Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
Qu'est ce qu'un Week end de trois jours fait du bien. Les semaines de travail ne devraient comporter que quatre jours de boulot ; ce serait vraiment cool.
Ce qui est quand même cool ce matin, c'est de ne partir que du dépôt vers 6H30. Et ce matin, ce sera full autoroute pour la journée, du léger à la descente et du lourd à la remontée.
A peine, je suis sur l'A7, dans la montée avant le péage de Reventin, que Renaud71 me dépasse. Quelques appels de phare, mais il m'a bien reconnu, si j'en crois son attitude de m'attendre au péage, histoire de saluer à travers nos vitre latérales.
La descente se fait tranquille, avec des périodes de brouillard et des périodes "normales". Mais, c'est dans le brouillard que je croise Manolo, habituel pour un lundi. Il s'en va direction sont dépôt de Vendeuvre , sans doute.
Je me pose pour quinze / vingt minutes à l'aire de Mornas, histoire de me caféiner, mais surtout de prendre un petit déjeuner que je n'ai pas pris à la maison. En sortant de mon parking, j'aperçois Renaud71 qui, lui aussi, sort de la station. C'est con, on s'est loupé de quelques minutes.
Retour sur l'A7, avec toujours des périodes de brouillard ; un peu normal avec des terres chaudes et l'évaporation naturelle de l'eau tombée ces derniers temps.
J'arrive sur le parking de la base ITM de Brignoles, sans devoir faire une trente, c'est limite, mais c'est passé. L'inscription sur les bornes merde, comme d'habitude. Il est demandé un numéro de transport ; j'ai un numéro de livraison, bien entendu ca ne passe pas, car il faut rentrer le numéro de commande. Tu ne peux pas demander le numéro de commande? Ce serait clair, non. J'ai le temps de déjeuner rapidement, avant d'être appeler à me mettre à quai.
Le quai n'est pas trop simple avec les remorques en débord face aux quais, et le fait que le quai sont contre un mur côté chauffeur. Ca le fait, mais il faut tourner le volant…
Je serais pris en charge par une jeune femme très sympathique et plutôt rapide. Depuis mon quai, je verrais l'ami Caroto, dit le Yeti06, se garait à trois portes de mon quai. Nous aurons le temps de discuter un peu avant que je reprenne la route direction le Ch'nord. Enfin, le nord, c'est Vedène.
Sur place, j'arrive en même temps qu'un collègue de chez Dupoux, mais nous serons les seuls à charger en ce début d'après midi.
Si bien que vers 15h00, je suis déjà sur l'A7, à remonter au maximum que mes heures de conduite. Mon idée est placer ce soir mes onze heures de repos. Je stoppe donc au relais d'Albon, avec 8H58 de volant, et je pourrais ainsi démarrer vers 5H00 demain matin pour être en fin de matinée à Exincourt.
Le parking du relais était bien rempli hier soir, et il l'est encore ce matin, car je suis dans les premiers à partir à 5H20, après une bonne douche et un café.
Je monte full autoroute jusqu'à ma destination ; d'une part, mon programme est "serré", et d'autre part, je suis avec 28 T de charge. Le brouillard est toujours présent, même si ca s'apparente plus à de la brume qu'à du brouillard. C'est fun que de traverser Lyon tôt, même si ca roule déjà pas mal, je ne descendrais pas en dessous de 70 km/h sur la rocade.
Je stoppe à l'aire du Jura, pour me détendre un peu les jambes et accessoirement passer aux toilettes. La marche autour du parking me fait un bien fou. Même si je ne pourrais pas passer au bout de mes 4H30, je peux continuer mon chemin bien sereinement. A ma prochaine coupure, je ne résiste pas à un petit café accompagné de deux madeleines, puis je reprends la route pour une trentaine de kilomètres. Client facile à trouver, à 600 m de la sortie de l'autoroute. Immédiatement en place, je serais soulagé des mes cailloux en sac de 25 kgs dans les quarante minutes qui suivent. Les Belfortains vont pouvoir aménager leur jardin, un peu grâce à moi.
Pour rejoindre mon chargement, je n'ai pas trop de kilomètres à parcourir, mais plutôt une zone d'activité à traverser. Je vais chez un transporteur, pour livrer au nord est de Troyes un chantier pour Eiffage. Arrivant vers midi, je ne pensais pas pouvoir être chargé de suite, mais si. Juste après une forte engueulade entre le resp de quai et u, gars au bureau. Ah, c'est sympa comme engueulade, y a du sport là bas, bonne ambiance.
C'est donc chaud bouillant que le resp de quai viendra me charger. Moins de trente minutes après, on se retrouve pour les papiers. Je profite de cet instant pour envoyer un SMS au correspondant sur le chantier ; généralement, il faut être un peu prudent pour ce type de livraison. Je ne le sais pas encore, mais jeudi, je livrerais encore un chantier….
Je contourne Sochaux, pour rejoindre Vesoul, Langres. Je ne savais pas le doux nom de la N19 : route de la mort…..sympa comme ambiance ici aussi. C'est donc avec prudence que je file au travers de cette route, que je ne connais pas. Je stoppe me semble t-il un peu avant Langres histoire de regarder où je pourrais couper ce soir. Je décide de tenter un relais routier, juste après Vendeuvre, capitale des Gamba. La route de Bar le Duc étant fermée, et la déviation nous faisant passer par Colombey les Deux Eglises, je reprends l'autoroute juste après en être sorti. Je ne me voyais pas passer sur la tombe du grand Charles, personne que je respecte, mais bon...les temps ont changé. Il faut tourner la page.
Je finis bien au relais visé, avec 8H46 de volant, et très limite sur ma période de 4H30.
On part se faire une petite marche de 5 kms, il est tôt (16H30), je n'ai pas envie de m'enfermer au camion. On échange par SMS avec Manolo ; il est au dépôt de sa boite, à 10/15 mn, mais à bout d'heures lui aussi. Dommage, je ne pensais pas qu'il serait sur zone un mardi.
J'échange encore un SMS avec le client de demain : rdv vers 8H15/30? Ca lui convient, alors on fait ça.
La coupure a été bonne, malgré qu'elle aurait pu être vraiment fun, si Manolo avait eu les heures pour venir me rejoindre, ou moi retourner en direction de Vendeuvre pour aller vers son dépôt. Dommage.
Vers 7H00, j'en ai marre d 'attendre, alors je quitte mon parking-dortoir. Je suis rapidement sur la rocade est de Troyes, sans aucun ralentissement. Puis, c'est de longues lignes droite, avec très peu de villages traversés, si bien que j'arrive sur la commune de Romilly avec près de vingt minutes d'avance. J'appelle le client, qui me précise d'aller me garer au cimetière et qu'il passe me prendre pour prendre un café dans leur bungalow de chantier à quelques centaines de mètres de là.
Une fois le café pris, on part doucement vers le cimetière, ou un peut vieux s'est garé au mauvais endroit, comme par hasard. Mais, il déplace sa voiture quand je monte dans le camion. C'est une jeune fille, conductrice d'engins, qui viendra me décharger de mes vingt palettes de pavés. L'affaire est réglé en trente cinq minutes.
Je recharge à St Florentin ; je prends donc la direction d'Auxerre, toujours en pleine brume. Décidemment, c'est le temps de la semaine, voir de la saison aussi. Le GPS veut me faire prendre l'autoroute à l'est de Troyes ; il est pas con celui là.
De suite en bascule chez le client et de suite en zone de chargement, avec un jeune qui me précise que je serais le premier camion qu'il charge. Bon, d'habitude; il décharge les camions, ca devrait le faire, malgré que mes lots sont des longueurs, nécessitant d'ouvrir trois panneaux latéraux. J'ai deux palettes d'accessoires et peinture. Le temps de jeter quelques sangles, histoire que je ne perde pas la main, et me voilà prêt à filer à la douche.
