Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Un weekend de quatre jours, putain, c'est bon! Qu'est ce que j'ai pu faire durant ces quatre jours, c'est dingue. Un peu mal aux épaules ce matin, sans doute le boulot de démolition de vendredi, mais surtout les deux heures de moto tout terrain, je pense. J'ai beau les faire vraiment tranquillement, deux heures, y en avait bien assez.
Avec le programme de mardi préparé par mon chef, pas le choix que de partir à 5H00, afin de livrer cet après midi sur la Ferrière, un client que vous avez l'habitude de "lire". Là bas, pas la peine de respecter les heures de RDV, ils sont très flexibles, et les après midi sont plutôt cool en réception. Alors que les matinées, surtout en début de semaine, sont plus pénibles, et il n'y a qu'un seul hall pour livrer nos bobines. Robert et Yohan livrent demain matin, nos livraisons de ce lundi seront, logiquement, appréciées par les deux parties.
Au départ du dépôt, c'est sec au niveau de la route et du climat. Ca se gâte au nord de St Etienne, et franchement le "déluge" sur Roanne ; comme c'est bizarre! Je trouve que la circulation PL est assez importante ce matin, mais plutôt à la descente que dans mon sens. Ce n'est pas plus mal, car le peu qui circule dans mon sens, ce ne sont que des pénibles, à l'image de la camionnette que je suis entre Roanne et La Pacaudière, qui freine dans les descentes, m'empêchant de prendre un peu d'élan dans les petites côtes qui suivent. Mais ce ne sera rien par rapport au Berlingo de la DIR23, entre le rond point de la Croisière et l'entrée de Bellac. Max 75 km/h dans les bouts droits, et m'obligeant à freiner dans certaines courbes. Des envies de meurtre…
Bon à l'entrée de Bellac, l'heure de l'apéro arrivant (suis mauvaise langue), il rentre au bercail : pas un mauvais choix.
Olivier est parti avant 5H00, et il roule environ trente minutes devant moi. Impeccable ça, au moins, on ne devrait pas se gêner pour livrer. J'ai couper ce matin quinze à Varennes, comme d'habitude, sur ce trajet. J'ai mes petites habitudes de vieux. J'ai coupé trente vers St Vaury, mal garé sur une sortie. J'ai pu voir que le relais Creusois n 'avait plus les rideaux tirés : est ce qu'il y a des travaux et un projet de réouverture….à suivre.
A partir de Poitiers, je récupère l'autoroute, pied à la tôle, et j'arrive avec 4H15 de volant chez notre client à La Ferrière, juste au moment où Olivier sort de la bascule de sortie, qui est la même qu'à l'entrée, bref!
Il m'attendra le temps que je vide, et de toute manière, nous devons couper avant de reprendre le volant. On descend au nord de Niort, pour couper au P'tit Midi.
Demain, décollage vers 7H00, pour charger à La Roche Prémarie, pour une liaison pour Aigueperse. Olivier a le même programme que moi jusqu'à Aigueperse. Je rechargerais sur place pour Bourg Saint Andéol. J'en bouffe de la Chavade en ce moment.
La journée est bien optimisée, avec un temps de conduite de 9H46, tout en ne dépassant pas les 13H00 d'amplitude. On commence bien la semaine. Ca s'est fait.
On a passé une bonne soirée avec Olive ; c'est un bon collègue de boulot, sans prise de tête et très cool. Son mot : tranquilleeeee. Alors, ce matin, on est tranquille, peinard. D'après Olive, nous n'avons pas intérêt, surtout un mardi, d'arriver à l'ouverture chez le client, car, il y a toujours deux ou trois camions en attente devant le portail, pour décharger des bobines. Notre objectif est donc d'arriver vers 8H30, et c'est à 8H20, que nous arrivons devant l'entrée du client. Nous avons quatre camions devant nous et un camion dans un hall. Malheureusement, nous apprenons rapidement que le pont de déchargement dans le hall des bobines est en panne. On vide donc dans le hall de production. Rapidement, le camion présent dans le hall part, ce qui nous laisse penser que d'ici moins d'une heure, sera le tour d'Olivier.
On déchante vite. Car bien entendu, priorité est donnée au chargement des lignes de production ; le pont n'est pas libre, mais surtout, nous avons le sentiment que les gars ne font pas grand chose pour faire avancer et limiter notre attente. Nous devons faire une navette inter-sites, avec pour destination Aigueperse dans le Puy de Dôme (en gros Vichy). Pour cela, Olive, qui a le pied droit équipé d'une semelle de plomb met 4H15 pour faire la liaison. Point d'importante, mais pas négligeable, c'est le timing de fermeture de la réception : 16H00. Perso, je recharge sur place, pour une autre liaison inter-site (Aigueperse- Bourg Saint Andéol). L'idéal serait d'arriver pour 15H00 là bas. Olive peut charger lui jusqu'à 17H00, me semble t-il. Faites une p'tite soustraction...notre marge fond comme neige au soleil. On appelle bien sûr notre affréteur, car les liaisons inter-sites sont "importantes", mais pas tant que ça d'après ce que l'on ressent.
Vers 10H30, euréka, Olive est invité à rentrer dans le hall, mais au bout d'une heure, pas une bobine dans la remorque. Je m'absente pour aller aux toilettes, distante de 50/60m, et quand je reviens, il a trois bobines dans la fosse. Non mais..en fait, les conducteurs de ligne chargent au max le devant de leur machine ; ils se foutent complètement de nous, et les gars aux expéditions sont bien contents de n'avoir rien à branler.
Lorsque je suis en place, les bobines étant très proche de la remorque, qu'ils ne mettront que huit minutes, montre en main, pour me positionner mes quatre bobines. Franchement, il y a eu du foutage de gueule ce matin.
Il est midi lorsque je remonte dans le camion. La charmante dame qui m'a donné les BL est bien consciente de l'embarras dans lequel nous sommes désormais. Je lui promets que si je n'ai pas l'assurance d'être rechargé, je n'irais pas livrer. On en sourit ; que faire d'autre?
Olive est parti, il a dans les vingt minutes d'avance. Il passera en 4H20 (un peu moins, mais j'sais plus). Perso, en 4H35. Juste une pause pipi sur le trajet. Ah, nous sommes attendus, et ça rigole pas pour décharger. Et peu importe le protocole de sécurité, ca file. Lorsque je sors du hall, le portail se baisse : tu m'étonnes.
Bon, maintenant, y a intérêt à être chargé, parce que Baloo en a plein le dos, mais c'est pas gagné. Après quelques A/R téléphoniques, ca va le faire, mais il faut que j'aille chercher les papiers avant 17H30....alors que le chargement ne sera pas fini.
Chargement qui sera bien long, avec des averses bien chiantes pour compléter le tableau, déjà bien noirci ce jour. Après avoir balancé une petite dizaine de sangles, je me retrouve seul sur le parking. Le gars a fait des photos, alors que rien n'était sanglé. Par précaution, j'en fais avant de refermer la caravane.
Je suis en sueur, plus d'énervement que par le travail fournit, encore que.
J'hésite à prendre la direction de la Chavade. Il est 18H30, j'ai envie d'une bonne douche, et il est désormais impossible de la prendre sur le site. Notre site de la Combaude ne sera sans doute plus ouvert!
Allez, go le dépôt de Veauche, et ce sera full autoroute pour descendre à Bourg Saint Andéol.
Je décompresse un peu sur le trajet. La douche est bien bénéfique et c'est relativement détendu que je retourne au camion, pour une petite salade à base de tomate, thon et mais.
Demain, sera un autre jour.
Après 9H01 de coupure, on reprend le manche. Il est donc 5H30, lorsque je m'élance direction le sud. Je n'ai pas eu de gros orages durant la nuit, ni de passage de grêle, voir de tornade. Avec ma guigne d'hier, ce n'était pas à écarter.
Sortie à Montélimar nord, puis direction Le Teil, pour rejoindre la N86. Je passe à quelques kilomètres du village natal de mon père, mais il n'est pas accessible en PL, déjà qu'en caravane, certains restent bloqués…
8H20, je franchis le portail du client. Un emplacement est libre, je m'y mets et commence à débâcher. C'est la même jeune fille qui vient faire moi. Elle arrive avec une pile de BL, car je n'aurais pas pris les bons. Alors, je rectifie de suite "on ne m'a pas donné les bons". En fait, il y a deux camions qui font cette navette, et nous avons le même numéro de commande. Ben alors, comment je sais? Oui, ok, les références…
C'est un peu long à décharger, mais c'est sans pluie, c'est déjà ça. Par contre, je recharge sur place, pour une nouvelle liaison inter-sites, et direction Barcelone, mais du Gers en France. Personne n'est au courant ; ca démarre encore fort ce matin. Ne serait ce pas des bobines? Et bien voilà, c'est ça.
L'accès, pour se rendre au hall de déchargement des bobines est un peu tordu. En gros 400 m en marche arrière, avec une courbe encombrée de pièces prêtes à livrer, et une entrée à l'aveugle dans le hall, car tu es gêné par deux bennes de déchets. Et bien entendu, tout à contre main. Ma foi, en y allant cool et en reconnaissant la dernière partie, ca le fait.
Quatre bobines à charger. Le temps que je prépare ma fosse, que la première bobine est en approche. Le gars est bien sympa, et me laisse sangler la première bobine, le temps qu'il aille chercher la suivante. Deux minutes après qu'il ait mis la dernière, je peux repartir aux bureaux pour ma CMR. Il n'est pas encore 10h00, et je n'ai désormais plus qu'à rouler.
J'ai quand même bien suer ; le dépôt de Bollène n'est pas très loin, alors autant caser une petite pause et repartir frais. J'en profite pour rajouter 200 l de GO, histoire d'être tranquille jusqu'à la fin de semaine.
