FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • J'adore
    du beau boulot
    Accès à la ZI de Luynes F37
    mais c'est joli
    direction les 24H
  • Lundi 3 Juin 2024
  •  

    Weekend de merde.L'intérêt d'un weekend de la Toussaint, c'est que tu ne peux bosser qu'à l'intérieur. C'est bien, j'avais justement mes étagères dans un placard à poser. C'est chose faite. Le placard est fonctionnel. On s'est fait un bon resto avec ma p'tite femme au bord de l'eau. Belle découverte, on y retournera.

    Malgré mon rhume qui m'a bien fatigué ce weekend, je suis en forme lorsque le réveil me tire du lit à 3H45. C'est pas une heure pour un brave que je suis, n'est ce pas Pierrot?

    J'avais prévu de lacher le frein de parc à 5H01, et effectivement, je suis tout bon ce matin. J'ai tout de même croisé deux chauffeurs au dépôt, deux chauffeurs "container". Je suis le "prem's en bâché. Elle a pas honte Cindy de faire lever son plus vieux chauffeur... pas de pitiée cette petite.

    Le temps est correct au départ, mais ca se gête très vite après St Chamond. La traversée de Saint Etienne  (qui retrouve la L1, parès deux ans de prugatoire) se fait sous la pluie. Moi qui pensais que le soleil brillerait ce matin sur l'ancienne cité du foot et de Casino, même pas.

    A la hauteur de Veauche, c'est Maelys qui est impoli en démarrent devant moi à l'entrée de l'autoroute. On a une régule identique, par contre elle est légère ; enfin, elle c'est clair qu'elle est légère, mais sa remorque aussi. Elle part sur SQF. On se sépare à Balbigny.

    Après Roanne, l'envie de caféine se fait sentir, alors je stoppe à la hauteur de la Pacaudière pour seize minutes, et pas plus. Pas de gâteau conjugal comme Pierre, mais des galettes suédoises au chocolat ; j'adore ça, un peu comme celles de chez Ikea, mais au flocon d'avoine et non pas en sciure de bois, on est bien d'accord.

    Reprise de la route , toujours par la N7, un grand classique pour moi, ave la traversée de St Pourçain, juste derrière une 308 d'un bleu réglementaire. No souci pour ma pomme.

    Je rejoins Montluçon, et sors pour prendre la direction de Chateauroux. Vers Chateaumeillan, c'est l'heure de compléter ma pause, par une trente, elle aussi agrémentée par un café et ses deux petites galettes. J'ai été trop sage, seulement deux galettes. La route se passe bien. J'avais prévu des mouchoirs et j'ai bien fait, car ce matin, je mouche toutes les cinq minutes, et c'est à peine excagéré.

    Avant Tours, je m'arrête pour une petite part de fraises du jardin. Ce sera mon repas de midi ; le lundi, je dégraisse généralement le mamouth. Mais ne vous inquiétez pas chers lecteurs, j'ai un peu de réserve.

    L'arrivée chez le client à Luynes se fait en traversant une forêt, où la route n'est pas bien large, et comme de bien entendu, je croise trois camions. Je ne veux pas imiter Yohan, alors je suis très prudent.

    A peine en place sur le parking, que l'on me fait signe de rentrer dans le hall des bobines. Je savais que mes bobines étaient attendues, et c'est confirmé. D'ailleurs une d'elle part directemement sur une ligne de production. En vingt minutes, c'est torché.

    J'ai pratiquement 7H30 de volant, et je ne souhaite pas cramer une dix heures ce jour, alors je coupe à Luceau, à l'Ardennais, dont j'ai entendu pas mal de bien. Je suis le premier garé à 15H30 (lol). Je vais voir la patronne pour savoir si je suis bien garé ; elle acquiesce.

    Un peu de repos, quelques lignes de cette journée, préparation du trajet de demain, et voilà une journée passée de façon agréable.

     

  • Photos
  • Au petit matin
    Chaupluou
    Chateaudun
    L'Auvergne
    Une pause sur l'A89
  • Mardi 4 Juin 2024
  •  

    Hier soir, j'ai fait connaissance avec le patron d'Antonin, puisqu'il était garé aussi à l'Ardennais. Concenrnant ce relais, c'est super calme la nuit, et c'est vraiment hyper propre au niveau sanitaire, et la table est très correcte.

    Après une bonne nuit de sommeil, je suis frais pour monter au pays de la rillette et des 24 H. Même si je vais dans le département voisin, je prends à 6H01, la direction du Mans. Hier en fin d'après midi, Nico, le local de l'étape m'a confirmé que la route que je souhaitais prendre pour redescendre était la plus appropriée. Le concernant, il fait deux navettes sur Paris en ce début de semaine.

    Je trouve très facilement le client, puisqu'il est en bordure de la nationale qui relie la Ferté Bernard à Nogent le Rotrou. Ils ouvrent d'ailleurs devant moi le portail "accçs livraison". Impec, ça, je suis attendu?  Non, c'est réellement l'heure d'embauche. Le cariste me fait signe de rentrer et me demande ce que je charge où livre. Dès que je lui précise la raison de ma venue, il me fait garer devant les tôles à reprendre qui sont bâchées à l'extérieur. Le temps de ma changer et douvrir le côté droit, qu'un camion arriven puis un second. J'ai eu une bonne inspiration ce matin. En trente minutes je suis chargé, et il me reste à jeter trois sangles par paquets, soit douze au total. Bien lourd, puisque j'ai chargé 27T, je patine un peu en sortie ; la sortie donnant sur la nationale étant avec un légère pente. 

    Je rejoins Orléans, via Nogent et Chateaudun. Le route est bien sympa, et très roulante après Chateaudun, avec peu de villages traversés, on tient donc une bonne moyenne. Avec les travaux entre Bourges et Sancoins, je passe par l'A77, et je stoppe avant de la rejoindre pour un petit repas au soleil. Qui dit repas au soleil, dit salade de tomates, thon et anchois (enfin pour moi, vous faites bien comme vous voulez).

    Etant donné que je n'ai plus qu'à me rapprocher zu mieux de mon dépôt pour vider mes tôles, j'avertis Cindy que je fais un crochet par la carrosserie de Thiers, afin qu'ils puissent juger des travaux à faire sur mon camion. Après Moulins, je passe par St Pourçain, Gannat, Vichy et son contournement, Puy Guillaume, pour tomber sans me faire mal dans les locaux de la maison mère. Le carrossier qui s'occupe de moi, prend quelques photos, et me signale que je suis assez impacté, par rapport aux autres camions. Mais, il verra avec le chef. Ok, je traverse la rue pour profiter des rouleaux et de la piste de lavage. Presque deuxm ois que la bâche n'avait pas vu autre chose que la brosse du dépôt. Franchement, malgré ses blessures dûes au cutter de petits malfrats, elle ressort pas mal ma bâche.

    Coup de fil de Cindy qui m'annonce que demain, je vais devoir faire un tour de container entre le dépôt et St Sorlin en Bugey, avec un RDV à midi. Moi qui pensait couper à Thiers, je change mes plans et vais couper au dépôt de Veauche, avec 9h50 de volant, y en a bien assez. 

    Mes deux premières journées sont très bonnes de mon point de vue : env 19 H 00 de volant, pour 1h15 de travail.

     

  • Photos
  • La vie en rose
    Je cherche mon camion
    Au PEH
  • Mercredi 5 Juin 2024
  •  

    Je vise d'arriver vers 7H00 ua dépôt afin de pouvoir être déchargé, ranger mes sangles et l'ensemble de mes équerres, puis décrocher tranquillement ma remorque avant d'aller chercher les consignes auprès de Bechir, le resp des chauffeurs la partie container. Ce matin, il manque des caristes à l'appel, et j'ai le sentiment que c'est un peu le bronx!! Quand on voit la liste des transferts à faire, je pense que la journée sera agitée. Ah!! Je ne pourrais donc pas être vider comme je le pensais, mais il faut que je décroche tout de même ma remorque au plus près du hall à tôles, afin qu'elle soit vidée. Je n'aime pas ne pas y assister, surtout pour tous les accessoires, tels que le équerres et protections que je peux mettre sur les fardeaux. J'avertis Béchir, que je préfère ranger mon matos moi même, mais attention à ne rien laisser trainer. Il commence à me connaitre, j'éspère que le message passera. J'envoie un SMS à Cindy.

