FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2025 Partager sur Facebook
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  • Pret au premier départ de l'année
    Direction Poitiers sous un léger soleil
  • Lundi 6 Janvier 2025
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    Voilà une année de plus écoulée. 

    Je profite de cet espace pour vous présenter tous mes vœux, mais aussi pour vous remercier de nous lire chaque semaine, que se soit sur le site FDR sur lequel je poste, ou sur Facebook.

    Alors, ce lundi, je vais démarrer tranquillement par une montée sur la Vendée ; Cindy que j'ai eu en fin de semaine, m'a indiqué que je devrais sans doute faire un second tour pour le même client, mais c'est à voir en fonction des retours des chauffeurs en milieu de semaine, autrement mon second tour serait de la RP (le 95). Yohan a le même voyage que moi, mais il n'est pas du matin, et il ne chargera qu'en milieu de matinée.

    Pour ma part, je suis devant le tracteur un peu avant 7H00. En ouvrant la porte, j'ai l'alarme batterie qui m'informe qu'elle est au plus bas, mais les six cylindres se lancent sans sourciller. Je n'ai que deux barrettes au lieu des cinq habituellement. Pendant que le moteur tourne un peu, je range le frigo, et pars vérifier si ma remorque est bien là où Benoit me l'a parqué. De retour au camion, trois barrettes sont désormais affichées sur l'indicateur de batterie. 

    Ma CMR est prête, je pars dans les nouveaux bureaux refaits à neuf, où je ne croise aucun chauffeur. Les nouveaux bureaux sont plus spacieux et l'accueil devant la banque est bien plus agréable, et l'éclairage plus moderne. On attend désormais la salle chauffeur qui entre en travaux dès ce jour.

    Je laisse tourner le camion durant mon chargement, puis je sors du hall pour me garer prêt à partir. Robert est arrivé, on se jette un café. Robert monte au Thillay dans le 95. Olivier lui est déjà parti ; il monte vers Poitiers, mais va chercher un complément au Chambon pour Châtellerault. On a convenu de s'appeler en matinée et si c'est possible de se poser pour papoter un peu. 

    Et ce sera chose faire, à l'aire de Lapalisse, qui a son rayon bière complètement à sec. D'après le personnel, c'est un chauffeur qui a coupé ce dimanche qui aurait dévalisé le rayon!! Toujours d'après eux, il avait un Volvo avec un petit vélo à l'arrière de la cabine. Si vous le connaissez, donnez son nom à l'accueil, le gérant souhaite lui faire un petit cadeau de remerciement, au regard du chiffre d'affaire réalisé.

    On monte tranquillement sous un peu de soleil ; soleil qui s'éclipse dans le secteur de Guéret pour être remplacé par des passages pluvieux. Dommage, un peu de soleil et une température à deux chiffres, c'était bien sympa.

    On circule bien, et je n'ai pas eu de problème avec des manifestations paysannes. Je craignais justement le secteur de Lapalisse et de Guéret. Maps m'a rassuré sur ce point tout au long de mon trajet.

    Ma seconde période de conduite m'emmène jusqu'à l'entrée de Poitiers, au rond point que j'ai baptisé "rond point de la Dreal". Ce jour, ils n'y sont pas, et je peux donc me poser pour 45 mn. Je n'ai rien à me reprocher, à part des trois minutes de dépassement ici ou là, mais rien de méchant. J'aimerais bien quand même avoir un contrôle avant d'arrêter ; et pour ce, il ne me reste que quinze mois.

    Pour monter à La Ferrière, j'irais cette fois jusqu'à Bressuire, puis Cerizay, Pouzauges, Chantonnay. Et je ne regrette pas, c'est bien mieux que depuis Parthenay, pour un kilométrage équivalent (sans pinailler).

    Je me gare comme la dernière fois, sur le trottoir en face du portail du client. Malgré le vent frais, voir froid qui souffle dans la zone, je pars marcher d'un pas décidé jusqu'à l'aérodrome. De retour, cassage de croute au camion.

     

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  • Bouchon à l'entrée de La Roche Sur Yon
    Secteur inondé
    Pose vers Confolens
    Mêmes couleurs??? mdr
  • Mardi 7 Janvier 2025
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    Les bureaux sont éclairés, alors sur le pointe des pieds, tel un danseur du Bolchoi (mais en plus lourd et moins gracieux), plus gras aussi, je me présente. No problème rentre de suite, on te vide dans la foulée. Ni une ni deux, on part chercher Valentino. Après le passage en bascule, direct dans le hall. Ici, le meilleur pontier (le plus rapide et le plus expert) est d'origine polonaise, mais il faut parler anglais avec lui, si on veut échanger quelques mots. C'est très rapide pour les deux premières, mais il est appelé pour un souci sur une dérouleuse, si bien que je perds bien quinze minutes. C'est ne pas dramatique, dans ce laps de temps, Yohan est arrivé, le temps passe vite.

    Le départ de la Ferrière est plus épineux, avec cette pénétrante qui arrive sur la Roche sur Yon. Pareil, un peu de perte de temps, sans doute dans les dix minutes. *A la base, j'avais RDV à 8h30, ce qui était très optimiste, voir impossible. Mon inscription passe crème chez FM, j'ai le bon numéro de suite, et à peine retourner au camion, qu'un SMS tombe : quai 302. Pas belle la vie.

    C'est un petit jeune qui charge mes snacks apéritif. Les deux fois précédentes, c'est une quinqua sportive qui avait œuvré. 20/25 minutes après, je suis leste de 6.5 T de marchandise, Valentino me signale qu'il en manque : laisse faire tonton, tu vas moins cracher tes poumons, c'est mieux pour la planète. La douche ici est impeccable, alors autant en profiter et c'est ce que je fais. 

    Voilà, mon instant déchargement/ chargement de la journée est réglé, il n'y a plus qu'à rouler, direction Vienne. Je descends par Niort, en passant par la Roche, histoire de gratter un peu d'autoroute. J'aime bien la route entre Melle et Confolens ; il y a juste un passage de quelques kilomètres un peu étroit. 

    Mon temps de conduite m'emmène jusqu'au rond point de la vache rouge, vers Pressac. Je regarde un peu avec mes heures où je pourrais couper ce soir. Je pense que j'arrive aisément dans les environs de Roanne ; le cas le plus optimiste serait d'arriver au dépôt de Veauche. A l'Hôpital sur Rhins, j'ai un peu de marge pour tenter Veauche, alors on tente, et ca passe pour trois minutes. Optimisation sur ces deux jours.

    Demain, je dois livrer entre 6 et 8h00, on verra bien mon état de forme et surtout si je suis réveillé de bonne heure ou non. De toutes manières, je souhaite éviter les bouchons sur Sainté et à l'entrée de Givors.

     

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  • Notre station GO à au dépôt
    St Pouçain, les chutes de la Sioule
    Aire de l'Allier
  • Mercredi 8 Janvier 2025
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    Mauvaise nuit, comme très souvent. Réveillé à 4H00, j'ai quand même réussi à replonger un peu, mais avant 5H00, les yeux ne veulent plus se fermer. PDJ au camion, avec tartine beurre et confiture industrielle à la fraise (mon pêché mignon, mais pas le seul….), café. La Team Baloo - Valentino est fin prête pour bouffer du bitume. Je quitte le dépôt de Veauche, en prenant bien soin de ne pas réveiller mes collègues en container.

    Vraiment cool que de démarrer "tôt", les routes en approche des grosses agglomérations ne sont pas encore saturés de conducteurs endormis. Même Vienne passe tranquille, et j'ai la chance de passer tous les feux au vert. 

    Chez le client, par contre, c'est un peu la foire ; il y a des camions de partout. Merde, j'aurais dû venir plus tard! En fait non, puisqu'après m'être inscrit à vers 6H30, mon BIP sonnera violemment dans les vingt cinq minutes suivantes. Putain, il m'a foutu la trouille le zinzin : un boucan d'enfer, et impossible de l'arrêter, car le bouton sur le côté est bloqué. La jeune fille qui me réceptionne, enlève et remet la pile : voilà il s'est tue instantanément. Radical comme arrêt et très efficace, je retiens, mdr.

    Bien sûr ici, tu te vides. Ca va le matériel à disposition marche bien, et le contrôle est rapide.

    Je repars du site à 7H45, pour prendre la direction du dépôt, mais avant, je fais l'ouverture du Super U dans la même zone, pour compléter un peu mon frigo, car avec quatre repas pris au camion depuis le début de la semaine, il n'est pas souhaitable que je me mette au jeun.

    Pas grand monde au dépôt, Robert est en train de vider à Chaponnay et Olivier devrait arriver vers 9H30. Seul dans le hall des bobines, j'ai le temps de sangler avant l'arrivée de Robert. Je sors afin de lui laisser la place, et pars inaugurer les nouvelles douches des chauffeurs "extérieurs" dans l'attente de nos propres douches. La VMC n'est pas encore en service , l'odeur n'est pas très agréable en entrant. Lorsque je sors, Olivier se gare, et je ne peux refuser un p'tit café avant de prendre la route.

    Lundi, je frôlais les 27 T avec les trois bobines, ce jour je dépasse tout juste les 25 T. Je prends bien entendu la même route que lundi matin. J'irais jusqu'à l'aire de l'Allier sous un soleil printanier, afin de couper 45, me permettant de me sustenter un peu.