Je m'autorise une autre pause à l'aire de Mornas, histoire d'avaler une petite salade. Le temps n'est pas terrible et je traverse de temps en temps une petite averse, mais rien de bien méchant par rapport aux autres jours. Je file comme cela jusqu'à l'entrée de Toulouse, où par précaution, je stoppe, histoire de passer la ville rose, avec une quarante cinq dans la poche. Quelques ralentissements sur Colomiers, mais rien de bien méchant.
Où stopper ce soir. Lorsque j'étais allé la première fois chez ce client, j'avais pût stationner devant chez lui, et c'était bien tranquille. Mais, il me manquera un petit peu pour y arriver. J'ai remarquer un relais sur Truckbidule, à St Jean Poutge, un peu avant Nogaro. On va bien voir.
Journée bien optimisée aussi ce jour, avec le même temps de route que lundi, et avec quatre minutes d'avance pour bien passer en moins de 13H00. Voilà une journée bien plus positive que celle de la veille.
Bon, l'adresse dépanne bien, et c'est très calme la nuit. J'ai fait une belle ballade sur les hauteurs, tout en croisant un chevreuil.
Un peu avant 6H30, je commence la journée, l'idée étant d'arriver devant le client avant l'ouverture pour dessangler mes bobines, en attendant l'ouverture.
Est ce que c'est le même chevreuil d'hier soir, qui sort des bois pour me couper la route alors que je sors à peine du village, mais il n'était pas affolé. Il a traversé bien peinard. Belle croisure, désolé du dérangement. La traversée de Nogaro par la petite déviation se fait bien, et je signale aux mauvaises pensées, que je ne suis pas en transit, mais en livraison sur le Gers : j'ai droit.
Surprise en arrivant en approche du client, c'est déjà ouvert, et deux camions sont déjà présents, dont un devant le hall de réception des bobines. Le personnel est surpris de nous voir, car logiquement, il n'y a pas réception, ni expédition de bobines ce jour. Le pont n'est pas en panne, mais en contrôle technique périodique et l'organisme de contrôle, ainsi que les gueuses sont déjà arrivés. Mais pas d'inquiétude, ils vont faire le job. En trente minutes chrono, les deux camions sont servis. Tout le monde a le sourire ; nous sommes loin de Poitiers et Aigueperse.
Lorsque j'en ai fini avec mes bobines, je peux passer à la seconde phase, soit un chargement inter-sites, mais de profilés en tous genres. Quelques longueurs, mais globalement les lots moyens en longueur et pas trop de hauteur ; je ne galère pas pour le sanglage.
A 10h00, je pars faire mes papiers et remercier à nouveau mes interlocuteurs du matin. Voilà, une bonne journée s'annonce, je n'ai plus qu'à remonter sur la vallée du Rhône. Enfin, je vise le dépôt de Bollène, car si j'arrive avant la fermeture, je pourrais passer l'ensemble aux rouleaux, et au karcher.
La traversée de Toulouse se fait à bonne allure, sans aucun ralentissement, pourtant, c'est l'heure du déjeuner. A la hauteur de Blagnac, c'est un Beluga volant qui passe au dessus de moi ; vraiment impressionnant à voir, un tel mastodonte volant. Plus bizarrement, c'est après le péage à la sortie de Toulouse, que la circulation est bien dense. Sur les trois voies que compte l'autoroute, deux sont intégralement garnies de VL, avec pas mal de caravane et camping car. Encore un grand weekend, mais en y regardant mieux, ce sont quand même des têtes blanches au volant. Rien d'étonnant.
Je file au bout des ma première période de conduite qui m'emmènera vers Carcassonne, me semble t-il. Une petite salade de tomates (encore), avec un avocat, puis une douceur, faut pas déconner non plus. Et ce n'est pas avec ce type de repas que je vais chier gras.
Je file donc jusqu'à atteindre le dépôt de Veauche. Personne au lavage, je peux me positionner. Avec un peu de chance, je pourrais passer le karcher sur les jantes. Ben non, Christophe (déjà rencontré chez des clients) arrive pour laver aussi. Je lui laisse donc ma place. Semaine prochaine, je tourne en régional, et je devrais avoir quelques instants à moi, pour peaufiner ce lavage.
Demain, je n'ai qu'une petite vingtaine de kilomètres pour arriver chez mon dernier client de mon inter-sites de la semaine. Après, je descendrais sur Vedène pour trois clients sur le nord de Lyon à faire mardi matin.
Avec les incidents sur la vallée du Rhône, beaucoup de chauffeurs ont pris énormément de retard sur le planning. Hier soir, nous étions onze chauffeurs du groupe à couper au dépôt de Bollène, pour dire, dont deux régionaux de Sorgues bloqués par leur amplitude et leur temps de route. J'ai pu croiser aussi Corinne, une ancienne conductrice rattachée à mon agence, mais désormais affectée à Sorgues.
Ce matin, je suis l'avant dernier à partir ; la valse des départs avait commencé dès 4H00 du matin, avec mon voisin le plus proche….
Je quitte mon lieu de villégiature à 7H00 tout rond, car j'aime bien. En roulant cool, je suis devant le portail du client à 7H35, avec déjà un XPO en attente.
Dès que le portail s'ouvre, on se glisse à l'intérieur pour se positionner sur les deux emplacements. Mercredi, on m'a fait garer en marche avant, aujourd'hui en marche arrière. Bon, on s'exécute point barre. Je suis bien mieux accueilli que mercredi. D'ailleurs, j'en avais les boules. Etre en Ardèche, et être accueilli sans un bonjour mais avec un aboiement pour me signaler de me mettre en pantalon... Limite, je pensais être en RP. On va dire que c'est vendredi, l'ami est plus détendu, ou alors la jeune cariste lui a signalé que j'avais mes origines à qq kms de là. Le contrôle est rapide. Hier soir, j'avais remis des colis plus droit et resserrer les petits colis qui avaient tendance à se faire la malle. Ce matin, mon chargement est, je dirais parfait. Je souris intérieurement quand mon interlocuteur me signale que rien n'a bougé...Au chargement, ils font des photos, et au déchargement, dès que l'on retire les bâches, aussi. Font-ils une comparaison?
Trente minutes plus tard, je suis à nouveau sur la N86, pour traverser Bourg Saint Andéol, et passer en territoire "ennemi" ; la Drôme. Je descends par la N7 jusqu'à Piolenc, au pays de l'ail, après avoir traverser Lapalud, capitale du balai.
Mes CMR sont prêts, au nombre de trois, putain, je ne travaille par chez Thevenon, moi. Je ne fais pas une CMR par semaine. Pas à me plaindre quand même, le bloc fait dans les trois semaines.
Personne en attente, c'est parfait, et peu de vent, c'est à signaler à Vedène. Même si ca ne vente pas trop, je prends bien soin de fermer les vitres. Ici, c'est très très poussiéreux.
Ca merde un peu au départ du chargement. Je vais faire des petits magasins de bricolage et jardinerie autour de Villefranche sur Saône, avec pas mal de référence par client. C'est impossible à suivre, surtout avec deux caristes qui te chargent. A la fin, ils m'annoncent qu'il manquent une palette, et que je dois repasser au bureau. Ah merde, il faut ressortir du site pour aller au bureau, et on ne se présente alors pas "du bon côté" pour se garer. Comble de malchance, désormais, s'est rempli de camion. Lourd, et à contre main, j'y vais cool. Pas de coup de klaxon, c'est donc bon.
En passant le péage d'Avignon, je croise Benoit qui part charger lui aussi au même endroit. Par contre, il monte sur Nantes pour mercredi.
Semaine prochaine, je tournerais en régional, voir autour du clocher, car j'ai ma visite médicale, je crois jeudi.
Je ressort à Piolenc, pour monter par la Nationale jusqu'à Valence. Je m'autorise une coupure vers Donzère de mémoire, pour un dernier repas au camion.
Lorsque je croise l'autoroute A7, la circulation en direction du sud est pratiquement à l'arrêt. Dans mon sens, ca roule bien, sauf pour Benoit que je double avant d'attaquer le grand Bœuf, arrêté qu'il est par une crevaison. Il sera vite dépanner, c'est le principal.
Un peu plus haut, c'est Samu que je croise. Cette fois ci, il me voit. Espérant que tu puisses rentrer ce soir.
De retour au dépôt, pas besoin de passer à la station, je trouverais bien le temps dans la semaine, ni au karcher, car l'ensemble est passé aux rouleaux hier. Il me restera les jantes à faire un de ces soirs prochains.
Allez on fonce à la maison pour passer la tondeuse dès ce soir.
Une bonne semaine, ma foi, malgré les tracas du mardi matin. Tout à l'ouest donc, et un bon séjour au pays du canard. J'aurais frisé la "perfect Week", si j'avais pris la CHAVADE. grgrgr.
Bon weekend à tous.
Encore un bon weekend plus long que d'habitude, mais plus court que le dernier. Bien content de ces trois jours alliant bricolage à la maison, sport, et moto, avec une bonne boucle sur l'Ardèche dimanche. Je suis passé au Cheylard, mais je n'ai pas été agressé par les éleveurs du coin, car j'y suis passé à l'heure de la sieste.
Ce matin, c'est en pays Beaujolais que j'ai RDV(s) ; de Belleville sur Saône jusqu'à Anse en passant par Arnas. Virgile m'a demandé d'aller chez Gamm vert à Belleville pour 7H30, mais j'ai un gros doute que cela ouvre pour les livraisons avant l'heure d'ouverture du magasin. J'étais limite d'envoyer un SMS à Phil, pour un conseil, mais bon, j'y suis pour 8H00 passé, juste au moment où un camion sort. Mais non pas possible, il me faudra attendre 9H00. Le camion de livraison est un camion "régulier", qui roule en frais pour les plants. Mais je suis autorisé à ma garer à l'intérieur du site ; je gagne du temps en débâchant, puis je passe un peu de temps avec ma tasse de café. En fait non, je bois toujours mon café bien chaud.
