Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été plus fraiche que les précédentes, mais il m'a fallu quand même redémarrer la climatisation vers 2H00. Hi c'était grass'mat, ce matin, debout à 5H00, et pdj au camion. Je teste au départ, la cache que j'ai réalisé semaine dernière. Il va pas mal et enlève 75 % des reflets sur le rétroviseur. Mais je pourrais l'améliorer un peu ; on verra.
Je roule jusqu'à Toussieu, avec pas mal de circulation au niveau automobilistes, et PL à la montée sur Paris. J'aperçois Julien, qui stationne le long de l'A6 au niveau de Villefranche. Il profite de la fraicheur matinale pour aérer son Sacania.
Le dépôt GXO n'est pas très bien indiqué, mais je me remets au numéro indiqué sur le BL. Même si je livre sur un dépôt, on videra à l'extérieur. En trente minutes, c'est torché, alors je file direct à Satolas, malgré mon heure de RDV de 10H00. Et ce jour, ça roule, et de suite à quai, si bien que je quitte GXO avant l'heure de mon RDV.
Prenant la RN88 pour descendre sur la ville rose, j'en profite pour faire un crochet par la dépôt, histoire de jeter 250 l de GO. Je passe à l'atelier serré la louche à Lionel, notre mécano. Je profite aussi pour laver mes carreaux et me restaurer légèrement.
J'ai un peu de mal vers le Puy, capitale des anoraks rouge, alors je m'arrête quinze minutes aux Portes du Velay, me prendre un café. Si jamais, je n'ai pas les heures pour remonter, ils seront ouverts demain soir. Mais, je ne vais pas réserver ma table. Logiquement, si je suis à moins de deux heures de Toulouse ce soir, je devrais pouvoir rentrer, car je recharge au sud de Toulouse et du léger.
Malgré ce café, je prends coup de barre sur coup de barre, alors, on coupe le téléphone et avant Mende, je pars me mettre à l'horizontal. Et bien, croyez moi, j'ai dormi, pas énormément, mais ca m'a fait un bien fou. J'étais tellement à la ramasse, que lorsque j'ai croisé Matru, et bien……..pas vu, mais j'ai bien vu une citerne me faire des appels.
La 88 est une belle route, c'est clair, mais chargé en lourd, c'est bien pénible. Semaine dernière, j'ai eu droit à l'A75. Du bucolique ce jour, avec de ravissants villages, vraiment ; bon on a le temps de bien regarder.
Je clôture ma journée à l'aire de la Croix des milles, vingt kilomètres après Rodez. Je souhaitais traverser Albi, mais vu les couleurs annoncées par Maps, je n'ai pas été joueur. Fin de journée avec 9H32. Y en a bien assez.
Soirée sympa sur une terrasse avec une belle vue sur la campagne Tarnaise.
La nuit a été plutôt bonne, et assez fraiche et d'un calme. Si j'en ai la possibilité, je couperais à nouveau ici.
Départ à la nuit, car le jour a un peu de mal à se lever ; il fait jour plus tard, n'est ce pas ! J'ai moins de 120 Kms à faire avant d'arriver à Colomiers, et non pas Coulommiers, comme certains pourraient penser. La traversée d'Albi se passe crème, ainsi que le contournement de Toulouse. Je pense avoir merdé à un moment sur la partie "nord", mais je retombe sur mes pattes assez rapidement. J'arrive avec dix minutes d'avance à la plate forme Carrefour. Pas le temps de passer aux toilettes : quai 1. Ce n'est pas le quai le plus simple, car il y a peu de dégagement, mais ca va je suis réveillé et bien plus à l'aise avec le Renault que le Ford pour les manœuvres.
Accueilli par une jeune femme qui me montre mon transpalette, qui bugera dès la prise de la première palette dans la remorque. Plusieurs personnes débarquent, et nous serons pas de trop pour le sortir. Je garde cet outil qui fonctionnera, je ne dirais pas à merveille, mais il fera le job. Vingt six palettes plus tard, et bien quarante minutes, je peux partir direction de sud ouest, et la ZI du Thibaut. Lorsque j'ai reçu ma mission, j'étais assez heureux de voir le poids sue j'allais transporter : 5.5 t. On devrait pouvoir grapiller du temps pour la remontée.
Client facile à trouver, mais vu que pour accéder à ses quais, il faut manœuvrer dans le rue, je me suis présenter du mauvais côté. Il y un tout petit rond point à deux kilomètres ; allons y.
Le jeune cariste est hyper sympa, mais il doit coller encore les BL sur les palettes. Je lui propose mon aide afin qu'il ne descende pas de son chariot. Il est 8H30, je ne suis pas plus pressé que ça, mais autant l'aider, les quais sont bondés, et j'ai comme l'impression que je suis arrivé avant un grand rush. Vers 9H30, je possède tous les BL, go Lyon, par la même route que pour ma descente. Je passerais par l'est de Toulouse ; je ne sais pas si j'ai bien fait, mais les deux côtés étaient annoncés très roulant. Et c'est un coup de frein que je me lance sur l'A68 direction Albi.
Les 4H30 m'emmènent jusqu'à l'entrée de Rodez. Je me calle trente minutes pour me restaurer avec le reste de ma salade de riz thon et mais. Un petit café là dessus, et je peux reprendre la route.
C'est un peu plus dur à la reprise. A la sortie de l'A75, j'ai un peu de mal, je sens le coup de pompe arrivé. Je passe Mende et je m'arrête après le lieu dit bien connu "L'Habitarelle". Qui était Relle?? je ne sais pas.
L'endroit est calme, je coupe le téléphone et par prudence, je mets le réveil pour dans trente cinq minutes……..et j'ai bien fait.
Je marche un peu en partant faire quelques photos qui viendront égayer ce carnet de bord, et satisfaire l'ami Mich.
