Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été plutôt correcte. Sur Thiers, du moment que l'on ne se gare pas au parking PL, celui que vous voyez depuis l'A89, c'est calme. Par contre, il y a une boite d'emboutissage à côté, et elle embauche de bonne heure ; vers 6H00. Ce n'est pas un problème pour moi, puisqu'à cette heure ci, je suis levé et suis passé déjà aux bains.
J'arrive sur le site de la Combaude, à 7H15, et le parking est bien assez chargé. On va tranquillement les papiers pour l'échange de container ; un plein pour un vide. Déjà que ma conso était très bonne ce lundi, elle ne devrait pas grimpée en baladant un quarante pieds vide, soit moins de 4 T.
Je repars vers 8H15, en croisant la petite Léa, 20 ans, toute fraiche sortie de l'école, et dont c'est le premier poste de conductrice. Je dis petite, car elle n'est pas très grande et très fine. Elle possède une plaque Léa, côté chauffeur et Microbe côté passager….pour vous dire. Elle a été embauchée pour faire de la taut à la base, et c'est ses premiers voyages en container. Elle est comme moi, elle craint les bruits occasionnés par l'ensemble "châssis-container". Mais d'après Olivier, qui est un peu son "parrain" (son référent), elle est très à l'écoute, et se débrouille bien.
Retour par l'A89, jusqu'au dépôt, avec une descente sur Lyon sans aucun problème. Quelques orages après Roanne, mais rien de bien folichon.
Je ne connais pas mon programme après la dépose de mon container vide, mais à l'arrivée, ma mission s'affiche sur le téléphone pro. Reprise de ma taut, pour charger des tôles à destination de St Herblain. Tôles à prendre chez nos voisins de Grand Croix.
J'arrive vers 11H45 chez le client, mais on me signale que je serais chargé après la pause qui débute dans quarante cinq minutes ; ils n'ont pas le temps avant….Voilà. La pause joue un peu les prolongations, voir beaucoup. Une fois que le cariste travaille à me charger, ca va assez vide. Par contre, je serais bon pour me changer, car la dernière demie heure se passe sous la flotte. Temps idéal pour jeter quelques sangles!
Vers 14H00, je pars toujours sous la flotte et elle ne me quittera presque pas jusqu'à la fin de ma journée.
Après un arrêt douche, mais avec de l'eau qui vient d'un jet de douche et non pas du ciel (ou indirectement) au dépôt de St Pourçain, je finis mes heures à Bussière Poitevine, au café de la poste, où je galère bien pour trouver une place vers 20H30. J'assiste un porte char qui vient se garer à côté de moi. Lui ne partira qu'à 6H30, et je ne pourrais partir si les camions en face n'ont pas quittés le parking. Au pire, le chauffeur me dit de le réveiller. Il fera jour, ou pas demain matin.
Au réveil, un de deux camions est parti, mais je ne peux pas sortir, mais le temps de déjeuner, le second part juste avant moi. Nickel tout ça. Je pars direction Poitiers, avec un stop pour un second petit déjeuner au relais de la Ferrière. Seize minutes qui me feront le plus grand bien. Pas de pluie ce matin pour m'accompagner, et je préfère, car hier soir entre 19 et 20H30, c'était bien pénible sur la nationale. Heureusement, j'ai des essuies glace tout neufs depuis vendredi.
Je passe Cholet sur les coups de 9H00, et le périphérique Nantais parait bien encombré ; j'hésite, puis je m'arrête à nouveau pour trente minutes au Saloon. Café et gym, et suis en pleine forme pour rejoindre le pays des Canaris. Le client de St Herblain est facile à trouver. Je vois que le site est grand avec des immenses hall, tout content Baloo. Bien non, il faut entrer dans une minuscule cour en marche arrière et entre deux bâtiments...Purée, rien de compliqué, mais je me voyais déjà être dans un hall et vider par le toit. Ben non, débâche mon petit. C'est Marcus qui s'occupe de mes tôles. Je n'ai pas osé lui demander si c'était réellement son nom ou pas, car il ressemble comme deux gouttes d'eau à Marcus Thuram.
C'est un peu long, puis à la fin, on s'aperçoit que les quantités ne sont pas bonnes, que les étiquettes n'indiquent pas les bonnes quantités. Ce qui est le plus drôle, c'est que dans deux paquets, il manque huit tôles….une vraie salade niçoise.
Bon, indication portée sur le B, photos et tout le tralala, je peux reprendre ma route.
Go, comme la semaine dernière à Nantes, pour un voyage à destination de Marennes. J'arrive par l'ouest, depuis le pont de Cheviré. Et j'ai bien fait, car le boulevard qui dessert le client est en travaux, la rue qui est en face aussi. En un mot, c'est le bordel. Un camion est bloqué d'après le gardien du site.
Je suis de suite à quai, malgré mon avance par rapport à mon heure, et là aussi, j'ai bien fait d'arriver en avance. Le cariste appelle de l'aide pour me charger plus rapidement (ça m'arrange), car quatre camions sont en attente, et vu le boxon dans la rue, ils font les faire entrer rapidement En vingt cinq, c'est plié.
Vers 14H00, je prends la tangente, direction Lyon, par la même route qu'à l'aller. J'aimerais bien atteindre Bellac ou plus si affinités. Je suis chargé lourd (27 T), alors même sous la pluie fine, on tient bien la route. Décidemment, je pense que j'ai tiré la mauvais numéro au niveau climat cette semaine. Je passe d'éclaircie, à pluie fine, puis des trombes d'eau. Comme hier c'est pénible à rouler, surtout à l'approche des agglomérations.
Je me pose pour trente minutes au "rond point de la DREAL" à Poitiers, puis je finis mes heures jusqu'à atteindre St Vaury, avec 9H06 de volant, mais comme le dit si bien Pierre….ca fait 9H00. Et ca m'arrange, car entre temps mon planning est tombé, et ma foi, je pense que j'aurais encore besoin d'une cartouche de dix. Demain, je chargerais à Meyzieu pour La Courneuve (sic) ; livraison : 10H30 vendredi. J'espère une chose, c'est de recharger sur place.
Petit déjeuner expédié à St Vaury, car le patron est très désagréable ce matin ; en fait, non, c'est tous les matins, je pense! A 5H03, les roues commencent à tourner. Vu mon programme, je dois rajouter un peu de GO en passant devant le dépôt de St Pourçain. Deux heures après, et toujours sous la pluie, mais protégé par le auvent, je fais mon GO et l'AdBlue. Je repars, mais c'est un saut de puce que je vais jusqu'à l'aire des Vérités à Lapalisse. J'ai "raté" mon pdj ce matin, il m'en faut un vrai.
Seize minutes plus tard, je suis lancé sur la N7. La semaine dernière, je ne suis pas arrivé à boucler St Vaury / Marennes ne 4H30. Je n'y arriverais pas non plus ce matin Il manque toujours entre quinze et vingt minutes.
Hier soir, j'ai envoyé un SMS à Véro pour lui signaler que je serais juste vis à vis de mon temps de conduite sur ma quinzaine. Pas de retour, donc, je pense que je garde mon tour prévu hier. J'ai aussi confirmé que je ne pourrais pas tenir l'heure de RDV de 10H00 à Marennes, et que je glisserais d'une heure. Ce client là, que nous faisons régulièrement en retour du 44, aime bien connaitre nos retard ou nos avances. Bon, le message n'est pas passé, puisque j'ai une petite remarque à mon inscription. Gentille, puisque mon interlocuteur me dit de suite, c'est la première fois que tu es en retard.
Avec mon retard, je serais pris entre deux camions, et je ne quitterais Marennes que vers 11H15, alors qu'initialement j'avais RDV à 11H00 à Meyzieu. Hein? Bref, suis encore en retard pour charger, mais ca va, il n'y a pas beaucoup de camions en attente. Le cariste, personne que je n'ai jamais eu là bas, est hyper sérieux et très adroit. Les palettes sont alignées au cordon, sans jamais tapé dans les barres. Je le félicité de son travail.
A 13H30, je valide la fin de mission "chargement" via mon téléphone pro, puis je prends la route. Il me reste moins de 5H00 à rouler, si je fais à nouveau une dix, puisque Pierre, enfon, vous avez compris.
Je suis bien naze ce jour, si bien que je m'arrête à la première station en haut du Bessey, non à la seconde, pour une bonne douche. Mon brushing est fait, je peux monter à la Capitale. Je finis ma journée à Courtenay avec 9H48 de volant, et une amplitude bien consommée.