    Mon squelette est chargé par Jean Marc, et j'hérite donc d'un container rose. Voyons donc la vie de cette couleur. Déjà, le soleil est vraiment de retour, il fait presque chaud à 8H00.

    Un petit voyage jusqu'à SQF, où je loupe l'entrée du client, et je suis point pour une belle manoeuvre afin de me sortir de l'impasse, au sens propre....

    J'ai un quai de suite, mais je vois bien que les gars sur place n'ont pas eu la livraison du courage ce matin. Ils sont plutôt en mode "vaz y cool".

    J'attauque par me faire couler un café, puis c'est rangement de la cabine et dépoussièrage. Portes grand ouvertes, je fait l'intérieur de mes portes. Les deux premières heures passent ainsi. C'est l'intérêt du container  : tu ne peux pas avoir une cabine sale et mal rangée ; ce n'est pas possible.

    Vers 11H30, je passe à table, et suis même content de laisser quelques miettes glisser au sol ; chouette du boulot pour les prochaines minutes.

    Juste avant les trois heures "légaels", je suis enfin vide. Sincèrement, je n'ai pas compris pourquoi autant de temps. Les matériels étaeint sur des palettes, oui mais non EUR. Et pour vider mon container, ils rentraient une palette EUR, pour transférer le matériel dessus!!! Alors, ok, ils ont le "droit" de mobiliser le container trois heures ; mais si ils déchargeaint tout simplement, puis une fois à quai, ils pouraient réaliser le transfert sur les bonnes palettes, non? Enfin.

    Je pars déposer mon container au PEH, chez Arnal, puis je passe prendre un nouveau container vide chez Star Container. Star, c'est que le nom, on est bien d'accord. J'y suis arrivé en plaine sieste, et j'ai dû attendre le réveil....si si.

    Retour au dépôt, pour déposer mon container et hériter d'un "chargé" à vider demain à St Vulbas, et un RDV à 5H45. Vu l(heure de la journée, je n'ai pas trop envie d'y monter ce soir, mais j'hésite un peu Alors pour m'aider dans la réflexion, je pars ranger mes affaires dans ma taut, puisque j'ai appris par Jonathan, qu'elle était vide, puisque c'est lui qui s'en ai chargé. Ca me rassure un peu, ce n'est pas qu'il soit très soigneux, mais ce n'est pas le plus brutal. Et ça va, toutes les sangles sont d'un côté, et les équerres sont au tablier. 

    Je range, et pendant ce temps là, ma femme me textote ; pas mal de fraises au jardin. Bon, ben, mon choix est fait : go maison.

     

  • Photos
  • Jeudi 6 Juin 2024
  •  

    Debout à 3H30, petit café à la maison, et go dépôt. Le dépot est full de camion, sans doute pas mal de chauffeurs d'autres dépôts, mais aussi des chauffeurs "containers" de Veauche. Pour sortir des emplacements, c'est un peu limite. On y va cool. Un rapide coup d'oeil à Maps, l'accès du périph est fermée, alors je passe par l'A46. Arrivé à l'heure, j'ai un peu de mal à trouver le bureua d'accueil, mais c'est une charmante jeune fille qui vient me guider, et c'est elle qui vient me couper mon plomb, et m'indique mon quai, le 25. Je suis seul à quai, est ce que ce sera plus rapide qu'hier? Et bien oui, en 1H15, je suis délesté de tous mes colis ; il est donc temps de repartir chercher mon second container au dépôt. Vu l'heure, on va passer par SQF plutôt que l'autoroute comme tout à l'heure. A titre d'information, pas de perte de temps et on gagne 10 kms environ.

    L'échange de container est rapide, c'est le bon côté du container. Je profite pour passer saluer Cindy, qui me confirme qu'en soirée, je charge deux bobines pour Besançon. 

    Lorsque j'arrive à St Vulbas, j'ai 45 mn d'avance, mais un quai de suite, et ils attaquent à vider de suite. Le container n'était pas tout à fait complet. A midi, j'appelle Béchir pour lui signaler que je suis vide, et en réponse, il m'indique d'aller déposer le container au PEH. Et bien allons y. Suur place, très peu de camions, c'est une bonne chose. Avec le temps d'enregistrmeent et du contrôle du container, ainsi que la prise de celui çi, je ne resterais pas plus de 15 mn. Je me retourne au dépôt pour garer le chassis dans son emplacement, puis j'attelle ma remorque.

    Il fait assez lourd sur le secteur, les orages sont en approche. Une fois mes bobines sanglées, et mon matos rangé, je suis en sueur, alors autant partir au bain.

    Tout frais, je peux commencer la route en direction du Doubs, et pour la troisième fois de la journée, je passe par SQF et St Vulbas. Je monte par la nationale et je m'arrête au Mas Pommier, où j'aperçois en entrant sur le parking un petit groupe de chauffeur autour de ce qui semble une journaliste, équipée d'un casque audio, et d'un micri enregistreur. 

    Une fois garé, je regarde où je recharge demain ; l'accès me parait "propre", je peux m'équiper de mes baskets et partir me dégourdir les jambes en marchant dans la campagne environnante. 

    Il ne fait pas lourd ici, même plutôt frais, et la marche m'a fairt du bien. C'est jeudi, je m'autorise un verre de Porto en apéro. Notre journaliste est là avec d'autres chauffeurs.

    Je pars manger et 10/15 mn après, la journaliste se présente à moi : "Valérie de France Culture, je réalise un reportage sur les routiers pour l'émission les pieds sur terre". Il s'en est suivi 2H30 d'interview....oui, 2h30.....Je ne sais pas, bien sûr si ma parole sera retransmise durant l'émission, mais ce ne sera pas avant deux à trois mois. Je recevrais un  texto une dizaine de jours avant sa programmation.

    Rine d'intéressant à mettre sous l'objectif : pas de photo

    Allez au dodo.

     

  • Photos
  • A39 au lever du jour
    Le gynkana du matin
    Qule personnage Yvan
    Chercher l'intrus
  • Vendredi 7 Juin 2024
  •  

    Je quitte le plateau de France Culture vers 6H00, ou légèrement avant. Je récupère l'autoroute a Bourg sud, pour la quitter à Poligny, malgré l'interdiction (dont je ne me souvenais plus). Rapide coup de téléphone à l'habitué de cette nationale, je cite mon confrère carnetdeboriste Pierre. Ca passe et effectivement, ça passe. L'interdiction se terminant ce soir, disons que je suis en avance épicetout. Ce n'est pas à la bonne heure que j'arrive sur Besac, mais rien qui va mal non plus. Seul les trois premiers ronds  points sont engorgés, après c'est très fluide jusqu'à l'arrivée devant mon client. 

    Un camion est en place dans le hall et c'est un habitué puisque c'est un ATS, un collègue dont de Pierre (qu'est ce que je le cite lui!!!). Il me faut me glisser entre son Vico et le montant de la porte, c'est fin et surtout,il faut se présenter bien droit, sinon.....ça touche. Je m'y reprends à deux fois. Babasse, puisque c'est son nom sur sa plaque vient me guider, car le hall n'est éclairé que par la lumière naturelle ce matin, et on va dire qu'elle est plutôt absente. Le seul employé ce matin, est occupé à chargé Babasse, et je devrais attendre les neuf heures pour qu'il vienne soulager ma remorque, des deux bobines qu"elle a sur le dos.

    A 9H30, je peux partir sirection Fortain, au sud de Besançon, pour un RDV à 10H00. Je pensais m'arrêter sur le passage à la biscuiterie Mistral, pour des madelaines au chocolat, mais je suis trop juste, je me sacrifie afin de mettre en priorité mon chargement. Tant de'implication dans mon travail....

    Et vingt cinq minutes plus tard, je sonne afin de pouvoir me mettre à quai. La mise à quai est un peu particulière, car on ne peur y arriver droit ; je m'y reprends à deux fois et m'aligne parfaitement. Le temps de vérifier le numéron de commande et ma destination, que les deux caristes me chargent mes trente trois palettes de biscuit d'apéritif. J'ai eu droit à mon paquet, pas à un carton, un paquet.

