Carnet de bord de Mai 2024 | Partager sur Facebook |
Beau temps pour une Toussaint, sauf que non, on est en mai désormais. STP, on peut avoir un rayon de soleil, pas trop chaud, mais un rayon de soleil pour l'apéro de midi et du soir aussi, stp....
Mardi soir, nous avons reçu un SMS de la direction, nous annonçant le décès d'un chauffeur, Robert, décédé d'une crise cardiaque sur l'aire du Forez en remontant sur Thiers. Il avait 62 ans, et livrait les dépots de la région AURA en GO. Je l'avais salué mardi après midi et discuter qq minutes. Toujours le sourire le gars. Je ne la connaissais pas, juste croisé 2/3 fois, mais ça fout vraiment les boules de savoir que tu as vu un gars 3h avant son décès. Dans ce malheur, le "bon côté", il a pris cette crise sur l'aire, et non pas au volant.
Et c'est toujours sous ce temps maussade, que je regagne le dépôt Combronde. Je m'annonce auèrs de Greg ; direction le hall 1 pour un chargement à l'abri de mes toles. Annoncé à 26T, généralement on est plus sur des 24/25 T, mais là j'ai des plaques qui font près de 4m. C'est un peu long à sangler, mais je ne suis pas pressé.
Une fois chargé, je passe dans la zone du Karcher, pour un bon lavage des roues et du chassis de la remorque et certaines zones du tracter. Je passerais dans ma descente à Bollène, pour passer l'ensemble aux rouleaux.
Dans la descente, mon cousin Jean Claude m'appelle pour m'annoncer qu'il vient de passer commande de la Guzzi Stelvio. Un bon choix à mon sens. On se retrouve sur l'aire entre Tain et Valence pour papotter une petite heure. Sympa ce type de rencontre quand on n'est pas pressé.
Plus bas, c'est notre ami Pierrot qui m'appelle car il pense que nous allons nous croiser. Que neni, je roule sur la nationale depuis Valence sud. On se fait donc une croisure virtuelle ; comme quoi on est moderne. Le temps passe vite avec Manolo au téléphone, puis GPS13 qui me donne ses conseils avisés pour me rendre dans la ZA des Milles, en arrivant par Aix. Mais bon, au départ, je devais couper à Senans avec mon collègue Hervé, mais il a eu un problème lors de son chargement, et il ne pourra atteindre Senas. Je décide d'aller un peu plus près non pas des etoiles, mais de mon client de demain, en coupant à 17H40 (oui, oui), à Lançon de Provence. Halte aux cadences infernales, hier, c'était la fête du travail, on a le droit de prolonger, non!
Bonne soirée hier. Corinne, une conductrice delocalisée sur le Var est arrivée au Cygalon. Elle était autrefois rattachée au dépôt de Loire, mais depuis le début de l'année, ele dépend de Sorgues.
Je me rends sur Aix ce matin, chez un client que je n'ai jamais livré en tôles. Je le trouve facilement en arrivant depuis Vitrolles. Deux camions sont déjà en attente, et deux gars symps qui sont eux habitués à livrer ici. D'après eux, les gars ne sont pas des vaillants... Vers 7H30, on se dirige tous les trois vers les halls. Il n'y a personne, et c'est franchement sale à l'intérieur, sombre, mal rangé. Dire que certains clients viennent chercher leurs matos là dedans. Les poubelles dégueulent de détritus. On traine et on ne voit personne. Vers 8H00, deux gars arrivent les mains dans les poches, trainant leur misère. Ils distribuent les emplacements. J'ai comme l'impression, que l'on va attendre. Pour moi, c'est un emplacement à l'extérieur devant une grande porte. Je débâche et commence à enrouler mes sangles. Mais non, dix minutes avant de voir arriver un carsite. Il n'est pas des plus nerveux au boulot, mais il fait le job.
Je me sauve en étant limite pour mon RDV de 10H00 à Clesud. Je remonte par la même route que ce matin, pas de bouchons, juste quelques spécimens qui se rabattent à le dernière minute pour sortir. Et puis c'est fou le nombre d'automobilistes qui roulent en ayany les clignotants défaillants. L'ai marin doit certainement bloquer les centrales clignotantes!
RDV respecté d'un côté comme de l'autre. A 10h00, je suis à quai pour charger 30 palettes de carrelage. Il y a peu de monde au niveau camion, ce si explique sans doute cela. C'est une jeune femme qui s'occupe de moi, et elle est rapide et efficace. Je me sauve peut être dans les quarante cind minutes, pour remonter tout shuss par l'autoroute. Notre chef a vu avec le cleint pour livrer ce jour même, alors que nous devions livrer uniquement lundi. Nicolas, m'avait contacté hier pour m'avertir qu'il ferait la demande, car lundi et mardi je serais en container, pour du régio, et ils ont besoin de mes talents dès lundi matin. Quelques chauffeurs ont prolongé les vacances, à priori!
Initialement prévu vers 15H00, je n'ai pas à forcer pour y arriver. Par contre, je sais que je vais bien manger trois heures quinze, voir un peu plus, alors je coupe à l'aire d'Albon pour une quinze. Je me gare à côté du papa à Peil (j'ai oublié son prénom). On bavarde, les quinze défilent vite. Impec, pour remonter sur Lyon, et même la descente que je craignais, d'où ma coupure de quinze, semble encore pien fluide. J'arrive en même temps qu'un Galy d'Ambérieu; on rigole en se faisant face au feu, car nous comprenons en étant à 300 m du client, où chacun va. La circulation fait que c'est lui qui arrive le premier, mais il descend me voir, car il avait le sentiment de m'être passé devant. Sympa sa démarche, mais c'est le jeu mon ami. Je lui demande si il est complet ; il n'a que sept palettes. Vas y fonc tonton, j'en ai trente!
Dès qu'il sort, je prends sa place. Le personnel qui s'occupe de la logistique est venu à me rencontre dans la rue pour me demander les papiers, et me confirmer de rentrer dès que le camion orange sera parti.
C'est donc rapide à décharger. J'attendrais tout de même 2/3 minutes avant de partir, histoire d'être sûr de me pas re-couper à quelques kilomètres du dépôt.
La rocade est fluide, le périph est chargé, j'opte donc pour l'A46. Même ) Communnay, on passe sans ralentir : c'est dire!
Confirmation, j'attelle un chassis, un squelette comme dirait un spécialiste de la boite. C'est con à attelr ces squelettes, putain! Je suis descendu 2/3 fois ; les repères ne sont pas faciles à assimiler. L'alignement, ca va à peu près, mais pour la longueur, tu ne vois pas grand chose.
Dans la zone de chargement, un conducteur d'engin vient s'assurer que je sais bien mettre les verrous. Béchir l'avait informer que c'était moi qui venait charger, un novice de débuttant....Les verrous marchent super bien. Une fois garé dans la zone de sécurité, contre le mur, je balance quand même du dégripant sur les verrous. Si ça ne leur fait pas du bien, ça ne fait pas de mal, non!
Lundi, je vide à St Sorlin en Bugey. Puis retour dépôt pour reprendre une boite pour Tence. Neige ou pas à Tence.....je stress.
Allez bon weekened à tous.