A quelle heure partir? Je dois conserver un maximum d'amplitude pour ma journée, tout en respectant mon heure de RDV de 10H30 à la Courneuve. J'opte pour un départ à 7H00, en fait 7H10 exactement. La Francilienne lors de mon départ n'est pas trop encombrée, mais cela peut évoluer très vite. Je sors tout de même à St Germain Laxis, pour éviter les coups de frein de Brie, mais comme j'avais pu le voir semaine dernière, c'est aussi bien chargé dans mon sens. Je ne perdrais pas trop de temps, sauf sur la cuvette de Villevaudé, ce qui me fera arriver à La Courneuve à 9H50. J'attends un peu avant d'aller m'enregistrer, car là bas, suivant leur humeur, ils ont vite fait de te dire que tu es "trop en avance" et que tu dois ressortir. A 10H00, je suis au bureau, espérant être pris en avance. Malheureusement, je ne suis pas chanceux, ce n'est qu'a 11H10, que je suis appelé à l'emplacement H. Mon cariste est heureux, pas très prudent ni soigneux, mais heureux.
Vers midi, je prends la direction de Montereau, c'est du bon côté pour rentrer à Lyon. Je suis surpris sur mon trajet de la circulation fluide, de chez fluide. Pas un coup de frein.
Je suis à Montereau à 13h30, après avoir répondu au questionnaire sécurité, mais après m'être mélangé les pinceaux dans l'immatriculation de mon ensemble. Pour rentrer, c'est un peu la foire d'empoigne. Il faut monter les muscles. Le chargement est très rapide, une fois qu'un cariste s'occupe de toi, mais tu perds pas mal de temps entre le passage en bascule et le l'emplacement de chargement. Le sanglage, sans être complexe, est un peu chiant avec les sangles qui se croisent, surtout que pour les deux premières bobines, je les positionne à l'envers….quel con!
Il est 15H15 quand je passe en bascule de sortie. Je dois faire une journée avec 13H00 d'amplitude max, et trente de coupure.
La coupure me permettra de prendre une douche à l'aire de Venoy Chablis. L'A6 n'est pas très chargée, même les frigos sont quasi absents. Je file jusqu'à Tournus, après avoir croisé à la hauteur de Beaune, l'ami Samu qui se rentre dans le 88.
Une bonne petite équipe à cette station, et même avec les clients, essentiellement des habitués. Pour digérer, une petite balade s'impose jusqu'au centre ville de Tournus. Le poulet Gaston Gérard doit glisser un peu avant que je retrouve la couchette.
Je suis debout vers 5H00. Je prépare le sac, range le frigo et le nettoie, puis je m'aperçois que la station est ouverte bien avant l'heure, alors go. Je retrouve le collègue du Beaujolais, avec qui j'ai partagé ma tomate mozza (au regard de la quantité). A 6H33, les onze se sont écoulés, et je ne résiste pas à reprendre l'autoroute dès Tournus. Toujours pas de monde sur l'autoroute, et les parkings sont bien vides aussi. Un problème de charge en ca moment dans le transport? Robert qui se rentre de Bergerac, et Hervé de Marseille font le même constat ce matin. Mais je serais le premier des trois à franchir le portail ce matin. Peu de place sur le parking, et je n'ai pas envie de reculer et me garer à contre main sur la seule place de libre, alors, je me place le long du grillage, côté parking chauffeurs. Je n'aurais qu'une centaine de mètres pour rejoindre ma voiture et me rentrer chez moi.
A 9H30, je suis au café avec ma douce.
Après un weekend automnal, il faut remettre le bleu de chauffe. Départ de la maison, vers 6H00, après avoir bu le café en compagnie d'un des deux chats de la maison. Elle réclamait déjà sa pâtée ; elle attendra le réveil de la patronne.
Je retrouve facilement mon camion, car je gare ma voiture face à lui. Pas de crise de jalousie, mais je vois en arrivant qu'il me manque quelque chose. Merde, on m'a vola ma perche pour les équerres ; perche que je laissais derrière la cabine, faute de coffre trop grand. Allez go au garage, je sais qu'il y en a une qui traine. Lionel, qui est déjà là, est content de s'en débarrasser. On est donc deux gars heureux ce matin.
Rien n'a bougé dans la caravane, i bien que je prends la route direction St Just St Rambert, pour vider mes files de fer pour treillis. Une soixantaine de kilomètres me séparent de la destination. RDV à 8H00, par principe cette heure de RDV, mais je suis satisfait d'y arriver avec un peu d'avance.
Je suis en place après un passage en règle sur la bascule qui a donné la même valeur que la bascule du départ, alors que j'ai consommer un peu de GO entre temps. Le temps d'ouvrier le côté des cliquets, et d'enlever ceux ci, qu'un cariste se pointe. En prenant mes bonies de fil deux par deux, c'est assez vite réglé, et je passerais plus de temps à ranger tout mon bordel, et attendre les bonnes signatures, ainsi que les bons papiers.
Sur le retour Hervé, un ancien de chez Combronde m'appelle. Après quelques échanges, Hervé est tout affolé
Hervé "putain, que con, j'ai oublié mon téléphone au bureau chez mon client de ce matin"
Moi "Hervé, t'es sérieux? , tu m'appelles avec quoi?.
Hervé " Oh merde, quel con, je suis".
Moi "C'est pas moi qu'il le dit".
Les lundi matin ne sont pas évidents pour tout le monde, non?
Au dépôt, je suis le premier à venir chercher des bobines. Benoit arrivera au moment où je mets la dernière sangle, puis Robert lorsque je sors du hall. Avec Robert, on charge pour le même client demain matin. Je fais les pleins, sauf d'AdBlue, puisque la pompe à Mamy fait des siennes. Lorsque je pars me garer en dehors de la zone des pompes, Robert arrive. Il fait ses plains aussi, puis on prend la route de Besançon, via A46 Meyzieu, Pusignan, Loyettes, Lagnieu et Bourg en Bresse, avec un peu d'autoroute, car je déteste le contournement de la capitale de la volaille.
On se monte doucement par la 83 . Je devrais couper un peu avant Besançon ; Robert, lui continue et pars voir si on peut garer les deux camions devant le client.
C'est ok, j'arrive sur le parking avec moins de treize heures d'amplitude. La coupure sera bonne. On part à pied manger chez Buffalo, bon c'est pas terrible. Je me serais bien fait un plat de pattes avec une escalope, mais l'Italien est fermé le lundi soir.
A partir de deux heures cette nuit, il a draché fort, voir très fort. La nuit n'a donc pas été bonne et réparatrice. Et cerise sur le gâteau, au pied du camion, il y a, non pas une flaque, mais une marre…. Robert s'invite pour le café au camion, puis il part à pied voir si nous pouvons décharger nos bobines, car les bureaux se sont éclairés vers 7H00. Impec, nous pouvons passer en bascule. Robert qui recharge pour le plus grande distance passe en bascule puis vide. Dans ce laps de temps, j'enroule mes sangles. Je suis à peine installé dans la cabine, que Robert sort, c'est donc mon tour.
Douze minutes plus tard, je prends l'air dehors, et la pluie qui n'a cessé.
Nos chemins se séparent à la sortie de la ZI, je pars dans le Doubs charger du bois dans une scierie, dans un tout petit village. Lorsque je trouve à me garer à la sortie de Besançon, j'appelle le client pour me rassurer sur le trajet à faire. J'ai bon, et la dame est heureuse de e signaler que leur cour est enfin goudronnée ; je pourrais facilement arriver "par en bas", et me placer à l'emplacement 2 à côté des bureaux. On vous attend.
A vide, et sur des routes bien viroleuses, je ne fais pas le fou. Le dernier kilomètre, je me dis qu'il ne faudra pas croiser un grumier, sinon…
L'emplacement deux me tend les bras. Je passe au bureau quand même, et une personne bien sympathique vient m'accueillir et m'indique d'ouvrir les deux côtés : il arrive.
Tenue de marin pêcheur obligatoire, car la météo est toujours aussi humide. Personnel super sympa, café offert avec une petite brioche que je n'ai pas refusé, uniquement pour faire plaisir. J'aurais la remorque bien chargée, soit disant 27 T, mais je doute au regard du comportement du camion. Je n'aime pas ce type de chargement, de plus avec du bois humide, et malheureusement, passé Poligny, je suis obligé de m'arrêter, car la bâche est bien gonflée côte droit sur le dernier lot à l'arrière de la remorque.