    Lorsque j'arrive à la hauteur de Montluçon, la température, même si elle est très confortable chute un peu, mais pas autant que le soleil, qui lui, disparait totalement. Puis, c'est une petite pluie qui s'invite à partir de Guéret. Comme lundi, la route est bien sympa à faire, à part sur la déviation de Bellac, ou Mamy avec sa C3  oublie de passer la troisième ; heureusement, elle prend la direction du centre ville au second rond point. 

    Je termine ma journée à La Ferrière, mais en Parthenay, svp, et au Bon Accueil. Par contre, je pars directement me garer sur le second parking ; on entend moins la route, et il y est plus facile de s'y garer. Garé à côté d'un collègue à Tim, je ne risque rien.

     

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  • Ah ben, ca va pas le faire
    L'arrivée sur la Roche Sur Yon
    Un quai et à l'abri svp!
  • Jeudi 9 Janvier 2025
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    Toute la nuit, j'ai été bercé par le vent, et pas qu'en peu ; limite, j'avais le mal de mer dans la nuit. En tirant les rideaux, j'ai la désagréable surprise de voir que je suis en pleine mer. J'ai juste un petit passage côté chauffeur pour passer à l'arrière des camions, puis revenir sur la parking. J'ai bien cru devoir sortir directement avec l'ensemble.

    A 5H20, mon bateau a traversée la mare, et on se retrouve sur goudron, la terre ferme quoi. Direction Parthenay, puis Bressuire, et je reprends la même route que lundi après midi. Le route est plutôt sympa à faire, malgré que deux secteurs demandent un peu plus d'attention. J'arrive devant le portail du client avec 2H20 de volant. Immédiatement dans le hall après le passage en bascule. Et toujours le même pontier bien sympa. Il me laisse dessangler et me demande de venir le chercher lorsque la remorque sera libre pour lever les bobines. En moins de quinze minutes, il fait le job. Franchement, un complet en quinze minutes : qui dit mieux?

    Ce jour pas de bouchon sur la pénétrante de la Roche. Je me rends dans la zone de Chaillou, avec un client très facile à trouver. Bon, il y a cinq entreprise tout au plus. Pour accéder aux quai, il faut ouvrir un portail ; l'ensemble est donc à l'abri durant le chargement. Quelle attention. Je m'attendais à avoir un service de nettoyage, même pas…

    Je charge vingt deux palettes de 100 x 120, sur lesquelles sont posés des big bag de sucre roux. Lorsque je regarde le poids annoncé, je suis à 250 Kgs près par rapport à me montée.

    J'attaque la descente par la même route que mardi. Je passe donc par La Roche sur Yon, et je stoppe à l'aire de la Vendée, pour une bonne douche et me restaurer rapidement. Le soleil est présent, derrière le pare brise, c'est un régal. De courte durée, puisqu'il faut bien repartir. La descente jusqu'à Confolens est bien tranquille, je me retrouve souvent seul sur cette route. Même après Confolens, c'est bien peinard ; il me faudra arriver à Bellac, pour voir un peu de monde devant et derrière moi. 

    Il me faut respecter notre fameuse RSE, alors ce sera sur la première aire de repos sur la RCEA. Il ne me reste plus grand chose à rouler. Je souhaitais Montmarault, mais il m'en manquera un peu, alors ce sera l'aire des Vérités à Montluçon.

     

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  • Trois modes de transport côte à côte
    Il ne fait pas beau sur Vienne
  • Vendredi 10 Janvier 2025
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    Putain ça caille ce matin, et je m'en doutais bien en entendant le webasto qui tournait à plein régime. Après un bon café bien chaud, je redémarre de l'aire des Vérités vers 4h30. D'ici, je ne passe pas en 4H30, il me faudra couper 45 minutes sur le trajet. La température est proche de zéro et je croise des saleuse de suite après mon départ. J'espère ne pas avoir de souci sur la route, les panneaux à message variable indiquent bien des flocons de neige direction Clermont Ferrand, mais je ne verrais pas la couleur d'un flocon.

    La traversée de St Pourçain est bien calme, heureusement, il y a encore un magasin avec d'excellentes décorations de Noel, la vitrine est outrageusement éclairée. Et bien sûr, j'ai loupé la photo.

    A L'Hopital sur Rhins, je m'arrête pour un second PDJ, mais ce n'est pas Edouard qui sert, mais sa femme. Ces quinze minutes me font un bien fou. J'ai hésité à couper trente minutes de plus, afin de laisser les bouchons stéphanois et ceux de Givors, mais j'ai bien fait de partir rapidement ; en effet, les deux zones critiques sont passées impeccablement bien. Les 4H30, m'emmène aussi chez Edouard sur l'A7, mais le nom de famille est Leclerc. On part de détendre les jambes ainsi que vider mes poubelles et jeter mes bouteilles vides.

    Sur le peu d'A7 que j'ai emprunté, j'ai croisé Greg, le viandard, qui ne m'a pas rassuré sur ma destination finale. On y passe pas mel de temps d'après lui. J'aurais le bonheur de lui envoyer un SMS bien contraire, puisque je suis de suite à quai, en repartirais dans les trente minutes suivantes. Et ce n'est pas plus mal, je remonterais par la N7 jusqu'à Roussillon. Au dépôt, Olivier, Yohan et Robert sont déjà arrivé, et je succède à Robert à la pompe à GO. Seul Yohan n'a pas rechargé, car il e eu un petit incident sur sa remorque en se garant chez un client ; la porte a bien morflé. Les mécanos travaillent dessus mais sont pessimistes pour la remettre en route ce soir, surtout qu'il y a le repas de la boite. Il partira avec un seul mulet de disponible….

    Pour ma part, j'ai pris trois bobines, et je serais en dessous des 25 T, mais je prends un complément en marchandises générales, qui sera mis au tablier. Destination La Ferrière pour les bobines, et Cholet pour le complément.

    Je lave la cabine, puis quand je vois l'état de ma bâche, je trouve l'énergie nécessaire pour la partie basse à la brosse. Ellen e sera pas rutilante, mais bien moins crade, c'est déjà ça. Quand on voit la couleur du jus qui s'écoulait...beurk.

    14h35, fin des opérations, j'aurais le temps de remonter à la maison, avant de retrouver l'ensemble des collègues pour le repas de Noel. C'est plutôt le temps de la galette, mais bon.

    M Combronde, ainsi que deux autres personnes de la direction ont fait le déplacement. C'est l'occasion de faire connaissance des derniers chauffeurs qui sont rentrés pour l'activité containers. Ils sont au nombre de cinq, uniquement pour la période de décembre! Tu parles qu'il faut pousser les murs au dépôt. Robert est content, il a un compatriote polonais qui vient d'être embauché. 

    Voilà une semaine bien remplie, avec deux tours en Vendée, et chose rare je dépasse les 3000 kms cette semaine.

    Désolé pour le manque de photo, mais le climat de la semaine ne s'y prêtait pas vraiment. Et je n'ai pas trop compris la récap de mes trajets sur certains jours.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Un peu de soleil sur l'Allier
    Lussac les Chareaux : son pont
    J'aime pas me garer là....
    Stop pour ce jour
  • Lundi 13 Janvier 2025
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    On ne s'affole pas ce matin ; la camion est chargé, il n'y a qu'à rouler ce jour. Je n'ai pas réussi à joindre vendredi le client où je dois vider demain matin, je vais quand même essayer d'y aller ce soir, mais avant tout il me faut déplacer les palettes légères qui sont au tablier, et donc devant mes trois bobines. Pour cela, j'irais à St Pourçain, cela me fera une pause et Cindy préviendra. Il fait bien froid ce matin, et la cabine met un certain temps avant d'avoir une température décente pour un vieux comme moi. J'ai roulé une bonne partie de la matinée avec mes mitaines.  

    Les températures sont négatives à l'arrivée sur Saint Etienne et encore plus basse sur Roanne. J'arrive à l'équilibre entre le négatif et l positif à Saint Pourçain, où j'étais attendu par un collègue bien sympa, qui m'a tout de même demandé de me mettre au soleil pour bosser. Et on ressent vite la différence.

    Les palettes sont désormais aux portes, elles ne sont vraiment pas lourdes, je n'aurais donc pas de gêne à la conduite. En attaquant la RCEA à Montluçon, je zappe Ludo25 qui en a déjà finit avec ses livraisons ; il part sur Montmarault pour recharger : vaillant le p'tit jeune. Pour ma part, je continue mon bonhomme de chemin jusqu'à l'aire de Nouhans pour une petite trente, permettant de me restaurer légèrement, avec une tarte salé (j'adore ça) à base de poireaux, oignons et petits lardons. Une compote de pomme maison pour faire couler tout ça, et c'est le moment de repartir avec mon mug de café au TDB.

    Rien à signaler, je trouve que cela roule vraiment light ce jour, encore plus faiblement que semaine dernière. L'Etape Creusoise est toujours fermée, suite un décès du patron Jean Luc. Je n'ai pas trouvé d'information sur le net quand à la réouverture. A suivre.

