Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Ce weekend, j'ai du monter sur mon toit remettre quelques tuiles côté sud de la maison. Il faut dire que c'est dernier temps, il a pas mal venté. Quelle vue de là haut.
Mais ce matin, j'ai bien les deux pieds au sol pour rejoindre mon camion au dépôt. Je l'ai garé, pour faire chier (hi hi), sur des emplacements des containers. Mais comme nous n'avons plus d'emplacements réservés, je fais ce que je veux.
Je monte donc a Fay aux Loges pour un RDV midi. Logiquement, je n'ai pas plus d'un quart d'heure de marge, mais ca va aller. Je ne passe par Nanterre, non plus. Passé Saint Etienne, du givre commence à s'installer sur les coques des rétroviseurs. Je finirais par avoir une belle couche de givre lorsque je me pose pour un DPJ à la cabane avant Varennes. Un petit moment à papoter avec des chauffeurs en BOM et une conductrice de Coquelle-Testud.
Sur ce secteur, c'est bien givré, mais les routes sont vraiment sèches. Pas de souci ou du crainte de verglas. Et c'est donc bien tranquille, que je me retrouve sur l'autoroute des arbres. Je satisfait Mme RSE ainsi que des besoins plutôt naturels sur l'aire de Pougues les Eaux. Je suis le seul véhicule jusqu'à ce qu'un Merco , que j'avais doublé avant Roanne, me rejoigne.
Au fur et à mesure que j'approche d'Orléans, le soleil fait son apparition. Au portail d'entrée de chez Alainé, le givre sur le rétroviseurs de droite tombe ; celui de gauche se fracassera lorsque je claquerais la porte. Avec dix minutes d'avance, je me positionne au quai 2.19. Ici, c'est toujours rapide, ce n'est pas que je sois u habitué, mais les deux trois fois que j'y suis venu, cela s'est très bien passé. Et ce jour, on est dans la même lignée. Juste eu un peu de temps pour qq squats à côté de la cabine, avec les soleil face à moi. Ca réveille, et comme je dis souvent " si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal".
Direction la zone de Poupry - Arthenay, pour un chargement chez feu Norbert. La pénétrante d'Orléans passe bien à cette heure, ce qui fait que je peux m'inscrire dans une petite hutte en tôles pourries dans les quarante minutes qui suivent. RDV à 14H00, mais sur les documents, il faut se présenter un quart d'heure avant. Perso, j'y suis a 13h15. Mais, je devrais attendre 14h15, pour recevoir le SMS salvateur, m'invitant au quai 52.
Autant, chez Alainé, c'était hyper rapide, autant ici, même si les gens sont très agréables au demeurant, c'est d'un long. Je quitte Norbert à 15H30, pour dire.
Je reprends la route empruntée à la montée. Pierre, mon confrère "carnetboriste", spécialisé en piscines et accès merdique m'appelle, car il monte sur le secteur d'Orléans. Dommage, il me faut faire un bout de descente pour ma part. Il me reste dans les 2H30 de volant en partant de Poupry. J'arrive au relais des 200 bornes, avec 8H59 de volant et peux caser une treize pour dix minutes. Dire qu'avec la perte de temps chez les rouges, je risquais de ne pas pouvoir faire ma treize. Demain, c'est grasse matinée. Notre Indien, Bruno, est un peu plus au nord sur l'A77. Il part demain direction Sens ; nous n'aurons donc pas la possibilité de se croiser demain.
Excellente nuit, j'ai bien dormi et retrouve facilement le sommeil lors de mes éveils.
Un petit déjeuner au bar, car j'ai le temps. Je n'ai RDV qu'à 15H30 chez Easydis Corbas. Malgré que je livre cette plate forme qui ne possède pas de bonnes références, je vais tenter d'y aller plus tôt que prévu. Il me faut garder de l'amplitude pour pouvoir descendre demain sur Avignon après avoir chargé au dépôt des tôles.
Je quitte donc mon parking à 7H00 tout pile. 22H00 fin des hostilités, ca devrait le faire. A 8H15, Virgile me contacte car il y a un changement de programme dans l'air, car Léa, qui devait monter en Vendée, est malade. Et le tour se doit d'être assuré. Etant le seul à revenir sur Lyon ce jour, je suis donc désigné d'office. Bon, il n' y a plus qu'à croiser les doigts pour vider plus tôt à Corbas.
Ma descente se fait toujours dans le brouillard, mais moins de givre sur les rétroviseurs. Je file comme cela jusqu'à dépasser Roanne, où je me pose pour une coupure longue (45) afin de ne pas arriver trop tôt non plus à Corbas. Je passe par le tunnel de Fourvière ; autant en profiter puisque j'ai le droit. Je me gare sur la parking d'Easydis vers 11h30, et pars m'inscrire directement à la borne. L'ensemble des numéros que je possède ne passe pas. Un chauffeur habitué des lieux vient à ma rescousse, et m'enregistre sans numéro. C'est un peu plus long, mais l'avantage est que l'on t'appelle une fois ton enregistrement fini. Cool, je tombe sur un gars très sympathique (bon, on est à Lyon, logique), et qui me signale que je ne devrais pas trop attendre. J'ai tout de même le temps de casser une petite graine et alors que je commence à écrire les premières lignes de la journée, un gentil SMS arrive : quai 122. Cool, je suis à quai à 12h15.
A 13H00, je quitte cette bonne ville de Corbas, où stationne régulièrement notre ami Phil26 lors de ses montées en fruits et légumes depuis la Catalogne et où un vieux pervers, ex carnetboriste sévit. Je ne le dénoncerais pas mais les premières lettres sont "La" et les dernières "gaffe".
Au dépôt, c'est bien tranquille, et mes bobines sont prêtes, et c'est Momo qui a la lourde tâche de m'apporter et de positionner dans la fosse les quatre bobines. Une fois mes sangles jetées avec attention, je file à la douche. Cet après midi, je n'ai plus qu'à rouler et quinze sont faites pour cette seconde partie de conduite.
Le soleil est revenu, un peu comme hier, ca fait du bien de rouler avec une telle clarté. Seul bémol, la traversée de Saint Etienne est un peu "brouillasseuse", mais elle sera illuminée par la "croisure" avec Dudu, mon Professeur.
Retour sur la N7, que je quitte à Varennes pour partir traverser St Pourçain, aux heures de pointe… Je me décide à couper au péage de Montmarault, afin de regarder où je pourrais couper. Je pensais Bellac, mais on oublie vite, puis l'Etape Creusois (non plus, toujours pas réouverte, et même signalée comme à vendre), St Sornin de Leulac : à voir, sinon, je me rabattrais sur la ZI de Guéret.
Il en manquera un peu, je crains pour aller chez Sandrine, je vais donc dans la ZI de Guéret, après être passé devant la concession Honda, qui m'avait dépanné, lors d'un weekend au Lac de Vassivière, lorsque j'étais tombé en panne avec mon 750 VFR RC36 (régulateur, le mal des VFR). Qu'est ce que je regrette de l'avoir vendue, celle çi. D'ailleurs, je regarde pour en reprendre une. Juste pour le fun. Est ce que ça se fera??
Mauvaise nuit, mais je m'y attendais un peu, tellement la nuit précédente, j'ai dormi comme un nouveau né. A 5H01, je quitte lentement mon parking, très calme au demeurant ; un camion est venu se garer derrière moi dans la nuit.
Deux petits kilomètres me séparent de la RCEA. Il fait très frais ce matin, mais l'afficheur au tableau de bord hésite entre le 0° et le -1° C. Pour l'instant pas de brouillard en vue, et c'est tant mieux, car j'en ai bouvé ces deux derniers jours. On rejoint Bellac sans encombre, et j'arrive avec plus de quarante cinq minutes de volant devant chez Sandrine. J'aurais dépassé de plus de vingt minutes mon temps de route.
Après Bellac, les bas côtés de la route sont plus blancs, et la température a chuté. Dans cette zone, entre Bellac et Poitiers, je crains beaucoup les animaux à cette heure matinale. A l'aube ou au crépuscule, on en voit toujours dans les prés et en bordure de forêt. Ne verrais je pas une patite famille de sangliers en fin d'après midi un peu avant les rond point de la Croisière?
Le planning est pas mal tendu ; Virgile n'a pas encore trop l'habitude de nos secteurs et ds temps de route pour desservir nos clients rguliers. Je me décide donc de prendre l'autoroute à partir de Poitiers, pour monter jusqu'à La Ferrière (La Roche sur Yon). Le jour se lève et je m'octroie une petite pause déjeuner, oui une autre, à la première aire de repos. Les quinze sont faites, et je devrais pouvoir passer sans couper à nouveau.
Et oui, sans couper, j'arrive sur la bascule. Un SP est e ntrain de vider dans le hall, ce qui me laisse le temps d'enlever mes sangles et de ranger mon attirail. Je suis appelé de suite fini mon rangement, et lors de ma manoeuvre pour entrer dans le hall, je merde sans doute avec le tachy pour rester en pause (arrêt toutes les 30 sec), ce qui fait que je devrais couper mes trente une fois vide.