Frais et dispo, j'attaque tranquillement ma descente vers Lyon. Avant tout, je rejoins Auxerre, puis la N6. J'ai le temps, et je ne suis pas lourd. Ma foi, le trajet se fait très bien, et entre les vignobles et les villages bourguignons, le décor n'est pas mal. Quelques villages sont un peu désert, et quelques maisons sont à l'abandon, mais ce n'est pas pire que le Morvan. Morvan, que j'attaque en début d'après midi sous un beau soleil.
Je grignote une dernière part de quiche aux poireaux et lardons, cuisinée par ma chère et tendre aux ses yeux neufs.
Une coupure de trente après Chagny, histoire de se déverrouiller les jambes, je finirais ma journée bien tranquille en reprenant la nationale entre Chalon sud et Macon.
Stop chez Mich07, ou du moins dans sa maison secondaire, à savoir l'Avé Maria à Arnas.
Je me suis accordé avec le client pour la livraison demain en plein cœur de la Part Dieu. C'est pas très fun comme lieu de livraison, mais Tophe, que j'ai contacté en matinée, est pleinement d'accord avec le trajet que j'ai choisi.
Après ma marche quotidienne, mon programme est tombé. Go le dépôt pour charger des bobines pour Fenouillet.
J\\\'avais trouvé lors de mes dernières venues à l\\\'Avé Maria, que la qualité avait baissé, et bien, le niveau est remonté. J\\\'ai très bien mangé, et le choix était intéressant : aile de raie, c\\\'est assez rare pour être signalé.
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Ce n\'est pas tout de passer du temps à table, mais j\\\'ai un métier. Et mon métier est de me jeter dans la fourmilière de la Part Dieu aux heures de point. RDV à 8H00 au 110 rue de Bonnel. A part, un bon ralentissement da la descente de Rillieux, le reste passe bien. Il me faudra passer sur un trottoir à la sortie des quais après la cité internationale, face au Lion du parc de la Tête d\\\'Or. Ce n\\\'est pas large ici. Passer en camion sur l\'avenue des Belges, une des avenues les plus chères de Lyon. On continue par Garibaldi. La circulation n est pas importante à ce niveau, ni sur la rue de Bonnel. A mon arrivée sur les quais, j\\\'avais appelé le client, il se tient prêt. Nouveau coup de téléphone, lorsque j\\\'arrive avant le pont, où je me gare, le temps que deux gars arrivent. Je dois rentrer juste après le pont, mais non pas en marche avant, mais en marche arrière, et donc fatalement à contre-main. Le premier passage fait dans les 4.5m , mais il faudra rapidement redresser pour passer le portail de 3 m, légèrement plus à l\\\'arrière. Un seul conducteur râle, ca va. Je m\'y reprendrais qu\\\'une fois et devrais avancer deux fois pour m\\\'aligner correctement.
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Cerise sur le gâteau, sinon, ce n\\\'est pas drôle, marche à recul sur le chantier, au milieu des matériaux et engins, sur plus de 400 m.
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Dès, que je suis en place, les gars montent dans la remorque, si bien que je n\\\'ai rien à faire, à part ouvrir le toit.
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En un quart d\\\'heure, c\\\'est réglé.
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Je pensais avoir fait le plus gros et le plus chiant, mais non, il me faut sortir du quartier. Ayant habité le quartier des Gratte Ciels, je connais bien le rue du 4 Aout. En fait, je pensais connaitre. Elle a été remodelée. Ma voie, celle qui part en direction du périphérique, possède une voie cyclable à sa droite, et une voie sur la gauche. Tu as donc des cyclistes à ta gauche et à ta droite, dans un espace réduit, et quand tu croises des vélos avec les \\\"bennes\\\" pour mettre les marmots dedans, ben, t\\\'as pas le choix, tu t\\\'arrêtes. C\\\'est long deux kms à ne regarder que dans les rétros.
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C\\\'est avec un grand soulagement que j\\\'arrive sur le périphérique, mais aussi au dépôt.
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Je vais directement dans le hall des bobines, sans trop respecter le protocole, qui est de passer au bureau avant. Quatre bobines à mettre, et elles font chacune 1.5 M de long. Sachant que l\\\'on met une intercalaire de 0.5 m entre chaque : ca ne va pas passer. Heureusement, le client vide avec une U et non pas une pince. Par contre, je suis chargé un peu trop à l\\\'arrière ; les pesons de la remorque crient au scandale.
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Je ne sais plus trop vers quelle heure je quitte le dépôt, après être passé à la douche, car il me faudra sans doute aller au plus loin ce soir, afin de garder une journée complète de route pour le retour, ne sachant pas, à cet instant, où je recharge.
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Les compteurs sont remis à zéro : go le sud ouest, via la N88. Avec 26 T, tu as le temps de voir le paysage Le comportement de l\\\'ensemble dans les virages, me confirment que je suis trop chargé à l\\\'arrière. C\\\'est un peu le problème des fosses qui ne débutent, pour des raisons normales, qu\\\'après la cheville ouvrière. Et lorsque tu as des bobines de même poids tout du long, tu ne peux pas compenser l\\\'avant.
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Après 4H10, je sors à Bonsecours ; je pars me garer sur le parcours du fond et reviens à pied boire un verre : ca me fait marcher un peu.
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On y retourne après les 45. Rodez se charge un peu, puis c\\\'est Albi qui bouchonne, mais rien de dramatique, je devrais pouvoir arriver devant le client sans dépasser mes dix heures. Je recharge à Lacaune, dans le Tarn, et je serais lesté de 28 T d\\\'eau. Autant dire, que je ne ferais pas d\\\'exploit ni sur ma moyenne, ni sur la conso demain. Le périphérique de Toulouse, sur le peu que je prends passe facile, si bien que je coupe devant le client avec 9H38 de volant. Décidemment, à part hier, mon compteur d\\\'heure est bien chargé cette semaine.
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Ce soir, ce sera repas camion, malgré qu\\\'il y ait un Buffalo dans le coin.
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La nuit a été plutôt bonne, malgré que certains véhicules ont fait quelques passages à haute vitesse dans cette petite rue...et certains scooters libres de leurs chicanes.
Vers 7H00, ca s'agite chez le client et un gars de l'atelier ouvre le portail et me fait signe et me demande "c'est pour des bobines". Et oui, mon garçon, c'est pour des bobines. Il doit faire de la place dans la cour et devant le hall, puis je peux entrer en marche arrière dans le hall. J'ouvre les portes avant, car le passage dans le hall est bien étroit. Merci les feux de recul.
Ce sera assez long pour être déchargé, car je n'en sors que vers 8H15. Le périphérique de Toulouse n'est pas des plus chargé, merci les RTT et le télétravail de fin de semaine, sans doute.
Je bifurque rapidement pour prendre la sortie Castres, où d'importants chantiers sont en cours, pour la réalisation d'une nouvelle autoroute. N'est ce pas celle qui fait parler en ce moment?
Après Castres, les routes rétrécissent et deviennent plus "viroleuses", et quelques passages étroits dans certains villages. Les paysages sont vraiment sympas, mais sans doute plus sympa à deux roues qu'en camion.
Vers 10H40, je suis sympathiquement accueilli lors de mon inscription. Un pack d'eau en cadeau, le geste symbolique est toutefois sympathique. Aucun camion à quai, et de suite au quai dix. De suite chargé, et en trente minutes, je prends la direction de St Afrique. ET bien les 20/25 premiers kilomètres, je ne pense pas avoir dépasser, après le village de Lacaune, les 40 km/h. Merci au ralentisseur!!! Je m'arrêterais par deux fois, histoire de laisser passer le petit bouchon que je crée; klaxon et clignotant en remerciement. C'est bien clair, nous ne sommes pas en ville.
Je ne sais plus quel village je traverse, mais l est étroit et en montée. Valentino est lancé à 1800 tr sur pratiquement 500 m. Je plains les villageois, tu n'as pas d'autre choix que de faire gueuler ton camion avec une telle charge.
A partir de St Afrique, la route s'améliore, et le moteur ventile déjà mieux, mais la température d'huile est montée à 120° C. Elle remontera à cette température dans la montée du contournement de Millau pour rejoindre l'A75. Sur le plat, une place sur le bas côté est disponible et je m'y arrête. Je laisse tourner 4/5 mn le moteur au ralentit, capot ouvert. Souffle un peu pépère.
