Carnet de bord de Juillet 2024 | Partager sur Facebook |
Ce n'est pas que je panique à l'idée de m'approcher de Paris, mais je ne suis pas à l'aise d'y monter, surtout que je pense fortement que la remplaçante de Cindy (partie en congés maternité), a vu un peu trop optimiste. Entre un RDV impératif à 11H00, pour vider au parc des expos de Versailles, puis un RDV à 15H00 à la Courneuve, j'ai comme un sentiment que l'amplitude devrait morfler, voir le temps de route. Depuis le dépôt, j'ai 501 kms à faire. Je n'ai pas pour autant mis un Lewis ce matin, mais mon bermuda multi-poches.
A 23H00 hier soir, j'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil et j'étais réveillé, et vers 1h30, je me suis réveillé. J'ai tourné un peu, et avant de réveillé ma douce, j'ai préféré filer me faire un café, et partir aussitôt. Je pensais partir au maxi vers 3H00, j'avais comme cela entre trente et quarante cinq minutes de marge pour les bouchons parisiens. Les collègues de Veauche comptaient eux partir eux vers 3H30.
Bien entendu, je suis le premier à partir, et pour une fois, les deux camions de la file du milieu qui se garent en face de moi, sont des containers "mis en sécurité" dans la zone dédiée. L'ensemble du parc est de toute manière surveillé.
Je m'autorise à passer par le Laurent Bonnevay (c'est Pierre qui parle là!)., le périph pour les gones. Périph qui n'en est pas un.
Je roule bien, sans trop bailler, ni trop bouger sur mon siège, tout bien. Ma playlist ne fonctionne pas sur le Berliet, il faut que je pense à changer de clef.
La circulation dans mon sens est bien calme, mais bien plus chargé à la descente. Je croise M le Webmaster du site FDR, j'ai nommé Phil26, à la hauteur de Macon nord. Il se rentre de son weekend au SPA.
Une pause pour un café pain aux raisins, à l'aire en haut du Bessey. Seize minutes pas une de plus. Toujours en forme pour monter sur la capitale. Entre temps, David, un des chauffeurs de Veauche (et celui avec qui j'avais fait un voyage entre Eurexpo et la Normandie), m'appelle. D'après leurs savants calculs, ils devraient atterrir sur Versailles, vers 11H30. Je satisfait la RSE à l'aire de la Couline. Sans être fatigué, je pose tout de même dans la couchette, en étant prudent avec le téléphone programmé pour une pause de trente minutes.
Je reprends ma route, tout en surveillant Maps et les couleurs au sud de Paris. Nous n'avons pas de dérogation pour passer avant 10H00, alors je coupe à nouveau une trentaine de minutes à la station Leclerc avant Villabé.
Quand, j'en repars les collègues de Veauche sont une quarantaine de kilomètres derrière moi. Olivier mon GPS assistant pour Paris et sa grande couronne me contacte. Il me sait sur le secteur, alors il s'inquiète un peu. Trop sympa Olive, si bien qu'il m'accompagne jusqu'à l'entrée M du parc des expos. Porte que j'ai failli louper à cause des panneaux d'affichage. Il y a un monde fou à l'accueil et dans les allées. Ca grouille de monde, il faut être vigilant, surtout qu'il n'y a pas trop de place pour passer. Au bout de 400 m, je suis arrêté par un câble rouge. Aie, c'est un câble HTA logiquement. Pas de protection, je m'arrête donc. Un personnel de sécurité s'approche et me demande ce que je fais là. Il est surpris que je passe ici. En fait, j'ai suivi les indications données à l'entrée, mais aussi celles au sol. Mais ce matin, ils ont inversés le sens. Hein!! J'ai soit le choix de reculer en zigzag jusqu'à l'entrée : non, ca va pas le faire, ou repartir en marche avant, après de savantes manœuvres. Le choix deux s'impose de façon naturelle.
Lorsque j'arrive enfin à la bonne place, je suis accueilli par des charmantes personnes (si si) , qui me demande ce que je transporte, à savoir les sols pour les entrainements ou pour la compétition. Et oh, moi, c'est la compét mon gars. Je livrerais donc dans le hall juste à côté. Je fais une reconnaissance avant de rentrer, en ressortant du hall, les stéphanois arrivent. Bonne synchronisation.
C'est assez rapide à vider, un peu long pour obtenir une signature.
On se boit un café ensemble avant de libérer ma place pour David, et appeler aussitôt Olivier pour qu'il m'accompagne jusqu'à La Courneuve. Ca matin, il m'avait précisé qu'il ne fallait pas suivre le GPS en approche de St Denis, car il me ferait passer par Chépluou, pour gagner trois secondes, mais bien me faire chier. J'écoute mon guide, même lorsqu'une route est en travaux, il recalcule aussitôt le trajet.
Et c'est avec plus d'une heure d'avance sur mon RDV que j'arrive à destination. Ici, les places sont limitées, alors je ne vais pas de suite à l'accueil. Je profite pour me sustenter. Salade de tomates et avocat, un morceau de comté. Trente minutes avant l'heure de mon RDV, je pars m'inscrire, en espérant être chargé rapidement. J'ai espoir car il y a peu de camion, mais malheureusement, je ne serais appelé qu'à 15h30, et mon chargement sera bien long et une fois terminé, il faut ressortir une palette, car elle n'est pas passé à la scanette. Bien sûr, ce n'est pas la dernière… Je ressort de la boutique, alors qu'il ne me reste que quarante cinq minutes d'amplitude et deux heures de volant. Que faire? Où aller? A la base, je pensais aller à Survilliers, mais l'A1 était au rouge, alors tans qu'à être en infraction, autant prendre la direction du sud, et couper à Réau. Je finis ma journée en 16H15, et douze heures de temps de service. Je sais………...c'est pas bien, mais….
Véronique, qui nous donne le boulot depuis le site de St Pourçain, m'a donné 9h00 comme heure de RDV pour vider à Vinay. Comment dire, qu'avec à la base un RDV à 15H00, et une journée bien entamée, je lui avait signalé vendredi que ce n'était pas jouable. En fait, elle avait comme base, la montée de ses gars basés à St Pourçain, quand ils vont en RP. Heu, ils gagnent dans les deux heures, non!!!
Je m'occupe de partir à 5H01, elle s'occupe d'avertir le client de mon retard. On fait comme ça. Hier, j'ai tiré les rideaux à 9H00, quinze minutes plus tard, je cassais l'oreiller et ceci jusqu'à 3H00 du mat. Rien vu, rien entendu.
Direction donc la région de Grenoble, et même de la capitale de la noix, Et oui, j'ai appris ça en franchissant le panneau de la ville, lorsque j'y suis arrivé vers 12h30.
Descente full autoroute, avec un bilan de consommation, juste en dessus des trente litres, à quelques dixièmes près. A près de 44 T, ce n'est pas mal, et c'est surtout très bas par rapport à ce bon F Max.
Je me mets à quai à contre main, nickel, et suis de suite pris en charge par un gars fort bien sympathique au demeurant. Une fois mes papiers en main, je me rentre au dépôt, via la nationale depuis la sortie Rives. Elle va bien, mais ce con de GPS veut me faire passer par l'autoroute. Près de trente kilomètres de différence, t'es pas un peu con, toi?
Devant le hall des tôles, il y a de gros travaux, car une borne électrique est en cours d'installation, pour un futur camion électrique qui va rentrer. Un Berliet, d'après mes sources, mais sans long nez. Je me gare le long de la tranchée, sans y mettre mes roues ; c'est mieux ainsi.
Trois fardeaux, pour vingt deux tonnes, dix sangles là dessus, une douche et je peux prendre la direction du nord, et plus précisément Longvic. Sur le trajet, en plein bouchon Lyonnais, on se croise avec l'ami Ardéchois des montagnes : Mich07. Il n'est pas à l'Avé Maria, je peux donc prendre sa place et y squatter. Bien entendu, je laisse ma note ; Mich pense à la régler semaine prochaine, stp. Grosse journée d'autoroute avec 730 Kms au compteur, une première chez Combronde pour moi, et 9H59 de volant. Optimisation totale.
Le programme reçu la veille est à nouveau tendu, surtout connaissant le site de chargement à Dijon, et mes "amis" de Laveyron, toujours pas très rapide à la détente.
Je quitte donc la maison secondaire de Mich07 un peu avant 6H00, histoire d'arriver à l'ouverture sur Longvic. Dans les cinq minutes, je suis lancé comme un frelon sur l'A6, direction la capitale de la moutarde. Je préfère Dijon, pour ses alentours et ses vignobles, mais le centre ville, ainsi que son marché couvert sont à faire à l'occasion.