Je replace deux sangles sur le lot du bas, en me faisant bien chier pour la faire "glisser". Heureusement mon bâton passe limite et me facilite la tâche. Une sangle sur le second lot, puis deux autres sur le dernier. Et bien sûr, je jette les sangles entre des passages de voiture. Bien galéré! Et pour couronner le tout, il pleut toujours, et j'en oublie devant "ma panique" de me changer. Le jean est boueux et trempé. Impossible de fermer les portes, alors je jette une sangle pour les maintenir. J'ai le trouillomètre à zéro en reprenant la route. Dix kilomètres après, je m'arrête. Rien ne semble avoir bouger de nouveau. Malgré les photos envoyées à mon exploitation, je n'ai guère de soutien ; heureusement, les collègues sont bien plus présents. D'après Olivier, j'aurais dû mettre deux sangles par lot, mais en les inversant ; une fois le cliquet à gauche, une fois à droite, pour des sangles côte à côte. Il me "rassure" en me signalant le même problème lors d'un chargement similaire sur la Savoie.
Je souhaitais passer pa la nationale pour me rendre dans le Beaujolais, mais j'opte pour une plus grande sagesse : la ligne droite et une vitesse limitée.
Aux Ardillats (après Beaujeu), n'arrivant pas à joindre le client, je m'arrête sur une aire en contre allée de la départementale. Je soulève les yeux et aperçois à la dernière seconde un FH rouge blanc avec une moissonneuse. C'est Vincent. Il se rend vers Lons les Saunier. Chemin inverse pour nous deux.
Pauvre Renault. Il attaque de suite à froid ( et je n'aime pas ça) par la côte des Echarmeaux. Celle ci me confirme que j'ai un peu, beaucoup, passionnément plus de poids qu'annoncé. D'ailleurs, quand je montre mon camion à la personne qui m'accueille à l'entrée du client, il est "choqué' que je sois chargé jusqu'en haut.
"T'as plus de 50 m²?"
"Oui, j'en ai 53.
"sec, tu pars sur 600kg, mouillé comme il est, tu es à 700 kg".
J'ai failli m'évanouir!
Le gars est quand même un peu inquiet pour décharger, je le suis aussi, mais je suis pire qu'inquiet, quand je suis l'indication donnée pour aller en zone de déchargement. Virage à gauche…… et en devers sur la droite. Putain, non!!! Je suis passé, mais mon petit cœur a faillit lâcher. Vite un whisky.
On mettra une heure trente pour vider, mais en étant très soigneux sur les 3 ou 4 lots critiques.
En repartant, trois camions plateaux sont en attente à l'extérieur….dans mon malheur, j'ai eu quand même un peu de chance. Voyons le verre à moitié plein.
Go le dépôt, pour charger, je vous le donne Emile (Coluche), pour Chatillon le Duc. J'arrive vers 11H00, et voit Léa manœuvrer pour rentrer dans le hall des tôles. Pour ma part, c'est dans le hall des bobines, et c'est plus rapide généralement. J'aurais le droit à une visite très officielle. En effet, le Préfet, et certaines politiciens régionaux sont en visite, et me regarderons sangler mes bobines. Heureusement, j'étais nickel au niveau équipement de sécu.
Je me place dans la zone de lavage pour faire la cabine du tracteur, faire mon niveau d'huile et la pression des pneus. Léa se présente avec un pare brise dégueu ; elle part sur Nantes. Remonte ta vitre, que je fasse tes carreaux. Un passage de brosse sur ses vitres et pare brise, et coup de karcher, et roulez petit bolide.
Route tranquille pour monter, avec croisure avec Bata et l'ami Pierrot, dit tonton Pierre. Demain, il va à l'école CACES, et non pas cassos, encore que!!
Je me pose à Mouchard, avec de suite un dérouillage de jambe jusqu'au village, avec un seul bistrot d'ouvert, mais deux kebabs. Au pays, soit disant de la bouffe.
Je musarde un peu ce matin, mais vers 6H30, je suis assis derrière le volant pour livrer à Chatillon, comme mardi matin. Toujours pas de feu à la régulation à l'entrée de Besançon, alors je file direct chez le client. Le portail est ouvert, je passe en bascule, et dès que je sors du camion, mon interlocuteur habituel, ma fais signe de me diriger directement dans le hall, qu'il ouvre lorsque j'enclenche la marche arrière.
Je n'ai rien dessangler, bien entendu, si bien que je passerais le double de temps par rapport à mardi.
Direction Ornans, chez un fabricant d'emballage plastique pour l'alimentaire. Client que j'ai déjà fait au début d'été me semble t-il. La route est bien humide, pas mal de branches sur la route, à l'entrée d'un hameau, il y a même un tapis de feuille sur la route. Attention aux deux roues, mais aux autres aussi. L'automne nous offre de belles couleurs, mais au niveau des routes, c'est une période assez délicate….surtout à vide. Alors, j'y vais cool. Un petit "bouchon" s'est installé derrière moi.
Malgré que je suis fortement en avance, je suis à quai de suite. Quai cinq, ici le personnel est sympa, la café n'est pas bon, mais ce n'est pas grave. En vingt minutes sans doute, je suis lesté de 3.5 T de marchandise. Avec un ratio de un à dix sur ma descente, a conso sera meilleure qu'avec mes tas de bois. Cette semaine je passe de la ferraille, au bois, puis au plastique. J'ai appris un truc chez le client : désormais, il n'y aurait plus de fabrication de plastique "neuf"...tout viendrait du recyclage! J'en suis surpris. Qu'il y ait un fort pourcentage de recyclage, aucun problème, mais plus aucune fabrication de plastique, mon gars s'emballe un peu, non!
Je coupe par une petite route qui me fait arriver au rond point, avant la descente sur Besançon. Au départ, la route est étroite, mais ca passe bien, et il y a deux traversées de village étroit.
Il est dix heures peut être, je n'ai RDV qu'à 10H00 demain matin. Inutile de vous préciser que je ne suis pas en stress pour assurer le boulot. Je suis en stress, car, Olivier m'a contacté "c'est ta voiture qui est garée à côté de la mienne". C'est bien la mienne. Il me dit que cette nuit, un arbre est tombé sur sa voiture, que le pavillon, vitre arrière et pare brise éclatés. On va lui envoyé des photos et il ne sait pas si la mienne est impactée. Il est sur Veauche et doit passer de toute manière par la vallée du Rhône. Il s'arrête d'ici une heure au dépôt.
Dans cette attente, il me faut me détendre, alors que mieux qu'un pdj avec un pain aux raisins. Quand, je remonte au camion, Olivier m'appelle ; sa voiture est fortement endommagée, mais la mienne n'a rien. Dire qu'Olivier possède cette voiture depuis trois ou quatre mois.
Je descends full nationale, puis je prends la direction de Villars les Dombes; un rapide stop dans la traversée de la capitale du Bresse Bleu, histoire de remettre le compteur à zéro. La traversée de Lyon se fait superbement bien, à la régule.
Je quitte l'A7 à Roussillon, puis ma descente par la N7, et avec 3.5 T dans la caravane, et sur routes sèches, c'est un vrai régal.
Quelques minutes avant d'arriver au dépôt de Bollène, mon tachy se réveille. Impec, tout ça. Il est 17H30, je me gare vers la station de gonflage, on va faire les pressions malgré que les roues soient un peu chaudes. Je nettoie aussi mes marches, c'est assez facile ici avec le tuyau d'arrosage.
Ce jour, j'ai frôlé les neuf heures de conduite ; un exploit cette semaine.
Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas.
Mon programme de vendredi est tombé ; je descends charger à Vedène pour deux sites en banlieue verte, lundi matin. On espère faire de la bobine après.
Après une nuit assez calme, il est temps de remettre le couvert pour la dernière journée. Je ne suis qu'à quatre ou cinq kilomètres du client. Valentino n'aura pas le temps de chauffer, pas comme mercredi où il a été, le pauvre, de suite dans le bain.
Je croiserais l'ami Caroto sur le parking, et nous serons côte à côte sur les quais, et dans la même cage d'attente. Comme toute plate forme qui se respecte, il faut plus d'une heure pour t'enlever trente et une palettes. Par contre, tu n'a pas à courir et changer de quai pour récupérer tes échanges palettes. Bon, elles sont "balancées" dans le remorque, mais au moins, elles y sont.
Go Bert à Sorgues, pour les déposer. Ils ferment entre midi et quatorze heures, alors, je n'ai que vingt minutes de battement pour m'y rendre. Pas de souci sur la route, et de suite à quai. Pas facile la mise à quai au regard du nombre de remorque qui mobilise le parking, et limite l'espace de manœuvre. Par contre, le gars est rapide et sympa.
Direction Vedène désormais. Cela me fait traverser des zones pavillonnaires, et passer un nombre incalculable de rond points ; j'en ai la nausée lorsque je me gare. Le bon côté, c'est que pour l'instant, je suis seul, donc, je devrais être le premier servi à l'ouverture. Deux collègues de Sorgues arrivent aussi pour charger.
