FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2022 Partager sur Facebook
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  • Je roule au féminin
    A quai à Anneyron
    Pause casse croute
  • Mercredi 2 Novembre 2022
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    Ca y est, je suis bon pour le service. Mon oeil a retrouvé toutes ses fonctions; j'ai encore qq gênes mais rien de méchant. Mardi 1° nov, Stéphane m'a envoyé un SMS : j'attelle une autre remorque et je dois aller charger à Anneyron pour Thoissey. Deux clients que je connais. Je mettais juste un peu fait ch... pour traverser Thoissey, je regarde donc vite fait sur Maps pour me souvenir du trajet le plus adapté à notre gabarit.

    Avant 7 H, je suis au dépôt; pas mal de camions sont encore dans la cour, mais qq courageurx sont déja partis ou ont planté la veille, le jour d'anniversaire de notre pisciniste. Lui a dû féter son anniversaire dans son camion.

    Pimprenel a tout juste le temps de chauffer que j'arrive à Anneyon. J'ai de suite un quai, et le cariste bien sympa (il est ardéchois), me charge rapidement. C'est arpès que cela se complique ; l'informatique fait des siennes : impossible d'imprimer leur BL. Je croise Célestin, un affrété en régional qui charge au même endroit pour Belleville. Pas patient avec l'informatique, tout comme moi, on décide de faire un bon vieux BL à la main. Ca me va aussi bien. 

    Direction Thoissey. Le bout d'A7 que je prends est bien cool, et peu chargé, tout comme l'A46, juste quelques ralentissements ici ou là, mais rien de méchant, non plus (je me répète). 

    J'ai RDV à 11 H, et j'y suis avec bien 20 mn d'avance. En arrivant, je croise un chauffeur qui déplace les remorques en interne et qui me dit de me placer au quai 3. Je l'assiste pour qu'il se mette à quai, et quand vient mon tour, il disparait. Je le retrouve quelques minutes plus tard, dans l'entrepot et me signale que "ca va être difficiile de te décharger avant la pause. Hein? Il me demande d'aller à l'accueil, je m'excécute et la charmante jeune femme qui me reçoit et "etrangement surprise" que l'on me renvoit vers elle. Elle part illico au magasin et intercepte mon gars. A priori, le ton est légèrement monté entre eux!! Bon, je fais quoi? Elle me rassure : une autre personne va s'occuper de moi; oui, c'est mieux ainsi.

    Je n'ai pas compris, mais bon, un gars arrive rapidement ; je lui propose que je sorte les palettes du camion et qu'il les range. Il me remercie. Ca va plutôt vite, à 11h35 c'est plié. Papier en foulée, je peux partir et attendre ma mission, garé pas très loin de la Saone, et devant ma petite barquette de midi. 

    Un SMS m'envoit dans le 71, puis non, c'est à Villefranche que je dois me rendre. pour récupérer des déchets avec RDV à 15h30 à Salaise.... heu, comme dire : pas possible? La boite est fermée jusqu'à 13h30.

    C'est le bronx quand j'arrive à Villefranche, à la station de traitement de déchets que l'on voit depuis l'A6 juste après le péage. J'ai d^mal à joindre l'interlocutrice au téléphone, puis pour que l'on ouvre le portail. Je fais sans trop déconner au moins 1 kms d'A/R entre l'interphone, le petit portail, les bureux, mon camion, re interphone, re portail, puis bascule.... Qu'est ce que c'est gonflant. 14H15, je suis enfon à l'intérieur et je peux commencer à débâcher. Arrive deux courageux, les punits sans doute au regard de leur volonté. On arrive tout de même à me charger en 45 mn, puis vient les papiers. C'est toi, c'est moi, non c'est Lucie qui doit signer, à mais c'est en "trachdéchets", oulah, chais pas moi....Que des prix Nobels. Le bon côté de la chose, car il y a toujours  un bon côté, c'est que j'ai fait de la marche, monter et descendu des escaliers, fait le tour des bâtiments. J'ai fait mon sport en fait!

    Allez on se casse. L'A46 passe crème. Ah, j'ai oublié : ils n'avaient pas de palette ; il a donc été décidé que je rentre au dépôt pour mettre les bigs bags sur palettes. Bien entendu puisque l'ensemble est décidé aux déchets, je prends des palettes de m.... pour mettre les bigs bags, je m'emm.... donc bien pour faire le transfert. Le bon côté (encore), c'est qu'à 18h30, j'ai fini et je peux rentrer chez moi, même si ca m'occasionne 45 mn de voiture.