Uniquement quatre palettes ici, mais deux côtés à débâcher. Gars sympa, et rapide, en dix minutes, c'est plié.
Une petit saut à Arnas, juste après la cantine à Mich07, avec encore des personnes bien sympas, qui m'offrent café et madeleines. Ils ont eu pitié de ma maigreur sans doute, que la charmante jeune fille voulait que j'en prenne une seconde. Difficile de refuser ce type d'avance d'une charmante trentenaire, non? Avec la pause café, j'ai bien passé vingt minutes….
Direction le sud de Villefranche, chez un second Gamm vert. Ils sont surpris de me voir, car je n'ai RDV qu'à 14H00. C'est bien indiqué dans les consignes internes, qui nous viennent de nos collègues de Sorgues, mais bon, je tente. Avec mon grand air d'innocent, ça passe crème, et puis je suis très bien garé d'après le p'tit chef, alors autant commencer. Ma foi, si tu insistes, ca me va. Bien entendu, il me précise qu'en cas d'arrivée de camions "réguliers", je serais mis un peu en attente. Logique, non? Et par chance, il y aura bien un XPO, qui arrivera, juste au moment où il prélève la dernière palette. On en rigole, et je patienterais quelques minutes pour récupérer BL et CMR émargés. Pas de café ici, mais je ne me plains pas.
J'envoie juste un SMS à Virgile, histoire de lui dire que je ne serais pas vide avant 15H00. Il me répond "et merde", alors, je le rassure avec un coup de téléphone, et lui précise que je devrais arriver à Saint Etienne vers 12H30.
La rocade passe bien, à vitesse très régulière, alors qu'à la montée entre Marennes et Saint Priest, la circulation est encore, à cette heure, à l'arrêt. A la hauteur de la concession Scania d'Anse, on peut voir des nouveaux Scania rouge et blanc, sans doute destinés au dépôt de TFMO, suite au rachat par Hessers.
J'arrive lors de la pause chez CEVA, juste en face des quais Heppner ; quais bien connus par l'ami Phil, que j'ai pratiqué aussi lors de voyages en direction de la Catalogne. C'est d'ailleurs mon premier voyage à l'INTERNATIONAL. Je me mets à quai sur le conseil de la seule personne qui m'ait calculé dans les bureaux lorsque je me suis présenté.
Un peu avant les 14h00, le hall s'ouvre, et se présente à moi. Il est informé de ma destination, et me confirme que j'ai bien fait de me mettre à quai. Les trente palettes de carton d'emballage sont mis dans la bonne humeur. Je confirme à mon interlocuteur que je reviens demain à 8H00. Il y a huit camions à sortir dans la semaine. Il me précise aussi que le précédent camion de chez nous avait du retard ce matin. J'en déduis le nom du chauffeur...Ah le lundi, j'ai un collègue aussi a beaucoup de mal à démarrer ; le reste de la semaine, ca va, mais le lundi, il n'y arrive pas.
Direction Estrablin en foulée, et sans coupure, svp. Je sais je suis un dingue. Aucun problème de circulation, sur le trajet, juste pas mal de cars des équipes cyclistes engagées dans le critérium du Dauphiné, qui font l'attraction dans la traversée de Vienne. Chez Querlioz, puisque c'est la bas que je livre, c'est le branle bas de combat. Trop de camions à gérer sur cette semaine, et c'est donc un peu long à vider.
De toute façon, je n'ai plus qu'à recharger au dépôt, deux bobines à destination de La Grand Croix. C'est Momo qui s'y colle, en l'absence de Thomas. Je prends le temps de bien balayer ma fosse, car elle est bien crade. Je file faire le plein d'AdBlue, car je suis très limite. J'ai la flemme de faire le GO, je laisse ça pour demain.
Il a bien fait chaud sur le Pilat, mais de siroter son apéro sur sa terrasse le soir, c'est une bonne compensation à cette chaleur.
Ce matin, le thermomètre n'affiche que 17° C, soit pratiquement la moitié de celle vers 16H00 la veille. Il fait donc froid lorsque je monte dans ma cabine.
Je n'ai qu'un court parcours à faire ce matin pour me rendre sur mon lieu de livraison. J'arrive au même moment qu'un autre camion, mais lui vient charger, et on ne se marchera donc pas dessus. Le hall des bobines n'est pas encore ouvert, mais on fait les papiers avant d'aller vider en foulée. Huit minutes après, je ressort du hall, impeccable, je serais en avance pour charger chez CEVA mes cartons à destination d'Estrablin.
Autre court parcours pour me rendre à Sainté. Les deux quais du client sont occupés, mais rapidement, un part, libérant ainsi la même place qu'hier. En face, chez Heppner, il y a Ludo de chez Aurénico, qui doit essayer de dormir. Il y a pas mal de bruit, et la cour qui forme un U avantage bien les échos.
Avant, 8H00, le hall s'ouvre et le cariste de la veille attaque direct à me charger. Toujours trente palettes à mettre dans la caravane. Toujours rapide et convivial, chacun avec son café à la main. En vingt minutes, c'est réglé, ça n'a pas niaiser cette affaire. Retour sur la capitale du jazz, et malgré l'heure encore "matinale", je n'ai aucun ralentissement sur Givors. J'ai bien été ralentit, mais par un papy, qui a freiné en attaquant la côte de St Chamond, juste au moment de croiser Dam's, dont j'ai bien vu les giros dans mon rétroviseur.
Deux camions sont en attente lorsque j'arrive chez Querlioz, et avec un seul cariste, je pensais que je devrais avoir une attente longue, voir très longue. Mais une heure après, je ferme les portes. Virgile m'a supprimé mon second tour, je le ferais demain, avec l'accord de l'affréteur.
Je retourne au dépôt pour prendre deux bobines. Demain, même programme que ce jour.
Je pars au GO après la sortie du hall, puis c'est le jour du grand bain pour Valentino. Je passe la brosse sous les tendeurs, ainsi que sur mes belles jantes en tôle….mdr. L'intérieur de la cabine a été faite durant ma période chez Querlioz. L'ensemble est impeccablement propre, je peux rentrer à la maison, pour faire un autre voyage avec une remorque, mais en déchets verts, et avec mes véhicules perso.
Ce matin sera un copier/ coller de la journée d'hier. Même heure de départ de la maison, même trajet pour se rendre sur son premier lieu de livraison, mais pas la même personne qui m'accueille. De suite, le gars m'annonce qu'il n'est pas très doué avec le pont, qu'il va prendre sont temps. Je le rassure, pour déposer deux bobines, il ne mettra pas la demie heure, non plus. Hier, c'est huit minutes chrono, ce matin, peut être dix ! bon, ben on ne va pas en mourir non plus, rassures toi Bernard, cela ne changera pas ma journée.
Direction Saint Etienne désormais, avec un bon ralentissement sur Terrenoire. Les deux quais du client sont occupés, mais les deux chauffeurs ne tardent pas à partir, je peux prendre celui que je souhaite. Je n'ai pas encore un pied au sol, que j'ai déjà une palette dans la caravane. Ils sont motivés ce matin, puisqu'ils s'y mettent à deux. En vingt cinq minutes, je peux remonter dans ma cabine pour mon trajet d'environ cinquante cinq kilomètres. J'ai quand même pris le temps de me faire couler un café juste pour le trajet.
J'ai un quai de suite à Estrablin, et de suite attaquer, du moins, ils attaquent à me vider. Je devrais écrire au singulier, car le matin, le gars est tout seul. C'est un ancien, bien sympathique et bosseur. Bien plus que les deux jeunes qui arrivent en fin de matinée, et qu'ils se la racontent un peu trop. Pour l'ancien, tout va bien, pour les deux autres les palettes sont come ça ,et puis les références ne sont pas au bon endroit, et puis il y a trop de camions, il fait trop chaud. Eh oh, je ne suis pas Ménie Grégoire : vois avec ta mère!
Heureusement, l'après midi, lorsque je reviendrais, c'est à nouveau l'ancien qui s'occupera de ma cargaison, mais toujours le même scénario : tu les entends se plaindre. Insupportable.
Entre temps, j'ai passé ma visite médicale, et je suis bon pour le service. En fin de matinée, ce sont trois caristes qui m'ont chargé. Demain, seront-ils quatre? Vous le saurez au prochain épisode.
Retour dépôt pour un chargement de deux bobines, toujours pour la Grand'Croix, puis deux voyages entre Saint Etienne et Estrablin.
Retour à la maison vers 16H30, pour le goûter. Pas de choco, mais des bonnes fraises maison. Sans doute les dernières. On se fera un p'tit apéro sympa, histoire de fêter nos quinze ans de mariage.
Re copier / coller, ce matin, et j'attends patiemment l'affichage de 6H10 au TDB, pour faire tourner les roues. C'est con, mais ça m'amuse. Je n'avais pas fait exprès hier de démarrer à la même heure que la veille, alors ce jour, je le fait exprès.
Arrivé à La Grand'Croix, mon gaillard d'hier n'est pas encore là, je patienterais bien un bon quart d'heures : ça c'est fait. Ce matin, il est plus maladroit qu'hier ; sans doute en excès de confiance par rapport à hier. Il vient taper dans la bâche avec sa pince, heureusement sans gravité, mais pas une petite marque. Après, il fait bien plus attention, moi aussi !
