Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Je ne démarre pas trop tôt ce jour, puisque je suis vers 7H30 au dépôt, afin de libérer ma remorque que j'ai laissée avec le tracteur. Olivier a RDV à 9H00 à deux pas de là, mais je ne voudrais pas le mettre en retard. Je pars accrocher l'open box, après avoir bien vérifier l'ensemble des twist lock pour un 40 Pieds. Je signale en passant au bureau que certains verrous, ceux du milieu, sont bloqués. Pa étonnant pour une remorque qui ne sert qu'en dépannage.
Une fois mon 40pieds sur le dos, je n'ai plus qu'à descendre dans les environs de Nîmes. La traversée du pont de Vienne se fait au ralentit. Entre mauvaise heure et rentrée des classes (on passe devant un collège/lycée), il est nécessaire d'avoir les yeux bien ouverts afin d'éviter les nombreux ados rivés sur leur téléphone.
Je me cale à 85, histoire d'améliorer ma conso, encore que, avec 15 T de charge, la différence ne doit pas être très grande. J'hésite à sortir, et faire la N7 entre Montélimar et Piolenc, mais je vais essayer d'y arriver plus tôt ; on ne sait jamais. Je livre chez un transporteur / logisticien ; il doit bien être ouvert entre midi et 14H00. Et bien, non, j'y arrive à 12H05, et avant que je dise bonjour, on me dit "c'est fermé entre midi et 13h00". "Bonjour Monsieur, c'est noté, à toute à l'heure". Je me permets juste une question supplémentaire, car, dès que j'ai vu les entrepôts avec le nom du transporteur, je me suis engagé sur la parking, mais, il n'était pas à l'adresse indiquée, et celle ci était intégrée dans une zone pavillonnaire! Rassuré, je retourne au camion, pour mon repas léger.
A 13H05, les bureaux sont effectivement ouvert, et là c'est le drame, car je n'ai pas le fameux sésame, soit le numéro de RDV. Coup de tél à Stéphanie qui parait surprise, car, on en n'aurait jamais eu besoin ici! Sans suis des palabres à n'en plus finir. J'insiste lourdement que je ne sais pas ce que je transporte mais ce n'est pas du Perrier, car j'arrive de Lyon, et donc, fatalement….en plus, je viens vider, alors encore fatalement. Mais mon interlocuteur ne m'entend pas. J'insiste gentiment ; pas possible moi avoir du Perrier, moi venir vider, moi revenir demain et après demain. Moi en 40 pieds, non pas 20 pieds, pas chargé, vidé. J'ai été sauvé par l'arrivée d'un de ces collègues qui comprend de suite. Yes!!!! Mais, je ne serais pas attendu ce jour, mais mardi, mercredi et jeudi. Ok, mais je leur montre mon document venant du même donneur d'ordre qu'eux. Eux ont une info, le transporteur ; une autre. Normal quoi?
Allez au bout d'une heure, je pars me mettre à quai. Enfin, quai, c'est son nom, car il faut slalomer entre un pilier très bien placé, puis une benne posée idéalement pour faire chier : tout bien. La connerie humaine m'exaspère généralement, mais je suis ce jour d'un zen. Par contre, une fois à quai, il est impossible de vider, car la lèvre est trop courte. Je suis bon pour une mise à quai sur un quai mobile dans une cour minuscule. C'est hard, mais ça le fait, grâce à ma zénitude du jour. J'en reviens pas moi même, pour dire!
Avec trois caristes, ca file sec, et en moins d'une heure, mes palettes de câbles électriques sont au sol. Je n'ai plus qu'à me rentrer doucement sur Lyon, puisque je ne pourrais restituer ma boite au PEH.
Je remonte par l'autoroute jusqu'à Piolenc, puis je fais du tourisme sur cette bonne vieille nationale SEPT, jusqu'à Valence sud. 18H15, fin des opérations au dépôt, où je trouverais un trou de souris pour stationner. C'est dingue le nombre de châssis garés sur la parc, alors qu'il y a une zone dédiée pour eux….bref. On sent le poids de l'activité container VS celle des bâchés!
Retour maison ce soir, c'est le bon côté des choses
Comme hier, on ne s'affole pas trop pour démarrer la journée. Je sais qu'en allant au PEH pour rendre mon container à 7H30, je me fous dans la gueule des bouchons lyonnais, mais pas le choix. Je mettrais 45 mn pour m'y rendre, avec, et j'en suis ravi, un grand savoir vivre à l'arrivée du BUS sur l'A7 ; et oui, ca ralentit et chacun fait des efforts pour que tout se passe bien, et cela rend le trafic d'une fluidité impressionnante. Seul bémol, un gros con en 3.5T qui asse sur la BAU pour gagner dix places..et donc provoquer un ralentissement, puis…..un arrêt.
Personne devant moi, c'est réglé en trois minutes chrono, mon histoire.
Retour à Loire, pour reprendre un 40 pieds à destination de Nîmes comme hier. Au dépôt, j'arrive avec ma CMR toute prête sous le bras, mais je peux l'envoyer dans la corbeille à papiers. Ce matin, Stéphanie a reçu l'annulation du voyage de la part de MAERSK SP. Elle me retrouve un voyage local entre Corbas, pour un nouveau 40 pieds, à vider à St Vulbas, avec un RDV à 12h45. Il est à peine 9H15, j'hésite à y aller en marche arrière?
A l'approche de St Vulbas, je serais ralentit par un convoi, escorté par deux motards et deux voitures pilotes ; à part ça, le trajet a été bien cool, via Meyzieu et Loyettes.
J'ai contacté mon poto Jean Marc (qui roule en 1050 Suz), mais il n'est pas à son domicile, il a déjà quelques rdv pro cette semaine. Vraiment dommage, on ne s'est pas vu depuis bien longtemps. On compense par un long coup de téléphone.
J'arrive avec 1H30 d'avance sur mon RDV, amis ce n'est pas la peine de se présenter avant. Là bas, nous "avons" deux quais pour vider, et il y a déjà deux camions en déchargement. A 12h30, je m'inscris, et à 13H15...je peux enfin me mettre à quai. J'arrive à esquiver dix colis qui tombent en ouvrant les portes. C'est ce que l'on appelle "les tombées du camion, non?".