    Je ne monte donc pas directement à la Ferrière, puisque je passe par Cholet déposer les palettes (nb 2). Toujours impossible à joindre, je finis par contacter un autre site afin de confirmer ou non le numéro que j'avais trouvé. C'est le bon, je n'ai donc que peu d'espoir de vider ce soir. Dommage, je n'aurais pas rouler après, mais j'aurais pu partir dès mes onze écoulés. 

    Je perds un peu de temps dans la traversée de Chiché, à cause de travaux, qui nous font passer dans des zones pavillonnaires, bien étroites, et pour l'occasion à sens unique. Je plains les convois qui devront passer à la montée. D'autre part, on tourne deux fois à gauche à l'équerre, sur un revêtement qui n'est pas trop prévu à cet effet. Dans dix jours, il risque d'y avoir des dégâts. 

    Une fois passé Bressuire, il n'y a pas de ^lace pour couper et c'est donc sur un refuge que je m'arrêterais quarante cinq minutes, alors qu'il ne me reste quatre minutes au chrono et onze kilomètres à faire. Si je savais le client ouvert, j'aurais tenté, mais là, j'ai peu d'espoir, alors ne jouons pas au brigand des routes.

    Je reprends la route pour dix minutes de trajet ; le client est dans une ZI toute proche de la 2 X 2 voies qui mène à Nantes, il est dans une impasse, avec une bonne place pour s'y retourner. Le portail est ouvert, alors je tire le frein de parc et cours vers les quais. Lorsque j'explique au gars qui m'ouvre qui j'emmène un retour client (palettes refusées), il est bien au courant et me demande de me mettre au quai un. Après mes deux cents cinquante merci, je me précipite au camion. En trois minutes, c'est réglé, re merci, et je pars me garer devant le portail. 8H54 de guidon, tout bien, je partirais vers 7H00 ; Yohan livre au même endroit que moi demain, et il y sera dès ce soir, alors on va le laisser prendre la première place. 

    Je pars marcher dans la zone, il y fait un froid de gueux ; si j'avais eu du whisky, je me prenais un verre, c'est sûr.

    8H54 de volant, il y en a bien assez pour aujourd'hui.

     

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  • On doit bie nrire à Marans
    La Lune pour objectif
    Les Champs Elysés de Saint Pourçain
  • Mardi 14 Janvier 2025
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    Dans la nuit, un chauffeur espagnol est venu se garer à côté de moi, pas discret du tout le bonhomme. Il braillait au téléphone devant sa cabine en laissant tourner le moteur le temps de pisser sur le parking. Et cela à 3H00 du matin, quel gros con! Comme l'aurait fait Pierre, j'ai gueulé. Et c'est donc avec un malin plaisir que j'ai fait tourner pendant plus de six minutes mon moteur ce matin porte ouvert, radio à donf, pendant que je faisais le tour de l'ensemble. En remontant dans la cabine, j'ai gueulé, et Dieu sait si j'ai de ma voix "Adios Companero". J'espère qu'il en tirera leçon……….mais pas sûr.

    Direction La Ferrière donc ce matin. Yohan est déjà sur place, puisqu'il a dormi devant et Benoit doit arriver vers 8H30. J'ai dans l'idée d'y arriver à 8H45, comme ça, j'ai le temps d'enrouler mes sangles. 

    Surprise, aucun des deux n'a encore vidé, et il y a même un affrété qui attend aussi. Je rentre dans le hall plus d'une heure après mon arrivée. Mais c'est très rapide une fois en place. Rien à dire, dans ce hall, tu y travailles en tee shirt : c'est chauffé!

    Place au rechargement, pas très loin, puisque je vais aux Achards, mais sans aller chez PRB, mais dans la même zone. J'ai un peu de mal à trouver l'endroit PL, mais une fois sur place, je suis de suite mis en zone de chargement. Camion à l'ombre, mais je serais un peu au soleil pour débâcher, et la différence est notoire. Mon cariste est bien bavard, mais il parle de tout et surtout de n'importe quoi. Moi me parler des prix exorbitants des yachts amarrés à Saint Tropez, comment dire. Ai je le droit de dire que je m'en bats lec… Mais, on passe un bon moment, car il faut de temps en temps être bon public.

    Il est 11H30, je peux prendre la route direction Lyon, puisque j'ai chargé pour Vaulx en Velin. Comme souvent lorsque je suis dans le secteur de la Roche sur Yon, je passe par Niort, Melle et Confolens. Un stop douche chez Edouard, juste avant Niort, avec un repas léger saumon vapeur et brocoli. Comme l'avais dit ma plus jeune fille lorsqu'elle avait à peine 5 ou 6 ans : on va pas c.... gras. Vous auriez vu sa mère, moi, j'avais failli m'étouffer. On en a rit encore ensemble ce samedi, lorsque je bossais avec elle dans l'appartement qu'elle vient d'acquérir.

    Mais j'ai bien fait de manger léger, car j'ai pris un bon coup de pompe après Bellac. J'ai poussé jusqu'à l'aire de l'Espérance, et j'ai sauté dans la couchette durant bien 20 mn. Un bien fou que cette pause.

    Sur la RCEA, je me rends compte que je n'ai plus de ralentisseur, ou du moins qu'il ne fonctionne pas toujours. De plus sur la fin, lorsque j'enclenche disons un plot, il en enclenche un ou deux de plus. Lionel, notre mécano me rappelle et me demande de passer à la concession de Chasse sur Rhône dès demain matin. Après Varennes, c'est le voyant "défaut moteur" qui s'éclaire, mais sans message explicite au TDB!! Gr gr gr. Et Valentino : déconne pas, stp.

    Je pousse mes heures pratiquement au max, en m'arrêtant à l'aire des Vérités à Lapalisse, avec 8H39 de volant.

    Maps me jous des tours pour le récap de la journée..........désolé

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  • Entrée à contre main et de travers : tout bien
    C'est le patron qui vide
    La neige de pollution à Solaize
    Le verglas à Loire
  • Mercredi 15 Janvier 2025
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    Hier après midi, j'ai contacté le client pour connaitre ses horaires d'ouverture. Il souhaiterait que je livre à 6H00, car un des ses équipes attend la came. Je lui ai signalé que je pourrais sans doute arriver avant 8h00, mais que je pourrais lui donner une heure plus précise ce soir lorsque je m'arrêterais. Je lui avais envoyé un SMS "livraison avant 7H30. 

    Après ma première nuit agitée, j'ai dormi comme un nouveau né hier soir, et c'est le réveil à 4H15 qui m'a sorti de ma couchette, bien que je me suis réveillé vers 3H30, mais j'ai du vite sombré.

    PDJ au camion, mais je pars marcher un peu dans le froid. - 7° C au petit matin, ca réveille bien plus qu'un café serré. Livrant dans Vaulx en Velin, j'ai le luxe de pouvoir prendre TEO, et arriver à 7H10 devant le portail du client, qui m'avait appelé vers 6H15. Il me dit, en arrivant, qu'il a souvent eu des chauffeurs qui ont annoncé des horaires bien trop optimistes. Par contre, sa cour est encombrée, avec les équipes qui partent sur les chantiers de la région, et je ne peux reculer à contre main pour l'instant. Lorsqu'il ne reste plus que l'équipe qui attend deux trois palettes venant de mon ensemble, je peux enfin manœuvrer délicatement via sont portail pas très large. Avant cela et pour me faire attendre, j'ai eu droit à un café au chaud dans les bureaux : sympa. Une fois vide, je prends le périph lyonnais puis l'A7 et je remonte sur l'A46 pour rejoindre le garage RVI. Surprenant sur le trajet, c'est la fameuse "neige de pollution" que l'on retrouve à la hauteur de la raffinerie à St Fons.

    En arrivant chez Renault Truck, j'ai accès, ou du moins le tracteur, au centre de soin. Ils changent le commodo, mais je sens bien qu'ils ne sont pas sur d'eux, et lorsque je repars le premier test est bon, mais pas le second. Retour au garage. Ils changent la "bague tournante" (??), et c'est désormais un mécano qui part faire l'essai. A son regard, j'ai compris que le résultat n'était toujours pas bon. Le défaut moteur, lui a bien été effacé, mais je devrais revenir pour changer un injecteur. Ils vont contacter je ne sais plus quelle agence, qui d'après eux, ont eu déjà ce type de souci avec un ralentisseur récalcitrant. Alors, il marche à peu près, mais c'est surtout lorsque j'enclenche le quatrième plot que cela devient n'importe quoi, il peut sauter deux ou trois plots. Un légère impulsion, type "appel de phare" sur celui ci est tout redevient normal. Il vaut s'y habituer, et être attentif.

    Retour au dépôt après avoir perdu près de trois heures, pour un chargement de trois bobines à destination de la Roches Prémary. Avec 27 T, il faudra bien être prudent au freinage. 

    Je commence à bien connaitre la route pour monter direction Poitiers. Le temps est vraiment tristouille ce jour, après "la neige" à St Fons, c'est le brouillard qui m'accompagne entre Loire et Allier. A propos d'Allier, j'arrive à la hauteur de l'aire des Vérités de Montluçon au moment même où Robert s'engage sur la RCEA. On s'accompagnera par téléphone juste après Bellac, puisque je coupe à Buissière Poitevine, avec 9h32 de volant.

