FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2024 Partager sur Facebook
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  • Pose sur A5 avnet la RP
    Un petit bout du SDF
  • Lundi 2 Décembre 2024
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    L'hiver est arrivé, la cheminée a carburé tout le weekend.

    Et ce matin, il fait bien froid en arrivant au dépôt. La valse des départs matinaux du lundi a déjà commencé. Je croise deux containers bien courageux ce matin. 

    Je n'ai RDV à la Courneuve qu'à 14H45, mais je préfère partir tôt et avisé en cours de route. En partant à 5H30, j'ai bien une heure d'avance, mais avec un gros morceau de Francilienne au menu de ce jour, on ne sait jamais.

    Au nord de Lyon, je croise un convoi de taxis, et j'apprends via la radio, qu'il y a un des blocages annoncés sur le territoire et notamment sur Lyon. Ce convoi est stationné sur la BAU, ainsi que sur la file de droite, et bien que (là, Pierre, va être content, j'ai retenu la leçon) chaque véhicule ait actionné ses feux de détresse, je trouve dangereux ce type de manifestation alors qu'il fait encore bien sombre.

    Ouf, j'ai échappé aux taxis sur le pont de Givors. J'ai donc bien fait, sans le faire exprès de partir plus tôt. 

    J'avais peu de motivation à partir cette semaine, mais la forme vient assez bien en roulant, et je me retrouve dans les environs d'Auxerre à devoir m'arrêter pour la pause réglementaire.

    Bien entendu, je n'échappe pas à un petit déjeuner réglementaire, mais aussi au rangement de mes affaires personnels. Un petit tour en station histoire de s'aérer et dérouiller mes grandes jambes, et il est temps de reprendre mon chemin vers la capitale.

    Comme très souvent, je passe par St Germain Laxis pour rejoindre Collègien. A cette heure, ca roule vraiment bien. c'est bien entendu, un peu plus haut que ça coince, puis c'est le phénomène accordéon: ça roule un peu, puis non, puis ça repart. Il me semble avoir couper quinze minutes à la dernière station avant ma sortie. 

    Arrivé sur place, il n'y a qu'un seul camion sur la parking d'entre, et il a la même couleur que moi. C'est un collègue d'une agence de Bordelaise.

    Pas un camion sur les emplacements de déchargement, si bien que ca file vite pour être déchargé, et je peux reprendre ma route, direction le port de Limay, via A86 et A13. Je n'ai pas pris l'A14, et le regrette un peu, car vers St Germain, on passe un peu en ville et la 2 X 2 voies, n'est pas très large. D'après Olivier, j'ai bien perdu 20/25 mn. Bon, de toute manière, j'avais décidé de ne plus bouger une fois chargé au port, où je serais le dernier camion de la journée. J'ai de toute manière 8H45 de volant; l'endroit n'est pas très bucolique, mais assez sûr puisque contrôler aux entrées.

    Je ne serais dérangé avant la nuit uniquement par une citerne qui se gare derrière moi, et sans doute une fouine un peu curieuse qui s'est rapprochée du camion.

    Je suis assez heureux d'avoir pu charger ce soir ; je pourrais ainsi partir à 5H00 demain, et passer la RP en toute tranquillité et sans perte de temps

     

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  • Au réveil à Limay
    Grenoble au fond
    Paysage plus sympa qu'à Paris
    Un bleu au milieu des rouges
    Sympa ce verre
  • Mardi 3 Décembre 2024
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    Comme convenu avec moi même, je pars à 5H01, motivé que je suis de passer le secteur avant le réveil de la ruche parisienne. Et la traversée est parfaite, pas un coup de frein, tout bien. Je récupère l'A6 à la hauteur d'Anthony. Dans l'autre sens, ce n'est pas la même limonade, c'est déjà à l'arrêt. Quelle misère!

    Valentino donne tout lui aussi pour sortir de cette ambiance. Une pause chez Edouard, pour un passage aux toilettes et admirer un convoi de chez Thévenon, piloté par la crème des chauffeurs de la société de l'Horme. Si si.

    Pour mettre plus de chance de mon côté (avec le risque des blocages des taxis), je décide de descendre via l'A77, et de voir, une fois sur Moulins, si je bifurque sur Lyon, ou si je continue par Roanne- St Etienne - Vienne - St Jean de Bournay. 

    D'après Cindy, à part sur Feyzin et Pierre Bénite, il n'y a pas de problème, alors je valide mon choix. Une bonne douche et pdj à la station Totale proche de l'intersection de St Pierre Le Moutiers me fait du plus grand bien (ou bain). 

    Le temps est bien maussade, c'est véritablement un temps d'hiver, mais je mettrais tout de même les lunettes de soleil par endroit, mais pas à Roanne, c'est certain.

    En milieu de matinée, j'ai appelé le client ,car la route qui mène à l'entreprise ne parait pas large. La charmante dame qui me répond me confirme que c'est bien la route, mais de ne pas m'en faire, je suis le seul camion à venir chez eux ce jour.

    Sur place, on vide à l'extérieur du hall ; ils ont libéré quelques places de parking pour faciliter mon accès et avoir plus de liberté pour le déchargement. Le personne de cette petite boite est vraiment agréable. Ils fabriquent des machines agricoles, dont j'ai oublié le nom. 

    Cindy m'a rappelé en fin de matinée, car il y a un petit changement de programme pour cet après midi. Au lieu de repartir charger trois bobines pour le 85, je passe à Voreppe, pour un lot à emmener à Bourgoin Jallieu. Elle comptait me compléter demain pour la montée, mais elle a trouvé ce lot, bien rémunéré et urgent.

    Demain, je viderais à BJ, pour go dépôt. J'y retrouverais Robert qui charge lui aussi trois bobines pour le même client. On devrait faire route ensemble, je pense.

    Je 'arrête avec un peu de dépassement sur mon temps de conduite journalier à Nivolas ; la faute à une zone de travaux entre la sorite d'autoroute et la Maison Blanche.

