sont bien enneigés, mais après le Puy, la neige a disparu, c'est déjà plus rassurant pour nous. On stoppe pour une boisson noire et chaude à St Georges d'Aurac.
Notre contact nous rappelle, mais il ne rend sur le chantier pour la première fois ; il ne connait donc pas le site et ne peut pas nous renseigner sur l'accès du chantier. On convient de la rappeler à l'entrée du hameau, avant de s'engager sur la partie qui nous inquiète. Au fur et à mesure que nous nous approchons du lieu, la route se rétrécit, et bien sûr, nous n'avons pas d'autre choix que de stationner sur la route pour aller voir et se rendre compte si nous pouvons passer ou non.
Effectivement, à l'approche du passage étroit, on voit bien qu'il n'est pas possible de se présenter droit, et que la passage casse un peu ; ce n'est pas droit. Je mesure, il n'y a pas 3 mètres sur la plus grande partie, mais il y a un mur qui n'est pas droit, un peu oblique sur la passage. Et avec les volets, on perd aussi qq précieux centimètres. Je tape à la fenêtre et demande à papy de bien fermer ses volets malgré le jour présent. Il est tellement soucieux pour l'état de sa maison qui ferme ses volets rapidement.
Je passe en premier, Benoit m'accompagne mais en passager ; j'aurais besoin de lui, une fois un ou les deux rétros pliés. Plus j'avance, plus je me demande si j'ai bien fait de m'engager. Benoit descend, et on plie le rétro côté passager. Notre papy est là, on lui demande gentiment de reculer un peu, car il n'y a pas de place. Alors tuons le suspens, ça passe, mais à droit in n'y a pas plus de 5 cms et côté gauche, je finis par sortir en n'ayant le bout de ma remorque à 15 cms maxi. Je vois bien que Benoit hésite à passer. Je pars garer le camion un peu plus loin, mais Benoit va se lancer et il passera aussi sans rien toucher. Notre papy est content et nous félicite. Il reste encore cinq cents mètres à faire, avec une route entourée de fossés.
Sur place, nous sommes accueillis par une équipe de monteurs d'origine de l'est de l'Europe. Il n'est pas facile d'échanger. Je montre où nous allons garer les camions pour décharger. Ils sont Ok, de toute manière, on ne peut pas aller plus loin ; cela monte et c'est vraiment la gadoue. Nous apprenons que le Manitou de location, qui devait arriver à 10H00 n'est pas là, et aucune nouvelle de la boite de loc!! Merde, nous devons recharger à Volvic tous les deux à 14H00.
Le chauffeur finit par rappeler, mais il ne sera pas là avant midi. Ce n'est pas très sérieux mon bonhomme. L'agriculteur propose que nous empruntions l'engin de l'entreprise de charpente. Ma foi, ce n'est pas moi qui me mettrais aux commandes. L'engin est un peu gros, et nos collègues de l'est ne sont pas des plus à l'aise avec. On mettra plus d'une heure à vider mon camion. Puis, c'est le tour de Benoit.
Fin des opérations à 12h40. Il nous fait ressortir désormais. Le passage étroit se passe aussi bien, ou plutôt aussi prudemment que toute à l'heure.
Nous arrivons pile poil à l'heure de notre RDV. Même si le chargement est rapide, j'attendrais bien 35 mn sur mon emplacement. Benoit sortira en premier, il m'attend puisque nous rentrons tous les deux à notre dépôt.
Retour au bercail via l'autoroute, avec une fin de journée à 18h20.
Demain, je vide à côté du dépôt, à moins de 500 m.
Cool, une soirée à la maison. Par contre, j'ai dû gratter le pare brise ce matin. Sur le Pilat, la gelée blanche était bien présente.
Je passe par la station, histoire de compléter mon ADblue, avant de prendre un petit bout de route avant de me rendre chez DHL pour y livrer ma cargaison de flotte issue des volcans. Avec un RDV à 7h00, je ne serais appelé qu'à la demie et en place durant bien trente minutes, avant qu'un cariste vienne s'occuper du déchargement, qui ne prendra que douze minutes, chrono enclenché. Plus d'une heure sur place pour ça.
Le Berliet n'aura pas le temps de chauffer, puisque je change de dépôt et pars chez nos voisins d'en face pour prendre dix huit tonnes de panneaux photovoltaïque. Pas de crainte à avoir cette fois ci pour la livraison : je livre un supermarché pour des ombrières ; au delà d'une certaine surface, j'ai appris qu'il y avait "obligation" à créer des ombrières sur les parkings des surface de vente. Toujours très rapide à charger là bas, surtout avec deux caristes. J'ai une palette avec quelques panneaux ; l'ensemble est un peu bancal, on trouve une solution rapidement avec des coussins gonflables, généralement utilisés pour bloquer la marchandise dans les containers. Les deux gars me font confiance pour le retour de ces deux coussins. Suivant le temps, ce sera fait et après midi.