    En vingt minutes, le Ford s'st alourdit de 6.5 T ; pour un fois, il ne va pas transpirer. Je descends jusqu'à Lons par la 83, puis autoroute jusqu'à Bourg sud. Je vide à Vaulx Milieu, chez la STEF, et avec un RDV à 17h00. Sur un malentendu...

    Lorsuqe je sonne à l'entré du parc, on me signale que j'ai RDV à 17h00, mais de me présenter "si on peut vous prendre avant". Oui, se serait bien, mais. Je me dosi de ma garer sur le parking à l'entrée, et je peux voir qu'un Duarig est au bout du parking. C'est l'ami Yvan, super, je l'avais croisé deux fois, mais plus revu depuis un an. On passe un bon moment à discuter, mais surtout à rhabiller Dudu pour les dix prochains hivers. Dudu si tu me lis......désolé. Trop drôle cet Yvan, l'attente n'a pas été longue et nous sommes quasiment appelés ensemble. Lui le quai 1, moi le 15. Malgré que l'on soit à quai, ça ne bouge pas vraiement dans les remorques. Le bruit ambiant est assourdissant avec les frigos qui tournent en continu. Je suis resté pratiquement deux heures à quai, et j'avais encore le bruit des frigos qui raisonnaient vingt minutes après mon départ. Comment font-ils, les chauffeurs de frigos, comment font-ils? 

    Je suis le dernier à rentrer ce soir, et c'est bien le bordel pour se faufiller à travers les containers, et les stackers stationnés dans l'espace PL....et ça tient de la place ces fameux stackers, surtout que désormais, il y en a deux de plus!

    Je pars chercher ma voiture, et je vide la cabine, et surtout, je remballe ma couette d'hiver, j'ai eu trop chaud cette semaine. Il me faudra bien penser à prendre celle de printemps, si on peut dire.

    Passez un bon weekend, entre les gouttes et les rayons (faibles) du soleil.

     

  • Photos
  • Pause casse croute dans l'Allier
    Ah merde....
  • Lundi 10 Juin 2024
  •  

    Quel weekend chargé j'ai eu. Les 60 ans de mon collègue Thierry pèsent énormément sur mon état de fatigue général. Factigué ou pas, je commence par un petit RDV chez mon dentiste, pour prise d'une empreinte.

    Ce n'est donc pas de bonne heure que j'arrive au dépôt, mais plutôt vers les 9H30. Je charge des tôles pour la région Nantaise, tout comme Maelys, qui vient d'arriver. Le chargement est rapide avec sept fardeaux de tôles qu'il me faut bien entendu sangler. A 10h15, je franchis le portail de sortie, tout doucement car la rue est en travaux, et la sortie est bien accidentée, avec notamment un bel "escalier" à franchir. Il serait plus souhaitable d'avoir une trial plutôt qu'un poids lourd pour le passer.

    Le trajet jusqu'à Roanne est bien tranquille, et avec un soleil encore bien timide. Malgré un début de journée difficile, je n'ai pas de souci pour rouler jusqu'à dépasser St Pourçain. Je m'autorise un arrêt pour un mini repas, vu les excès du weekend, j'ai de la réserve.  Ce sera un yagourt et deux pêches. Un petit café pour pousser le tout, et il est temps de reprendre la route après une petite verification de mon chargement. A la première aire de repos sur la RCEA (oui, ce n'est pas son nom), je complète ma 45 par une petit repos dans la couchette; même si je ne trouve pas le sommeil, celà me donne un bon coup de boost. Toujours autant de zone de travaux sur cette portion de route, ainsi que sur la nationale qui mène à Poitiers. Le radar vers Mignaloux qui m'a pris déja deux fois en photo n'est plus là ; je ne le regrette pas. 

    Sur Poitiers, on se textote avec Maelys. Elle veut prendre l'autoroute à Poitiers pour passer par Niort ; perso, je préfère continuer par la nationale qui roule bien, et ayant les heures pour passer Cholet, je continue ma route. Meylis a de toute manière une heure de plus de route, puisqu'elle est partie de Veauche ce matin.

    Au Saloon, il y a encore quelques places de libre lorsque j'arrive vers 8H20, dont celle à l'entrée vers les frigos. Je vais plutôt sur le fond, et même si je m'emmmerde un peu pour entrer sur un emplacement, je serais moins gêné par le ronron des frigos, surtout qu'il y a un container frigo, et ça c'est franchement bruyant. Je plains le chauffeur. Deamin, lui, il sera complètement ahuri.

    Je pars directment à la soupe, puis de retour, je pars marcher un peu tout en téléphonant à ma femme. De retour au camion, j'ouvre ma remorque pour un rapide contrôle de mon chargement. Tout était parfait lors de ma dernière pose vers Poitiers, et là, c'est la cata. La pile à l'avant est partie sur le côté gauche. Cette pile comprenait trois piles de toles différentes. La plus grande, placée bien entendu dessous possède ses cerclages cassés, et les toles ont glissé. Je ne sais pas si les cerclages cassés sont à la cause ou la conséquence de ce "glissage, mais je suis dans la m.....

    Les deux piles supérieures sont intactes. Je place quatre sangles supplémentaires pour maintenir le tout. J'ai beau me refaire le trajet, je ne vois pas de coup de frein sévère, les ronds points ont tous été pris tranquillement, non, je ne vois pas. Ca me tracasse un max lorsque je me glisse dans la couchette, et j'ai du mal à trouver le sommeil.

     

  • Photos
  • On charge un complet de six palettes!
    Accès à la ZI de Louin
    Pause sur autoroute
    Le relais depuis les bois
  • Mardi 11 Juin 2024
  •  

    Avec Maelys, on s'était calé pour ne pas arriver en même temps chez le client, mais avec trente minutes d'écart. Je la préviens par SMS lorsque je pars, après bien entendu être passé voir mon chargement. Et c'est sur la pointe des roues que je roule jusqu'à destination. Hier, j'avais pu voir qu'une route était fermée sur l'est de Nantes, mais Tim, le local de l'étape m'avait rassuré, tout en me conseillant de passer par le nord pour rejoindre la zone d'acitivité vers le pont de Cheviré. Merci à lui.

    Dès que je suis arrivé, j'ouvre les portes : rien n'a bougé, ouf! Je me présente et annonce que j'ai un fardeaux qui peut présenter un problème. La personne qui me réceptionne est rassurante. Je ne dessangle pas le tas à l'avant, on ne sait jamais lors de ma manoeuvre pour entrer dans le hall.

    Pour décharger, le pontier vient prendre le tas supérieur, et une fois que les pinces sont en action, je dessers les sangles supérieures ; rien ne bouge. On procède de cette façon pour chaque fardeaux, et tout se passe bien. Aucune tôle n'est marquée ou abimée : aucune réserve ne sera faite.

    Maelys est arrivée comme convenu dans les trentes minutes après moi, on se boit un café dans mon camion, puis il est temps que je parte affronter la circulation Nantaise du petit matin.

    Aucun ralentissmeent sur la partie nord, mais on freinera un peu à l'approche du pont de Cheviré. Le client m'avait expliqué par téléphone comment arriver dans son petit parking, et c'est donc assez facilement que je le trouve. C'est un peu fin pour manoeuvrer, mais ca passe.

    Je charge un complet d'éléctroménager reconditionné à destination de St Etienne. Un Nantes / St Etienne ca avait de l'allure dans les années 80, c'est un peu moins vrai ces dernières années! Revenons à mon chargement, puisque on m'indique six malheureuses palettes à charger. Ors, d'après le mail de confirmation d'affrêtement que Cindy m'a envoyé, je devrais être complet. Cindy étant au bureau, je la contacte et me confirme bien, après un échange avec l'affréteur que nous serons payé complet sur ce voyage. Bon, et bien on charge. Les palettes ne sont pas vraiment au standard, mais j'arrive tout de même à les rentrer. Par contre, je me permets de sangler comme je peux les trois dernières qui me paraissent un peu trop de travers. J'ai donné avec mes piles qui se cassent la gueule. Dès que je pars, j'avertis Cindy du métrage qu'il me reste. Elle hésite à me chercher des compléments, puis me rappelle dans les quinze minutes qui suivent, juste au moment où un klaxon me réveille sur le périph sud de Nantes : c'est Clément33 qui m'a aperçu. Juste eu le temps de lui faire les clignos. Pas mal son Daf.