     

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  • Robert m'enrhume
    Un peu de soleil sur l'Allier
  • Mercredi 4 Décembre 2024
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    Je n'ai pas beaucoup de kilomètres pour arriver chez Casto."Bêtement", je suis l'indication LIVRAISON, mais lorsque on me répond à l'interphone, on m'indique que ma livraison est prévue sur le parking client….Aie, vas y recules petit Baloo. Sur place, on est en plein vent ; la température est de 4°C, mais le ressenti est bien en deçà. Je remonte en cabine pour enfiler mon bonnet. Les deux gars sont très sympas, pas forcément très rapide, mais ca me va ce matin ; au moins, je n'ai pas à courir, et j'ai tout le temps pour me réchauffer un peu.

    Direction le dépôt, où je passe d'abord par le garage pour faire graisser mes béquilles. Lionel a reçu des petits poteaux (ceux que l'on positionne devant les bobines). Je lui en réserve deux, les miens font presque deux mètres sont bien trop lourd à manutentionner. Comme le dit Lionel, deux pour la gamine (c'est Léa), et deux pour le vieux….il est sympa avec moi!

    Je rajoute 200 l de GO, puis je charge mes trois bobines, de 8.5 T chacune. Robert arrive un peu après ; il charge à l'identique, pour la même destination. Nous allons donc rouler ensemble ce jour.

    On part quand même se jeter un café avec Cindy avec notre départ. Comme, je régule désormais à 86, je passe devant. Mais dès la première côte, le Daf s'époumone. Il me rattrapera une fois le péage de Veauchette passé. Il faut dire qu'avec quatre ou cinq kilomètres de plus en vitesse de pointe, ca facilite les choses.

    On s'arrête à St Pourçain pour un petit cassage de croute, avant d'affronter la RCEA, dont je n'arrive pas à retenir le nouveau nom ou plutôt le nouveau numéro d'identification.

    En fin d'après midi, et après Pressac, le brouillard s'invite sur les routes, et j'en perds mon collègue. Vers Ruffec, et avant d'attaquer les lignes droites qui nous mènerons jusqu'au Cerizat, il me rejoint. Il pourra payer son apéro, ouf!

     

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  • La Vendée sous la puie
  • Jeudi 5 Décembre 2024
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    On se retrouve au pdj vers 5H15, et nous prenons la route pour livrer nos six bobines. Plus de brouillard ce matin, mais de la pluie fine qui nous accompagne tout au long de notre trajet. Le contournement de Niort se fait les doigts dans le nez, mais en en gardant quelques-uns sur la volant. Le client n'est pas encore ouvert, mais la réception est éclairée, et je n'ai pas le temps de sonner que le portail s'ouvre. Je passe le premier en bascule, mais annonce à lin interlocutrice que c'est mon collègue qui videra en premier. No problème pour elle. On file se garer face aux hall pour retirer nos sangles, puis on se jette un café dans ma cabine.

    A 8H00 légèrement passée, un gars nous fait signe de rentrer dans le hall, et Robert part avec son café reculer son Daf. Ce sera un peu long, car notre gars est nouveau dans le société, et patauge un peu avec la télécommande du pont. Il a beaucoup de mal a viser juste….J'y passerais bien trente minutes ; ca va quand même.

    Mon rechargement est côté sud de la Roche, chez un petit transporteur qui n'a pas de semi, mais que des porteurs. Ah...c'est une petite cour, et pour la mise à quai, c'est un peu rock'n roll. Par contre personnels super sympa, et étant donné que j'ai pas mal donné la main pour charger, j'ai droit à un café accompagné d'un morceau de brioche vendéenne. Je n'ai pas refusé ; ma mère m'a toujours dit de faire honneur au plat, et j'aime bien écouté ma maman.

    Et c'est toujours sous cette pluie fine que je reprends la route, direction Niort, Melle, Bellac, en fait, la même route qu'à l'aller. Entre Confolens et Bellac, les motards font carton plein, en arrêtant les camions qui circulent direction le sud ouest.

    Je grignote quelque part par là, ainsi qu'une petite sieste au rond point de la vache rouge, pour ceux qui connaissent.

    Cindy m'a contacté pour m'indiquer mon rechargement pour demain. Je dois être à SQF à midi, donc je me débrouille pour livrer quand je veux à Renage. Et bien, je vais pousser mes heures ce soir et partir tôt vendredi matin.

    Mon Adblue est à marée basse, alors je coupe au dépôt de St Pourçain pour remplir le réservoir, ne sachant pas où je crèche ce soir, je ne remplis pas mon GO. Je profite pour passer à la douche, ce sera ça de fait pour ce soir.

    Je vise de dépasser Roanne, et m'arrêter chez Edouart (oui avec un T!!), mais il me manque quelques minutes. Si je n'avais pas déjà dépassé ce mardi, j'aurais poussé, mais mardi, j'ai déjà fauté, alors on arrête là.

     

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  • Mon cariste courageux
    St Jean de Bournay
  • Vendredi 6 Décembre 2024
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    J'ai assez bien dormi cette nuit, mais je suis réveillé avant le réveil, et je crains toujours d'être vaseux si je me rendors, alors autant retourner à la mine. Décollage de Roanne à 5H01, et il y fait plutôt doux. Je prends l'entrée pour sortir...ben, ca ne marche pas...quel con!

    Avec douze tonnes, la sortie de Roanne est bien plus rapide que d'habitude. Hier déjà, je trouvais sympa la conduite sur nationale avec ce poids. Avec un mixte autoroute (RCEA) et nationale hier, j'avais une consommation moyenne qui dépassait tout juste les 27l. Ce matin, en arrivant sur Vienne, avec un profil "à la descente", je suis à 22l.