Ma mission puisque je l'ai acceptée est de promener des containers en régional sur deux jours. Vendredi, j'ai attelé un squelette sur lequel j'ai pu mettre et verrouiller correctement un quarante pieds. Ce lundi matin, je suis allé chercher mon gros à son emplacement habituel, mais j'ai rapidement remarqué ma petite erreur et j'ai marché jusqu'au emplacement des containers chargés. A 7h00, il en reste encore sur le parking. Ca fait drôle de voir mon gros ainsi, j'ai l'impression qu'il a changé de costume.
Ma première mission est de me rendre dans les environs de St Vulbas, pour vider mon premier container. La mise à quai est particulière, avec des repères différents par rapport au bâché. L'angle avant de la "remorque" est situé plus en arrière que sur un bâché. Avec avoir coupé le plomb, je peux ouvrir les portes, assez lourdes, et surtout bien grippéés. Mais, désormais, mon boulot est fini, je peux retourner en cabine me faire couler un café bien chaud. Un café bien chaud dans cet environnement bien humide du Bugey, cela remonte un peu le moral.
Une fois vide, je regagne le dépôt par ma même route qu'à l'aller, soit St Vilbas, Crémieu, SQF, Oytier, Vienne.
Au dépôt, la dépose et la repose d'un nouveau container est très rapide. Je coupe tout de même quinze minutes, histoire de passer quelques minutes au bureau pour connaitre la suite et saluer les personnes arrivées entre mes deux passages de ce matin.
Toujours en quarante pieds, et toujours léger. Ce matin, j'avais 7 T annoncées; vette fois, j'en ai chargé deux de plus. Ce n'est pas plus mal, je emonte en Haute Loire ; si je rencontre la neige.... Alors, je ne la rencontre pas, et je préfère, mais les températures sont quand même bien plus basses. Je m'en aperçois vite lorsque je sors de ma cabine pour m'annoncer chez le client dans la petite ZI de Tence.
L'accès au seul quai se fait à l'aveugle, et au milieu de pas mal de matréiels et caisses diverses.
En ouvrant les portes, je vois deux machines agricoles, je pense naivement que se sera donc rapide. Ben nnon, car après les deux machines rapidement mises à l'abri, c'est une somme de petits accessoires bien lourd, des caisses en tous genres, et caches plastiques à monter sur les machines préalablement déchargées. Ils ne sont que deux, le père et le fils àdécharger. Mon coup de main est salvateur dans certains cas. Il nous faudra presque deux heures pour vider l'intégralité du container. Au sol, dans le hanger, c'est un véritable carphanaum Je souhaite bien du plaisir à mes hotes pour tout ranger dans les prochains jours.
Je préfère rentrer en passant par Yssingeaux. Je n'ai pas trop brillé à l'aller, mais avec ces routes bien humides et viroleusues, je préfère prendre cette bonee N88.
Cette fois, au dépôt, j'ai la surprise de charger un vingt pieds, et vide. Il est à emmener à Varennes sur Allier. Une fois sur le dos, j'hésite à l'avancer ; il est vide ; est ce bien utile? Je m'aperçois que je perds quand même plus d'une tonne de charge sur mon essieu moteur. J'essaie donc d'avancer le container en position avant avec une manipulation que je n'ai jamais réalisée. Ouverture du circuit hydraulique, laisser le moteur du gros tourné, brancher la main rouge sur le déverrouillage de la glissière, et faire avancer le tout. Ca y va par saccades, mais ca y va. Remettre les verrous de la glissière en enlevant la main rouge, fermer le circuit hydraulique et je fais le tour de l'ensemble ; tout va bien. J'ai repris 800 Kgs sur l'essieu. Bon, c'est déja ça. Le trajet qui m'emmènera jusqu'à Roanne, se fait sur le sec, sur des tropes d'eau, sur une route humide. J'y suis allé bien cool, et j'ai mérité mon apéro en ayant réalisé ma premère mission container sans accro.
J'ai RDV à 8H00 à Varennes sur Allier, mais étant réveillé de bonne heure, je quitte le relais vers 6H30. Je couperais quinze minutes dans la ZI de Varennes, à quelques centaines de mètres du client.
Passage en bascule puis j'entre en marche arriere dans un hangar équipé d'un quai. Avec le container placé "au milieu", les repères manquent beaucoup, mais ca va, je ne suis pas trop perdu. L'accès sur le quai était en pente, alors je n'ai pas voulu mettre le container à l'arrière pour éviter de patiner si je devais me reprendre, chose que j'ai dû faire. Les collègues qui arrivent derrière moi, me disent que j'ai bien fait.
Dans la demie heure, je suis chargé, mais je devrais attendre le feu vert de la boite avant de partir : histoire de douane, chépaquoi. Nous étions cinq à charger. Il nous faut être avant 13h00 au dépôt, car nos containers doivent partir avec le train de 14H00.
Sans trop d'effort, j'y arrive avant midi, en ayant loupé une croisette avec l'ami Tophe qui était sur Montbrison.
Une fois vide, je reprends un vingt pieds pour Lozanne. Lui aussi est léger. En passant par Fourvière, qui passe très bien, j'y suis en quarante cinq minutes. Le portail est fermé, mais dès que je mets le pied à terre pour aller sonner, il s'ouvre ; c'est bien fait la technologie.
Lorsque j'ouvre les portes, des colis tombent. Ils sont très léger ca va. Par contre, celà veut dire déchargement un par un. A trois, ils mettront presque deux heures à vider. J'en ai profité pour une petite sieste et un bon café.
Le retour passe aussi bien. Légèrement ralentit sur l'accès au tunnel, et RAS à l'arrivée sur Givors.
Bechir est surpris que je ramène le container, car je "devais" le déposer à St Priest ; oui, mais on ne m'a rien dit!! J'ai les heures pour y aller, mais Bechir me dit de le déposer ici.
Une fois mon squelette mis à sa place a l'emplacement 37, je pars faire mes pleins. Les réservoirs sont plus facilement accessibles des deux côtés. Puis c'est karcher sur le chassis, chose que l'on ne fait jamais. Je rattelle ma remorque.
Ce weekeend, je ramène mes tapis pour les nettoyer. Je vais profiter du soleil pour les faire sécher.....enfin si il est présent.
Mon programme de début de semaine est simple : je suis mis "en sécurité" pour un client, prêt à partir. Donc, je glande au dépôt en attendant une mission impossible.
Bon grand weekend pour les chanceux comme moi, et bonne route à ceux qui roulent.
Que ces cinq jours de repos ont fait du bien. Beaucoup de travail sur le terrain, et je m'attaque à faire un petit jardin, sans prétention, mais on va essayer. Et puis une descente en Ardèche en moto, avec la route des gorges faites vendredi entre 19h00 et 20h00, peinard et qasi seul ; trop bon.
En rentrant hier soir, mon téléphone m'a apporté un changement de programme. Je fais un petit tour entre SQF et Loire pour des boissons, puis je charge en début d'après midi à Meyzieu pour Chécy.
Je ne m'affolle pas ce matin avec un départ de la maison à 7H00. On range le camion et notamment les tapis que j'ai brossé et passé au savon noir, re brossé et rincé abondamment.