    Cindy  a trouvé un complément : ce sont des tôles (encore), et pour Chavanay (j'ai compris de suite pour quel site...). Elle ne veut pas prendre le lot, car c'est à déposer après mon lot de Sainté. Je lui propose de passer au dépôt de Veauche, puis de les reprendre après, mais vu que c'est sur palettes, je me dis que l'on arrivera bien les bouger. Au pire, on videra par les côtés à Sainté. J'insiste vraiement et elle finit pas céder. Vu le prix du complément, on est bien gagnant.

    Bon, lorsque je vois où je dois aller, j'ai quelques doutes. J'ai encore joué avec Cindy, car je vais à Louin F79, donc c'est loin. Cindy, qui me parait pas très matinale à un peu de mal à comprendre ma vanne, je la saôule de bon matin....

    Ah, l'accès à la zone d'activité de Louin!! Entre l'entrée de Bressuire et avant Airvault, impec, à part un village où il y a une circulation alternée, mais la route est bien. Par contre, heureusement, que j'avais appelé le client pour des conseils, car jamais, je me serais engagé sur la route indiquée par les panneaux. Les deux derniers kilomètres, tu ne croises pas avec une voiture. Bon, la ZA comprend deux sociétés, et là où je charge, il y part des convois, au regard de ce qu'ils fabriquent. Sur place, la parking est immense, les gars super sympas, et je m'autorise même une viste des ateliers. Snas dévoiler des secrets, ce site fabriquent des chassis pour des machines utilisées sur les aéroports. Quand je pose la question à un chaudronnier, il m'indique qu'un opérateur fait tout de A à Z. Il monte ces tôles, les pointe, puis les soude. Il n'y a que la préparation des découpes et des perçages qui sont réalisés dans un autre atelier. En dix minutes mes tôles sont chargées, et je passe pas mal de temps à BIEN les attacher. Je profite du parking au soleil pour casser la croute, puis après trente minutes, je reprends ma route. J'attendrais à la sortie du site qu'une moissoneuse passe, car j'ai pu la voir au loin (au Louin), et le croisement aurait pu être "délicat".

    Je rejoins Patthenay, puis c'est une descente classique: Poitiers, Bellac, Montmarrault. Enfin classique, je me fane une caravane avec deux petits vieux....60/70 km/h dans les bouts droits ; j'ai failli m'arrêter (ou les pousser dans un fossé), puis j'ai eu l'opportunité de les doubler. Je ne pourrais pas rejoindre le dépôt de St Pourçain sans pose légale, alors c'est arrêt douche pour le chauffeur, et complément ADblue pour le canasson. La pompe là bas marche à merveille. Je pousse mes heures qasi au max, pour me poser à L'Hopital sur Rhins. L'amplitude ne me permettait pas d'aller beaucoup plus loin, et il y en a bien assez pour un petit chauffeur comme moi.

     

  • Photos
  • Comment sort-on, svp
    La vallée du Rhone depuis le Pilat
  • Mercredi 12 Juin 2024
  •  

    L'ouverture du client étant signalé pour 7H30, mais ayant un doute, je vise d'y arriver entre 7h30 et 8h00. Je suis en bout de piste à 6H40. Le client est à proximité de l'AS24 de Sainté, et j'ai un quai de suite. Ils paraissent surpris de ma livraison qui n'était pas attendue, si bien qu'ils vont vérifier auprès de leur direction. Une petite sueur de bon matin, mais on vide. Il me faut d'abord dessangler les deux dernières palettes, tout en pensant à bien récupérer mes sangles qui sont concées dans la dédale des cartons. Pour sortir, il faut contourner le batiment ; le portail de gauche s'ouvre, pas celui de doite. Ah...et comment fait-on? La rue qui dessert la sortie de la boite est bien trop étroite pour partir d'un côté ou de l'autre. Pas le choix que de sortir par l'entrée, après une bonne manoeuvre.

    Go Chavanay, à deux pas de mon domicile, et au pays du St Jo et de la Côte Rotie. Je livre un client que j'avais l'habitude de faire à l'époque Duarig. Aucun camion sur la parc, et dès que je suis en parroche, le portail s'ouvre et un gars me fait signe d'entrer. Pas de changement, pour décharger sur ce site, il me faut manoeuvrer au bout du batiment et reculer entre les bennes de déchets. Je passe plus de temps à dessangler qu'à vider mes palettes de tôles formées.

    N'ayant pas de programme sur mon téléphone pro, j'en déduis que je vais passer en container. Et j'ai vu juste. 

    Je décroche puis je passe au bureau prendre les consignes auprès de Béchir. Cet après midi, je livre un 40 pieds à St Sorlin en Bugey. Je m'aperçois que les feux de ma remorque ne fonctionne pas ; on va être prudent. 

    Lorsque j'arrive chez le client, lors de ma marche arrière, la remorque ne part pas dans le bon sens!! Merde, j'ai un auto vireur, je l'aligne, et vais vers le boitier Pas de bruit de blocagen sasns doute lié aux problèmes électriques générales de la remorque. Et bien, on va rigoler pour se mettre à quai. 

    Heureusement, le quai qui m'est attibué possède une bonne place à l'avant me permettant d'y aller par séquence, sans tirer sur l'essieu arrière qui part dans le mauvais sens. Ouf, suis à quai sans rien casser. Z'aurais pu m'avertir tout de même ; j'apprendrais qu'il n'y a que trois chassis avec auto-vireur.

    Retour au dépôt, où je peux régler le problème électrique. Lorsuqe tout est à nouveau branché, l'intégralité des feux fonctionne, et l'essiau se bloque bien lorsque la marche arrière est enclenchée. Je peux partir charger mon container de 40 pieds, pour une livraison demain à Pont d'Ain, demain 8H00. Vu l'heure, il est 16h30 environ, je préfère rentrer chez moi. Pont d'Ain, j'ai donné semaine dernière. BFM est au fond sur le bordel de la ciottise à Ciotti. Ils ne viendront pas m'interviewer, alors autant passer un peu de temps à l'extérieur dans mon jardin.

     

  • Photos
  • Le camion de Jean marc
    Au PEH, peu de monde
  • Jeudi 13 Juin 2024
  •  

    A 5H00, je suis réveillé, et il me prend l'envie, non pas de pisser, mais d'aller laver mon camion avant de partir livrer. Quelle conscience professionnelle, non? En fait, le soir, c'est toujuors bien chargé au niveau de la piste de lavage, et ce matin, et bien, il n'y a personne. Il m'est impossible à fignoler, car, le garage étant fermé, je n'ai pas accès au savon, mais karcher et brosse, je fais déjà une bonne base. 

    Vers 6H00, je pars enfin direction mes aventures en container. Passant par l'A46, je reçois un appel de mon frérot, on s'est sans doute croisé. Et oui, à l'instant, matinal, le frangin. Mais, il aime bien voir ses équipes avant leur départ sur les chantiers, pour connaitre les avancements et les problèmes éventuels.

    J'arrive avec bien trente minutes d'avance, cela me laisse le temps de prendre un petit déjeuner au camion. Ce matin, c'est rangement des coffres. Celui de droite, c'est un peu le bordel, et je fais refaire le rangement de mes sangles, équerres, et patins, etc... Jean Marc qui roule en container arrive, alors on part se jeter un café. A notre retour, il est invité à se mettre à quai. Il a un 20 pieds, et sa marchandise est sur palettes. Il sera vide bien avant moi, et perso, j'y passerais exactement 3 heures. Pile poil, le temps imparti pour un 40 pieds.

    Je prends la direction du PEH pour u déposer ma boite, et full autoroute. Pau de personne à la dépose, puis je pars prednre àpas loin, sur un autre site, mon nouveau container. Lorsque je sors du parking, et que je descends pour verrouiller ma boite, j'aperçois bien un Thevenon, mais je n'y porte pas attention. Et bien figurez vous que c'est l'ami Tophe, qui ne m'avait pas calculé non plus. Ce n'est pas l'endroit idéal pour se rencontrer, car on bloque la sortie du dépôt. Service minimum, les boules. Bon, Tophe fera pire ce soir en cassant la croute au Tom Bar, sans y voir Pierrot. Ils ont fait fort les deux là....