A 13H00, on se présente au bureau, puis c'est le moment de passer au parc de chargement. Je ne suis pas complet, pour mes deux sites. Ce qui fait que je suis chargé rapidement. Je bataille avec les bâches, vu que le vient est toujours présent dans le secteur.
A 14h00, je mets les voiles. Vu le vent, ce serait pas plus mal qu'un moteur à explosion.
Au dépôt, les camions containers sont déjà parfaitement alignés. Je trouve une petite place pour me garer. Robert et Benoit, eux, auront sans doute des difficultés à se garer. Pauvre Robert, deux samedi de suite…
Un SMS arrive de la part de Véro ?? La 604 est réparée, tu lz récupères à Veauche lundi après tes livraisons"!!!!Ah bon, je ne suis pas trop d'accord. La 75 est bien à rouler avec ses deux coffres et ses feux de recul, par rapport à mon ancienne avec un seul coffre et sans feux.
Je fais bref, coup de fil à Nicolas, je garde la 075...……….jusqu'à nouvel ordre.
Bon weekend à tous.
Après un weekend avec les petits enfants, weekend bien chargé, il faut remettre le bleu de chauffe. Pas trop tôt non plus, puisque j'ai prévu de ne partir du dépôt que vers 7H15. Mon premier RDV est à Sorbiers, mon second à St Priest en Jarez, proche de l'autoroute, et pour un total de douze palettes, six chacun. Malheureusement, un accident s'est produit sur la déviation de St Chamond, et je mettrais pratiquement deux heures pour me rendre chez le premier client, un dépositaire en matériaux, très facile à trouver.
Je suis de suite mis en place et j'essaie d'éviter les nombreuses flaques d'eau lorsque je débâche l'avant de la remorque. C'est très rapide, surtout avec deux caristes.
La suite, c'est Jardiland à St Priest ; le magasin est facile à trouver, mais il n'y a pas d'indication, ou alors je ne l'ai pas vu, pour l'accès des livraisons. Je devine un peu, mais vu l'étroitesse de la rue, je préfère passer un petit appel téléphonique. C'est bien là, la rue monte un peu et les arbres cachent l'entrée des livraisons depuis la rue principale. Il me faut faire demi tour dans une petite cour afin de me mettre à quai. Ca va, je n'ai rien sur les essieux de la remorque. De suite à quai, de suite pris en charge, mais le fen est un peu récalcitrant ce matin. Je passerais bien vingt minutes, mais ce n'est pas trop gênant, puisque je ne change pas de remorque et retourne au dépôt pour charger des tôles plates à destination de Valence.
Il est midi lorsque je me présente au bureau. Greg est déjà dans le hall, et me demande d'y entrer pour me charger de suite. Oulah, pour une fois que je ne suis pas pressé. Les colis sont prêts et à proximité, en trois coups de fourche, les vingt trois tonnes de tôles sont alignés dans la caravane. Il ne me reste plus qu'à jouer au Berliner, à savoir, séquence SM avec mes sangles. Yohan que j'ai salué dans le hall des bobines vient papoter un peu. Il part pour Chatillon, avec livraison demain matin ; lui non plus, n'a pas la rate au bouillon. Je prends mon temps. Je jetterais quatre sangles sur le plus long tas, à la méthode "anglaise" d'après Yohan, soit deux sangles inversées côte à côte.
Je pars faire mes pleins, puis laver me tracteur, en prenant un soin particulier aux réservoirs et aux intérieurs de carénage. Valentino peut retourner se reposer, malgré qu'il n'est pas trop souffert ce jour.
A 15h30, je suis à la maison. J'ai quelques bricoles à voir, la GS me supplie de la prendre. Je suis un homme, donc faible, je succombe.
Demain, départ du dépôt dans les mêmes heures que ce jour, pour être à Portes les Valence à 9H00.
Avant 7H15, les six cylindres se réveillent. Direction la capitale de le Drôme, via A7, jusqu'à Tain l'Hermitage, puis nationale. Pa forcément un bon plan, surtout en voyant l'accès au rond point de Valence nord, mais j'arriverais tout de même à 9H00, pile poil à mon RDV, et serais invité de suite à ma ranger dans le hall deux Tranquillement, je dessangle et range au fur et à mesure mon matos de SM. Vers 9H30, j'envoie un SMS à Véro " vide à Valence, dispo". Je pars me ranger dans la rue et dans l'attente, je me fais couler un café. Dans les 10/15 mn, je reçois en retour ma mission, qui est de charger au même endroit que je viens de livrer, un express pour Corbas, à livrer au plus tôt ; comprenez full autoroute.
Je suis arrivé avec vingt trois tonnes, je repars avec 92 Kgs, si si.
Par conscience professionnelle, j'appelle le client pour connaitre ses horaires d'ouverture, mais il me coupe de suite en me demandant si c'est moi qui emmène cinq feuilles d'alu. Ah et bien, si c'est vous en vous attend, le portail sera ouvert. Dommage, je ne suis pas resté longtemps à l'accueil, car la chica était……...oulah, à faire rougir Pierrot. Lorsque la bâche est retiré, un ouvrier monte dans la remorque et dessangle. Son collègue se jette avec son fen. Putain, c'était urgent. Ils partent en me disant de retourner au bureau. Ma foi, j'ai aussi le sens du sacrifice…..
Go dépôt via le BUS et un bout d'A7.
Comme hier, je suis de suite dans le hall, mais cette fois, celui des bobines. C'est Thomas, nouvel embauché qui se charge de mettre les deux bobines dans la fosse. Il n'est pas encore très à l'aise avec le très gros fen, mais il a bien progressé depuis son arrivée. Après le rituel des sangles, je file à la douche (vivement les prochaines), puis cassage de croute, afin de me mettre en règle avec Mmes RSE.
Je monte à Chatillon, en passant par l'A46, puis la 83, via la Dombes, puis full 83 jusqu'à Besac. J'arriverais à destination avec 4H15 de volant depuis le dépôt.
Demain, mon chargement est à l'est de Besançon, à Roches Lez Baupré, pour Anais, dans les Charente.
Le client ouvre à 7h00, je suis donc de suite sur la bascule, et dans le hall pour décharger. Hier soir, avant de partir a la pizzéria du village, j'ai dessanglé et ranger tout l'attirail ; c'est déjà ça de fait pour ce matin. Je papote un peu avec les gars avant de repartir, je ne suis pas des plus pressé et la rocade de Besançon doit être en traine de se charger.
J'arrive chez le client, affrété par ATS, la boite à Pierre70, pour un voyage d'ADR en direction de la banlieue d'Angoulême, capitale de la BD. J'entre sur le site, mais il faut traverser la route pour s'enregistrer. Personnel très sympa sur ce site, et malgré que le site soit classé Seveso, on ne te prend pas la tête. Perso, je suis en manche longue et avec mes EPI (sans les lunettes). Je devrais changer trois fois de quai, sur des sites différents et retraverser la nationale pour me rendre sur le dernier lieu. Le tout me prendre moins de quatre vingt dix minutes. De toute manière, je n'ai plus qu'à rouler pour la journée.
Je contourne Besançon, et prend l'A36, puis A6 jusqu'à Chalon sud. Après Montchanin, je croise Olivier qui monte en Alsace. Je croiserais aussi Robert vers Limoges, qui lui se rend vers Moulins. Route tranquille, calé que je suis à 82 km/h avec mes plaques oranges. La circulation n'est pas dense, celui qui veut doubler n'a pas de problème, surtout les lusitaniens…
J'ai plutôt un bon souvenir du relais d'Etagnac, alors au bout de 8H30 de conduite, je décide de ne pas aller plus loin. Je pourrais en claquant une dix, monter jusqu'au relais présent dans la ZI d'Anais, mais avec la proximité de la base ITM, je pense que le lieu doit être assez bruyant. Et avec mon programme qui est tombé, je n'ai pas besoin non plus de m'exciter ce jour. Pause.
Après diner, la pluie a cessé ; je peux faire une petite marche digestive jusqu'au village, qui parait bien entretenu.
Je n'ai RDV qu'à 9H00 sur la base ITM d'Anais, au nord d'Angoulême, mais je suis réveillé et prêt avant 7H00, alors go. On va tenter, "oublies que tu n'as aucune chance, fonce, sur un malentendu, ça peut marcher". Et le malentendu arrive. A 8H20 peut être, je suis à quai, et dans les quarante minutes qui suit, ma CMR est signée, et j'ai mon bon "palettes" dans les mains. Je fais deux fois le tour du site pour trouver la sortie. Pour ma défense, il y a des travaux, et à faire attention aux personnels travaillant sur les abords, je n'ai pas vu la sortie.