Je prends la direction de Corbas pour y rendre ma boite, en passant comme à l'aller. Je fais donc connaissance avec le site de Wheeltainer, une boite du havre (les camions bleu clair). A distance, Hervé qui bosse pour eux (un ancien affrété Combronde), m'ouvre le portail. De suite, je suis accueilli par le chauffeur du steacker, et trois minutes après je suis déjà engagé sur la route pour retourner au dépôt. Je prendrais le container à destination de Manduel, celui que je devais prendre ce matin même, et qui ne sera à livrer que demain 13H00.
J'ai mis plus d'une heure et quart pour rejoindre le dépôt de Loire sur Rhône. Après l'inévitable bouchon A7/A47, c'est la traversée de Givors qui est une catastrophe.
Lorsque j'arrive enfin à destination, j'ai aussitôt mon 40 pieds sur le dos, et je passe au bureau pour ma lettre de voiture. RDV demain 13h00, comme dit plus haut.
Je sais qu'Hervé remonte de Fos, alors dès que je suis engagé après Vienne, on s'appelle et on décide de se retrouver aux Châssis à la Roche de Glun. A partir de Chanas, je prendrais la N7, car je ne suis vraiment pas pressé, et chargé à 18T, on y roule bien. Même la traversée de Tain se fait nickel.
Lorsque j'arrive vers 18H30 au niveau du Châssis, le parking est déjà rempli à 90 % ; étonnant? J'avertis Hervé pour qu'il mette le pied à la tôle.
On passe une bonne soirée, au frais, avec le temps qui commence à se rafraichir en fin de soirée.
Je ne me presse pas ce matin, mais je pars prendre mon petit déj vers 6H30. Le parking est encore étonnamment occupé avec un tiers des camions partis. Sans doute un problème d'activité cette semaine.
Je quitte enfin mon parking à 7H30, tout pile, avec une descente full nationale, hormis pour la traversée de Valence. Je m'arrête tout de même à notre dépôt de Bollène, pour y poser quinze minutes, remplir mon réservoir AdBlue et accessoirement vider ma vessie.
Désormais, je bascule sur la N86, même si désormais, elle ne possède, je crois bien, plus cette appellation. Je comptais m'arrête O'64, resto de la Reine des Desserts, d'après notre épicurien Pierre70. Mais je rate l'entrée du parking, car je ne m'attendais pas à ce qui soit si tôt avant Pouzilhac.
Arrivée à 11H30 à Manduel, il ne sera pas possible de me vider avant. No souci.
Par contre, j'irais me mettre à quai dans un quai super étroit et en pente. Pour sortir du camion, il faut penser sur le dernier mètre à casser l'ensemble, sinon, tu restes dans la cabine. Rapide à décharger, une heure plus tard, j'ai ma CMR signée. Je n'ai plus qu'à monter full nationale, au plus haut que je veux/peux. Petite variante par rapport à ce matin, j'emprunte, et c'est bien normal, la "route des containers" jusqu'à Avignon. Je rejoins le dépôt de Bollène pour une coupure de trente, et me prélasser sous une bonne douche. Et c'est donc tout frais tout propre, que je repars plein nord, et cette fois par la N7, jusqu'au relais de la Tour d'Albon. Comme hier, il y a déjà bien du monde à 19H00.
Malgré le temps menaçant, je pars faire une très bonne marche après le repas ; je trouve un petit chemin entre les champs, et malgré le bruit au loin de l'autoroute, je reviens bien détendu au camion.
Il pleut depuis 4h00 ce matin, et pour rejoindre le relais, il faut slalomer entre les flaques. Bon, tu en évites deux, mais a la troisième, tu mets fatalement le pied dedans. Du pied gauche ou du pied droit, je ne sais pas si cela porte bonheur. Toujours est-il que je trouve mon bonheur dans un bon café bien chaud.
De retour au camion, il est encore trop pour partir direction le PEH. Le site où je dépose mon vide n'ouvre qu'à 7H30, j'irais un peu plus tôt histoire d'éviter le plus gros des arrivages sur l'A7 après 7H15.
Un peu de lecture motarde et à 6H15, je quitte le parking. J'attrape l'A7 à Chanas avec la pluie qui a fait son retour et qui s'intensifie. Sur la parking trois camions sont en attente de l'ouverture, mais chacun vient déposer, alors c'est rapide. Comme hier, je retourne au dépôt récupérer un 40 pieds pour la même destination. La pluie a cessé, et le parc du dépôt est étonnamment sec. Je suis le seul camion lorsque je me présente devant le lieu de déchargement. Jo m'attend avec manifestement mon container. Et oui, c'est bien lui.
Une fois posé, je vérifié le numéro de plomb, et pars verrouiller mes twists qui fonctionnement désormais bien depuis que je les ai nettoyés en début de semaine.
Comme les jours précédents, je dois être à 13h00 à Manduel. Si je veux être à l'heure, je ne pourrais pas descendre par l'autoroute tout du long. Entre le dépôt de Bollène et le client, j'ai mis hier 1H30, sachant qu'il me faut poser une trente, quelle sortie puis je prendre pour être à l'heure?
Vous avez cinq minutes et sans calculette. Mon cerveau, grâce à ses algorithmes puissants m'apporte la réponse : Montélimar sud.
Nationale 7, puis direction Pont Saint Esprit. Juste après avoir contourner cette ville, je me pose afin d'être ne conformité avec la RSE, mais aussi conforme à la demande de mon estomac, même si c'est encore un peu tôt, mais je m'adapte.
Ce n'est pas que j'étais pas bien, mais il faut y retourner. Je passe encore une fois sur la nouvelle déviation de l'Ardoise, et je suis la route des containers entre "Avignon" et Beaucaire. C'est fou, voir impressionnant, il est 12H57 quand je franchis le portail du client!
Je devrais attendre plus d'une heure malgré l'heure de RDV, car il y a deux camions, mais seulement deux quais. Enfin, deux camions...je devrais dire un seul, car le second est un camion de leur boite qui est chargé, mais personne ne souhaite le poser sur le parc!