Hier, j'ai vu que notre spécialiste A7/A9 Catalogne liner se remontait sur Lyon, et annonçait qu'il couperait à Saint Etienne. Je pense savoir où, et effectivement, lorsque je rentre sur le parking, je vois bien un FH gris de chez Duarig. Le groupe frigo transpire un peu, Phil aussi sans doute, enfermé dans sa cabine. Les rideaux sont tirés, on va limiter le bruit. Enfin, moi, parce que la cour, comme j'ai pu le dire mardi, est en forme de U, et cela résonne beaucoup au niveau de la cour. Essaye de dormir l'ami.
J'attends que les deux quais se libèrent pour me positionner. La marchandise est prête et comme hier, c'est très rapide à charger, puisque à 8H25, je ferme les portes de la remorque. L'entrée de Sainté bouchonne un peu, mais pour moi, c'est bien cool, et toujours pas un coup de frein sur Givors, que je passe crème. Un peu d'attente aux feux pour passer Vienne, mais rien de bien sérieux.
Je vois qu'il n'y a aucun camion à quai, mais seulement deux remorques en attente, j'ai donc un quai immédiatement. De suite, l'ancien s'occupe à vider la came, et c'est d'autant plus rapide, que je n'ai qu'une seule référence. Je ne pense pas y avoir passé trente minutes.
Retour sur Saint Etienne, avec un trajet au petits oignons, juste une femme qui me coupe la route en haut de la côte de St Chamond, pour sortir à l'aire de repos. Les voyants au TBD se sont affolés, pour dire….
Les rideaux sont toujours tirés au niveau du camion à Phil, mais les carreaux sont ouverts. Alors, une fois à quai, je vais voir, et il est sur le quai à aider pour le chargement. Il m'invite pour un café et en profite pour en emporter à la charmante personne qui le charge. Putain, il a des sous l'Ardéchois...mdr. On passe un petit moment ensemble, mais la dure réalité m'appelle ; mon camion est chargé, il faut remettre le bleu de chauffe.
Trajet bien cool aussi pour retourner à Estrablin, mais je ne pourrais pas être vider de suite, alors go la boulangerie distante de 500 m tout au plus.
A 13H30, c'est reparti et c'est toujours l'ancien qui me vide, toujours avec le sourire.
Virgile m'a contacté durant la pause de midi ; Olivier est parti en container en fin de matinée, il faudra charger sa remorque en bobines pour son départ matinal pour le secteur de Tours. No pb chef, on fera ça.
De retour au bureau, je pose mes CMR, et Olivier vient d'arriver. Il me dit qu'il a bien roulé : je pense aussi. Donc pas de chargement, autre que le mien, mais entre temps, Jérôme a averti qu'il n'avait plus d'heure (9H55) à Meyzieu, Virgile me demande donc de prendre une voiture de la boite et de monter prendre son camion. Mais avant tout, je dois "m'occuper' d'une autre Jérôme. Nouveau chauffeur, qui vient de l'autocar, et qui n'a pas fait de PL depuis un certain temps. Il me rejoint dans le hall avec son ensemble, et il nous regarde charger. Comme je l'ai été, il est impressionné par la taille des bobines. Il faut dire que la première fait 14 T. Le pauvre n'est pas très à l'aise, il doit emmagasiner pas mal d'info. On partira ensemble lundi matin, puisqu'il livre dans le même secteur que moi. Olivier prend la relève, et je file prendre la Clio turbo2. J'évite le bouchon de Corbas en passant par les zones interdites en PL, mais je mettrais bien une heure pour le rejoindre. Il n'a pas fini son chargement, mais dans le quart d'heure qui suit, on se retrouve. Je pars avec le Ford en oubliant d'insérer ma carte.
Je passe par St Laurent et SQF, et ne mettrais qu'une heure quinze pour rejoindre le dépôt. Je laisse le Ford avec grand plaisir sous les pompes, Jérôme va s'en occuper. De remonter dans un Ford, quel bon en arrière. Le pire ; la DA avec la position de la colonne, mais que dire de la suspension avant ; c'est d'un tape cul. Et même si c'est très personnel, Jérôme n'est pas un exemple de propreté et de rangement. La cabine…..tu rajoutes à ça l'odeur du tabac. Résultat, tu roules les fenêtres ouvertes avec la clim. C'est sans regret que je lui remets les clefs.
Entre temps, Robert et Jean sont arrivés. On discute un peu, on se retrouvera tous à 5H00 lundi matin. Un autre chauffeur, Mickael est arrivé. C'est un ancien Combronde qui revient à la maison.
Ce soir, on devait diner dans une guinguette pour fêter nos quinze ans de mariage. Ma femme en téléphonant pour signaler notre retard s'est aperçu qu'elle avait réservé pour samedi….je e disais bien, un vendredi soir….bref! Je m'en sors bien.
Voilà une semaine bien cool, à ne faire qu'épisodiquement, mais une semaine agréable tout de même. Et puis, c'était bien sympa de retrouver Phil dans ses quartiers. Merci Chef pour le café.
Bon weekend à tous.
C'est court un weekend de deux jours, n'est ce pas!
Ce matin, j'ai la délicate mission d'encadrer un nouveau chauffeur, Jérôme, qui vient du métier du car, et plus spécialement du bus urbain. Je pensais qu'il était plus en tourisme, mais non. Je n'ai pas été indiscret à lui poser un milliard de questions, alors, je n'en sais guère plus sur son passé. Il est déjà dans sa cabine lorsque j'arrive. Il faut dire qu'habitant Lamastre, avec pas loin de deux heures de route, qu'il est arrivé hier soir. Il a finalisé son installation dans le Ford.
Nous montons tous les deux sur la région de Besançon, livrés deux clients distants de 150 m, et tous les deux en bobines. On fait une heure de volant pour se réveiller, puis je l'appelle pour répondre à ses interrogations : organisation de l'entreprise, fonctionnement, boulot "habituel", etc.. Puis il est temps de couper un peu avec une pause café à Mouchard. Là, sur le comptoir, je lui montre l'application qui nous permet de voir nos missions, ainsi que de les valider une fois faite. En fait, il a très peu rouler en PL, et des bus uniquement en urbain. Je comprends mieux sa façon de rouler tranquille. Je lui propose de l'accompagner chez son client et qu'il m'accompagne chez le mien. On fera dans quel sens on fera ce complément de formation ; ce sera en fonction de l'attente ou non chez l'un ou l'autre.
Chez mon client, il n' y a personne, alors je passe immédiatement en bascule. Jérôme vient me rejoindre avec l'accord sympathique du client. Je lui demande d'ouvrir le toit, manipulation que je lui avais montrée vendredi. Ca va, il n'a pas oublié. En quelques minutes, les deux bobines sont déchargées, on peut filer en bascule. C'est lui aussi, qui valide la mission. Rien de bien difficile, il faut valider plusieurs fois, c'est tout et prendre en photo CMR et BL lorsqu'il y en a un.
On passe chez son client, mais il y a pas mal d'attente. Lui aussi devra rentrer dans un hall, mais l'entrée est face à la zone de manœuvre. Je le laisse puisqu'il a plus d'une heure d'attente, et je pars à Champagnole pour mon chargement de bois à destination de l'Isère et la Drôme.
Je coupe à la sortie de Besançon, avec une compagnie exclusive de chauffeurs de l'est, essentiellement LT, du moins les ensembles. Le client n'est pas difficile à trouver, il suffit bien de suivre la déviation PL, plutôt l'interdiction au plus de 19 T, sauf livraison. Heureusement, j'avais regardé sur Maps. Cela me fait penser que j'ai incité grave auprès de Jérôme sur le fait qu'il regarde bien ses trajets et ses accès avant de s'engager, ou qu'il n'hésite pas à téléphoner pour les livraisons des clients réguliers. Jérôme ne travaille qu'avec le GPS et sans carte. Bon, libre à lui. Pour avoir échanger un peu avec lui, sa connaissance de la France se limite à ses séjours en vacances et aux autoroutes, ou aux routes que je qualifierais de pittoresques, et donc de fait, pas adaptées à nos ensembles.
J'arrive à l'adresse indiquée, mais les chargements se font un peu plus loin dans la ZI. J'ai le temps d'une petite sieste en cabine, avant que la personne finisse sa pause casse croute et vienne remplir ma caravane.
Il m'apporte une échelle avec un plateau, pour que je puisse placer mes équerres en haut de mes colis. En tout, je placerais une bonne vingtaine de petites équerres, et donc la moitié en sangle. Il fait des repères à la bombe sur les lots des différents clients, afin de faciliter le déchargement.
Je m'en retourne direction Bourg en Bresse, pays de naissance de Valentino, mais nous n'irons pas faire un pèlerinage, non pas le temps. Par contre, c'est un site que j'aimerais assez bien visiter.
Je récupère l'autoroute à Courlaoux ; autoroute que je quitterais à Bourg sud Dans la traversée de Pont d'Ain, le revêtement de la chaussée a été refait, et il a été crée un dos d'âne, mais il n'est pas encore peint. J'y suis arrivé à 30 Km/h, et bien ca a valsé dans la cabine. Je ne l'ai ABSOLUMENT pas vu.
A partir de Lagnieu, ce sera direction Morestel, puis Bourgoin Jallieu et sa traversée un peu pénible en début de soirée. Je termine ma journée en tout juste 12H59 d'amplitude sur le parking de Maison Blanche, déjà rempli au trois quart.
Je trouve la qualité du resto bien en baisse, mais c'est toujours nickel et le personnel bien agréable. Pas de problème de virgule sur les bâches, ni de forçage de bouchons de GO durant la nuit. Un grand café est avalé au compteur. A 5h20, malgré qu'il soit bien tôt pour aller sur Echirolles à 8H00, heure d'ouverture du client. Mais le client est situé dans la ZA du Rondeau, et l'accès est un peu délicat, entre zones de travaux, et étroitesse des rues, même de la ZA. De plus, on va éviter de se fader les bouchons à l'entrée de Grenoble. Je roule donc pépère sur le trajet, mon programme de la journée me le permet aussi.