    Le client est dans la ZI de Renage, au bout d'une impasse. Hier, je trouvais le site un peu bizarre, et il l'est. Pas de quai, et une cour pas très grande et bien encombrée, mais ce n'est pas là qu'il faut vider, mais au fond de l'impasse, et je dois y aller en marche arrière. Pas d'autre solution que de me retourner en manœuvrant entre la rue et la cour bien merdique. Mon gars ne m'assiste pas, il attend sans doute que j'écrase quelque chose. Mon gars n'est pas très courageux, il me porte sur lui. Pas de quais sur le second site, je vais devoir déplacer les palettes au cul de la remorque. Mon gars est collé au téléphone pour un RDV avec son médecin pour un arrêt de travail, si si. Arrêt de travail de complaisance, puisqu'il appelle son pote pour lui dire qu'il est dispo lundi pour les "travaux". Voilà c'est dit!

    Je suis en avance sur mon programme, je peux donc me faire une petite trente avant d'aller charger à SQF, histoire de me restaurer un peu, le pdj est déjà loin. 

    J'ai coupé par la nationale, via La Cote St André, Diémoz pour me rendre à SQF. Je serais à quai bien à l'heure, avec un cariste bien plus motivé par son job que le précédent.

    Il ne me reste plus qu'à me rentrer, passer à la station pour mettre 800 de GO. Au départ, je ne comptais pas laver, mais en voyant l'état de Valentino, je ne résiste pas à un coup de brosse et karcher. Yohan arrive juste derrière moi. Il descend du nord, où les services des routes ont été généreux avec le sel. Il s'est arrêté chez QRO à Corbas. Si je ne peux pas passer mon ensemble la semaine prochaine aux rouleaux de St Pourçain, il faudra aussi que je passe à Corbas ; ma remorque est dans un état…..une honte.

    Un rapide mot pour vous signaler que cette semaine, j'étais un peu perturbé, d'où mon manque d'imagination pour les photos, peu présente cette semaine. On craignait un important souci médical pour mon épouse. Suite à des prélèvements faits cette semaine, nous sommes plus soulagés.

    Ce soir, on ouvre un Condrieu blanc….si si.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Hier dimanche avec mes deux petits lascars
    La première 15 de la semaine
    seul au monde sur la 145
    Devant chez le client de demain
  • Lundi 9 Décembre 2024
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    Hier, avec les petits enfants, nous avons fait un peu de décoration dans la maison pour les fêtes de fin d'année, mais ils étaient bien excités avec ces préparatifs. Alors, je leur ai proposé d'aller faire un tour au dépôt pour voir mon camion. En une fraction de secondes, ils étaient chaussés et habillés pour sortir.

    Pour ma part, ce matin, j'ai mis plus de temps à me préparer que les deux blondinets. Je suis bien en avance, j'ai donc bien le temps de ranger l'intégralité de mes affaires dans la cabine. Je pars vider à moins d'un kilomètre du dépôt, le moteur n'a pas eu les temps de bien chauffer malgré qu'il tire près de 27T. Avant l'heure fatidique de mon RDV, je reçois un SMS, m'invitant à me garer à l'emplacement 27. Le temps que le XPO, pas très nerveux au demeurant, finisse et je suis en place. Mon cariste est chaud comme la braise, et je ne resterais en place tout juste vingt minutes.

    Retour au dépôt, pour y charger mes deux bobines à destination de la Vendée. Béchir est un peu seul au bureau, ça nous laisse le temps de papoter un peu. De toute manière, je dois attendre, car ce matin, il y a un peu de retard chez certains caristes.

    Je suis tout de même en place avant 8H00, et c'est Jonathan qui s'occupe à ma charger, après avoir déposer son chargeur-container juste devant ma cabine. Jo est hyper pro, et j'aime bien quand c'est lui qui charge. Mes bobines font chacune 13 T, je passe donc deux sangles dans le noyau centrale et une par dessus mes deux bébés.

    8H30, je sors du dépôt ; jamais de la vie, je ne pensais partir si tôt. L'entrée sur Saint Etienne est chargée, et je perdrais bien cinq minutes dans l'affaire. Comme à chaque fois que je monte en Vendée, je passe par Roanne, N7, St Pourçain, Montluçon, Bellac, Poitiers. Après, soit, j'ai du temps et je monte jusqu'à Cholet, soit je récupère l'autoroute directement à Poitiers. Pour l'instant, je roule un peu, mais pas trop. A la sortie de Roanne, je stoppe sur l'aire de la Pacaudière, histoire de prendre un petit café avec un reste de gâteau que les deux blonds n'ont pas finis. Ils adorent le gâteau à base de crème de marron ; c'est leur préféré. Depuis le début du mois, j'ai mon petit calendrier de l'avent, avec son petit chocolat quotidien, et bien figure vous, que j'ai oublié de prendre celui du jour, mais aussi celui de dimanche. Franchement, ça ne me ressemble pas, et pourtant… C'est en soirée, après mon repas que je les ai pris.

    Entre temps, j'ai croisé l'ami Tim ; (du haut de ses 57 ans), je l'ai aperçu alors qui essayait de siester sur une aire de repos après Guéret. Le weekend à été difficile à priori. Les pics verts ont dû frapper samedi soir.

    Ma route se passe agréablement bien, avec un temps très couvert et par passage humide. Vers Poitiers, je décide de prendre l'autoroute, car je devrais passer en moins de dix et pouvoir me garer devant le client, dans la ZI de St Hilaire de Loulais

    Et effectivement, ça passe, pour dix minutes, et pour quinze minutes, je pourrais valider une onze ce soir. Je suis garé devant une zone de travaux, juste à côté d'un gros bull, mais je ne pense pas que les travaux démarrent avant 7H00.

     

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  • Un peu avant Confolens
    Le cul d'Olivier
    Des protos à la pompe?
  • Mardi 10 Décembre 2024
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    A 6H00, je prends mon pdj au camion. Ce matin, il n'y a pas de vent glacial comme hier soir, mais il fait bien frais quand même. Les ateliers de mon client sont éclairés, je pars donc avec ma tasse de café, leur signaler ma présence, afin qu'ils viennent me chercher dès que c'est possible pour eux. Pour l'instant, ils sont eux aussi au café, et les deux chauffeurs de la boite, qui partent en tournée s'affairent à bâcher les tôles qu'ils ont sur leurs plateaux respectifs.