    La journée se termine avec 319 kms au compteur, pour 3h46 de guidon!

    Un p'tit whisky ce soir avec une terrine de pintade aux abricots, terrine maison, salade, salade de fruits ; tout bien.

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  • Mes bébés!
    Au petit matin à Salaise
  • Jeudi 3 Novembre 2022
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    Je n'ai RDV qu'à 10h30 à Salaise, mais on va tenter. A 7h45, il y pas mal de monde, beaucoup d'Italiens en benne. A l'accueil, je suis surpris quand on m'annonce que j'ai RDV à 10h30 (lol), mais on me signale que je pourrais rentrer d'ici 30/40 mn. 30 mn plus tard, coupe de téléphone ; passez en bascule. Yesssss. Je suis en place rapidement, je débâche; je commecne à connaitre les gars on plaisante un peu, on parle de la pluis et du mauvais temps et on se met au boulot, jusqu'à ce que le drâme arrive : stop, il faut faire un échantillon et le passez au labo. Bon, ok. L'échantillon est envoyé au laboratoire; on m'annonce que cela prendra 30 mn, car c'est une "chaisplusquoi" qui va être fait. Allez tous au café. 40 mn après toujours pas de résultat, puis le résultat tombe. Ce n'est pas bon, le produit est trop chloré, il ne peut pas être traité sur S3. Il est demandé de refaire un échantillon sur un autre sac. Re 30 mn, re pas bon. Il est presque 10h45. Je continue à informer l'exploitation de mes malheurs, puis le verdict tombe. S1 ne peut traiter ce jour (pb technique). Oui, mais moi, je fais quoi. Ah ben, il faut attendre le Non Conformité. Aie, je le sens vraimemnt mal ; les minutes passent et il est presque 11H15 (donc midi dans les têtes), et comme cela m'est déjà arrivé il y a qq temps à Tredi d'attendre le retour à 14 h de la resp QSE, je pars vite à l'accueil voir la charmante personne et tel Calimero, je lui demande de l'aide. Bien sympa, elle fait tout ce qu'elle peut, et 15 mn plus tard, je peux re-passer en bascule et avoir enfin le sésame de refus du déchets avec retour à l'envoyeur.

    Je sors et me gare afin de contacter la station de Villefranche, car je sens que je ne suis pas sorti des ronces, et que j'ai le cul bien dedans. En effet, ils ne veulent pas de moi, et il me signale qu'ils n"gocient avec Tredi pour stocker les déchets. 30 mn plus tard, il est décidé que j'aille à 13h30 à Salaise chez un recycleur, pour un stock temporaire des déchets jusqu'à ce que S1 puisse les accueillir. Qul merdier cette journée!

    Mission suivante. Je pars décrocher ma remorque dans une pépinière à Sonnay, pour raccrocher mon "ancienne" qui est chargée en végétaux pour Oyonnax. 550 BUIS DE 80/100 mm de haut ont été chargés. Je décroche et raccroche dans la boue. Je reste dans la merde en fait (lol), je pase au dépoôt prendre la sacoche de la remorque, croise Emeric, Dudu et Jérémy, puis il est temps de rouler un peu. Mais avant, je passe au dépôt pour photographier un matériel qui me fait plaisir à revoir : un tableau HTA de SIEMENS; celui là même que j'ai suivi pour son homologation en France et pour lequel j'avais été embauché. Parti de zéro, il y a 12 ans, 1 M€ après son homologation, 5 M€ la 3° année, 16 M€ sur la dernière année. Aujourd'hui, il représente presque 20 M€ et 30 % de part de marché. Ce sont des collègues qui ont monté leur boite en maintenance et installation HTA qui recherchaient un transporteur pour emmener ce tableau sur un chantier dans le 67 qui ont fait affaire avec Duarig. Sequence nostalgie. J'ai bien entendu envoyer la photo avec mes collègues. Livraison semaine prochaine. Moi?