    Demain, il ne me restera une cinquantaine de kilomètres pour arriver à destination, mais il faut bien compter une heure, au regard des passages étroits et des deux derniers villages à traverser.

     

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  • Un beau petit village à traverser, mais pas en camion
    Abbaye de Nouillé-Maupertuis
    Monsieur Pierre, dit le pisiniste
    Nos canassons
  • Jeudi 16 Janvier 2025
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    Je lève le camp à 6H45 ; la coupure a été bonne, même si elle ne "compte" pas onze suite à mon amplitude du jour. Peu importe, je ne devrais pas dépasser, en toute logique, treize heurs d'amplitude vendredi.

    Lorsque je quitte la 147, vers Mignaloux, j'ai un train de voitures face à moi. Les villageois du coin se ruent direction Poitiers. La route n'est pas bien large, j'y vais mollo. Le premier village est un peu long à traverser en raison des trois passages étroits et de deux courbes, où les PL doivent élargir, sous réserve d'arracher les trottoirs et l'éclairage public. Calmement, ca passe, mais c'est bien stressant tout de même. La route que nous prenons habituellement est fermée au PL en raison de travaux d'adduction d'eau dans un village.

    Lorsque j'arrive chez le client, je vois un camion se garer devant le hall où nous vidons. Si aucun PL n'est engagé sur le site, je serais donc le second camion. Lorsque j'arrive derrière lui, le hall s'ouvre pour le laisser pénétrer. C'est cool, ils démarrent à l'heure ici.

    Je sors de la cabine avec une bonne veste et mon bonnet, pour la ritournelle "enlève des sangles et range ton matos".

    Je n'attendrais que très peu de temps ; il n'y avait qu'une bobine dans le premier camion. Je n'ai plus qu'à faire glisser mon toit, et le pontier s'active à venir chercher la première bobines. C'est un peu long, car il l'emmène au bout du hangar, au plus près des machines, il répète l'opération trois fois, me libérant ainsi vers les 9H00.

    Direction Montmorillon, pour un chargement de gravier en sac, à destination de la base Brico d'Albon. Sur place, je suis le seul camion. On est en plaine campagne, et il y a un léger vent. Inutile de vous préciser que ça meule grave, malgré que le soleil soit un peu présent. Ici, il faut mettre les équerres, puis sangler. Les palettes ne sont pas alignées, les équerres se vont des lumbagos pour suivre les courbes entre les palettes. Dix neuf palettes, vingt huit tonnes. Je sors du site et me gare de suite pour le réchauffer avec un café bien chaud.

    Je retourne sur la 147 pour une descente sur Lyon. Je fais une pause casse croute en étant au téléphone avec Dudu, lorsque Pierre70 passe à la hauteur de l'aire de l'Espérance. Je l'appelle lorsque je reprends la route ; il doit couper 45, il m'attend à Montmarault. Le temps de boire un café, de tirer une photo ou deux, mais aussi de lâcher mon téléphone sur le parking. Résultat, écran cassé.

    Je coupe à nouveau au dépôt de St Pourçain, pour un bain rapide et des compléments de liquide pour l'assoiffé de Valentino.

    Je file finir ma journée au dépôt de Veauche, comme d'habitude entre les halls ; on n'entend pas les bruits de la route et des frigos en face chez Purina.

     

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  • Construit il y a six mois......
  • Vendredi 17 Janvier 2025
  •  

    Nuit calme, protégé que j'étais par les halls. Par contre ça pique grave ce matin. Pour rejoindre la salle chauffeurs, j'ai pressé la pas, et après j'hésitais à ressortir. Mais mon grand professionnalisme m'a poussé dehors, et j'ai donc repris le volant. Le portail est déjà ouvert, super, il n'y a pas à descendre de la cabine.

    C'est bien blanc sur les bas côtés de la route, et les panneaux annoncent que les services de l'état sont à pied d'œuvre pour le salage des routes.

    Bien entendu, en démarrant à 5H40, il n' y pas foule sur la route, et je descends tranquillou rejoindre la vallée du Rhône pour un court instant puisque je sors à Chanas. 

    L'arrivée sur le péage de Chanas est blanche, on freine doucement, sait-on jamais. Je livre ITM Bricolage, et il y a cinq / six minutes camion en attente, dont deux ont encore les rideaux tirés. La charmante jeune femme de l'accueil m'indique de suite un emplacement, côté autoroute où je suis accueilli par un très sympa cariste sur place avec un bonnet drôle. Il me laisse dessangler et enlever mes équerres, puis il s'attelle à la tâche en prenant. En vingt minutes, c'est torché. Je balance tout mon matos dans la remorque, je remonte au dépôt, je rangerais là bas.

    Arrivé au dépôt, la piste GO est libre, alors je fonce faire mes pleins, puis j'attaque le rangement. Complément aussi du liquide de lave glace ; par ces temps, on en commence un peu.

    Il est temps de me réchauffer, direction les bureaux, et surtout machine à café. On passe un petit moment avec Cindy ; ce sont ces derniers jours. Et oui, elle nous quitte : lâcheuse, va!! Je lui souhaite bonne réussite dans ces nouveaux projets, et surtout de passer un peu de temps avec son fils. Elle est remplacé par Virgile, qui a travaillé en doublon avec Cindy depuis le début de l'année. Cindy quitte l'entreprise mardi soir. C'est Virgile qui nous suit désormais. On devrait se faire un apéro entre chauffeurs et Cindy vendredi prochain, histoire de passer un moment ensemble.

    A la base, je dois charger à 16h30, le RDV a été avancé à 15h00. Mais bon, j'ai quand même près de cinq heures à tuer. Je dois changer mon câble TIR, mais il neigeotte, je n'ai pas envie de rester sous ce crachin et dans le vent. Pourquoi pas passer chez QRO à Corbas. 

    Je pars donc, mais sur place, c'est la cata ; il y des camions de partout, dont Olivier. Cela fait plus de trente minutes qu'il est dans une file, je pars voir à Meyzieu si j'ai plus de chance.

    Pas trop de camions sur place, on va voir à l'accueil. Je m'annonce comme étant à l'avance ; elle sourit, mais elle se veut rassurante. Elle devrait m'appeler d'ici une heure. Je n'ose m'attaquer au remplacement de mon câble, alors j'écris ces quelques lignes. Chouchen arrêtera de râler sur mes légers retards.

    Vers midi, on m'indique file B, ma foi allons y, et de suite un cariste vient me chercher. Mauvaise blague, je devrais sangler et mettre les équerres. Oh putain, j'avais super bien rangé mes équerres : fais chier. Il est très rapide à charger, je serais un peu plus long au jeter de sangles. mais, je pars du site vers 13H00.

    Au bout de l'A46, je passe par Vienne, plutôt que de descendre par Givors, en raison du bouchon déjà présent à cette heure.

    Lundi, ce sera départ entre 4 et 5 H lundi pour livrer la Courneuve, rechargement à Limay pour le nord de Brioude, un client que j'ai déjà fait en bobines.

    Bon weekend à tous.

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  • Je vous ai dit que j'adorais la vue des éoliennes
    A5
    Mes copains de chambrée (attention de ne pas finir en pâté...Jambon si tu lis)
  • Lundi 20 Janvier 2025
  •  

    Vers 4H15, j'arrive au dépôt ; les portails sont ouverts, aussi bien celui du parking chauffeurs que celui du dépôt. Sans doute une panne, il faut mieux qu'ils soient ouverts que fermés et impossible de partir……….encore que.

    C'est bien le bazar sur la parking PL, et Olivier s'est garé en longueur derrière plusieurs camions, dont le mien. J'espère pouvoir partir par l'avant sinon, je suis mal. Ca passe, mais c'est bien fin, et à 4H30, on a pas toujours les yeux en face des trous. Je n'accroche rien, je peux partir tranquille prendre l'A46 qui est très calme ce matin. Lorsque j'attaque la côte de Communay un Jorland me double ; je le retrouverais sur une aire de repos sur l'A5 en milieu de matinée. Un peu plus loin, à la hauteur de la 'intersection avec les BUS, ce soit trois corps de sanglier  sur les deux files qui provoque un peu de panique. Pauvres bêtes.

    Autant l'A46est calme, autant l'A6 roule assez chargée, et dans les deux sens. Une petite pause après le col de Bessay en Chaume, juste pour passer aux toilettes, mais aussi pour me réveiller car j'ai un peu de mal ce matin. Je stoppe à nouveau vers Auxerre, et cette fois ci, c'est pour un pain au chocolat et un café. Exception ce matin, ce sera en station. De retour au camion, je m'allonge un peu dans la couchette, en prenant bien soin de mettre le réveil. 

    Cette pause m'a fait un bien fou. A partir de Melun, je regard régulièrement Maps, pour connaitre l'état des routes sur la région parisienne. Le côté est passe pas trop mal, si bien que je me donnerais quasiment pas de coup de frein à part sur la fin sur l'A86. J'arrive avec trente minutes d'avance sur l'heure de mon RDV, ben oui, pour une fois que la RP passe bien. Je suis arrivé chez le client à La Courneuve avec 7H00 et des poussières de volant. Je n'ai jamais fait aussi court.