Direction un site de fabrication de tuiles à Roumazières. Alors lequel, puisqu'il y en a deux? Monier.
Là aussi, le personnel est sympa, mais ce n'est pas le cas de la météo sur place. Il pleut assez fort à mon arrivée, et lorsque je suis sur mon emplacement, l'intensité est plus faible, mais l'eau mouille quand même.
Vingt six palettes au sol, et Six au niveau des essieux de la remorque. C'est désormais sous un crachin, que je m'amuse avec mes sangles et mes équerres. C'est déjà un jeu moyennement intéressant, alors sous la pluie, il me tarde de finir, même si je prends mon temps pour faire les choses à peu près correctement.
Une fois les papiers remplis, je file à la douche. Toujours de l'eau, mais un peu plus chaude. J'ai troqué mon pantalon de travail pour un jean bien sec, mon polo fluo, pour un tee shirt bleu. Pour anecdote, je me suis retrouvé en sortant de la douche avec un tee shirt, manifestement pas à ma taille. J'ai dû courir torse nu jusqu'au camion.........sous la pluie. Ce n'est pas la fashion Week, et je ne ressemble pas du tout à un footballeur de l'équipe de France.
Après un rapide repas, c'est direction Limoges. J'ai hésité un peu pour la route, mais Olivier m'a déconseillé, chargé lourd et haut de passer par Aubusson, pour me rendre sur la capital du pneu français. Alors, je retourne par feu-RCEA (c'est quoi son nom, désormais?), et A71.
La route est bien pénible, entre averses importantes, crachin, un peu de soleil, puis une obscurité qui ne te permet pas de voir à plus de 300 m.
Ma femme m'a appelé en début d'après midi. Avec la pluie importante qui est tombé sur notre secteur, nous avons des infiltrations dans la pièce qui est au trois quart enterrée, qui est à la base une salle de jeu, mais qui sert en ce moment à stocker mon bricolage et ma moto TT. Je n'ai pas vu les photos qu'elle m'a envoyées, et les découvre lors de son appel. Bon, bel le plancher flottant....flotte. Nous n'avons pas d'eau dans la pièce, mais la dalle est trempée, et le plancher gondole grave. Au regard de ce qui se passe dans la vallée du Gier (et dans d'autres régions aussi), rien de bien grave, mais si ça fait chier.
Je termine ma journée au dépôt de la Combaude ; la salle chauffeur est bien chauffée, j'en profite pour faire sécher mes affaires.
Le jour tarde à se lever, et avec la grisaille de ces derniers jours, les matins sont un peu difficiles à se mettre en route. Parlant de route, je n'ai pas dix kms à faire pour me rendre chez mon dépositaire en matériaux dans la ZI sud de Gerzat. Un collègue de Thiers est déjà en attente devant le portail. Je craignais de retrouver pas mal de monde sur le site, et de prendre du temps pour décharger. Mais les Dieux sont avec moi ce matin ; et, de plus, Eole doit être en RTT ce jour, pas de pluie.
Avant que le cariste s'attelle à la tâche, j'ai le temps de dessangler l'ensemble, et de tout ranger. Quand je ferme les coffres, il commence à prendre les palettes du dessus, une par une, c'est mieux, puis celles au sol, deux par deux. Il est 8H50 quand je sors du dépôt. Je n'ai RDV à Commentry qu'à 11H00 ; j'hésite à passer par la nationale, puis je me ravise et full autoroute.
Arrivé sur le site avec une grosse demie heure, mais après une petite pause café de milieu de matinée, je serais de suite invité à me mettre à quai, à côté d'une remorque de la maison. Il me faut faire un S pour me ranger ; rien de bien délicat, mais on vérifie bien à ces occasions que dès qu'il y a un peu de difficulté, la mise en place est plus simple!
A l'heure de mon RDV, je quitte le site, et croise un Combronde que j'ai déjà vu sur un site. Mes quinze sont faites, je peux y aller. Route habituelle, via la traversée de St Pourçain et la N7. Je coupe avant Roanne, pour me restaurer un tout petit peu, vu que le frigo est à marée basse (lui).
Pendant cette période, je réfléchis à quelle serait la meilleure solution pour arriver au dépôt.
- Passer par l'A89, et faire le grand tour par l'A46?
- Faire comme d'habitude, mais sortir à la Madelaine, passer par les montagnes Russes, jusqu'à Pierre Bénite, puis A7?
Je sais que la traversée de Vienne est catastrophique, et que je passerais une heure le long du Rhône. Eviter cela en descendant jusqu'à Condrieu par la N86?
Mes collègues habitant dans les Coteaux du Lyonnais me signalent que c'est "bloqué" à Bellevue, et dans la descente des S menant aux sept chemins. Daniel prend même sa moto, et m'informe en direct. Bon à priori, c'est pas pire.A89 / A46, c'est 60 Kms de plus, on va tenter.
Alors inutile de vous préciser que je suis seul avec quelques voitures sur l'A72. A Bellevue, je prendrais peut être 5/8 mn au plus, et je roulerais cool jusqu'à en haut des S des Sept Chemins (au dessus le Leroy Merlin). Là aussi, une bonne vingtaine de minutes de perdues. A Pierre Bénite, je suis agréablement surpris : pas cinq mn de bouchons. La descente jusqu'à Vienne, à fond, mais après…..
C'est simple, du Leclerc à l'entrée de Vienne au dépôt, soit 9,8 Kms : 1h30.
Au dépôt, je fais minimum syndical, soit les pleins. J'ai la flemme, mais surtout l'envie de rentrer chez moi, même si ma femme a été rassurante sur l'état de la pièce en sous sol, j'ai hâte de voir les dégâts.
Pour être clair, je pensais à pire ; on a 2 à 3 m² de plancher flottant (il porte bien son nom..) qui sont décollés, et autant qui commence à gondoler. Espérant que cela puisse sécher rapidement ce weekend. Ma femme a débarrasser certains cartons, mais l'odeur d'humidité est bien présente. Rien de catastrophique au premier abords, et on ne va pas se plaindre vu l'étendue des dégâts sur le secteur. En rentrant, le goudron des routes n'a pas la même couleur, il faut faire attention dans certains virages.
Sur ce bon weekend à tous.
Après un weekend ensoleillé, et il y en avait besoin sur mon secteur, afin de sécher les maisons, il faut y retourner. Un peu après 7H00, Valentino se réveille. On ne va pas bien loin dans un premier temps, puisqu'il s'agit de rejoindre le dépôt Bert à Albon, avec un RDV à 8H30. Les dames sont bien sympathiques à la réception, et puis de suite à quai. Très rapide, en 23 mn, c'est torché.
Direction le nord Isère, vers Bourgoin Jallieu, haute place du rugby, mais il y a fort longtemps. Cela faisait longtemps que je n'étais pas allé chez ce chargeur, sur la commune de Trept, et sur un site de valorisation de déchets, essentiellement de métaux. Je suis attendu, et donc immédiatement en bascule. J'ai tiré une carte chance ce matin, puisque je suis installé à l'extérieur des grands hall, donc au soleil, et loin du bruit des broyeurs, et engins de manutention. et autres engins
Ici aussi, le personnel est plutôt sympas et suis même accueilli par un "ah ben ca fait longtemps qu'on t'avait pas vu". Je ne vais pas parti des meubles, mais ca fait plaisir d'être reconnu. En fait, le gars se rappelle de moi, car je suis, d'après lui, le seul à protéger les big bags au niveau des sangles par des morceaux de feutrine.
Donc, je continue, et ca le fait rire. Tout n'est pas prêt, mais il appelle un de ces collègues pour que celui ci positionne les sacs sur des palettes. Vingt cinq palettes, qui font toutes une tonne et quelques dizaines de kilos supplémentaires. Au total, j'ai pratiquement 26 T à destination de Suippes, au nord de Chalon en Champagne. Avant de quitter les lieux, je passe par la douche, histoire de rouler propre. Petit repas hyper léger
Habituellement, je passe par l'A6, mais hier, j'ai regardé, et de passer par l'A39 me fait gagner une petite vingtaine de kms, et un peu plus de péage.
Alors go par là, et tant pis, si je me plante en traversant Lagnieu...quel con, je suis!! Bon la traversée n'est pas longue, mais à chaque fois que je passe dans les environs, je merde au premier rond point. Pour ma défense, j'ai vu un PL arrivé par le centre ville, alors j'ai enquillé, sans réfléchir. Pas de PV, pas d'incident, c'est le principal.