Je suis bien à l'ouverture et il n'y a aucun camion en livraison, ni en chargement. Par contre une fois dans le hall, j'aurais tout mon temps pour dessangler, ranger mon foutoir, avant qu'un pontiste s'occupe de mes tôles. J'y passe 1h30. Go le nord de Dijon, pour un chargement de papier recyclé, chez Paprec donc, à destination de Laveyron. Désormais, in faut sangler les balles de papier. D'ici que l'on soit obligé de mettre des équerres…..Lorsque j'accède à la rue, deux camions sont en attente sur le trottoir, et deux sont dans la cour. Lors de mon inscription, c'est un peu la douche froide : plus d'une heure d'attente est annoncée. Message à Véro pour la suite. La deuxième douche arrivera par les airs au moment du chargement, je suis littéralement trempé jusqu'au os. Il est quasiment midi lorsque je pars, et dires que Vero pensait que je pourrais vider à 14H00. Je prends la route immédiatement après m'être changé et séché les cheveux, non je déconne (pour les cheveux). Lorsque je traverse Lyon, j'ai l'impression d'être dans les bras d'Yvette Horner, c'est bien pénible.
Désormais chez Saica, on passe à l'accueil, pour qu'ils vérifient les identités, puis tu traverses pour t'inscrire sur des bornes, et en final, tu as un test "sécurité" avec trois questions idiotes. Pour vous dire, j'ai eu tout juste!
Je suis invité à me présenter à la bascule, grâce à une carte magnétique distribuée par la borne. Après, c'est du classique. Par contre, et c'est à noter, je tombe sur un cariste très sympa, et franchement, c'est une première sur ce site. Je ressors après avoir balayé ma remorque et enrouler mes sangles vers 17H30.
Ma suite s'affiche sur mon téléphone : trois bobines au dépôt pour la Ferrière, un client que je n'ai jamais fait encore. En montant, je m'interroge si je pourrais charger ce soir. Il y a toujours du personnel au niveau des containers jusqu'à 20H00, mais encore faut-il qu'ils soient averti, et que les papiers soient prêts, et franchement, j'ai un doute.
J'appelle Véro, mais me signale que je ne charge que demain! J'en suis surpris, car monter en Vendée pour vider vendredi matin, charger et rentrer, ce n'est pas possible en seulement neuf heures. Masi si d'après elle! Je ne discute pas et je n'essaie pas de charger. C'est l'anniversaire de ma femme, alors je me rentre, point barre. K'ai galopé toute la journée, pas de pause casse croute, ni café, j'ai un peu ma claque ce soir.
J'arrive au dépôt avant 7H30 avec ma CMR sous le bras que j'avais préparée la veille. CMR signée par Béchir, BL fournit, je peux passer dans le hall des bobines. J'ouvre le portail encore fermé à cette heure, et me mets en place. C'est Jonathan qui s'y colle. IL bosse vite et bien, c'est celui que je préfère, aussi bien pour les bobines que pour les plaques. Il suit toujours nos instructions. L'ensemble fait dans les 24 T, avec deux grosses et une moyenne, qui sera installée au milieu.
Je quitte le dépôt à 8h45 tout pile, ce qui me fait, à cette heure, traverser Givors avec petits bouchons à cause de piétons indisciplinés.
Je file tout schuss jusqu'au dépôt de St Pourçain, pour le remplissage de mon plus gros réservoir, mais aussi pour profiter de l'excellente pompe Adblue. Les trente ne sont pas consommées, alors petite pause repas, sous les pompes, sans gêner.
Entre St Pourçain et Montmarault, c'est le déluge, pus grand soleil à Montluçon. Va comprendre!
Avant Bellac, un Espagnol me fait une superbe grasse en se rabattant à deux doigts de la cabine. Il vociférait lorsqu'il m'a doublé ; je n'ai pas compris, mais c'est passé fin, et j'ai bien failli aller au fossé. Quel gros con!
Le reste du trajet se passe sans encombre, et à partir de Poitiers, je prends l'autoroute direction Niort. A Poitiers, j'ai sept heures de volant au niveau du péage. J'avais regardé lors de ma pause de trente où je pouvais couper ce soir, et le croisais les doigts pour aller le plus loin possible, soit le relais des Chasseurs à Fougeré. De là bas, je serais à une quinzaine de minutes de mon client.
Il y a encore de la place lorsque je me gare à côté d'un FH, avec 8h54 de conduite.
Je ne connaissais pas ce restaurant, et je n'ai pas fait le choix en regardant les notes sur TruckFly, mais le resto le plus proche du client. Et ma foi, le personnel est super sympa, la table est très correct, et l'ambiance est bonne, avec peu de chauffeurs et une clientèle locale.
J'ai fait une super nuit, c'est rare pour être signalé. Seulement réveillé vers 2H30 par un "bruit", mais il n'y avait rien sur la parking. Un mauvais rêve sans doute. Le relais propose une formule repas, douche, petit déjeuner pour 22 €, et ma foi, c'est pas mal du tout (voir photo ci jointe).
En quittant mon parking, je suis devant le portail avant l'ouverture du client. Malgré tout, lorsque je suis en approche, il s'ouvre, et on me fait signe de passer en bascule et de me garer devant le hall. Je vais saluer mon interlocuteur qui me dit de patienter une dizaine de minutes, car le personnel est en cours de prise de poste. Cela me laisse le temps de ranger tout mon attirail.
Une fois dans le hall, ce n'est que formalité, même pas le temps de poser une quinze pour dire. Alors, je la fait le temps de signer les papiers.
Direction le sud de Niort, à Prahecq exactement. La zone industrielle est facile à trouver ; le personnel à l'accueil est bien sympa et précise sans être directif, les consignes de sécurité et les formalités pour les mises à quais. Et sur les quais, je tombe sur des jeunes aussi sympathique. Ca aussi, c'est sympa de le signaler. Je risque d'avoir moins de chance lundi pour le déchargement, car ma came est destinée à ITM à SQF!! Vous vous souvenez de mes déboires : six heures et dix sept heures d'attente….
En revanche ici, ca pulse, et mes vingt huit palettes, pour vingt six tonnes, sont dans la remorque en trente minutes. J'avance un peu, pour la pose du plomb. Il ne me reste plus qu'à m'approcher au mieux du dépôt. Je vise entre St Pourçain et Roanne, suivant la circulation. Etant au sud de Niort, je passe par Melle, Civray, Confolens, Bellac, puis du traditionnel pour rejoindre la vallée du Rhône. Je coupe quinze vers Confolens de mémoire, pour un léger casse croûte puis trente minutes sur une aire avant Montluçon.
Lorsque je quitte l'aire, je contacte Véronique, car il me semble qu'il y a des erreurs sur les dates de chargement et déchargement ; j'en profite pour lui signaler que je ne m'arrête pas à St Pourçain, pour limiter mon amplitude au max, afin d'être sûr de rentrer sans être en infraction, vis à vis de l'interdiction de rouler après 7H00 demain matin. Elle comprend.
A la sortie de St Pourçain, la route est coupée, et je file prendre la direction de Vichy. N'y voyez aucune référence politique, on n'est bien d'accord. Merci.
Je coupe à Thiers, au siège de l'entreprise, où je pensais passer l'ensemble aux rouleaux, mais il doit y avoir un bouton de mise sous tension, car je n'ai pas réussi à le lancer. Je pars marcher sur le parc, afin de tirer quelques photos, car je n'en ai pas fait trop ce jour.
Repas camion, et douche avant de se coucher.
J'avais prévu de regarder le match à "Tout le Monde en Parle", avec un maillot de mon club préféré, mais avec la route barrée, je suivrais le match à la radio…..ou pas.
Debout à 4h00, avec un départ dès que les 9H00 de coupure. l'A89 est moyennement chargée, et le retour au dépôt se fait bien. Vers 6H30, j'ouvre le portail et me glisse entre les camions afin d'accéder aux pompes. Comme j'en ai marre de passer du temps à la pompe Adblue, à cause du préfitre du réservoir, et bien je le fait sauter. Ca va de suite mieux...
Hier, j'avais donné un coup de brosse, mais le karcher n'avait pas démarré, et je ne connaissais pas le code pour les rouleaux. Alors ce matin, je fignolle un peu, avec un gors travail sur les vitres et les jantes (tôles, mais quand même).
Passage à la boulangerie et rentrage à la maison...............sous un crachin d'automne.
Bon weekend les z'amis
Enfin, le jardin ne ressemble plus à un champ à l'abandon; par contre, je vais devoir faire au moins deux voyages à la déchetterie.
Ce matin, je ne pars pas de bonne heure, avec mon RDV chez ITM à 11H00. Pas de bonne heure, ni de bonheur d'aller vider là bas. Rappelez vous mes deux derniers et uniques voyages….que d'attente!
Je m'inscris à la borne vers 10H50, et je retourne au camion me faire couler un café. Et bien figurez vous que je n'ai pas eu le temps de faire mon café. Si si, quai 7, à peine après avoir poser mon fessier sur le siège passager.
J'attendrais quand même une dizaine de minutes avant d'avoir la première palette sur le quai, mais à 11H00, ma CMR est signée, et je peux filer à St Pierre de Chandieu pour charger à destination de Bègles.