Dernière ligne droite à faire, avec l'incontournable contournement de la ville du Puy. Avec cinq tonnes, la N88 est bien plus agréable qu'avec vingt de plus. Je finis ma journée avec une consommation très légèrement supérieure à 26l ; je n'en reviens pas. Jamais avec le Ford, je n'aurais obtenu un tel score.
Je ne suis pas le dernier à rentrer ce soir, malgré qu'il soit 18h00. Il y a un peu de changement depuis quelques temps, n'est ce pas! Il manque les camions à Yohan et Momo, me semble t-il? Je décroche ma remorque, elle sera vidée par Olivier qui m'appelle depuis son lieu de vacances. Je pars faire les pleins, puis lavage du tracteur et pour une fois que je suis décroché je passe le châssis au karcher.
Il n'y a plus de place sur le parking des tracteurs (celui des chauffeurs en CP), alors je pars squatter une place de parking.
A 19H30, lecture de ma carte, je suis en vacances pour quinze jours.
Et puis, comme certains m'ont demandé des nouvelles de Cindy, et bien le petit Myronn est né le 24 juillet avec un peu d'avance.
Je vous quitte donc pour une quinzaine, d'ici là passez un bon été au boulot ou en vacances.
Bon weekend à tous
C'est la rentrée pour moi ce jour. Mais pas de nouveaux cartables, ni souliers. Je conserve mon ancien équipement, et puis je redouble aussi, puisque j'ai la même maitresse ; ou du moins, la même exploitante, soyons plus clair.
Ma mission de jour est de livrer à 10H00 à Valence, sachant que ma remorque a été chargée en tôles plates, mais qu'il me faut sangler. Alors, j'arrive au dépôt vers 7H00. Tout bien, puisque je croise Olivier à la machine à café. Il a repris lorsque je partais et c'est lui qui est allé vider mon dernier chargement de Toulouse. Il comprend facilement que je souhaite que ma remorque soit révisée, car il en a bavé avec ma bâche côté gauche. Tu m'étonnes mon garçon. Il m'informe que son ancienne remorque est disponible : à moi de la demander, elle est nickel. Il m'informe aussi que mon tracteur a roulé, mais avec le formateur de Thiers qui a fait des remplacements en container et en régional. C'est un ancien chauffeur, à la retraite depuis plusieurs années, mais qui fait des vacations de temps en temps. C'est lui qui a demandé à avoir mon camion….Sans être trop inquiet, je le récupère propre, uniquement un peu de poussière ici et là, et le frigo bien trempé, car il l'a laissé fermé.
Une fois ma remorque attelée, je déroule 12 sangles, histoire de bien me mettre dans l'ambiance "tôles". Ca va, je suis à l'ombre et le soleil n'est pas très présent ce matin.
Lorsque j'ai fini, Robert arrive d'une livraison, on part se jeter un café. C'est bien beau de boire des café et de papoter avec les collègues, mais j'ai quand même une petite mission ce jour. Alors à 8H30, je lâche enfin les poneys direction le sud. Maps m'indique que tout va bien, et je confirme : tout bien à la descente malgré que cela soit chargé dans les deux sens.
En arrivant devant le client, je croise encore Olivier ; à priori, je ne devrais pas passer beaucoup de temps ; il n'y est resté que 40 mn pour vider ses tôles.
Je rentre dans le hall de suite, et j'ai bien le temps de reprendre mes marques pour l'enroulage de sangles. Mon matériel n'a pas bougé, je retrouve tout sans problème. Seuls mes gants avaient migré dans le petit coffre latéral du Renault. Il me semble ne pas avoir passé plus de 45 mn. Dès que je récupère l'A7, la descente dans la traversée de Valence est quasi à l'arrêt. De mon côté, chargé comme tout à l'heure, mais rien qui va mal.
Arrivé au dépôt, je file direct à la pompe car mon réservoir est à moitié. J'y croise, encore Olivier. Décidemment!!
Etant donné que je suis mis en disponibilité pour un client en cas d'urgence, je m'occupe, une fois le casse croute pris, à ranger, puis à nettoyer la cabine. Le niveau du lave glace est aussi fait ; je pars dans les bureaux voir les travaux. Et oui, il y a une grande campagne de travaux dans les bureaux, et nous aurons droit d'ici deux mois à une vraie salle chauffeurs avec de bons équipements (frigo, micro ondes, canapé, TV, etc...), mais surtout de nouvelles douches, et là c'est pas du luxe.
Lionel, notre mécano, vient me chercher, car il a besoin d'un chauffeur pour ramener un camion de chez RVI. Ca m'occupe une petite heure, puis il sera temps de rentrer à la maison.
Au dépôt vers 7H30, pour faire une navette entre SQF et DHL, Lore sur Rhône. Je n'aime pas ce site de Loire ; autant le dépôt de SQF ca va bien, ou du moins, je n'ai jamais eu de problème, autant à Loire, c'est un bon vieux merdier. J'arrive en avance à SQF, pourtant, j'ai pris mon temps. Mais personne dans la traversée de Vienne et pas grand monde non plus entre Lafayette et SQF. Je serais donc pris en compte avant mon heure de RDV, et on va revenir tranquillou, par le même chemin. L'enregistrement aux bornes se passe mal, car mon numéro n'est pas connu. J'arrive après plusieurs tentatives à joindre quelqu'un. En fait, les gars de SQF n'avait pas validé le départ, ou alors, j'ai été plus rapide que l'informatique. J'sais pas.