Temps humide en Vendée, pour rejoindre les Achards. Le contournement de la Roche, à cette heure, n'est pas problématique, et quand même qu'il le serait, je le préfère bien mieux que la 104 de la RP. On y respire ici.
Le site de mon lieu de chargement, célèbre marque de produit pour le bâtiment, grand sponsor d'un navigateur, ne parait pas trop encombré de camions, que se soit au niveau du parking d'entrée que des différents emplacements que l'on voit bien depuis la voie rapide. Tim était dans les environs, mais on s'est loupé. Il partait des Essarts lorsque je partais de LA Ferrière. Dommage de ne pas croiser avec ce Grand Bonhomme du convoi, et spécialiste du déboitage.
Trois gares à faire, puisque c'est le terme employé ici pour désigner les différents emplacements. J'attendrais toujours entre dix et quinze minutes à chaque entrée de gare, mais les chefs de gare sont bien vaillants quand même. Faut dire qu'avec une seule palette à la première, et dix sept à la seconde, c'était assez rapide, car peu de camion. Et que dire à la troisième, puisque ce sont deux caristes bien sympas, qui viennent rajouter les vingt deux dernières. Une heure trente sur place : incroyable. Record battu. On en plaisantait avec les caristes de la dernière gare.
J'hésite à prendre ma douche sur place, mais je me ravise, car je pense que je devrais, à cause de ma mauvaise nuit, m'arrêter un peu dans quelques temps.
Je reprends ma direction de la Roche, puis de Poitiers. Je crois m'arrêter sur l'aire avant Niort et la bifurcation sur Poitiers. Douche bien chaude et réparatrice, petit repas léger, et les trente sont faites. C'est effectivement un peu plus dur que de rester vaillant derrière le volant sur la route me menant direction Bellac. Aussi, par prudence, je stopperais un certain temps dans Moulismes, histoire de souffler un peu. Cabine au soleil, siège en position repos, les pieds sur le TDB : impec, je suis refait.
Avec ce petit contre temps, mais nécessaire sans doute, il me faut oublier que de faire une treize ce jour. En passant devant chez Sandrine (décidemment, je n'arriverais jamais à m'y arrêter), j'ai 9H10 de volant, je dois pousser au max ce soir. Alors, ce sera Guéret, au même endroit que hier soir au cm près. Avec 10H00 pile poil de volant, j'ai effectivement poussé au max.
Pas envie de manger au camion ce soir. A l'entrée de la zone, j'ai pu voir une enseigne Patapain. Deux kilomètres à faire ; perception des baskets et go. La pizza n'est pas fameuse, mais elle est chaude. Un yoghourt et une pomme de retour à la cabine, ca équilibre.
Demain, décollage à 5H01.
L'ensemble de l'équipage sera sous la couette de bonne heure, après un peu de lecture.
Bonne nuit, et réveillé tôt, je peux vaquer à l'écriture de ma journée d(hier et télécharger les photos de début de semaine. Mais je ne louperais pas ma prise d'envol de 5H01.
Je me rends au nord de Lyon, à la Tour de Salvagny. Hier, j'ai la RCEA direction Bellac, et bien figurez vous, que j'ai failli faire une boulette et prendre la même direction. Heureusement, je n'étais pas vite et j'ai pu donner un petit coup de volant pour récupérer ma bourde. Sur la route, je regard la température d'huile montée rapidement", alors que mardi matin, chargé ultra léger, celle ci n'a atteint les 70° C qu'après 35 kms parcourus. Ce matin, au bout de 10 kms, j'avais atteint la même valeur. C'est ma pensée philosophique ou plutôt mécanique du matin. Je n'aime pas tirer sur un moteur froid. J'y vais mollo.
Pas de brouillard ce matin, c'est à noter, à part des petites nappes contradictoires ici ou là entre Lapalisse et Roanne. Juste après mon arrêt à l'aire des Vérités, que je nomme ce matin l'aire du petit déjeuner : grand café, pain beurre.
Reprise en douceur jusqu'à destination. Destination qui se situe dans une toute fraiche zone d'activité pour artisans et petite boite. Inutile de vous préciser qu'avec un machin de 16.5 m, tu hésites à y rentrer. Mais ca va, le client est bien là, malgré que son local soit rideaux baissés, m'occasionnant une petite frayeur à mon arrivée.
Mon gars vient de monter sa boite ; il se positionne comme revendeur d'articles de carrelage et de carrelage en provenance d'Italie exclusivement. Position plutôt haut de gamme à priori.
Alors j'espère qu'il est meilleur commercial que cariste, parce que là…… z'ai eu quelques craintes. Entre son vieux tagasou réticent sur les commandes, et lui qui se plantait une fois sur deux, je n'ai pas passé le meilleur moment de la journée. Il n'a rien cassé, c'est VRAIMENT un miracle. Bon, il a mis 1H30 pour me débarrasser des 22 palettes. Alors oui, on a pris un café, mais rapide. Avec mes petits biscuits. Putain, j'en aurais plus pour demain, fais chier. Suis trop généreux, en plus il était en surpoids, je n'aurais pas du.
Il est plus de 11H00 quand je prends pour las seconde fois la direction du tunnel de Fourvière pour me rendre au dépôt, où m'attend un joli bébé de près de 25T. J'ai mis du temps pour décharger ce matin, mais les collègues ne sont pas très vaillants. Peu de volontaire pour équiper leur machines du bon accessoire pour charger mon gros lot. Pourtant en cinq minutes, c'est réglé. Non, ce matin, ils n'étaient pas très volontaires. Ma foi, ce n'est pas comme si j'avais le temps.
Je dois vider cette après midi à Riom, puis partir sur Puy Guillaume pour recharger un complet de pot lyonnais (vide) à destination de Quincié en Beaujolais. Pas trop de marge, ni en temps en fonction des horaires des clients, mais aussi avec les heures de conduite.
Je mettrais pratiquement 2H30 pour rallier Riom, client facile à trouver, mais peu vaillant. Décidemment, ce le jour. C'est la Saint Vaillant aujourd'hui? Sans doute.
J'attends que le hall se libère avant d'y entrer. Pour anecdote, lorsque je suis arrivé dans le bureau d'accueil, j'ai "choqué" les trois personnes présentes. D'après leurs dires, je suis le premier chauffeur français à rentrer dans leurs murs depuis le depuis de la semaine. A raison d'une vingtaine de camions jour….
Je passe bien trente minutes au total chez le client, et je n'ai donc pas le choix que de retourner direction Thiers par l'autoroute. Etant chargé par Combronde Logistique, je suis un peu pistonné concernant l'heure de réception. Effectivement, on m'attend de pieds fermes. Je comptais passer en moins de treize heures d'amplitude, mais c'est encore raté et pour plus d'une demie heure. Pas de souci, demain, je devrais pouvoir faire une petite journée.
Robert qui va vider lui aussi à Riom s'arrêtera sur le même parking et nous irons à pied en centre ville pour se restaurer et boire un coup. Même seul, je serais aller en ville. Je n'aime pas trop faire de miam cabine, surtout en période hivernale. Malheureusement, pas le choix dans les restos ; seuls les kebabs sont ouverts, alors ce sera kebab assiette, double viande, on ne se prive de rien.
La nuit a été plutôt bonne, et je quitte mon parking à 7H00. Direction Vichy que l'on contourne, puis halte à Lapalisse, comme hier pour un pain beurre confiture accompagné d'un grand café.
Hier Tophe m'a rassuré pour mon itinéraire ; je connais bien la route pour l'avoir fait plusieurs fois en moto, mais je crains toujours un détail que tu ne vois pas, car il ne t'inquiète pas en deux roues : pont, traversée de village, etc...
Alors l'itinéraire, c'était depuis Roanne, Charlieu, puis Chauffailles, et les Echarmeaux, pour descendre après direction Villefranche. Ce sont vraiment de belles routes, pas larges c'est clair, et avec pas mal de virages à l'aveugle. Tu ne fais pas une moyenne de dingue, c'est sur.
L'accueil est plutôt froid, car je suis attendu, soi disant pour 13h00. Mes documents internes indiquent 11h00 (il est 10h40), le BL du fournisseur : midi. Bon, on fait quoi? Ben, gars toi là et débâche le côté droit. Et bien voila, on va y arriver.
En trente minutes, c'est torché.
Je coupe trente minutes avant de rejoindre l'A6, afin de ranger mes équerres, et laisser du matos dans ma remorque, en vue de mon changement de tracteur. Une petite restauration pour le pilote aussi durant ce court instant.
Par de tunnel de Fourvière, ce jour, je n'y ai pas le droit. Mais l'A46 n'est pas encore sous grande affluence. Ce weekend, il me semble que ce sont les premiers départs des vacances d'hiver. Dès ce soir, mais surtout demain, ce ne sera pas la même limonade.