    Retour au dépôt, pour déposer ma boite, et finir ma journée. Je mets mon ensemble en sécurité, puisqu'il est chargé. Deamin RDV à 7H00 à Pusignan, avec cette nouvelle boite.

    Il est 16H00, la journée est finie, je vais pouvoir rentrer chez moi, et faire tourner une moto, mais laquelle? Ce sera la GS.

  • Photos
  • Alex au boulot
    On bouchonne....
    Au revoir mon gros
  • Vendredi 14 Juin 2024
  •  

    Je me lève tranquillement dans l'idée de mon RDV de 8H00. Je prévois, comme d'habitude, d'y arriver avec 20 mn de marge, mais lorsque je monte dans le camion, je vois sur ma feuille de route : RDV 7h00. Il est 6H40, je serais donc en retard. Et merde, quel couillon, je suis! D'habitude, je prends toujours en photo mes feuilles de route, mais connaissant les deux clients où je vais demain, je n'ai pas trouvé intéressant de le faire! C'est balot, Baloo.

    J'y arrive à 7h40, et de suite à quai, car je suis attendu de pied ferme et pas forcément avec le sourire, mais je ne peux rien dire, suis fautif.

    C'est encore des petits lots, les gars installent un convoyeur pour décharger. Ils mettront les trois heures réglementaires pour vider ce 40 pieds. Cela me laissera du temps pour discuter avec Alex12 qui vient lui charger avec son magnifique FH version CR. Ah ce bleu et orange! La machine à café était récalcitrante, on prend un café au camion.

    Alex part compléter sur Vénissieux avant de descendre dans ce magnifique département qu'est l'Aveyron. Bonne route à toi, et au plaisir de se croiser.

    Il me faut rendre le container, alors go le PEH, et j'en reprends un sur St Priest. Pas affolé les rastas là bas. Alors que je suis le seul camion en place, je pourrais caser une trente. 

    Je pars sur St Amour, sur un site où je suis déjà allé en container. Le personnel est absolument excpetionnel, que ce soit à l'accueil au niveau administratif, que sur les quais, ils sont d'un souriant et d'une gentillesse. Sur le trajet, je trouvais que le GPS m'indiquait un temps de route très pessimiste ; et pour cause! Ce con veut que je sorte à Ambérieu pour reprendre à Bourg sud. Pour lui, le tronçon entre Ambérieu et Pont d'Ain est interdit eu plus de 3.5 T, alors que c'est la traversée de Pont D'Ain depuis l'autoroute qui est interdite. Je comprends mieux son calcul à cet idiot.

    C'est donc avec de l'avance, de près de quarante minutes que j'arrive sur place. Est ce que celà annule mon retard de ce matin?  Pour moi : oui, mais pas sûr tout de même si j'en crois la petite remarque de Nicolas, qui m 'a appelé pour me demander si je souhaitais changer de camion. Je sais pertinemment que je vais perdre en rangement, que ce soit à l'intérieur de la cabine qu'en compartiment extérieur, mais j'accepte le remplacement qui était acté de toute façon pour la rentrée. Il y a de nouveaux chauffeurs en container qui arrivent dès la semaine prochaine, et pour les trajets courts, au regard des consommation, la société préfère faire tourner les Ford. Enfant de la région lyonnaise, je ne peux pas refuser de rouler en Berliet. J'aimerais assez trouver des autocollants "Berliet" pour les positionner sur le tracteur. Si vous avez des propositions, suis preneur.

    Revenons à mon chargement qui se passe en moins de trente minutes, mais je peux rester à quai du moment que mon collègue n'est pas encore là. Cool, il me reste cinq minutes pour le café.

    Pour le retour, je sors à Ambérieux afin d'éviter la région lyonnaise qui est déjà au rouge vif. Pas très bonne pioche, car il y a eu un accident à priori au rond point de Lafayette. Entre le rond point de l'Alouette et celui de Lafayette, je mettrais plus de trente cinq minutes, dont dix à l'arrêt total.

    Et c'est donc vers 18H00, que je franchis le portail du dépôt. Philippe, un "grutier" m'appelle de suite ; il n'attend que moi pour déposer le container et me remettre les clefs de mon Berliet. Et voilà qu'il flotte. Putain de merde. Il va falloir transférer sous la flotte. Déjà le camion est très correct ; il "pue" un peu à l'intérieur, mais pas d'odeur de tabac. De suite, tu comprends que pour tout ranger, ça ne va pas le faire.

    Il est 21h30, suis rincé dans tous les sens.

    On verra dans les prochaines semaines pour mieux m'organiser au niveau de la cabine, mais ca va être un pau bordelique. Il n'y a rien à proximité de siège chauffeur pour ranger ses CMR et un bout de carte routière!!! Je vais u=en discuter avec quelques anciens de chez ex RVI.

    Bo weekend à tous

     

  • Photos
  • Lundi 17 Juin 2024
  •  

    Pas de route ce jour, suite intervention dentaire. Pas de photo non plus!!!!

  • Photos
  • Le voici avec son jumeau
    Le voici seul
    Mais tu es où?
  • Mardi 18 Juin 2024
  •  

    Comme la semaine dernière, je dois charger au dépôt pour monter à Carquefou, et sur place, j'apprendrais que nous sommes deux à monter, mais que ce n'est pas Maelys, cette fois çi, mais Patrick. Et ils ne jouent pas dans la même catégorie.... Lorsque j'arrive au dépôt, il est en cours de chargement. Je me dirige vers mon nouveau camion, dont j'ai trouvé son petit nom. Après Pimprenel et "mon gros", celui çi a sera nommé par un prénom. A vos jeux! Un indice toutefois, le prénom m'est venu quand j'ai vu la date de ce vendredi, jour où j'ai fait le transfert. 

    Ce matin, je déplace mes sangles vers les coffres de la remorque, car j'ai besoin d'un peu de place au niveau du tracteur. Je nettoie plus amplement la cabine, puis je pars faires les pleins avant que la remorque soit chargée ; c'est toujours moins brutal que de  manoeuvrer à vide qu'en charge. Semaine dernière, nous étions à 17 T de charge, cette fois çi, on rajoute 7 T de plus. On va pouvoir faire une comparaison conso et temps de route entre le Ford et le Berliet, même si il y a un écart de charge.

    Vers 10H30, je sors du dépôt, les travaux sont toujours bien présent ; on espère que le revêtement soit réalisé pour la fin de semaine, car l'accès à notre dépôt est assez rock'n roll.

    Je vise donc de faire une comparaison, alors, ce sera même route et arrêt au Saloon, au nord de Cholet pour ce challenge avec mon T520. Et oui, je ne vous en ai pas parlé, mais j'ai pris 20 CV de plus en passant avec le truck made in Bresse. 20 CV, mais les Renault sont programmés en mode ECO, et bridés à 88 KM/h. Le mode Eco est franchement pénalisant au démarrage, car c'est franchement mou et dans les relances, ce n'est pas terrible non plus.

    Sur le même trajet, j'ai mis 7 mn de plus avec le losange, mais avec une conso de 3,5 l/100 inférieure ; ca laisse perplexe.

  • Photos
  • Et c'est encore bien humide ce matin
    A qaai à Beaupréau
    Pose réglemntaire sur la RCEA
  • Mercredi 19 Juin 2024
  •  

    Puisque j'ai aussi RDV à 7H00 ce matin à Carquefou, je quitte mon parking de nuit à 6H00 tout pile, ne validant donc pas de onze heures. La distance d'environ 40 Kms est vite avalée, alors que j'ai fait tout le contraire avec le petit déjeuner. Il faut faire des choix dans la vie. Patrick est déjà en place, puisqu'il avait RDV à 6H00. Il me laissera la place avant mon heure, mais je ne serais pas "attaqué" l'heure fixée, en raison de la pose café du matin des équipes. On peut les comprendre aussi. Toujours le même pontier, pas très bavard, pas très rapide, mais souriant, et c'est bien là le principal. EN trente minutes, mes fardeaux sont rangés, et je n'ai plus qu'à prendre la direction de Beaupréau, comme Patrick. Lui charge pour St Priest, moi, pour Bourg les Valence, et nous serons chargés en menuiserie pour le même grossiste.