Malgré mon heure de RDV de 11H00, je serais invité à rentrer vers les 11H20. Puis, on me donne un emplacement, où est déjà garé un camion, mais c'est normal me dit-on. Ce qui n'est pas normal, c'est que le chauffeur en place est présent depuis plus de vingt minutes, et toutes ses palettes sont présentes dans la remorque. J'ai bien le temps de débâcher sous un fort soleil ce jour. Pendant que le cariste, enfin arrivé s'occupe du collègue, je profite de l'instant pour casser la croute avec mes premières tomates de mon jardin…. Aucune remarque, svp!
J'attendrais encore une heure pour qu'un second cariste vienne vider mon chargement. Maintes tentatives d'appel à l'accueil, alors je me suis fendu d'un courriel. Je ne sais pas si c'est ce mail qui les a fait réagir, mais dans les cinq minutes après mon envoi, il était là. Putain, attendre 1H30, pour moins d'un quart d'heures de boulot…
Je devais faire un tour en container entre Dagneux et Loire, mais le bureau a été obligé d'annuler, car il y avait un impératif. Je me retrouve donc au milieu du dépôt, livré à moi même. Après un café pris à la machine avec qq boiteux, je pars inspecter une remorque, que je ferais bien mienne. C'est l'ancienne à Najib, puis à Maelys (celle d'Olivier a été affectée), avant qu'elle nous quitte. La bâche est superbe, les deux coffres fonctionnels, et elle possède des feux de recul additionnels à l'arrière. Il manque des barres, mais je sais gérer, et elle est sale et ne parlons pas de la fosse. Ok, je le prends. Je pars décrocher ma 604, dans les oubliettes du dépôt (elle devrait être révisée, mais quand…), j'accroche la 075, puis le pars me remettre à l'ombre pour la nettoyer. J'enlèverais un sac poubelle de 25 l de débris en tous genres de la fosse. Après avoir fixé les équerres, je file à la douche.
Vers 17H00, Véro m'annonce mon programme du lendemain. Je reste en sécurité, mais j'irais tout de même vider la remorque d'Olivier, demain matin. Il descend de la Courneuve, et je dois l'emmener à SQF! Bizarre, car dans le même temps, Oliver, prendra un container pour partir dans le Jura. Bon, on s'exécutera : point barre.
Ma journée sur la route se limitera à 77 Kms ; j'en ai pas fait plus pour aller de mon domicile au dépôt, mais presque!
Je pars dételer ma nouvelle remorque et là, c'est la grosse boulette du gars pas motivé de fin de journée. J'ai foutu parterre la remorque sans avoir mis les béquilles ET enlever la main jaune avant la rouge ; j'étais persuadé d'avoir baisser les béquilles, mais non, car j'ai un petit souci avec le verrou de ma sellette ; il faut souvent que je lâche le frein de parc, afin de "libérer" plus facilement mon verrou. J'étais en train de descendre les béquilles quand j'ai voulu contrôler que j'arrivais bien à déverrouiller la sellette. J'ai dû remonter dans la cabine, puis j'ai fait le fainéant en montant du côté chauffeur (côté chauffeur il y a les marches, pas côté passager), et bien entendu quand j'ai enlevé la main jaune, la remorque est partie. Réflexe à la con, j'ai "sauté" sur la main rouge pour la faire sauter et ainsi freiner la remorque, mais j'ai glissé et le châssis, puis au sol. Je me suis littéralement éclaté au sol. Des marques sur les jambes et les avant bras, de la graisse de partout, et deux belles entailles sur le genou gauche….Au niveau matériel rien de cassé. Lionel, soulève la remorque avec un gros fen (elle est vide), Mathilde, qui m'a vu tombé gère les béquilles et le tracteur pendant que je me soigne à minimum. Je suis un peu sonné, et pas mal énervé envers moi même. J'ai même qq vertiges. J'attendrais bien trente minutes avant de prendre le volant pour rentrer chez moi.
J'ai mal dormi bien sûr. Je craignais qu'au lever le genou soit vraiment raide. J'ai du mal à le plier, c'est clair et il est bien enflé. Deux hématomes sont apparus, sur le côté du genou, ainsi que sur la partie faciale de la cuisse.
Je suis tout de même à l'heure du RDV avec Olivier. Je lui prends sa remorque et il me glisse "ne la mets pas parterre". La route vers SQF passe aussi bien qu'hier, et c'est avec plus d'une heure d'avance que j'arrive sur place, où, j'apprendrais que je serais prioritaire. AH bon, personne chez nous était au courant ; je suis donc à quai dans les minutes qui suivent, après une mise à quai à contre main. Quinze minutes plus tard, je pars faire signer mes papiers. Je prendrais le temps d'un pdj au camion, avant de reprendre la route.
Au dépôt, je n'attelle pas directement, et je pars acheter des compresses, car on était un peu juste à la maison.
L'heure du repas sonne, puis celle de la sieste. Je ne dors pas mais je décompresse un peu dans la couchette. La déclaration d'accident est faite, c'est bon, on passe à autre chose. Désormais, je referais ce que j'ai toujours fait en décrochant : un coup de le bouton poussoir pour bloquer les freins.
Vers 14H30, alors que j'étais en train de placer des poteaux d'arrêt dans ma fosse, Véro m'appelle : l'astreinte est déclenchée. Go SQF pour le chargement. Je n'en sais pas plus à mon départ. Dans la traversée de Vienne, Véro m'envoie un SMS avec le numéro de commande, et la destination : Montbartier F82. Je n'ai aucune idée où cela se trouve, on verra plus tard. C'est une plate forme, alors je ne doute pas un instant qu'elle soit proche de Montauban, et sur le route de Toulouse.
Comme ce matin, mais là ca se comprend mieux, je suis prioritaire. Quai immédiat, et tout comme ce matin, c'est torché en quinze minutes. Entre temps, j'ai regardé où se trouvait ma destination, et c'est bien au sud de Montauban. Je prendrais donc cette bonne N88. Le RDV est fixé à 13H00 demain, c'est bien cool.