Au dépôt, je pars de suite charger mes deux bobines pour Montaigu. 27 T l'ensemble tout de même, on va les séparer un peu plus que d'habitude, histoire de répartir un peu les poids sur la longueur. Une fois chargé, je pars décrocher et chercher les clefs du Ford de remplacement. Virgile n'a pas les clefs, c'est Lionel le mécano qui les possède.
Difficile de trouver Lionel le vendredi. Généralement, il court dans le dépôt, réparé les petits bobos des châssis. Lorsque je le retrouve, couché sous un châssis pour refaire un câblage de feux arrière, il me répond que l'intérieur "c'est pas terrible". Ah!! vite donnes moi les clefs.
Bien "pas terrible", c'était très gentil. Il pue et je n'ose vous décrire le frigo. En gros, le frigo a une vie, voir plusieurs….
Ni une ni deux, direction le bureau de Nicolas. Deux solutions, ou je ne pars pas, ou je garde mon Berliet. Tu pars avec ton camion. Ben voilà, on fait comme ça; c'est mieux. Pour finir, c'est un camion qui n'a pas deux ans.
Je retourne à mon T, remettre les affaires en place et Virgile vient voir l'état du camion. Il connait l'état de mon intérieur, il comprend facilement ma décision. On finit même par remarquer qu'il manque un rideau.
Sur ce, j'ai oublié de faire mes pleins. Mon programme pour la semaine est pratiquement connu. Rechargement aux Achards, pour St Pierre Chandieu F69, puis bobines pour le 25, et retour pour le 38, puis re bobines pour (sais plus).
Retour au bercail. Dans la vallée du Rhône, le vent est faible, mais sur mes collines, ca souffle…
Je dédicace cette semaine à Jocelyn ; il se reconnaitra. Son collègue Jean m'a bien passé le message, et je remercie Jocelyn de tous ses messages positifs concernant les trois CDB.
Bon weekend à tous.
Un weekend tranquille à la maison, avec quand même un petit ciné le samedi soir, et une sortie moto en TT, mais vu l'état des chemins, je me suis rentré rapidement. Mais le weekend a été très réparateur, et je n'ai pas trop de mal à m'extraire du lit un peu avant 3h00. Le chat n'a rien compris à ce que je faisais là ; un café gros tas de poil. Je lui dis ça gentiment, et le rassure en lui précisant que je pars charger quelques sous pour lui payer ses croquettes. Bon, il n'est pas plus stressé que ça.
Moi non plus, d'ailleurs. Arrivé au dépôt, je m'aperçois qu'un grand coup de balai a été fait au niveau des châssis. Dans ma file, il n'en reste plus que deux ou trois, pas plus. Impressionnant, la place qu'il reste. Comme quoi, gueuler gentiment ca a de l'effet. Rassurez vous, ca ne va pas durer, j'en mets la main au feu. Benoit, que j'aurais plus tard dans la journée, me signale, que dans la salle chauffeurs, il y a une petite note rappelant la nécessité de laisser les châssis en solo dan les emplacements réservés...A suivre.
3H40, ma journée commence. Le lecteur de carte GO déconne plein pot, il est donc difficile de faire le plein. Je ne l'avais pas fait en pensant changer de tracteur. Je pars, on s'arrêtera à St Pourçain ; je devrais passer sans attaquer la réserve….ou pas.
La pluie s'invite à la hauteur du dépôt de Tophe, puis c'est des trombes qui tombent dans l'ex capitale de Manufrance et des poteaux carrés. Jusqu'au péage de Veauchette, les essuie glace sont redoutables d'efficacité. Plus trop d'utilité jusqu'à Roanne, encore bien endormie. Je comptais m'arrêter pour un PDJ au chalet avant Varennes, mais c'est fermé, alors je pousse jusqu'au dépôt. Tartine de confiture et café m'apportent une nouvelle énergie.
Pour Valentino, l'énergie, c'est le GO, alors go pompe. Malheureusement, la pompe parait désamorcée, elle souffle de l'air ; après 15 l d'air, comme je n'ai pas un planeur, j'essaye de trouver de l'aide avec des locaux. Pas de chance pour moi, dans le quart d'heure qui suit, je ne vois personne.
Bon, on va filer dans une station pour rajouter une centaine de litres, qui est notre limite, sans déblocage par le siège.
J'envoie un message à Virgile pour qu'il fasse le nécessaire à son arrivée au bureau. Il me répond qu'Olivier, qui a repris ce jour après une semaine de CP, est dans le même cas que moi. En partant, j'appelle vite Olivier pour qu'il s'arrête à Veauche. Je lui sauve la mise ; il comptait stopper lui aussi à St Pourçain. Il monte aussi à St Hilaire, chez le même client. Yohan qui part plus tard prendra le même chemin, et Léa qui part de St Pourçain, doit livrer en fin de matinée. Elle gagne presque trois heures sur nous. C'est d'ailleurs, une des raisons de son embauche au dépôt de Loire, alors qu'elle crèche dans l'Allier.
L'ami Ardéchois, Mich07, car il va se perdre aujourd'hui. Il ne monte pas dans le 02 ou le 51, mais dans le 85. Mais il va s'arrêter sur les coins de Bressuire. Qui sait? demain, on se croisera peut être.
Je grignote deux ou trois, ou plus, je ne sais plus petites parts de quiche en roulant. Et c'est avec 9H18 de volant que j'arrive dans le hall du client, juste avant un de leur camion de livraison. Ouf, je peux rentrer pour vider, sinon, je devais attendre demain. Bon, ils sont sympas là bas, le chauffeur serait sans doute ressorti pour me laisser la place. Un peu long pour vider mes deux bobines, car ils doivent changer l'outil au bout du palonnier. Je regarde l'heure tourner, car je souhaiterais bien clôturer en moins de treize heures ce soir.
Virgile souhaite que je puisse recharger en foulée cet après midi. Ce n'est tout simplement pas possible. On arrive chez notre client avec 9H15/9H30 de volant, et on a plus de trois quart d'heures de volant pour se rendre aux Achards. Je n'y serais qu'à six heures, à l'ouverture. En soirée, il me rappelle ; je devrais être prioritaire pour charger. Oulah, à suivre cette affaire.
Je repars et vais me poser pour ma coupure journalière à La Ferrière, pas loin d'un client que l'on fait régulièrement, comme vous le savez, fidèles lecteurs.
10H02 de conduite, plus de 720 bornes, j'aurais mérité mon whisky japonais. Dommage, apéro Cristalline!! beurk !! vie de merde!!
Après un petit déjeuner au camion, il est temps de prendre la direction des Achards pour aller charger. A 5H20, je lâche les poneys, en prenant grand soin de ne pas réveillé mon voisin de chez Rousson ; pas matinal le Stéphanois.
Arrivé sur place, il n'y a pas foule, et pour s'enregistrer c'est hyper rapide. Seulement trois personnes sont présentes à l'accueil, alors qu'en journée, il y a bien 7/8 personnes. Virgile a échangé mon lot contre celui d'Olivier, et je n'ai que deux gares à faire…..mais ici, tu ne peux pas prévoir. Quand je vois qu'à la première "gare", j'ai un colis de 3 kgs à récupérer, j'hésite à y aller à pied. Et sur place, ils veulent me faire débâcher. C'est vite réglé quand je leur précise l'importance du lot. Mais, je devrais attendre plus de vingt cinq minutes pour entrer en zone. Le cariste est mort de rire quand il voit mon listing, et ne comprend pas pourquoi ce lot n'a pas été emmené à la gare suivante, là où je chargerais le reste.
Go à la gare suivante, avec une attente de quarante cinq minutes avant d'accéder à la zone de chargement. Bon, quarante cinq minutes déjà alors que j'ai à peine trente minutes de volant, comment dires. Ce sera un peu long, car mon nouveau cariste parait perturber du mauvais classement de mes différentes références. J'y passe plus de quarante cinq minutes, ce qui fait que je sors du site après y avoir passé 2H15.
On se croise avec Olivier ; lui sera plus malchanceux en ayant cinq gares à faire. Il y passera 4H15. oui? Vous lisez bien 4h15.
Je roule jusqu'à atteindre l'aire des deux Sèvres, me semble t-il (Leclerc) ; je file à la douche, puis je ne résiste pas à un grand café accompagné d'une tout petit, mais tout petit pains aux raisins. Je photographie la semi des transports Blanc; garée non loin de mon ensemble, ayant obtenu l'accord du chauffeur.
Le tempes est bizarre ce jour. De la pluie, du crachin, du brouillard, un ciel dégagé, on dirait que la météo a buggé. Elle ne sait pas sur quels pieds danser. Et moi, sans danser, mais bien solide sur mes appuis, cramponné au volant de mon petit camion, j'ai attaqué ma descente vers la capitale des Gaules, la ville Lumière.
En pleine forme Baloo, si bien que c'est le tachy qui me rappelle à l'ordre à la hauteur de Montluçon. Je comptais m'arrêter avant de rejoindre la RCEA, mais j'ai filé. Après, je n'ai pas assez de temps pour aller jusqu'au dépôt de St Pourçain, où j'espère pouvoir enfin faire mon plein. Je me suis restauré avec une petite râpée maison, et un yoghourt.