    Je retourne au camion pour dessangler malgré le froid. En quelques minutes, c'est torché, quelques pompes pour finirent de réveiller mon vieux squelette, et je file au chaud dans la cabine.

    Un peu avant 7H00, les deux camions sont partis et on vient me chercher. Un Italo-LT veut me passer devant, alors qu'il vient d'arriver, mais mon interlocuteur est vigilant. De suite en place, le pont est en place au dessus de ma remorque. J'aperçois des travaux autour du camion, et le pont ne possèdent plus les U qui sert à lever les plaques. Pour les travaux, la société rentre une nouvelle dérouleuse, ils font donc de la place. Et pour le U, ils m'expliquent que le câble à lâcher en soulevant une bobine, alors que l'ensemble du pont avait passé son contrôle quelques jours avant. La câble s'est coupé, juste au moment où la bobine échappait du camion ; elle s'est donc écrasée au sol à plus d'un mètre de celui ci. Une bébé de 17 T...ça cause. Heureusement, pas de personnel blessé, et aucun matériel cassé, autre que le câble. Par contre, le béton!!

    A 7H20, je quitte le hall; ca va la cour arrière est dégagée, et malgré la nuit encore présente à l'ouest, en y allant tranquille, ca le fait ; mais la marge est faible.

    Direction Ste Hermine, pour un chargement d'isolant bio. L'usine est le long de l'autoroute, dans une zone industrielle très récente. Il me semblait reconnaitre le nom de cette entreprise, mais pas son emplacement. Et pour cause, elle vient de d'emménager dans ce bâtiment tout neuf. Ils ont démarré le site au mois de septembre. Personnel très sympathique à l'accueil. La quarantenaire, digne d'un CDB de Pierre70, me tend ma fiche de chargement, où je remarque "13h30". Je luis signale que je n'avais pas cette information. Ce n'est pas grave, Mr, on va vous charger. Pas d'inquiétude. 

    En effet, je serais le seul camion durant ma phase de chargement sur le site. Une trentenaire, issue elle aussi des CDB de Pierre70 me charge en trente minutes. Bien sympa, elle aussi. 

    Il est dans les environs de 9H00 quand je quitte les locaux ; je n'ai plus qu'à rouler à destination de Lyon.

    Je suis trop juste pour aller jusqu'à la bascule ; mon frérot habite dans les coins de l'Arbresle, on va faire comme ça. J'ai bien fait, il y avait un Macon à finir, avec un morceau de pâté sorti d'un GAEC local… Quand on me prend par les sentiments, je n'ose pas dire non.

     

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  • Tassin la Demie Lune au réveil
    L'Allier sous le soleil
    Valentino prend de la vitamine D
  • Mercredi 11 Décembre 2024
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    Après cette bonne soirée, il a fallu se remettre au boulot. Je n'ai qu'une vingtaine de kms pour aller chez ce dépositaire au matériaux. Je l'ai déjà livrer en carrelage, et ils sont plutôt sympa. Allez, je vais tenter d'y aller juste après l'ouverture de 7H00.J'y suis à 7H10, et ils ont déjà un camion de parpaings à vider, mais ils me demandent de me mettre sur le second emplacement, et un des gars vient immédiatement commencer à vider. Ils sont vraiment bien là bas, et le signale au chef d'agence, après avoir partagé un café avec lui, histoire de me réchauffer. Je laissais mes mitaines que je prends le patin pour conduire, chez mon frérot. J'ai eu quelques fractures et déplacement de cartilage avec mon passé de gardien de but, et lorsque le temps est un peu trop humide et froid, j'ai des petits soucis de circulation dans les doigts.

    Il est temps de me diriger vers le dépôt, et en passant devant la boite d'intérim où bosse ma fille ainée. Je l'avertis via texto ; les trois filles de l'agence sont derrière la vitre, café à la main. Moment sympa.

    C'est bien de passer un peu de temps en famille, mais j'ai un métier tout de même. Dure réalité qui me rattrape au dépôt, avec six sangles à jeter sur mes trois bobines. Cindy est surprise de me voir déjà charger au dépôt. Moi aussi, je ne m'attendais pas à repartir vers 9H30, direction La Ferrière. 

    Montée classique, via Confolens et Melle. Avant Melle, je croise Robert qui a livré le même client en fin de matinée. Il descend au dépôt pour demain matin. Il laissera sa remorque, elle n'est à livrer que lundi, et il est en CP.

    J'ai bien roulé ce jour et je finis ma journée de dur labeur au Cerizat, juste avant Melle, avec 4H30 pile poil sur me seconde période de conduite. Avec quarante cinq à faire, inutile d'aller plus loin. J'ai déjà 8H48 de volant ; je vais me garder ma seconde dix pour demain si besoin.

     

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  • On va dessangler les grosses
    Encore un peu de soleil
    Planté là depuis 48 h et.....
  • Jeudi 12 Décembre 2024
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    Le client de ce matin n'ouvre pas avant 8H00, mais l'accueil et surtout la bascule est ouverte un peu avant, alors, je vais essayer d'y arriver pour 7H45. Je quitte le parking à 6H00 pile poil. Il fait un froid de gueux ce matin. J'étais pourtant face à l'entrée du troquet et avec 20 m à faire avant de se retrouver en salle, mais il y avait matière à prendre froid. Il y a une légèrement brise ; tu es vite réveillé en traversant la cour. Le café chaud n'est pas de trop ce matin.

    La route se fait bien entre Melle et La Ferrière ; il faut juste bien faire gaffe aux deux radars qui se suivent à quelques kilomètres l'un de l'autre.

    A l'approche de la Roche sur Yon, la circulation est plus dense. Aucun camion n'est présent dans la zone de déchargement, et deux sont déjà en attente pour les chargements. Après mon passage en bascule, je file me garer face à l'entrée du hall, et j'attaque à dessangler mes trois bébés qui n'ont pas bougé durant le trajet. C'est mieux ainsi. J'ai mis le bonnet, plutôt que la casquette ici, car le vent est bien plus présent qu'à Melle, et après près de deux heures dans la cabine, je suis bien frileux. 