Lorsque j'aurais vidé mes trois clients en bois, c'est retour au dépôt pour un chargement de bobines, et logiquement, je ne pourrais pas vider en foulée le client de La Grand'Croix, puisqu'il ne réceptionne pas après 14H45. Il est prévu un rechargement en tôles plates pour Carquefou. Client et destination que je n'ai plus fait depuis au moins six mois.
Que de travaux sur Grenoble, mais je trouve facilement le client, après de savants slalom entre les voitures garées au niveau de la zone pavillonnaire qu'il faut traverser pour s'y rendre. A noter, que l'accès à la zone est interdite au plus de 3.5 T, sauf transport urbain!!!
Vers , une voiture passe devant mon camion et me demande si je livre du bois chez Delta Bois Ben oui, mon gars Je vous ouvre, rentrez au milieu de la cour. Facile de se garer au milieu, tellement la cour est petite. Il me dit qu'il descend de suite pour me décharger et que j'ai bien fait d'arriver avant l'ouverture. Ma foi, moi, ca me va impeccable cette histoire. Le temps de débâcher et d'enlever quelques sangles, qu'il arrive avec son engin de manutention que l'on voit beaucoup chez les détaillant en bois. En moins d'un quart d'heures, les cinq lots sont déchargés. Rebâches et rentres au bureau faire tes papiers, je te paie un café. Incroyable, quel accueil, ce n'est pas chez ITM ou Aldi que tu verrais ça.
Heureusement que je suis arrivé en avance, car la cour se remplit rapidement avec les employés qui arrivent et ressortir avec le peu de VL garés, c'est déjà assez compliqué. J'ai dû mal à trouver la direction de Valence, depuis la zone des travaux du Rondeau. Je me retrouve en face sur Seyssins, je retraverse l'Isère, pour enfin prendre la bonne direction.
Sur le trajet, j'appelle le second client, car c'était dans mes consignes de ma mission. Je souhaitais prendre la nationale, mais à partir de Tullins, je retourne sur l'autoroute, car la nationale est coupée en raisons de travaux.
Le client est facile à trouver, mais cela déborde de camions ; je patienterais bien quarante cinq minutes. Dommage, je perds le temps gagné lors de ma première livraison. J'avais espoir de pouvoir recharger au dépôt et livrer en foulée le client que nous livrons tous les jours à Grand Croix, mais, ca ne passera pas, surtout en ayant aussi ma troisième livraison sur Romans. Le client de la Grand Croix ne réceptionne pas après 14H00. Feignasse…
Une fois en place, c'est rapide, surtout qu'ils s'y mettent a deux et pour cinq colis aussi.
Direction Romans, un client déjà fait, avec une livraison en isolant depuis La Motte Achard. Je le trouve donc facilement, et suis de suite en place. Un peu plus de colis ici, puisqu'ils sont au nombre de sept, mais en les prenant deux par deux, c'est très rapide.
A la sortie, j'appelle Virgile, car, pour moi, c'est encore jouable que d'aller livrer à Grand Croix. Virgile donne un rapide coup de fil ; négatif. Bon, on va se rentrer tranquillement par la N7, en faisant une petite sieste après mon léger repas.
Sur le trajet, Jérôme me contacte , car il est un peu perdu avec les interdictions. D'après Virgile, et en voyant son tracé, hier, il a un peu "jardiné" et ce jour aussi, et sur la vallée du Rhône qui plus est! Il est dépité, et j'essaie tant que mieux de lui remonter le moral, mais, il pense arrêter en fin de semaine. De retour au bureau, Virgile me signale que Jérôme ne s'en sort pas. Pourtant, depuis le Jura, il devait se rendre à Bollène à la nouvelle base, puis de là, se rendre à Vedène. Je lui avais pourtant donner le trajet à suivre...
Après un nouvel appel de Jérôme, je pars charger mes deux bobines et compléter mes réservoirs.
Demain, je rechargerais sur mon lieu de livraison pour Carquefou, en prenant la N7, puisque Tophe69 m'a rassuré. La N7 est bien coupée après Roanne, mais dans le sens de la descente.
A Carquefou, je rechargerais sur place, et j'aurais un second lot à Boupère pour Vénissieux. Ma foi, programme bien cool.
Ce soir, c'est retour maison, et il y aura du mouvement, puisque les deux petits fils seront là.
Après une bonne soirée à la maison, on démarre à la fraiche pour la seconde partie de la semaine. Je retrouve Jean au dépôt, qui a lui aussi chargé pour La Grand'Croix, ais il n'est pas encore prêt, alors je décolle sans lui. Dans les trente minutes ,je suis dans la cour du client et notre interlocuteur habituel vient à ma rencontre tout en me signalant que je n'irais pas dans le hall où nous déchargeons. En effet, une bobine de 19 T s'est fait la malle et elle est tombée droite comme un I, et il leur est impossible de la soulever avec le pont. Une boite de manutention doit venir. Dans l'attente, il faut rentrer dans le hall avec un accès un peu serré et une machine à dérouler qui ne demande qu'à être choquée. En fait, ce n'est pas très engageant, mais ca se fait simplement, en se reprenant afin d'arriver bien droit. Par contre, il faut s'arrêter au cm (j'exagère un peu). Les deux bobines sont au sol rapidement, et je laisse le hall à Jean arrivé entre temps.
Je passe côté expéditions, où deux camions sont en attente, dont un Thévenon. Ma commande n'est pas intégralement prête, suite au retard pris hier suite à l'incident dans l'autre hall. J'oubliais ; aucun blessé.
L'attente sera un peu longue, et j'ai pas mal de boulot pour sangler mes 13 colis de tôles plates, répartis en quatre tas. Toutes mes équerres sont à la fête ; elle étaient contentes de voir le soleil, depuis le temps qu'elles étaient enfermées dans le coffre du tracteur. Avant 8H30, je peux repartir. J'aurais bien pris une douche, mais quand tu vois l'état des sanitaires là bas, tu ne demandes pas à voir les douches.
Ce n'est pas la bonne heure pour arriver sur Terrenoire, et je perds bien dix minutes sur ce secteur. Après, ça roule bien. Tophe m'a rassuré sur l'ouverture de la N7 après Mably, car ce n'est que dans le sens de la descente que la circulation est fermée. Demain, je prendrais donc la RCEA pour sortir à Digoin, ou alors j'irais jusqu'à rattraper l'A6 suivant mon humeur, mais surtout en fonction de l'ordre de déchargement de mes deux lots. Le plus pressé étant celui que je récupère au sud des Herbiers pour Vénissieux.
Je stoppe donc pour quinze minutes et un bonne douche au dépôt de St Pourçain. Les douches chauffeurs sont en travaux (il y en avait un peu besoin) ; je file donc à celles des bureaux.
Ca cogne dur au niveau température, surtout à cette heure de fin de matinée. La serviette ne sera pas longue à sécher dans la cabine. D'ailleurs, je la rangerais lors de ma pause casse croute à la hauteur de St Vaury, où le resto est toujours dans le même état, soit fermé. Et pas de travaux en cours, comme je l'avais imaginé un temps.
Comme la nuit a été très bonne à la maison, je n'ai pas de coup de fatigue, si bien que je remonte pleine balle jusqu'au bout de mes heures, qui m'emmènent à Sevremoine. J'avais 4H15 de conduite, c'est bon, on ne va pas repartir pour trente minutes, non plus.
J'ai dit pleine balle… sauf aux feux de Mignaloux, où je croise un labrador devant une voiture escorte….Je fais appelle de phare, klaxon, le chien remue la queue, mais alors le chauffeur (enfin chauffeur…), est dans une léthargie profonde. Et oui, c'est Chouchou, pleine sieste. On ne va pas lui en vouloir, déjà qu'un Marseillais bosse à 15h00, heure de la sieste, c'est rare, voir qu'il bosse tout court…. Je veux bien faire un peu de social, mais quand même. J'espère juste que le chien aura sa pâté ce soir, il le mérite.
Pour ma part, je me gare en plein soleil devant un Savoyard qui fait tourner son moteur au ralentit pour profiter de sa clim. Sincèrement, il fait bien chaud, mais il y a de l'air, ce n'est pas encore trop étouffant. A voir dans la soirée.
Avec la chaleur, la nuit n'a pas été très bonne, uniquement en cours ou moyen sommeil. Un bon PDJ au relais, et un rafraichissement aux bains, permettent à ma vieille carcasse de se mettre en route progressivement. Je n'ai pas long à faire pour me rendre à Carquefou, tout juste une quarantaine de nos unités de déplacement.
Avec un RDV à 6H40, je me suis autorisé un petit retard de 10 mn. J'aime bien venir dans l'ouest, mais chez ce client, non. Ils ne sont pas aimables, ne te regardent jamais quand ils te parlent, et très (ou plutôt trop) souvent, c'est avec des "aboiements" ; "vas là bas". Pas de surprise donc, quand je rentre au bureau de ne pas avoir ni retour à mon bonjour jovial, ni un regard. Il tend le bras pour récupérer ma CMR, sans me regarder, puis il quitte le bureau. Au bout de dix minutes, j'en sors, il n'est pas revenu! Des fous. Alors, je retourne au camion pour commencer mon dessanglagr, car j'en ai quand même quatorze à ranger. J'en laisse quelques unes, pour la manœuvre, car je sais que dans les halls, les gars sont bien sympas, mais pas très vaillants.