Demain le programme est serré, je dois donc tirer un max ce jour, et m'approcher au plu près du client. Ce client est situé à deux kilomètres de mes parents ; avec un peu d'espoir, j'espère avoir assez d'heures, mai non, ça ne le fera pas. C'est alors que je pense à couper dans la ZI de Genay. J'appelle vite fait mon ami d'enfance, Laurent qui habite sur Albigny ; il fait partie des mes trois collègues d'enfance avec qui je suis toujours en contact, et qui est parti avec Thierry et moi en septembre en moto dans les Pyrénées. Quand je l'appelle, il est à la hauteur de St Priest, et il se rentre. Il passe me prendre et je passe la soirée avec lui et son adorable petite femme qui me supporte malgré mes pics incessants. Très bonne soirée.
A 6H30, je quitte mon parking qui était située dans une impasse, où j'avis hésité à me rendre, mais en voyant un CAYON en CR y rentré puis revenir se garer le long du trottoir, j'ai compris qu'il était possible de se retourner. Et une impasse est toujours plus calme qu'une rue ouverte, voire plus sécure! Enfin...on se rassure comme on peut.
En partant à cette heure, l'A46 est bien chargée, mais on passe relativement bien. J'arrive chez mon client, avant l'ouverture, mais le portail est ouvert, et Olivier est en train de se garer. Ici, c'est toujours très rapide. Il n'y a pas trop de clients, ce qui fait qu'en trente minutes, nous sommes tous les deux, Olivier et moi, délestés de nos sac d'enduits, de colle et autres matériaux du bâtiment.
On attend un peu en prenant un café dans les locaux, histoire que la circulation soit moins dense. Olivier recharge une bobine pour le 63, j'irais demain au même endroit que lui, avec une grosse aussi. Pour l'instant, j'en ai deux à charger pour le secteur de Besançon, mais avant ça, je dois récupérer un autre Ford, afin de laisser mon tracteur pour entretien et réparation. Virgile me signale qu'il sent la cigarette…..Moi, qui n'est jamais fumé de ma vie, sentir le tabac froid : j'en ai HORREUR. Effectivement, il sent bien le tabac, mais le frigo…..Allez, on le laisse aussi celui çi.
Je pars charger avec Valentino ; le Ford devrait être nettoyé cet après midi.
Mon programme est donc d partir livrer sur les environs de Besançon, puis Pontarlier pour une livraison foulée à Villette d'Anthon. Euh, comment dire.. Mes dix heures sont cramées, ca va être tendu de chez tendu.
On ne perd pas de temps en palabre inutile, un bout de GO, et on file full autoroute. Je n'ai jamais fait autant d'autoroute que depuis deux mois.
A 14h00, je suis en bascule, dès qu'un ATS, habitué des lieux la libère. On y va cool pour vider mes deux bobines, car je dois placer trente histoire de pouvoir arriver à mon rechargement, sans coupure mais surtout avant la fermeture à 16H30.
Lorsque je remonte dans la cabine, Virgile a essayé de me joindre plusieurs fois, mais il m'a envoyé un SMS ; "chargement 25 annulé".
Après être repassé en bascule, je le rappelle ; il a besoin de moi demain matin pour partir sur Clermont, voir emmener une remorque qui est sur le parc sur La Verpillière ; remorque que Yohan a chargé mardi, mais qui n'était à livrer que jeudi. Je descends tranquillement par la nationale. Yohan a malheureusement conservé les BL, et CMR avec lui. Il doit m'appeler ce soir. L'idée est que je récupère les papiers pour aller vider. Et merde, moi qui pensait pouvoir placer une vraie onze qui compte.
A titre d'info, l'Etape à Château Gaillard (Ambérieu en Bugey) est désormais fermée le jeudi soir.
A 5H30, je prends mon petit déjeuner au bar, classique pour moi : grand café et pain, beurre et confiture. Les chicots sont propres, et j'ai même pris soin de me raser. Je retourne au dépôt, faut pas déconner.
Je passe par St Vulbas, Loyettes, Heyrieux et je passe le Rhône à la hauteur de Vienne, direction le parc pour dételer ma remorque et partir sur la piste de lavage pour y passer mon ensemble. A cette heure, je suis pratiquement sûr qu'elle est libre, et elle l'est. Voilà, la cabine est propre, intérieur et extérieur, il peut partir chez Renault pour être opérer en ambulatoire. Maintenant, je dois transférer mes affaires dans le Ford vu hier, qui a été nettoyé. Alors, oui, il a été nettoyé, mais de façon aléatoire. Par contre, les tapis sont nickels désormais. Mais l'odeur de tabac froid, punaise quelle horreur! J'ai pris un déodorant chiottes, vous savez le truc avec un papier qui sort d'un flacon. J'ai pris "océan". Cà ne prend pas trop les narines. On va rouler les fenêtres entrouvertes ce jour dès que cela sera possible, et on aéra au max à l'arrêt.
Lionel vient me récupérer chez Renault à Chasse, puis il est temps désormais de charger mon gros bébé de 24 T à destination de Riom. Autant quand je mets des sangles sur des bobines de 8 à 15 T, j'y crois un peu, mais là, j'ai beau en mettre qui passent par l'intérieur, mais aussi par le dessus. Je fais le job sans être trop convaincu de leur capacité à retenir le lot.
Après 2h30 de route, full autoroute, je me présente à l'entrée du client sur la commune de Riom, ville des frères Sarron, que j'ai pu croiser dans me jeunesse sur les Grands Prix motos. Notamment Dominique, lors du Bol d'Or.
Un peu d'attente à l'arrivée, car un camion vient d'arriver, juste avant moi. J'ai le temps d'ôter mes cinq sangles et de les ranger. Impec, je n'ai pas oublié mon enrouleur.
La connerie, je l'a fait en sortant. J'avais eu Chouchen au téléphone en arrivant sur CF, il était sur Brioude. Je pensais l'appeler en sortant, mais pas si tôt, il est déjà dans le coin, et je suis parti devant lui. Il ne s'attendait pas sans doute à voir un Ford. Là, on a râté une croisure olympienne.
Je file rapidement direction Issoire, chez un transporteur logisticien pour récupérer de l'acier à livrer sur Chavanay, haut lieu du St Joseph. J'y achète d'ailleurs mon St Jo blanc ou rouge.
A l'entrée, il est indiqué que le site ferme à 16H30 ; c'est bon il est 15h30. Ah mais non, on vous attendait demain, et là pas possible, on va bientôt fermer. A demain 10H00. J'peux prendre une douche. Ben non, elle ne fonctionne pas. Cool. Allez Baloo, va te garer vers le circuit d'Issoire, mais pas une moto ne tourne, et il pleut.
Alors qu'est ce qu'on fait : re nettoyage de la cabine, puis je donne un bon coup de balai dans ma fosse. Bientôt deux mois que je ne l'avais pas nettoyée, et ce n'était pas du luxe.
J'ai un restaurant ouvert à un gros kilomètre à pied. Si le temps le permet, on ira là bas.
Vu l'averse qui est tombée après 19H30, pile poil au moment où je l'étais mes habits de soirée. Restaurant annulé. Quand ca veut pas.
On m'avait dit 10h00, alors j'y vais pour 8h00. C'est la même personne qui m'accueille. Un cariste vient me chercher de suite de retour à mon camion. Un cariste bien sympa que je me remercie pour me charger en avance. Lorsqu'il apprend que je suis venu hier après midi, il est sur le cul. Ils n'ont chargé que trois camions dans l'après midi….Je charge des plaques d'alu assez épaisses ; elles sont destinées à la construction de véhicules blindés, dont le nom m'échappe. Je les emmène pour qu'elle soient découpées, mais aussi pliées.
Surprise au bureau ; il n'y a pas de CMR, ni de BL. Il faut aller les chercher. Quai, je dois circuler avec du matériel sans lettre de voiture! Après une demie heure de palabre, Virgile me demande d'aller à l'aciérie. Je la fait courte, mais j'y passerais plus de quarante minutes. Vingt minutes de chargement, près d'une heure trente de paperasse, pour 240 Kms de route.
Ma destination se situe à Chavanay, à onze kilomètres de mon domicile. J'arrive sur place un peu avant 13h30 ; le portail est ouvert, je m'avance dans la cour. Dans les cinq minutes, on vient me voir ; je suis bien garé, je peux commencer à débâcher. Et quelle surprise au bout de quelques minutes. C'est la bête des Vosges, le très sympathique patron des transports Bertrand qui vient chercher un petit lot pour sa région. Ca fait vraiment plaisir de revoir l'ami Samu et de partager un instant chez un client. Ce soir, il sera rentré à la maison, c'est cool.
Les moments sympas c'est bien cool, mais on a du boulot. Dès que je suis vide, c'est retour au dépôt, pour recharger quatre bobines à destination de La Ferrière Dans le hall, Microbe est en place. Microbe, c'est Léa du haut de ses 19 ans, et de son 1.52. Elle finit de sangler avec mon assistance. Elle fera deux tours, moi aussi. Elle part de St Pourçain lundi à 5H00. Elle pourra vider le lundi même et recharger aussi. Pas possible pour nous depuis Lore sur Rhône.