Je récupère l'autoroute à Ambérieux, puis je croise l'ami Pierrot vers Pont d'Ain. On profite des équipements modernes de conversation pour échanger. Pierre se descend sur Montpellier. Il fera autant de kms ce jour (j'exagère à peine), que la semaine dernière.
Je couperais quinze minutes avant de rejoindre le nord de Dôle, histoire de me réveiller un peu, car cette autoroute est un peu soporifique.
Manolo, que j'ai appelé ce matin, m'a confirmé que "sa route" (sortie 23 Bar sur Aube, Brienne les Château, Vitry), n'avait pas de problème ni interdiction. C'est donc le cœur léger que je la rejoins, juste près une coupure de trente minutes faites à la sortie de l'autoroute. Il me semble qu'un radar a été installé dans une portion de route à 70 km/h. Pas de souci, c'est en montée, pour moi, dans ce sens là.
Je l'ai déjà dit, mais on gagne pas mal de kms par cette route et c'est surtout bien tranquille. Autre point positif, elle est en très bonne état, pas comme la route entre Semoutiers et St Dizier.
Je coupe au Delko, à la Veuve, content de clôturer ma journée en moins de neuf heures de volant, et en moins de treize heures d'amplitude.
Hier soir, via le site FDR, j'ai vu qu'Olive était lui aussi au Delko ; on se retrouve pour un café et échanger un peu avant de prendre chacun sa route, chacun son chemin. Oulah, pour moi, la route se limitera à une vingtaine de kilomètres, au nord de la Veuve. J'arrive avant l'ouverture du client, mais on me fait rentrer à l'intérieur tout de même ; j'attendrais sur la bascule la mise en route des équipes pour connaitre exactement mon lieu de déchargement Voila trois fois que je viens ici, et je n'ai jamais vidé au même endroit Cette fois ci, je me mets en place face à la porte 4. Je ne débâche que d'un seul côté ; le client possédant des rallonges sur les fourches. Par endroit, je galère un peu pour faire sortir les crochets des sangles. Tranquillement, je commence à enrouler mes sangles et ranger mes feutres de protection. Le personnel est sympa et assez rapide à la tâche. On pale un peu moto, car il a vu que j'avais un tee shirt Zarco sur moi.
Il n'est pas 9H00, lorsque je pars direction Contrisson. Je roule au milieu des champs à betteraves. Les cinquante kilomètres sont vite avalés, car je ne traverse que deux ou trois villages tout au plus. Je dois charger sur les deux sites, pour la même destination, et sans connaitre la différence de poids des bobines que je prends, je m'arrête sur le site N° 2, puisque c'est celui qui se présente le premier sur ma route. Bonne pioche. La plus lourde (4,6 T est sur ce site, elle sera mise au début de la fosse, puis viendra les bobines plus légères (de 2.5 à 3.5 T). Elles sont de "couleur" et destinées à du bardage extérieur). Bleu, beige, marron foncé, je me crois dans une pub pour Benetton.
Certaines ont des petits diamètre ; elles sont plus chiantes à sangler, car leur centre est plus bas que le plancher de la remorque. Une fois le reportage photo fait, j'ai l'autorisation de partir. En fait ici, ils font des photos, mais ils ne sont pas pénibles contrairement à d'autres sites. Quand ils voient comment tu bosses, ils photographient lorsqu'ils passent derrière ta remorque, quand ça les arrange, même si tu n'as pas finis, et t'autorisent à partir. Par contre, avec certains chauffeurs, ils ont une toute autre exigence.
Après un passage à la douche, il est grand temps de prendre la direction du sud, en passant par St Dizier, Chaumont, Semoutiers. Je pense avoir un peu de temps, alors je tente Langres / Dijon par la nationale. Ca se fait bien hormis trois villages, avec une limitation de vitesse à 30 kM/h, et des passages étroits. Mais ce qui m'a fait le plus souffrir, c'est un Mauffrey. Purée, il n'a jamais dépassé le 70, et les moindres côtes, j'ai cru que je le poussais. Je ne sais pas si son Daf est asthmatique, mais purée, c'était bien long. Dès que l'on arrive sur le "périf" Dijonnais", je le dépasse en l'atomisant, malgré mes 22 T. Lui avait un essieu relevé sur sa remorque!!!
Je bifurque par l'A39, ne souhaitant pas me mettre dans les bouchons lyonnais de début de soirée, et puis cela me permettra de couper encore par un peu de nationale. Lorsque mon programme du lendemain tombe, je ne le regrette pas, et stoppe immédiatement à Pont d'Ain, car je suis au téléphone avec Hervé, et il va couper là bas. Demain, je n'aurais pas un programme chargé, alors autant ne pas tirer mes heures ce jour.
Hervé est parti déjà depuis plus d'une heure, lorsque je me risque à sortir un orteil de la couette. Pas de pression ce matin, mes mission ce jour sont dans l'ordre : vider à Diémoz, puis partir charger au dépôt pour Chatillon à côté de Besançon. Je n'aurais pas besoin de rouler à bloc, ni des mes heures quotidiennes.
Etant réveillé, je prends mon temps, mais vers les 6H40, je lâche Valentino qui souhaite se dégourdir les bielles. On descend tranquillement, tellement tranquillement que je croise Lagaffe à la sortie de l'EHPAD ave un Daf dernière génération au guise de déambulateur. On en oublie de taper une photo, alors que l'on se croise au ralentit dans un des ronds points de SQF.
Je suis chez mon client à l'ouverture, mais avant de s'occuper des machines à découper et plier la tôle, il s'occupe de la machine à café. Alors pour ne pas les déranger, je pars me ranger dans le hall des bobines et je prépare mes lots à vider. J'ai bien le temps de tout ranger avant qu'un jeune arrive. Pas nerveux ce matin mais fort sympathique. Il ne mettra pas non plus deux heures à enlever les bobines, mais tout juste vingt minutes. Je profite que ma fosse soit entièrement ouverte pour y passer le balai sur toute la longueur.
Il est temps de retourner au dépôt, pour cette fois, seulement deux bobines, mais plus large en diamètre. On y va tranquillement aussi, puis je passe au bureau laisser mes CMR de la semaine en cours, mais aussi celles de la semaine précédente. J'en oublie de vider ma carte. Pas important, puisque de toute manière, elle est vidée chaque jour à distance. Un complément de GO puis une bonne douche. Vivement que les nouvelles douches soient faites, car les actuelles sont vraiment trop petites. Il y a à peine 40 cms entre le bac et la porte!!
Comme semaine dernière, je monte par l'A46, N83 via Bourg en Bresse. Je me dois de faire une coupure de trente, et c'est à la hauteur de Villemotier que les 4H20 sonne. Je sais qu'Olivier descend de Pontarlier, et lorsque je mets mon clignotant pour tourner sur le parking du relais,, Olivier se présente face à moi. Appel de phare, et il vient se garer sur le parking. Lui aussi devait couper d'ici quelques minutes. Le hasard fait bien les choses. On part se jeter un café. Bon, c'est vrai que j'ai craqué pour une brioche aux pépites de chocolat.
Je continue mon chemin par la nationale jusque devant le client. A la hauteur de Cuiseaux, je croise Greg, notre viandard, suivi d'un appel téléphonique. Ce soir, je retournerais à la pizzéria distante de 800 m du client, mais avant tout go à la biscuiterie Mistral et Intersport. J'aimerais bien vois leurs montres connectées. Une petite marche à la sortie du camion, cool.
Demain, je recharge à Damparis pour Avignon.
Le client arrive bien à l'heure, un peu avant 7H00. N'étant pas dès plus pressé, je lui laisse le temps d'éclairer les locaux, son ordinateur, puis au bout d'un quart d'heure, je positionne Valentino sur la bascule. Quarante tonnes, tout pile, sans l'âne au volant.
J'ai déjà dessanglé mes bobines, ainsi que mon plancher. Je n'ai plus qu'à ranger le tout au fur et à mesure du déchargement.
Il n'est pas 8h00 quand j'envoie via le téléphone pro, ma fin de mission. L'entrée de l'A36 n'est pas très loin, et je n'ai qu'une soixantaine de kilomètres à parcourir. Sur ma mission, il était inscrit "RDV de 10h00 à 12h00". En prenant mon temps sur l'autoroute, je m'inscris rapidement au poste de gare où aucun camion n'est garé, et seulement un camion à quai. Mais ce n'est pas pour autant que je suis pris en avance. Je ne serais invité à me mettre au quai 17 que vers 10H15, le temps de voir partir un Coquelle, qui ne partira avec un plomb lis aux portes, mais sans le câble TIR. Etrange?