J'en profite pour me restaurer avec les derniers restes du frigo. Je fais le point sur mes heures, et je devrais me refaire une quarante cinq avant le dépôt. Ca fait chier, mais pas le choix.
La remontée est classique via un bout d'A75 puis c'est la N88. Mais c'est loooooooong, avec 28 T. Je me hasarde à regarder ma consommation journalière. Après Mende, je suis à plus de 45 l, et je finirais la journée, juste en dessous de 43 l. C'est long, mais c'est beau. Avant Langogne, je stoppe histoire de laisser passer,
A l'approche du Puy, ce sont des lentilles volantes qui m'accueillent. Comprenez des Montgolfières. Je crains toujours ces passages et le détournement d'attention des conducteurs dans ces zones. Enfant, j'ai ue un accident avec mes parents près de l'aérodrome de Corbas ; la personne qui nous avait grillé au stop avait confirmé regardé les parachutes. Ma maman avait été grièvement blessé en voulant nous retenir, nous qui étions placés l'arrière et sans ceinture à l'époque.
Je suis contraint à une nouvelle pose de 45, alors autant faire les magasins locaux. Et pour ma part, ce sera à la charcuterie du Pertuis. Chacun ses priorités, svp. De retour au camion, je range les affaires pour être prêt au départ une fois au dépôt.
Et j'arrive au dépôt avec 9H23 de conduite. L'heure de l'apéro est passé, mais on fera l'apéro quand même.
Mardi, on fera les pleins en partant, je ne vide qu'à 13H00 à Villette. Bon courage à Robert qui ne rentre que demain, j'ai pris la dernière place accessible, du fait que ces Messieurs des containers laissent trainer les châssis n'importe où…...
Bon weekend à tous.
Je vais me répéter, mais qu'est ce que c'est bon un weekend de trois jours!
Ce qui est moins bon, pour ce début de semaine, c'est de démarrer plus tard. Comme précédemment signalé, je dois livrer à 13H00 à Villette d'Anthon. Ce qui signifie généralement que ta journée va se terminer plutôt tardivement.
Avec mon programme de ce jour, je peux me permettre de partir vers 10H00 du dépôt, afin de passer Valentino et sa remorque aux bains douche. Le bain-douche des PL, c'est à Corbas, à côté de l'AS24, qui est en travaux, et donc fermée pour quelques temps.
Avant midi, je m'inscris chez Socara, espérant gratté une heur de son RDV prévu. Que nenni, je ne serais appelé qu'à l'heure prévue. le quai 204 m'est attribué, et en quarante minutes, je suis allégé de 28 T d'eau minérale. C'est donc tout léger, que je regagne le dépôt, pour y charger à nouveau, dans les 28 T, mais cette fais en bobines, au nombre de quatre. Avec ma fosse courte, c'est limite, mais ça passe. Il faudra rentrer sans doute la pince un peu de travers demain.
Dans les environs de 15H00, je démarre ma journée et ma semaine ZL. Parcours classique pour monter en Vendée, à savoir : Roanne, et la N7, puis St Pourçain, Montluçon. Je couperais trente minutes à Montmarault, au péage, afin de casser la croute. Dans ma petite tête, je vise, et de façon positive, la Ferrière en Parthenay. Depuis, Roanne, j'ai des épisodes pluvieux, et avec la tombée de la nuit, c'est toujours plus fatiguant. Bon, sur la RCEA, ca va, entre la circulation qui n'est pas débordante, et le fait de rouler sur une 2 x 2 voies, c'est moins fatiguant. Ca l'est plus, après la Souterraine, lorsque l'on arrive sur la nationale.
Les cinquante kilomètres qui me séparent de Bellac sont assez fatiguant, alors, je jette l'éponge à Bellac, dans la zone commerciale interdite au plus de 19T. Je me gare vers 21H30 ; une petite marche, histoire de se détendre un peu, et cou couche panier dans l'heure qui suit. Il fait vraiment froid sur le secteur.
Mauvaise nuit passée ; avant de sortir de la couchette, je démarre le vebasto, je sens bien au niveau de mon crane dégarni, qu'il fait bien frais dans ma chambre à coucher.
La Marie Blachère n'est pas encore ouvert, alors ce sera PDJ au camion, avec un bon reste de gâteau aux noisettes, et un café bien chaud. Je pars marcher un peu, et j'ai le sentiment qu'il fait encore plus froid que hier soir. De retour au camion, il est encore un peu tôt pour partir, les 9H00 réglementaires ne sont pas encore passées.
A 9H01, je lâche le frein de parc. Je rejoins Poitiers (au péage) avec 1H30 de volant ; j'ai bien fait de stopper hier soir à Bellac. A voir, si je ne regretterais pas ce temps en fin de semaine….
Par contre, je prends l'autoroute, histoire de gagner bien vingt minutes sur le trajet. Nous sommes deux à monter livrer le même client ; le second est Benoit, un jeune chauffeur comme moi, reconversion à 40 ans, après une vingtaine d'années dans le TP. Lui n'a pas dépassé Montluçon hier soir, il ne sera chez le client que vers 11H30 / 12H00. J'y mets mes roues à 10H20, mais à l'atelier, ils sont afférés à changer des outillages sur une dérouleuse, et j'ai donc bien le temps de dessangler et commencer à ranger mon bazar. Faut dire qu'il y en a pas mal, avec l'intégralité de la fosse ouverte.
Vers 11H30, je peux prendre la direction de Carquefou, pour aller chercher mon rechargement, situé sur un site de recyclage de papier. Pas de souci, pour le trouver, mais un souci pour s'y garer, car il est écrit en grosse lettre 'ne pas rentrer sur le site avant inscription". Ok, d'accord, mais il n'y a pas de place, ou du moins une seule pour se garer, et elle est prise. Je me gare à l'arrache sous les klaxons de certains automobilistes pressés pour la pause de midi. Pourtant, il y a un peu de place sur le site!!
Après mon inscription, je dois trouver une place dans la zone industrielle, et j'en trouve une en faisant sortir un pauvre type en train de casser la croute dans sa voiture, mais sur des places PL. Je lui explique que c'est la seule que j'ai trouvée, et il m'a bien vu tourner deux fois devant lui, donc, c'est sans problème qu'il se déplace.
J'attendrais là plus de deux heures, et c'est long.
Par contre, le chargement des balles de papiers, quatre par quatre, c'est rapide. En vingt minutes, c'est torché. Je n'ai pas compris mon attente de deux heures, car d'après l'accueil, il n' y avait que deux camions devant moi!! et pas de pause à midi!!
Bref, je reprends la route un peu avant 15h00, via Angers, Le Mans, Alençon, où je récupère la N12 direction Nonancourt.
Comme les choses sont quelque fois bien faites, j'arrive à la hauteur du relais de Dampierre, avec 4H25 de route et 8H44. Bon, ben pas plus loin.
Demain, je recharge à St Cyr l'Ecole.
Malgré mon RDV à 9H00 dans la papeterie d'Alizay, je vais à nouveau tenter d'y aller en avance, car je dois me rendre sur St Cyr dans un créneau 10/11h00, à l'arrière du château de Versailles, excusez du peu.
Départ du relais légèrement avant 6H30, mais les 11H00 sont passées, alors Go. La route se passe très bien, si bien que je m'inscris vers 7H30 à l'usine. Le temps de passer au toilettes et de préparer ma veste fluo et ma casquette coque, sans doute nécessaire sur ce type de site, que je reçois un SMS pour me rendre à la zone D, après un passage obligatoire à la pesée. Sur zone, il y a trois camions avant moi, je décide de me faire couler un café dans l'attente, puis je copie mes collègues, sans doute, sont-ils habitués à venir ici. En effet, ils débâchent tous côté chauffeur. Un cariste vient me voir pour me demander mes papiers. Je luis signale que je n'ai RDV qu'à 9H00 ; en réponse, il me dit "t'as bien fait de venir avant, ca va être le bordel d'ici 8H30.