Après un petit caf avec Cindy et Patrick, je quitte le dépo^t aux alentours de 8H00. Avec un RDV à 9H30, c'est bien assez. Malgré mon arrivée à l'avance, je ne serais pas pris en charge immédiatement, mais bien trente minutes après mon heure de RDV. Dans ce laps de temps, j'ai eu le temps de recoller les auto-collants "angles morts" sur mes portes ainsi que sur la porte arrière de la remorque. Les affaires sont finies de ranger quand je suis invité à rejoindre le quai 14. C'est une jeune fille qui s'occupe de moi ; elle est seule ce matin, ce qui explique le léger retard. Les deux autres caristes ont prolongé sans doute leurs congés. Elle est bien vive malgré ces 45 kgs; heureusement, elle est équipée de chaussure de sécurité.
Elle est tellement vive qu'elle explose littéralement deux packs de bières. La palette est remplacée, c'est bon.
Retour à côté du dépot, pour livrer mon complet de bières. Comme souvent ici, même si je n'ai fait que 3/4 voyages, c'est le merdier total. Déjà je suis appelé 45 minutes après mon inscription, puis je n'ai pas de zone de déchargement. Ca palabre, et pui nous sommes trois camions dans ce cas, ca s'engueuelent, et on perd à nouveau un bon quart d'heure. Lorsque ma zone est définie, je m'y rends, et j'attends encore facilmeent vingt minutes. Heureuselent, j'ai droit à un cariste rapide et adroit et surtout il travaille avec un fen pouvant prendre quatre palettes.
Avec l'ensemble des retards, j'ai passé 2h30 là bas, et c'est donc avec trente minutes de retard que j'arrive à Meyzieu. Retard que l'on me fait bien remarqué. Jentends même le chaffailon dire à sa collègue "fais le attendre, ca lui apprendra". Je lui ai fait mon plus beau sourire niais. Si si j'y arrive assez bien. Et dires que lorsque tu es à l'heure, il te prenne en retard. Ferme ta gueule Pascal, ce n'est pas un bon jour, c'est tout.
A 16H30, je pars de Meyzieu. A cet instnat, j'ai trois heures de volant et 150 kms depuis ce matin.
Comme souvent dans ces cas là, j'ai peu de motivation à prendre le volant. Masi avec les différentes conversations téléphoniques avec les collègues, je ne prends pas de coup de barre, et je roulerais sans coupure jusqu'à Varenne Vauzelles où je coupe.
Demain, je ne devrais pas avoir besoin des mes 9H00 si j'étais monté jusqu'au client, alors autant stopper et faire la onze d'entrée. Je finis ma journée avec à peine 6H40 de volant.
Peu de photos ce jour, car le temps ne s'y prêtait pas vraiment.....Désolé Mich07.
Après 11H01 de coupure, c'est reparti. Go Chécy ; logiquement, j'ai RDV à 11H00, mais là bas, ils sont super cools et si ils peuvent te prendre, ils n'hésitent pas, alors autant tenté, car derrière je charge et c'est sans RDV.
Bonne pioche, car arrivé à 9H20, je serais à quai dans les quinze minutes suivantes, et peu après 10h00, je reçois ma CMR signée ; pas belle la vie!
On repart pour une petite heure de route en passant par Pithivers ( le fil rouge sur le bouton bleu...). Le parking du client est bien plein ; je pars m'inscrire sans trop de conviction. L'inscription est bien plus longue que l'attente du SMS qui me donne l'ordre de rentrer et de me positionner à l'emplacment numéro 1. Assez rapide au chargement, j'en repars vers les 13H00 et quelques broutilles.
D'ici, je pars récupérer l'A6 à Nemours. Je couperais d'ailleurs trente à l'aire un epeu plus loin, histoire de me mouiller un peu, mais cette fois avec de l'eau tiède et un peu savon J'ai laissé le rasoir au camion, dommage
Tout frais, tout propre, je peux faire tourner les bieilles sur l'A6, jusqu'à Auxerre nord, où je récupère cette bonne vieille natio du même numéro. On croise un peu toujours les mêmes sur ce tronçon : TFMO, Luizet, Jacquemmoz, Oubrier, TPS, etc.... Je coriserais d'ailleurs un peu plus bas Jean Paul, qui va abandonné son bâché pour quelques semaines, pour une benne, afin de faire les moissons en Rhone Alpes Bourgogne. La journée est bien bien pénible avec cette pluie qui ne s'arrête pas.
D'après de calculs savants, et avec un cerveau bouillant, je pense m'arrêter à l'Avé Maria ce soir, alors autant envoyé à ce cher collègue Ardéchois, j'ai nommé Monsieur MIch07, un eptit SMS pour savoir si il coupe à lAvé Maria. Et oui, alors on se retouve là bas pour un p'tit apéro puis un repas plein de papotage.
On se retrouve avec Mich pour le petit déjeuner. Avec son grand coeur d'Ardéchois des montagnes, c'est lui qui rince. Merde, je n'ai pris qu'une seule viennoiserie...
Hier, j'ai confirmé mon arrivée vers 7H30 au chef de chantier. Je livre en plein centre ville de St Fons du "ciment" pour réaliser le renforcement et l'étanchéité des égoûts. Ils passent le produit avec le même type de matériel que les façadiers, et en trois couches. Entre la première couche et la seconde, ils renforcent les conduits avec des ferrailles, puis il y a une couche de finition. Les égoûts font trois mètres de haut. La ville entière peut avoir une gastro ca ne risque pas de se boucher. Les gars travaillent à l'intérieur avec des masques , en se dépalaçant sur un chariot qui roule sur des rails qu'ils installent au fur et à mesure. Aujourd'hui, à cause du fort débit à l'intérieur, ils sont en intempérie. Je leur laisse leur boulot volontiers.
Même avec la petite galère pour sortir de la zone de chantier, je ne peux pas me plaindre ; non, je n'ai pas le droit.
Le chantier se divise en trois, et ce sont trois sociétés différentes qui bossent, chacune possède son tronçon. A la question, si je peux sortir malgré l"interdiction 3.5 T; réponse : tes collègues tirent tout droit.
Avec Maps, ca passe, MAIS..........leurs confrères ont fermé la route au niveau d'une inter-secction, et ce n'est vraiment pas possible au regard des engins et du matériel stocké sur la voirie que de vouloir passer. Pas le choix de tourner à droite. J'ai failli appeler Pierre70 pour qu'il vienne en urgence, ben oui, lui il a l'habitude des situations extrêmes. Mais bon, c'est 8H15, il est en plein dans ses ablutions matinales. Je descends une fois du camion pour m'assurer de mon porte à faux. Ca passe....désolé pour les ripage, petite remorque.
Je me retrouve dans une rue dont le sens de circulation est inversée par rapport au sens de circulation habituelle. Le rue est bien étroite, mais des voitures arrivent à contre sens. Oui, oui, tous sont au courant, mais tout le monde le fait. Ah bon, alors si tout le monde le fait. Les 400/500 m sont folkloriques, pour ne pas dire autrement. Ma tension est multipliée par dix lorsque j'arive à la seconde inter-section qui me permet de tourner à gauche et d'arriver sur un beau carrefour me menant au périph. Le chapitre Pierre70 est donc clos. Ouf!
Retour dépôt, car je suis mis en "sécurité" pour un client.
Je passe refaire le niveau du GO, et accessoirement me faire payer un café par Cindy. Je passe ma remorque à la brosse malgré le temps, mais elle est vraiment craignosse.
Vers 11H30, Cindy me sonne. Zut, je dois partir ; en effet, je pars mais pour remplacer Maelys qui devait monter à Rouen en tôles, mais qui a pris beaucoup de retard en raison de problèmes électrique sur son Ford. Elle doit s'arrêter absolument à la concession de St Priest ; elle prendra donc mon relais dès sa réparation faite.