Une fois vide, alors que je m'apprête a remonter difficilement dans ma cabine, voilà pas le chauffeur qui se pointe pour enlever son camion. Putain, une heure de perdue.
Je remonte par la même route qu'à l'aller et comme hier, je fais un détour par la douche de Bollène.
Je vise soit les Châssis, soit le relais d'Albon ; j'ai les heures, enfin il devrait me rester environ trente minutes si je monte au plus haut, par la nationale.
C'est dans la traversée de Montélimar, aux heures de pointe, que mon téléphone pro me signale avoir reçu une mission ; entendez par là, mon boulot pour le ou les prochain(s) jour(s). Oup's, je charge demain à 9H30 0 Meyzieu pour la Courneuve, lundi 8H00. C'est donc bien confirmé, notre agence qui ne faisait quasiment pas partir ses chauffeurs avant 5H00, le fait désormais chaque lundi. Ce lundi, c'était Yohan et Robert, semaine avant : Yohan, Robert et Momo (qui nous a quitté), etc... Sachant qu'il faut 6H30 de volant, dans les meilleurs cas pour monter depuis le dépôt, je vais devoir partir très tôt, et ce n'est pas mon truc du tout. J'ai beaucoup de peine à conduire entre minuit et 3H00. Bref, on verra bien.
Etant un peu agacé, c'est con, mais voilà, je prends l'autoroute à Montélo nord jusqu'à Valence nord et je stoppe aux Châssis.
En soirée, je m'apercevrais que l'ami Pierrot est à Albon. Quel con, je suis!!
Je souhaite rendre ma boite comme hier à l'ouverture, mais je quitte mon parking à 6H15 ; j'aurais donc quinze minutes de retard par rapport à hier. Et cela se vérifie. J'arrive à 7H40 au terminal où je restitue mon container. En trois ou cinq minutes, c'est réglé.
Retour au dépôt où je pose mon open box sur les emplacements réservés au matériel non attribué. Olivier, lors d'une de ses journées de "sécurité", a fait un grand ménage, en déplaçant tous les châssis que les chauffeurs containers laissent trainer au lieu des ranger. C'est clair que la zone de parking de ce type de matos n'est pas facile d'accès, et qu'il est donc bien plus aisé de les laisser trainer sur la zone réservée au taut…..oui, mais bon…
Je respecte les consignes mais aussi, le boulot d'Oliver, alors je prends une place des plus facile, j'avoue, mais je prends une place logique.
Je récupère ma ZZ (son immat finit par ZZ), et file direct à Meyzieu, et pile poil à l'heure. Aucun camion n'est présent, et donc logiquement, cela devrait aller vite, mais bon c'est Meyzieu. Déjà mauvaise nouvelle ; chargement à sangler avec équerres. J'étais limite à faire appel à un ami, surtout qu'il est en vacances et doit bientôt reprendre ; il aurait pu se refaire la main.
Une fois dix minutes de patience devant des caristes bousculés par les notifications de leur téléphone, je peux rentrer en zone de chargement. Mon cariste me signale que je devrais être contrôler en sortie. Je ne comptais pas resquiller, alors, après le débâchage en règle, je déballe le matos. Matos, vous devez comprendre : grandes équerres, et sangles et cliquets. Le chargement est hyper rapide, car ils sont trois autour du camion, et en chargeant deux palettes par deux palettes, les trente trois trouvent rapidement leur place sur le plancher. Il me faudra bien quarante minutes pour faire le job et refermer la caravane.
Sur ce Olivier m'appelle, et m'avertit que je dois faire un tour de container entre Loire et Corbas cet après midi. Oh putain, un nouveau décroche/raccroche puis je devrais reprendre ma taut en fin de journée…
C'est donc le cœur léger que je m'attelle à cette nouvelle mission. J'ai à peine eu le temps de me restaurer qu'il faut partir, car c'est urgent…..RDV 14h00 près du P32.
Malgré un petit ralentissement, je serais à l'heure. Mais pas eux, puisqu'un quai me sera donné à 14H45. Nous sommes trois containers "Combronde" à vider, dont Jérémy, qui a RDV à 16h00. Je n'ai que des colis, et c'est donc à 17H00 que je serais libéré, pile poil dans les trois heures, temps maxi sans pénalité pour le client.
Retour dépôt, sans ralentissement, ni bouchon. Je peux aller directement déposer mon container, garer la remorque, puis atteler ma ZZ. Après les contrôles d'usage, mes sacs sont prêts, car j'ai eu le temps à Corbas. Le frigo est vide et nettoyé, il n'y a plus qu'à se rentrer, après un passage éclaire au bureau pour vider ma carte. 18H10, fin des opérations.
Partir à minuit, et rouler la nuit, je n'aime pas, alors, je me suis occupé du jardin le matin, et l'après midi, de pas mal "d'administratif" à la maison. Et tout ceci, avant que les petits fils débarquent à la maison, car leur mère est partie au Canada pour 15 jours. Mais, ils ont été adorables, vraiment, superbe soirée. J'ai bien tenté de me coucher tôt, mais peau de zob, pas moyen de trouver le sommeil, alors je suis retourné lire un thriller policier, qu'un cousin éloigné à écrit. Il porte bien son nom de famille : Bouquin…
A 23H15, je me lève, et j'ai dû dormir dans les trente/ quarante cinq minutes. Le temps d'une mi-temps de nos bleus sous l'ère Deschamps (sans compter les dix premières secondes, bien sûr).
Une grand café est avalé, pendant que je range mes petites boites plastiques qui se trouvaient dans le frigo. Il est minuit quinze, quand je fais mon premier tour de roue sur le parking de la boite. On ne peut pas sortir par le chemin habituel…., et oui, des camons containers bloquent la sortie. Heureusement, je l'avais vu avant de démarrer sinon, j'étais bon pour une marche arrière.
La traversée de Givors est beaucoup plus fluide que la semaine dernière. Certains kebabs sont encore ouverts à cette heure ci. Je roule en Renault désormais, je ne m'y arrête pas. Le Fourvière aussi est bien calme ; je serais seul dans le tube.