Les plains sont faits, et la piste du karcher est libre. Allez courage Baloo, et frotte ton Ford crasseux. Il pue toujours autant le tabac, même au niveau des coffres extérieurs. je m'en suis redu compte ce matin en sortant les sangles.
A 16h30, ce n'est pas la peine de chercher une place, car je suis le dernier des "bâchés" à rentrer. Je me colle au fond et pis c'est tout. Je balance du désodorisant sur toutes les pièces en textiles : rideaux, sièges, capitonnage, etc. Ca pue fort, j'ai abusé ; d'ici lundi, ca passera.
Au programme de la semaine prochaine : deux tours à La Ferrière. Retour mardi en chanvre, pour Chatillon sur Chalaronne, puis remontée, et la suite : à suivre.
Je passe relancer Lionel pour le suivi de mon camion. J'ai hâte de le récupérer.
Bon weekend à tous.
Le soleil est revenu ce weekend. On a eu plaisir à désherber les alentours de la maison ; dans quelques moi, on en aura marre. Mais trois heures dans son jardin, c'est signe que le printemps va arriver. Pendant ce temps là, ma frangine qui vit au Canada est sous une tempête de neige monstrueuse. Je n'ose imaginer une telle tempête dans notre pays.
Mais, c'est sur une route bien sèche que je me rends au dépôt afin de monter dans mon Ford "de prêt". Quand j'ouvre la porte, une odeur de tabac froid m'arrive en plein nez. Malgré tout ce que j'ai versé sur les tapis et autres textiles, putain, ça pue.
En bordure du Rhône, il fait bien frais et humide. Le pare brise est givré, je laisse tourner le moteur et le dégivrage. Je ne suis pas à la pièce ce matin. Robert qui va au même endroit est déjà parti à 5H01. Pour ma part, c'est à 5H25 que je lâche le pur-sang américano-turc.
Je GPS du camion est franchement nul. Dans Givors, il veut que j'attrape l'A47, juste après être passé dessus et en tournant à gauche. D'une part, je pense que ca ne passe pas en SPL, mais il veut te faire couper une ligne blanche. Sur le trajet, ce sera une suite de n'importe quoi. Je pense que si tu ne travailles qu'avec ce type de produit, tu as vite fait de faire une connerie.
Ce matin, la route est assez chargée, avec pas mal de camions. C'est d'ailleurs la remarque que l'on se fait avec Robert lors de notre conversation téléphonique. Robert souhaite s'arrêter à l'aire du Forez. Après un peu plus d'une heure de route, je trouve que ca fait court. Perso, je pousse jusqu'au petit chalet à droite juste avant Varennes sur Allier. Un grand café et un pain au chocolat plus tard, le jour s'est levé ; c'est aussi signe que le printemps arrive rapidement : les jours sont un peu plus longs.
Je n'ai fait que quinze vers Varennes, alors on se retrouve avec Robert à l'aire de Parsac pour un second café. J'ai pris la dernière place sur cette aire, avec une place accessible à contre main. Avec la direction "mal assistée" du Ford, tu travailles bien les épaules. Une pensée pour Léa ; elle galère m'a t-elle dit ce vendredi. Elle a hâte d'ne changer. D'ici un an, sois patiente Léa.
Le Ford a pas mal de défaut, mais c'est vrai que son moteur (non bridé en mode ECO) marche bien, et surtout il pousse son régime à près de 2 000 tr/mn avant de changer de rapport. Même le onzième, ça gueule un peu, mais ça pousse. Par contre, il ne faut pas regarder la consommation moyenne. Sur le trajet dépôt / La Ferrière, j'ai gagné plus de vingt minutes, mais avec 38,5 L/100. En vitesse de pointe, il est réellement à 90 km/h, donc trois de plus que Valentino. Entre la RCEA, et le passage Poitiers --> La Roche sur Yon, il y a entre trois et quatre heures à plaine vitesse.
J'ai d'ailleurs envoyé une photo à Virgile sur ma conso, car je sais qu'il a fait une remarque à Benoit et Léa concernant leurs consommations moyennes. Bizarrement, ils sont en Ford. CQFD.
Chez le client, nous sommes trois à vider : Robert, un affrété (Gibertrans) et moi même. Avec un tout nouveau au pont chez le client, j'attendrais 1h30 avant de vider.
Dans cette attente, je bavarde avec deux jeunes Indiens de 25 et 27 ans, qui roulent avec un camion HR, pour une boites des Pays Bas. Ils ont quitté leur pays il y a déjà quatre mois, et espèrent y retourner d'ici deux mois. J'ai mon collègue Yves, qui vient de rentrer du Rajasthan, où il avait un road trip d'une dizaine de jours en moto. Je leur montre les photos que j'ai reçues tout au long de son voyage. Le plus jeune a les yeux rouges…
Une fois vide, je n'ai plus qu'à me trouver une place pour la nuit. Lorsque je sors du hall, j'ai 8H32 de volant. J'ai bien un parking vers mon lieu de chargement, mais trente deux kms en 28 mn, je n'y crois pas, surtout avec quatre ou cinq ronds point.
Je pars me garer au même endroit qu'il y a quinze jours, puis une grande promenade dans les environs. Il est bien trop tôt pour s'enfermer dans la cabine, et profitons donc des premiers rayons de soleil.
Ce soir, ma femme m'apporte une bien mauvaise nouvelle. Alice, une jeune fille d'une vingtaine d'année, la seconde fille d'un très bon couple d'amis de ma femme, est dans le coma suite à la rupture d'anévrisme. Cet après midi, une opération du cerveau était programmée. Les prochaines quarante huit heures seront décisives. Les boules…...
Je quitte ma petite ZI tranquille de la Ferrière, pour me rendre aux Acharts, mais pas chez PRB, mais juste avant. Je suis déjà allé charger là bas et j'y suis pour l'ouverture à 7H00. Ici, on ne charge pas à quai, mais on ne débâche qu'un côté ; le cariste faisant glisser les palettes assez légères, il faut dire.
Je repars trois quarts d'heure après, juste avant l'arrivée de deux camions. Voilà, je n'ai qu'à rouler désormais. Chargé en ouate, mais avec douze tonnes quand même, je décide de passer Par Niort, Melle, Confolens ; ca change un peu de Poitiers / Bellac. Et puis, on ne perd guère plus de 6 ou 7 minutes, pour un kilométrage similaire, voir légèrement plus court (sais plus).
Je stoppe à l'aire des Deux Sèvres pour mes ablutions, ainsi qu'un autre petite déjeuner. Ma serviette pue le tabac ; putain, vivement que je retrouve mon Valentino. D'ailleurs, vers 10H00, Virgile me contacte pour me signaler que je le récupère bien demain. Ce Ford sera nettoyé par une société extérieure avant d'être donné à un nouveau chauffeur qui attaque lundi en bâché.
Il y a un petit soleil ce jour, alors je profite de rouler avec les fenêtres entrouvertes de temps en temps. Je coupe pour un petit quart d'heure à St Sornin de Leulac, pour une légère collation, puis trente à l'aire avant Montluçon, mais pas l'aire des Vérités. Je pensais livrer un chantier, en fait non, je livre une petite boite d'isolation, et ils m'attendent pour 13h00, ce que m'a confirmé Virgile. Je les appelle, et la charmante jeune femme qui me répond me confirme qu'il sera impossible de livrer en matinée. Oup's….et en fin d'après midi? Elle me répond qu'ils n'habitent pas très loin de leur dépôt, et de prévenir quand je suis en approche. Lorsque je suis à la hauteur de Lapalisse, je lui confirme que je peux arriver vers 18H00, sans doute passé de quelques minutes. Pas de souci.
Aussi, je fonce en remontant jusqu'à Belleville par l'A6. L'entrée du dépôt n'est pas très large, et pour ressortir, je patinerais bien dans la légère montée lorsque je me lance en marche arrière.
J'ai plus de 9H30 de volant ce jour. Pas de miracle, je n'arriverais pas à l'Avé Maria. Alors, je pars me poser dans la ZI de Chatillon sur Chalaronne.
J'irais en centre ville dans une brasserie prendre un plat chaud, car je n'ai pas envie de rester au camion ce soir. Il fait bien frais, mais le 1,5 km qui me sépare du centre ville, me réchauffe bien ; ou alors c'est le Brouilly pris en apéro, j'ai un doute.
Une pensée ce soir pour Alice.
Je ne suis pas pressé ce matin, car mon programme est désormais allégé, depuis hier soir, et ma livraison faite en soirée. Foire une onze ou pas? La faire impliquerait que je parte vers 6H30, et donc me retrouver sur l'A46 aux heures limite. Je suis réveillé, la onze, je pourrais la faire sans problème ce jour, alors go.