    Là bas, c'est un peu long à charger, j'ai le temps d'une douche et de fignoler mon nettoyage de cabine, ainsi que de faire les vitres. L'orage un peu sabloneux, les a bien rendues crado.

    Patrick me quitte vers 10H30. Je le suivrais de quarante cinq minutes environ. Je passe par Cholet, et je merde sur le premier rond point, sans conséquence, tout juste 2/3 minutes de perdues. Je ne le savais pas encore, mais je finirais ma journée avec 8H59 de volant, donc....j'étais limite de faire mon Pierrot. Après Bressuire, je me retrouve derrière un LT qui se traine vraiment, à peine 60 Kmhh sur la nationale ; alors plutôt que de m'énerver et de perdre du temps, je coupe quinze minutes, et j'en profite pour me restaurer légèrement. 

    Après Guéret, on se retrouve sous un véritable déluge, et chargé léger que je suis, je n'en mène pas large. L'ensemble se dandine, c'est une vraie couleuvre. Il fait d'un sombre, et la route est un véritable ruisseau. On roule vraiement peinard et quelques uns s'aventurent sur la voie de gauche, mais ils ont du mal à tenir un 70Km/h. On roule comme celà durant trente minutes, et bien, c'est long, voir très long. La pluie cesse, et la route sèche rapidement. A la hauteur de Montluçon, il fait limite beau. Va comprendre! La météo annonce que le secteur allant du Limousin à la Bourgogne sera pris sous un véritable déluge. A priori, ils ont vu juste.

    Sur le bout d'autoroute entre Montluçon et Montmarrault, Patrick me double, il a fait une méga coupure repas-sieste, et s'arrêtera au dépôt de St Pourçain. A deux minutes près, nous avons le même temps de route depuis ce matin.

    Personnellement, je pousse mes heures au max et je m'arrête au relais des Favières. J'aurais pu aller jusqu'au dépôt de Veauche, mais j'aurais claquer une dix. J'ai essayé de joindre Cindy, dans l'après midi, pour connaitre mon programme, et pouvoir m'organiser. Sans retour de sa part, je coupe pour ne pas dépasser treize heures d'amplitude, et ainsi caser une onze. On verra bien demain.

  • Photos
  • On attend les conqignes à St jean d'Ardières
  • Jeudi 20 Juin 2024
  •  

    Après 11H01 de coupure, il est grand temps de remettre le bleu de chauffe. Il me faut passer la vallée du Gier et le po,t de Givors. Je devrais y arriver à la mauvaise heure, mais en fait, celà passe plutôt bien, puisque je ne serais à l'arrêt qu'une fois face au centre commercial. Autant dire, que je n'ai pas perdu cinq minutes. Le temps est vraiment couvert, mais pour un mois d'octobre, la température est plutôt élevée. 

    Lorsque je suis en approche du client, je l'appelle, car, sur Maps, j'ai un doute sur l'entrée, et pour cause! L'entrée de la cour de Dispano se fait par son voisin, le dépôt Point P, situé quatre vingt mètres avant. L'accès se fait par une bonne marche arrière, sur près de cent mètres. Le personnel est limite ; tu leur dis bonjour et personne ne te calcule, bien....

    Lorsque je trouve un non muet, j'ai quelques consignes pour me garer au bon endroit. J'ouvre les portes et j'attends, j'attends, et puis j'attends! A force d'attendre, un gars se pointe avec un fen, il prend la premère palette, puis revient avec un transpalette afin que je puisse approcher au mieux les colis suivant. Tout ça sans un mot... Malheureusement, les colis suivant pèsent un âne mort, et je n'arrive pas à les déplacer. Le gars reste sur son fen tout en me regardant. Il me faudra descendre et lui demander de l'aide. Avec une grande volonté (on je déconne, c'est un gros branleur), on arrive à déplacer le premier colis. Pour les suivant, ce sont deux personnes super sympas qui viennent me donner la main. Mord de rire, je pensais qu'ils étaient de la boutique, ce sont des artisants.... Et oui, ici, ce sont les clients qui font le job. Je n'ai que quatre ou cinq colis lourds, placés sur l'essieu arrière. C'est pour cette raison, que mon ensemble avec une colonne vertébrale bien souple. De l'extérieur, les colis sont très ressemblant. En fait, je n'ai, à part ces colis lourds qui sont des portes complètes avec leur cadre, le reste n'est qu'un ensemble de cadre, sans les portes!!!! Ah!!!

    J'ai consigne de remonter au dépôt ventre à terre. N'ayant rien sur mon téléphone pro, je pensais bien que j'allais glisser du côté boiteux. Je dois prendre une open-box pour charger un quarante pieds afin d'aller charger à St Jean d'Ardières, pour 14h00.

    J'y arrive avec une dizaine minutes d'avance. La cour est bien étroite, je stationne à l'arrache, le temps de me présenter au bureau. Et surprise, je ne suis pas attendu. Le client n'a commandé qu'un container, et je suis le second. Le premier est arrivé à 10H00. Coup de téléphone à la boutique, qui a bien reçu une commande pour deux containers, et j'en ai la preuve avec ma feuille de route. C'est le donneur d'ordre qui a merdé, et c'est donc tout bénef pour nous. CMR signée, je me rentre au dépôt pour déposer ma boite qui me remercie de la petite ballade en Beaujolais. Je reprends un nouveau quarante pieds pour le Jura, afin de charger à 8H00 à Arinthod.

    J'ai dans les sept heures de volant, alors autant partir ce soir et se rapprocher au mieux. Et le mieux, c'est le Mas Pommier.

     

  • Photos
  • L'A40 avant le col de Ceignes
    A quai chez SMOBY
    Dans les nuages
    Un passage après Arinthod, procge des bords de l'Ain
    La valse des staecker
  • Vendredi 21 Juin 2024
  •  

    Pas d'interview hier soir au Mas Pommier. J'en profite pour signaler que j'ai été très surpris du titre de l'émission "les pieds sur terre" pour laquelle j'ai été interviewer. Le titre "le bulletin de vote des routiers". Sur mes 2H30 d'interview, on a dû parler politique, à peine trois minutes!!

    Bref, ce matin, je ne me loupe pas. J'ai RDV à Arinthod pour 8H00. Un bout d'autoroute, puis je sors à la sortie 9 / Izernore. La traversée d'Izernore justement est bien pénible. Il y a au moins huit à dix passages surélevés, sur 800 m. J'ai le petit déj qui remonte ; limite le mal de mer. Après les routes deviennent sinueuses à souhait, et pas bien large. J'aperçois des spots sympas pour faire des photos à la descente. Le GPS m'indiquait une arrivée à 7H40, mais avec les routes et des pertes de temps ici et là pour croiser dans certains villages, j'arrive sur site avec dix minutes 'avance. Lorsque je franchis le portail d'entrée, je gare le camion, mais, lorsque je mets un pied à terre, une voiture me klaxonne et m'indqiue de la suivre. Je suis donc attendu. Mon interlocuteur me montre la porte du quai nuéro sept. Impeccable. Rapide contrôle une fois au bureau, et ils attaquent de suite à me charger. Depuis mon parking, je suis au dessus des nuages, et le temps de charger, les nuages disparaitront doucemetn, laissant apparaitre les montagnes aux alentours. 

    Par contre, dès que j'attauqye la descente, la pluie revient, elle est même assez violente par endroit. Adieu mes spots photos! Pas trop de regret, car j'ai un container vraiment pourri, mais dommage pour les paysages.

    Il me faut près de cinquante minutes pour rejoindre l'autoroute. Je rentre au dépôt full autoroute. Maps m'indiquait que la rocade passait très bien, mais en fait, il y a déja de gros ralentissements. Et oui, c'est déja les départs pour la période d'été.

    Je finirais ma semaine en apportant un container au PEH, vide de tout camion, puis je reprendrais deux vingt pieds que je ramène au dépôt. Pour le second, je n'arrive pas à mettre les twist lock, alors je passe une sangle afin de me rassurer sur le petit trahet jusqu'au dépôt. 

    J'arrive au dépôt alors que le tachy crie à la pause. Je prends mon temps au bureau, en saluant Cindy qui nous préparé notre programme jusqu'à mercredi, piis, nous serons pris en charge par l'exploitation de St Pourçain, pendant les congés maternité. Bon congés Cindy.