Je retourne au bureau des fois que. A ma question "vous pensez que je serais dans le hall vers quelle heure", on me répond "on viendra te chercher". et puis, je lui demande aussi si il a les références des tôles que je ramène sur Grand Croix, sur le site de même groupe, pour information. "suis pas au courant". Des envies de le claquer…
Une heure après, il me fait signe depuis son bureau de rentrer dans le hall. Je vais dans le hall habituel, on verra bien. Ici aussi, il ne savant pas ce que je recharge, pourtant à à peine deux mètres, il y a un tas de tôles, qui font la dimension de ce que je dois recharger, et bingo, il y a même une étiquette, portant la destination et le nom du transporteur.
Bref, en deux heures, j'arrive à me sortir de ce plan merdique. Direction le coin des Herbiers (le Puy du Fou), pour un complément de châssis métallique. Hier, j'ai regardé l'accès… le client est dans une micro ZI (deux sociétés), dans une micro rue, et il faut traverser le micro village. Jusqu'à l'entrée du parc, la route est magnifique, après, tu ne fais pas trop de zèle. Je qualifierais les derniers kilomètres de bucolique, mais que dire des derniers 200 m. J'ai dû tirer une mauvaise carte ce matin, car en tournant à droite, et à l'aveugle juste avant d'arriver chez le client, que je me retrouve face à un PL... Déjà qu'avec une voiture, ca ne passerait pas. Je descends, il n'y a personne derrière, je recule. Le chauffeur, un habitué des lieux est mort de rire, c'est toujours là, qu'il croise un PL.
Heureusement, la cour est assez grande pour manœuvrer. Un gars vient me voir direct et m'indique où me garer pour le chargement. C'est une jeune femme qui arrive, car elle est surprise de me voir ce matin ; ils ont du retard, et il manque un châssis sur les quatre, que je dois charger. Rapide A/R avec Virgile, puis avec celui qui nous affrète. Etant donné que le matériel ne sera pas prêt avant 15H00 (il est 10H30), décision est prise, que je sois chargé. Le client, un industriel Vénissian attend ses châssis pour fin de semaine et avant midi demain.
Hyper rapide à charger, je jette, malgré la légèreté de l'ensemble (1,2T) quatre sangles.
Je peux repartir, mais j'attends encore quelques minutes, histoire de caser une 45.
Je récupère la nationale à Bressuire, puis ma descente est d'un grand classique. Je coupe au CR de Poitiers, pour une bonne douche et un café, accompagné d'un gâteur industriel au chocolat. Oui, je sais!
Il fait encore bien chaud ce jour, le thermomètre montera jusqu'à 35° C au TDB. Lorsque je m'arrête pour ma 30 à l'aire de l'Espérance, il fait bien lourd sur le parking. Et que dire dans la caravane, quand je monte pour vérifier mes sangles. Un sauna…
Avec les travaux sur la N7 au nord de Roanne, je ne prendrais pas le chemin habituel. A partir de Montmarault, je file direction Macon, pour stopper à Digoin. Je souhaitais rejoindre Roanne, mais j'avais ma claque ce jour. Il est 19H30, il y en a bien assez pour aujourd'hui.
J'ai un peu les boules ce jour, car je monte à La Courneuve lundi matin. Plus de deux mois sans y monter, ça ne ma manquait pas. Virgile a eu droit à un SMS (mdr).
Malgré que je sois bien garé à l'ombre et dos au soleil couchant, il faisait bien chaud dans la cabine hier soir. Vers 2H00 du matin, je suis sorti un peu dehors et j'ai laissé les fenêtres grandes ouvertes. Vu le calme de la ZI, je n'avais pas d'inquiétude, mais c'est sans savoir que la toute petite entreprise devant laquelle j'étais garé, avait deux employés qui embauchait à 3H00. Re réveil…
Je finis par me lever à 5H00. Pas trop appétit ce matin, je me contente d'un café avant de prendre la route direction Roanne. Même si mon lot est au tablier, il sera possible de le prendre par le côté sans problème. Mon idée est d'arriver vers 7H30, après les camions des bobines. Je n'avais jamais pris le route entre Digoin et Roanne, et au petit matin, c'est un régal d'enchainer les grandes courbes en pleine nature, ; il fait plutôt frais, cela change des températures de fin de journée.
Roanne et Saint Etienne se réveillent à peine, et je n'ai donc aucune difficulté à rejoindre le client de Grand Croix, vers 7H20. un seul camion est en cours de chargement. Impec, mais le gars des bobines sort de son bureau à mon arrivée et me fait signe d'aller directement dans le hall. Avec sourire, je lui fait signe "non". Par la fenêtre, je lui signale que ce n'est pas moi qui livre les bobines, mais Léa et Olivier.
J'attends la fin du chargement du camion par le seul cariste présent, puis c'est mon tour. Les quatre colis sont pris en deux fois par le puissant chariot élévateur. Tout roule ce matin.
Je dois livrer Vénissieux avant 11H30; inutile de dire que je suis large. Alors je passe par le dépôt, pour laver mon pare brise qui ressemble bien plus à un cimetière d'insectes que d'une vitre propre. J'en profite pour jeter 200 l de GO sur le réservoir de droite. Lundi, je monte sur Paris, je n'aime pas y aller avec un plein.
Au dépôt, c'est le branle bas de combat, un chauffeur de Sorgues a eu un accident dans la montée de Mionnay sur l'A46. Il faut déplacer une remorque pour le transfert de la marchandise. Le chauffeur n'a rien, et à priori le chauffeur qui l'a poussé, un homme de 75 ans s'en est bien sorti. Vu l'excitation, je sors et croise Léa, qui me remercie pour le voyage à Bilbao, qu'elle va faire semaine prochaine. A la base, Virgile voulait que je le fasse, mais je savais que Léa cherche à garnir son CV avec des destinations "exotiques". Sans avoir les boules, puisque j'ai hérité de la Courneuve, je suis très content pour elle. On se boit un café, elle me rappellera dans la nuit de dimanche à lundi, puisqu'elle part vers 4H00.
Après c'est grande pause, je file sur Vénissieux, dans une zone un peu étroite pour y faire circuler des camions. La cour du client est un vrai capharnaüm. Et que dire du portail d'entrée. Monsieur, tu ne peux pas faire un p'tit peu plus large, et ranger ta chambre. Personnel sympa, sauf le cariste, un gars bien fainéant, qui veut absolument que je débâche trois longueurs de ma remorque, alors que ces colis ne font pas six mètres. J'ai ma vengeance quelques minutes plus tard, alors qu'il dépose le lot au sol, et qu'il regarde son téléphone, il me demande de vérifier si sur l'étiquette, il est bien porté le numéro 138 (de mémoire, on s'en fout du chiffre après tout). Il y a bien un numéro 138, mais il est sérigraphié, et pas sur une étiquette. Alors, je réponds : il n'y a pas d'étiquette. Vu comme ça, j'dis pas de connerie, non.
C'est satisfait de mon œuvre que je pars vers d'autres aventures. Pas le choix que de prendre l'A46 pour rejoindre Meyzieu. Mais ca va, rien de dramatique.
Sur place, je fais connaissance d'un chauffeur de St Pourçain, que je croise, je serais tenter de dire "toutes les semaines", Gwen63. Collègue bien sympa au demeurant qui me demande si j'ai des nouvelles du chauffeur de Sorgues. Je le rassure sur la santé des deux chauffeurs. Il n'en revient pas que celui qui a tapé derrière soit encore de ce monde.
Je le laisse passer devant moi au chargement, ce qui ne convient pas à un chauffeur de chez GLD!! Bien, calme toi Bernard, on n'inverse, on ne te prend pas ton tour. Pas compris. Les filles au bureau étaient mortes de rire.
J'ai bien fait cette fois çi d'inverser notre ordre de chargement, mon cariste a été plus rapide. Yessss, je ne perds pas toujours.
L'A46 passe toujours, même si Maps annonce quelques difficultés, il n'est pas nécessaire de passer par SQF pour esquiver l'est lyonnais.
Au dépôt, le camion de Sorgues est là. Le chauffeur est bien marqué suite à son accident. Je ne lui en parle pas de trop, et me rassure sur la santé du chauffeur (clavicule ou épaule, et des petites blessures minimes). Mais lorsqu'il est arrivé vers la cabine avec quelques témoins, il ne pensait pas à voir un homme vivant. Allez passes un bon Week end, l'ami. L'état de la remorque….
Je vois un FORD garé au beau milieu de la cour, et Thibault s'affaire dessus. En fait, il refait les flexibles qui ont été arrachés. Le nouveau chauffeur Jérôme, celui qui était avec moi lundi, ne les a pas fixés lorsqu'il a dételé sa remorque… Il a rendu les clefs du camion. Je pense qu'il n'est pas prêt de remonter dans un camion.
Retour tôt à la maison, pour un départ très matinal lundi matin. Semaine prochaine ; A/R Paris + A/R Nantes.
Bon weekend à tous.
On a bien eu chaud ce weekend, si bien que je n'ai bossé à la maison que les matins. Hier soir, un petit orage a eu la délicieuse idée de s'inviter, à l'heure d'aller au lit. Cela a apporté une bonne fraicheur dans la maison. La nuit a été courte, et c'est le réveil qui m'a sorti de mes rêves à 3H00. C'est tellement rare que j'en étais complètement déboussolé, et un peu au retard au moment de rejoindre la salle de bains.
Avec un café rapidement bu, j'étais prêt à partir au boulot. Le sac est dans la voiture depuis hier soir, je n'ai juste à prendre quelques provisions.
Je ne croise personne au dépôt ; Robert est bien là, comme souvent, mais il n'est pas encore parti.
Ce matin, j'ai hésité à prendre Fourvière, que je ne prends jamais quand je ne suis pas dans la "légalité". Alors, pourquoi le faire ce matin? Bizarre, j'avais envie de gratter vingt/vingt cinq minutes.