C'est la première fois que je charge des fardeaux de tôles aussi longs. Habituellement, ils font entre 2.5 et 3.5 m. Là, j'en ai cinq (de mémoire), et ils font 4.5 m. J'ai donc trois piles de tôles, douze sangles ont été déroulées, les angles sont protegées, on peut y aller.
Depuis Loire, je monte habituellement par Moulins - Bourges - Orléans, puis la route "des containers". La route entre Sancoins et Bourges étant fermée jusque courant juillet, je décide de monter par : A6 - Morvan- A6 jusqu'à Courtenay - Orléans.
Je m'arrête à Allonnes à la gerbe d'Or vers 20H15. Après diner, je pars marcher, car le relais est en pleine campagne.
Après 9H30 de coupure, on remet le bleu de chauffe pour parcourir la distance qui me sépare encore de Rouen. Logiquement, je suis à 2H15-2H30 du client. Et puis à cette heure, on ne perd pas trop de temps dans les nombreux rond points de Dreux. Et effectivement les traversées de Chartres, Evreux et Dreux passent bien à cette heure matinale, si bien que je m'autorise une petite pause avant d'arrivée chez mon client. Quinze minutes histoire de se détendre les jambes, et prendre le bon air Normand.
Paq de camion sure le site. Lorsque je livre ce client, j'ai toujours en memoire l'explosion sur ce site en 2019. Et le client que je livre est mitoyen à ce site. Pas glop pas glop. En même temps, Rouen est une véritable poudrière.
C'est un peu long à décharger en raison de mes grandes longueurs de tôles. Il me faut me déplacer sous le pont. J'ai donc eu droit au débâchage latéral, mais aussi du toit. re pas glop.
Une heure après, je peux engager ma descente, mais avec une pause rechargement à Vernon. Je roule moins d'une heure avant d'arriver à destination. Chargement de bobines de 2.5m de haut, à destination de Chasse sur Rhone, pas loin du dépôt : c'est bon ça. Ce qui est moins bon, c'est l'attente. Trois camions sont devant moi, et il manque deux bobines à mon chargement, mais elles sont en production. Je profite de cet instant, au soleil de plus, pour me restaurer un peu et passer en mode repos à l'horizontal. Même si je ne trouve pas le sommeil, ca fait toujours du bien. Vers 13H30, c'est mon tour de rentrer dans le hall. Chargement en latéral, et je peux commencer à sangler lorsqu'il y a quelques bobines déja en place. C'est un peu limite au niveau sécurité je trouve, car il te passe une échelle pour que tu puisses positionner tes équerres et passer les sangles Mais l'échelle, tu ne peux la placer que sur le plancher de ta remoruqe ; ce qui fait, que quand tu descends, il faut bien penser à mettre le premier pas sur le côté et non pas continuer ta descente, car celle çi se ferait en mode accéléré Je m'en sors pas mal, puisque versH, je file au bureau pour chercher le BL.
Comme vous le savez, je ne suis pas réellement attiré pour la circulation en région parisienne, d'une part, et puis livrant Chasse, si je peux éviter l'A46 sur Lyon un vendredi, veille d'un bon weekend. Alors, j'opte pour Pracy, Evreux, Orléans, Nevers, puis N7. On passe déjà moins bien à DFreux et Chartres, mais ca vous vous en doutez aussi.
A la hauteur d'Orléans, je merde complétement. Je vois bien la sortie Montargis (panneau vert), mais je continue ma route direction Bourges. Je me rends compte rapidement de mon erreur, et je epeux sortir et repartir dans l'autre sens avec 5/6 kms tout au plus. Mais ce n'est pas tout, tant qu'a faire! Je suis tellement énervé de cet petite connerie, que j'en fait une plus grosse. Après la 2 x 2 voies, je continue la fleur au fusil direction Montargis au lieu de prendre Chatillon sur Loire. Et figurez vous que ce n'est qu'à 10 kms de Montargis, que j'ai réagi!! Putain, gros naze.
Bon, ben, on va prendre l'A77, non?
Ras le casque, et je me pose au relais à Briare, où j'assisterais le petit de ma maison qui bute sur les triangles rectangle et isocèle. Bon, pas simple de faire ces devoirs à côté du bar. On refait les excercices et ma foi, il a compris ma méthode. C'est plus imple qu'avec la maitresse....ben tu lui diras.
Je suis réveillé vers 3H30, mais je ne sortirais de la couchette qu'à 4H15, après un petit moment de lecture. Le relais n'est pas ouvert, alors ce sera café au camion, pour un décollage avant 5H00. Je reprends l'A77. Elle est soporifique habituellement, mais à cette heure, on peut continuer sa nuit. Et bien, je continurais ma nuit jusqu'à l'aire des Vérités, avec un pain aux raisins et un grand café. Je ne pourrais pas passer en moins de 4H30, alors re pause à l'aire de Neulisse. C'est un peu plus calme qu'au bord de l'autoroute et elle est baignée par le soleil .....pour une fois. Alors, le calme n'a pas duré. Le temps que je secoue les tapis, et que j'attaque le nettoyage de la cabine, mais aussi le rangement de fin de semaine, que deux équipes de la région démarrent les tondeuses pour un bon et bel entretien des espaces verts. Le calme....
J'arrive chez le client à 11H00 tapante. Le carsite qui m'accueille parait plus occupé par son look et son apparecne de jeune premier que de mes bobines. Il se passe près de 25 mn entre la première prise et la seconde ; si bien que j'ai pensé un court instant qu'il remontait les bobines à Vernon.
Après 1h30 sur le site, je peux prendre le chemin du reour en évitant de prendre la passerelle... pour ceux qui connaissent.
Je dételle ma Taut 604, puis Go GO et ADblue, shampoing pour le gros. A partir de mardi, je serais en container, mais le chassis est utilisé par Cassian, habituellement en bâché et qui était support cette semaine pour les containers. Ils ont un boulot dingue à priori. Donc, pour moi, c'est RDV mardi 6H00 pour perception du chassis qui devrait déjà avoir le container sur le dos, et je me rendrais à St Amour pour 9H00.
D'ici là, bon weekend à tous
On y prend goût a ces weekends prolongés, mais c'est le dernier de cette période du mois de mai.
Il faut y retourner, et pour ma part, cette semaine, j'ai container. On oublie pour quelques jours : sangles, fosse, débâchage, au profit du plomb, des portes lourdes, et des twist lock. Nous sommes deux, Eric et moi, cette semaine a tourner en renfort sur la partie container. Et sans le savoir, Eric me suivra ce matin. On se rend tous les deux à St Amour, chargé pour Bangkok, mais ça on le sait après, une fois les papiers reçus au chargement.
Donc direction St Amour, à la frontière de l'Ain et du Jura. Je me contente de mes propres frontières. Je ne suis pas comme Dudu, qui a traversé quatre frontières semaine dernière. En arrivant au dépôt vers 6H00, je cherche le squelette 398, celui que j'avais eu lors de mon premier passage en container. Vendredi, on m'avait annoncé qui serait chargé. Bin, les gars, il a disparu! Retour au bureau, et effectivement, il a été affecté à un autre chauffeur, mais mon container lui est bien là, ouf. Il me faut prendre le 798 ; à un chiffre près!!
