Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
Il fait bien frais ce matin quand je regagne mon camion garé le long du Rhône et j'apprécie les sièges chauffants pendant que la cabine se réchauffe. Thomas, un des chauffeurs qui m'a apporté son expérience en FMA lors de ma première semaine et pas avard en explication, m'avait superbement expliqué comment m'y rendre et les petites difficultés d'accès à la bascule. Et oui dans notre boulot, on pèse à tous les chargements (ou presque). Dans cette boutique, c'est fin, et à 6h30, il n'y a aucun éclairage. Bref, je ne casse rien. Un gars vient me voir car les bureaux sont fermés, et m'invite à boire un café dans un entrepôt. Il appelle son collègue que je suis pour me rendre au lieu de chargement ; c'est un vrai labirynthe là bas. Je m'y gare en marche arrière et à contre main, mais il n'y a pas de difficulté particulière à part pendre en compte toutes les bennes positionnées comme un chien laisse sa merde. Ici aussi, les gars sont sympas. Je suis garé à côté d'un brasero, ca craint un peu, non?
On commence par un petit saut de puce, à côté du dépôt à Jimmiz, bien garni en début de matinée. Nouveau saut de puce pour aller charger afin de prendre la direction de la Savoie. J'aurais un peu d'attente; je tombe sur un chauffeur en FMA mais d'une boite locale ; on va se boire un café et parler un peu de nos boulots respectifs. Il est surpris de ma reconversion. La route vers la Savoie se passe tranquillement, mais j'arrive juste après midi et trouve le portail fermé. Je n'ose pas entrer quand un chauffeur en sort (puisque la boite est fermée), mais un autre FMA arrive et lui ne se gêne pas et entre. Suis pas plus con qu'un autre, je le suis. Il passe en bascule devant moi bien sûr, mais il n'y a personne. Un gars arrive et fait les pesées en l'absence des charmantes femmes habituellement présentes ; je peux vider. Lui aussi est sympa, je lui explique que je suis arrivé juste après 12h, et n'ai pas osé entré. Il me donne le code pour entrer et m'explique de ne pas hésiter à passer en bascule. Il y a toujours du monde sur la partie "chantier", et qu'il y aura toujours qq'un qui se libèrera pour venir. Génial ça. Et puis au moment de partir, je jubile en bloquant le p'tit effronté qui m'a passé devant. Je mets une plombe pour manoeuvrer. Je lui ai rendu sa monnaie : compteur remis à zéro. Suis gentil comme un Baloo, mais faut pas non plus me prendre que pour un con! Allez on vide puis on pèse.
Je pars avant 14 h pour me rendre à Chambéry, face à l'usine Placo. Arrivé en bascule, j'attendrais près d'un 1/4 h que qq'un se présente et ce n'est pas faute de croiser des personnes, mais ce n'est jamais le bon. Ici, je serais chargé un peu n'importe comment ; je suis obligé de nettoyer autour de l'ensemble mais aussi entre le tracteur et la semie. Je prends mon temps car je n'ai RDV à côté de la capitale des poteaux carrés en bois que demain 8 H. Retour à la maison ce soir, c'est sur ma route.