    Je pars déposer mes petits containers, puis c'est au tour de l'open box qui a été ma compagne pour ces deux derniers jours.

    Je raccroche avec plaisir ma taut qui n'a pas bougé. Passage au karcher du tracteur, dont le nom est......

    Voilà, je tire les rideaux vers 16H30. Il me faut récupérer mes deux petits fils en remontant. 

    Bon weekend à tous

     

  • Photos
  • Pause à Montmarrault
    et de face
  • Lundi 24 Juin 2024
  •  

    Après un bon weekend en Ardèche avec les petits fils, où le plus petit a descendu 8 marches en vélo, il faut retourner au boulot. Quelle frayeur! Et dire qu'il est arrivé a descendre les 3/4 premières marches debout sur le vélo. Un futur trialiste, à ne pas en douter.

    Je n'ai pu faire le plain vendredi, alors je me présente au dépôt avec un peu d'avance, histoire de remplir les trois réservoirs, GO et AdBlue.

    Pas mal de monde sur la route qui m'emmène à SQF, dont deux convois agricoles qui me font perdre un peu de temps, et les ronds point de Lafayette et de l'Alouette sont bien pénibles à traverser.

    Et c'est donc avec quelques minutes de retard que je me présente chez DHL pour charger des boissons à destination de Meyzieu. Nous sommes quatre camions à avoir RDV à 8H00, mais il y a un seul cariste. Sans doute que le planning a été fait par un prix Nobel, ou pas! Je passe en numéro 2 , il n'y a rien qui va mal, et je peux repartir vers 9H00 pour mon saut de puce jusqu'à Meyzieu. En passant par les coins de St Exupéry, je ne prendrais guère plus de 35 mn pour y arriver. J'ai de suite un quai à l'arrière du bâtiment, avec un espace assez restreint pour manœuvrer. Mais, je trouve que je suis à l'aise pour les manœuvres avec le T qu'avec le Ford. Est ce la direction assistée? Je pense aussi que les rétroviseurs, même plus petits sur le Renault sont "plus mieux bien". Bref, je m'en sors bien.

    C'est un peu plus long pour être chargé, si bien que j'ai le temps de boire un café et de l'offrir à mon voisin de quai. Un gars bien sympa du secteur d'Avignon.

    Lorsque je reprends la direction du dépôt vers 11H00, je suis surpris que la rocade ne soit pas ralentit, ou même bouchée. A part vers l'intersection A43, rien à signaler.

    A 11h15, je m'annonce auprès de Bechir : stationnement dehors pour charger mes 27 T de tôles. Le premier fardeau est un lot de 4 m ; on le met a un mètre du tablier, les autres tas sont des longueurs de 3.5. Sur le Renault, il faut bien penser à lever avant de charger, car les gardes boue s'arrachent facilement. Généralement, j'y pense toujours au dépôt, j'ai un peu de mal à y penser lorsque je suis à quai, c'est ce que j'ai oublié de faire ce matin.

    Je déroule quatre sangles par fardeaux, pour des raisons de longueur sur le premier, et pour des raison de poids sur les deux second qui possèdent quatre tas chacun.

    Vers midi trente, je peux enfin prendre la route de l'ouest. J'appellerais Cindy en début d'après midi, pour qu'elle m'annonce dans la fourchette 7/8, plutôt que sur la fourchette 6/7, comme j'étais prévu. Route classique pour monter sur Carquefou. Je roule jusqu'au péage de Montmarault, où je stop pour une vérification de mon chargement, mais aussi pour un très léger repas : abricot et yoghourt. Je couperais aussi sur feu la RCEA, afin de compléter 45, et file directement jusqu'à la Ferrière en Parthenay, avec une fin de journée à pratiquement 20H30. J'ai bien ma claque ce soir. J'ai claqué une première dix ce jour

     

  • Photos
  • Entre Parthenay et Nante, de bon matin
    Un chantier d'éoliennes
    SUr un parking de feu RCEA
  • Mardi 25 Juin 2024
  •  

    Après 9H01 de coupure, il est temps de partir vers de nouvelles aventures, et l'aventure débutera à Carquefou, avec la rencontre d'un sourd-muet et aveugle dans le bureau d'accueil des chauffeurs. On a bien compris que ce n'était pas lui qui réceptionnait les chauffeurs, mais sa façon de ne pas nous calculer et même de nous répondre, ce gars là mériterait une bonne claque. On a tous rencontré des cons, mais là chapeau, enfon, on ne va pas lui donner une médaille non plus.

    Bref, quand je rencontre un gars à peu près d'aplomb, je propose de rentrer dans le hall, car "j'ai assez attendu, lui dis je. Il acquiesce. Toujours le même pontier dans le hall, et en moins d'une heure, ma remorque est soulagée, et moi aussi par la même occasion.

    Je n'ai RDV à Sevremoine, pas loin du Saloon, qu'à onze heures, mais autant y aller voir, sur un malentendu, ca peut marcher. Alors oublie que tu n'as aucune chance et fonce petit bolide. Bingo, j'ai gagné ; de suite à quai, car ils attendent une navette qui n'est pas encore là. Elle arrivera en plein milieu de mon chargement, mais le cariste est volontaire et continue de me charger. Je lui avais bien précisé mon heure de RDV, mais la came était prêt et cela lui permettait de libérer un peu d'espace sur les quais.

    Et c'est donc avant mon heure de RDV que je quitte cette petite bourgade de Sévremoine, célèbre donc pour son saloon.

    Il fait bien assez chaud, je peux tester la climatisation du Renault. Et je trouve qu'elle souffle un peu trop fort dans son mode "automatique". Je baisse donc par deux l'indice de la ventilation. Tout ceci m'emmène jusqu'au sud de Poitiers et de son célèbre rond point où la DREAL a quelques habitudes. Etant absente, j'occupe le terrain pour quinze minutes, histoire de casser la gueule à une tomate innocente, qui sera accompagnée d'un œuf dur d'un petit oeuf dur. Le tout arrosé d'une huile d'olive made in Ardèche.

    Je trouve la nationale jusqu'à Bellac peu empruntée ce jour ; à tel point que j'ai failli me faire avoir par le radar situé avant Bellac justement.

    Il me faudra compléter d'une coupure de trente minutes sur la RCEA. Elle sera, au niveau de Guéret, bientôt réouverte sur les quatre voies, suite aux travaux d'enrobage.

    Passant à la hauteur du dépôt de St Pourçain vers les 17H00, je me décide à me présenter à Véronique, exploitante qui va succéder à Cindy durant son absence pour congés mat. Malheureusement, je ne verrais que la petite Chloé. Je dis malheureusement, non pas parce que Chloé n'est pas sympathique, loin de là, mais je m'arrêtais pour Dame Véro (histoire de fayoter et d'avoir les bons tours.....hihi). 

    Je finis mes heures à l'Hopital sur Rhins, en bout de mes dix heures à quelques minutes près.

     

  • Photos
  • L'arrivée da,s la Loire
    Les premières bobines pour mon Berliet
    Le Jura ca vous gangne
    Un coucher de soleil
  • Mercredi 26 Juin 2024
  •  

    Je suis réveillé assez tôt, alors autant partir déjeuner avec Edouart (oui avec un T!!) et en terrasse svp. Il fait frais, on est bien là, mais je retourne quand même au camion, pour lancer ma journée de routman. Je n'ai RDV qu'à 9H00, mais je vais tenter d'y aller pour 8H00, car avec le programme qui suit, je souhaiterais faire mon petit tour de régio avant midi. A part l'arrivée sur Givors où je dois perdre dix minutes à peine, ce qui me fera arriver à 8H00 chez XPO à Marennes, et pratiquement de suite à quai. 

    Nickel tout ça, car je suis avant 9H30 au dépôt pour charger deux bobines à destination de La Grand Croix. Personne dans le hall, si bien que je suis lesté de 21 T, et donc paré pour un saut de puce de 22 kms. L'accès au hall du client en marche arrière est un peu délicat, la faute à un collègue mal garé mais qui ne souhaite pas bouger. Tant pis, on va faire avec. Le temps que je vide, il est parti! Salut ducon. C'est ma semaine des cons.