    Je visais le Relax à Maillat, mais avec la journée passée, j'ai pas trop de courage, si bien qu'après avoir traversé, SQF, Crémieu, St Vulbas, je m'arrête à Chateau Gaillard, à l'Etape, ou Dédé, un chauffeur en convoi de chez Duarig est là. Il a fait le même voyage que Tophe, et il est à la descente. Super, on va diner ensemble après deux tournées d'apéro. Impec, pour ouvlier cette journée. Je suis à tout juste 50 kms du client, c'est vendredi, je ne devrai pas avoir besoin d'autant d'heures pour faire le job.

    Dans l'après midi, le client m'a donné des indications pour trouver le lieu (service technique de la ville), et m'a rassuré ; ils seront 6 pour décharger, et on vous attend pour le café. En regardant tout de même sur Maps, les services technique sont à 800 m de la sortie 12, rond point à droite, 100 m à faire et j'y suis.

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  • Direction Oyonnax
    Dans la bonne humeur
    Vite avant le déluge
  • Vendredi 4 Novembre 2022
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    Pas très bien dormi cette nuit. Je suis donc à 6 h au pdj, pour un grand café et pain beurre. Un passage à la salle de bains pour me refaire une beauté, et retour au camion pour un peu de lecture et taper qq lignes de ce CDB. Dédé n'est pas debout ; il dort sans tirer ses rideaux!

    Un peu après 7H, je démarre tranquillou, et j'arrive en avance à mon RDV, mais non pb, je suis attendu. J'entre dans les locaux, et je me gare le long d'un batiment près avoir tourné à l'equerre entre 2 batiments. Il me faudra sortir en marche arrière et faire attention aux débords de toit.

    Il y a bien 6/7 gars pour décharger et ils sont vaillants, malgré qu'ils voulaient commencer par le café ; je leur demande de décharger et la café sera pour après; ils sont ok. Rapidement, on se retrouve à plus de 10 pour vider, si bien que l'on se marche dessus, mais l'ambiance est super bonne, ca fait plaisir de travailler comme celà. A peine terminer, alors que j'attaque à fermer un côté, qu'un gars monte dans la remorque pour passer le balai. Un autre commence à remettre les barres de l'autre côté. Putain, trop bien. Allez café.

    Je ressors nickel de mon parking. Direction Oyonnac nord, à 2.5 kms de là pour 5 palettes. Là aussi, personnel super sympa, je n'y passe même pas 15 mn. Puis autre mission, dans le Jura, mais à 25 kms guère plus pour 6.5 mpl. Il me faut attendre car la cour est bien étroite et un porteur s'y trouve déjà. Mais j'attends 15 mn au plus et je peux rentrer. Le temps se couvre, mais j'ai le temps tout de même de faire qq photos avant de replier sous la pluie. Je stope à la sortie du village en attendant la suite. Il est presque midi, il tombe des sceaux, les routes sont bien mouillées, et je suis chargé très léger.....j'aime pas. Maxime me demande de me diriger vers SQF, adresse à suivre. Ok, ca me va, je descends vraiment cool ; autoroute jusqu'à Ambérieu, puis comme la veille ; St Vulbas, Crémieu, SQF, où je passe par l'AS24 pour un plein. Je croise un gars de chez Jardel avec qui j'ai fait ma FIMOil y a presque un an. Sympa de le revoir.

    Vers 14h00, je suis chez Altrans pour 5 palettes de panneaux solaires. Ca marde un peu au niveau papier, au niveau quai, mais j'ai quand même eu des personnes sympas. Maxime me dit retour dépôt et tu gardes le tout. Lundi, j'ai donc 3 lots pour 30 et 34.

    Retour par les chemins de chèvres. Je finis ma semaine avec 783 Kms au compteur, et 14h12 de conduite.

    Cette semaine ne comportait que 3 jours de boulot, semaine prochaine, c'est plus long : 4 jours.

    Bon weekend à tous

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  • Prêt au départ
    Chantier à Vendargues
    Direction Espana
    en attente des bobines
    Proche de Besalu
  • Lundi 7 Novembre 2022
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    Réveil vers 4 h, j'arrive au dépôt où je croise Philippe et Thomas qui doit traverser Grenoble de bonne heure, cause horaire convoi. Il est est pratiquement 5h30 quand j'entre sur l'A7 direction Nimes pour livrer mon premier lot tout proche de la sortie du CR. L'acccès est par contre un peu rock'n roll, même côté cour. Je dois y arriver en marché arrière depuis une rue assez étroite, d'abord à main, puis à contre main. Depuis la rue, une nana plus pressée que les autres me double par la droite en roulant sur le trottoir; j'ai failli l'embrasser alors que l'on avait pas fait encore connaissance. On vide un 1/4 H, les 5 palettes de panneaux solaires. 