    J'attendrais un petit quart d'heures avoir d'être appelé pour me rendre à l'emplacement, où deux caristes viendront s'occuper de mon chargement, après que j'ai enlevé l'ensemble des mes sangles. Après, je cours un peu pour déplacer la bâche d'un côté puis de l'autre. Je ne range rien, je balance tout en vrac dans la cabane.

    Je dois charger demain matin à Limay, mais je sais qu'il est possible de charger ce soir, alors autant filer de suite. On rangera ce soir.

    En quarante cinq minutes, je suis sur place. Aucun camion n'est en attente. De suite dans le hall, je peux ouvrir ma fosse et commencer à ranger mon bazar. Les bobines sont prêtes et bien positionnées par rapport à mon emplacement. En dix minutes, c'est torché. Par contre ici, il faut sortir à l'extérieur pour sangler. Dommage, il faisait plutôt bon à l'intérieur. Je jette deux sangles par bobines, puis je range ce qui reste en vrac, équerres comprises. 

    Au fait, j'ai chargé pour le 43 : Lempdes sur Allagnon. Après cette livraison, je dois me rendre sur Courpière pour deux destinations : Sorgues à 6H00 et St Martin de Crau, avec une fourchette de 10/12. Puis, il sera temps de remonter sur Orange, avec un RDV entre 12 et 13 chez le fabricant de laine qui gratte. 

    J'ai reçu mon nouveau câble TIR, je profite qu'il fasse encore jour pour le positionner sur les deux enrouleurs. Fin des opération vers 17H00. 

    Demain, départ à 5H01 direction l'Auvergne.

     

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  • L'Auvergne
    Direction Courpiere
    Puis voilà Courpière
  • Mardi 21 Janvier 2025
  •  

    La nuit a été correcte dans l'ensemble, mais vers deux heures du matin, une locomotive est venue se garer à une cinquantaine de mètres de moi, dans l'attente d'avoir son aiguillage qui bouche. Ben ca fait du bruit. Et à peine rendormi une demie heure après qu'elle repasse dans l'autre sens. 

    A 5H01, je pars comme convenu, direction la capitale ou du moins son contournement pour l'ouest.

    Je passe sans encombre et sans coup de frein la grande poubelle, pour rejoindre l'autoroute des Arbres ; j'ai nommé l'A77. Mais c'est aussi celles des vignobles que l'on devine dans la brume et/ou le brouillard. Je m'arrête d'ailleurs à l'aires des vignobles pour une bonne douche, mais froide. Les intérêts de la douche froide ; tu n'y restes pas longtemps, donc c'est meilleur pour la planète, c'est rapide, et après tu as super chaud. Merci Monsieur TOTAL. C'est vrais que tes bénéfices sont en baisse? Euh, pas sûr.

    Je continue mon chemin, mais pas bien loi, puisque c'est à nouveau dans une Total que je m'arrête ; cette fois ci pour des raisons de RSE, mais aussi de caféine…..au camion. Ils m'auront pas deux fois dans la journée.

    Je passe par St Pourçain, mais sans m'arrêter au dépôt, et pour prendre la direction de Vichy, mais en fait, il y a eu un gros carton (à priori), et une déviation nous envoie rejoindre Cusset et Vichy. J'ai bien perdu vingt cinq minutes dans l'histoire. La déviation nous faisait passer par des petites routes, avec des fossés humides et trop proche à mon goût du goudron. Faut pas se rater en croisant.

    Sans glisser, je reprends l'autoroute ; assez perdu de temps, il faut foncer désormais, le programme est chargé, et je me dois de descendre au plus bas ce soir, tout en passant par la Chavade. Objectif du soir : La Fourchette Auvergnate. Pas eu de repas chaud hier, pas deux de suite.

    J'arrive tout pile à la reprise des équipes, si bien que je suis de suite invité en rentrer dans le hall UN. Le gars est vraiment sympa, et c'est réglé en treize minutes, alors go aux toilettes, et c'est bon.

    Mon camion est vide, ainsi que ma vessie, je pars soulagé donc direction Coudes. Je rejoins Courpière, via Billom. La route est superbement belle, et à part au départ à la sortie de l'autoroute, elle roule super bien. Juste un peu "emmerdé" par des cyclistes qui profitent du climat doux de ce jour. Seul un tracteur démarrant devant moi, me fera perdre un peu de temps, mais j'arrive tout de même avec une légère avance à mon RDV. De peu, mais c'est une avance, que l'on me fait remarquer d'ailleurs. Bon, arrivé pour 14h00, je n'en partirai pas avant 17h15. J'ai hérité du plus lent cariste au monde. Entre deux palettes, il disparaissait totalement pendant quinze ou vingt minutes. Au début, comme il était bavard, j'en rigolais un peu, mais j'ai coupé cours au dialogue en voyant l'heure tourner.

    Je prends la décision de descendre par l'autoroute plutôt que la Chavade. D'après mes collègues de l'agence de Thiers, habitués de cette liaison, on gagne une heure en faisant full autoroute. Et justement, il me manque à la grosse deux heures, alors autant en gagner une.

    Mes plans sont modifiés, et je décide de couper à l'agence de Veauche avec un petit dépassement de quatre minutes sur ma dix heures. Mais, j'ai le mot d'excuses de Pierre, notre pisciniste.

    Demain, ma première livraison de 6H00 est problématique, je n'y serais que vers 7H00, une fois mes neuf de coupure écoulés.

     

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  • Les 4 quais du fond sont vide, et j'attends
    Ca c'est de la grue
  • Mercredi 22 Janvier 2025
  •  

    C'est avec 9H05 de coupure que je repars du dépôt. J'ai bien dormi en me couchant très tôt. J'ai essayé de lire un peu, mais les yeux se fermaient, alors à 21H30, j'ai mis la viande dans le sac.

    Départ à 3H50, le parking du dépôt est bien rempli de camions extérieurs. Je roule d'un trait jusqu'à ma destination ; ma descente n'a été qu'une formalité, mais si les vingt dernières minutes étaient bien longues. J'ai beau expliqué que je n'y suis pour rien pour le retard et que j'ai fait le maximum, la p'tite cheffe a dit "on vous videra quand on pourra". Alors au départ, quatre quais sur cinq étaient occupés. Mais dans le quart d'heures, trois camions partent pratiquement les uns derrière l'autre. J'attends encore sagement en me faisant couler un café, puis je retourne les voir. Niet, re niet et niet. A sa tête, j'ai compris que je recevais une punition. Putain, la gamine, je l'aurais étrangler, très sincèrement. Une tête à claques. La chefaillon de base, et tu le vois bien au regard de ses collègues qui n'osent croiser ton regard. Et ce n'est qu'à 8H30, qu'une employée vient me charger. "Ah oui, les trois quais sont vides désormais" ; elle baisse la tête à nouveau. Le chefaillon-terreur. Je plains ceux qui travaillent avec cette conne.

    J'avais vu que la sortie pour l(A54 était fermée, et j'avais prévu de passer par Chateaurenard, mais Virgil m'a appelé jusque au mauvais moment, et en lui indiquant que je partais juste de Sorgues, je m'engage sur l'A7. Oup's.

    Chez le client suivant, c'est un peu long à s'inscrire mais très rapide à vider. En gros, j'ai passé plus de temps pour les papiers d'entrée et de sortie que pour le job de déchargement. 

    Il me faut désormais me diriger vers Orange. Quand même cent bornes à faire, pour un créneau de 12 à 13h00. Le parking est blindé, mauvais présentiment… Je pars d'abord m'inscrire au poste de sécurité ; il est 12H57. Ce n'est pas la mêm limonade pour s'inscrire au chargement. Seulement 8/10 chauffeurs devant moi, et lorsque je suis devant la personne, on me fait la remarque que je suis en retard. "Ah non, Monsieur, j'ai juste eu 37 mn d'attente dans le file devant votre bureau". Il acquiesce en voyant mon heure d'arrivée au poste de sécurité. Je retourne au camion avec mon petit écriteau à placer au pare brise. Mais pour entrer, il me faudra attendre qu'un XPO portant le numéro 47 sorte, et je pourrais alors me rendre à l'emplacement Q32, qui est celle du collègue XPO. Après 1h30 d'attente (si si), je retourne à l'accueil mais je fais demi tour ; beaucoup trop de chauffeurs qui font le pied de grue. J'y retourne trente minutes plus tard ! il faut attendre. Mais de retour au camion, un agent de sécurité vient me voir et me demande de rentrer. "Mais le gars 47 n'est pas sorti?".

    Bref, je suis rentré, sans voir de XPO et encore moins de numéro 47. Depuis ce matin, comment perdre 3H30 pour rien, ou du moins pour pas grand chose.

    Voilà mon amplitude est bien cramée. A 18H50, je dois couper. J'appelle Virgile et lui donne les infos, et lui indique que je m'arrêterais à Tain, j'en ai ma claque de tout faire au mieux, sans beaucoup de résultat.

    Aux Châssis, je file de suite à la douche, qui me fait un bien fou, mais pas autant que le Ballatine's.

    Demain décollage prévu vers 3h00, si pas de grève des aiguilleurs. Au lit vers 21H30, je suis naze. Un peu de bruit jusqu'à vingt deux heures, mais après je pense que j'étais dans les bras de Morphée.