    Retour au dépôt, où il y a un peu plus de monde. Je passe déposer mes CMR auprès de Cindy, et j'en profite pour lui souhaiter un bon congés maternelle, pour la naissance d'un petit gars. Elle devrait revenir mi octobre, début novembre.

    Nous sommes trois à recharger en bobines, dont Robert, un transfuge de Thiers qui a demandé à bosser pour Lore. Ancien légionnaire, il a un gabarit que tu respectes. Mais il est d'une gentillesse. Je le conseille sur le sanglage des bobines, et sur l'itinéraire pour monter dans la région de Nancy. Je lui propose de me suivre, car je monte à St Dié. On se suit donc, et on sort de Lyon en passant par le périph, car l'A46 est bien bouchée. On monte par l'A46 avec sortie à Poligny, pour récupérer la route à Tonton. Tonton Pierre, bien sûr. On coupe à la Charmotte pour boire un coup, puis Robert continue sa route, car il lui reste des heures. Perso, il me restait quasi une heure, mais il me faut faire une treize ce jour, et je n'avais pas le goût à stopper dans une ZI, et de plus m'arrêter quarante cinq minutes pour repartir moins d'une heure. Je ferais le boulot sans problème demain, alors repos. 

    J'attends des nouvelles de notre voisin de 83 ans que le SAMU est venu chercher ce matin ; il avait des propos incohérent, puis il a perdu connaissance. Il est atteint d'une leucémie depuis plusieurs années, et son état de santé s'était pas mal détérioré ces derniers temps. J'aime bien aller le saluer et boire le canon le samedi quand je le vois dans son jardin ; il divulgue avec plaisir des conseils de jardinage, et il a un humour terrible. J'espère dialoguer avec lui encore longtemps.

     

  • Photos
  • Le Lion de Belfort pour un Lyon-nais
    J'aime bien ce lever
    Et les Vosges, c'est pas mal, non
  • Jeudi 27 Juin 2024
  •  

    Ma femme n'a pas eu de nouvelle de Daniel, notre voisin, et la maison est fermée. On ose pas appeler. On croise les doigts.

    Mon planning de se jour : aller vider mes trois bobines à St Dié les Vosges, recharger à 11h00 dans la ZI à l'ouest de St Dié pour St Vulbas, demain 10h00. Voilà pourquoi, je ne m'affolais pas hier.

    Vers 4H30, les premiers camions partent, je traine encore un peu dans la couchette après avoir ouvert les fenêtres du tracteur. J'adore l'aire frais du matin. Et j'ai toujours adoré roulé en deux roues sur le matin, ne serait ce pour les odeurs, les levers de soleil. Parlons en des levers du soleil, je ne suis pas mécontent de la photo réalisé juste avant Belfort, avec ce soleil orangé, et les petits points de brume au dessus de la végétation.

    Après Remiront, je coupe quinze pour un café, ainsi qu'une pause pipi. Qu'est ce que je bois le matin au réveil, mais attention, de la flotte. D'ailleurs, il me faudra trouver une supérette car il ne me reste plus qu'une bouteille pour finir la semaine. 

    Dès que j'arrive, le hall où nous vidons nos bobines est ouvert, et un gars au fond me fait signe de rentrer. Face à l'entrée, il y a pas mal de désordre suite à des déposes de machines : cela nuit gravement à l'accessibilité, et limite grandement mes manœuvres. Je suis contraint de me raligner plusieurs fois, mais avec cette direction assistée, c'est du velours.

    Toujours du personnel sympa sur ce site. Je prends mon temps car il est tout juste 8H30, et même si je compte me présenter avant mon heure de RDV, il n'est pas nécessaire non plus d'y arriver trois heures à l'avance. En trente minutes, l'affaire est torchée, les bobines ont changé de propriétaire, et mon fourbi est rangé. Je me bois un café avec mon interlocuteur devant le hall, au frais tranquillement, mais à 9H15, je mets les voiles, cap à l'ouest de la ville.

    J'annonce à mon arrivée que je n'ai RDV qu'à 11H00 ; on ne m'assure de rien, mais lorsque je retourne au camion, mon téléphone sonne : quai 14 ou 15, je ne sais plus et on s'en fout. Les quais sont bien vieillots et merdique. Mais ici aussi, personnel très sympa. Après avoir vérifié le numéro de commande, le cariste attaquent à me charger en apportant les palettes par trois, ou plutôt par six, car elles sont gerbées, et hyper bien faites, si bien que c'est trop rapide à charger.

    Les papiers sont signés, je file à la douche où je m'ébouillante. Ah oui, l'eau étant vraiment bouillante. Pas agréable comme douche, m'enfin, je sens bon, ou à peu près.

    Voilà, plus qu'à rouler sur cette journée. Full nationale jusqu'à Lons puis autoroute pour rejoindre Bourg sud, puis re-natio.  Juste avant Remiremont, un centre Leclerc possède quatre ou cinq places de parking le long de la route ; impec; je pars acheter un pack d'eau et quelques biscuits pour le café (Spéculos). A mi chemin entre V'zoul et Besac (c'est comme ça qu'on dit, ok!), je me pose pour un petite sieste, et m'endors peut être un quart d'heure.

    Je clôture ma journée à l'Etape à Chateau Gaillard ; je suis à vingt kilomètres de ma destination. Malheureusement, il n'était pas possible d'avancer le RDV. Je tenterais quand même d'y aller vers 9H00.

    Après, il me faudra aller déposer mes rendus de palettes à Macon, puis je chargerais au sud de Macon, pour monter à Paris lundi début d'après midi. Nous sommes cinq à monter, et c'est du matos pour les JO, avec tout le tralala pour accéder à la SPA Arena, à côté du parc des expos. Ouais, bof, j'aurais préféré retourner dans l'ouest, moi....

     

  • Photos
  • Vendredi 28 Juin 2024
  •  

    Je commence ma journée par un café dans la cabine, puis j'aére la chambre, ainsi que le bureau. Ménage de fond en comble, car j'ai du temps ce matin. Tout y passe. J'ai même le temps de quelques pompes et pour du gainage. Bien transpirant, je file à la douche, il fait assez lourd ce matin. Un allongé accompagné d'un pain beurre, et me voilà prêt pour des nouvelles aventures, et celles ci démarrent à St Vulbas. Hier, il était impossible d'avancer le RDV, mais une fois sur place la charmante dame me dit qu'elle est ravie de me voir, car elle n'a pas eu de camion depuis 8H00! Hein!!

    Je lui explique et elle est dépitée, mais je suis à quai, et c'est une autre charmante dame qui s'occupe de moi, ou plutôt de mes rouleaux de PQ. Ca fait plaisir de travailler dans ce type d'ambiance. 

    A 9H00, je pars direction Macon, chez un transporteur Anywhere, etc... Les locaux sont magnifiques, franchement super. Bon, je suis un peu baladé, et je trouve enfin une personne qui vient me voir, mais je suis resté plus de 15 mn montre en main derrière une vitre. J'ai salué de la tête la moitié des personnes qui ont jeté rapidement un œil vers moi, en retour................j'ai attendu. Bref, je passe pratiquement une heure pour déposer 60 palettes, mais heureusement, sur le quai, je tombe sur un super gars. On a bien rigolé. C'est vendredi, il faut se détendre.

    Mission suivante : me rendre sur une plate forme logistique qui gère le Gerflor, sol "plastique" pour surface sportive. Car, j'ai la lourde mission d'apporter ces rouleaux, et dalles sur Paris pour les JO. Sans moi, les JO sont annulés, et Anne ne se baignera pas dans la Seine. Je souris, mais je ne sens pas ce voyage, ou du moins la journée de lundi, car après mon RDV de midi au parc des expos de Versailles, je dois aller à la Courneuve. Et après, j'aurais des heures???

    Je mettrais bien deux heures pour rentrer au bureau. Mon badge d'accès est bien imprimé, ainsi que le document à mettre sur le pare brise à l'approche du parc. 

    On passe au plein et puisque la piste de lavage est libre, je fais un shampoing au tracteur.

    Ce soir, resto avec Madame, car ce sera son anniversaire mercredi.

    Désolé Mich : pas de photo.

    Bon weekend à tous