J'arrive sur place à l'heure de la pause, si bien que je fais la mienne, tout en me restaurant légèrement. A 13H00, je suis inscris et rapidement mis en zone de chargement. Je serais chargé lourd, voir très lourd pour affronter le Massif Central. Vingt huit tonnes dans la remorque. Je file par l'A46, que je récupère à Mions ; dans mon sens, on joue un peu à l'accordéon, mais que dire de la direction opposée….. bon courage aux juilletistes.
Inutile de vous préciser que chaque bosse, sans être un véritable calvaire, est un peu longue à franchir, et après il faut sauter sur le ralentisseur. Et ça dure, ça dure...Il faut attendre d'être dans les environs de Périgueux, pour avoir une zone plate. J'ai trouvé très sincèrement le temps bien long sur le trajet me menant à Quinsac, au dépôt d'une de nos deux agences sur le secteur. L'autre étant à Izon, à l'est de Bordeaux. J'arrive au dépôt vers 22H20, bien rincé mais assez content d'être arrivé à tout juste dix kilomètres de Bègles, de l'autre côté de la Garonne. Je file d'abord à la douche, avant mon petit diner en cabine.
Demain, je quitterais vers 7H45. Je ne validerais pas de onze ce soir, malgré mes treize heures d'amplitude.
Il a fait bien frais cette nuit, et j'ai pu dormir les vitres entrouvertes, sans être gêné par le bruit, ni réveillé par un collègue partant très tôt.
Mon petit déjeuner avalé, je passe me rafraichir, puis ranger un peu la cabine que j'avais eu la flemme, mais aussi pas le temps, de faire en démarrant ma semaine. Il faut dire que je pensais le faire durant mon attente chez ITM. Pour être clair, j'ai préféré ne pas attendre hier.
La traversée de la Garonne se fait impeccablement bien, et c'est juste au moment de sortir que le bouchon est en train de se créer sur la rocade bordelaise.
Le portail du client est ouvert, alors je me range sur un des emplacements réservés à cet effet. Un cariste vient à ma rencontre, pour me dire qu'il me décharge de suite. Ma foi, ce n'est pas sans me déplaire. Puis un second arrive ; il coupera deux trois fois pour servir des clients.
A 9h00, je passe le portail de sortie, même dans mes rêves les plus fous, je ne pensais pas que je m'en sortirais si bien.
Go direction Toulouse, mais je stopperais à Langon, chez Bonna Sabla pour un chargement de caissons béton à destination d'un chantier en Maurienne. Idem, ici. Tout juste garé à l'entrée, que je suis invité à me mettre sur un emplacement, enfin le seul emplacement. Je n'ai qu'à ouvrir un côté, en revanche, il me faut sortir équerres et sangles (12) pour attacher ces ensembles béton. Durant mon chargement, je vois un Ford de chez nous se présenter. C'est encore David (celui de la semaine dernière), il charge aussi pour la Maurienne. On discute un bout, mais il me faut sangler et lui commencer à préparer sa remorque. Je lui laisse l'emplacement vers 10H15. Franchement, je suis très content de ma matinée ; jamais, je n'aurais pensé quitté Langon avant midi.
Bien entendu, la rocade Bordelaise passe crème, avec un léger ralentissement à un endroit, mais rien de bien méchant. Je suis rapidement lancé sur la N89 ; et oui, j'ai décidé de remonter par la même route. Je suis plus léger de 13 T, ça devrait faire toute la différence sur la traversée du Massif Central, et je le remarque bien, aussi bien à la relance que dans les côtes au sortie de Bordeaux. David, qui a finit de charger m'appelle, mais il a déjà trois heures de volant, contre une heure trente (ou qq chose comme ça) pour moi. Comme, je suis un peu veinard ce jour, je me dis que je pourrais couper à Nivolas-Vermelle, et pouvoir regarder le match à la télévision ce soir. J'ai peu d'espoir pour une qualification, à la différence de Chouchen, qui voit la France gagner trois à zéro. Ouais, suis septique!
Je coupe quinze à une barrière de péage pour casser la croute et surprise, je tombe sur une boite de macarons que ma petite femme m'a préparé. Je mets la main à la pâte généralement, car c'est moi qui "macaronne" les blancs d'œufs et le sucre glace, car il faut un peu d'énergie. J'en ai cassé l'ustensile samedi, pour dire! Les macarons, c'est un régal avec un café.
Trois macarons plus tard, je suis à nouveau sur l'A89, jusqu'à l'aire de Chavanon, pour une bonne douche. On va éviter les longues attentes au relais, et profiter ainsi d'un p'tit apéro à la place.
Je coupe à nouveau à Thiers, ce n'était pas nécessaire réglementairement dit, mais, je vais passer l'ensemble aux rouleaux, et compléter mon GO. Ne sachant pas où mon programme va m'envoyer.
La bâche est propre, Valentino aussi, je peux finir mes heures. Mon calcul de ce matin n'est pas déconnant, et je devrais avoir dans les 20/25 mn de réserve, sur ma dix heures en arrivant à Nivolas. Sur l'A432, je croise Nicolas, le resp d'exploitation qui m'appelle. Il est étonné de me voir ici. Il a peur que je dépasse (encore) mon amplitude. Cool garçon, je ne suis pas sur la RP, il y a des solutions de stationnement sur le secteur.
J'arrive bien dans les temps au relais de la Maison Blanche, mais c'est blindé, mais blindé grave. Je me gare à l'arrache comme je peux. Je vais sans doute gêner un CR qui ne pourra sortir, mais c'est un camion de déménagement. Je suppose qu'il ne partira pas avant moi, et je suppose mal...car lorsque je les repère à l'intérieur, ils m'annoncent quitter le parking vers 3H00. Et merde! Bon, je suis bon à bouger le camion dans la nuit, soit en enlevant ma carte, soit sur les conseils avisés et toujours bien éclairés de Phil2607, j'irais pas tranche de 30 sec par période d'une minute. A 3h00....Putain.....Mbappé, tu as intérêt à marquer, sinon, je serais de mauvaise humeur.
Durant le match, un chauffeur vient me voir car une place s'est libérée, car le chauffeur n'a fait qu'une coupure, sans doute de trois heures, puis il a filé. Et bien, je vais m'y mettre, la place est chaude, autant en profiter, et par période de trente sec, ça le fait. Cool, j'ai réussi. Quand je reviens devant la TV, le score a changé : second but pour l'Espagne. Voilà, j'étais le porte bonheur de l'EDF, et à cause de mon absence, l'Espagne en a profité.
Ce soir, ma fille Claudie est sans doute très partagée entre la défaite de la France et la victoire de l'Espagne. En fait, je ne suis pas le porte bonheur des bleus, mais plutôt le chat noir, c'est le premier match que je regarde.
Ce matin, j'ai un peu de temps, car je vais profité de faire une coupure de onze heures. Avant de filer au pdj, j'écris ma journée d'hier, et classe mes photos.
Vers 6H40, je suis prêt à partir pour la vallée de la Maurienne. Hier soir, j'avais envoyé un SMS à mon correspondant pour lui signaler que je serais en avance et probablement vers 8H30. Pas de problème sur la route, si ce n'est que la pluie refait son apparition. Quand je passe Chambéry, je me dis que nous allons vider sous la flotte. Mais non, le temps change au fur et à mesure que le jour fait son apparition, et c'est limite sous le soleil que je débarque sur le chantier à l'entrée de St Michel.
A l'entrée du chantier, il y a un stock de caissons identique à ceux que je livre, et mon gars me fait garé là le long. Il faut serrer au max, car les bennes arrivent les unes après les autres. Je devrais sortir en marche arrière, car il n'y a pas de solution pour faire demi tour, et la zone de chantier nous est interdite. Bon, je ne le sens pas très bien, car il y a une petite pente, et à vide, il ne faudra pas stopper l'élan. C'est un peu long à vider, car il va déposer les caissons à bien 100 m de la zone où je suis. On mettra plus d'une heure à vider, et sur ces entre faits, David arrive. Je lui dis qu'il y a une petite possibilité de faire demi tour plus loin afin de se présenter en marche arrière pour entrer sur le chantier. Il est allé faire demi tour, et il confirme "petite possibilité". Je devrais y aller aussi...ah oui, c'est fin. Quand je pense à Pierre qui vit ça quotidiennement.
Mission suivante : retourner au dépôt pour un chargement urgent de trois bobines à destination de la banlieue de Nancy. Il y a eu du retard sur les derniers trains, et il est impératif de livrer, alors...on ne lésine pas sur les kms à vide. Sans doute, avons nous eu un coup de pouce de notre client.
Une fois au dépôt, j'accède directement au hall des bobines, où un affrété est en cours de chargement. Il va sangler dehors, je ferais de même lorsque mes trois bobines seront dans la fosse. Casse croute, douche, café offert par le boss, coupure faite, je peux reprendre la route.
L'A46 me parait bien chargée, alors j'opte pour la route de SQF, Cremieu, pour reprendre l'autoroute à Bourg sud. Je me suis bien fané de l'autoroute depuis dix jours. Là, je me fane les convois des moissons...Entre les moissonneuses, et les tracteurs chargés de grains, j'ai regretté de ne pas avoir pris l'autoroute. Avec 27 T, c'est impossible à dépasser.