8h30, c'est l'heure à laquelle je repasse en bascule ; et en passant à l'arrière du parking d'entrée, je comprends de suite que j'ai bien fait d'arriver en avance. Quand je me suis inscrit, il y avait, au plus cinq camions, désormais, c'est plein, et j'en croise sur le chemin. Ouf!
J'appelle mon interlocuteur, Victor, sur le site de démontage à St Cyr l'Ecole, site qui recevait les épreuves d'équitation lors des JO. Ils ont commencé le démontage, il y a déjà un mois….La traversée de St Cyr est un peu étroite, et l'accès se fait en passant entre la voie ferrée et le terrain de l'aérodrome. Lagaffe, si tu me lis, tu peux aller là bas en avion et faire un tour de dada. Pauvre cheval. Vicote m'a averti que je ne suis prévu que pour le créneau 13/14h00! Bref, j'ai averti Véro, qui n'est pas d'accord, bien entendu. D'après ses documents 'affrêtement, j'ai bien un créneau 10/11.
Je laisse faire les décideurs, moi, ca m'a donné faim, alors autant me faire une petite charcuterie de Haute Loire, une seule.
J'écris ces quelques lignes, puis Victor m'appelle vers 13h00 pour venir charger. Je charge des tubes rangés sur des châssis. C'est la base de toutes structures démontables. Je prépare mes sangles d'un côté et au fur et à mesure qu'il charge les lots, je tire mes sangles. Comme il n'est pas très rapide, je peux suivre sa cadence. Lorsqu'il a finit, je rajoute une dernière sangle sur le dernier lot et le tour est joué.
13h45, je traverse St Cyr pour prendre la direction de Versailles. Olivier, qui connait bien la région parisienne, m'a signalé que les rues sur Versailles sont larges, donc tu n'es pas emmerdé. Malheureusement, c'est interdit, et je franchis l'interdiction pour rejoindre l'A86, assez facilement, alors qu'au départ du chantier, c'était un peu tordu que de rejoindre la N12 ou la 86, sans traverser Versailles.
Je file sur l'A6 jusqu'à l'aire de Chablis-Venoy. J'envoie un SMS à Véro, concernant le CT du tracteur qui est à faire. Merci FDR, mais surtout Spyke pour avoir vu la photo de mon pare brise avec la date. Il y a 2 ou 3 semaines, lorsque on avait changé les essuis glace, je m'étais fait la remarque d'y penser…..ben, pas penser, z'ai merdé.
Après la douche, je rejoins le camion. Olivier qui descend aussi de la RP (Gonesse), me sait en pause. Il me rejoint, on passe 30 mn dans la station, puis je me décide à continuer ma route. Olivier doit descendre au max ce soir, car il doit aller chercher une remorque au dépôt pour l'emmener à Rives, avant d'aller vide la sienne, à Eurexpo
Perso, je ne suis pas bousculer demain après Eurexpo, puisque je recharge au dépôt pour Lormaison, lundi 10H00, et ça je n'aime pas. Rouler de nuit, je vous l'ai dit, je déteste, mais surtout que dimanche, c'est assez rare, mais on se retrouve tous en famille, car ma sœur et son mari sont arrivés du Canada. On fête de plus les 89 ans de notre père, et on a prévu quelques bouteilles avec mon frangin….La loose, je ne pourrais pas boire. Ca me fait d'un chier. Mon frangin a quelques bouteilles…..
Ca m'a fait chier toute la nuit, alors je suis avec Ursula au café de bonne heure, bien avant la sonnerie du réveil. J'aime prendre mon temps le matin, car après c'est assez rare d'avoir du temps pour soi. Et ce jour, comme les jours précédents, j'ai intérêt à avancer ma livraison si je veux tenir le programme. Car effet, je dois passer mon tachy à 13H30 précis à Montbrison (d'habitude, on va en région lyonnaise, mais ce n'était pas possible, alors on va là où nos collègues de Veauche vont), puis c'est le CT du tracteur. Et je dois charger avant mes bobines pour lundi.
Alors je décolle enfin direction Chalon, sans brouillard ou si peu dans le Morvan. Je crois croiser Renaud, mais non. Je stoppe sur une aire au sud de Chalon, histoire de couper quinze minutes. J'ai prévenu Mon contact chez GL Events ; il m' demandé si j'étais Baloo ? euh oui, c'est moi. Ok, on s'est vu il y a de longs mois à Nantes, il se souvient de moi. Il me prendra dès mon arrivée.
Et effectivement, une fois passé le poste de garde, je l'appelle et un de ses gars vient me chercher, pour me guider jusqu'à leur zone de stockage, vers les parkings "exposant". Ce weekend, c'est salon piscine, et érotisme. Il n'y a pas le camon à Pierrot, côté piscine, il doit être de l'autre côté, le coquin.
Rien n'a bougé, il faut dire que je n'ai pas lésigné sur le nombre de sangles, et cliquets de part et d'autre de la remorque. Bon, c'est un peu long à tout dessangler, mais ça réchauffe bien. Suis chaud comme la braise, prêt pour le salon de l'érotisme. Mais comme un con, je prends la direction de la sortie avec mon camion, au lieu de prendre la direction du hall 6. Suis trop sérieux comme gars.
Go le dépôt, pour charger mes trois bobines. C'est Thomas qui s'y colle ; il est nouveau ici, et un peu maladroit, mais il progresse. Et comme il est nouveau, il m'aide à tirer mes sangles.
Un peu avant midi, je pars direction Montbrison, et j'appelle Mhilippe, le mécano de Veauche pour lui confirmer que je serais bien à l'heure. Je trouve une bonne place dans la ZI pour dételer ma remoruqe, et à 13H15, je suis dans la cour pour le tachy.
Le patron vien charcher le camion, et il part aussitôt chercher un chiffon propre qu'il met au sol! Quelques minutes plus tard, la secréteire, sa femme en fait, me prépare un café et me signale que son mari lui a signalé qu'il n'avait pas vu un camion aussi propre depuis qq temps. Remarque qui me fait plaisir, et je comprends, et le remercie pour la chiffon au sol. L'opération prend bien 1h30. Le patron revient me voir et m'informe que je suis "clean" ( à quelques choses près), mais ce n'est pas la quoi de l'ancien chauffeur". Il avait quelques habitudes dans les descentes.....C'est dingu, tout est enregistré.
Par contre, ce qui n'est pas glop, c'est que j'ai perdu 2 km/h en vitesse de pointe; enfin vitesse de pointe!!!
Depusi que j'ai le tracteur, j'ai signalé que le voyant "moteur" était allumé ; il n'a pas été passé à la valise pour réinitialiser le TDB. Je voulais passer chez Renault mardi matin puisque j'avais un peu de temps, mais ce n'était pas possible. Et bien contre visite, à cause de ce voyant au TDB.
Retour au dépôt vers les 17H30. On passe à la station faire les pleins, et faire les vitres, mais j'ai la flemme pour la cabine, je ne fais que les marches de deux côtés. Il ne reste que Robert, encore lui qui n'est pas rentré. C'est son troisième vendredi d'affilé ....il est un peu en colère, et quand tu vois son gabarit d'ancien légionaire, ben, si il est en colère, tu t'écrases. Et à mon avis, lundi matin, ca va chauffer!
La bonne nouvelle, c'est que Cindy serait de retour lundi.
Bon weekend au chaud au coin du feu ou près du radiateur.
Bon courage à ceux qui bloque sur la route, notamment Chouchen.
Bon weekend à tous.
J'ai réussi à dormir une paire d'heures dans ma petite nuit, et c'est bien le réveil qui me sort du lit à 23H30. Un café au calme, et je remplis mon sac "alimentaire" des quelques boites plastiques que j'ai préparées pour la semaine.
A 0h15, je gare ma voiture de l'autre côté du grillage, face à mon ensemble.