    Dès que je remonte en cabine, on vient me chercher, impeccable. Le déchargement n'est qu'une formalité avec ce pontier. A 8h30, je prends la direction des Achards, pour un chargement complet à destination de Portes les Valence. Olivier m'avait briffé, c'est juste derrière PRB, un site où nous allons assez souvent. Autant, chez PRB, on repart bien lourd, autant ici, je repartirais bien léger : 2.6 T. Personnel super sympa et rapide à charger. 

    A 10H10, j'en ai finit avec la partie "manutention" ; je n'ai plus qu'à rouler et descendre au bout de mes heures, sans pression, car là où je vide ; pas de RDV. Olivier m'a conseillé de ne pas y aller avant 9H30, car je risquerais de perdre pas mal de temps. Sur le trajet, j'appelle toutefois Cindy pour connaitre mon programme et lui indiquer ce que je compte faire, et ça lui va bien. Lundi, je remonte en bobine à la Ferrière, mais à priori, je ne devais pas être bien lourd, car elle m'avertit que je devrais sans doute charger des longueurs sur Saint Symphorien d'Ozon pour Nantes. Chargement au tablier, puis, j'aurais mes bobines pour le client habituel. J'ai même mon programme pour la semaine. Pas belle la vie.

    Mardi dans ma descente, je m'étais retrouvé à rouler juste derrière Olivier. Je l'avais laissé s'engager dans un rond point à la hauteur de Bellac ; voici qui m'appelle car il est une quinzaine de kilomètres derrière moi. Décidemment, on se suit depuis le début de la semaine. Je viens de quitter un parking où je m'étais poser pour une trente et lui doit bientôt s'arrêter pour la même raison ; on ne se serra pas les pognes, mais peut être demain à Ports les Valence. On livre tous les deux là bas, à moins de 500 m l'un de l'autre. Sur mon trajet, après avoir traversé St Sornin Leulac, j'aperçois un 3.5T "de l'est" ; il était déjà garé là mardi après midi, en panne, avec un triangle sur derrière le pare brise, et un autre triangle à l'arrière. J'espère pour lui qu'il puisse être dépanné rapidement….Il est bien loin de toutes habitations et centre bourg.

    Je clôture ma journée au nord de Roanne, avec une première amplitude qui compte quinze pour seulement dix minutes, mais on s'en fout. Je n'ai que des onze dans ma besace.

     

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  • Derrière ces palettes, deux caristes e nplein travail
  • Vendredi 13 Décembre 2024
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    Comme prévu, je décolle de Roanne pour être vers 9H0 à Portes les Valence. Dans mon idée, une coupure de quinze sur A7, puis de la nationale entre Tain et Portes. Vers 6H15, les premiers tours de roue sont faits. Logiquement, je devrais arriver sur Givors à la mauvaise heure, mais le vendredi, c'est toujours bien mieux ; sans doute les conséquences du télétravail et des RTT. Je passe à la hauteur du CC qui revit un peu après les inondations, malgré que certains commerces soient toujours fermés, avec aucun ralentissement jusqu'à l'entrée juste avant le pont du Rhône. Un petit trente à l'heure, avant d'admirer (ouais…) les berges de Givors.

    Je m'arrêterais à la Leclerc, histoire de couper un peu et de vider mes poubelles, et de me débarrasser dans les poubelles adéquates  mes bouteilles vides et mes petits cartons d'emballage. Toujours ça de moi à trimballer à la maison ce soir.

    Lorsque j'arrive chez le client, je suis le seul camion. Je vois au loin 3 ou 4 caristes et je pars à leur rencontre. Je vais vers le seul qui répond à mon bonjour, les autres m'ignorent totalement et continuerons à m'ignorer durant mon séjour dans leur entreprise! Deux viendront se garer à trois mètres du camion, cachés entre les matériels stockés dehors, téléphone à la main. Et c'est un cinquième qui viendra me vider, déranger plusieurs fois par les deux lascars qui font tout pour ralentir son job. On a tous vu des cons, mais là, il y a du champion. 

    Je resterais une heure trente sur place pour vider mon camion. Pas plus de mal que ça puisque je n'ai qu'à remonter au dépôt. Cindy a annulé le lot à St Symphorien car je me retrouve avec trois bobines pour un total dépassant les 26 T, et même avoisinant les 27 T. Plus trop de marge de manœuvre à se niveau.

    Par contre, je passe ma remorque au CT lundi matin. De retour au dépôt, Lionel et Thiebaut (nouveau mécano) viennent vérifier ma belle mère. Tout est ok, et ils appellent le pneumologue, qui vient toutes les fins de semaine pour échanger mes pneus entre les essieux. Ma foi, faites vous plaisir Messieurs.

    Mes pleins sont faits, inutile de passer au lavage ce vendredi, j'irais sans doute chez QRO mercredi si les temps me le permettent.

    J'ai mon programme jusqu'à jeudi matin, et Cindy est sur un truc pour me redescendre en foulée du 25 au 26, le jeudi même car vendredi, j'ai deux visites médicales de vieux.

    Retour au chaud à la maison en milieu d'après midi, du bonheur.

    Ma semaine est close et c'est sans doute une de mes meilleurs semaines au niveau taf. Tous les jours (presque), j'en avais terminé avec mes déchargements chargements, et j'avais le reste de la journée à rouler pour m'approcher au mieux pour le lendemain. Un vrai bonheur : merci Cindy. On oublie les quelques cons du vendredi, c'est quantité négligeable. Un régal cette semaine et quand même 2960 Kms! 

    Bon weekend à tous.