Je finis ma journée à la Tonnelle à Mouchard avec 8H30 de volant. Et c'est parti pour une autre onze.
Hier soir, Olivier, mon GPS parisien, m'a contacté, car il va couper sur Besançon, mais je ne pourrais le rejoindre, par manque de temps, alors, on se retrouve dans une boulangerie à Chatillon le Duc, pour un petit déjeuner. C'est l'anniversaire à Olive, alors je rince. Je rince aussi pour le remercier de sa disponibilité et des ses conseils précis. Généralement, j'y vais les yeux fermés….enfin, c'est une expression, on est bien d'accord, quoique!
On a fait l'ouverture, mais il est temps pour moi de le laisser prendre son temps, afin de répondre à ses nombreux appels téléphoniques. Je m'étais annoncé entre 9H30 et 10h00, et j'arrive à 9H30. A ma descente du camion, un mec bien sympa, me demande "tu me livres des bobines". Je réponds par l'affirmatif, et en le tutoyant. J'apprends quelques temps après que c'est le boss de la boite. C'est lui qui vient me décharger, car ils ont du boulot à revendre. Il m'a précisé que ce n'était pas son job de décharger ; oui, j'ai remarqué quand la première bobine est partie dans le mauvais sens. Il demande à un de ces gars d'apporter un café au chauffeur. Sympa, vraiment. Il me précise que si j'arrive un soir pour vider le lendemain, de ma présenter tout de même. Si, j'arrive avant 18h30, je serais déchargé, en me précisant que nous sommes tous sympas dans cette boite. Ca fait plaisir. J'en parle à Olive, il a eu le même comportement avec lui récemment et ils l'ont vidé un soir. Et lui, a eu droit à une bière.
Il fait un petit crachin lorsque je repars, je n'aime pas à vide. Mais après Toul, le "beau temps" revient. Comprenez : il ne pleut plus.
A Contrisson, c'est un peu le jeu de la roulette russe. Ca passe ou ca casse. A priori, j'ai tiré ma carte chance cette semaine, car tout juste inscrit vers 11H50, que je passe en bascule. A midi trente, je sors du hall, pour passer en zone sanglage en plein soleil sous la bâche et en manches longues. Deux sangles à passer par le centre, et ceci pour cinq bobines… J'ai tombé le casque, et j'ai mérité ma douche à la sortie du client. On fera les papiers après. Suis rincé.
A 14H00, je mets les voiles direction le sud, sans avoir réellement mangé, ni pris un café. J'ai eu Tophe au tél, cela m'a tenu réveillé un peu, mais j'ai pris un sérieux coup de fatigue en arrivant sur Dijon, aussi j'ai préféré stopper à Longvic, devant un client que nous livrons habituellement en tôles.
Je me mets dans la couchette aussitôt, et m'endors dix minutes avant d'être réveillé par ma fille ainée, puis par la seconde!!
Vers 18H30, une citerne pétrolière vient se garer à côté, on bavardera bien 1H30 ensemble. Un gars bien sympa de Beaume les Dames ; normal même prénom que moi, et motard, alors on a parlé de quoi?
J'ai reçu mon programme hier soir, alors je ne suis pas affolé ce matin, car une fois vide, je recharge au dépôt pour vider lundi début d'après midi à Luynes, un client habituel. Je ne suis pas affolé, mais j'ai quand même idée de partir tôt, pour éviter au max les départs en vacances. Alors, je quitte après un PDJ au camion, vers 5H15, le sud de Dijon.
Au départ, l'A6 est bien vide, mais après une heure trente de route, je trouve que ça commence à bien être chargé. Après une courte pose, où je vide mes poubelles, et remplit mon jerrican d'eau, profitant ainsi de poser une quinze, je me retrouve à rouler au milieu de voitures chargées et/ou tirant des caravanes. Beaucoup de NL, mais aussi nos voisins Belges. J'espère pour eux qu'ils trouveront le soleil.
La rocade lyonnaise ne me parait pas trop encombrée, lorsque j'arrive au péage de Villefranche, mais elle vire rapidement au rouge à mon approche. J'ai dû perdre bien dix minutes, mais pas grave aujourd'hui ; cela ne nécessitait pas de prendre l'A432 et se payer un peu plus de péage. Je soirs à la sortie Moins, et j'hésite à m'arrêter pour un café au Chaval Blanc. En regardant mon temps de route, je préfère aller vider, et m'arrêter après à la boulangerie de Lafayette.
Avant 9H00, je suis dans le hall du client. Je range une partie de mes sangles, le reste est rangé "proprement" au tablier et servira dans quelques heures. J'attendrais presqu'une heure que l'on vienne s'occuper de moi, enfin de mon chargement. Heureusement, je ne suis pas pressé.
Comme entendu avec moi même, stop à Lafayette : brioche au chocolat, café puis je craque sur une quiche à l'oignon. A la base, je l'avais prise pour midi ; à la base… mais pourquoi faire des miettes dans la cabine, hein.
Retour au dépôt et comme il n'y a personne à la pompe, je passe faire mes plains. Je mets 65 l d'AdBlue ; je trouve qu'il est bien gourmand mon Berliet avec cette petite friandise.
Personne au karcher, alors on passe la cabine, ainsi que les jantes, puis il est temps d'aller chercher mes BL pour lundi. C'est Aurélien qui se charge de me charger ; il parait pressé puisqu'il finit à 14H00. Lorsque j'ai fini de sangler, je jette un œil sur le BL, et les numéros de bobines ne correspondent pas, avec les numéros de ma mission. Je dessangle et appelle Greg. Le temps que l'on lève l'imbroglio , j'ai fini de dessangler. L'erreur ne vient pas d'Aurélien, mais de Greg qui m'a donne les BL de la livraison du même client mais qui sera faite par Olivier mardi. Je suis parti pour ressangler. Je suis en sueur à la fin.
Je pose Valentino et sa belle mère, non pas à son emplacement, car il est occupé par un châssis container (gr gr gr). En ce moment, ils abusent un peu Messieurs les containers….entre les chariots porte containers mal garés et les châssis de partout, il ne faut pas arriver trop tard le vendredi, sinon…
Je passe vider ma carte et il est temps de rentrer à la maison.
Une bonne semaine ma foi, non?
Bon weekend à tous
Enfin un weekend ensoleillé, ca fait du bien que de prendre son café en terrasse, l'apéro et faire un peu de farniente à l'ombre. Mais il faut retourner à la mine. avec un départ prévu pour 5H01.
Je croise Eric au dépôt qui part pour la Haute Soane, livré un nouveau client en tôles ou en bobines, je ne sais plus. La traversée de St Etienne jusqu'à Veauche se fait sous un bel orage ; étrange saison et changement de climat ces dernières semaines. La N7 est toutefois bien chargée et aussi bien en VL chargées avec les coffres de toit, que des PL. Je m'arrête à la cabane sur la N7 après Périgny. Cela faisait bien une dizaine d'année que je n'avais pas stoppé là bas pour un pdj. Je ne sais pas si on y mange bien, mais la dame est bien sympa.
D'habitude, lorsque je monte sur Tours, je passe par Montluçon, Châteauroux, Loches, mais un accident à l'entrée de St Pourçain m'imposera de passer par l'A71 à partir de Montmarault. Nous sommes restés bloqués plus d'une heure, pour une voiture accidentée en plein milieu de la route. La dépanneuse n'est pas disponible, et lorsque nous proposons aux gendarmes sur place de déplacer la voiture pour libérer au moins un voie, mais les forces de l'ordre ne sont pas d'accord. Dommage.
Malgré le poids transporté, ma consommation, une fois arrivé chez le client, est limite à 29 l /100. La cour du client est bien encombrée, car des travaux sont en cours, et c'est bien le brin pour accéder au hall en marche arrière. Je prends mon temps pour dessangler, car il me faut poser une quarante cinq, afin d'être sûr de passer pour aller à mon prochain chargement.
Le contournement de Tours est bien pénible avec ses 12000 ronds points, et ses zones commerciales. J'arrive chez le transporteur après avoir traversé une zone d'habitation ; il était bien noté "interdit au 3.5T sauf desserte". On comprend vite pourquoi… mais c'est la seule solution.
Chez ce transporteur, le personnel est bien sympa, et malgré que les quais et la zone de stockage soient très rock'n roll, on bosse dans une bonne ambiance. Il faudra attendre l'édition du BL un certain temps (il est émis par le fabricant, le transporteur n'assurant que la logistique).
Lorsque je pars du client, j'ai déjà près de 8h30 de volant.
J'atterris vingt cinq minutes plus tard sur l parking de l'aérodrome de Blois. On va de suite prendre une onze, epicétou.
En partant marcher autour de l'aérodrome, j'aperçois mes poteaux d'éclairage public en plein champ : surprenant!! sans doute un zone artisanale qui n'a jamais vu le jour, ou bien?