Il est exactement 0H25, quand Valentino fait tourner les roues. Je travers Lyon via le périphérique ; je n'ai pas osé prendre Fourvière, malgré que j'aurais pu suivre les deux espagnols qui font s'y présenter dans quelques instants. A cette heure, on est peinard, on roule à la vitesse réglementaire, en faisant attention aux deux radars présents dans mon sens.
Lorsque je rejoins l'A46, direction Paname, c'est toujours aussi calme, et dans les deux sens. Dans la descente de Neuville, il y a quelques nappes de brouillard, ainsi qu'autour de Villefranche, mais rien de bien sérieux. Je redoutais la présence de brouillard sur le parcours en Saône et Loire, mais non, à part une petite pluie très fine, rien qui entrave mon voyage.
Malgré que ma régule soit passée à 86 km/h depuis vendredi, je ne serais dépassé par un premier camion vers Mâcon, toujours par un frigo espagnol. Par contre heureusement que je tenais le volant avec les deux mains, car il m'a littéralement enrhumé.
Par de coup de pompe, même après le Bessey et plus de deux heures de route, alors on continue. Et c'est la RSE qui imposera sa loi, et je couperais à l'aire de Venoy avec pratiquement 4H15 de route. Bon, je ne serais pas allé bien plus loin ,non plus. Direction la couchette, en prenant bien soi de mettre le réveil dans les trente cinq minutes plus tard. Je pense que je dors bien 15/20 mn.
Un bon café plus tard, accompagné de biscuits Canadiens à base de sirop d'érable . Hum que c'est bon trempé dans la café.
Il est temps de reprendre la route jusqu'à la bifurcation de l'A5. L'A6 était bien calme, que dire de l'A5! Je quitte l'A5 à St Germain Laxis. Jusqu'à Collégien, ca bouchonne un peu, le banlieusard parisien a pris la route du boulot. A part, un bon ralentissement autour de Villeparisis, ca ne va pas trop mal, mais le passe au nord de CDG. Petit détour, mais à partir de là, je ne donnerais aucun coup de frein jusqu'au client de Lormaison.
Je n'étais allé chez ce client qu'une seule fois, et je n'en avais que de vague souvenir. Je sais qu'il ne faut pas suivre le GPS, et je me repère facilement. Je rentre chez le client en marche arrière, à contre main. L'entrée du hall est bien étroite et il n'est pas simple d'y arriver aligné, surtout avec un peu de fatigue.
Je libère la première bobine pour que mon interlocuteur puiss le pendre avec son U. Pendant qu'il l'emmène dans la zone de stockage, j'ai bien le temps de libérer les deux autres et commencer l'enroulage des sangles.
Une fois vide, je regard par où le GPS me propose d'aller pour me rendre à Liancourt. L'idéal serait que j'y arrive avant midi, car d'après Google, le site est fermée entre midi et 13h00. J'y suis à 11H30, et accueilli par du personnel très sympa. Je chargerais 15 T de bobine de PVC armé pour faire les fonds de piscine. Voilà que je me retrouve un peu dans le filière piscine, comme Pierre.
En sortant, j'ai déjà 9h00 de volant et trente minutes de travail. Je rejoins un parking dans le village voisin de Liancourt ; j'avais pu voir dans la ZI de St Gobain ,qu'il y avait une zone de parking PL. Les deux, trois resto routiers autour de moi sont trop loin pour y parvenir tout en respectant les dix heures de service.
Après un petite sieste, je partirais marcher dans le village, à la recherche d'un resto ouvert pour ce soir. A part des kebabs, je ne trouve rien d'ouvert le lundi soir. Ce sera donc un diner dans la cabine, en attendant un départ nocturne, mais sans doute plus tard que cette nuit. Je dois être avant 11h30 à St Laurent de Mure.
Hier soir, j'étais dans la couchette avant 21H00, bien naze. J'avais mis le réveil pour 2h00 du matin, mais à minuit trente, impossible de refermer les yeux, alors, je me suis levé tranquillement. Après avoir rangé la cabine et pris un solide pdj digne d'un trois étoiles, je suis en pleine forme. Pas de coupure nocturne sur le trajet que je dois prendre, c'est à dire un bout d'A1 et la Francilienne, côté est. Hier soir, lorsque j'étudiais la route du retour, j'ai eu pendant un très court moment, l'idée de passer par Senlis et la mer de sable, pour rejoindre Meaux, puis l'A5. Euh, la nuit, Baloo, file donc par les 2 x 2 voies. Voilà, c'est dit, c'est fait, et je vous rassure de suite : pas un coup de frein. La RP, comme vous en avez rêvée. Ca défile grave à cette heure, je m'en pinçais les avant bras.
L'A5 est d'un monotone grave la journée, alors pas de dessin, c'est soporifique la nuit. L'A6 est beaucoup plus animée qu'hier, et ceci dans les deux sens.
Ma forme m'entraine jusqu'à l'aire de la Chaponne ; il est quasi 5H00 de mémoire, et une bonne douche chaude me tend les bras. Même si trouver une place pour se garer à cette heure, n'a pas été simple, une fois garé, je profite. Rien n'est ouvert, alors que je bavais d'un pain aux raisins avec u grand café. Le grand café sera servi en cabine, décidemment, c'est plutôt du quatre étoiles cette cabine Renault. Biscuit et compote finiront de me requinquer, ainsi que 10/15 mn dans la couchette.
Je reprends ma route tout frais, tout propre, mais les bouchons sur Lyon, me feront à nouveau stopper à l'aire de Macon. Je suis en avance, pourquoi perdre mon temps, alors, re pause de trente au pays du vin blanc. Trente minutes plus tard, je ne vois guère d'amélioration sur l'est lyonnais, alors je tente tout de même. Bon, ce n'était pas si dramatique que cela ; sans doute dix petites minutes de perdues. J'arrive à St Laurent, via les pistes de Saint Exupéry, ou du moins en parallèle aux pistes.
Lorsque j'arrive dans la rue, qui pour nous Pl, est une impasse, vu l'étroitesse au bout de 200 m, je ne vois pas le nom du client. Et pour cause, il n'y est pas. Mais dès que j'appelle, la charmante personne qui répond à mon appel de secours, me demande si ce n'est pas moi le camion bleu. Si c'est le cas, prenez le portail de suite à votre gauche et garez vous au quai quatre. Ah ben, je suis attendu. Il est 10H15 lorsque je tape l'arrière de ma remorque sur les patins du quai. Lorsque j'arrive sur le quai, la moitié de la semie est déjà déchargée. Les palettes faisaient bien dans les 1.5 m de long, mais bon, ils sont vaillants ici, et sympathiques au demeurant. Moins d'un quart d'heure plus tard, je suis installé derrière mon volant pour prendre la direction du dépôt.
Parcours sans prendre l'A46, mais par SQF, Oytier, Vienne.
Une heure plus tard, je suis face à Greg, aux bureaux de la logistique, après m'être fait payer un café par Jean Marc, surnom "le pénible", qui est très sympa. Il me dit quand même que j'ai une petite mine. Quand, je lui dit que je suis parti du sud de Beauvais, il comprend mieux.
C'est Thomas qui viendra charger les deux bobines, dont une de 14 T, et l'autre guère plus "petite, puisque affichée à 12 T. La remorque, avec ces deux charges fait un peu la gueule. Je voulais regardais les pesons de celle ci, mais j'ai oublié.
Je complète un de mes deux réservoirs, puis je pars me garer au parking. Je suis le premier….si si.
Sur ce, retour à la maison, j'ai 8H30 de volant, alors inutile d'aller plus loin.
Demain, départ 5H01 pour Chatillon le Duc.
Je me suis bien reposé à la maison, et j'ai passé une bonne nuit, alors, je n'ai pas de problème à sortir du lit ce matin vers 4H00. Un café rapidement bu, avec deux belles tartines grillées copieusement garnies de confiture de mures maison, je suis prêt à affronter les pires routes de France. Bon, je ne suis pas un routier de l'Outback, ni du grand nord Canadien, je prends seulement l'autoroute qui m'emmènera jusqu'à Besançon. Rien de très flamboyant, mais ca me va très bien. Je quitte quand même l'autoroute à la sortie Poligny, pour finir par la nationale. Je m'autorise un autre petit déjeuner à Mouchard, histoire de caler un petit quart d'heure en dehors de la cabine.