Je m'annonce pour 11H00 sur le chantier, et une fois la traversée de Crest, je troue facilement la boutique des mousquetaires. Le parking est bien encombré, mais je trouve une place idéale pour le déchargement. Le chef de chantier est très à l'aise avec son Manitou, un peu brutal, mais il ne cassera rien. En trente minutes, je peux tenter de manœuvrer pour ressortir du parking, au milieu des têtes blanches pressées de rentrer pour la soupe et le journal télévisé.
Je retourne au dépôt, pour un chargement plus logique, à savoir des bobines, et oui. Sur la route, j'ai croisé deux nouveaux Mercedes….heureusement, mon PDJ était passé, sinon, je pense que je vomissais. Mais pire, ça m'a coupé l'appétit. Non, mais il y a un designer qui a été payé pour ça! C'est le fils à Gilbert Montagné, pas possible autrement.
Le hall des bobines est bien chargé, je vois qu'il y a des destinations qui reviennent sur les Vosges et vers Tours ; on devrait voyager un peu vers d'autres destinations. J'aime bien la Vendée, car les clients y sont sympas, au déchargement, mais aussi sur les lieux de rechargement, hormis chez PRB où nous passons pas mal de temps, nous sommes plutôt bien servis, et d'autre part, sur le trajet, il y a pas mal de solution pour couper que se soit trente minutes ou pour la pause journalière.
Une fois mes quatre bobines sanglées, je sors du hall et pars à pied rendre mes deux grands coussins chez nos voisins. Ils sont surpris de me revoir tenir ma parole. Ben quand même, voyons.
Virgile me précise que le rechargement ne sera sans doute pas pour demain après midi, alors j'ai un peu de temps. Je roule jusqu'au dépôt de St Pourçain. Demain, je n'ai pour objectif que d'aller livrer et de me rapprocher au mieux de mon lieu de chargement. Au pire, si c'est prêt, j'aurais les heures de conduite.
Pas de stress ce jour, je n'ai qu'à livrer notre client habituel à La Ferrière, puis me trouver un parking et un restaurant au plus près pour demain, mais pas de marchandise prête avant 9H00. J'ai bien fait de rouler moins de 8 H00 hier, je ne devrais pas dépasser, ou de très peu les 7H00 aujourd'hui.
Alors, on va rouler à la cool. D'abord, on se cale à 85 KM/H sur la partie autoroutière, puis à 84 sur la RCEA. Après deux heures et qq, je m'arrête pour mon second PDJ à l'aire de L'Espérance. Dans ce sens, l'aire est ouverte, mais dans l'autre sens, pour information, elle est fermée pour deux mois, si mes souvenirs sont bons. Ca ne laisse pas trop le choix pour stopper entre La Croisière et Montluçon. Je comprends mieux le nombre important de PL garés sur la BAU….bref.
Il fait très frais ce matin, mais le soleil tape bien dans mes rétroviseurs. Quelques chevrettes se risquent à sortir des bois en cette heure matinale. Ces vues égayent ma matinée de promeneur.
La dure réalité, c'est le tronçon entre La Croisière et Bellac ; c'est vraiment un coin que je n'aime pas. On croise quelques frapadingues en PL, et certains passages ne sont pas très larges, et vue la densité routière….
Il me semble que je recoupe au rond point au sud de Poitiers, rond point communément surnommé "rond point de la DREAL". Léa qui roupillait à Moulismes en profite pour me passer devant. Mais elle est jeune et bourrée de motivation, alors elle file récupérer l'autoroute à Poitiers. Moi, je continue mon petit chemin par Bressuire et Pouzauges, pour arriver chez notre client au moment où Léa se met sur la bascule avec son camion pour ressortir. Je précise avec son camion, car, si elle monte sur la bascule seule, même équipée de ses chaussures de sécurité, il y a peu de chances que les pesons la détectent. Elle recharge deux lots pour descendre à Villefranche.
On prend son temps pour vider, puis je ressors de l'usine pour une petite salade d'avocat et thon.
Jean, un nouveau chauffeur est sur Nantes ; il recharge comme moi demain à Sainte Hermine. Si il a les heures, il me rejoindra au Cheval Blanc à Bournezeau.
Après un petit moment dans la couchette, je pars me balader dans le village de Bournezeau, et malheureusement, je tombe sur une belle boulangerie, avec des cookies….Je sais, ce n'est pas bien, mais j'ai marché aussi, j'avais un petit creux, hein.
La nuit é été très bonne, ainsi que la soirée. Avec Jean, nous étions à table avec deux chauffeurs, et nous n'avons pas parlé camion, mais d'Espagne.
Jean vient me rejoindre alors que je suis bien en avance sur l'heure que nous avions décidé hier soir. On se descend un café supplémentaire, histoire de passer le temps. Le relais du Cheval Blanc à Bournezeau est une bonne adresse : parking hyper calme, patrons super sympas, et plutôt bien mangé avec trois plats au choix. Moi, ca me va. De plus dans le village, il est un petite supérette à 500/600 m du parking ; intéressant pour compléter le frigo en cours de semaine.