Dans le sens de la capitale, il n'y a personne, à part une voiture ici ou là. Dans le sens de la descente, ça roule un peu plus. Je ne croise pas trop de sapin de Noel, et j'arrive sans problème à tenir trois heures au volant. Je m'arrête sur une aire après le col de Bussy en Chaume, pour un café qui est quand même nécessaire. Pendant que celui coule, je fais plusieurs fois le tour du camion pour me dégourdir les jambes.
Je reprends l'autoroute et c'est seulement dans les environs d'Auxerre, qu'un premier camion me double. Et c'est un "voisin", puisqu'il s'agit d'un Querlioz.
Lors de ma seconde pose, je file de suite retrouver un oreiller. Il semblerait bien que le réveil fasse son job en me réveillant vingt cinq minutes plus tard.
Mais, c'est assez frais que je reprends mon petit bonhomme de chemin. Je suis étonné de la conso de Valentino, car chargé à 29T, je suis même pas à 31 l/100 à l'approche de l'A5. Maps m'indique lorsque je suis à la hauteur de Réau que tous les indices sont au vert, mais cela change vite de couleur vers Mitry. Après ce n'est que du bouchon. Entre Mitry et La Courneuve, je mettrais, je crois, plus d'une heure et quart. Ma moyenne qui était dans les 81 Km/h, vers Réau, se fixera à 51 lorsque je tirerais sur le frein de parc, une fois arrivé….
Un seul camion sur la parking, et j'ai quarante cinq minutes de retard, point que me signale l'aimable personne à l'accueil. Non, je plaisante quand je dis aimable. Je lui réponds "Ici c'est Paris".
J'ai de suite un emplacement, mais il me faut tout dessangler, avant qu'un cariste s'occupe de ma came. Cinquante minutes plus tard, je suis invité à me déplacer sur un second emplacement pour être chargé. Le second cariste est d'un maniaque et assez adroit, les palettes sont alignées comme à la parade. Je lui dis, en partant, que je vais essayer de respecter son travail et rouler cool, pour que rien ne bouge.
Mon compteur horaire affiche 7H35. Je vise le relais de la Clef des Champs à Champigny. Je clôture ma journée bien nocturne avec 9H59 de volant. Pas sûr que je sois bon en en temps de service.
J'informe le relais que je serais parmi eux ce soir, mais que dans l'attente, je vais passer côté couchette. En clôturant ma journée, je m'aperçois que je suis passé en moins de 13H00 d'amplitude pour une minute, et avec 9H59 de conduite. Bon, on oublie le temps de service, on est bien d'accord!
Une heure trente de sieste, et je suis refait.
Bien, la sieste c'est bien sur le moment, mais trouver le sommeil pour sa nuit, c'est plus compliqué. Toujours est-il que je suis un peu en dehors de mes pompes ce matin à 4H00, devant ma tasse de café. Heureusement, que la patronne parle, sinon, je crois bien que j'y serais encore.
Je fais la dizaine de kilomètres qui me sépare de l'autoroute, toujours au radar. Ca va un peu mieux à l'approche de l'A6. Mais ça ne dure pas. Je jette l'éponge au bout de deux heures, et me mets dans la couchette pour quinze minutes, pas plus, car je suis limite pour mon RDV de 10h00 à Meyzieu. Je dors une dizaine de minutes, et sans être beaucoup plus frais, ca va. Le jour se lève un peu, je sais qu'Olivier est sur la route, alors je l'appelle. La conversation me fait un bien fou, et je peux arriver au bout de ma période à l'aire de Dracé. Un café immédiatement au camion, puis je pars marcher. Là, c'est bon, je suis prêt pour ma journée de boulot.
Je m'inscris à 10H10, et suis de suite appeler pour vider mes 26 palettes, après qu'une charmante jeune femme soit venue les scanner. Hyper rapide pour une fois ici. En moins d'une heure, je suis déjà dehors, ce qui relève de l'exploit olympique.
Je n'ai plus qu'à me rendre au dépôt, où m'attendent deux bobines et trente trois palettes pour le rechargement de demain. Et oui, j'ai déjà mon rechargement, un Ornans --> Bollene en emballage.
Je retrouve Ocine dans le hall des bobines ; il a déjà apporter les palettes, tout est prêt, et c'est donc à nouveau un exploit que de régler ce chargement en moins de trente minutes, sanglage compris. Je passe par l'A46, Meyzieu, Loyettes, et je reprends l'autoroute à Bourg en Bresse sud.
Au départ du dépôt, je visais Mouchard, mais je revois de suite mes plans à la baisse. Il me reste un peu plus de 3H20 (de mémoire), alors lors de ma pause casse croute sous la vapeur de St Vulbas, j'opte sur un relais à Courlaoux : l'As de Cœur. Je ne connais pas, on verra bien.
Et bien, c'était une bonne adresse : personnel sympa et accueillant, repas très correct et bonne ambiance. Hier, en arrivant, j'étais "explosé", alors, j'ai dormi une bonne demie heure. Et bien pour trouver le sommeil, toujours pas simple.
Le village de Courlaoux est superbement mignon, avec des pavillons bien entretenus, mélangeant maisons modernes, et vieilles bâtisses en pierre très bien rénovées.
Pas de départ très matinal ce jour, puisque je lâche le frein de parc vers 6H30. Je reste sur la 83 pour rallier Besac. Pour la première fois depuis que je viens sur Besançon, j'ai droit au feu de régulation à Beurre. Mais le bout de "périph" que je prends est loin d'être chargé, même aux heures de pointe, comme la Francilienne, ou l'A46 à Lyon.
La bascule est libre chez le client, et c'est donc tout naturellement que je pose mes roues. Les bureaux sont éclairés, mais les hall sont encore fermés. La personne qui s'occupe de nous décharger habituellement arrive dans les quelques minutes, et ouvre le hall. Qu'est ce que c'est cool d'avoir des feux additionnels de recul sur la remorque. Autant ca ne change rien sur les premiers mètres quand on rentre, mais après, c'est que du bonheur.