Virgile m'a confirmé que Valentino était rentré au bercail avec Thibault, le petit jeune mécano, qui se ballade entre les deux dépôts de Loire et Veauche. Par contre, j'arrive à 7H30, et Virgile n'est pas encore arrivé, et l'armoire à clefs est fermée, naturellement. J'ai beaucoup de choses, que se soit vestimentaire ou alimentaires qui sont dans des boites plastiques, c'est donc assez rapide que de déménager.
Robert est là, alors on accepte un bon café en compagnie de notre mécano Lionel.
Dès que Virgile arrive, je m'occupe à vider ce bon vieux Ford qui pue, pour mon cher Berliet. Pas de tâche sur les sièges, les protection "atelier" sont encore présentes au niveau du siège et du plancher. Trente minutes après, ça y est, je suis prêt à bosser. La commande du ralentisseur a bien été changée, on sent plus de dureté ; on verra bien cet après midi, si tout est en ordre de marche. Concernant l'injecteur, je fais confiance au garage. La position est vraiment meilleure que sur l'Américain, y pas photo. Avant de démarrer, je fais les niveaux : lave glace, refroidissement et je rajoute trois litres d'huile.
Je charge une grosse bobine ; le chargement est donc à l'extérieur, grâce au chariot qui lèvent les containers. Dans ces cas là, on débâche bien sûr le toit, mais aussi un côté, afin que le pilote du chariot, signale au chauffeur de reculer, s'arrêter et s'avancer lorsque la bobine est dans la fosse.
Deux sangles dans l'axe, puis deux autres sangles sur le dessus, et on peut partir à la douche.
Il est temps de partir direction la ville des Jaunars, mais plus précisément Riom, la ville des frères Sarron, Christian l'ainé, et Dominique.
J'ai eu de la chance en arrivant, les gars reprennent juste au moment où je me gare devant le hall, et aucun camion n'est présent. Je dessangle quand même à l'extérieur, avant de rentrer dans le hall. La place n'est pas très importante pour manœuvrer et rentrer dans le hall. Par contre, pour faciliter l'entrée, il y a des lignes au sol ; ce sont de bons repères. On y passe pas beaucoup de temps, une fois en place, mais c'est pour le retour du BL signé. Ils l'ont paumé. On solutionne dans le quart d'heure, ca va, et puis de toute manière, je ne suis pas pressé.
Je me dirige vers Volvic, où je n'ai RDV que demain matin. Sur de gros sites comme celui là, il ne faut pas trop espérer y être chargé. A l'accueil, le message est négatif, car, ma commande comporte plusieurs références et l'ensemble n'est pas prêt. Par contre, on m'indique que il serait intéressant pour moi de venir de suite à 5H00 demain matin.
Et bien, on fait ça.
En rejoignant mon camion, j'ai un appel en absence de Nico72. Il m'a vu sur Maps, et m'a contacté, malheureusement, je n'avais pas mon tél perso. Bonne remontée Nico, et désolé.
Hier soir tardivement, ma femme m'a envoyé un message rassurant sur la santé d'Alice. Elle est en réanimation, sous "coma contrôlé". Encore quelques jours de patience, mais son état s'améliore grandement. Elle n'est pas sortie d'affaire, mais les médecins se veulent rassurant.
C'est sur cette bonne, ou du moins meilleure nouvelle que j'entame ma journée. Une bonne nouvelle en emmenant une seconde, je peux aller charger plus tôt que mon heure de RDV, mais je dois attendre 5H30 pour entrer sur le site. Je ne fais pas le difficile, encore moins le pénible.
Dès que je rentre et que le vigile soit satisfait que je porte mes chaussures de sécurité, ainsi que mon casque, en étant au volant, je peux rentrer me positionner sur un emplacement. C'est drôle (enfin drôle), mais j'ai conduit sans ceinture sur le site, mais j'avais le casque, donc, j'étais clean….ou pas.
Toujours est il que je repars du site trente minutes plus tard, prise de papier compris ; c'est pas bon, hein. J'enlève le casque quand même pour rouler, pas envie de passer pour un neuneu. Ceux qui me croisent ont un doute, pas la peine de leur confirmer!
Direction Issoire, puis Brioude, où j'inaugure la rocade de la ville. Le jour se lève tranquillement, mais les températures baissent bien sur la Haute Loire. Parti de Volvic avec un 12° C, j'arrive aux Portes du Velay avec un 5. Je file à la douche, tout juste chaude mais agréable quand même, puis on demande un grand café avec un pain au chocolat. J'ai pris mon temps, mais j'ai hâte de faire quelques photos sur le plateau, afin de compléter la journée d'hier, qui n'a pas été prolifique en idée photos. Sur le plateau, la neige est bien présente, mais sous un beau soleil, c'est vraiment magnifique.
On attaque lentement la descente sur Vals, via la Chavade, tout en restant au dessus des nuages, jusqu'à atteindre Mayres, dans le brouillard. Je suis assez étonné par le climat une fois arrivé "en bas", car c'est "brouillasseux" à souhait.
La direction de Viviers est désormais interdite au plus de 26 T, hors desserte, juste avant Alba La Romaine, et je ne m'y risque pas, car des képis sont installés au rond point. Et j'ai failli m'y engager, perturbé par ma conversation avec Dudu.
J'inaugure donc aussi une nouvelle rocade, celle de Le Teil, après celle de Brioude.
Demain, je recharge à Arcelor à Fos. Là bas, il faut une combinaison de travail. Figurez vous que je la balade depuis deux ans que je suis chez Combronde, et je l'ai retirée à Noel, car je n'en ai jamais eu l'utilité.
On va se retrouver avec Olivier au dépôt de Bollène ; il me passera la sienne. Sur le site de Bollène, après un petit cassage de croute, je vérifié mes pressions de pneus de l'ensemble : RAS, puis je passe la lingettes sur le sol. Hier, j'avais fait la cabine, voilà donc mon Valentino tout propre. Enfin, tout propre, les plastiques attirent vite la poussière. A peine, tu as fini que tu devrais recommencer.
Je repars avec la combinaison d'Olivier, en prenant soin de partir direction A9, car la bifurcation A7/A54 est toujours fermée pour travaux dans le sens nord / sud.
Sortie Remoulins, puis la fameuse route "des containers", sans pour autant croiser l'ami Renaud. Fin des opérations à la Clé des Champs, que je ne connaissais pas et très bon repas copieux. Heureusement, j'avais fait bien 3 kms à pied avant de passer à table.
Cathy, ma femme me rassure sur la santé d'Alice ; elle est consciente et a déjà retrouver certains usages de ses membres.
Avec un RDV chez Carrouf à 8H00, je tente d'y aller une demie heure avant. De toute façon, je suis réveillé depuis 4H00 ce matin. On est quand même proche de la route et la circulation se fait bien entendre à partir de 4H00. C'est un peu le point noir de ce restaurant.
Je serais à quai avec dix minutes avant mon RDV, tout se présente donc bien. Ici, c'est toi qui te vide. Avec 26 palettes, même si je ne suis pas des plus doués pour ce genre d'opérations, je clôture le job dans les quarante minutes.
Fos sur Mer, et le grand site d'ArcelorMittal n'est pas très loin, mais les procédures sont bien assez contraignantes là bas. Heureusement, les deux charmantes personnes à l'accueil sont très sympa. Par contre, tu n'as pas de toilettes. Un site de cette importance….qui t'impose plein de choses, n'est pas capable de te proposer des WC : lamentable.
Je prépare ma fosse suivant leur directive, puis j'ai l'accord pour rentrer sur le site, mais je dois d'abord m'équiper. Bon, pour circuler, pas besoin du casque. Dires qu'ils sont moins cons que dans le Puy de Dôme, ca me fait chier, mais c'est la réalité. Par contre, ils sont nettement moins vaillants. Ce qui me fait préférer donc les Auvergnats ; puis ma femme est quand même originaire d'Ambert.
Je quitte le site pour aller m'installer au rond point de Clesud, histoire de casser une graine, et peut être bien d'y croiser Julien. Je fais bien des appels à un Scania, mais c'est un de ses collègues. Allez vingt minutes sont passées, il est temps de remonter au dépôt.
Olivier, mon GPS personnel sur le secteur parisien me suit, mais ne me rattrapera pas. On se retrouve au dépôt, où il dépose son chargement qui sera repris par un autre chauffeur. Il part charger des bobines. Perso, je file aux pleins, puis je me gare à côté de Benoit, qui a été le premier a rentré ce jour. Yohan est en approche ; seul Robert est au abonné absent. D'après notre dernière conversation téléphonique, il risque de ne rentrer que demain.
Lundi, je livre mes 24 T à St Clair du Rhône, puis une bobine pour Rioms. Après go St Pourçain pour un complet d'engin agricole à destination du 27 (St Quentin des Isles, de mémoire), et logiquement, je monte sur le secteur de Rouen pour St Jean de Bournay.
D'ici là, on va passer un bon petit weekend.
Bon weekend à tous.