Une fois trouvé, il faut bien le charger, et là, il s'avère qu'il lui manque quelques centimètres pour pouvoir poser les 40 Pieds. Aie, le chauffeur précédent ne l'a pas remis "propre". Et malheureusement, je ne trouve pas comment il fonctionne, ainsi que les deux chauffeurs qui patientent derrière moi. Retour en zone de stationnement. En fait, il y a bien un bouton pour verrouiller / déverrouiller (et je l'ai bien trouvé), mais impossible de trouver le bouton d'avance / recul du chariot. Et pour cause, le bouton est absent, il manque le capuchon, et personnellement, je cherchais à tourner l'axe (comme je l'avais fait sur le précédent chassis), mais là, il faut pousser/ tirer. Mais sans bouton, il faut un outil. Une fois que tu le sais ca va mieux. Je peux l'agrandir et le verrouiller dans sa position maxi. Il manquait cinq cms au plus.....et cinq centimètres, ca fait toute la différence.
Dans cette affaire, j'ai perdu 45 mn, et j'arriverais avec 45 mn de retard chez le client. Mais pas de souci en fait, et ça tombe plutôt bien, puisque le client a pris un peu de retard ce matin, au chargement du premier container, un collègue Combronde aussi. Si bien que je n'attendrais pas plus de quelques minutes pour me mettre à quai. Et la mise à quai est parfaite pour un lundi.
Je vois au loin Eric se garer sur le parking de l'entrée du site. Il me rejoindra quelques instants plus tard, lorsque mon container sera quasi chargé. Je peux lui laisser la place.
Retour par la même route. Ah non, je sors à Bourg en Bresse sud, pour filer full nationale jusqu'au dépôt. Je suis chargé assez lourd, dans les 20 T de mémoire.
AU dépôt, je reprends un 40 pieds, pour l'emmener au PEH (Port Edouard Herriot), à Lyon Gerland. Nostalgie, dix ans d'abonné au virage nord!
Sur place, c'est bien le bronx. Les deux files à l'entrée sont blindées. Lorsque l'on ramène des containers vides, il y a un contrôle, et la procédure est un peu longue. J'y passerais bien 45 minutes sans doute.
Une fois délesté de mon container, je vais en reprendre un, pas très loin, dans une autre boutique du port. Pas d'inscription ici, tu es enregistré avec ta plaque de camion, et tu es chargé immédiatement. Je verrouille et retour au dépôt, pour le laisser. Mais je reprends un plein que j'irais vider demain à Pont d'Ain. Je peux m'y rendre foulée, puisque j'ai les heures. On me donne un verrou pour les portes ; il est neuf mais ne fonctionne pas. Un second : pareil ; un troisième : pareil. C'est une épidémie.Et dires qu'ils sortent des cartons. Pas le choix, je suis "contraint" de rentrer chez moi. Hihihi.
Passage chez un horticulteur à côté du dépôt que Tophe doit bien connaitre, puis retour à la maison. Petit passage au jardin, bain de soleil (il était faible, on va pas se mentir), et on se pose en terrasse tranquille avec madame. Apéro sans alcool (si si, j'en ai honte, mais bon....).
Réveil même heure qu'hier. J'arrive au dépôt vers 6H00, après un petit passage dans une boulangerie, afin de me préparer un petit déjeuner au camion, une fois arrivé chez le client. Avec le tour du camion qui est une habitude, je rajoute bien sûr le contrôle des mes verrous, les fameux twist lock. Tout va bien, on peut y aller.
Je prends le même chemin qu'hier, à savoir : Vienne, Oytiers, SQF, Loyettes, Ambérieu. Comme je suis un peu juste pour mon RDV, je prends un bout d'autoroute à Ambérieu. J'arrive pile poil à l'heure. Ca compense avec mes 45 mn d'hier.
De suite à quai, j'ouvre les portes, et là, qu'est ce que je vois? Que des petits colis....Ca va donc être long. Retour au camion, pour descendre mon petit pain au chocolat et mon café bien chaud, puis écriture des ces quelques lignes.
Heureusement que j'ai un bouquin à lire, car ce sera long. Après mon petit déjeuner, je passe un peu de temps à faire des pompes, du gainage et travailler les cuisses. Si ça ne fait pas du bien, ça ne fait pas de mal. Re-lecture, et après une heure, je vais voir où ils en sont. Quoi, tout juste un tiers du container est sorti. Et bien, on n'est pas sorti des ronces. J'en avertis Bechir, et je fais de même une heure après lorsque la moitié du container est sortie. Logiquement, ils ont trois heures pour déballer la came pour un 40 P (2 H pour un 20 P) ; à ce moment, je me dis bien que ça va dépasser. Et ca dépasse, mais seulement de trente minutes. La jeune fille à l'accueil est bien sympa, j'étais aller la voir au milieu du déchargement. On avait papoté moto, car elle portait un tee shirt Triumph.
Allez go direction Lyon. Je renvoie à nouveau un SMS à Bechir pour qu'il me confirme ou non si je dépose bien le container au dépôt. Il ne me répond pas, alors je le contecte et tombe sur son répondeur. Bon, ben go dépôt.
Arrivé dans la descente de Vienne, il m'appelle enfin pour me dire d'aller directement déposer au PEH.... et bien on a bien perdu 30/40 Kms et trente minutes. Il en est conscient et assume.
Toujours beaucoup de monde au PEH, et j'y passerais dans les 20/25 minutes. Je traverse le rond point pour aller chercher un nouveau 40 P, et je peux enfin descendre au dépôt.
Je reprends un 40 P pour le monter à Courlaoux (F39), avec un RDV à 8H00. J'ai dans les cinq heures de volant, et il est seize heure, l'heure du goûter. Parlons en du goûter : un petit gâteau au chocolat avalé sur le chemin de la douche.
Je ne pense pas avoir besoin de mes dix heures demain, en faisant du régional, alors, j'opte pour le Mas Pommier ce soir, un resto que je ne connais pas et qui a plutôt bonne presse. Alors testons, soyons fous!
Après ma petite balade, mais avant le casse croute, histoire de s'ouvrir l'apétit, je retourne au camion. A peine installé, un Merco bleu clair, semblable à celui croisé hier matin entre sur le parking. Et qui vois je me faire signe : Guillaume49, désormais 74. A ben voilà, je l'avais rencontré avant son départ aux pays des caribous et du sirop d'érable. On se retouve pour l'apéro, partagé avec Dylan de chez Duarig, que je n'avais pas vu. On passera une bonne soirée autour de la table.
Réveillé de bonne heure,e je suis au petit dejeuner rapidement, bien avant mon heure de départ. Alors que je retourne en cabine, Guillaume passe devant, alors je le suis pour un dernier café.
Je n'ai pas énormément de route pour me rendre à Courlaoux, j'y suis donc bien à l'heure, mais il n'est pas possible de se mettre à quai avant l'heure.
Une fois à quai, Eric, un collègue bâché, en renfort aussi cette semaine côté container arrive. Il est bien en avance pour son RDV de 10h00. Il devra attendre que je libère la quai pour s'y mettre. Alors autant passé un moment ensemble. Semaine prochaine, nous retournons tous en "fer". Le hall bobines est plein à craquer d'après Eric, et le hall "tôles" s'est bien regarni. Rien que pour un client, nous avons 300 T à monter. On va s'occuper un peu. Pour l'instant, on s'occupe à la machine à café, puis dehors en regardant un jeune permis se mettre à quai. Il a son tuteur, donc on laisse faire. C'est assez laborieux ; il nous expliquera qu'il n'a jamais fait de mise à quai, et que dans son pays d'origine, l'examen serait assez facile à obtenir. Ah....ça s'explique.