Le temps que je dessangle, le pontier arrive et prend la première bobine. Lorsque je suis délesté de mes 23 T, il ne me reste plus qu'à ranger mon plancher, rouler mes sangles et fermer le toit. Toit qui roule vraiment bien par rapport à mon ancienne remorque, qui allait pas trop mal, mais je n'ai pas perdu au change, c'est sûr.
Mon chargement est à Ornans, à moins de 30 kms de là ; Pierre le régional de l'étape, mais aussi confrère dans l'écriture de CDB, m'a conseillé une route, par la début de la vallée de Loue. Et ma foi, c'est bien joli. Je ne fais jamais le fou en camion, mais ce matin encore moins. Il pleuvasse, et je suis vide, alors c'est mollo sur l'accélérateur, mais surtout sur les freins. L'anti-patinage se déclenchera aussi bien à la montée sur Ornans, qu'au retour sur Besançon. C'est vrais qu'avec 4 T dans le remorque, tu es "à vide".
Sur place, je suis de suite à quai, alors que je suis en avance sur mon heure de RDV. Deux caristes bien sympas, viennent me retirer mes clefs. Je ne peux donc prendre un café au camion, et je me rabats sur la machine à café. Mauvais choix , il n'est pas bon du tout.
Vingt trois minutes plus tard, j'ai mes clefs en retour. Les papiers sont prêts, je n'ai plus qu'à descendre direction Bollène. Ce sera par la nationale jusqu'à Courlaoux, comme à la montée, puis A39 jusqu'à Bourg en Bresse sud, puis re-natio, via Ambérieux, Loyettes, Meyzieu, A46. J'hésite à passer au lavage chez QRO à Corbas, ais me trouvant sur Bollène demain, je crains de charger dans une carrière. Cette semaine, avec Véro absente pour congés, nous sommes pris en charge par l'exploitation la plus proche de notre point de chute. Alors, je pense bien faire des navettes demain, entre une carrière et des détaillants en matériaux.
Notre directeur d'exploitation me confirme que je suis pris en charge par Sorgues demain, lorsqu'il m'appelle pour me demander où je serais ce soir. La nationale avec un camion léger, c'est pas mal du tout. Je la reprends à Valence sud, après que Manolo et Laurent m'aient vu. Manolo m'a tiré les oreilles, car au début du grand Bœuf, j'ai doublé un camping car qui se trainait à sans doute 70 Km/h. Il n'y avait personne devant lui, et je passerais à ma régule, c'est à dire 88 sans broncher (pas d'exploit avec 4T).
C'est con, ais j'arrive avec 9H01 de volant au dépôt. A priori, ce ne devrait pas être gênant, et puis, 9H01, il semblerait que cela compte pour 9h00, epicétou.
Mon programme tombe, mais il pourrait changer! Après mon Bollène, je ramène mes 33 palettes au dépôt, puis je pars à Vedène charger pour Tignieu. J'aurais donc pu laver. En rentrant vendredi?
Au dépôt, je crois Corinne, le seul(e) conducteur désormais basé dans le sud est (secteur Marseille / Nice). Elle est cantonné à des navettes Beaucaire - Arles, et a bien souffert cet été, avec les bouchons. On la comprend aisément.
Il n'y a pas le feu au lac ce matin, puisque je livre à 10H00 à la base ITM de Bollène. Peu d'espoir d'y vider en avance, mais on va tenter tout de même. Je rencontre un chauffeur de Thiers, qui roule en container et qui a eu la désagréable surprise de se trouver sans toilettes, ni douche au dépôt de Loire. Tout comme Corinne. J'envoie un SMS à notre responsable pour qu'il communique rapidement sur le chat de la boite.
A 9H05, je quitte le dépôt de Bollène, mais j'y reviendrais déposer mes consignes dans quelques heures.
Je suis accueilli par "on ne prend pas en avance". Ok, alors essayez de ne pas prendre en retard. A 10h00, je peux entrer et me positionner au quai 55. Nous sommes trois à rentrer en même temps et sur le même secteur. C'est un peu long.
Ici, tu rends tes clefs malgré qu'il y ait une sécurité sur les roues, et tu attends dans une cage. Je ferais par de mon mécontentement à une auditrice venant nous interroger sur les consignes de sécurité. A quelle vitesse, devez vous roulez? Et les chaussures de sécurité sont elles obligatoires? Elle interrogeais un timide, alors j'ai pris la parole calmement.
Vous avez des dos d'âne tous les 50 m, à quelle vitesse voulez vous que l'on roule? Les EPI sont "obligatoires" dans 95 % des sociétés, non. Et de nous enfermer dans cette cage, c'est pour notre sécurité. On était six au moment où elle est arrivée ; dans une cage de 1.5 x 3 m, et un banc de deux places, sans WC, etc... Il y a une biroutte de 150 mm d'épaisseur à 30 cm du sol qui bloque notre remorque, comment voulez vous que l'on parte!! Elle coupe court ; elle n'était là que pour la sécurité, pas pour les conditions de stockage des chauffeurs. Appelons ça comme ça.
Bref, près de deux heures après mon arrivée, je peux partir mais lorsque j'essaie de retirer la sécurité, elle se bloque et la sonnerie retentit. Ce con de cariste n'a pas relevé la e quai, ni fermé la porte. Il m'est impossible de retirer la sécurité. Est ce que j'essai de passer en force pour voir? J'hésite un peu, puis je fais le lâche.... Il s'excuse et vient en courant rattraper son oubli.
Je file déposer mes consignes, puis il est temps d'aller à Vedène pour mon chargement prévu à 15H00. J'y arrive durant la pause de midi, ce qui me laisse le temps de manger une petite salade de haricots verts et tomate.
Nous sommes trois à l'inscription, et suis le seul à ne pas être attendu? Aie! non, c'est bon, c'est juste un petit oubli de leur part, je peux entrer.
Il a un vent épouvantable dans la vallée du Rhône, et je suis, non pas dans une carrière, mais il y a une poussière volante terrible. Je finis par mettre mes lunettes ADR ; marre d'en prendre plein les yeux. On se croirait en pleine tempête de sable. J'exagère légèrement.