    Retour sur le grand ruban, direction Vendargues. Sur le chemin, impossible de joindre mon interlocuteur ; j'ai RDV entre 8 et 10. J'arrive à ladresse indiquée, mais je ne trouve pas. Je me rends vite compte que c'est un chantier, et toujours personne qui répond. Un chauffeur roulant pour une boite de location d'engin ne connait pas ce chanteir. Aie!! Je trouve enfin; le chantier est à l'arrière d'une plate forme logistique, et on y accède par le parking des employés. Il fallait deviner. Lorsque j'arrive, je vois les camionnettes au nom de mon interlocuteur. Il vient d'arriver à l'instant et .........il a oublié son téléphone chez lui. Bien. Ca vide tout de même, pas trop vite le matin, hein. Heureusement que je ne me suis pas pointé à 8 h..

    Au suivant, perdu dans la montagne vers le Bosq, à St jean de la Blaquière. Sur le bout d'A75 que je fais, j'y croise le roi du pilotage de convoi, j'ai nommé M Chouchen. Rapide coup de tél, mais il doit s'occuper de ses arrières trains. L'accès du client est assez folklorique, avec deux ponts à passer et à prendre large. Je me prends pour Pierre70. Pas facile d'y croiser une voiture. Sur l'aller, je ne croise pas de PL, au retour deux, dont un, vraiment pas au bon endroit. J'avais averti de ma venue, si bien que je suis immédiatement mis à quai et délester de mes dernières  palettes. Nickel, j'espérais être vide avant midi, impec. Mes 45 sont faites, je peux prendre de suite la direction de Besalu (ESP) pour y charger les bobines de papier à destination de SQF. 200 kMS à vide. je casse la croute en roulant une fois sur l'A9. Je passe à stopper à la première station, histoire de mettre le tachy dans le bon pays, et il me reste 70 kms à parcourir tout au plus. Soleil agréable sur l'Espagne, et la route qui mène à l'usine dès que l'on quitte l'AP7 est plutôt sympas et peu charger, et c'est un peu les montagnes russes.

    Je suis en place vers 15 h, on tire les bâches des deux côtés, seul un Casina, mais chauffeur RO est en place à côté de moi. Généralement ici, ca va assez vite et les caristes sont adroits pour te charger. Le cariste est adroit mais il se fera attendre plus d'une heure. Je quitte l'usine, il est près de 18 h. Je stoppe chez Padrosa, où le parking est peu chargé, voir "vide". Il se chargera un peu dans la nuit, mais étrangement il n'est utilisé qu'à 30 % pas plus.

    Repas sur place (j'ai trop mangé); en sortant je fais le tour du parking pour digérer un peu et prendre le frais. Puis, je passe à lépicerie pour des madeleines espagnoles que mes filles rafollent.

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  • Mornas : j'aime
    Déchargement en intérieur
    une première
    Samu à quai
  • Mardi 8 Novembre 2022
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    Après mes 11 h de coupure, il est temps de reprendre la direction de la France, pour une remontée à SQF. Cette fois, je ne dépose pas la marchandise chez le client, mais  dans un entrepùot géré par Giberttrans. Je roule jusqu'à Mornas, pour un petit déj, un rajout de GO, mais aussi pour remtttre le compteur à zéro. Coup de fil à Giberttrans pour annoncer ma venue. J'ai les personnes de St Laurent au téléphone ; ils avertissent SQF, et je peux me présenter entre 13 et 13h30. Tout bien. Pour tenir mon angagement, je ne m'arrête pas pour casser une graine et me pose sur le parking de Giberttrans à 13h15 ; sauf que ...ben, ils ne sont pas avertis de ma venue et que le cariste n'est pas là. J'aurais du prévenir. Quand je montre à la ravissante (c'est vrai) jeune femme qui m'interpelle, que j'ai pris soin de télephoner, elle contacte aussitôt St Laurent pour que le cariste arrive. En raccrochant, elle s'excuse : ils ont bien oublié de les avertir. Mon honneur est sauf. J'attendrais 1h15 mon cher cariste ; on me fait mettre en place à l'intérieur du dépôt ; je peux casser la croute et commencer à lire le dernier Moto et Motards. Comment predre du temps alors que tu as tout fait pour que ca se passe bien; c'est franchement usant ce type d'attitude, même si je comprends que tout le monde est débordé. 