Ce qui est moins cool, c'est les deux accidents sur l'A47 à la hauteur du CC Givors qui se sont produits quelques minutes avant que j'arrive sur Communay. Je couperais 45 mn dans la descente et perdrais plus d'une heure trente. Dès que les véhicules sont dégagés, on passe à la régule devant le CC. Je visais Bonsecours, au pire Mende ce soir, mais je finis par me rabattre à la Fourchette Auvergnate ; il me restait moins d'une heure, et j'en avais ma claque. D'ici, je devrais passer en moins de 6h00.
Un rapide café au camion, car le troquet est fermé à 5H00. Habituellement, je marche un peu avant de prendre le volant ; ce jour, je m'astiens. Mais, je n'ai pas de problème pour me mettre en route. Avant de partir, j'ai enclenché la marche à recul (expression Thomasienne Drômoise), et bien c'est bien sympa cet éclairage.
Au départ, j'avais une température de 8° C . On n'était pas loin de la neige et on comprend mieux donc l'idée de Wauquiez avec son inséparable anorak rouge. Sur Mende, on perd la moitié des degrés…..Le jour se levant, je m'autorise à couper pour une douche, pdj, mais aussi pour refaire mes pansements. Direction l'infirmerie de Bonsecours, où je serais le seul à demander un pain au chocolat. Les collègues parlent de chocolatine...bizarre les mec ici.
D'ici, je passe en moins de 4H30 ; et le reste de la route est pratiquement en 2 x 2 voies. Je sors de l'A68 à St Sulpice pour prendre la direction de Montauban. Je gagne bien dans les 15/20 kms, et un peu de péage, mais que de tourne en rond et de dos d'âne…..incroyable.
Surprise à l'enregistrement, la borne m'annonce un RDV pour 15h00! hein!! J'en averti immédiatement mon exploitation, et tout rentre dans l'ordre. A 13h20, je suis appelé pour me rendre au quai 73. Lorsque j'arrive sur les quais, la charmante dame qui m'accueille a pitié de moi, et me propose son assistance pour décharger. Elle s'arrêtera lorsqu'il ne restera que qq palettes, pour réaliser le contrôle. A 14H10, je suis libéré et invité à remonter tout schuss au dépôt pour faire du container demain. Il me reste un peu plus de 4H00 à rouler, si bien que je stoppe à nouveau à Bonsecours, où Angélique prendra bien soin de moi pour me refaire mes pansements.
Je lâche le frein de parc vers 5H50, afin d'arriver vers les 9H30 au dépôt. J'avertis Véro que je serais vers 10H15 au dépôt. A la hauteur de Mende, je reçois un SMS de sa part ; tout cool. Ah, et bien pause au Pertuis pour un café en terrasse avec un autre bon pain au chocolat alors. Je déroule tranquillement jusqu'au dépôt. L'arrivée sur le Puy au petit matin, c'est quand même pas mal. Là, je pense que je vais faire rougir l'ami Toupy. Un peu de brume sur les hauteurs ; un vrai paysage de cartes postale.
Passage à la pompe puis au karcher, puis je m'en vais garer à la place 21, puisque, désormais, c'est un peu le bronx sur le parking, pour ne pas dire plus...... J'apprends l'arrivée d'un nouveau chauffeur, issu, comme moi d'une reconversion pro : Lionel, aussi, 45 ans. Je le rencontrerais sans doute dans les prochains jours. Le tracteur brille comme un sou neuf, ainsi que le bas de la remorque ; j'ai vraiment fignolé. Avant midi, je finis mes quelques restes dans le frigo, et j'attends car, je n'ai pas eu de retour de Véro. Robert et Yohan ont chargé pour leurs départs respectifs de lundi, et sont en train de préparer leur sac pour rentrer chez eux. Je pense bien entendu que je vais faire pareille. Ce qui m'inquiète le plus, c'est de ne pas avoir encore reçu mon programme de lundi. Très sincèrement, je me verrais mal faire encore de la sécurité pour la petite bouteille ronde ; c'est bon, j'ai donné pour quelques semaines. Mes sacs sont prêts, j'ai échangé avec Madame pour des bricoles à prendre en rentrant.
Mais malheureusement, alors, que je m'apprête à aller saluer Cindy qui arrive avec son petit, Véro m'envoie un SMS : départ immédiat pour chargement à Meyzieu, et livraison foulée, et pour 16h00 à Donzère. Je pars comme même voir le petit, mais aussi saluer Cindy, puis retour au camion à la course, enfin sur une jambe.
Une chance pour moi, l'A46 passe superbement bien dans mon sens, mais je vois aussi, qu'elle est très fluide à la descente. Pourvu que cela reste comme cela pour l'après midi.
J'avertis à mon arrivée que je suis le camion "sécurité", mais bon, ca ne les affole pas plus que ça. Mon amplitude finit à 20h50, et pars livrer Intermerdier. On me dit de me mettre dans la file des navettes. Ok, puis un cariste vient me voir ; super ; ben non, il est 13h15, et il finit à 14H00, et il n'aura donc pas le temps de charger 26 palettes.....C'est mieux d'en rire, même si intérieurement, j'ai envie de l'éclater.
Enfin, je tombe sur un petit jeune motivé, et malgré qu'il finisse aussi à 14h00, il me charge. Je pars à 14H15 de Meyzieu, avec toujours une rocade fluide à le descente. Avec mes 22 T, j'arrive à tenir une bonne moyenne, et ne suis pas trop gêné dans le grand Boeuf, mais par un camping car anglais dans la traversée de Valence à 70 KM/H. Je l'ai doublé au niveau du radar, j'en pouvais plus.