Quelques gouttes font leur apparition sur le secteur de Macon, me semble t-il, mais rien de bien sérieux. Secteur où j'ai pu croiser Renault avec son nouveau destrier rouge.
Léa, qui est partie de St Pourçain vers 3H00 a un coup de moins bien ; elle me sait sur la route, alors on passe un grand moment au téléphone, sans coupure, c'est à préciser tellement c'est rare. La conversation aura duré le temps qu'elle fasse Guéret Poitiers, pour vous dire. A Poitiers, elle est au bout de sa période de conduite et au bout de sa vie aussi. Elle se jette dans la couchette pour une heure me dit-elle.
Je profite d'arriver en haut du Bessey, pour stopper un quart d'heure. Un quart d'heure au frais à marcher autour de la station. Je prendrais un café plus loin, pour l'instant, je n'en ai pas le besoin.
Retour aux affaires sur l'A6, avec une circulation bien tranquille. Ce n'est pas sans le déplaire. Ce qui me plairait encore mieux, c'est de n'avoir pas beaucoup de trafic en arrivant sur la région parisienne. Les deux heures suivantes me poseront à l'aire de Thureau. Un bon café bien chaud est apprécié, avec un morceau de flan pâtissier maison. On a besoin d'énergie quand on commence tôt, non?
Comme d'habitude, je sors à St Germain Laxis pour arriver directement sur le secteur de Collégien, mais la route est en travaux. Je reprends donc l'autoroute et la 104, pour monter jusqu'à la Courneuve. J'avais pourtant regardé sur Maps, mais je n'avais pas assez agrandit la zone pour voir cette interdiction : dommage. Et effectivement, ca bouchonne un peu à cause de la petite côte après Brie, mais rien de bien méchant. D'ailleurs, la 104 circule plutôt bien, on se retrouve bien entendu un peu à l'arrête, le contraire n'est pas possible, ou alors dans les environs du 15 aout.
Il n'y a qu'après Garonor, que le ralentissement est le plus sérieux.
Même la courte, mais chiante traversée de la Courneuve se fait facilement; c'est vraiment étonnant. J'arrive à destination avec 7H10 environ de volant, sur le parking du client.
Avec mon heure de RDV pour vider à 8H00, j'ai droit à un petit sermon, mais comme le charge aussi sur place à 13H00, ca passe quand même. Par contre, je m'attends à un retour de bâton, et n'être pas pris à l'heure, mais, j'ai juste le temps de manger une part de ratatouille froide, avant que l'on me demande d'aller à l'emplacement H. Comme d'habitude ici, il faut avoir les yeux partout pour se rendre dans les zones. J'aurais droit à un bon cariste, qui commencera à me vider sur les premières longueurs au tablier, puis il commencera à me charger au fur et à mesure. Le début a été un peu long, car il devait préparer la marchandise en départ, mais une fois lancé, ce n'était que du bonheur.
A 14H00, je serais au bureau de sortie pour les papiers ; en fait, c'est le même qu'à l'entrée. Vers 14H15, je peux sortir, et la Francilienne est annoncée circulante, hormis, vers Mitry Mory, mais ça c'est aussi normal. J'aurais aussi un petit ralentissement vers Brie, mais je me mets à rêver à atteindre le relais de Savigny à Courtenay.
Je m'arrête à l'aire de la Jonchère, juste après le péage sur l'A5, pour une bonne douche. Je reste un peu au frais dans la station pour calculer un peu mon affaire.
Comme je n'aime pas m'arrêter sur les aires d'autoroute, je tente d'aller jusqu'à Courtenay. Ca devrait le faire, mais ce sera à la minute voir deux, trois dans le meilleur des cas.
Alors, quelle marge?
Le parking n'est pas encore ouvert, je me gare donc sur le parking goudronné, dos au soleil. La température affichée est de 27°, on a vu pire la semaine dernière avec une dizaine supplémentaire.
Alors combien? Et bien, 9H59 de conduite. Et le temps de service, c'est comme la réplique de Marie Anne Chazel dans le Père Noel est une ordure "ça dépasse".
Il fera bien chaud tout de même ne soirée, lorsque je regagne la cabine. Ma télécommande de la clim fonctionne désormais, avec sa pile tout neuve. Je me mets au lit avec une programmation de la clim durant 90 mn, et mets les bouchons d'oreille. J'ai pris les bouchons que je mets pour la moto sur les longs trajets, j'en ai perdu un dans la nuit, et me suis réveillé vers 1H00du matin, j'avais bien chaud. Je finis ma petite nuit avec les carreaux ouverts. Dans deux heures, je sortirais définitivement de la couchette.
La seconde partie de la nuit n'a pas été bonne. A 3H15, la machine à café monte en pression pour me délivrer son nectar bien noir. Pas faim, on grignotera au besoin sur la route. Je marche un peu pour me réveiller complètement. A priori, aucun camion n'est parti. La pression d'aire est bonne, alors j'enclenche de suite la boite à vitesse pour sortir de mon stationnement. Je rejoints très lentement la route et me gare une à deux minutes pour finir de m'installer, puis le péage me tend les bras à quelques encablures de mon stationnement.
L'A6 est d'un calme. Je pense que le premier camion qui me double, un Jacquemmoz (comme c'est bizarre), me dépassera après bien quarante cinq minutes. Je ne sais plus trop où je m'arrête pour quelques ablutions, mais c'est avant d'attaquer le Bessey.
Je couperais à nouveau, mais à Macon, pour un grand café et un pain viennois. Je n'ai pas pu résister.
Grosse frayeur à la hauteur de Chalon sur Soane. Les deux camions qui me précédaient, ont brusquement changé de file pour se mettre sur la file du milieu. Un camion hollandais était en train de me doubler, mais il a eu, et pu, se décaler un peu sur la file de gauche. Je devais éviter un Merco, traditionnel des pays de l'est, qui manœuvrait en marche arrière sur la BAU. Je pense qu'il cherchait à rejoindre un refuge, mais sa cabine dépassait de près d'une mètre lors de sa manœuvre. Les rétros à gauche et à droite ont eu bien chaud....moi aussi. Merci et bravo au chauffeur hollandais pour son réflexe, car ça ne passait pas sinon....
Lyon était annoncé bien rouge, je n'ai pas tenter d'aller jusqu'à Satolas, au dépôt GXO, et j'ai bien fait. Et puis, j'ai besoin d'un petit remontant. J'y arrive avec 4H40 de volant, et quinze minutes d'avance sur mon RDV de 9H30. Un quai de suite, et de suite les premières palettes sortent. Ici, ca file grave. Je ne pense pas être resté à quai trente minutes.
Avant de rejoindre le dépôt, Virgile m'a envoyé la délicate mission d'aller à Quincieux, au sud de Villefranche, pour récupérer des tôles en défaut, pour retour fournisseur.
J'y suis à 11h00 tapante, après avoir traverser Neuville, ville que j'ai beaucoup fréquenté à l'époque de son célèbre "marché à la moto et à la pièce détachée". C'était le RDV à ne pas manquer, le premier dimanche du mois, me semble t-il.
Pour me charger, je pensais naïvement être à l'ombre, dans un hall, que nenni, en plein soleil, et à cette heure, ca cogne grave sa race. Je ménage la bête en calculant tous mes mouvements, et on y va doucement.
Je n'ai plus qu'à redescendre au dépôt, à l'économie et avec mes douze tonnes de tôles qui rouillent. A cette heure, le dépôt est bien calme et ici, je serais à l'intérieur, mais dans le hall des tôles plates, on est juste sous un lanterneau, mais dans celui des bobines, c'est beaucoup mieux l'été. Je range donc tout mon attirail dans le second hall. Je jette quatre sangles sur les bobines et prépare une certaine quantité pour demain, car je repartirais de Grand Croix, pour Carquefou, à nouveau en tôles plates. Les équerres ne sont pas non plus dans les coffres, j'en aurais besoin.
J'ai mon retour de Nantes. Ce sera du PRB que Yohan devait faire et urgent, cause engagement du groupe. En espérant ne pas avoir trop de gare, mais en voyant ma destination, je crains un peu : un Leroy Merlin, généralement, tu as beaucoup de références. Ma foi, fin de semaine c'est les vacances pour quinze jours : ca va le faire.
Virgile me dit qu'avec l'incident de Yohan, mes vacances sont annulés. Je lui tends mon index bien droit ; aucun respect vis à vis de mon chez.
Je saute sur le congélateur en arrivant à la maison, puis douche et petite sieste au programme. Je serais réveillé par un de nos chats, j'ai oublié de fermer la porte….quel con!
La maison est bien plus fraiche qu'une cabine de camion, c'est sans discussion possible. La nuit a été vraiment bonne. Je laisse ma petite femme en weekend désormais, moi, mes weekends ne démarrent que le vendredi soir, et non pas le mardi.
Je démarre le camion pour me rendre à Grand Croix, je rechargerais sur place pour Carquefou, c'est bis repetita de mon second tour de la semaine dernière. Sur place, le gars qui nous accueille est bien présent, mais il me signale son départ à la fin de la semaine. Il quitte la boite pour partir travailler en Suisse et rejoindre une personne de sa famille qui le pistonne. Bonne chance à toi, tu avais toujours le sourire, c'était bien sympa de te croiser.