Sans être sympathique, mon cariste est plutôt rapide ; bon il ne peut s'empêcher de pousser jusqu'aux barres opposées, mais bon.... Pour remettre la bâche, j'en chie un peu.
J'ai des palettes de petites pierres d'ornements, très mal filmées (je devrais me servir pour chez moi), alors, je décide de monter full autoroute. Du moins à Vienne, je bifurque en direction de SQF, puis Crémieu, pour enfin me garer sur la parking du Gamm vert de Tignieu. Des camions sont garés ; je pers voir le magasin, L'accès des livraisons se fait par le côté dans une impasse, je fais voir à pied, mais je reste où je suis, car il y a un quai, pour le Grand Frais situé à côté, je pense que je gênerais les collègues venant livrer dans la nuit.
Je pars au CC pas très loin, car j'ai des bricoles à acheter pour mon voyage de la semaine prochaine.
Je pars déjeuner à la boulangerie Marie Blachère ; je suis en peu en Ardèche en étant la bas. les deux associés qui ont créent cette enseigne sont natifs d'Aubenas. Deux roulés au chocolat et un grand café.
Une peu de lecture ; le roman policer de mon "cousin" se lit bien, même si certains évènements sont assez logiques. A 7H30, je mets les voiles, malgré que je sache que le portail sera fermé, mais je vois de plus en plus de voitures se garées proche de moi. J'ai le sentiment que le parking sert de base au co-voiturage. Je ne suis pas au quart d'heure près, allez go.
A 8h00, un gars ouvre le portail, mais me demande de patienter quelques minutes. J'entre sur le parking dix minutes plus tard. Vers 8H45, les vingt quatre palettes de cailloux d'ornement sont au sol.
Je sors et prends la direction de SQF, avec l'envie de laver l'ensemble intégralement à QRO. Ma nouvelle remorque est bien crade, et lors de mes deux derniers passages à Bollène, les rouleaux étaient en panne.
J'envoie un SMS à notre responsable d'exploitation, qui m'informe en retour que je fais un voyage entre SQF et le dépôt. Chargement prévu à 12H30. Bien entendu, il faut essayer d'avancer cette mission, car derrière, je dois aller à Meyzieu avec une seconde remorque pour un charger à 15h00, un voyage pour la Courneuve. Ce n'est pas votre humble serviteur qui ira se perdre en région parisienne, mais un de mes collègues.
Dès que j'arrive à QRO, on me fait signale de rentrer directement à la porte 1, et ne vois pas le camion en cours de lavage à la porte 3. Je pars m'inscrire, et en ressortant des bureaux, j'ai un monstre gentil qui m'ouvre la porte. Non, ce n'est pas Casimir, mais l'ami Caroto, ou le Yeti06, pour les intimes. On passe bie entre vingt et trente minutes à bavarder, et surtout casser du sucre sur l'ami Lagaffe, prisonnier à quelques centaines de mètres de là, dans sa maison de retraite, à faire du décroche raccroche pour passer le temps. Un bon moment passé.
En quittant la zone, je me trope de direction ; j'étais parti en direction de GXO, alors que je dois me rendre chez DHL. Un rond point plus tard, je suis dans la bonne direction.
Sur place, je vois bien qu'il ne sera guère possible d'avancer mon chargement. Et c'est même pire, on m'indique qu'il prenne du retard chaque heure, en raison de l'absence de caristes ce jour. Bon, ca m'arrange un peu ; partir charge à 15h00 à Meyzieu et ce fader l'A46 dans les deux sens en fin d'après midi un vendredi... comment dire...c'est deux heures trente minimum de voyage et plus d'une heure de chargement. Avec ma chance de fin de semaine habituelle, on rajoute le sanglage, j'étais parti pour une navette de quatre heures trente, et on rajoute le vidage de la remorque à quai...allez, je vous la fait pour cinq heures. Autant dire, retour maison à vingt heures.
Au dépôt à 15H30, je décroche à ma place, puis faire les pleins et enfin garer le tracteur à l'entrée de site. Pour quelques minutes, je ne pourrais pas aller chercher mes petits fils à la sortie de l'école, mais je ferais le gouter. C'est bon les chocos BN.
Semaine prochaine, je suis en vacances, et pars avec mes deux amis d'enfance. Quarante ans après, nous parton faire les Pyrénées d'ouest en est. Pas le même parcours bien sûr, mais la même envie de rouler ensemble, avec une grande pensée pour notre pote Marc qui nous a quitté l'année dernière.
Bon weekend à tous
Après avoir usé les pneus sur les côtés, pris au mieux des départementales, il est temps de fréquenter les grandes nationales, autoroutes et belles zones industrielles. Les six jours en moto au travers des Pyrénées ont été un véritable régal.
Hier dimanche, mon programme m'indiquait de prendre un lot au dépôt pour Reventin, mais c'est sans compter sur l'absence de Yohan, qui lui avait chargé vendredi un lot de boissons pour la Courneuve, à livrer à 14H00. Je suis le seul au dépôt ce matin à 8H30 ; Nicolas n'a pas d'autre choix que de me donner ce voyage. On oublie vite les cols des Pyrénées, les virages, bonjour l'A6 et la région parisienne. Ca fait un choc brutal. J'ai hésité à repartir direct chez moi, mais non, je pars décrocher l'ensemble à Yohan, pour récupérer sa remorque. Il est 9H00 lorsque je quitte le dépôt. Au fait, mon ensemble n'a pas bougé de la semaine.
J'annonce à Nicolas, que je ne pourrais guère viser mieux que 17H00. Je monte bien entendu full autoroute, et puis avec 28T de boisson, le Morvan, tu oublies un peu surtout avec le retard sur le voyage. Ca va, j'ai un bon rythme d'entrée, et couperais pour un petit café après deux heurs de volant, puis les deux heures trente restante m'emmèneront un peu avant Avallon. On oublie le jamon, et on passe par une petite salade composée par ma petite femme.