Je comptais arriver chez le client de Chatillon le Duc à 9H00 pile, mais non, la régulation à l'entrée de Besac m'a fait perdre quelques minutes. Et c'est à 9H10, que je place mes roues sur la bascule.
J'entre aussitôt dans le hall, et pour une fois, je m'y prends mal. Je trouverais l'excuse du soleil qui pénètre par les fenêtres à cette heure çi, et voila.
Toujours la même personne préposée au déchargement, mais pour une fois, je n'ai pas dessanglé avant d'entrer dans le hall, et je passerais près de trente minutes sur place.
Je recharge à Beaune dans une cartonnerie, et pour destination Tain l'Hermitage. Je pensais livrer Valrhona (chocolat) ou Chapoutier (vin), mais non, ce sera chez un viandard!! Moi qui ne le suis pas, le monde est mal fait.
C'est un peu long à charger, mais c'est largement compensé par l'amabilité du personnel sur place. C'est aussi un peu le bordel pour accéder au quai, la faut à d'importants travaux sur le site. Je ne partirais qu'à 13H30.
Je descends jusqu'à Chalon via la nationale, histoire de traverser des villages au nom de grands crus ; en fait, c'est un peu le contraire. C'est l'époque de la taille ; des brulots fument au milieu des vignes.
Une fois traversé Chalon, je suis de nouveau sur la nationale jusqu'à Macon. Puis, ce sera full autoroute, histoire de grapiller un peu de temps, que je perds dans la traversée de Lyon.
Je clôture la journée, en ayant dépenser ma seconde cartouche de dix.
Demain, je remonte charger des bobines (3° tour, cette semaine), pour Luynes F37. Aie, ca va être serré pour un retour vendredi soir, suivant mon lieu de chargement.
J'ai "loupé" l'anniversaire de mon père dimanche, j'espère être dans l'appartement de ma seconde fille pour faire les travaux prévus de longue date.
Mission d'aujourd'hui : vider à Tain, à 3 kms du Châssis, remonter au dépôt pour trois bobines, puis monter sur la région de Tours, en espérant comme beaucoup, ne pas être ennuyer par les conditions météorologiques.
7H30, je sors du parking pour accéder à la ZA des Grands Crus. Malgré que le site ouvre à 8H00, ce qui est à mon avis une erreur, car une boite qui traite la viande est généralement ouverte plus tôt. Et c'est ouvert. Je suis attendu quai 1. Ce n'est pas le quai le plus accessible, mais ca le fait quand même. De suite à quai, je suis pris en charge par un personnel sympathique. Les camions frigos arrivent les uns après les autres ; la cour est bien chargée, et je serais obligé de manœuvrer un peu pour pouvoir sortir.
Il est 8H30, quand je franchis le péage de Tain, direction Lyon.
Lorsque j'arrive au dépôt, c'est la période creuse, si bien que Thomas est bien content de bosser un peu. Il est nouveau, les premiers chargement de bobines étaient un peu limite avec les gros chargeurs. Ce matin, je lui fais la remarque, il a bien progressé et il est bien doux. Il passe, pour le défendre, de fen dit classique sur des quais, à ces engins lourds et charge lourde et avec fort balan.
Le temps de jeter mes sangles sur dessus, je ressors du dépôt sans doute quarante cinq minutes plus tard. Bonne nouvelle au bureau, Cindy reprend ce lundi. La pauvre..jeune maman, laisser son petit bout de chou pour aller bosser. On lui souhaite plein de courage.
Comme tous les jours, j'ai passé pas mal de temps au téléphone avec les collègues, mais aussi avec Lagaffe. Tous sont dans des situations "routières" un peu inquiétantes. Robert qui descend de St Pourçain, m'annonce que sur Roanne, c'est blanc et peu dégagé. On se croise d'ailleurs au péage de Veauchette. Quand j'arrive sur Roanne, les routes sont au "noir" quasi sèches., avec des températures proche de zéro.
Je roule jusqu'à l'aire de la Gauthière pour un petit cassage de croute léger, comme d'habitude à midi. Sans oublier un bon café chaud.
Je monte via Moulins et Bourges. Olivier, sui monte sur Paris via l'A77, m'avait annoncé que les routes étaient aussi blanche dans le secteur. A l'heure où je passe, rien à signaler, ca roule bien, et avec des températures positives. Un seul accrochage à signaler à la sortie de St Pierre le Moutiers.
Je reprends l'autoroute à Bourges, car mon temps est compté. Je ne connis pas mon programme, et ne sachant pas où je recharge, je souhaite conserver un max de mes heures pour le retour vendredi. Vers Romorantin, je prends un bon coup de pompe et je me mets dans la couchette ; je dors près de vingt minutes. Ah quand même!
J'arrive devant le client avec 8H46 de route, il fait un froid de gueu ce soir, avec un vent vraiment glacial. Je pars marcher quand même ; passer la soirée dans la cabine, oui, mais bon, j'aime bien sortir un peu du camion.
A peine le frein de parc tirer, je reçois mon programme. Dommage, j'aurais pu m'arrêter au centre routier, prendre un plat chaud. Je recharge le long de l'A85 vers Chabris pour Salon de Provence lundi 7H30. Logiquement, je passe avec 8H00/30 pour rentrer.
Toujours aussi froid ce matin, mais il n'y a pas de neige, et les routes ne semblent pas gelées, même si on peut voir ici ou là, des traces de givres. La température est de -2° C, avec beaucoup moins de vent qu'hier. Je m'habille chaudement pour aller dessangler dans l'attente de l'ouverture du client. Je n'oublie pas le bonnet. Les cliquets sont glacés, et l'extrémité des sangles bien raides. Je ange tout mon fourbi dans mon coffre et retourne fissa au chaude dans la cabine, et re-café bien chaud.
Vers 7h50, ca s'agite un peu et on me fait signe de rentrer. Le camion tourne depuis quelques minutes, on peut y aller. Je croise les magasiniers qui prennent leur poste et suis invité à me mettre devant le hall, dans l'attente de l'ouverture de la porte. On arrive, oui, mais ce sera bien à 8H10. Je galère un peu avec le toit pour l'ouvrir ; les barres se mettent en travers ; c'est la première fois que je galère autant avec le toit qui se plie à merveille habituellement. Le froid de la bâche, mais aussi des "patins" y sont certainement pour quelque chose.
Il est 8H35 quand j'envoie les photos de ma CMR et de mon bon de livraison, via l'application interne. Le périphérique de Tours est rejoint avec une neige flottante, qui reste un peu sur les bords de la route.
Par contre au sud de Tours, la neige cesse et on dépasse très légèrement le zéro. Sortie treize su l'autoroute, direction Chabris, j'arrive dans une zone boisée, et on voit bien au loin que la route est givrée sur 200/300 ; je lève le pied sans rien toucher, le camion se déporte sur la gauche en saucissonnant. Rien de dangereux, et j'ai laisse faire, car il n'y avait personne face à moi. Je ramène doucement l'ensemble sur ma voie de circulation. Bon =, on va rouler entre 50 et 60 jusqu'à la laiterie, point barre. Il me reste 8 kms ne soyons pas fou.
Que de monde à la laiterie? On me signale que j'avais RDV 0 10H00, mais que ce ne sera pas un souci, car je n'ai que quarante minutes de retard par rapport à d'autres qui devaient être chargés ce matin à la première heur, et toujours absent à l'appel. Et ce vrais que dès que je suis sur le parking d'attente, mon bip sonne et m'indique le quai 33. Quai encore occupé, mais qui sera libéré dans les minutes suivantes. C'est assez rapide à charger, et le cariste prend bien soin de mettre au milieu les palettes de petites bouteilles de lait, bien branlantes. Et c'est rapide à charger.