16H30, je suis enregistré sur la base de la zone des éoliennes, mais il me faudra attendre jusqu'à 17H00, après avoir signalé à plusieurs types que j'étais prioritaire. Il a fallu haussé le ton, et je les ai fâché sans doute, mais je m'en bats les c....
Par contre, personnel super sympa sur les quais, et suis pris immédiatement en charge dès que j'accède dans les entrepôts. Même le contrôle est rapide.
A 18h30, je passe la barrière de sortie, et mes copains ne sont pas pressés de venir m'ouvrir et contrôler que ma remorque est bien vide. Vengeance, sans doute, non?
Bien entendu la circulation sur l'A7 direction Lyon ne s'est pas améliorée, mais il semblerait que ça la hauteur de Montélimar, les voies ne soient plus à l'arrêt comme toute à l'heure. Mais il me faudra plus de 2h00 pour remonter jusqu'au dépôt avec des moments à l'arrêt complet pendant plusieurs minutes. Je finis donc avec à peine trente minutes de marge sur ma dix. Je pars décrocher ma taut sur une place inhabituelle, mais pas le choix. Par contre, je passe beaucoup de temps à trouver le bon châssis, mal garé entre deux vieilles taut. Galère pour la sortir, avec le bouton pour débloquer les freins qui est récalcitrant et aussi le manque de place. J'arrive à la faire passer sous la taut garée à ma gauche, sans quoi, j'étais bon pour accrocher la taut et la reculer d'un mètre. On n'a que ça à faire à 21H00. Puis il faut aller la garer afin qu'elle puisse être chargée demain matin. Un dernier coup d'œil, elle est "prête" pour charger un 20 pieds ; je suis bon pour débrancher le flexible rouge afin de faire reculer l'arrière du châssis et la basculer ainsi en 40 pieds. Nouveau coup sur le bouton rouge, bien entendu, les freins sont à nouveau bloqués. Je donnerais quatre ou cinq coups violents pour débloquer le système, et bien sûr, je monte autant de fois dans la cabine avec ma patte folle.
21H30, je sors ma carte, ras la casquette et le genou est bien enflé, mais j'ai bien gagné en souplesse depuis ma cascade.
Pas d'apéro ce soir, mais une bonne douche me fera le plus grand bien.
Sur ce bon weekend à tous
J'ai bien pris soin de mon genou ce weekend. Il "plie" mieux, même à froid ; par contre, j'ai de ces hématomes sur la cuisse.
La nuit a été courte, avec un réveil programmé à 3H00, mais étant réveillé pile à 2H45, je sors du lit avant de replonger. Un café coule pendant que je sors mes repas de midi et peut être d'un soir ou deux, ce que j'appelle ma bouffe de sauvegarde.
Il est 3H45 quand je franchis le portail du parking des employés. Je rentre mes affaires dans la cabine, puis je pars verrouiller mes twists lock, et faire le tour du camion pendant que celui chauffe doucement. Les feux du châssis fonctionnent parfaitement, on peut y aller. Un seul camion container est parti, c'est celui d'un affrété garé à côté de moi et qui lui aussi a été chargé ce weekend. Pour la même destination que moi?
EN sortant, je passe devant un Ford qui ronronne, et il démarre derrière moi. Arrivé à la hauteur de l'A47, il prend la direction de St Etienne, moi de Lyon. Livrant Thizy les Bourgs, je peux passer en toute légalité le "Fourvière", alors go. J'aime bien la vue, même la nuit, une fois passée le musée des Confluences, des berges du Rhône sur la droite. A cette heure, la circulation est inexistante ou presque. La descente est un peu plus chargée. On respecte scrupuleusement les limitations de vitesse, que se soit avant ou après les tubes. C'est bon; les photos, j'ai donné. Et teins, je me dis que le Renault est vierge de ce côté : pourvu que ca dure!
La vallée de l'Azergues se réveille doucement, et dans la traversée de Valsonne, je croise, dans le seul village étroit et avec deux virages, pas un, pas deux, mais trois camions. Les deux premiers chauffeurs en riaient, moi aussi. C'est fou ça.
Le col du Pilon qui est un régal en deux roues, passe bien avec un camion pas très chargé. Je déroule dans la descente jusqu'à mon arrivée, où je trouve facilement la rue, mais pas le client. J'ai un nom de D10, et je trouve trois entrepôt U10, mais sans correspondance ave le numéro de rue. Je m'arrête au second, il faut aller au troisième, situé dans une impasse.
Personnel sympa à l'arrivée, malgré qu'ils embauchent juste au moment de mon arrivée à 5H50. Pour un RDV à 6H00, je suis bien.
Quai six, et lorsque je suis à quai un Ford Combronde arrive. C'est le chauffeur qui est parti derrière moi ; il est passé par Roanne!! Quarante kms de plus, pour dix mn supplémentaires. Il fait toujours comme ça me dit-il. On passe à la machine à café, mais devant le goût désastreux de celui ci, je me rabats sur un chocolat.
Mon collègue sera libéré trente plus tard, car il possédait des palettes ; mon container des colis de taille moyenne, cela mettra 1H20. Il est reparti par Roanne, car il me signale que les containers sont à ramener au dépôt. Le tunnel passant toujours bien et dans le cas où je devrais poser le container sur le PEH, je prends la même route qu'à l'aller. Et puis, à 7H30, l'exploitante container n'est pas arrivée, alors je n'ai pas un éventuelle restitution au port. Dans le doute, y a pas de doute.
Et j'ai bien fait, puisque à force de la harceler, elle m'envoie un SMS avec un code pour la restitution à Arnal. Cool, j'arrivais à Ecully! Un peu de ralentissement, car Fourvière ne serait pas Fourvière autrement. Je descends jusqu'à Pierre Bénite, car le secteur de Gerland est un formidable chantier. Personne, mais vraiment personne à Arnal, je passe comme une lettre à la poste.