J'attends que le hall ouvre à 7H00. J'ai droit au hall à l'entrée, celui qui est merdique en accès : largeur, hauteur, longueur. Un régal. Deux bobines, c'est vite torché, et je pense avoir passé plus de temps à tirer mon toit et ranger ma barre, qu'à être déchargé. Je traverse la cour pour me rendre dans le secteur des chargements, et je suis le seul parmi tous les Thevenon et/ou affrétés Thevenon. Il y a treize lots à mettre dans la caravane, ce sera donc quatre piles de trois, et une pile de quatre. Cette dernière sera positionnée au mieux sur les essieux de la remorque. Poids total de la plaisanterie : un petit 28T. On ne regardera pas la consommation ce jour, et le retour, puisqu'il est tombé ce matin, ne sera pas des plus décarboné (ce mot est à la mode…).
Je pars à 8H10, et malgré l'heure très matinale, j'ai quand même bien transpiré à tirer mes douze sangles. Je dois faire le plein à St Pourçain, je profiterais de la douche refaite, pour finir ma journée au volant. Puisqu'il n'y a plus qu'à rouler désormais. Le parcours sera d'un grand classique. La N7 n'est plus en travaux au nord de Roanne. Rien de particulier, sinon, deux bons convois agricoles vers Varennes et à l'entrée de St Pourçain, que je ne doublerais pas, mais qui quitteront mon axe de circulation. Ouf.. Pas facile que de doubler une moissonneuse, n'est ce pas?
Pas de bol à St Pourçain, la cuve est à marée basse. D'habitude, nous sommes prévenus par le Tchat de la boite, lorsqu'un évènement de la sorte arrive.
Pas de douche non plus. Je suis un peu énervé. Coup de fil à Virgile pour me débloquer ma carte DKV, j'irais mettre 300 l à la Leclerc de l'aire des Vérités à Montluçon. Et j'en profiterais aussi pour profiter du bain.
Lorsque je reprends la route, Léa me contacte, pour des renseignements. Quelle bavarde, et surtout, je suis surpris de son énervement régulier pour les usagers de la route qu'elle croise. Elle jure autant qu'un charretier. Par contre, elle est bien contente de son trip sur Bilbao. Après son petit tour en Belgique, voilà une seconde destination hors de France a son actif. Bon, ce n'est pas la Grêce, la Turquie et l'Andalousie, mais ca change un peu des trajets habituels. Et comme d'habitude, elle a assuré le job, malgré la difficulté de la langue. Elle se débrouille bien cette petite.
Un peu plus tard, c'est Jean qui me contacte. Il va prendre des bobines au dépôt pour Luynes à côté de Tours. Je lui avais précisé de ne pas y aller la fleur aux fusils. Il s'en est souvenu, c'est bien, car c'est un vrai poisson rouge l'ami. Mais vraiment, je crois que je vais lui donner un surnom "Némo". Je lui explique, mais je lui ferais un croquis ce soir, ce sera plus clair.
Il était annoncé des orages sur une cinquantaine de départements, je crois bien me prendre des sceaux d'eau sur Poitiers, mais seulement deux, voir trois gouttes viendront s'échouer sur mon pare brise. Pas de quoi le nettoyer.
Je finis mes heures, enfin presque, au Saloon à Sevremoine ; il fait bien frais ce soir, c'est sympa.
Sans être anxieux ce matin, je sais qu'avec les deux clients de ce jour, ma journée peut vite se transformer en "cauchemar" (tout est relative, on est bien d'accord). Mon programme est de partir assez tôt pour éviter le plus gros de la circulation en entrant sur Nantes, en espérant ne pas y passer plus de 2H30, afin de pouvoir débuter mon chargement chez PRB à la Motte Achard bien avant midi, des fois que j'y passe trois heures ! On ne sait jamais là bas. Car, j'ai RDV vendredi chez LM à Vénissieux pour y vider.
Lorsque j'arrive à Carquefou, pas un camion, mais personne non plus à l'accueil. Je pars voir les gars dans le hall habituel, au moment au le petit chef pas sympa arrive et passe devant nous sans nous calculer. Bonjour l'ambiance ! Je leur signale et le répète au petit roquet, que dans mon idéal au regard de mon job, il serait bon que je sangles ont été enlevées et rangées à la hauteur de 50 %, ainsi que les équerres. Je garde par sécurité, toujours des sangles pour les manœuvres chez les clients. Pour les tôles plates, bien sûr, pour les bobines, non ; elle ne devraient pas se faire la malle si près du but.
Mon gars sympa dans le hall, traine vraiment sa misère. Il traine les pieds c'est fou. Il est bien gentil, mais ce n'est pas une flèche. A mon avis, pour décaler au lendemain, ce qu'il devrait faire le jour même, il devrait être imbattable.
Je pense qu'hier, sanglage inclus, je n'ai pas passer plus de trente cinq minutes ; ce matin plus d'une heure.
Mais, il est 9H00, quand je signe ma CMR, contrat remplit.
Je prends la direction de La Roche sur Yon, en passant par le périphérique sud de Nantes, et sans trop perdre de temps.
Arrivé chez PRB, lorsque j'entre dans les bureaux, j'aperçois un Daf qui me parle, mais ça ne peut être lui, puisque je le crois en Italie. Mais le gaillard qui en descend, ne laisse pas planer trop de doute. C'est bien l'ami Ludo25. Lui a finit son chargement, perso, je préfère filer dard dard, pour charger. Ludo à l'air en forme, c'est le principal. Si j'avais su que je serais chargé en cinquante minutes….Les boules, je n'ai plus son numéro, suite à mon changement de téléphone. Je pense que l'on fait une partie du voyage sur la même route. Désolé Ludo.
Je stoppe à l'aire des Deux Sèvres pour la douche et j'en profite pour descendre ma dernière tomate. Les trente sont passées rapidement, je peux retourner derrière le volant.
Avant Confolens, je tombe encore sur une belle et grosse moissonneuse. Celle ci ne possède pas de roue devant, mais des chenilles. Beau bestiau, et j'ai eu de la chance de pouvoir la doubler rapidement.
Je couperais quarante cinq à l'aire de l'Espérance, je sentais un coup de moins bien, alors autant ne pas tirer sur la bonhomme ; j'ai le temps. Léa m'a averti que le secteur de Saint Pourçain avait morflé suite aux intempéries d'hier soir. La route venant de Montmarault est coupée à l'entrée de la ville. Elle n'a pas de chance : maison et voiture sont impactées A priori, plusieurs branches sont tombées sur les voitures des chauffeurs au dépôt. Il n'y a plus d'électricité, alors je modifie mon programme : arrêt à Montmarault. Demain, on décidera en fonction de la réouverture de la route ou non.
Bof bof, le relais de Montmarault, j'ai regretté de ne pas avoir poussé jusqu'à Deux Chaises, surtout que l'accès à St Pourçain ne se fait toujours pas par Montmarault. En contournant St Pourçain, par la N7 depuis la RCEA, on imagine bien les dégâts plus sérieux à l'épicentre de cette "tornade" ou plutôt gros vent et grêle. Des grosses branches sont au sol, des arbres sont couchés ; je n'ai pas vu de toitures endommagées, mais je me concentre tout de même plus sur la route.
Un petit arrêt à Lapalisse, histoire de couper un peu et de prendre un DPJ avec pain beurre confiture. C'est tranquille à cette heure çi, même si ce n'est pas une aire avec beaucoup d'affluence.
Jean me contacte sur les derniers kilomètres qui le séparent du client de Luynes. Il suit mon plan que je lui ai envoyé, et sans difficulté, il trouve le client. Benoit qui avait de l'avance sur lui est déjà là. Avec leurs heures de route de ce jour, ils seront pour l'un dans les coins de Sancoins (ca rime) et l'autre entre Lapalisse et Roanne.
Pour ma part, je tourne un peu pour trouver l'accès des livraisons du LM Vénissieux Grand Parilly (c'est ronflant comme non, non?), juste à côté du lycée Marcel Sembat où j'ai fait mes études secondaires. Séance nostalgie cette semaine entre Neuville et Vénissieux ; un petit pèlerinage avant la retraite, non!
J'arrive dix minutes à l'avance sur mon RDV, et je serais en place dans les trente minutes. La zone de déchargement n'est pas bien grande et ne peut accueillir qu'un seul camion. Le personnel est sympa et plutôt vaillant ; rien à voir avec mes "collègues" de Carquefou. Les vingt six palettes seront au sol dans les 35/40 mn : tout va bien.
Je sors et rejoints le périphérique (le vieux pour citer Pierre70). Il passe encore bien à cette heure. Je vois le nouveau village moto qui s'est crée. J'avoue que j'ai dû mal à croire que tous ces magasins puissent vivre à moyen terme. Toutes les enseignes présentes possèdent déjà des lieux de vente à Dardilly et/ou en proche banlieue lyonnaise. Avec l'effet "nouveauté", oui, ca va marcher, mais dans le temps. A suivre.
Je décroche sur une des plus faciles places (et oh, je vais pas me faire chier, non plus), place 49. Je passe au plein, puis c'est le temps de la douche, faite à la perfection, puisque le châssis y passe, les réservoirs, l'intérieur des carénages, la passerelle.
J'enlève pas mal d'affaires, entre lavage et quelques modifications que je vais apporter au rangement intérieur, c'est le moment. Courant aout, je passerais les sièges à la "vapeur", mais pour cela, il me faudra aller au dépôt le weekend.
Les CMR sont déposées au bureau, je pars atteler le tracteur d'Olivier. Robert s'est chargé de lui sangler les bobines. Un dernier nettoyage de l'intérieur, même si le plus gros a été fait ; séchage du frigo, que je prends soin de laisser ouvert. On tire les rideaux.
Retour le 15 juillet.
Salut Valentino ; tu sais que ça fait un an que nous roulons ensemble (17/06/2024), et 119 988 Kms parcourus. Allez reposes toi bien, logiquement, personne ne le prendra (yesssss). Olivier ou Robert, peut être pour le charger en fin de semaine avant mon arrivée.
Bon weekend à tous.