     

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  • Un peu de soleil sur l'Allier
    Belle batisse...rn bord de nationale
    Pose après Poitiers
    Posé pour la nuit
  • Lundi 16 Décembre 2024
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    Ce matin, on ne s'affole pas. A part le passage de ma belle mère au contrôle technique, je n'ai plus qu'à rouler pour monter à la Ferrière, juste à côté de la Roche sur Yon. J'ai RDV vers 7H15, et je quitte le dépôt 45 mn avant mon heure de RDV. L'arrivée sur Givors va être hard ; en effet, la DDE (ce n'est plus le no, mais vous comprenez tout de même), est en train de placer des ces pour passer l'A47 à la hauteur de Givors ville uniquement sur une file.

    Dans mon sens, ça roule très bien, si bien que j'arrive au moment où les bureaux du centre technique s'éclairent. Je me positionne sur la piste 2 ; le contrôle se passe bien et en trente minutes, c'est torché. Entre temps, la circulation direction Andrézieux est bien plus dense ; on bouchonne un peu pour accéder sur l'A71.

    On va bientôt me surnommer "Vendée liner" avec mes montées quasi hebdomadaire sur le secteur de l'ouest. Come dis à Cindy, faire de la RP ou de l'ouest, mon choix est fait.

    Je m'arrête à la Pacaudière, me semble t-il pour un PDJ, car je suis parti ventre vide. Et je ne voudrais pas faire une hypoglycémie. Depuis quinze jours, le nombre de contrôle de la gendarmerie entre Bellac --> Confolens se multiplient. Semaine dernière, je suis passé dans un reportage fait par FR3, alors que j'étais dans le sens Confolens --> Bellac, et donc dans un bon droit. Les gendarmes arrêtaient bien les PL qui se dirigeaient vers l'ouest, avec obligation de faire demi tour. Aussi, ce jour, je monte jusqu'à Poitiers, pour prendre après plein ouest en direction de Chantonnay. Jusqu'à la Chataigneraie, la route est bien étroite, mais le pire, c'est le grand nombre de traversée de village avec d'innombrables "casse essieux". On avance pas, et on ne fait de relancer pour freiner 200 m plus loin. Après la route est bien plus sympa avec un PL. Robert qui monte aussi  livrer le même client va passer par Bressuire, puis prendre direction La Roche. On va comparer les temps de route, mais aussi la typologie de la route.

     

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  • Robert est arrivé dans la nuit
    On attend l'ouverture du client
    Poitiers, parking "DREAL"
    Le galérien de la route
    Coucher de soleil dans le rétro
  • Mardi 17 Décembre 2024
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    Ce matin, il fait bien froid ; c'est limite givré, normal avec un ciel bien dégagé. Dès le réveil, je pars dessangler mes trois bobines et ranger mes affaires. Le bonnet était un fidèle compagnon ce matin à l'intérieur de la remorque. Ca réveille bien de bon matin, mais je regagne assez rapidement la cabine, bien chauffée, pour prendre mon pdj. On ne va pas commencer la journée de ventre vide. Le café bien chaud est très agréable à boire. Limite, j'ai envie d'un second, mais j'attends un eu, des fois que mes collègues se décident à tirer les rideaux. Robert est garé pas très loi de moi, mais je ne l'ai pas entendu arriver dans la nuit.

    A l'ouverture du client, j'entre immédiatement et je passe à la bascule. J'attendrais bien dans les vingt minutes pour que les gaillards se mettent au boulot. Le hall regorge de bobines ; je pense qu'ils ont forcé sur les stock en fin d'année. Nous sommes trois à livrer ce jour, et un quatrième tour est prévu pour une livraison jeudi. C'est Léa qui s'y collera ; en étant basé à St Pourçain, son retour est plus court que pour les chauffeurs basés à Loire. Léa est la seule "conductrice" de Loire, détachée sur un autre dépôt. Elle gagne pratiquement trois heures pour aller chez les clients réguliers de Vendée et Nantes.

    Il est 9H00 quand je sors du hall, et Robert s'est enfin levé. On se salue rapidement ; je dois partir de suite, car j'ai RDV à 10H00 dans Nantes pour mon chargement

    En arrivant à 10H20, je n'ai que cinq minutes de retard, car en fait, je n'ai RDV qu'à 10H15. Sacrée Cindy...elle a prévu le quart d'heure lyonnais. Je suis de suite à quai, au numéro trois pour être précis. Dans les cinq minutes, on attaque le chargement. Je partirais avec plus de 27 T de charge, ce qui donne, avec le passage en bascule, un poids total de 43,550 T. Ouf, pas de dépassement! Mais mon gros va cracher ses poumons dans les côtes.

    Pour rejoindre le périphérique Nantais, c'est un peu galère, avec les petits rond points et les nombreux cyclistes. Avec les travaux du nouvel hôpital, on ne peut pas passer depuis "le port" (en fait depuis le pont de Cheviré, ou du moins ses environs).

    Je descends par Cholet et Poitiers, puis ce sera un grand classique : Bellac, Montluçon, St Pourçain, Roanne.

    Je m'arrête au "rond point de la DREAL", au sud de Poitiers, pour une petite restauration légère et un café. Benoit en profite pour me dépasser. Il se rend à Portes les Valence pour demain matin. Il a pris l'autoroute entre la Roche et Poitiers.

    Ma descente est bien peinarde. J'avais remarqué à la hauteur de la Brousse, un porte voitures, qui avait déchargé l'intégralité de son chargement. Il est toujours là, et il me semble bien avoir vu quelques pièces à côté de la cabine. Sans doute un chauffeur en panne, en attente de pièces de remplacement, il a commencé le démontage. Courage à lui.

    Un petit arrêt pour soulager ma vessie mais aussi pour sentir frais, au service de St Pourçain, où étonnamment, il n'y a pas de chauffeur en coupure.

    Je continue jusqu'à Mably où je clôture ma journée avec 8H44 de volant. Encore plus de onze de coupure cette nuit : pas belle la vie! Seconde onze validée haut la main.

     

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  • Le Pilat
    Les Monts du Lyonnais
    A quai à Marennes
    Mon gros bébé
    Olivier et Robert, un bon moment à table
  • Mercredi 18 Décembre 2024
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    La nuit a été bonne malgré les trois frigos qui ont tourné toute la nuit, mais assez distant de mon camion. Par contre, c'était des frigos assez "silencieux" qui ont fonctionné à vitesse lente et en continu.