De retour au dépôt, je passe déposer directement le châssis à côté de ma remorque que j'attelle directement. Puis, CMR au bureau, pour aller charger mes trois bobines. J'apprendrais que nous sommes trois à charger pour le même client à côté de la Roche sur Yon : Olivier, et le nouveau Benoit (et non pas Lionel, comme écrit sur ma semaine précédente).
Une fois mes trois bobines "sécurisées" par deux sangles chacune, je peux prendre le chemin de l'ouest. Avec déjà 4H15 de volant ce jour, je ne montrais pas haut. A l'approche de Roanne, Olivier m'appelle et me demande jusqu'où je peux monter. A la louche sur sera entre Montmarault et Bellac, non? Logiquement, en 4H30 depuis le dépôt, on arrive à l'aire de Pressac. Lui n 'a qu'une heure de volant. Je dépasserais Benoit à la sortie de Roanne, et il fera de même vers la Pacaudière, lieu de mon petit festin de ce lundi midi.
Une pause à l'aire de l'Allier, car je commençais à sombrer au volant. Une bonne douche réparatrice me fera le plus grand bien. Pour revenir au camio, j'ai laissé passer devant moi une charmante jeune fille. Elle avait un leggin couleur chaire…...comment dire! Vous avez compris. J'ai pas pû m'empêcher de rigoler. Franchement!!!
Avec 8H58 de volant, et sans doute plus de dix heures de temps de service, j'échoue à l'étape Creusoise. Il y en a bien assez. Je coupe le téléphone et plonge dans la couchette. Trente minutes de sommeil me feront le plus grand bien.
C'est parti à 5H01, direction la Vendée. Jusqu'à 6H30, il fait encore bien nuit, mais le jour se lève assez vite. Et jusqu'à cette heure, je n'ai pas été trop dérangé par la circulation. Il faut dire aussi qu'après Bellac, et surtout depuis Confolens, où j'ai pris la direction de Niort, je me sens un peu seul. Olivier m'avait précisé qu'entre St Vaury et La Ferrière, il avait mis 4H05. Je ne pensais pas que je pouvais passer sur une seule période de conduite, mais ça c'est une bonne nouvelle. Entre Civray et Melle, je m'arrête pour un café mais aussi pour couper quinze minutes. Après 4H09 de volant, j'arrive devant la barrière du client, et "malheureusement, j'aperçois les camions d'Olivier et de Benoit. Mince, Olivier est arrivé à 8H00 ; Benoit a 8H30. En fait, c'est la reprise depuis hier dans la boite, et ils classent désormais leur matière première de façon différente et c'est un peu le brin. A mon arrivée, Oliver est appelé dans le hall de déchargement. Habituellement, nos trois bobines sont au sol après 15 mn au plus ; ce jour, ce sera trente, soit puisque je suis un peu "matheu", le double de temps. C'est au tour de Benoit, puis d'un NL, mais plutôt de l'est, et enfin, c'est mon tour.
Il est pratiquement 11h00 quand je prends la direction des Achards. Olivier et Benoit sont partis charger sur le site, et je croiserais Olivier sur ma dernière gare (c'est le nom donné aux entrepôts : gare). J'en ferais cinq pour être précis, mais qu'est ce que c'est chiant que de multiplier les débâchage et les poses des barres à chaque arrêt pour charger quelques palettes, puis l'attente aussi. Je mettrais pas loin des trois heures pour être chargé. Une fois les papiers faits, je file à la douche. Les sanitaires ont été refaits, mais l'eau est froide. De cette saison, ca fait du bien, dans quelques semaines, on en reparlera.
Il me reste dans les cinq heures à rouler, et je n'ai guère le choix que de descendre au max ce soir pour vider au plus tôt Bourg de Péage. Même route qu'à l'aller, et quand je pars Olivier vient prendre de mes nouvelles. Lui arrive au nord de Niort. Son chargement a pris quarante cinq minutes de moi que moi.
Je roulerais jusqu'à l'Etape Creusoise, comme hier soir, avec 4H35 de volant, mais si je m'arrêtais pour ma pause réglementaire, je ne pouvais plus partir cause amplitude.
Ce soir, il y a un peu plus de monde qu'hier.
C'est parti à 5H01, direction la Vendée. Jusqu'à 6H30, il fait encore bien nuit, mais le jour se lève assez vite. Et jusqu'à cette heure, je n'ai pas été trop dérangé par la circulation. Il faut dire aussi qu'après Bellac, et surtout depuis Confolens, où j'ai pris la direction de Niort, je me sens un peu seul. Olivier m'avait précisé qu'entre St Vaury et La Ferrière, il avait mis 4H05. Je ne pensais pas que je pouvais passer sur une seule période de conduite, mais ça c'est une bonne nouvelle. Entre Civray et Melle, je m'arrête pour un café mais aussi pour couper quinze minutes. Après 4H09 de volant, j'arrive devant la barrière du client, et "malheureusement, j'aperçois les camions d'Olivier et de Benoit. Mince, Olivier est arrivé à 8H00 ; Benoit a 8H30. En fait, c'est la reprise depuis hier dans la boite, et ils classent désormais leur matière première de façon différente et c'est un peu le brin. A mon arrivée, Oliver est appelé dans le hall de déchargement. Habituellement, nos trois bobines sont au sol après 15 mn au plus ; ce jour, ce sera trente, soit puisque je suis un peu "matheu", le double de temps. C'est au tour de Benoit, puis d'un NL, mais plutôt de l'est, et enfin, c'est mon tour.