     

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  • Jeudi 23 Janvier 2025
  •  

    Il est 3h00 quand je lâche le frein de parc, en même temps que le chauffeur garé en face de moi. Sur Lyon, je passe par le "petit périphérique" (issu du CDB de Pierre), mais en fait, je ne pense pas que l'on gagne du temps. A la hauteur de Chasse, je suivais un Portman, et voilà que je le retrouve pile poil en bas de Rillieux. Pour info, j'ai roulé à 70 Km/h sur la partie limitée à cette vitesse. Je pensais que ce serait un peu pénible ce matin, mais les deux premières heures passent très bien. Au bout de trois heures, pareil, alors on continue? Ok, fonce Valentino, on ne travaille pas chez Thévenon, nous (hi hi hi).

    Avec 4H20, on ne fera pas mieux, stop. Direction la couchette pour trente minutes, puis café. J'ai descendu mon petit paquet de biscuit depuis mon départ, donc rien qu'un café. Vie de merde. 

    Je loupe l'entrée du client ; cela m'occasionnera un détour de 3 kms en gros. C'est toujours quand tu es tendu en délai que tu merdes. Pour être clair, je stress un peu, car d'une part je n'aime pas monter sur la RP, et je ne sais pas si je vais pouvoir m'échapper de la RP ce soir, et être sur un parking correct. Sur place, beaucoup de camions, mais l'essentiel sont en attente pour du déchargement, alors que je vide. On me demande d'aller en zone V3, puis lorsque j'arrive au bureau de l'accueil de V3, où une bonne quantité de glandeurs sont affalés sur des sièges, il m'est demandé d'aller en V2. Pourquoi, ben, c'est la procédure, il faut aller dans cette cour minuscule pour y faire demi tour et repartir vers V2. Il est pas mal bon, l'ingé sécu de ce site. A Vé, on rentre en marche arrière dans des fosses à l'intérieur d'un hall. Autant vous dire, que je me suis pris pour Gilbert Montagnier. Tu recules au bruit.

    Ici aussi, c'est des bosseurs. Une fois à "quai en fosse", je prépare le camion, mais à côté de moi, un LTR est un peu en colère avec le chefaillon. Ca parle fort, très fort. Alors, je pars faire le médiateur. Bien, m'en a pris, c'est une jeune conductrice. Avec une tierce personne, le soufflet retombe. En raccompagnant Mademoiselle vers sa cabine, je m'aperçois qu'elle a un chouette drapeau d'un club au sept titres consécutif. Elles est de la Charente.

    Même si mon cariste n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, je suis vide en quarante cinq minutes. Ca s'est fait.

    Direction La Courneuve. RDV 13h15, je m'inscris à 13H10. Ai je droit à une médaille ? Pas sûr.

    Dans mes plus beaux rêves, jamais je n'aurais pensé partir de La Courneuve à 14H30, et bien si. Sans déc, t'y crois.

    En amplitude, je suis pas mal, mais il ne me reste qu'une heure trente cinq lorsque je suis devant le portail de sortie. Avec les ralentissements habituels de la 104, et un accident qui se produit devant moi, j'arrive avec 23 mn de marge au parking sécurisé de Réau. Il est fait un froid de gueux. Sans doute que je m'étais habitué trop vite aux température de la veille.

    Au regard de ma mission, qui était d'arriver à 13H15 à la Courneuve, mon contrat est rempli. Mais en partant à 14H30, ce qui est très bien, comment assurer un RDV à 6H30 à Satolas?

    Journée de merde pas de photo

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  • Un bouchon lyonnais, mais sans quenelle, ni gêteau de foie
    Allez on file au bain
    et dans l'attnete, écriture du CDB
  • Vendredi 24 Janvier 2025
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    La nuit a été trop courte pour un petit vieux comme moi ; je suis un peu au radar à minuit, lorsque je me réveille : un frigo tourne en face de moi.

    Que faire : essayez de faire la route, ou attendre un peu, je serais de toute façon en retard, alors retard pour retard. Je tourne un peu, mais ça m'énerve, un café et go. Les premiers kilomètres sont quand même dur, j'aurais du chauffer la bête. L'A5 est un peu calme, mais l'A6 est bien réveillée ce matin, et ceci dans les deux sens. Par contre entre Auxerre et Beaune, c'est beaucoup plus calme. Entre temps, je me suis posé sur une aire avant d'attaquer la côte de Bessay en Chaume, histoire de prendre une dose de café à l'extérieur du camion. Au retour, je me mets à l'horizontal. Je ne plonge mais , mais ca va tout de suite mieux. Je file ainsi jusqu'à Satolas. Papy Lagaffe me croit encore sur la RP. Et Papy, j'ai un métier, je n'enfile pas les perles.

    A l'accueil du client, c'est avec 55 mn de retard, mais qui ne compte pas que je m'inscris, et j'ai un quai de suite. J'ai juste le temps de faire un A/R aux toilettes que je suis vide. Alors là, record : onze minutes à quai. Bravo Madame, que je n'ai pas vu, mais dont j'ai entendu la voix. 

    Mission suivante : recharger à St Priest, vers les transports Clot pour Toulouse lundi. La suite, c'est un chargement dans le Gers pour l'Ardèche, à trois kilomètres du village dont ma famille est originaire.

    Un passage au lavage est forcément pas du luxe, vu l'état des routes en ce moment. Bien entendu, avec les citernes qui ont obligation de laver entre les chargements, et les nombreux camions, je passerais pas mal de temps, temps qui me permet d'écrire ces quelques lignes. J'ai hâte de rentrer au dépôt, puis taper une petite sieste, histoire de ne pas  sombrer ce soir à l'heure des poules.

    Globalement, mes trajets nocturnes se sont bien passés, mais je n'aime pas le décalage que cela impose à l'organisme. De plus, on devient, je pense un peu sauvage, j'étais un peu sur les nerfs ces deux derniers jours. Le côté positif : la circulation est plus fluide. 

    J'espère que c'est une mauvaise semaine (pour moi), même si on sait tous qu'une pourra se reproduire dans l'année.

    De retour au dépôt avec un ensemble rutilant, je pars faire les pleins pendant que la piste est libre, puis je vais taper la discussion avec Virgil, afin de faire plus ample connaissance. C'est un motard, enfin un motard, il roule en HD, et j'aime répéter la célèbre phrase de la BD "Jo bar Team", je cite : "je pisse sur les HD". Là, je ne vais pas me faire des amis. Cool, les gars, c'est weekend.

    Je vais pouvoir mettre en ligne tôt mon CDB. Cette faignasse de sudiste qui se balade en petite voiture jaune toute la semaine, arrêtera de bougonner ce soir devant son pastaga. Sans rancune Chouchou.

    Allez bon weekend à tous, même à Chouchou (pour dire), et j'espère que l'ancêtre Lagaffe ne s'est pas perdu sur la région parisienne. La dernière fois qu'il est monté à la capitale, le périphérique était en construction.

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  • Pause au petit mtin à Mornas
    Comment vider?
    Un accès chantier, quoi!
  • Lundi 27 Janvier 2025
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    J'ai pu profiter des températures plus décentes pour faire tourner une de mes motos et refaire un petit footing. Pas mal aux chevilles ce matin (j'ai des contraintes médicales), mais pas mal aux jambes. Plus qu'à ressortir le vélo dans les prochaines semaines.

    Au dépôt avant 5H00, je croise Robert et Benoit qui partent à la même heure. On se retrouve au portail de sortie, mais je suis le seul à prendre la direction du sud. 

    Ce matin, je livre un chantier au sud de Toulouse, au bord de l'A64. Vers 9H00, j'appelle le contact que je possède sur le BL, il m'attendait pour 10H00, mais cela ne le gêne pas plus que ça. Donc, tout va bien, je lui propose de lui envoyer un SMS lorsque je connaitrais de façon plus précise mon heure d'arrivée. 

    Ce matin, j'ai beaucoup de mal à me tenir derrière le volant. Je n'arrête pas de bailler, de bouger sur mon siège. Ca ne va pas être simple. Chargé léger, je suis souvent sur la file du milieu pour dépasser. A l'approche de Mornas, je suis bien naze, alors direction la station pour me dégourdir les jambes, passer aux toilettes et prendre un café chez Paul. De retour au camion, ca va mieux. La pause n'a duré que quinze minutes, mais elle a fait son œuvre.

    Autant sur la vallée du Rhône, le vent était bien présent, mais sur l'A9, impeccable, pas de vent. Je n'ai plus en mémoire de ma dernière descente sur Sète ; je pense qu'il y a plus d'un an. Ca change de l'ouest que je fais régulièrement. Semaine dernière, j'ai pas mal mangé d'autoroute, et c'est bien parti cette semaine pour en manger autant. 

    Vers Béziers, je coupe mes trente, que je passe essentiellement dans la couchette, où j'ai plongé une bonne dizaine de minutes, bercé par un Daf qui tournait au ralenti lorsque je suis arrivé, avec le chauffeur au volant. Quand, je repars, le Daf tourne toujours, pas de commentaire. Dernière ligne droite pour rejoindre Toulouse, en prenant la direction de Tarbes. La rue n'est pas large, mais l'entrée du chantier l'est. Il faut quand même monter sur le trottoir en face de l'entrée, mais c'est plus pour éviter une zone boueuse où je n'ai pas envie de mettre mes roues.