Cette nuit, deux frigos sont venus se garer sur la parking vers 1H30. Autant dire de suite, que je n'ai plus dormi de la nuit, à part sur le réveil. C'est donc avec la tête dans le sceau (pour être poli), que je "décolle" de mon parking. Je file par Romorantin, et le départ est bien pénible, car j'ai un peu de mal à trouver mon rythme. Au lever du jour, cela va tout de suite mieux et lorsque j'arrive sur l'autoroute, je suis bien réveillé. Je compte descendre par la nationale depuis Bourges, alors autant profité du CR pour un bonne douche réparatrice , ainsi qu'un bon petit déjeuner. La suite sur la route n'est qu'une formalité ; je craignais les convois agricoles sur le secteur, avec la période des moissons, mais non. J'ai trouvé la N7 vraiment cool à rouler sur cette descente.
Le client de la Talaudière est facile à trouver, mais les accès aux quais en contre pente et à contre main, c'est pas mal. Je profite du déchargement pour casser une graine. Il est temps désormais d'aller charger des bouteilles à Veauche. Un collègue y a passé trois heures à charger ce matin, j'espère avoir plus de chance que lui. Je croise Robert à l'entrée de l'usine ; pour lui, ça s'est bien passé. J'ai bon espoir car une fois inscrit, je suis invité à me rendre à l'emplacement G7 ; tout bien, sauf qu'une fois sur mon emplacement, j'aurais tout mon temps pour débâcher mes deux côtés. J'attendrais bien cinquante minutes au pied du camion avant qu'un cariste arrive. A près, le chargement est rapide. J'ai droit à des palettes gerbées jusqu'au toit. Je n'aime pas avoir ce type de chargement haut. Alors, ce ne sont pas des bouteilles, ni des pots, mais ce sont des petits format en verre qui ressemblent à des coupes pour les glaces. Mais c'est pour des alcools, j'ai donc dû mal voir.
Demain, je vais au dépôt Combronde de Montreuil Bellay vider. Je pousse mes heures au max en coupant au relais du Goelat, au nord de Montluçon, sur la route de Châteauroux. Au péage de Montluçon, j'ai à nouveau croiser M Rillette : Nico72.
Comme les jours précédents, décollage à 5H01, réglé comme une horloge Suisse. Il fait bien frais ce matin, douze degrés sont affichés au tableau de bord, et quand je suis sorti du camion pour marcher un peu, j'ai regretté de ne pas avoir pris une petite veste en début de semaine. D'autant plus idiot, que j'ai touché ma dotation en tee-shirt, polo, casquette et petite veste polaire; tout ceci, bien entendu avec le logo de la boutique.
Hier, j'ai regardé la route qui me fera passer par Charte, Argenton et Le Blanc, et bien on gagne plus de trente kilomètre par rapport à ex RCEA, Bellac, Lussac. Je l'avais prise durant la période des manifestations agricoles et je l'avais trouvé plutôt sympa. Et très sincèrement, ce matin, elle a bien déroulé. Je me suis quand même octroyé une pause café en pleine campagne au lever du soleil.
Lorsque j'arrive au dépôt de la maison Combronde à Montreuil Bellay, on m'annonce pas mal d'attente, alors je file à la douche. Je suis désormais habillé aux couleurs de la maison.
Je patienterais bien une heure, mais entre douche et complément de GO, je n'ai pas vu le temps passé. Un cariste bien sympa et drôle vient me chercher ; on ira à l'autre bout du dépôt pour vider. A priori, les bâtiments sont bien pleins actuellement. Après deux heures passés à Montreuil, je prends la route de Bressuire pour mon rechargement. Je serais contraint de prendre une déviation vers Thouars, suite à des travaux sur un pont. La déviation me fera faire dans les quinze bornes.
Le client suivant est facile à trouver, dans la zone ouest de Bressuire, proche des transports Piejac. Par contre, je ne suis pas attendu ce jour, mais demain. Je montre le document d'affrêtement, qui porte bien la date de ce jour. Bon, il est midi trente, le problème ne va pas se résoudre durant la pause, malgré la bonne volonté de mon interlocuteur, qui viendra me voir quelques minutes après pour me signaler que le matériel est prêt. Si il a l'accord de sa cheffe, il me chargera. Je patiente donc avec un léger casse croute et une petite sieste bien réparatrice, courte, mais très bonne. Comme quoi, ce ne sont pas les plus longues qui sont bonnes.
A 14H00, Euréka, c'est tout bon pour moi, on va charger, et en plein soleil, et en débâchant de deux côtés. Je charge des bardages et des habillages de façades. Je n'aime pas du tout ce type de came qui dévore les sangles. Rappelez vous mon voyage entre la région Toulousaine et celle de Grenoble. Ce qui me rassure, c'est de voir les tôles bien sanglées entre elles, mais surtout avec un cadre en bois. On va prendre appui sur les cadres pour sangler. Je devrais assurer deux lots avec des sangles en travers en cas de freinage avant qu'ils ne viennent pas s'encastrer dans ceux de devant.
Je sors pas mal d'équerre et de protection pour les angles en bois.
Pratiquement deux heures pour le chargement, plus les quatre vingt dix minutes d'attente, l'amplitude a morflé grave. Et c'est à St Vaury que je jette l'éponge, avec un quart d'heure de marge sur celle çi.
Le client de Lempdes sur Alagnon n'ouvre qu'à 8H00, alors j'ai décidé de ne partir qu'à 5h30. Après un bon pain beurre confiture, je réveille avec mes 520 poneys qui rugissent la RCEA bien endormie. Trajet peinard, avec lorsque je rejoins l'A71, un grand lot de voitures. Client facile à trouver et de suite dans une zone de déchargement, mais avec un peu d'attente annoncée. Pas de problème, j'ai un peu de boulot avec le dessanglage (ca ne se dit pas, non), et le rangement de tout mon attirail, et comme la nature est quelque fois bien faite, c'est lorsque je range pour dernier sac de protection, qu'un cariste se pointe. Bel synchro, n'est ce pas!
Direction la montagne Auvergnate, puisque je vais charger à la source des Mont d'Or. les derniers kilomètres ne sont pas très large, mais ca va ; pour la descente, chargé lourd, je mettrais sans doute plus de temps qu'à la montée à vide. On me donne un emplacement à l'extérieur, et vas y petit Baloo, débâche des deux côtés… C'est ma semaine, voilà tout. Assez rapide pour charger; en allant au bureau j'irais donner la main à une collègue qui est à quai, et qui a trop approché la cale des roues La cale se retrouve bloquée Un bon coup de masse, et la voilà sortie ; la cale, pas la collègue....
Pour rejoindre l'A75 au sud de CF, c'est un peu long, et je serais même ralenti, si si, par des convois agricoles. Les moissons battent à fond.
Je fais le point de mes heures ; il m'en reste trois et une ou deux dizaine de minutes. Si ca veut rire, je pourrais peut être enfin aller à Bonsecours. Le GPS me donne moins de trois heures, mais le brave ne sait pas que je suis lourd, voir très lourd, et son pronostic n'est pas bon, mais je finirais quand même sans dépassement et avec une petite marge.
Coupure journalière à 18h, c'est bon ça.
Douche avec Déborah, et c'est mérité, n'est ce pas Chouchen?
Réveillé à 2H50, putain, ça pique. Je suis bien réveillé après un petit tour dehors et un rapide café au camion. Je démarre à 3H20, pour rallier Clermont L'Hérault, soit une distance d'environ 110 Kms. J'ai prévu 1H40 pour le trajet, mais je n'arriverais qu'à 5H05 à l'inscription à la base U. Merde, j'ai foiré. Une fois l'inscription faite, je n'ai pas le temps de retourner au camion, que je suis invité à ma poser au quai 55. Ma mise à quai est parfaite, alors que je me disais que j'allais y passer la matinée. Là où je passe du temps, c'est pour défaire les sangles qui m'ont été imposées à l'arrière du chargement…. J'avais oublié et c'est en ouvrant les portes que j'ai vu mon malheur. Bref. Accueilli par du personnel très sympa, mais je dois quand même me décharger. Inutile de vous préciser que j'étais moyennement heureux de le faire. on me demande de ranger sur trois files, et de mettre les étiquettes dans un sens pour les rangées 1 et 2, et pour la troisième dans l'autre sens. Pour un tiers des palettes, je serais donc obligé de retourner de 90° les palettes en les reposant et en les reprenant dar l'autre face avec le transpalette. La fille au contrôle est elle aussi très sympa, et me signe rapidement mes papiers. Avant 6H00, j'envoie via mon téléphone pro : mission accomplie, ainsi que les photos de la CMR et du BL émargé.
Je remonte jusqu'à Vedène, alors autant filer rapidement avant que les montpelliérains soient réveillés. J'ai mérité mon PDJ à l'aire d'Ambrussun. Ces trente minutes me font un bien fou, et je suis frais pour me rendre à Vedène. Je ne coupe pas par Avignon, j'ai le flemme. Je retrouve trois collègues de la maison de Thiers, de Veauche et de Sorgues. Et je vous le donne Emile (Coluche) : on débâche des deux côtés. 27,5 T plus tard, il est temps de prendre la route direction la ville Lumière, mais avant tout, Valentino et sa belle mère ont besoin d'un bon bain. Les rouleaux du dépôt de Bollène fonctionnent à nouveau, autant en profiter. Brosse sur l'ensemble des jantes, karcher, puis on démarre les rouleaux. Lorsque l'ensemble est propre comme un sou neuf. Je dois couper trente, je profite du confort de l'agence pour casser une graine et préparer mes affaires pour la fin de semaine.