Si le temps (chrono, mais aussi météo) me l'avait permis, je serais descend par Châteauroux, Montluçon. Mais voilà, je n'aurais sans doute que trente à quarante cinq minutes de marge, alors je décide de descendre par Bourges par l'autoroute, puis la N7 jusqu'à Roanne.
Je couperais juste avant St Pierre le Moutiers, pour être en règle, mais aussi pour mon petit estomac qui crie famine. Ce soir, les petits enfants sont à la maison, donc le vendredi soir, dans ces cas là, c'est crêpes. Je pourrais tenir jusque là, j'ai des toutes petites réserves hivernales.
A 18H45, mes pleins sont faits, et je peux sortir ma carte. 8H22 de volant, c'est bon, j'avais de la marge. Je croise Robert qui est rentré avant moi, et en sortant du dépôt, Olivier arrive. A priori, Yohan ne rentre pas, car il a perdu pas mal de temps en RP ce matin. Et Benoit, dont le camion n'est pas encore garé. £Comme d'habitude en ce moment, je me gare le long du grillage du parking chauffeurs, au plus près de ma voiture. Toujours des châssis conteneurs qui trainent sur les emplacements des ensembles. La seule place libre est difficile d'accès, à contre main et dans le noir, chargé lourd : c'est bon, pas envie de me faire c....
Demain, chantier chez ma fille ; on arrache les dalles plastiques dans son séjour et hall, pour que le carreleur puisse faire les travaux dans dix jours. Le CDB aura un peu de retard à la parution, surtout que l'on se retrouve avec les collègues, samedi soir pour un bon resto sur Ampuis.
Lundi, départ vers 3H30, et sans doute plus tôt mardi ; je n'aime pas, mais je vous l'ai déjà dit.
On peut dire que nous avons eu un peu de vent dans la région, et ce matin, il souffle toujours aussi fort. Mais il me semble, malgré qu'au réveil, on soit un peu plus frileux, que la ressenti est différent d'hier. Je n'ai pas froid en traversant le parking qui m'emmène vers Valentino. Je jette vite fait le sac sur le siège et m'occupe du sac alimentaire ; une partie dans le frigo, le reste dans un placard.
A 4h00, je lâche le frein de parc, pour une traversée de Vienne bien peinarde à cette heure ; on peut prendre large au feu sans surveiller ses rétros, il n'y a personne.
Ce n'est pas le cas de l'autoroute, et ceci dans les deux sens de circulation. J'ai un peu de mal ce matin au démarrage, mais à partir de Tain, je suis bien au volant, pas de bâillement, ni besoin de se masser la nuque. C'est le programme de RTL2 qui me tient compagnie à la descente, au lieu de ma playlist.
J'arrive avec un gros quart d'heure d'avance sur la parking de la vase Carrouf de Salon ; c'est le quart d'heure que j'avais prévu pour un second café si nécessaire. J'attendrais bien vingt cinq minutes afin d'avoir un quai et pouvoir m'y garé. Par contre à cet instant, j'ai vraiment envie d'un kawa, mais il me faudra attendre, car ici, c'est toi le cariste…..Ouai....
Je passe pas loin de quarante minutes à vider mes trente palettes de lait, mais dès que j'ai fini, je peux mettre les voiles. Enfin, les voiles, depuis Montélimar, le vent s'est bien calmé, et ce n'est pas la cas dans le secteur de mon domicile, car ma femme, qui s'inquiète un peu lorsque je pars tôt, me fait part que les rafales sont toujours bien présentes, même si c'est plus calme qu'en soirée hier soir et cette nuit. A priori, pas de casse visible dans notre jardin.
Malgré que je sois tendu pour un RDV à Marseille pour mon rechargement, je traverse la route pour le rendre à la Brioche Dorée, pour un petit déjeuner tranquille. De toute manière, l'entrée sur Marseille, à cette heure, c'est un peu la bousculade, alors autant patienter ici au calme.
Lorsque ma pause est terminée, Maps est plus sympathique à mon sens ; cela devra aller, et c'est confirmé lors de mon trajet, rien de bien pénible, à part son lot de casse pieds qui te coupe la route et qui se rabat devant la cabine.
Avec quinze minutes der retard, je m'inscris à la nouvelle borne automatique, mais elle est assez discrète et ne me fait aucune remarque. T'as raison, je suis de mauvaise humeur.
Même si je suis invité rapidement à me mettre dans une zone de chargement, ce sera un peu plus long pour avoir un cariste motivé à venir s'occuper de mon chargement. Il faut dire que j'ai soixante dix huit palettes de fût de bière à charger, ca en refroidit quelques uns. Celui qui s'attèlera à la tâche et ma foi assez sympathique, mais pas très délicat avec le matériel. Il pousse un peu fort sur les palettes, quitte à les faire forcer sur le planches. Après tu te fais bien chier pour enlever tes planches au déchargement….et ce sera le cas.
Mon chargement a bien pris plus d'une heure, et je n'ai plus qu'à remonter sur la vallée du Rhône, et sans vent ou très peu. Croisette avec Renaud71 sur les environs de Valence, sur l'A7, puis je sors à Valence nord, pour finir mon trajet par la N7. Alors Le Chassis ou La Tour d'Albon. J'ai les heure pour monter à Albon, alors autant y aller ; demain, il me faudra aussi pousser sans doute au max.
Je finis avec 8H39 de volant. Demain, décollage nocturne, sans doute entre deux et trois.
Et ce sera à 2h37 que je m'autorise à partir du parking, très discrètement afin de ne pas trop déranger mes voisins. Ca va, je n'ai pas fait tourner le moteur, la pression des bouteilles étaient impeccables, par contre, je démarré cool en montant les rapports un à un pour réveiller doucement Valentino.
Bien entendu, je récupère l'autoroute à Roussillon. Ce matin, pas le choix, ce sera autopista et point c'est tout. Pas le temps de niaiser. Par contre, ce matin, c'est déjà plus difficile. A peine engager sur la rocade lyonnaise, que je commence à bouger sur le siège et changer de position pour conduire : pas bon signe….Prudence et vigilance sont de rigueur. Une fois engagé sur l'A40, cela va un peu mieux ; j'ai prévu bien quarante minutes de rab pour mon parcours, on ne sait jamais.
Avant Dole, ca redevient compliqué, mais je pousse jusqu'à l'aire d'Ecot pour me mettre dans la couchette. Heureusement, j'ai pu trouver une place en slalomant entre les camions "mal garés". Et je ne tard pas à m'endormir. Le réveil me sort de la couchette quarante minutes plus tard. Après une petite marche dehors, je me sens prêt à repartir.
Je passe devant un important convois de chars militaires, qui s'apprêtent à sortir d'une station service. Je pense qu'il y a bien une vingtaine d'ensemble.
Je stopperais deux heures plus tard, histoire d'avaler un petit déjeuner, mais pas en station, car ils ont une coupure d'eau pour travaux. Heureusement, j'ai ma cafetière.
Je n'ai plus qu'à rejoindre ma destination finale. J'hésite à suivre le GPS qui veut me faire prendre une sortie interdite au plus de 3.5T.J'ai pris la sortie Reichstett, et à priori, c'est celle qui est la plus simple d'après un chauffeur de chez Rouillon, habitué des lieux et que je croise lors de nos opérations respectives de déchargement.
C'est reparti direction le sud de Strasbourg, Dambasle, pour un nouveau chargement de boisson à base de houblon. Facile à trouver mais je n'entre pas dans le bon dépôt, la faute a l'adresse qui m'a été donnée. Une fois à la bonne adresse, ce n'est qu'une formalité pour être à quai et être chargé en un temps record. J'ai tout juste le temps de casse une croute, pour vous dire.
Initialement, je voulais couper dans la zone, afin de ne pas dépasser les dix heures de temps de service, mais je suis bien naze, et j'ai comme l'idée qu'un petit plat chaud dans un endroit sympa, serai bien plus cool, alors je décide de me diriger au Pont d'Aspach. Dès que je suis sur l'autoroute, je fais bien attention à ne pas dépasser, mais à la hauteur de Colmar, je vois bien le panneau "fin d'interdiction", et pas mal de chauffeurs se lancer sur la file de gauche afin de doubler les camions bridés à 85.