Il me faut retourner sur Lyon, et plus précisément au PEH pour y déposer mon container vide. Logiquement, il était prévu qu'il soit affecté à une autre mission, mais j'ai fait part en envoyant quelques photos, de mon doute sur le bon état de celui çi. Enormément rouillé à l'arrière, et j'ai dû le refermer à grand coup de marteau. En arrivant au PEH, on me demande de l'ouvrir, mais vu l'état extérieur, mon interlocuteur me dit : ok, il reste là. Oui, c'est mieux.
On m'affecte un nouveau 40 pieds, en très bon état qui plus est. Retour au dépôt. Echange de container pour aller chez nos voisins en face, pour y charger. Sur place, je retrouve Jean Marc, dit "le pénible" (le nom sur sa plaque). Il est déjà à quai et m'indique de me garer à côté de lui. Les quais ne sont pas large, il me faut ouvrir les portes avant. C'est assez fin, surtout qu'il y a très peu de place pour manoeuvrer. Avec l'aide de Jean Marc, ca va, sinon, je pense que je serais descendu une fois ou deux. J'emmène mes papiers au bureau, et on m'indique que je serais chargé avant Jean Marc! J'en profite pour rappeler ma référence et indiquer mon numéro de quai. Et je rajoute en souriant "ne vous plantez pas".
Le temps passe assez vite, surtout en discutant avec Jean Marc, que je connaissais peu. J'ai effectivement mon container rapidement chargé et je peux le refermer et mettre le plomb qui m'a été confié. Cinq minutes après, je suis au dépôt, et on m'annonce que le client vient d'appeler....vous avez compris. Et oui, ils se sont plantés. Malgré que les deux containers soient de la même compagnie, même lieu de chargement et même destination, ils ne sont pas chargés avec la même came, donc potentiellement problématqiue en cas de contrôle douanier, je suppose ; il faut y retourner. Je m'excécute sagement, et oup's, il y a désormais au quai 3 un camion ; Jean marc est lui toujours au 5. Je dois me glisser au quai 4. Et bien, on va y aller cool. Manoeuvre à main, mais il m'a fallu me réaligner quelque fois pour passer finement autour du rétro du nouveau camion.
La marchandise bascule d'un camion à un autre, et c'est désormais Jean Marc qui part le premier. Je le suivrais d'une demie heure, pas plus.
Retour au dépôt pour laisser ce container, qui prendra le train direction Fos dès ce soir.
Ma mission suivante est de prendre un container chargé et de l'emmener à Rives pour demain 6H00. Je file d'abord à la douche, tout en coupant trente minutes. On se retoruve avec Olivier et Eric (deux collègues en taut). Nous monterons tous les trois sur la Vendée semaine prochaine. Olivier part dès lundi en étant chargé ; perso, je ferais un tour en local avant de charger aussi pour le même client. Je viderais derrière lui, le mardi matin. Puis Eric devrait me succéder.
Voilà soixante quinze tonnes, voir un peu plus, seront partis dès lundi. Un de nous trois devraient faire un second tour en milieu de semaine, ou un autre chauffeur suivant nos retours. D'ici là, il me faut partir direction Grenoble. Je stope au relais des Blaches juste avant la Côte Saint André.
Programme de demain : mise à quai de l'ensemble ; reprise d'une remorque qui aura été chargée pour le dépôt, reprise d'un vide pour mise à quai à Rives, et enfin pour mon retour, reprise du container laissé demain matin, qui devrait être vidé durant mon A/R. Donc pas d'attente....logiquement.
Allez c'est parti pour la dernière de la semaine, et comme les jours précédents, la journée devrait être assez cool, malgré l'heure assez matinale de mon départ. J'ai laché le frein de parc vers 5H20, pour me rendre à Rives, dans la ZI toute proche de la sortie de l'autoroute. Je ne comprenais pas pourquoi, les chauffeurs de la boite aimaient bien se rendre chez ce client. Arrivé à l'accueil, j'ai de suite pigé...à faire palir notre Tonton Pierre. Et cette personne physiquement intelligente me propose un café dans l'attente Sincèrement, je venais d'en prendre un, enfin il y avait trente minutes, mais je n'ai pas refusé. J'étais hyper déçu d'avoir un quai de suite ; j'ai eu juste un peu d'espoir de rester plus longtemps pour un léger problème de douane, mais non. Bon, ben quai 2 alors. Après ma mise à quai, j'ai l'autorisation de pouvoir décrocher et de prendre le chassis au quai un, pour me rentrer au dépôt, aaprès avoir attendu la confirmation de Béchir.
Soixante dix minutes plus tard, je suis au dépôt pour enlever ma boite et reprendre une nouvelle boite, mais cette fois çi, en vingt pieds. Il me faut donc déplacer le chariot, afin d'approcher le container au centre.
Soixante dix minutes plus tard, je suis a nouveau à Rives, avec Miss sourire, et pour le quai 18 cette fois çi.
Je pars au quai deux récupérer le chassis, après avoir eu confirmaton que je pouvais le reprendre. Pas d'attente donc, tout s'est bien passé. Go dépôt...et bin non, go TCSI à St Priest, pour déposer le container vide. Je ne pourrais pas m'y rendre sans coupure, alors je fais un stop casse croûte à la boulangerie de Lafayette, avec deux parts de quiche, une lorraine et une au fromage, puis un dessert, faut pas déconner non plus. Et le tout en terrasse, svp, si si. Plein beau.
Chez TCSI, j'étais averti ; c'est des violents au boulot...euh pas du tout, des vrais feignasses. Cinq ou six camions devant moi, et j'y passerais plus de trente minutes....
Retour dépôt, pour remettre le chassis sur son parking, puis je pars en solo faire mes pleins. Le plein est beaucoup plus raide que d'habitude. Avec 1300 kMS au compteur cette semaine, on y passe la moitié du temps habituel. Ma remorque n'a pas bougé, enfin si elle a fait un petit tour en régional, mais il n'y a pas eu de réparation sur mes portes. Allez go bureau, pour faire part de mon mécontentement.
Je retourne sur le parc, et Lionel notre mécano m'appelle et me demande de venir avec la remorque. La "réparation" n'aura pris que dix minutes, manoeuvre comprise...J'insiste très très lourdement pour avoir très très rapidement des tampons sur ma remorque, sinon, il faudra à nouveau réparer. Coups de fil de Cindy, je passe si possible lundi à la carrosserie de Thiers, pour faire examiner enfin les dégâts sur la porte du tracteur.
Beaucoup trop de monde au lavage, je range mes affaires ; ce soir il y a les petits fils à la maison, autant se reposer avant que la tornade arrive.
Bon weekend ensoleillé à tous, enfin on espère.
Enfin un weekend ensoleillé ; qu'est ce que ca fait du bien, que de prendre un café sur sa terrasse, et passer du temps libre à l'extérieur. Le petit fils de trois ans maitrise désormais le vélo ; il en était fier "suis un grand".