    Les deux gars qui me réceptionnent sont bien sympas, ce qui n'est pas le cas du coordinateur de chantier, qui veut absolument me faire garer derrière. Je pense qu'il m'a vraiment pris pour un con, car, quand je vais voir, la zone en question n'est qu'une grande mare. C'est ça mon gars, on va travailler les pieds dans la boue, et y laisser le camion. On vide à l'entrée du chantier, point barre ; je serais obligé de reculer le camion au regard de la place, mais au moins, je suis sur du dur et du "propre".

    J'ai chargé des lanterneaux, si vous avez bonne mémoire de ma journée de vendredi, il y a huit palettes qui sont sur la largeur de la remorque. Pour bien faire, il faudrait avoir des longues fourches, longues fourches qu'ils ne possèdent pas. Pour la palette aux portes, pas de souci, le chef y arrive sans trop de difficulté, malgré qu'il ne soit pas très à l'aise avec le Manitou. Après comment faire? Un premier essai est fait, mais la palette bascule de suite. L'idée serait de les faire tourner de 90°, et mettre des bastings dessous pour y passer les fourches. Des bastings sur le chantier, il y en a. Par contre, pas de transpalette. Merde, je n'en ai pas. Je traverse la rue, voir les deux trois petites boites. Au premier contact, c'est bon, je tombe sur une gars super sympa ; il nous prête son engin. 

    Après une demie heure, seul une première palette est au sol. Avec le transpalette, que je glisse dessous lorsque le client lève la palette, ca va de suite mieux. Par contre, ils partent stocker le matériel au fond du chantier, vers la mare. Ils prennent un temps fou. Je resterais sur le chantier 2H30. Je passe un coup de jet sur le transpalette avant d'aller le rendre. Merci beaucoup Monsieur, vous nous avez enlevez une belle épine du pied.

    Je dois ressortir en reculant à contre main, avec les deux clients qui bloquent la route, partir dans la zone pour faire demi tour et rejoindre le périphérique direction Blagnac, pour ma mission suivante : charger à Barcelone du Gers. 

    J'appelle Virgile car je devais être sur site avant 17H00, et je n'y serais guère avant 17H30. On va charger chez un client du groupe ; le temps des A/R par téléphone, j'ai un message positif, go au plus vite, ils t'attendent jusqu'à 17H30. 

    Malheureusement, dès le départ, je suis ralenti par des bouchons suite à un accrochage. Je roule un poil vite, surtout à vide, et sur des routes humides, je traverse Nogaro pour gratter un peu de temps, et à 17H25, j'entre chez le client, où j'aperçois un gars qui me fait des grands signes pour que je vienne me garer directement sur un emplacement. Il a été informé de mon retard, et il est bien cool. 

    Je me jette sur les bâches, les barres et les poteaux. A peine ouvert, que j'ai déjà deux colis dans la remorque. Juste le temps de vérifier que le chargement se fasse dans le bon sens, car j'ai deux points de livraison. Tout est carré. En moins d'un quart d'heure, je suis chargé. Je propose à mon gars hyper sympa de faire les papiers, et que je sorte devant l'usine pour sangler l'ensemble. Impec ca lui convient, et il me fait confiance. Alors, on fait ça.

    Je me gare devant le portail de l'entrée de l'usine et je commence le sanglage. La journée est finie. 8H58, les choses sont bien faites quelque fois.

    Dans mes deux lots de demain, j'ai un chantier : quand je regarde Maps, je pars en PLS.

     

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  • Mon terrain de jeu en TT en Ardèche
    Vis ma vie de Pierre 70
    J'ai même eu droit à trois guets
    Laaaaarge
  • Mardi 28 Janvier 2025
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    La nuit a été excellente, et d'un calme. A 4H30, je prends mon PDJ au camion, puis puisqu'il ne fait pas trop froid, j'aère la cabine.

    Lorsqu'il est 5H01, il est temps de repartir par le même chemin qu'hier. Je sais qu'en partant à cette heure, je serais sans doute dans les bouchons à l'ouest de Toulouse. Mais pas le choix, je ne souhaite pas être limiter en dix heures aujourd'hui. Sur la nationale 124, je craignais les biches, sangliers ou autres. J'apercevrais bien quelques biches dans mes phares et des renards, mais aucun ne traverse devant moi.. Les bouchons me feront perdre dans les vingt minutes. Autant hier, j'ai eu beaucoup de mal à rouler le matin, autant ce matin ce se passe bien, et je finis par arriver à la hauteur de Carcassonne, pour une bonne douche et une PDJ en station. Durant ma pause, j'ai contacté le numéro pour la livraison sur chantier de cet après midi. Je tombe sur une charmante dame, qui me renvoie sur un autre, puis sur un autre… Répondeur.

    Juste avant midi, le dernier me rappelle. Il me rassure du bout des lèvres pour l'accès, et lorsque je lui demande si d'autres camions sont déjà venus, il me répond que seul le camion des charpentiers est passé. Aie… Maps n'est vraiment pas engageant. On va d'abord livrer à Bourg Saint Andéol, à deux pas du village familial, et on avisera.

    J'arrive à BSA vers 13H15, et je suis le seul camion à venir décharger. Un TMP plateau a fini son chargement, je m'installe à ses côtés. Au moment où je commence à tirer mes bâches, il se met à pleuvoir. La pluie cessera lorsque je serais dans le bungalow pour remplir ma CMR….Vie ma vie de poissard.

    Bon que faire pour le chantier? Je rappelle me client pour lui donner mon heure approximative d'arrivée. A la base, je ne devais livrer que demain matin, mais il est ok pour une livraison ce jour, et ca l'arrange même finit il par ME dire ! Moi aussi, livrer à 7H00, dans la pénombre, on va éviter.

    On décide de se rejoindre vers l'ITM d'Intermarché. Ils sont à l'heure lorsque j'arrive. Les premiers cinq cents mètres sont dans une petite ZI, mais on rentre dans le vif du sujet dès la sortie de cette ZI. La route ou plutôt le chemin, car c'est d'ailleurs sa dénomination, n'est vraiment pas large, avec de l'herbe humide sur les côtés qui ne m'inspire pas du tout. Nous sommes au milieu des vergers, les branches des arbres viennent un peu trop proche de mon ensemble. Je dépasse pas les 20 Km/h sur les huit cents mètres qui mènent au chantier. Impossible d'y pénétrer, obliger de rester sur le chemin. Bon, personne n'est passé durant le déchargement. Les gars du chantier sont hyper actifs, pour précision, des Jurassiens. Un monte dans la remorque pour enlever les sangles. En dix minutes, les cinq colis sont au sol. Impec, mieux que sur le plan.

    Maintenant, il faut ressortir de là, et comment faire. Le client final, local de l'étape me dit que je n'ai pas le choix : continuer sur 4/5 kms jusqu'à rejoindre la N86. Pas le choix de lui faire confiance. Il me précise de faire attention aux deux guets à traverser. Putain, c'est le Dakar. Qu'est ce que je suis heureux de rejoindre cette bonne vieille 86. Je souffle et envoie un SMS à Virgile qui stressait aussi.

    Je coupe à Albon avec 9H30 de volant. Ouf.

    Demain, je charge à St Rambert d'Albon pour Bezons F95...Rechargement Nanterre pour Chassieu Eurexpo.

     

  • Photos
  • On commence le chargement des colis. Encore 120.
    Le Morvan
    Auxerre
  • Mercredi 29 Janvier 2025
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    On se réveille tranquillement ce matin, car je n'ai que dix minutes au plus pour me rendre sur mon lieu de livraison. J'arrive avant l'ouverture des bureaux, mais ils ne tardent pas à s'éclairer. J'attends tout de même l'heure officielle d'ouverture pour me présenter. La personne qui me reçoit est surprise de me voir ; elle attendait un camion pour dix heures. Bref, je retourne au camion, et j'en profite pour faire un petit ménage cabine, mais qui ne durera pas très longtemps, car on vient me chercher lorsque le tachy affiche quarante cinq minutes. Il l'a fait exprès?

    J'aurais deux endroits pour charger, mais je n'ai pas trop compris, à part qu'il fallait me positionner devant un portail vert pâle. Je suis reçu par un intérimaire très sympathique, bien plus que l'employé du site, qui lui est peu bavard. Il s'agit de charger à la main, quelque chose comme 128 colis. On passera bien trente minutes pour charger la moitié de la remorque. Le muet approchant la came, moi qui balance dans la remorque et l'intérimaire qui range dans la caravane. 

    La seconde zone est à quai, enfin c'était à l'image de ce site industriel, bien vieillot. A quai, c'est détendu, même si notre muet doit se perdre dans les différentes références, car rien n'est prêt. On l'attend bien 15/20 mn quelque fois entre deux voyages. 

    Il est quasi onze heures, quand je reçois les six pages du BL, qui accompagneront ma CMR.