    Je retrouve au PDJ, le chauffeur Jacky qui transporte des motos sur Rhône Alpes avec sa remorque double plancher. On passe un bon moment à discuter moto au comptoir, en présence de la serveuse du matin qui est bien plus sympathique que la patronne présente le soir.

    A 7H30, direction Lyon, et à part à la hauteur de Villars, à l'entrée de Saint Etienne, où on ralentit fort, le reste du trajet se passe super bien, même le pont de Givors.

    Bien entendu, j'arrive en avance de près de trente minutes chez XPO à Marennes, mais pas de souci, il n'y a pas de camion à quai, et mon arrivée est bien vu. De toute façon ici, ils sont sympas ; si ils peuvent te prendre en avance, ils n'hésitent pas. Le cariste est assez rapide, d'autant qu'un second vient en renfort à mi tâche. Je dois libérer la place avant de remplir ma CMR. En sortie, je m'autorise un petit café au camion, avant d'aller au dépôt.

    Olivier m'a devancé, il est déjà en place, dans le hall. Lui, aura deux bobines assez importante, pour un poids total de 26 T. Perso, je n'en n'aurais qu'une, mais le bébé est bien né, sans doute par césarienne, où je plains la maman. Le bébé pèse la bagatelle de 26.5 T. Je n'aime pas ce type de chargement. Le diamètre est imposant, il ne reste que 20/30 cms entre la bobine et les bâches. Dans ce cas, on charge à l'extérieur avec les chargeurs containers.

    Olivier est parti à la douche ; moi, j'aimerais bien passer chez QRO à Corbas, mais un autre Jacky, est bloqué dans le virage autour du P32, en raison des voitures mal garées, dont les propriétaires sont en train de manger. Je reste bien dix minutes à attendre, mais ça ne bouge pas, alors je décide de ne pas rester. J'ai les boules, j'aurais vraiment voulu nettoyer mon ensemble.

    Ce soir, nous sommes trois donc à monter à Chatillon, et nous avons tous les heures pour y monter. On fera notre repas de Noel ensemble. 

    On monte tous full nationale, en passant par la Dombes, puis la 83.

    Je m'arrête à Villemotier, pour un café, gâteau au chocolat, douche.

    Je serais le premier devant le client, mais dans la demie heure qui suit Robert et Oliver se garent à mes côtés. En arrivant sur Besançon, je me  suis retrouvé avec deux sangliers dans le descente de Beurre, à moins d'un kilomètre de l'entrée du village. Je pense qu'il y avait une chasse dans le coin, pour que ces deux bêtes soient autant déboussolées et proche des habitations.

    Ce soir, mes collègues viandards veulent aller soit à la Boucherie, soit au Buffalo. Ce sera chez Buffalo. Les goinfres, après une viande de 400 grs, ils se sont partagés un mixte de viandes grillées. Des gorets, je vous dis.

    Retour au camion à pied, il fait plutôt bon pour rentrer et la marche d'environ 800 m permet de démarrer une digestion lente. On papote aux camions un bon moment avant de rejoindre nos cabines respectives.

     

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  • Je connais cette remorque
    L'équipe de choc
  • Jeudi 19 Décembre 2024
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    Je vide ne premier ce matin, car je dois livrer foulée à Beausemblant. A priori, Phil26 a fait le même voyage. C'est une usine qui déménage ses activités du Jura à la Drôme. Des heureux d'un côté, des malheureux de l'autre. J'ai pris ma journée de vendredi, car, j'ai pu coller deux RDV médicaux dans la même journée. Mardi et mercredi, je bosse, puis ce sera des congés avec reprise le 6 janvier.

    Je suis donc le premier dans le hall ; le déchargement de mon complet est hyper rapide, un coup de pont et le tour est joué. Comment vider un camion avec un chargement de 25 T en 3 mn?

    Je pars plein ouest à 25 kms de là. A mon arrivée, un affrété Duarig est en train de manœuvrer et de se mettre à quai. Il roule avec l'ancien frigo à Phil. On me positionne sur la quai à côté de Nathan, puisqu'il s'agit de Nathan qui roule pour Duarig. 

    Le site déménage son site de stockage de Dampière à Beausemblant, et entre 70 et 80 camions seraient nécessaire pour ce déménagement.

    C'est assez long que d'attendre le listing du contenu de ma remorque ; durant cette attente, la semie de Robert est déjà pratiquement pleine.

    Je descends sur la vallée du Rhône ne mixant nationale et autoroute. Natio de Dole à Lons et de Bourg en Bresse à Rillieux. Je passe cric crac en 4H30 avec ce programme. Olivier qui doit aussi impérativement vider ce soir, à lui pris l'autoroute entièrement, et il arrivera quarante minutes plus tard, alors que je ne suis pas encore à quai. 

    Les gars sont pas des plus téméraires ; il faut dire que c'est plutôt le bazard sur leurs quais, avec tous les camions qui arrivent avec la came à ranger. Ils mettront plus d'une heure à me vider, malgré l'aide que l'on leur apporte en vidant à la main certains cartons.

    Cindy m'a appelé. Au départ, je devais emmener une remorque lundi à Thiers, puis tourner en container, mais il y a peut être du changement. Nos collègues de Sorgues ont pris un voyage pour La Courneuve et ne peuvent plus l'assurer par leurs chauffeurs délocalisés sur la RP. C'est une livraison 8H15!! Oup's, Cindy comprend p=bien ma faible motivation à monter de si bonne heure. N'y a t-il pas un autre créneau possible? Elle voit et me rappelle avec une heure de RDV à 13H15. Ok, on fait ça. Je détellerais ma remorque qui sera chargé par le gars de Sorgues. 

    Au dépôt, c'est assez tranquille, alors un fois en solo, je pars au karcher pour la cabine. Je ne remplis que mon gros réservoir et l'Adblue, papiers remis, carte vidée, je peux me rentrer à la maison.