L'autoroute du soleil qui porte mal son nom actuellement est chargée dans les deux sens, mais je n'aurais pas un seul ralentissement sur mon trajet, si bien que je franchis le portail de l'écurie vers 14H30, et je file direct aux pompes puisqu'elle sont libres.
Je suis le second bâché'man à rentrer ; un peu normal vu mon heure de démarrage. Seul Olivier me bat, mais il est hors jeu, puisqu'en vacances depuis hier soir. Robert et Eric remontent de Bordeaux, et devraient retrouver l'écurie vers 19H00.
Je n'aurais pas le plaisir de voir le Renault à électron qui vient d'arriver, et dont le chauffeur se dit ravi. C'est un camion destiné aux rotations entre Gerland et le dépôt.
Sur ce, passez un bon weekend.
Ce matin en partant direction le dépôt, je sens que je ne vais pas transpirer au boulot, peut être à cause de la chaleur, mais pas du boulot. Je croise Eric, avec qui je papote un peu avant que chacun regagne sa cabine. A priori, j'ai loupé de peu Robert qui partait direction Grenoble.
J'ai RDV chez LM à St Egrève à 9H00, j'ai donc tout loisir de passer par la nationale. Logiquement, je sais l'ami Tophe sur la route entre la Côte St André et Genas, puisqu'il devait charger des poutres pour un chantier. Et effectivement, avant qu'il ne prenne la destination de la Scandinavie, après un beau voyage en Croatie, le croise alors que je viens de sortir de St Jean de Bournay.
En peu plus tard, sur la Côte Saint André, c'est mon prof lors de mes débuts, Ptitdud, que je croise alors qu'il est en pilotage automatique. Malgré cela, il me voit, ce qui frise l'exploit de l'année.
J'attrape toutefois l'autoroute à Rives, pour finir tranquillement jusqu'au client. Pas de ralentissement, hormis sur la passage du pont qui enjambe l'autoroute pour passer sur St Egrève. Je m'étais déjà rendu chez LM à St Egrève, je trouve donc facilement ma route. Lorsque je sonne à l'interphone, mon interlocuteur me dit qu'un camion vient de finir son déchargement, et que je peux entrer dès qu'il sort. Ce sera chose faite dans les cinq minutes au plus. En trente minutes, je suis soulagé de mes 20 palettes bien lourdes. Un rapide SMS à Véro, pour qu'elle me confirme que je dois me rendre à SQF pour charger. N'ayant pas de retour, je stoppe après Moirans dans une boulangerie pour un café pains aux raisins. Je prends bien mon temps, on ne va pas s'affoler ce jour, car logiquement je charge un SQF pour Loire, à ne livrer que demain mardi.
Lorsque je reprends la route, je reçois un coupe de téléphone de Robert ; il a vu un camion bleu devant lui et suppose à raison que c'est moi. On cherche à prendre un café, mais le relais situé dans la plaine est fermé, suite à un changement de propriétaire. On se jettera tout de même un café un peu plus loin avant St Jean.
Nos chemins se séparent à la sortie de St Jean, car Rober part au dépôt, troquer sa bâché pour un châssis container. Ce sera aussi mon cas demain en seconde partie de matinée et pour la journée (ou plus si affinité). On verra bien.
Je n'ai RDV qu'à 14H00 pour charger, mais autant tenter sa chance, et bingo, je serais à quai vers 13H00, juste eu le temps de prendre un repas léger et de bricoler un cache pour mon tableau de bord, car la nuit, il y a trop de reflet dans le rétro gauche, et pour les marches arrières, c'est bien pénible. Il me semble que sur le T, on pouvait régler la luminosité sur "étendue", afin de n'avoir que le compteur kilométrique et le rapport engagé, et éteindre tous les autres cadrans Sur mon camion, ca ne marche pas Si quelqu'un a une idée?
A 13H30, je quitte SQF pour le dépôt. Lionel, notre mécano est présent, alors je passe bricoler sur ma remorque. Enfin, il bricole sur ma remorque, perso, j'ai fait le Manar, et j'ai rangé les outils. Un coup de brosse sur le pare brise et les vitres de la cabine, est je peux garer l'ensemble sur la place que j'ai occupée ce weekend. Je voulais prendre une photo du camion électrique, et z'ai oublié.
Après une soirée à la maison, où nous avons fêté la retraite progressive accordée à Madame, qui est à 80 % actuellement, et qui passera à 40% au mois de mai 2025, je retourne au dépôt, avec la délicate mission de faire les 800 mètres qui séparent notre dépôt de celui de DHL que je livre. Inscription réalisée avec toujours des petits tracas là bas, car je ne sais jamais quel chiffre il faut rajouter au numéro du BL ; et oui, ce serait trop simple de le faire apparaitre soit sur le "guide d'emploi" de la borne électronique (une seule fonctionne d'ailleurs), ou de le faire apparaitre directement sur le BL. Cette fois çi, je l'ai noté sur mon cahier, c'est le ZERO.
Je suis rapidement appelé pour me mettre à l'emplacement 26. De ce côté où je suis, il n'y a pas trop d'attente, et cela se confirme encore aujourd'hui. Et puis en prenant les palettes par quatre, c'est donc toujours plus rapide.
De retour au dépôt, j'accroche un châssis afin de l'emmener à Montluel, dans la banlieue de Lyon. C'est assez rapide, car , et c'est à noter, il est garé à sa place et pour le sortir de son emplacement, il n'y a aucun problème. Une fois leste de mon quarante pieds, je passe par l'A46, qui ralentit un peu au niveau de l'A43, mais rien de bien sérieux. Je tourne un peu pour trouver le client, car l'adresse n'est pas bonne. Le fait de tourner me fait croiser Alex12, qui va au même endroit que moi, et je le retrouverais un peu plus tard. Lorsque je trouve enfin le client, je me permets d'envoyer l'adresse à Stéphanie qui gère les chauffeurs containers, car lorsque je l'ai appelé, elle a eu cette délicate attention envers moi "mes chauffeurs trouvent toujours". Euh, oui, ils savent que l'adresse donnée n'est pas la bonne, épicétou. Malheur à moi, ce n'est toujours pas la bonne adresse, car les quais sont accessibles via une rue parallèle à celle du siège que j'ai trouvée sur Maps. J'ai bien perdu quinze minutes avec tout ça, mais rien de problématique, car sur place, le client n'est pas affolé : n'est ce pas Alex?
Au bout de deux heures, ils arrivent à vider un container de marchandises sur palettes.. vraiment pas affolé là bas. Retour au dépôt, pour reprendre ma taut qui m'a sagement attendu pendant mon escapade avec un châssis. Re A46, mais cette fois ci, je sors à Meyzieu, pour aller charger chez un emballeur, bien connu de l'ami qui se promène en Scandinavie. Je retrouverais d'ailleurs un de ces "amis" : Vicenzo. Ici aussi, c'est le bordel. Déjà les places de parking sont minimalistes et très difficile d'accès, et il y a déjà quatre camions en attente, dont Eric de chez nous. Il est ici depuis 10h00 ce matin. Il attendra donc plus de trois heures, avant d'être appelé. Pour ma part, c'est vers 16H30, que j'ai enfin le droit de me garer sur le seul emplacement de chargement. Il y a des caisses de partout et d'après mon interlocuteur, elles seraient au nombre de 6000. C'est assez rapide à charger, car les caisses sont bien grandes et larges, mais très légères.
Le retourne au dépôt, pour y décharger mes caisses. Ces caisses ne nous sont pas destinées, mais, c'est un de nos voisins qui se chargent de mettre les caisses dans des containers, et ils nous louent des m² sur notre parking pour ce job. Un des gars m'attend, et c'est aussi rapide à vider.
Demain, j'ai deux tours à faire, et je vais essayer d'aller à l'ouverture dès 8H00.
J'ai démarré du dépôt à 6H40, souhaitant arriver devant le portail vers 7H30. La rocade lyonnaise passant hyper bien, je suis le premier devant le portail et pile à 7H30. A peine garé qu'un camion vient se garer derrière moi, puis un second quelques minutes plus tard. J'ai eu le nez fin.
Dès l'ouverture du portail, je suis en place. Cette fois ci, ce sont des petites et moyennes caisses, et elles seront gerbées. Allez vas y Baloo, balances tes sangles… Je passe bien vingt minutes à sangler mais aussi à protéger mes bonnes vieilles sangles. Retour dépôt, où je croise notre chef d'exploitation. Je pensais qu'il viendrait voir un peu le type de chargement qu'il nous a trouvé, car on y pense pas mal de temps . Go pour le second, et j'arrive juste avant la pause de midi, et serais chargé de suite ; super les gars, je vous remercie. En signant les papiers, je demande si il est possible de faire les troisième tour cet après midi alors qu'il est prévu demain. A l'accueil, la jeune fille n'est pas très chaude à cette idée, mais pourquoi pas ! J'en avise Nicolas. Dans l'attente de son retour casse croute, puis je descends au dépôt. Sur le trajet, Nicolas me rappelle pour me dire que c'est ok, mais il faut que j'arrive avant 15H30. Oulah, y a pas grave de marge, surtout que l'A46 commence à bien se charger.