    Rien soir, en regardant mon lieu de livraison, je me suis rendu compte que l'adresse donnée sur ma mission ne devait pas correspondre à l'adresse du dépôt, au regard du portail d'entrée, mais aussi de l'étroitesse de la rue et surtout de son accessibilité. En se baladant avec Maps, c'est sur une rue perpendiculaire que l'accès parait se faire. On téléphonera cet après midi. C'est confirmé, je dois bien me présenter dans la rue perpendiculaire. C'est en bord de l'A86, à la hauteur du pont de Bezons, pour les connaisseurs.

    Vers 11h00, je quitte Saint Rambert pour monter sur la capitale, mais avant cela, je traverse Lyon. A cette heure, le lyonnais est dans les bouchons, mais pas ceux sur le ruban noire, plutôt ceux avec des nappes rouge et blanche, laissant donc une grande fluidité à cette rocade est. Léger comme l'air, je ne vois pas la montée de Rillieux. Sur ma montée, j'hésite un peu sur mon lieu de coupure ce soir. On oublie la ZI de Bezons ; Olivier a été clair : ce n'est pas large. Alors pourquoi ne pas aller à Garonor ; Didou25 y est allé hier, et suivant mes heures, mais surtout sur l'état du trafic sur la RP  à mon arrivée, cela peut être un bon plan. Olivier, mon GPS parisien, m'a bien détaillé mon road book, je suis donc plus serein, encore que… La RP ce n'est définitivement pas mon truc.

    J'ai du temps, alors je passe par Le Morvan depuis Chalon nord. J'ai eu peur de circuler derrière un long convoi de camions de cirque à la sortie de l'autoroute, mai ils prennent la direction, du centre ville : ouf!

    Quelques passages pluvieux sont à noter sur ma montée, mais rien de bien sérieux. Par contre, lorsque je rejoins l'A6 à Avallon, c'est plus sérieux. Ce n'est pas que j'avais beaucoup de moustiques au pare prise, mais il est dorénavant très propre. 

    Lorsque je suis sur l'A5, je prends la décision de stopper à Réau ; la 104 rougit vite, le temps pluvieux ne présage rien de bon pour le passage de la Francilienne, et j'arriverais sans doute bien après 19H30 je pense. Y aura t-il encore de la place? Je ne suis pas joueur pour ce genre de chose.

    On va essayer de se détendre ce soir et ne pas trop penser à demain. Entre deux orages, je pars marcher autour du parking qui se remplit et qui affiche complet avant 20h00. 

     

  • Photos
  • Hum, la 104
    Puis l'a 86
    A Bezons
    Ma salle d'attnete à Nanterre
    L'Arc de Triomphe au loin
  • Jeudi 30 Janvier 2025
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    Je suis attendu dans une fenêtre assez large de 10-12, et le chargeur m'a bien précisé de ne surtout pas y aller avant 9H00. Avec une distance de 70/75 kms, je pense que 2H30 seront suffisantes. Mon cul Paul, en 3H00 ( à qq mn près), j'arrive dans le rue du client. J'appelle juste avant pour lever un dernier doute concernant la possibilité de rentrer directement dans leur minuscule cour, et me confirmer que je peux y aller en marche avant. Alors, oui, on peut se mettre à quai en arrivant en marche avant, mais seulement aux deux premiers. Il y a moins de sept mètres entre l'aplomb de la cabine et le mur en face. Ah le m² parisien!!

    J'arrive bien entendu en pleine pause. En voyant la nonchalance des trois personnes des quais, ce n'était pas gagné. Pour être clair, je ne suis pas celui qui a le moins bossé, c'est sûr, mais en trente minutes, le camion était vide. Dans l'attente de la signature du bif boss, j'appelle le client de Nanterre où je dois charger. Toute la marchandise n'est pas prête puisque j'étais attendu pour 15h00, mais il est possible de stationner dans leur minuscule allée.

    Les cinq kilomètres qui me séparent des deux clients sont avalés à vitesse locale et avec prudence, afin de ne pas se louper aux intersections. Je pars reconnaitre les lieux avant de m'engager en marche arrière. Le client a positionner des palettes pour empêcher tout stationnement indélicat. A part un con qui ne veut pas se déplacer lorsque je recule, j'arrive à bien me positionner. L'assistante me propose de rentrer boire un café et de voir avec le patron pour le chargement. En fait, pratiquement tout est prêt ; le boss craint qu'il pleuve en début d'après midi et me demande si je suis ok pour charger de suite. Bien sûr que je suis ok. Si je peux me barrer plus tôt, suis heureux. Toute l'équipe de cette entreprise, importateur de machine d'impression sur "tous" supports était vraiment sympathique. La plus jeune est impressionnée par la hauteur de la cabine et des quatre marches qui en permettent l'accès. Bon, ce n'est pas tout de regarder mon Berliet, mais il y a du matos à charger. Trois machines seront présentées sur un salon pro à Eurexpo. Elles remplissent au 2/3 la remorque ; le reste : accessoires pour le stand, et six palettes de "consommables" pour faire tourner les machines en mode "démo". Je ne suis pas très lourd, et loin des 25 T annoncées. La plus lourde des machines ne dépasse pas 2 T.

    Olivier m'a confirmé de passer par le périphérique via le tunnel de la Défense. J'ai merdé à la sortie en prenant direction périph intérieur, ce qui m'a passer par l'est parisien, et sans doute perdre un quart d'heure. Vous ai je déjà dit que je n'aimais pas Paris?

    On n'y roule pas vite, mais c'est très bien passé. Lorsque j'étais à un feu, avec en ligne de mire l'Arc de Triomphe, j'ai jeté un œil à mon ODB. Il m'indiquait quatre heures de volant et une vitesse moyenne de vingt sept km/h. Pas de commentaire !

    A l'aire de la Réserve, je m'arrête pour un bonne douche chaude et je reprends ma route, avec une sortie à Auxerre, pour finir ma journée avec moins de 8H00 de volant, chez la Suissesse. J'étais au bout de ma période, m'arrêter quarante cinq pour reprendre la route, alors que je ne suis attendu à Chassieu qu'après 10H00. Je n'ai pas mérité mon kir, mais un mauvais whisky.

     

  • Photos
  • L'ami du petit déjeuner
    Laquelle prendre?
    On vide à Eurexpo
  • Vendredi 31 Janvier 2025
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    Ce matin, au petit déjeuner, ce n'est pas l'ami Benco mon ami, mais c'est l'ami Dedieu qui s'arrête chez Ursula. Hier soir, il était au St Christophe (non pas Chouchen, quand t'es d'origine marseillaise, t'es pas un Saint), et j'avais signalé sur le forum FDR que je prendrais mon café vers 6H30. Je venais commander ma tasse de caféine, quand l'ami David s'est présenté. La demie heure est vite passée, et il a fallu qu'il reprenne la route, et moi, démarrer ma journée.

    A Chalon sud, je reprends la N6 jusqu'à Macon. Les réceptionnaires m'attendent et je peux arriver quand moi (expression locale) Et moi, j'y suis à 10H30, après une petite pause de quinze minutes à Dracé, histoire de vider mes poubelles et accessoirement ma vessie.

    Pas de problème à l'entrée d'Eurexpo, ma pass passe, c'est cool cool. Je me gare vers la porte du hall 2, sans en gêner la circulation, et les gars viennent à ma rencontre. Je n'ai qu'à ouvrir un côté, et avec deux fens, ca file vite. Le temps d'échanger et de boire un petit café histoire de se réchauffer, car il caille bien sur Lyon ce matin.

    Les choses se déroulent plutôt à merveille, et j'arrive avec cinq minutes d'avance à mon RDC de Meyzieu, où je croise Yohan. Pas de bol pour lui, il monte à La Courneuve pour lundi. Pour ma part, c'est un voyage pour Fay aux Loges, en petites bouteilles rondes, ou du moins de la même famille. La charmante dame me demande si je peux patienter ; ma foi, j'ai trente minutes à faire et un poil faim. On fait comme ça, elle me rappellera pour me dire de me mettre dans le file d'attente dès que j'ai fini mon casse croute. 

    Par contre, l'attente est un peu longue, mais un collègue de Sorgues arrive ; le temps passe plus vite. Lui, il vide puis recharge à Belley pour redescendre. Je lui propose de passer avant moi, mais il refuse. 

    Mon cariste est vif et précis ; je ne l'avais jamais vu sur le site. Good job. A 13H45, je passe récupérer mes Bl et je me sauve. L'A46 passe crème, même dans la descente de Communay (si si). Pas de camion à la pompe, alors qu'il y a beaucoup d'attente au karcher. Je finis ma semaine avec moins de 24 l de moyenne. Alors, oui, je n'ai pas roulé lourd. C'est un score que je n'avais jamais fait.

    Je passe voir notre mécano Lionel, pour savoir si il a des nouvelles de l'agence Berliet Truck, concernant une date éventuelle pour mon injecteur et mon ralentisseur. Il les relance et souhaite que je laisse le camion mardi. Et bonhomme, un déménagement de cabine dans l'urgence : pas pour moi.

    Proposer une autre date et faites correctement votre boulot.

    Sur ce, je passe vider ma carte, saluer Virgile tout en déposant mes CMR. Mardi soir, je partirais en bobine, mais où? Cela dépend des retours chauffeurs. On verra bien. Ce soir, je récupère ma moitié qui se rentre de ses vacances au soleil.

    Pour ma part, décollage à 5H01 du dépôt.

    Bon weekend à tous.