    J'irais sans doute atteler ce weekend ; je crains en ce moment la place disponible sur notre parc, et je n'ai pas envie de galérer lundi à 4H00.

    Bon weekend à tous.

    Demain, toubib et dentiste

     

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  • La 104 même en période de CP....
    Pareil en repartant de la Courneuve
  • Lundi 23 Décembre 2024
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    Hier, en accompagnant mes petits fils faire du vélo et du foot, je n'ai pas résisté de jouer avec des ados sur un petit terrain en trois contre trois et gardien. J'ai fait trente minutes dans le champ et trente dans les cages. Ce matin, il me faut un palan pour sortir du lit. Quel con! Bon, j'ai fait quelques arrêts et aucun but encaissé.

    La montée dans la cabine est un petit peu compliqué, c'est vraiment plus de mon âge ces conneries. A 5H01, je quitte mon parking, mais en sortant en marche arrière, car il est impossible de sortir de l'emplacement où a été garée la remorque que je monte à La Courneuve. Un chauffeur de Sorgues devait venir chercher ma remorque. Cindy m'avait demandé une photo avec l'emplacement pour faire suivre au chauffeur. On voyait bien le numéro 18, ainsi que la numéro au tablier, ben il a pris celle garée au 22. Donc, je ne monte pas avec la mienne. C'est une remorque mulet, autant dire, qu'elle n'est pas terrible.

    L'A46 est assez chargée ce matin, je ne pensais pas voir autant de monde à cette heure, qui plus est en période de "vacances". Au niveau PL, c'est assez faible. Une foi passé la barrière à Villefranche, c'est calme, mais dans le sens direction le sud, ou plutôt les Alpes, il y a un bon flot de voitures.

    Tant mieux, autant de voitures en moins sur la région parisienne.

    Au fur et à mesure que je monte, je m'inquiète de la circulation sur la Francilienne, mais tout est bien clean sur l'est parisien, que se soit à 7H00, à 8H00, et à 9H00. Par contre lorsque j'arrive à la hauteur de Brie Contre Robert, c'est plus la même limonade ; la partie nord de mon parcours a viré écarlate, et bien écarlate. Je perdrais à mon sens bien 20/25 mn à partir de Mitry Mory.

    Par contre, personne chez le client, pas un camion ; je comprends donc pourquoi, il n'a pas été difficile de décaler le RDV, initialement prévu à 9H15. Franchement, vendredi j'ai pesté quand j'ai connu mon programme, surtout que c'était pour dépanner nos collègues de Sorgues (avec chauffeur détaché en RP). Cindy, comme à son habitude a géré ; merci à elle.

    J'arrive tout de même avec quinze minutes de retard, mais sans conséquence. Quarante cinq minutes pour être déchargé, même temps pour être chargé. Vers 15h00 donc, je quitte ce magnifique département du 9.3, avec toujours une Francilienne bien encombrée. 

    Je m'arrête avec plus de 9H30 de guidon sur l'aire des Jonchères sur l'A5. Je ferais light ce soir ; en cette période, ce n'est pas plus mal!

    Demain, je décollerais vers 4H00, ou avant si la motivation me fait lever. Avec un RDV à 9H00 sur Meyzieu, je prévois du retard.

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  • Un peu seul sur le bout d'A5
    Les aires sont bien vides à 5H00.
    Une petite sieste à Meyzieu
    Le nouveau et l'ancien
  • Mardi 24 Décembre 2024
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    Ce n'est pas que j'étais hyper motivé, mais les TGV passent pas loin de l'aire de repos, et la nuit n'a pas été bonne. Hier soir , quand je m'en suis aperçu, j'ai déplacé mon camion de quelques places, histoire de m'éloigner des rails, mais le résultat n'était pas au rendez vous. Alors, je sors de la couchette, pars marcher un peu au frais, puis c'est l'heure du café et du pdj. Après mes petites tartines de confiture, j'ai un peu de forme pour affronter les deux premières heures de route. Il n'y a personne, même sur l'A6 lorsque je la rejoins. A l'aire de la Chaponne, avec une cafétéria qui n'est pas encore ouverte.

    La circulation est plus dense lorsque je suis sur Beaune, mais rien à voir avec le flot de véhicule d'hier. Sur Maps, je vois que l'ami Dudu a repris le volant, alors je le contacte ; la route est ainsi plus rapide. L'ami monte sur Reims ; va t-il redescendre du champagne pour les fêtes? Non, il fait du groupage, mais il sera limite pour un retour à la maison.

    J'arrive avec vingt minutes de retard sur mon planning, mais le client a pris du retard, donc c'est transparent pour moi, je devrais attendre encore vingt minutes, avant d'être en zone de déchargement, le temps d'échanger avec un collègue de Sorgues, qui roule en CR.

    En repartant, je m'arrête sur Meyzieu pour me restaurer, puis pour un petit roupillon, histoire d'être plus frais pour ce soir.

    Sur l'A46, SAMU me contacte ; je l'ai snobé grave. On s'est croisé à la hauteur de Communay. Bonne remontée l'ami.

    Le parking du dépôt, c'est vraiment n'importe quoi. Certains prennent deux places en garant leur tracteur sur une place, et leur chassis sur une autre. Je maisse la remoruqe mulet dans une zone "container", il restait encore trois places, puis part garer mon tracteur dans a zone rservée au tracteur, où seulement deux tracteurs y sont!!!!!!!!

    Voilà l'année 2024 se termine pour moi. Avec 118 889 KMS parcourus, avec deux tracteurs différents, et pour anedocte, j'ai garé le nouveau juste à côté de l'ancien, et m'en suis aperçu lorsquer j'ai voulu tirer le portrait de Valentino.

    Sur ce, merci de nous lire soit via le site FDR (là où je publie) et sur Facebook.

    Un grand merci à Phil pour tout ce qui apporte sur le site FDR.

    Bonnes fêtes à tous, et profitez bien (comme le disait Marco "foutu pour foutu").