Dès que c'est possible, je les imite, mais c'est le drame ; je n'ai pas vu que j'étais à nouveau entré dans la zone d'interdiction de dépasser Je me rabats après mon premier trophée, et j'ai une Mégane bleue au cul avec ses gyros….Ma bonne foie n'a pas été payante, ou du moins pour moi. Quatre vingt dix Euros, j'ai bien fait de me lever à 2H00 du mat!
Comme convenu, je stoppe au Pont d'Aspach, mais non, en fait je me gare au "Lion on dort", juste à côté. Ma journée se finit avec 9H31 de volant, mais je pourrais placer une onze pour trois minutes. Je file dans la couchette, mais je trouve difficilement le sommeil.
Hier soir, je n'arrivais pas à m'endormir, la faute, bien sûr à ma petite sieste d'avant diner. J'aurais dû marcher un peu et faire un tour au CC juste à côté. J'ai tourné toute la nuit.
Après un pdj au relais, je démarre en récupérant l'A36 au bout de deux kms. Je n'ai que peu pris cette A36, et une seul fois depuis que je suis chez Combronde. Je trouve que cela roule très mal ; déjà c'est une autoroute à deux voies, et il y a pas mal de petites côtes. J'hésite à sortir à la hauteur de Besançon, mais, je risque d'être limite au niveau de l'heure de mon RDV. Alors, je continue jusqu'à Bourg en Bresse sud, pour passer par St Vulbas et Loyettes, pour rejoindre Meyzieu. Avant d'arriver et au bout de ma première période de conduite, je m'arrête à la station Totale de St Vulbas, pour mon petit repas quotidien de midi.
Je suis à la base Auchan avec un fors quart d'heure d'avance ; j'ai bien fait de ne pas sortir à Besançon. Ce n'est pas des plus rapide à vider, mais je serais libérer de façon sympathique dans les cinquante minutes qui suivent.
Je ne suis pas loin de mon lieu de rechargement à vol d'oiseau, mais il me faut faire un gros détour, pour éviter une interdiction PL. A Meyzieu, j'ai une heure d'avance, mais je serais quand même pris en avance par rapport à mon heure. Le soleil est présent, c'est assez sympa d'être dehors à cette période de l'année.
Je pars en récupérant la rocade est de Lyon, qui, à cette heure passe logiquement bien. Toujours chargé lourd, comme ce sera le cas toute au long de la semaine, Valentino tire la langue dans la montée de Rillieux. J'ai décidé de passer par Macon et prendre l'ex RCEA (comment s'appelle t-elle maintenant?). Je ne sais pas trop où couper ce soir ; je suis à plus de 5H00 de conduite au départ de Meyzieu. Le dépôt de St Pourçain : non, c'est trop tôt ; j'avais couper dans la ZI de Varennes Vauzelle, près d'un restaurant italien, mais il y a le relais des 200 bornes à Pouilly sur Loire, et je ne connais pas. Alors autant tester. J'y arrive avec 9H30 de volant sur un parking un peu petit, où il n'est pas simple de s'y garer. Par contre, c'est une bonne table.
Demain, je quitterais ce lieu avant 6H30.
En diner hier soir, nous avons pu profiter d'un groupe de musiciens qui répétait dans un local attenant au restaurant. C'était sympa.
La route est bien tranquille pour monter à Fay aux Loges. J'étais limite au niveau de mon arrivée, à une minutes près. Et je suis le seul camion à ma mettre à quai à cette heure. J'ai tout juste le temps d'aller aux toilettes. Ils sont deux à s'atteler à la tâche ; moins de vingt minutes : record battu.
Hier soir, en regardant mon programme, avec une matinée "libre", j'ai envoyé un message à Cindy, afin que l'on programme un passage sur Renault Truck, pour effacer ce défaut au TDB. C'est ok, on programme ça pour vendredi matin 8H00 à Feurs.
Mais après un déchargement hyper rapide, j'ai plus d'une heure d'avance à mon rechargement, qui sera aussi très rapide. Alors, on va passer au garage de Feurs dès cet après midi. Philippe, le mécano se charge de les contacter.
J'arrive au garage à 16h00. Le mécanicien finit une bricole sur camion, puis vient travailler sur mon tracteur. Il en profite pour faire une mise à jour, et là, c'est le drame. Un message s'affiche, nous informant que tout redémarrage est impossible. Il faudra que le mécano appelle le service Renault pour débloquer la situation. Ils ont pris la main sur l'ordi, et en quelques minutes, c'est réglé...ouf.
Demain matin, je passe la contre visite à 7H30 ; le RDV est pris.
Le dépôt de Veauche est très pratique pour faire les pleins des deux côtés, alors, je profite de cette aisance. Demain matin, je passerais par le garage pour faire les pressions, je sais que Philippe, le mécano est sur place tôt, voir très tôt.
Je me cale entre les deux entrepôts, de là, on n'entend pas le bruit de la route et les frigo garés sur le parking de Purina qui hurlent.
Après un passage à la salle de bains, histoire de me peigner correctement, je passe au garage pour le pression de mes pneus ; il me semble bien que l'avant gauche est un peu faiblard. En effet, il manque 1 kg.
Il est encore trop tôt pour aller à la contre visite, autant en profiter pour faire les quelques niveaux. Pas besoin, d'huile, pas besoin d'eau de refroidissement, mais uniquement du lave glace. Je lassis Philippe vaquer à ses obligations, et je pars tranquillement à St Just. La boite est déjà ouverte, mais seul le patron est en poste, et ça l'arrange que je vienne en avance. Le temps de rentrer et de faire quelques contrôles d'usage, il branche sa "valise" pour confirmer que l'ODB n'indique rien de mauvais. Contre visite passée avec succès, on peut rouler tranquille pour les douze mois qui suivent.
Tophe est bien dans le coin, mais bien entendu, dès que je lui demande de payer son café, il se trouve du boulot. Alors, je file au dépôt, au moins là bas, il n'y a pas que des pinces. D'ailleurs, c'est bibi, qui paye le café à Olivier, en présence de Cindy, que j'avais eu au téléphone cette semaine, mais pas encore vu. Sa reprise se passe pas mal, elle n'a pas encore géré nos plannings.
Une fois ce moment agréable de détente, on retourne à la dure réalité de notre quotidien, et le quotidien pour un petit chauffeur que je suis, quand on est vendredi, c'est de passer son ensemble au bain. Bon, vu qu'au dépôt c'est brosse et karcher, je ferais uniquement le tracteur, ainsi que le châssis de le remorque, et les roues bien sûr.
Après près d'une heure de nettoyage, je pars voir Lionel, le mécano; un petit café, puis je tente d'aller vider avec une heure d'avance sur Meyzieu.
Sur place, il y a Julie, du dépôt de St Pourçain, l'attente est plus rapide. On m'appelle avec trente minutes d'avance sur mon RDV.
Rechargement à SQF pour le même donneur d'ordre. Sur place, on m'annonce "équerre et sanglage sur 24 palettes" ; et merde. Moi, qui pensais rentrer un peu tôt ce vendredi. Puis les équerres, je n'aime pas ça, tu les prends toujours sur la gueule.
Toujours est-il que je suis de suite à quai, malgré que je sois en avance. Ici, c'est toujours rapide à charger ; vingt minutes c'est plié. Moi, je mettrais le double de temps pour positionner mes huit équerres et mes douze sangles. Le bon côté de la chose, c'est que ca me réchauffe bien.
Voilà, c'est fait, il ne me reste plus qu'à rentrer.
Au dépôt, comme tous les vendredis, il n'est pas simple de se garer, mais je trouve une place potable pour pouvoir partir lundi. Direction La Courneuve, puis je chargerais à Porcheville (sans doute des bobines là bas), pour La Frette dans l'Isère.
Je croise Olivier et Robert, ils sont déjà rentrés. Yohan est arrivé encore plus tôt ; seul Benoit manque à l'appel.