Je n'ai pas la grande forme ce matin. Il est 6H00 lorsque les roues démarrent leur premier tour dans la cour du dépôt. Je pars direction le sud, mais je n'irais pas très loin, puisque ma destination est à St Clair du Rhône. Il me faut tout de même près de trois quart d'heures pour arriver chez le client qui n'ouvre qu'à 7H00. Pour entrer dans le hall, je dois attendre que leur camion de livraison soit parti. Avec le temps que mets le chauffeur pour sangler, je pensais que je passerais la matinée ici.
C'est directement le boss de la boite qui vient travailler au pont et me décharger. A priori, ils font un grand stock de matière ; leurs deux halls sont pratiquement plein.
Je retourne au dépôt pour y charger une grosse bobine de 22 t à destination de Riom, puis je rejoindrais le dépôt de St Pourçain, pour un complet de petits tracteurs tondeuses pour un concessionnaire au sud de Rouen.
J'espère pouvoir livrer à Riom avant la pause de midi. Et c'est bon, le pontier habituel me voit arriver, mais j'avais été annoncé par la charmante femme à l'accueil. En dix minutes, c'est réglé, je reste malgré tout cinq minutes de plus, vous savez pourquoi, hein.
Le temps n'est pas très clément ce jour, on jongle avec pluie fine, et temps dégagé. Et ce temps me suivra tout au long de la journée. Pour une fois que je charge au dépôt de St Pourçain, il y a du monde. Trois camions extérieurs sont en cours de chargement, mais ma marchandise est prête. J'ai six grand châssis contenant des grosses tondeuses à charger, puis plusieurs palettes d'accessoires, comme des paniers de ramassage, des ensembles de coupe, et une palette de pièces détachées. Je ne serai pas lourd : moins de 7T00.
Je récupère la N7 pour monter par l'A77. Deux solutions s'offrent à moi ; soit passer par la RP, mais vu l'heure et des heures qu'il me reste, j'ai moyennement envie, alors je décide de passer par Orléans, Chartres, Dreux.
Ce soir, je n'irais pas au bout de mes heures, car il a été impossible d'avancer mon rechargement à St Etienne du Rouvray à demain après midi au lieu de mercredi matin.
Aussi, je m'arrête à l'entrée de la ZI de Fay aux Loges. Au moins, je finis ma journée en moins de 13H00 d'amplitude. Je me suis annoncé chez le concessionnaire agricole pour fin de matinée.
Je suis vraiment claqué ce soir, à 21H00, je bouquine un peu le dernier Moto Journal, mais je ne lirais que quelques pages.
Je ne m'affole pas ce matin, je démarre tranquille après un café au camion. Pas trop appétit ce matin, cela ne me ressemble pas. Les trois collègues garés à côté de moi sont encore là, alors que j'ai presque douze heures de couper et que deux étaient arrivés avant moi. Est ce un signe que le boulot est calme? Je vous laisse philosopher sur le sujet, moi, même si je ne suis pas pressé par la boulot, j'ai quand même une livraison à assurer. Je ne laisse pas trop le camion tourner, dès que les bouteilles sont remplies, on y va piano.
Un petit bout d'autoroute à partir d'Orléans, mais pas trop, juste pour rejoindre la 154 (je crois?) pour prendre la direction de Chartres. Je m'arrête à Serazereux, au Motel du Péage, pour un bain et un grand café. Plus de pain, alors je me jette sur un pain au chocolat. La douche était bien chaude, mais j'ai dû l'attendre un certain temps.
Mine de rien, j'ai pris mon temps et en rejoignant le camion, je n'ai plus qu'à attendre dix minutes pour clôturer une quarante cinq. Ce n'est pas que je devrais en avoir besoin, mais bon, je fais comme ça, c'est moi le pilote. De toute manière, le GPS m'indique 10H35 pour heure d'arrivée, je suis dans les clous.
Ca bouchonne un peu à l'entrée de Dreux, au niveau du premier rond point, mais après, aucun problème de circulation. Juste les automobilistes pressés d'arriver à l'heure au boulot, et qui oublient de mettre leurs clignotants sur les ronds points, et comme il y en a pas mal dans le secteur, on a vite fait de s'énerver auprès de certains. Hier, j'ai profité que le lavage à St Pourçain était ouvert. L'ensemble ne sera pas resté longtemps propre, mais au moins, j'ai une bâche assez clean. A partir de Verneuil sur Arve, les routes sont un peu plus étroites et sans doute un peu plus glissantes. Je roule donc très cool, sans gêner personne, car il n'y a pas de trafic, ou très peu. Le temps ne se prêtait pas aux photos, dommage, car j'ai pu voir quelques belles maisons "normandes"?. Et j'en ai vu aussi au dernier moment, et malgré que j'avais mis mon téléphone prêt à photographier, je n'ai pas été en réussite.
Je trouve le client facilement, son site étant le long de la départementale qui monte sur Rouen, au sud de Bernay, pour les connaisseurs. Il pleut toujours, on va se mouiller un peu pour décharger. On y va peinard, j'accompagne celui qui me vide pour poser des bastaings sous les châssis. Actuellement, ils rentrent pas mal de matériel en vue de la saison qui démarre. Leur cour est bien chargée. En discutant un peu avec les mécanos, j'apprends qu'ils leur faut deux jours pour assembler totalement une tondeuse pro. Les moteurs sont des 1800 cm², 4 cylindres. Un peu "normal" vu le groupe hydraulique à entrainer. Mais, je ne pensais pas que les moulins étaient si gros. Pour regagner mon vélo, je traverse la boutique pour voir un peu les équipements vendus. Y a du beau matos, mais trop gros pour mon terrain. Mais au rayon des brouettes, y a un modèle bien sympathique. Dans le descriptif, il est noté "facile à pousser".
Je trouve une place potable pour casser une graine et me reposer, ainsi que d'écrire ces quelques lignes, puis, je reprendrais la route direction Rouen pour une bonne coupure.
Encore un truc sui ne me servira pas, mais j'ai fait une coupure de 3h00. Pour arriver au relais Caen-Paris, je n'ai plus qu'une cinquantaine de kilomètres que je fais par la nationale, bien entendu.
Fin des opérations, il est 15h40, et pas possible de marcher un peu, il pleut grave sa race. Dommage, il y a avait un point de vue sur la Seine pas très loin du parking. J'ai enfin fini la bouquin que j'avais entamé en début d'année ; deux mois pour 450 pages...ce n'est pas un exploit.
Vers 18H00, la pluie cesse, j'en profite pour descendre par la route qui mène au panoramique pour prendre quelques photos.
Ce n'est pas une superbe adresse, mais c'est bien clean et le personnel est sympa.
Je quitte mon parking vers 5H20, pour faire les 20 kms qui me séparent de ma destination. J'y arrive vingt cinq minutes plus tard, mais je me fais refouler. On ouvre à 6H00. C'est con, quand je suis arrivé, je me suis arrêté au fau, mais ils ont mis le feu au vert, pour me faire passer en bascule, alors je suis rentré. Ben non, il ne fallait pas rentrer, fais demi tour là bas dans le noir à contre main et dans le noir….gr gr gr. Ils me font même sortir de l'usine. Pour y revenir, je me fais bien chier. Bref, lorsque je reviens, cinq minutes plus tard, tout au plus, quatre camions sont en attente, mais eux, ils connaissent les lieux et n'avancent pas malgré le feu vert, sauf un PL, qui reviendra se garer derrière moi. A 6H10, je suis à quai, pour charger onze bobines de papiers, ca me change. D'habitude, on me pose les bobines à l'horizontal, ce jour, ce sera à la verticale. Le cariste déroule une feuille de papier sur le plancher de la remorque, puis attaque le chargement. Les bobines ne sont pas très hautes : 1.95 m et 2.15 m. Je sors du hall pour aller sangler, et je serais le seul dans la zone à sangler. Les autres sont partis dès le chargement effectué. Oup's.
J'y passerais bien une petite quarantaine de minutes ; le matin ca réveille bien, et je fais un bon exercice au frais. Par chance, je n'ai pas de pluie. Je vais voir les douches, mais non, on attendra d'être sur autoroute se laver et respirer un peu plus le frais.
Trois solutions :
Evreux, Orléans, puis rattraper l'A77, St Etienne, Vienne.
Paris puis A77.
Paris puis A6.
J'opte pour la solution numéro deux. Un peu d'autoroute, pas mal de 2 X 2 voies, et pas trop de ronds points. Et en kilomètres, il n'y a pas beaucoup d'écart. Le secteur parisien est au sport d'hiver, et ma foi, ça circule vraiment bien. A part, un accrochage à la hauteur de Morainvilliers, qui me fera perdre dans les cinq minutes, pas un coup de frein, juste un peu de lever de pied à certains endroits. A86 tout du long, jusqu'à rejoindre l'A6 à la hauteur d'Antony. Dans mon sens, ca rigole bien , mais pour ceux qui se dirige vers Paris, c'est encore bien le merdier. Il me semble que je stoppe à l'aire des Achères (est ce bien son nom), pour une douche, torchée en dix sept minutes. Je finis ma première période de conduite jusqu'à l'aire des Vignobles. Malgré que je sois à quelques encablures d'Auxerre, je ne vais pablorer (à dire avec un bon rhum)…
J'ai profité de ces trente minutes, pour me dégourdir les jambes, mais aussi, pour me restaurer légèrement. Un petit café chaud, car le temps est encore un peu sévère, puis on repart.