J'arrive à 25 à Meyzieu, et derrière moi, le portail se ferme. Yess. Et cette fois ci, ça n'a pas été rapide, mais bien pire. Le gars était pressé d'en finir ce soir. Il me semble que j'avais 7 ou 8 caisses sur ce voyage, elles ont du voler entre leur emplacement et ma remorque, sinon, je ne vois pas comment elles ont été si rapidement en place. Non, je ne vois pas.
Le retour est un peu galère, entre le match des Jo, la sortie des bureaux, et les vacanciers. 1H30 pour arriver au dépôt pour 45 mn ce matin, et encore.
J'envoie un SMS à notre voisin, pour lui signaler que je suis en place et serais au dépôt à 7H30 ce jeudi.
Ce soir, je suis un peu chafouin ; en effet, j'ai avancé un tour ce jour, et en gise de récompense, j'ai droit à monter à la Courneuve, et vider à 10H00 vendredi matin. Dans l'attente que mon retour s'affiche, je suis limite en colère, et un peu assagi lorsque je vois que je recharge sur place. Ouais, mais bon, quitter la Courneuve en fin de matinée.....
Heureusement, je rentre chez moi ce soir et le diner en tête à tête avec ma petite femme, heureuse comme tout de se savoir en pré-retraite me fait oublier ce "tracas" de fin de semaine.
A 8h00, nos voisins sont sur le pied de guerre. Dans leur attente, j'ai pu débâcher complétement ma remorque. Je démarre Valentino et pars le placer vers la sortie du dépôt. Je coupe directe un certaine temps, le temps d'offrir un café à notre mécano Lionel, toujours disponible pour regarder nos machines.
A la base, je n'ai RDV qu'à 11H00 à Meyzieu, mais autant attendre là bas qu'au dépôt. Après 9H00 bien tassé, direction la bouteille ronde à Meyzieu. Un seul camion sur le parking, un seul en chargement, et six fen en attente. Bon, ici il faut s'attendre à tout , au meilleur comme au pire Et généralement, "c'est dans le pire qu'ils sont les meilleurs" (Coluche) Mais, je n'ai rien à dire, vu que j'ai plus d'une heure d'avance.
C'est le même cariste que la dernière fois que je suis venu. Je devrais me déplacer de zone à la moitié du chargement.
11H10, je quitte le royaume de la boisson sucrée et chimique. En jetant un œil sur mon téléphone perso, je vois que Véro m'a envoyé un message me demandant de passer par Roanne, Moulins, Nevers. Depuis Meyzieu? En ayant le temps, je serais passé par A6 jusqu'à Macon, puis natio jusqu'à Auxerre (en évitant Chalon/ Saône, par l'A6 bien évidemment). Dans l'après midi, je regarde la différence de kilométrage : 45 bornes de plus par Moulins.....
Bref, je m'exécute, après tout je ne suis qu'un tourne volant qui a pris l'initiative d'avancer son boulot d'une demie journée..... Quarante cinq bornes de plus mais un peu moins d'autoroute, je ne sais pas, car l'A89 n'est pas donné non plus. Bref, je suis un bon soldat, je m'exécute. Mais ça a un sens, maintenant est ce rentable? De toute manière, c'est la route que je souhaitais prendre demain, afin d'éviter l'A6, mais aussi la traversée de Lyon.
A force de réflexion, j'en oublie de me poser pour un casse croute, et c'est seulement lorsque je croise l'ami Ardéchois, Mich, qui sort de sa sieste (si si, il me l'a dit), que je pense à m'arrêter un peu plus loin, sur une aire de l'A77.
D'ici, je passe sans problème sans refaire une coupure pour me poser à Réau qui était ma première idée pour ma coupure. Suis nul, sur les possibilités en RP, et je n'ai guère envie non plus de m'améliorer.
A 18H30, je me gare entre un Delisle et un Cordier, au moins, je n'aurais pas de frigo à proximité immédiate.
Les bonnes nouvelles n'arrivant jamais seule, ma dernière, Claudie, m'appelle ce soir, car elle va signer un appartement, et souhaiterais bien que je le visite. Très content pour ma petite, je passe une meilleure soirée avec cette nouvelle en tête.
Demain, je décollerais, je pense vers 7H30, à la mauvaise heure, mais pas le choix, je n'ai RDV qu'à 10H00, tout en souhaitant y arriver vers 9H00. Si j'arrive trop en avance, je serais sorti comme un malpropre.
Réveillé de bonne heure, je prends mon temps dans la cabine, en déjeunant et nettoyant la cabine de Valentino. Chaque fois que je regarde Maps, je suis surpris de voir que les routes ne virent pas à l\'écarlate, ou alors sur une petite distance. Je décale mon départ à 7H45. Effectivement, je n\'aurais pas de difficulté majeure sur mon trajet, et suis aussi surpris de voir l\'aire de la Soubiarde (?) et celle de Villevaudé quasi vide. On aperçoit sur certains tronçons des voies réservées pour les JO, des forces de l\'ordre réparties sur certaines bretelles et sur certains ponts. J\'ai sans doute vu plus de force de l\'ordre que de camion ce matin. Même une sortie vers Mitry Mory est fermée pour cause de JO. Je commence à me dire que la descente devrait être bonne aussi, malgré que sur les chaines de radio, soit annoncé le cahot pour la fin de matinée. Enfin, on verra bien, allons chargé.
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J\'arrive à 9H05 sur le parking totalement vide du client, et je n\'ai pas d\'autre choix que de me présenter.
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A 9H30, je me suis posé sur l\'emplacement G, alors je fais le point!! sur Maps et c\'est toujours réjouissant.
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Même après mon déchargement / chargement, exécuté par le même cariste sympathique, Maps m\'indique toujours que ma descente sera cool, ou presque. Et je confirme, car je ne mettrais tout au plus un quart d\'heure de plus pour rejoindre Réau, mon point de départ de ce matin.
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La traversée de Melun se fait bien, mais si je la trouve un poil longue avec ses ronds points et son grand nombre de feu. Je roule ainsi pour me sortir de la grande couronne parisienne. Je stoppe au moment au Chouchen prend de mes nouvelles. Il me pensait en grande difficulté sur Paris, mais non, je le rassure, j\'arrive bientôt à Nevers, enfin bientôt. Lui aura moins de chance, ses heures ne lui permettront pas de rentrer ce soir. Logiquement pour moi, si tout va bien, je serais limite pour passer en 9h00, mais je m\'en bats lek. De toute manière, sois je suis à deux heures de la maison, soit si je suis à moins d\'une heure, je me rentre.
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Tout se passe à merveille pour ma descente, et vers 16h30, c\'est ma petite femme qui s\'inquiète : va t-elle boire l\'apéro seule? Si si, c\'est comme ça qu\'elle m\'interpelle au téléphone. Bon, je la rassure, mais l\'apéro se serait plutôt vers 20h30 / 21H00.
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J\'en ai un peu marre après Varennes, alors je force jusqu\'au nord de Roanne, pour trouver une place à l\'ombre et me m\'aérer un peu. Le sac est prêt, ce soir en arrivant au dépôt, je sauterais dans la voiture, sans faire les pleins et sans passer par la case Eléphant bleu pour l\'ensemble. Lundi, j\'ai RDV à 11h00, et même si je tenterais une heure plus tôt, je ferais cela de bonne heure avant de partir.
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Le parking est blindé, mais je le savais car Robert m\'avait appelé. Il s\'est fait c... pour se garer à ma place, et j\'ai bien fait de lui prêter. Il y a trois containers replis de troncs d\'arbre, en attente d\'expédition, mais qui font être \"traités\" avant par de le chaleur, pour tuer tous les insectes, plus les caisses que nous avons emmenés depuis Meyzieu. ce soir, peu importe, je file me garer vers la pompe à l\'entrée du site. Ici aussi, il y les caméras, alors basta. Rentrer à contre main, en faisant ripé et avec 27 T dans la cabane. C\'est bon; et en plus l\'après midi, le camion sera à l\'ombre.
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Bon weekend à tous
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Semaine prochaine, dernière ligne droite avant mes deux semaines de congé.
Dernière semaine scolaire pour l'année 23/24. Je ne sais pas si les lecteurs des CDB me feront passer en classe supérieure, alors autant rendre une belle copie cette semaine et plus passionnante que le semaine dernière. Comme vous le savez tous, ce n'est pas moi qui écrit le scénario, je ne fais que l'embellir, et encore…
Bien cool ce matin, puisque je suis prévu de livrer chez les rouges, dont les initiales étaient à l'époque franco-française ND, uniquement à 11H00. Je suis tout de même au dépôt avant 8H00, histoire de remplir les réservoirs, et de laver la cabine. A cette heure, un lundi matin, on est à peu près sûr qu'aucun camion ne sera présent sur les deux pistes. Deux pistes deux ambiances.