L'autoroute est assez chargée, mais la francilienne passe bien jusqu'à Vélizy, puis c'est vraiment le bordel autour de Garonor. Je m'inscris à 17H05, je ne pensais pas, au vue des derniers kilomètres, arriver dans le temps annoncé. En passant devant le site, je n'aperçois aucun camion dans les zones de chargement/ déchargement, et seulement deux camion sont garés sur le parking d'entrée. Ca sent bon….mais non, il y a un problème informatique. C'est limite pour vider, mais je ne pourrais pas recharger. Oup's…
J'en averti le boss. On attend d'avoir des informations. Dans les trente minutes, il a confirmation que le problème sera résolu dans la nuit. Impossible de rester sur place, je dois quitter le site. Où aller? Allez go Survilliers, au Coq Chantant. Je trouve encore de la place, mais c'est limite à 19H15.
On est bien secoué jusqu'à 23H00, mais j'ai quand même trouvé un bout de sommeil. Ce n'est pas la grande forme ce matin, et suis trop loin du resto pour aller me prendre un café. J'ai encore un doute de pouvoir charger ce matin, alors je fais exception, je pars sans petit déjeuner dans le ventre ; on le prendra sur place, pour combler l'attente à prévoir….
Lorsque j'arrive dans le rue du client, qui ouvre à 6H00, il y a déjà quatre camions dans la rue, et deux arrivent derrière moi. Y a intérêt que l'informatique soit rétabli. Par contre le portail ne s'ouvrira qu'à 6H20...Normal quoi.
J'ai donc quatre collègues devant moi, et il n'y a que deux caristes présents à l'ouverture. J'ai donc le temps de prendre mon petit déjeuner au camion. A 7H15, je suis en zone de chargement, et mon gars est assez rapide, et je quitte les lieux avant 8H00 ; rien à dire.
D'après Maps, à part sur la zone de Villevaudé, c'est assez bon. Mais le changement de couleur est assez rapide sur le secteur parisien. Je passe par Collègien, afin d'éviter le secteur de Brie Conte Robert.
Je m'arrête pour trente minutes à l'aire de Chablis Venoy, pour une bonne douche, et me restaurer. La pause a été salvatrice et c'est en bonne forme que je peux reprendre la route direction Satolas.
Je passe pas mal de temps au téléphone avec Hervé, qui remonte de Grenoble avec son container pour se rendre au Havre. On se croisera d'ailleurs vers Macon.
Il est 16H05 lorsque je m'inscris chez GXO, pour un RDV à 16H00. Rien qui va mal. Je serais le seul camion à quai, et en vingt minutes, je suis vide, et peux me rendre sur la parking de QRO, pour la soirée. Oui, Mich07, je sais , il y a mieux, mais, je suis à 8H35 de conduite, et je charge demain un premier lot à Meyzieu.
Exceptionnellement petit dej au camion; j'ai un peu la flemme de marcher jusqu'au resto. Je suis un peu avant 7H00 sur le site du client ; les bureaux sont bien éclairés, mais on me signale que la personne qui me chargera ne sera pas là avant 7H15. Pas de souci, je demande les indications pour me garer proprement, et il y a bien de la place. Je n'ai pas trop d'indications concernant les chargements, ni longueur, ni largeur, ni poids, à part le poids total de 25 T, mais qui doit bien être approximatif. Sur le premier site (même fournisseur), deux adresses de livraison : St Nazaire et Carquefou, puis pour le site des Echets, ce sera trois lots, pour St Nazaire, Carquefou, et Montoir sur Bretagne.
Gars bien sympa qui arrive et qui va me charger les deux lots. On place les lot de St Nazaire au tablier, puis le lot de Carquefou, très léger aux portes. Si besoin, on le déplacera.
Le lot de St Nazaire n'étant pas bien "haut", je préfère faire un tour mort pour les deux sangles d'extrémité, et je jette une sangle au milieu. Ce lot est d'environ 4T.
A part le rond pont de la sortie (ou d'entrée, suivant) de la ZI de Meyzieu, ca roule bien et j'arrive vers 9h00 sur le site des Echets. Personnel très sympa aussi, et ils se révèleront efficace aussi. Car les lots que je dois prendre sont longs, large et lourd. Tout qui va pas bien en quelque sorte….
On attaque par sortir le lot de Carquefou, puis on "calcule" comment placer les lots en fonction des poids mais aussi de l'ordre des livraisons. Bon, il y aura pas mal de poids au centre. En calant avec des bois, le lot de Montoir se trouve idéalement placé. Les deux lots pour Carquefou, ne dépassant pas la tonne sera aux portes. Et bien amuses toi bien Baloo pour tout sangler. Quatre sangles pour le lot central "bas (St Nazaire), puis cinq sangles par dessus les lot de Montoire. J'en ai bien sué, si bien que je file à la douche à la fin de mon dur labeur.
A 11h30, je récupère l'A46 pour monter direction le pays Nantais.
Un bout d'A89, pour retomber sur mon chemin habituel, soit Roanne, St Pourçain, Bella, Poitiers, Parthenay.
J'ai le grand honneur de croiser un petit bonhomme avec un FH blanc et rouge, j'ai nommé l'ami Vincent, qui se descend poser des machines agricoles à la foire de Cournon.
L'ensemble est bien équilibré, et malgré la pluie qui ne cesse tout au long de la journée, j'arrive au Saloon, après Cholet, avec une amplitude proche de la limite et 9H55 de conduite.
Il reste encore de la place sur le parking. A table, je suis en face d'un collègue Combronde de Lens que j'avais déjà croisé dans un relais. Malgré tout je fais service minimum et retourne au camion à 22H00.
Demain, je partira vers 6H00.
La nuit a été correcte, et je serais bien resté sous la couette, mais le devoir m'appelle. Un pain beurre et un allongé plus tard, je suis frais et dispo pour faire la cinquantaine de kilomètres me séparant de Carquefou.
A 6h30, je m'inscris en précisant que je n'ai que deux petits lots à vider, des fois que. Et ca marche, ou alors c'est le hasard, mais je suis rapidement dans le hall 2 pour vider mes lots. Uniquement deux sangles à faire sauter et avec leurs grandes fourches, c'est rapidement à terre.