Il est pratiquement 11h00 quand je prends la direction des Achards. Olivier et Benoit sont partis charger sur le site, et je croiserais Olivier sur ma dernière gare (c'est le nom donné aux entrepôts : gare). J'en ferais cinq pour être précis, mais qu'est ce que c'est chiant que de multiplier les débâchage et les poses des barres à chaque arrêt pour charger quelques palettes, puis l'attente aussi. Je mettrais pas loin des trois heures pour être chargé. Une fois les papiers faits, je file à la douche. Les sanitaires ont été refaits, mais l'eau est froide. De cette saison, ca fait du bien, dans quelques semaines, on en reparlera.
Il me reste dans les cinq heures à rouler, et je n'ai guère le choix que de descendre au max ce soir pour vider au plus tôt Bourg de Péage. Même route qu'à l'aller, et quand je pars Olivier vient prendre de mes nouvelles. Lui arrive au nord de Niort. Son chargement a pris quarante cinq minutes de moi que moi.
Je roulerais jusqu'à l'Etape Creusoise, comme hier soir, avec 4H35 de volant, mais si je m'arrêtais pour ma pause réglementaire, je ne pouvais plus partir cause amplitude.
Ce soir, il y a un peu plus de monde qu'hier.
La nuit a été bien chaude, pas autant qu'en pleine période de canicule, car à la tombée de la nuit, la température descend bien, mais quand même, j'ai quand même dû aérer dans la nuit, car la chaleur m'avait réveillé.
Comme hier, pain beurre confiture et deux cafés allongés feront mon bonheur ce matin. Cette fois, je ne prends pas la direction de l'ouest, mais de l'est. Entre le parking et l'accès à la RCEA, c'est un véritable défilé de camions. Il me semble que nous étions dix à partir à 5H01.Je trouve qu'il y a plus de circulation que les jours précédents, et c'est un peu logique aussi. Rien à signaler sur le parcours, sinon un petite quinze, histoire de me dégourdir le genoux, et me faire couler un café. Je suis à l'entrée de Roanne. Depuis St Vaury, je n'échapperais pas à une autre coupure ; j'hésite à passer au dépôt de Loire pour compléter, mais avec la traversée de l'A47 et de Givors, je pense que je ne passerais pas en étant dans les clous, alors, je stoppe à nouveau, et ce sera à la barrière de Péage de Veauchette, où je trouve l'inspiration pour ces quelques lignes.
Lorsque j'arrive sur l'A7, ce n'est pas la même limonade, et ça roule vraiment fort à la montée. Les deux files de gauche sont occupées par des vacanciers essentiellement, mais il y a pas mal de camions aussi.
Je trouve facilement le client dans la ZA à l'entrée de Bourg de Péage, mais je suis inquiet quand je vois les locaux, avec la pancarte annonçant bien l'entreprise, mais la cour est vide de tout matériaux. Je gare le camion et file à pied faire une petite reconnaissance, et c'est bien là, il y a un entrepôt que je ne pouvais voir de la route, et il abrite toute la came. Je croise le seul employé, qui me signale que vu comme je suis, je devrais manœuvrer en marche à recul pour accéder à sa plate forme de déchargement. Il me dit que c'est hard, bon, c'est à contre main et le portail est un peu de biais mais en y allant cool, ca le fait bien. J'étais aussi inquiet en arrivant vers 11H30, mais il me prend en charge de suite et à midi, je suis délesté de mes 25 palettes, et je n'ai plus qu'à remonter à Loire pour un nouveau tour en Vendée et chez le même client que mardi à La Ferrière. Olivier aussi monte, mais c'est Yohan qui assure le sixième voyage de la semaine.
Arrivé au dépôt, je rajoute 250 L de GO, puis je pars me garer à l'ombre pour casser une graine. Proche du karcher, je saute sur l'occasion pour passer un bon coup sur les vitres et les rétros. Puis, il est temps des formalités administratives pour mes bobines. C'est réglé en deux minutes, mais ce ne sera pas la même chanson dans le hall des bobines, où j'attendrais plus d'une heure. J'étais dingue...Bien sûr ,j'ai relancé deux fois. Comment prendre son temps sur l'amplitude, alors que tout s'était bien passé depuis ce matin.
Mon compteur horaire m'indique que je peux encore rouler 2H50, et logiquement, on passe en 2H40 pour le dépôt de St Pourçain. Petit SMS à Véro pour lui signaler que je devrais couper proche de son bureau, et que je passerais la saluer, si elle est encore là à mon arrivé.
C'est parti remise, puisque les bureaux sont fermés, lorsque je passe devant avec Valentino.
Je trouve aisément un place à l'ombre du premier bâtiment, avec un peu d'aire frais qui traverse la cabine.
Devant lorsque j'aurais vidé, je retourne aux Achards pour livrer à 11 Kms de chez moi.
Pour une fois, le réveil a servi, à tel point que je me demandais ce qu'il m'arrivait quand il a sonné à 3h20. Il fait encore bien chaud ce matin, cool, on peur aérer en grand la cabine, pendant que le café coule. A 3H45, je mets les voiles, et je prends plein ouest. La traversée de St Pourçain à cette heure là n'est qu'une formalité, même si je chope, pas de chance, un feu…
C'est le désert pour rejoindre l'A71 qui m'emmène jusqu'à Montluçon, avec une RCEA tout de même animée. Malgré la pénombre, je ne me fais pas avoir par les radars. A Bellac, c'est direction Confolens et je décide d'un stop de quinze minutes, histoire de me dégourdir les jambes à l'aire de Terre Neuve. Je me fraye un chemin en slalomant entre les camions mal garés de la nuit précédente. J'ai bien cru que je m'étais mis tout seul dans le caca. Cette pause m'a fait le plus grand bien, mais je devrais couper trente à l'entrée de Melle, au relais de Maisonnay (me semble t-il), pout un second café accompagné d'une viennoiserie.