J'hésite à aller au bout des mes dix heures, et stationner dans la petite ZI de St Jean, mais au regard du programme de fin de semaine, cela ne sert à rien de pousser les heures au max, le boulot se fera de l même façon.
Je continue mon chemin par la N7, dont je commence à connaitre tous les nids de poule et je tire le frein de parc au dépôt de Veauche, juste avant la fermeture des bureaux. C'est cool, ils fermeront le portail derrière moi.
Au programme, nettoyage des tapis et du tableau de bord, ainsi que le pare brise que j'ai très mal fait ce matin en partant.
Comme d'habitude, j'ai dormi au calme entre les deux premiers bâtiments. De là, on n'entend pas ni le bruit de la route, ni les frigos garés chez Purina, et on est mins gêné par les odeurs du site d'en face.
Je quitte le dépôt à 5H30 tout pile. La papeterie n'ouvre qu'à 7H00, logiquement, sans forcer je devrais arriver un peu avant l'heure d'ouverture. L'A47 commence à se charger, mais aucun risque de bouchon sur Givors, en raison des vacances scolaires sur le secteur. Ca a du bon, ces périodes là. Le Rhône est bien calme dans la traversée de Vienne. en face, mon dépôt de rattachement s'éveille lui aussi, on voit que ça s'agite un peu.
J'arrive à St Jean juste derrière un LT, lui aussi va décharger des bobines. Hier, il y en avait quelques 'une sur le site de Rouen, était il dans le lot?
C'est un peu long à tout dessangler, il faut dégager les équerres, heureusement mon balai m'invite à monter sur mon échelle. Les choses sont bien faites, puisque quand j'en ai terminé avec mon bazar, c'est à mon tour de passer en zone de déchargement, et c'est assez rapide que de déchargement mes onze bobines.
Vers 8h00, je peux prendre la direction du dépôt, pour, toujours des bobines, mais plus classique pour moi, puisque elles seront en acier. Je salue Virgile et on échange sur le programme de début de semaine. Après ma livraison à Marges lundi, je devrais faire un Albon --> Belleville en Beaujolais. Mais il y a un petit problème à régler sur l'heure de livraison. A suivre.
Mes deux bobines sont dans la fosse arrimées comme d'habitude, malgré le court trajet qui mènera à La Grand Croix. Il y a foule là bas, comme d'habitude, mais je livre dans le premier hall, dont l'entrée est bien encombrée. Logiquement, une fois positionné dans ce hall, on ne peut ouvrir les portes, mais là, c'est trop fin, je préfère fermer celle de droite. On y allant doucement, ça le fait, mais il n'y a guère que le point de chaque côté.
Une fois vide, je recharge sur place, mais des tôles plates, à destination de Longvic. Un client que j'ai déjà livré, qui n'accepte les livraisons que le matin. Mais, logiquement, sur la Côte d'Or, ils sont plus actifs que ceux du même groupe, mais du secteur Nantais. D'ailleurs, il y a bien longtemps que je ne l'ai pas livré celui là. Je pense qu'il part plus facilement en affrêtement, car pas besoin de fosse. Et puis en ce moment, nous avons une destination importante du côté de la Roche sur Yon. Semaine prochaine, cinq voyages sont à faire, et j'en ferais un.
Je passerais plus de deux heures sur le site. Désormais, je n'ai plus qu'à m'approcher au mieux du client de demain, sans m'affoler.
Cet après midi, je connais un chauffeur qui glande un peu (comme d'hab en fait) en descendant de Normandie, (il se reconnaitra), perso, je glande aussi, en prenant les nationales pour monter sur la Côte d'Or.
Après Chalon, j'ai de belles vues sur les vignobles en coteaux, et les noms des villages traversés laissent rêveur : Aloxe Corton, Meursault, Puligny Montrachet. Et encore, je ne passe pas à Pommard, et que dires de demain : Nuits StGeorges, Vougeot, Morey St Denis. .On arrête, c'est trop..
Depuis le temps que je voulais m'arrêter à une adresse "réputée", voilà que je vais tester l'Auberge du Guidon.
En arrivant à 16H10, je suis le quatrième camion à me garer. Je pars de suite marcher sur les hauteurs au milieu des vignes. Belle marche avec le soleil présent ; il fait frais mais les cinq kilomètres faits m'ont ouvert l'appétit. On va voir, mais je vais demander une boisson locale ce soir. A voir.
Bonne adresse que ce restaurant avec un personnel très sympa, même si la patronne parait un peu sur la réserve, mais souriante.
Allez c'est parti pour une petite journée, puisque lorsque j'aurais vidé, je descendrais à Nuits Saint Georges, non pas pour des cartons d'un précieux liquide local, mais pour des emballages plastiques pour jus de fruits. J'ai une tête à boire des jus de fruits.
Je suis plutôt bien accueilli ; en effet, l'une des personnes de l'entreprise part en retraite ce soir, et il semblerait que depuis quelques jours, les casses croute se succèdent.
J'ai le temps de dessangler la moitié de mes sangles lorsque je suis invité à rentrer dans le hall. Je laisse toujours une sangle sur deux chez les clients, lorsque je transporte des tôles plates. De toute manière, c'est toujours un peu plus long que les bobines. Et ce sera la cas, ce jour, dès le premier lot déposé, j'ai le temps d'enlever deux autres sangles, et ainsi de suite. Pour le dernier lot, il sera au sol grâce au fen, car il a été trop mis à l'avant et avec le pont, cela ne passe pas.
8H30, je quitte le sud de Dijon, pour me rendre donc à Nuits Saint Georges, chez un client situé dans une impasse. Déjà quatre camions en attente, mais à l'accueil, on me demande de me mettre à quai de suite pour libérer la place dans le hall. Si vous insistez. C'est toujours un peu gênant que de passer avant les autres. Deux collègues d'une boite du nord sont en attente pour décharger, car il y a un problème de référence, et ils attendent depuis 7H00 ce matin. Lorsque mon camion est pratiquement fini de charger, ils seront mis à quai. Ouf pour eux.
Voilà, il ne me reste plus qu'à descendre. J'appelle Virgile pour avoir confirmation qu'il n'est pas possible de vider en foulée à Marges. C'est confirmé, et quand je lui précise mon heure d'arrivée, il me demande un service, à savoir emmener une remorque pour son passage aux mines. Le remorque, pas Virgile. J'accepte sans poser de question.
Je ne résiste pas à un petit arrêt photo devant les vignes de grands crus, sur la route portant le même nom.
Olivier, puis Benoit m'appelle, ils seront au dépôt avant moi, et je leur précise qu'il y une remorque à emmener aux mines. Robert, quant à lui ne devrait pas passer en 90 H, mais je lui indique que nous serons trois au dépôt au cas où. Il s'en fout, il dépassera et voilà. Ils seront bien avant moi au dépôt. Je rends mes papiers à Virgile et on fait un point sur le début de la semaine prochaine. Je lui précise que je pars décrocher et faire mes plains et lui demande où est la remorque à passer aux mines. No, Lionel a accroché un Ford, et c'est prêt à partir, mais tu as RDV à 16H30. Il est 14H30 à cet instant. Je pars trouver une place et c'est déjà très difficile à cette heure, vu le nombre de container déjà garé pour le weekend… Au moins trente camions sont déjà là, et j'ai la surprise de voir que c'est une Open box que je dois balader, et bien entendu, je dois aller prendre un container pour le contrôle afin qu'il y ait du poids. C'est marrant cette histoire, une remorque affectée au service "container" désormais, va être pris en charge par le service "bâché". Je traine un peu au dépôt avec mes collègues ; bon, tous nous trouvons un peu cavalier que ce type de service nous soit demandé alors que nous partons à la semaine par rapport aux collègues très rarement en découcher.
Arrivé chez Dekra avec trente minutes d'avance, je ne serais sur la piste qu'à 16H45. J'ai tout le temps d'admirer une 1290 Autrichienne flambant neuve, achetée limite bradée, par KTM, au regard des difficultés que traversent actuellement la marque.
Malgré que la région soit en période de vacances scolaires, l'A46 est bien bouchée. En partant de Dekra Chasse, situé dans la zone des Platières, je descends par l'A7 rejoindre Vienne et remonter par la N86.
Au dépôt, je gare l'ensemble à l'arrache, sans chercher de la place disponible, vu que c'est impossible qu'il y en ait une, et je monte au bureau de Nicolas, rendre la pochette et les clefs de l'ensemble. On discute un peu….et rapidement.
Passez un bon weekend, sans doute un peu anxiogène, avec un Trump, qui si on pensait qu'il était dingue, désormais, on n'a plus de doute.