Et bien voyons moi, si je suis un grand. Pas un grand routier, je n'ai pas cette prétention, non, mais je suis à l'heure et même à l'avance ce matin. Je susi au dépo^t vers 6H00, si bien que je peux livrer à l'ouverture le client de St Claire du Rhône. Lorsque je sors de Vienne, je vois dans mes rétros un Scania qui ressemble fortement à un de nos affrétés qui tourne en régional. Et c'est bien lui, c'est Guy, et il va aussi chez le même client. Dès mon arrivée, par le grand portail du hall de déchargement, un gars me fait signe d'entrer de suite : impeccable. Le temps que j'enfile mes chaussires de sécurité que le pont est à l'arrière de la remorque. Hyper rapide, ce matin, bien chaud le pontier. Je ne resterais pas treize minutes dans le hall. On va quand même attendre cent ving secondes supplémentaires, puis c'est le retour au dépôt, avec la traversée de Vienne qui s'est bien alourdie.
Maylis est là ; elle a fait aussi son petit tour de regional, et charge aussi des bobines, mais pour la région parisienne. Je suis avant elle dans le hall, et c'est elle qui m'assiste pour dérouler quelques sangles. Je sors tout de même avant de tout finir afin de lui laisser la place. Je finis par sangler dehors et on m'apporte aussi vingt deux palettes pour demain. Deux piles de onze sanglées au tablier, et deux barres à l'arrière, pour contrecarrer les fortes accélérations du Ford.
Une fois fin, je passe saluer Cindy, et je retrouve Mayelis à la machine à café, qui m'offre un bon expresso bien chaud.
C'est pa le tout de papoter avec les petites jeunettes Papy, mais t'as du boulot.
Je monte en Vendée pour demain matin, chez un client que je n'avais pas fait depuis au moins deux mois. J'aime bien allé là bas, car le personnel est vraiement sympa, et la route est plutôt sympa.
Parlons en de la route ; du traditionel, à savoir Roanne, N7 St Pourçain, où je retrouve Olivier qui lui aussi monte chez le même client. On coupe trente minutes, histoire de se restaurer, puis on repart ensemble. Olivier roule avec un Renault ancienne génération, et il a 4 T de plus que moi. Et bien figurez vous que dans toutes les côtes, il me poussait, par contre j'avais un léger mieux en reprise après les côtes, mais c'était systématique. Même en reprenant mon kebab truck, je ne pouvais le distancer. Et lorsque, je l'ai laissé me dépasser volontairement à la sortie d'un rond point, je voyais très bien l'écart se creuser entre les camions.
On roule comme calà jusqu'à Poitiers, car Olivier va squatter chez sa soeur ce soir, et je ne suis pas invité. Pour ma part, je cloture ma journée à la Ferrière en Parthenay avec 8H59 de volant : pas belle la vie.
Une fois au resto, j'apprends que la N149 est fermée cette semaine entre Clandray et Poitiers pour refaire des tronçons d'enrobé. Pour ma part, ce n'est pas gênant, mais pour Olivier qui a coupé à Poitiers, il me faut l'avertir. C'est ok, il passera par l'autoroute.
Exceptionnellement, le relais n'est pas ouvert avant 6H00 ce matin, alors c'est pdj au camion. Départ vers 6H00, histoire de livrer juste après Olivier, qui devrait arriver vers 7H30 à Montaigu, car son recharchement dnas le secteur de Cholet est prévu entre 9H et 10h00. La route se fait très bien, et n'est pas très chargée à cette heure, comme très souvent me diriez vous. Je fais gaffe aux radars assez nombreux dans ces coins, si bien que j'arrive sans aucune photo (logiquement) dans la zone où je livre. Avec Olivier, on s'est calé ce matin ; à mon arrivée, il n'a qu'une seule bobine de décharger. J'ai donc un peu de temps devant moi, pour passer aux toilettes et ranger mes sangles. Tout est bien synchro, Olivier finit lorsque j'entre à pied dans le hall. Demai tour, et je pars chercher l'ensemble pour me mettre sous la pont. C'est un nouveau gars qui me vide sous les conseils de Kevin, un "ancien" du site. Le nouveau pontier est un peu hésitant, mais il est bien calme, donc tout va bien. Pas d'erreur dans les boutons de sa télécommande. Il est effectivement un peu plus lent que ses collègues, mais c'est logique aussi.
Il est 9H00 quand je sors du hall, et c'est avec un plaisir non dissimilé que je vois que la cour a été dégagée depuis mon dernier passage. Car en effet, la sortie n'est pas bien large, et c'est assez fin pour sortir.
J'arrive chez FM à l'Herbergement trente minutes plus tard, après avoir roulé derrière un convoi bien lourd et bien large. L'inscription sur les bornes merde, comme d'hab. Il ne faut pas entrer le zéro qui figure au début, mais uniquement les sept autres chiffres, et ne pas écrire "EDS" alors que la notice explicative à côté des bornes indique bien qu'il faut rajouter ces trois lettres. Bref, à moins d'y venir toutes les semaines... ils ne peuvent pas refaire la notice, heinn Monsieur FM!! En fait, d'après les bureaux, pour certaines commandes il faut les mettre. Ok, c'est donc le merdier, point barre.
J'ai un quai de suite et c'est la même charmante dame que la dernière fois qui me charge. Elle sera même assisté par un de ses collègues, ce qui me fera faire tout juste un petit trente.
Je peux repartir vierge, et prendre la direction du Rhône Alpes. Pour une fois, je ne serais pas lourd : 14 t annoncées. Même route qu'à l'aller. Lorsque je suis en approche de Cholet, coup de bigo à Olivier ; il finit juste de mettre la dernière machine outils, et il lui faut encore passer les sangles. Je continue ma route. Je pensais couper pour casser la croute au rond point au sud de Poitiers (celui de la DREAL...), mais le parking côté descente est occupée par des engins de chantier Je pousse jusqu'à Lohmmaizé. Je coupe 45, histoire de bien me reposer, car je prenais un sérieux coup de pompe : la faim? Sans doute, car après celà va nettement mieux et je roule jusqu'au dépôt de St Pourçain. Durant ma pause, Olivier m'a dépassé, mais je le doublerais à mon tour dans les environs de Bellac.
A St Pourçain, je passe à la station. La pompe AdBlue marche à merveille. Douche, puis écriture de ces quelques lignes. Je ne passe beaucoup de temps à télécharger mes photos du jour, car j'en ai peu fait...
La nuit au dépôt de St Pourçain est bien calme, mais il faut choisir son lieu, car il y a une usine à côté qui travaille jour et nuit, et il y a des bruits de frappe (usine de treillis).
Je quitte tout doucement le dépôt tranquillement afin de ne pas réveiller Olivier. D'ailleurs, il ne m'a pas entendu, c'est Cindy qui lui a donne mon heure de départ. Le N7 se passe bien, il n'y a quasi personne. Je récupère l'A89 pour passer la capitale des Gaulles, puis 432 et 42. Mon honneur est sauve, puisque j'arrive avec 20 mn d'avance, malgré mon arrêt à l'aire de Mionnay. J'ai horreur de cet aire dans le sens nord / sud. Les toilettes ne sont pas nombreuses, et les places de parking n'en parlons pas!