En fait, non, puisque lorsque le cariste vient me rejoindre pour me demander les clefs du camion, il est étonné que je lui demande si il faut que je déroule le câble TIR, vu que je devrais être plombé. En fait, il débute, et ne savait pas. Bien, ben on va quand même dérouler du câble, n'est ce pas!
Je quitte la ZA Innova, our descendre jusqu'à Avignon, où je n'ai RDV que demain 6H00, sur une plate forme logistique. Je ne suis donc pas des plus stressé ce jour. Je récupère donc la nationale pour rejoindre Poligny, puis la 83. Le contournement de Bourg en Bresse est un peu long avec ses innombrables tourne en rond, mais avec la charge que j'ai dans la caravane, soit 5 T, ce n'est pas la cata non plus. Il suffit d'être bien prudent au freinage, vu que la route est humide dans le secteur.
La traversée des Dombes est plus ensoleillée, et me permet de voir quelques volatiles au bord des étangs.
Sur l'A46, et à la hauteur de St Priest, je me retrouve à bouchonner un peu ; je me retrouve à côté d'un camion étrangement moche (c'est mon avis). C'est un trois axes, en test réel sur route. Test sur route, mais sans remorque. Je peux échanger un peu avec le chauffeur qui parle un peu l'anglais (la plaque du camion est PL), mais c'est surtout une personne asiatique qui vent me parler. Il avait un PC portable sur les genoux, et lorsqu'il ouvre la porte coulissant pour mieux échanger, je peux voir un peu plus l'intérieur de la cabine. Mais c'est un véritable capharnaüm là dedans, entre les enregistreurs, les PC, les câbles informatiques dans tous les sens, etc... Comme vous pouvez le voir sur la photo jointe, la conduite est en centrale dans la cabine. La couchette avait l'air large (sup à 90 cms sans doute). Il est annoncé 1400 CV, et le chauffeur me fait une démonstration de démarrage sur 50 m ; impressionnant, même si c'est à vide, et tout cela bien sûr, dans un petit sifflement.
On finit par se séparer au grès de la fluidité du trafic, mais je retrouverais ce camion à l'aire de Roussillon. Pas mal de chauffeurs sont autour, mais je ne pourrais revoir mes "amis" pour avoir plus de réponse à mes interrogations. Il est capable de recharger pour 350/400 Kms en 35 mn, et il a une autonomie de 600 kms, si j'ai bonne mémoire.
Avec Olivier, on va demander à notre resp d'exploitation, à rouler avec le T Electric, pour nos livraisons en régionale ; juste pour le fun.
Le reste de mon trajet via la N7 est bien classique après cette rencontre d'un autre "monde".
Arrêt au dépôt de Bollène ; j'avais les heures pour descendre plus bas, mais avec le type de chargement que j'ai et le câble bien visible, n'attirons pas, à cette période de l'année, des convoitises bien compréhensibles.
Sorti de la couchette vers 4H15, je ne décollerais du dépôt que vers 4H50. Je récupère de suite l'autoroute pour regagner la ville d'Avignon. Je vais dans le quartier de la gare. En venant du "nord", l'avenue de Fontcouverte est accessible, mais il y a un pont annoncé à 4.1. Je préfère ne pas faire la une des journées, et prolonge un peu sur la deux fois deux voies, pour revenir sur mes pas et éviter cette tracasserie. Le portail du client est bien ouvert, mais les caristes ne sont pas encore arrivés. Je me positionne au quai 3 dans leur attente, à deux mètres des quais, afin de libérer la place pour couper mon plomb et ouvrir les portes.
J'ai le temps d'enrouler mes câbles et de finir de me réveiller durant le déchargement. A priori, ils étaient deux à vider. Ils me donnent en échange des palettes, et ça ce n'était pas prévu. Inutile de contacter mon exploit, c'est bien trop tôt.
Je pars me garer sur la Total, le long de la voie rapide, en attendant le retour de Véro. Je plonge dans la couchette et dors un peu. En pleine forme après 20/25 mn de sieste matinale, je file prendre un pdj à la station.
Vers 8H30, Véro m'envoie déposer mes palettes à Dachser. En repartant pour regagner Lyon, je pourrais récupérer le route de Bagnols et ainsi garder un peu de nationale jusqu'à Montélimar.
Je serais bien entendu en retard pour 13H00 à SQF, mais avec un guère plus de trente minutes. Par contre, je devrais couper 30 dans les vingt minutes qui suivront, et celles ci m'emmèneront jusqu'à la boulangerie de Lafayette, pour un léger repas. Pas besoin, de trop garnir mon intestin, la weekend approche, et demain, c'est la mariage de la seconde fille de ma femme. C'est en sortant de la boulangerie, que justement ma femme appelle, pour me demander d'aller chercher les petits enfants en rentrant.
Allez, on fait service minimum au dépôt. Pas de plain, puisque je repasse lundi après midi, je vide ma carte et pose mes CMR. Go maison, le weekend va être chargé.
Bon weekend à tous.
Je suis réveillé de bonne heure ; le changement d'heure pour un vieux comme moi, c'est long à digérer, pas autant que les excès du weekend, mais tout de même.
Je m'inscris chez DHL dix minutes avant l'heure de mon RDV, et par chance, mon numéro est bon et la borne fonctionne : un miracle ici. Il fait dire qu'il n'y a plus d'entretien, le site doit fermer à la fin de l'année, d'après ce que j'ai pu comprendre. J'attendrais bien 3/4 d'heures avant d'être inviter à l'emplacement 66, où un cariste m'attend de pied ferme. Il ne mettra que quinze minutes pour me vider, et c'est aussi long pour avoir les papiers.
Direction St Fons désormais, pour un chargement ADR, voyage que je n'ai pas fait depuis longtemps. Je préviens de mon arrivée, et le temps de débâcher, les personnels de SUEZ, en charge des déchets s'occupent de moi. Il y a 22 GRV à charger avec des boues ; les GRV ne sont pas totalement remplis. Je prépare mes sangles et j'ai le temps de bien les passer au fur et à mesure du chargement. Il me restera plus qu'à mettre les cliquets.
A la lecture de mon programme vendredi, je ne pensais pas que je pourrais être à St Vulbas avant 11H00, et bien j'y suis vers 10h30.
Je suis toujours autant étonné de voir le bordel là bas. C'est étroit au possible, tu circules au milieu des citernes qui dépotent, en frôlant leur tuyaux au sol. Pour un site classé Seveso, je trouve, c'est mon avis, franchement limite… Bref, il ne m'est rien arrivé, et les gars ont été rapides ; je peux quitter au plus tôt le site, juste avant la pause de midi. Yessssss.
Retour au dépôt, où je pourrais saluer Olivier qui descend à Toulouse, avec quatre bobines. Lui possède une remorque avec une fosse de 9 m. La mienne ne fait que 7 m comme la plupart de nos remorques.
Je suis donc chargé pour la banlieue de Tours, Luynes pour être très précis, et ma fosse n'est remplie que de trois bobines, pour un total de 25 T. Lorsque je monte là bas, je passe par Montluçon, Châteauroux, Loches. Et cet après midi, je ne change pas mon plan de route.
A la sortie de Montluçon, la nuit tombe, et oui, c'est un peu normal. Dans les environs de Châteauroux, le brouillard s'invite un peu. Je suis allé chargé une fois dans la ZI de Villedieu sur Indre, et je sais que je peux m'y garer pour la nuit. Initialement, je visais le village de Chatillon, qui possède un grand parking PL, et des restos tout autour. Mais, les 4H30 approchent et il me faudrait faire quarante cinq minutes de coupure. Il y e na bien assez pour aujourd'hui. Fin du bal avec 8H45 de volant.
Hier, j'ai hésité pour me garer. Je me suis garé devant une imprimerie, et elle semblait fermée (j'entends par là : plus d'activité). Bien m'en a pris puisqu' à partir de 5h00, les gars arrivent et viennent se garer. Je suis bien sur la route… Enfin, bien, ce matin, Valentino me joue des tours. Il ne démarre pas. J'ai beau appuyer sur le bouton "START / STOP" : rien, nada. Bien entendu, j'utile le coupe circuit pour réinitialiser le système : rien n'y fait. Je finis par laisser le coupe circuit plus de 2 ou 3 mn, et eurêka, ça démarre. Notre mécano m'apprendra dans la matinée que quelques T ont des problèmes avec les boutons et qu'il faut prévoir de passer en concession…..à suivre.
Mon client n'ouvre qu'à 8H00, et j'ai pour bien 2H15 de route encore ce matin, ce qui me fait partir à 5h40. J'avais prévu un départ à 5H30, mais les soucis électriques, voir électronique, ont occasionné ce retard.