Allez, c'est parti, direction Ste Hermine par la nationale. A la base, nous avions RDV en fin de matinée tous les deux. A l'arrivée chez le client, nous n'apercevons qu'un seul camion en zone de chargement. Mais est ce que la came est réellement prête? Super, c'est prêt, et pas de remarque désobligeante sur notre heure d'arrivée. Toujours le sourire ici, c'est super, ne changez rien. Et toujours, la charmante cariste avec son beau sourire. Et toujours aussi rapide, car bien avant 9H00, nous franchissons le portail de sortie. Pas belle la vie.
Jean ne connaissait pas la route Niort Melle, Confolens, Bellac. Et il la trouve sympa à rouler. Comme il trouve le Ford très nerveux et puissant. Il a roulé en Volvo avant d'arriver chez nous, et il pense que l'Américo-Turc marche vraiment bien. Rassurez vous, il lui trouve déjà de gros défaut, et globalement les défauts que je lui trouvais, moi aussi.
Nous coupons à l'aire de la Vache rouge (c'est le nom que je lui donne), à proximité de Pressac. Un petit quart d'heure, histoire de marcher un peu, puis nous filerons au dépôt de Saint Pourçain, pour compléter notre coupure. Je présente les installations à Jean et les zones pour garer le soir.
Je livre Portes les Valence, Jean Villefranche sur Saône, ce qui fait que nous nous séparons après Roanne.
La journée a été bien tranquille, et je stoppe au dépôt de Veauche. A la base, je visais le relais d'Albon, mais j'étais limite en heure, et pourquoi se presser, alors que mon programme ne sera pas tendu demain.
Un peu secoué cette nuit, surtout après 3H00. Le vent s'est engouffré entre les bâtiments du dépôt ; j'ai cru passer ma nuit en mer. Je sors du mon parking à 6H00, car j'en avais marre d'attendre dans la cabine. Le frigo est à marée basse, autant dire que le PDJ n'a pas été copieux. Par grave, je sors à Tain l'Hermitage et m'arrête aux Châssis pour un bon café accompagné d'une viennoiserie. Trois au quatre camions sont encore présents sur le parking.
Je continue par la nationale en traversant Valence, qui passe pas mal. Mon client est situé dans la zone du port à Portes. Par contre, cela ne correspond pas à l'adresse indiquée sur le BL, mais à y regarder de plus près, il semblerait que l'adresse soit celle de bureaux. Un autre site n'est pas très loin, et on peut voir sur Maps que cela ressemble plus à un dépôt. Il est référencé sous le même nom. On va allé voir là bas, et c'est la bonne adresse. J'attendrais quelques minutes qu'un Multi Transport quitte la cour avant de pouvoir m'engager. Pour moi, ce sera à l'arrière des bâtiments.
Je craignais le vent, mais ca va. Pour l'instant, c'est gérable dans la vallée du Rhône. Le cariste est plutôt sympa, et assez rapide, malgré qu'il parte assez loin pour déposer les palettes. Mais en quarante minutes, je suis vide. L'intérêt du petit vent, c'est que mon plancher est bien propre, je n'ai pas à balayer.
Je suis en avance sur mon programme, alors je décide de remonter par la N7 jusqu'à Chanas, et de m'arrêter à QRO sur SQF pour y laver mon ensemble. Hier soir, j'ai bien fait de faire les pleins à Veauche ; en rentrant dans l'après midi, je n'aurais plus qu'à prendre mes sacs et me rentrer. Les laveurs de SQF sont moins sympas et moins sérieux sur le lavage que leurs collègues de Corbas, mais l'ensemble en avait bien besoin. Je ne croiserais pas notre ancêtre Lagaffe qui rôde dans le coin. On a cherché à se joindre mutuellement mais sans résultat, alors je pars charger chez XPO mes consignes de bouteilles pour les emmener à La Courneuve lundi matin.
J'arrive en avance, cela me laisse bien le temps d'ouvrir les deux côtés de la remorque. Le nombre de fois que je débâche, c'est dingue. Ici, on est à l'abris du vent, c'est bien cool. J'ai récupéré des petites équerres qui trainaient au sol. D'après la cariste, elles sont là depuis plusieurs semaines. Donc c'est les miennes désormais.
Retour au dépôt par Oytier. Mon programme s'est affiché sur le téléphone entre temps.
Je monte pour 10H30 à la Courneuve, avec un rechargement sur place pour Donnery, puis secteur Orléans pour Grans, et Châteauneuf de Gadagne pour SQF. Semaine prochaine, je fais une Timounette, avec un weekend de quatre jours. Direction Malaga avec mes potos d'enfance. A la base, nous devions faire un road trip en TT, avec des enduros louées sur place, mais le loueur a fondu...les arrhes nous ont été remboursées. Mais, on part quand même. On fêtera les 60 ans d'Eric quand même.
Virgile m'indique que Jean monte aussi à La Courneuve, mais il partira plus tard que moi. Je croise d'ailleurs Jean en arrivant au dépôt ; il est content de sa première semaine.
Bon weekend à tous.