Olivier me contacte, il arrive chez le client. On se croisera une heure plus tard, lorsqu'il prendra la direction de la Rochelle. Chez le client, c'est Yohan qui passe ne bascule de sortie lorsque j'arrive. Un T peut en cacher un autre, c'est mon tour. Affaire torchée en moins de trente minutes, tout bien. Il est 11h20 quand je pars, pour une arrivée à 10H50. Pour l'instant, tout va bien. Il me faut désormais charger aux Achards, puis descendre au plus loin de mes heures, sans dépasser 16H45, afin de ne pas dépasser les treize heures d'amplitude.
Dans les trente minutes qui suivent, je m'enregistre chez le client ; cette fois, je n'ai que deux gares à faire, mais j'y passerais tout de même deux heures. Ca va quand même, je suis dans les temps, et j'ai pu, entre les deux gares, me restaurer légèrement.
Un fois que je sui au sud de la Roche/Yon, je prends un bon vieux coup de pompe, alors j'appelle les collègues pour me maintenir éveillé. Mes collègues m'accompagnent donc jusqu'à Niort sud.
Je démarre la journée à 5H15, ce qui ne me laisse pas beaucoup de marge pour une livraison à 14H00 à Chavanay, à onze kms de mon domicile, mais qui me permettra une amplitude jusqu'à 18H15, car j'ai nécessité de boucler ma journée en moins de 13h00.
J'ai un peu de mal à démarrer la journée, pourtant c'est celle qui m'emmènera jusqu'à mon domicile, mais je suis un peu cramé ce matin. J'ai à nouveau siesté avant d'aller à la douche et me restaurer, et j'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil en soirée. A 23H30, je regardais encore l'heure tourner.
Autant mercredi matin à la montée sur la Vendée, c'était bien calme, mais ce jour, je croise pas mal de camions, mais aussi des voitures, avec bien souvent un phare qui dit merde à l'autre, et des passages en code un peu lent….Avec la pluie qui s'est invitée ce matin, j'ai les yeux bien fatigués après seulement une heure de route. Heureusement, j'arrive dans des tronçons un peu plus large, et le pluie cesse aux environs de Confolens. Je comptais m'arrêter pour un pdj à La Brousse, mais malgré que le resto soit ouvert, il y a une chaine qui en interdit l'accès. Deux camions y sont encore présents. Moi pas compris!*Alors, je file jusqu'à Montmarault, qui lui est bien ouvert. Un allongé, pain beurre confiture, me permettront de repartir en pleine forme. Deux camions portugais en porte voitures stationnent à côté de moi. Je découvre la nouvelle gamme Renault : Australe et la Symbioz. J'en avais jamais vu, mais beau look. Il faut dire que je ne suis pas fan des pubs o la TV, et les seules voitures que l'on peut apercevoir en pub, ce sont les hybrides ou les électriques.
Même la N7 est chargée, mais beaucoup de voitures aussi. Des vacanciers qui partent au PAL sans doute, n'est ce pas?
Je couperais quinze à l'aire du Forez, afin de jeter un œil à Maps. En effet, Robert m'a appelé, car lui remonte du sud, et l'A7 est bloquée au sud de Vienne. Gros carton apparemment. Mais, en quinze minutes ,les infos sont plus positives, alors je redémarre. Au pire, je sortirais à Givors pour prendre la N86, mais elle est bien saturée aussi. A suivre.
Robert me rappelle et me signale que cela se décante bien, et je confirme en live. Hormis à l'intersection A74/A7, je n'aurais pas à donner de coup de frein. Je perdrais au plus cinq minutes.
Et c'est avec sept minutes de retard que je sonne à la réception de Brico Marché de Chavanay. Ils seront deux à me vider, puis je me gare en face, dos au soleil pour casser une croute et puis couper trente. D'ici, je suis à plus de trente minutes du dépôt et il me reste cinquante minutes à mon compteur journalier.
J'apprends en me présentant au bureau, par Stéphanie, que je ferais du container jusqu'à mercredi au moins, et trois voyages entre Lyon et Nîmes. Ah, pas au courant! Je n'avais mon programme que pour lundi. Je pensais naïvement que le lot à ramener à DHL Loire serait chargé sur une des quatre ou cinq remorques bâchées qui sont en stand by actuellement, mais non, personne s'en est occupée. Je me permets cette remarque, car très souvent, nous les "bâchés" ont avance le boulot en container, mais à l'inverse, c'est beaucoup plus difficile. J'en dirais deux mots à Nicolas à son retour de congés…
Et comme par hasard, je dois attendre dans le hall pour que le chargement soit effectif. Je sors du hall au même moment où arrive Olivier. J'en fais la remarque à Gregory, qui ne comprend pas pourquoi je vais décrocher. D'après lui, c'est moi qui irai chez DHL. Avant de décrocher, coup de téléphone à Vero, on ne sait jamais, si changement! L'entretien est écourté….pas plus de commentaire.
Je décroche, mais Olivier ne peur accrocher de suite, car il a RDV chez son dentiste et souhaiterais passer par la cas douche ; on le comprend. Si bien, que je décroche, mais je laisse le tracteur légèrement avancé et dessous la remorque. Avec 27T, je n'aime pas!!
Bref, je devrais aller faire le plein, car sur la réserve depuis près de quatre vingt kilomètres, mais il est 17H43....je clôture la semaine qui a été bien tendu tout du long, avec des journées pleines, frôlant à chaque fois les amplitudes et les temps de conduite autorisés. Avec un peu moins de quarante six heures de conduite, j'ai fait ma plus grosse semaine chez Combronde, et j'ai deux excès en temps de service.
Retour à la maison pour l'apéro après une bonne douche. Demain, je ne partirais pas en moto avec mes ex collègues de SIEMENS, je préfère reposer le genou afin d'être en pleine forme pour le road trip espagnol mi septembre.