Toujours un peu de brouillard ce matin, je suis donc assez prudent, car même si j'ai déjà fait cette route, de nuit, ça change un peu, et de plus, les petites boites grises pullulent un peu le long.
Une petite déviation, la première de la journée, me fera à nouveau qq minutes, et c'est donc à 8H05, que je tire le frein de parc, derrière deux camions déjà là. Camions espagnols, je suis certains qu'ils étaient là hier soir. La personne qui s'occupent de décharger les bobines vient à me rencontre et m'annonce qu'il faudra attendre bien une heure. Alors, pause café / camion, avant d'aller retirer mon sanglage.
Vers 9H30, j'ai enfin accès au hall. En moins de dix minutes, c'est torché!
Lorsque j'arrive dans la zone mi commerciale, mi industrielle, je prends ma route habituelle, en suivant un camion. Je ne remarque rien, mais la route est "normalement" coupée à 500 m. Mais le panneau, on le verra en sortant trente minutes plus tard, est derrière, un massif d'arbustes, au lieu d'être sur la chaussée, ou sur le trottoir. On se retrouve huit camions à s'être engagés, avec aucune possibilité de faire demi tour, et avec beaucoup d'automobilistes. Une vraie galère. Moi qui suis vide, j'entre en marche arrière dans une boite (j'avais demandé l'autorisation), en expliquant que j'étais vide, car ils craignaient les dégâts ; c'était fin, mais c'est passé. En repartant, j'ai mis le panneau sur la route, empêchant les camions de s'y aventurer, mais laissant libre accès au véhicules plus léger.
Sur ce, c'est avec 2H30 de retard que je m'inscris. Mais franchement, cette base, citons la ; ID Logistics, les gars y sont super serviables et arrangeant. J'attendrais bien une petite heure, mais rien à redire, puisque un fois à quai, en 20 mn, c'est réglé.
Alors go Satolas, enfin en direction, car je n'aurais pas assez d'heures pour atteindre ma destination dès ce soir.
Nouvelle déviation juste avant de rejoindre l'A77, que je trouve assez chargée, autoroute où habituellement la circulation n'est pas très dense. Je couperais sur une des aires avant Nevers, me semble t-il, puis, je finis mes 4H30 à Lapalisse. J'aurais aimé aller jusqu'à Roanne, mais reprendre le volant après une coupure pour 45 mn, ce n'est pas très intéressant, surtout que je clôture tout de même ma journée en moins de treize heures ; on va pouvoir placer une onze ce soir.
Je dois me lever un peu plus tôt que c'est dernier temps. Mais , je suis un peu préoccupé ce matin, car à 2H57 pour être bien précis un bruit métallique (celui que l'on connait bien, celui des barres lorsqu'elles sont brassées par la bâche") m'a réveillé Et à peine réveillé, qu'un second bruit similaire est venu troublé une nuit bien calme. Pas de doute, mon voisin et/ou moi, avons des traces de cutter. Mon voisin étant parti, je n'aurais pas ma réponse, mais me concernant, j'ai bien une petite virgule. Et je ne suis pas le seul. Le collègue Combronde est aussi marqué, ainsi que son voisin. Je fais rapidement un tour, et trouve 7/8 camions ayant la même trace. La saison, avec l'approche des fêtes est lancée. C'est déjà la seconde fois pour moi, depuis que je suis chez Combronde.
Malgré tout ma nuit a été plus que correcte. Je me fais quand même un petit déjeuner pour lancer cette journée, dans la brume matinale de l'Allier. Elle m'accompagnera jusqu'à la frontière du Rhône, où je trouve un beau soleil.
J'arrive avec trois minutes de retard à mon RDV de Satolas, mais il y a peu de camion. Je serais de suite à quai, au 07, si ma mémoire est bonne, mais on s'en fout un peu.
Vingt minutes plus tard, je peux retourner au bureau chercher mon carnet de CMR.
Par contre, pour le RDV de Meyzieu à 10H00, inutile de se prendre pour un pilote de rallye, je ne suis qu'un tourne volant. On arrivera quand nous (je ne sais plus dans quelle région vient cette phrase).
Pas de camion en attente sur le parking à Meyzieu, mon quart d'heure lyonnais de retard passe crème. De toute manière, les caristes ne sont jamais pressés pour se mettre à la tâche. Ce jour, c'est un nouveau qui va me charger mes 33 palettes (28.7 T....). Putain, un maniaque et assez rapide malgré tout.
Lorsque je reprends la route pour remonter à Checy, il me faut d'abord couper trente, et ce sera à l'aire de Mionnay. Impec, c'est l'heure de la soupe. Enfin soupe...disons repas, léger comme d'habitude à midi.
J'hésite à passer par Macon et récupérer la RCEA jusqu'à Moulins, ou passer par l'A89 jusqu'à Balbigny, puis N7. Pas d'écart kilométrique, ou si peu, alors j'opte pour le "moins autoroute" : A89 / Balbigny.
Avec mon poids, ou plutôt celui du camion, je ne fais pas d'exploit. Dans Bessay d'Allier, on passe difficilement, car un LT en Merco est tombé en panne dans un virage au cœur du village, et sans visibilité. Les képis font la circulation.
Je ferais une petite pause technique sur la déviation de Moulins, puis continue ma route jusqu'à Gien. Je stoppe sur le parking du client où je chargerais demain. Les toilettes et les douches sont accessibles toute la nuit.
Même si Véro a annoncé que je serais en retard sur mon heure de rechargement à Gien, je vais essayer de gratter un peu de temps en arrivant une bonne demie heure en avance. Alors, je ne gagnerais pas ma demie heure, mais bien vingt minutes. Quand, je vous dis que cette base est vraiment arrangeante. J'attaque de suite mon retour sur Gien, et je serais enregistré à 9H30. Ca va, j'ai limité le retard au mieux. Mais il y a pas mal de monde malgré tout sur ce site. Le temps de retourner au camion et de me faire un café, je suis appelé au quai 602.
Ma femme me contacte, elle vient d'arriver à la clinique pour une opération sur la rétine de ses beaux yeux bleus. Elle stresse un peu……..moi aussi du coup.
J'ai été rapidement à quai, mais après, ils ont pris leur temps. Les palettes arrivent automatiquement sur le quai, mais il y a du avoir un bug. Ils reprennent les lots séparément. Bon, je les laisse faire ; ils parlent dans leur jargon, je n'y comprends rien dans leur référence….
Il est 11H30 environ lorsque je me sauve. J'ai un peu la dalle, mais il me faut avancer quand même ; j'ai un peu de route. Je récupère l'A77 rapidement, et avec 3.8 T, Valentino ne voit pas les bosses. Mais dans les descentes, on gratte rien.
Lorsque je suis à la hauteur de Moulins, le tachy me rappelle à l'ordre, je dois couper 30. Alors, je m'arrête sur l'aire du Bourbonnais, je ne m'y étais jamais arrêté. Le temps d'apercevoir un certain Cyril de chez Thévenon : un bosseur….lui ; bon vu son gabarit, tu n'en dis pas de mal.. Je fais le tour de cette petite station, et je me laisse tenter par un petit bourguignon / pates, servi dans une petite coquelle. Et ma foi, c'était très correct. Bon, c'est simple aussi, et dans ce type d'établissement, il faut rester simple.
Lorsque je reviens au camion, les 30 se sont écoulées, merveilleux. Une message de ma belle fille, ma signalant que sa mère, mon épouse, donc, n'est pas encore au bloc et n'y seras que vers 16H00.
Reprise de cette bonne vieille N7 ; elle est anormalement peu chargée. On y voit un peu des Rousson, et quelques LTR. Etrangement, il fait beau à Roanne, mais très couvert sur Sainté. Après St Chamond, c'est mieux.
Il est 17H20, lorsque je suis devant la pompe, au moment même où Robert en sort. Tout est bien synchro. Après mes pleins, je passe au karcher. Le garage est fermé, ma bâche ne sera donc pas réparée, et je ne disposerais pas de savon pour laver l'ensemble. Ma femme ne devrait être sur Givors que vers 19H00, je peux donc passer l'ensemble à la brosse et à l'eau sale!
On remonte à la maison, demain, il me faudra trouver un taxi pour récupérer la voiture à madame. Elle n'a pas trop de douleur mais les yeux lui picote. Pas de lumière dans la maison, on passe la soirée dans la pénombre, et ce début de matinée (le samedi) aussi. Ca va la nuit s'est bien passée. Juste les colyres a mettre très souvent ; c'est un peu chiant……...dans le noir.
Je fais vivre avec Gilberte Montagné ce weekend.
Lundi, direction le Var.
Bon weekend à tous.