Direction Montoire, sous des trombes d'eau. Sur la 2 X 2 voies, on ne dépasse guère les 70 km/h. Je suis ravi de livrer des boites de chaudronneries, car elles sont équipées de pont…...normalement. Et lorsque j'arrive à Montoir, après un appel de notre ami Lagaffe, je suis heureux de voir trois grands halls autour de moi. Avec les averses régulières que je me prends sur la gueule, on devrait être au sec. Je me gare le long des bennes et pars à pied chercher un interlocuteur, sous une pluie très fine, mais qui mouille quand même un peu. Et c'est mon interlocuteur qui vient à moi, avec le sourire en plus. Un café chef? euh oui, sympa. "T'es bien garé, on va vider par le côté". Ah merde.. Bon, nous aurons beaucoup de chance durant les quarante cinq minutes de déchargement : pas une goutte. Par contre, il y a de gros lots et leur fen est un peu léger pour les tôles ; il n'arrive pas à les soulever. Une autre personne arrive, et je lui explique la difficulté de son collègue à soulever les plaques, que le fen s'est soulevé, et que c'est pas très sécurisant. Il ne me répond pas malgré qu'il soit lui aussi souriant. En fait, il est simplement sourd et muet, je m'en rend compte rapidement. Par contre, il est très malin pour trouver une solution et prendre les tôles une par une. Et c'est "marrant", même sans paroles, nous nous sommes compris tous les deux et je lui ai apporté des bois pour caler les tôles. Après, je lui parlais lentement et face à lui aussi. Une par une, ce n'est pas très rapide, mais ca me laisse le temps de ranger les équerres et rouler les sangles correctement. Elles n'ont pas l'habitude manifestement!!
Je reprends la route direction St Nazaire, et dès que je suis sur la voie rapide, il se remet à pleuvoir. La zone industrielle où je me rends est proche de la zone portuaire, mais aussi d'une zone pavillonnaire ; on aperçoit déjà les navires en construction. Et surprise en arrivant chez le client. Il m'avait semblé en regardant Maps hier soir que le site était accessible en camion, mais non, on va décharger dans la rue, et il me faudra déplacer le camion trois fois. C'est une jeune femme de l'atelier, très sympa au demeurant qui vider les tôles, une par une aussi, car le fen est aussi faiblard que chez le client précédent. A la fin, je demande à visiter l'atelier de découpe laser, avec un bon café en plus. Très sympathique, cette petite boite ; on y retournera sans problème, si besoin.
Pour partir, il me faut traverser la zone pavillonnaire, avec les mamys promenant le petit toutou, ou le caddy, selon les mamys.
Dans la zone de construction navale, j'aperçois des moteurs Man (voir photo). A mon avis, leurs cylindrées dépassent les treize litres, non?
Je n'ai RDV qu'à 15H00, et on approche de midi. Je tente de joindre le client pour connaitre ses disponibilités et la possibilité d'avancer le RDV. Impossible à joindre, si bien que je stoppe à la seule aire de repos sur le périph sud nantais. ; cassage de croute, et écriture du CDB
Vers 12H30, en insistant, j'arrive à les joindre et on me propose de venir à 13H15. Ok, j'y serais.
Lorsque j'arrive, il n'y a aucun camion, et je suis donc à quai rapidement, par contre, ca merde carrément au départ pour charger. Je comprendrais en partant et en croisant un collègue de chez Jacquemoz. Ils ont inversé les commandes, mais il n' y a pas de mal, nous allons au même endroit, pour le même créneau 10/11H00 demain.
Je repars par Cholet, Poitiers, Bellac. Le collègue, avec sa régule lui descendra full autoroute. A Bellac, les travaux sont arrêtés à l'heure où je passe, et à 20H00, je clôture la journée à St Vaury. J'aurais pu tirer une heure de plus, mais ras la casquette aujourd'hui. Le boulot se fera demain, limite sans doute, mais il se fera.
Avec le créneau imposé pour ma livraison, je n'ai pas le choix que de partit à 5H00, mais ce matin, c'est un peu dur à démarrer, alors je ne lâche le frein de parc qu'à 5H23.
Je ferais quinze à St Pourçain, car Mamy Blue à soif. Un p'tit café plus tard et le plein d'urée, je reprends la route. Je suis franchement limite pour 11H00 ; est ce que je passe en 4H30?? Ben non, il me faudra couper avec 4H15 de volant en face des transports Thévenon, après avoir croiser le meilleur chauffeur, international driver qui s'est contenté, me semble t-il à rester en France cette semaine. Bon, après les tours qu'il vient de faire, on ne va pas le plaindre. Il promène une bâchée cette semaine.
J'arrive tout pile à 11H00 pour m'inscrire. Le collègue Jacquemoz est à quai depuis une heure.
Entre temps, Nicola m'a envoyé ma suite. Chargement à SQF pour lundi matin à côté de notre dépôt. Lorsque je reprends la route direction le dépôt pour reprendre ma remorque, Nicolas m'appelle, car je charge pour Yohan, et donc, je peux filer direct à SQF. Demi tour à Ternay. La géolocalisation a du bon.
Je rejoins SQF, via l'A46 et sors à Moins. Sur le parking du cheval blanc, j'aperçois le camion de John, mais il est sans doute à l'apéro et n'entend pas mes coups de klaxon.
A SQF, je serais chargé avec une heure d'avance, c'est cool, surtout un vendredi. Retour par Oytier, histoire d'éviter les bouchons de l'A46. A 15H30, je gare la remorque à Yohan sur l'emplacement 29, et pars en solo à la pompe GO. J'accroche un châssis pour récupérer un 40 pieds que j'emmènerais à Pusignan lundi pour 6H00.
Mon ensemble étant chargé, je le gare, non pas à on emplacement, mais dans la zone "sécurité" du site. Lionel, notre mécano me change mes essui glace ; ils servent un peu en ce moment
Go au bureau pour échanger quelques informations commerciales que j'ai pu avoir chez le client chargeur de mercredi.
On vide la carte et retour maison pour 18H00.
Lundi, je resterais en container puisque je prendrais un autre 40 P pour notre agence "COMBIRAIL" de Gerzat. Un plein à la montée, un vide en retour.
Bon weekend à tous.