A 9h00, après avoir partagé un instant café avec "chépluqui", je pars vers Satolas et Bons, pour vider mes 36 palettes de boisson. Malheureusement, je n'aurais pas de chance ; un bug informatique ne leur a pas permis de prendre de l'avance, et je ne serais à quai qu'après les 11h00. Bon, ca va vide à vider, mais c'est plus long pour les papiers car ils ne peuvent pas utiliser les scanettes.
De retour au dépôt pour la pause de midi, je trouve quand même un cariste qui me chargera. En fait, j'ai une bobine de 16T, donc elle se charge à l'extérieur par les engins qui soulèvent les containers, et une autre de 8 T, qu'Aurélien viendra positionner au tablier. Je file à l'ombre des arbres pour sangler tout ça, et ranger la caravane.
A 13h00 tout pile, je passe le portail de l'agence de Loire, pour la direction de Niort, lieu de ma première livraison, dans la zone de La Crêche, pour être bien précis. En fait, les deux clients me sont connus, mais je ne les ai fait qu'une seul fois chacun.
Montée habituelle pour moi, et je file jusqu'au péage de Montmarault, pour une pause de 45 mn, me permettant de prendre un goûter en avance ou un léger repas en retard. Sans oublier de boire, mais ça je l'ai fait tout au long du trajet.
A Bellac, direction Confolens. Je trouvais déjà que la circulation des Pl était assez light, mais depuis Bellac, je ne vois quasi que des portugais, et bien entendu quelques pays de l'est égarés.
J'avais envisagé de couper au centre routier le long de l'A20, centre que je ne connais pas, mais je pousse avant l'entrée de Melle, au Cerizat. J'avais appelé, il est ouvert et à 20H40, je prends la dernière place de libre sur le parking.
Direct à la douche, j'ai ma claque, et suis satisfait de clôturer la journée en moins de 9H00.
Après le repas, petite balade dans les champs. Deux chevreuils me "partent" dans les pattes. Sans doute une mère et son petit, puis c'est M Renard et famille faisans qui me marquent un peu plus loin. Que de gibiers dans ce coin.
Véro m'avait indiqué que le client était passé en horaire d'été, mais j'ai appelé hier, et il n'y a pas de problème à venir à 7H30 pour décharger, au lieu des 8H00 préconisées sur ma feuille de route.
En partant du Cerizat vers 6H45, je suis pile poil devant la sonnette d'entrée du client, où il y a bien une affiche qui précise que les ateliers n'ouvrent qu'à 8H00. Petit moment de flottement, mais le portail s'ouvre bien, et je suis de suite dans le hall, hyper clean des ateliers. Personnel sympa, en 15 mn, ils font bine les choses, et moi aussi. C'est nickel, passons à la mission suivant. Délesté de 16T, Valentino rigole bien plus à la sortie des ronds points. Je pars livrer à l'est de la Roche sur Yon à la Ferrière exactement.
Le GPS me fait faire des détours par le grand nord, mais je prends la "pénétrante depuis l'A83 qui file sur La Roche. Je passe en bascule et pars me garer face à l'entrée du hall. Le temps que je dessangle ma petite ainsi que mon plancher que je mets généralement au tablier, que l'on vient me chercher. En cinq minutes c'est réglé, et je repasse en bascule et pars chercher mon CMR , ainsi que mon BL signé.
En temps, Véro m'invite à ma diriger vers le port de la Rochelle ; la mission suivra via le téléphone pro d'ici un bon quart d'heure. Je comptais prendre la sortie 7 mais elle est interdite au plus de 26T, alors je prends la 8, et sur une dizaine de kilomètre, il n'y a pas d'interdiction. L'interdiction viendra plus tard….mais ne fermant les yeux, ça passe, ou plutôt je passe.
L'arrivée sur la Rochelle se fait par de longs bouchons. J'ai perdu plus de temps dans les bouchons ce jour à la Rochelle, que vendredi dernier sur la RP....
L'adresse donnée sur ma mission n'est pas bonne, mais je suis "port atlantique" et à l'accueil, on m'indique que c'est bien ici. En arrivant sur le parking Pl, un camion remorque de la maison Combronde est en attente. C'est Cédric d'une agence sur Bordeaux, un habitué des lieux qui part charger. Il m'indique où m'inscrire et où partir se garer pour être chargé. On charge d'ailleurs pour le même endroit. Sur place, nous sommes plus de sept camions pour la même destination, dont trois Combronde. Cédric à les heures pour monter devant chez le client. Je partage avec lui le parcours que je souhaitais faire : c'est le bon choix d'après lui, puisque c'est par là qui va passer.
Depuis la Rochelle, Poitiers, puis Le Blanc pour récupérer l'A20 jusqu'à Vierzon. Un petit quart d'heure, juste avant de rejoindre l'A20, histoire de couper un peu, et puis j'avais aussi envie de soulager ma vessie. On boit, on boit, mais…
A la base, je souhaitais couper à Vierzon, à La Grotte, mais je serais obligé de couper trente minutes, et la dernière aire de repos est archi-blindée, car elle dessert les deux sens de circulation, alors je me dois de trouver rapidement un parking pour me poser. Et c'est en sortant de l'autoroute pour me poser, que j'aperçois le relais "Ma Plaisance", alors plutôt que de reprendre la route pour rouler encore vingt cinq minutes et cramer une dix, je décide en quelques secondes de m'arrêter là, épicétou.
Inutile de se presser ce matin, puisque logiquement, je n'ai RDV qu' à 13h00. Mais d'après les chauffeurs croisés hier, dont Cédric, il est possible d'être vidé avant suivant la charge. Je passe par un secteur boisé très sympa au nord de Vierzon, avec quelques interdictions PL, mais il s'avère qu'elles ne soient que pour ceux qui roulent jusqu'à Auxerre. Toujours est-il que ca roule bien, malgré l'étroitesse et la présence de fossé aux abords. De toute manière, la vitesse est limitée à 60 Km/h pour les PL.
Le client se trouve facilement, même si je ne fais pas attention et loupe la sortie sur l'espèce de périph de Gien. L'usine se voit bien de loin. Le parking est blindé, mais ce ne sont pour la plupart des remorques en attente. Seulement 4 ou 5 camions sont présents. Je pars m'enregistrer, et la borne me demande de revenir à mon camion ; chose que je fait, car je suis bien élevé.
Elle aussi d'ailleurs, car à peine, mon café bu, que mon immatriculation s'affiche sur l'écran. L'usine parait récente, ou du moins superbement entretenue. J'ai merdé dans mon ancien boulot, car cette usine est une grosse consommatrice d'électricité, et je ne l'ai jamais prospectée. Pourtant, j'ai fait mon beurre avec les usines à papier.
J'aurais bien le temps de débâcher avant qu'un cariste, au demeurant très sympathique vienne s'occuper de mes fardeaux. Avec son fen et sa pince, ca vide rapidement. Je prends le temps de balayer ma remorque, puisque tout est mis à disposition, autant en profiter.
N'ayant pas reçu ma mission suivante, je sors sur le parking faire mes trente minutes. Durant ce pause, Véro m'envoie ma destination : Malesherbes. Je connais, j'y suis déjà allé il y a plusieurs mois.
Dès que je pars, je file jusqu'à Montargis par la nationale, puis autoroute A71 et A6 pour quelques kilomètres. Arrivé sur place, il me faudra attendre le retour de la pause casse croûte, pour entendre la mauvaise nouvelle : chargement 15h00. Putain, trois heures trente à attendre en plein soleil. Pas le choix, on démarre la climatisation de nuit. A côté de moi, il y a un container frigo….c'est sympathique comme bruit. Heureusement, son chauffeur vient le récupérer vers 14H00.
Je ressort du site vers 16h00, sans avoir pu prendre de douche vu l'état… sans commentaire.
Je livre demain à Toussieu, à cinq kilomètres de mes parents. Je serais "gêné" par mon amplitude pour rejoindre la maison familiale. Dommage, la table est bonne, même sans réservation, et les sanitaires sont impeccables. Même Nautilus n'aurait rien à redire, c'est vous dire!
A la hauteur d'Auxerre, je me prends des seaux d'eau sur le camion…...Je n'ai jamais vu ça. J'apprendrais en écoutant les infos vers 19H00 , qu'il y a eu une tornade sur le secteur. Je comprends mieux.
Je roule juste au bout de mes 4H30 (à peu près), et je suis à Chalon nord. Il me faudrait couper 45 mn, pour ne rouler au plus 30 ou 40 mn. Alors, je jette mon dévolu sur l'ancien relais "italien" au nord des dépôts Alainé. Bon, ça dépanne….
Dans la soirée, je reçois mon programme ; chargement à Satolas pour Colomiers (région de Toulouse pour Chouchen), vendredi 7H00.