Lorsque j'étais venu sur cette plate forme Carrefour, on m'avait vidé. Cette fois, je suis du côté impair des quais, et là, il faut décharger. J'ai horreur de ça, car je ne suis pas très adroit avec un transpalette, et généralement les matériels que l'on nous donne ne sont pas de toute première fraicheur. Et est ce bien à nous de décharger? C'est un délégué syndical, avec un bel écusson qui me dit de décharger. A ma question, il n'a pas de réponse. Si je me blesse avec VOTRE matériel? pas de réponse. Bref, je décharge doucement, puis lorsque j'ai finit, je vais le déranger alors qu'il est assis sur sa chaise. Aucun commentaire de ma part, mais je souris tout de même. Mes papiers sont signés, il m'indique que je peux partir et récupérer mes Europe à l'arrière du batiment ; je le salue. Dans la cabine, je m'aperçois qu'il a inscrit "le chauffeur n'a pas attendu la fin du contôle". T'es pas une enflure, mon gars. SMS à Cindy, puis retour au dépôt. J'ai voulu à nouveau accéder aux quais, mais c'était impossible.
De retour au dépôt, avec 4H33 de conduite, je passe directement à la brosse, car le gros en a bien besoin. J'ai le temps de bien fignoler, car il n'y a personne sur le site.
Une pause casse croute, puis il est temps d'aller charger mes trois bobines pour St Clair. Je suis bien lourd avec mes 28T , mais je n'ai que 45 de volant à faire, dont la traversée de Vienne.
Depuis ce client, j'aperçois la colline où j'habite ; il faudrait que je pense à emmener des jumelles de vue, pour essayer de repérer ma maison, ou du moins le quartier.
Le hall du client est ouvert, et nous avons l'autorisation d'y pénétrer si la place est disponible, alors je m'excécute. J'ouvre le toit, et les gars arrivent. Les trois bobines sont au sol, je me rentre au dépôt pour rester désormais "en sécurité" pour un client. Logiquement, je suis dans ce rôle jusqu'à la fin de la semaine. µDemain, je prévois de bricoler sur les planchers amovibles de ma remorque. Certains présentnet des signes de fatigue, je vais rajouter des équerrres ici ou là. Il faut juste que je pense à prendre de la visserie à bois, car à l'atelier, il n'y a que de la vis à ferraille ou de la boulonerie classique.
Ce soir, c'est retour maison.
Je suis parti plutôt tard de la maison, légèrement avant 8H00. Dès que j'arrive, j'attaque mon bricolage. Je sors l'intégralité de mon plancher, même si hier soir, j'avais mis en dernier, les deux planchers à réparer en urgence. Après ce petit bricolage, je profite pour passer la balayette dans la fosse et ranger aussi les différents patins anti-glisse. Voilà une petite heure de passée.
Lionel, notre mécano, n'est pas loin, je passe le voir à l'atelier. Café, puis je lui rappelle que j'ai des tampons à remettre à l'arrière, ainsi que mes cliquets de tension de bâche. Il passe voir la remorque et commander les pièces au garage de Thiers. Si un chauffeur descend de Thiers, il se peut qu'elles arrivent d'ici fin de semaine.
Entre le nettoyage extérieur, car j'ai refait mes jantes tôles un peu plus finement qu'hier, les réservoirs, le chassis de la remorque, l'intérieur de la cabine, et du bavardage ici et là avec les chauffeurs containers de passage, la martinée passe plutôt vite. A midi, je quitte le dépôt pour aller faire quelques courses personnelles, et bien entendu, je traine un peu sans jamais trop m'éloigner du dépôt. L'après midi sera consacrée à la lecture et une petite sieste, ou du moins un passage dans la couchette, car il y a beaucoup trop de bruit autour de moi. Le bruit des staekars et le choc des containers posés sur les chassis ou au sol sont trop important et réguliers.
A partir de 17h00, il me tarde de rentrer à la maison.
Je quitte le dépôt avant la fin de mon astreinte, si jamais...j'aurais le temps de faire demi tour. J'ai à peine fait 5 kms, que mon téléphone sonne ; en jettant un oeil à l'écran du téléphone, il me semble lire Cindy....mais non c'est Cathy, ma femme. Ouf, j'ai bien cru à un départ tardif.
Ce matin, je pars un peu plus tard qu'hier ; j'ai la flemme et puis, il y a très peu de chance qu'il y ait un déclenchement avant 10h00. J'ai préparé mes affaires pour la semaine prochaine, toujours un truc de moins à préparer dimanche soir et à balader lundi, et une petite occupation pour ce matin. A côté de mon camion, il y a un chauffeur de Thiers qui a passé la nuit ici, et me demande où sont les toilettes et la machine à café. Je lui montre les locaux et on partage un moment au café. On y passe bien 45 mn, car il n'est pas pressé ; son chargement sur Vienne est prévu vers 10h00. Nicolas, le resp d'exploitation est passé chez le boulanger ce matin, quelle bonne idée!
Je passe voir Cindy afin d'avoir des nouvelle de Yohan ; il s'est arrêté un peu trop proche d'une zone humide et à failli versé. Il a dû être sorti par une dépanneuse. Les photos sont impressionnantes, il a dû se faire dessus. Il arrive vers 11h00, c'est l'attraction sur le parc. L'ensemble est marqué par des traces de terre sur le côté droit. Le support de la roue de secours de la remorque est tordue, mais Lionel, qui se glisse dessous la remorque, est rassurant : "passe là au lavage". Une heure après, il confirme : il n'y a rien.
La matinée est rapidement passée avec ses évènements, et je n'ai pas rangé mes affaires. Cindy me confirme mes voyages pour le début de la semaine et même jusqu'à jeudi, si tout se présente bien. Je peux partir casser la croûte avec notre mécano.
A mon retour, je range enfin mes affaires pour la semaine prochaine, et fais la liste pour mes courses. Puis, la rond des camions qui rentrent commence. Eric est le premier, il charge des tôles. Il reste sur le plateau et me jette les sangles. A deux, ces fardeaux sont rapidement attachés, et c'est au tour de Yohan. A trois, c'est encore plus rapide. Les photos sont prise, oui car notre donneur d'ordre, nous demande les photos en cas de problème. Puis, c'est le tour d'Olivier ; lui partira en container lundi, ils seront cinq d'ailleurs à glisser de la tout en container, du moins sur les deux premiers jours de la semaine. Le parc est rempli, archi full de container. Des places de parking sont même squattées par des boites de toutes couleurs. En fin de journée, après que je sois chargé en bobines (trois, pour le 37), je m'aperçois que je risque de ne pas partir si jamais un camion vient se mettre à ma droite. Je décide de changer de place et de me mettre dans le couloir qui mène au lieu de charge des container. A 18h30, la valse des containers a baissé de rythme.
En partant, je corise Nicolas sur le parc ; il est conscient que c'est le bronx en ce moment. Il est conscient que je ne partais pas si un des deux camions restant à rentrer, se garait à côté de moi.
Retour maison. Deux jours à rester au dépôt, c'est un peu long, mais heureusement, qu'il y avait un vendredi dans ces deux jours. Avec le mouvement inhérent à cette journée, elle est passée vite.
J'aurais quand même fait 2,7 Kms sur le parc en deux jours............et pas en foulée.
Les pleins sont faits, les bobines sanglées. Lundi, départ : 5H01 pour l'ouest de Tours, puis on montera direction Le Mans, pour charger à Val au Perche mardi. Des tôles à ramener au dépo^t, sans doute des produits non conformes. Puis, je repartirais en bobine pour Chatillon le Duc (F25).
Bon weekened à tous. Malheureusemt, vous pouvez laisser la crème solaire dans les tiroirs!