    Vide à 15H30, je reçois consigne de me rendre chez les rouges d'Andrézieux pour une descente nocturne sur Le Pontet. Avant celà, je souhaiterias faire le plein aux AS24, mais les 2 de SQF sont à marée basse, celle de Corbas tu oublies tellement il y a du monde, et celle proche de Vénissieux n'échappe pas à la règle : à sec.

    Arrivant sur Andrézieux, j'apercois le nez d'un beau FH blanc, c'est l'ami SAMU, qui se jette littéralement sur mes portes afin que je me mette à quai desuite. Suis vieux, lune descente et une montée dans la cabine....il a pitié de moi. On predn tout de même un peu de temps pour des photos et se rendre ensemble aux bureaux : lui pour remplir sa CMR en vue d'un départ imminent et moi, pour laisser ma CMR, décrocher ma remorque et me mettre en coupure rapidement. 17H28 fin des opérations de la journée.

    Douche chez XPO, casse croute au camion, lecture, téléphone avec des copains car nous avons reçu de mauvaises nouvelles ce jour de la part de notre collègue Marc, atteint d'un cancer. Difficile de torouver le sommeil après ça.

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  • 6 h à quai et à l'heure
    Jolie cette prairie fleurie
  • Mercredi 9 Novembre 2022
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    J'ai connu des meilleures nuits. AU niveau ambiance et bruit, malgré que j'étais garé ; elle n'est pas utilisée durant la nuit : génial. Je m'étais planté en réglant le réveil hier soir, mais je suis tout de même parti à 2H31, soit après 9h08 de coupure. Pour ce type de navette, nous avons des RDV à 6h. Je suis donc limite en temps de route. J'ai le plaisir de prendre qq vents par des frigoristes ibériques, malgré que je ne respecte pas ma limitation ADR! 5H58, l'arrière de ma remorqie tape le quai : mon honneur est sauf. Tellement rapide pour me décharger que je demande à rester 10 mn environ, afin de remettre les compteurs à zéro.

    Prochaine étape : un chargement de bière sur le Géant Casino d'Avignon Cap sud pour le dépôt. Mon contact n'est pas sympas du tout lorsque je l'appelle pour lui demander où est l'accès des quais. En gros chacun sa merde. Bon, je trouve quand même et attend qu'un TFE finisse de décharger pour me mettre à quai. 26 palettes 100x120 m'attendent. Chargement assuré par mes propres soins (une habitude dans la distribution), mais le matériel confié marche à merveille. 

    Direction le dépôt où je croise le Duc de Crussols toujours avec son APN à la main. Je vide avec l'assistance de Christophe et Phil, puis il est temps de reparor charger à St Geoirs, et non pas pour St Laurent de Mure (mauvaise langue de Tophe), mais pour La Bathie et Sallanches.

    Le chargement s'excécute sous la flotte. Chaussures et haut trempé, la cabine est transformé en séchoir durant le trajet qui me mène avant Alberville, chez Laurence et Jean Pierre, si ma mémoire n'est pas défaillante. Je vais directement à la douche en arrivant. Je suis limite en amplitude, mais ca passe pour une 15. Pedant la douche, je fais tourner le webasto afin de faire sécher mes vêtements. La soirée est très agréable et je suis le plus jeune à table, hormis un Italien. Je rencontre un chauffeir de 70 ans qui ne veut pas arr^ter, le patron des transports Reviglio de la Maurienne, un de la Flèche Bressane, plus de 40 ans de fidélité dans la boutique et qui tire sa référence à la fin de l'année, ainsi qu'un Palucci de Grenoble (j'écorche sans doute le nom de sa boite). Personne ne mobilise la parole, c'est cool. Je pensais aller rejoindre la couchette tôt, mais il est plus de 23 H quand je monte dans la cabine. Ce qui est cool, c'est que tout est sec, sauf les pompes. J'ouvre les deux portes pour faire refroidir la cabine, car il y fait trop chaud. Allez dernière ligne droite demain, enfin lignes droites.... je suis dans le 73!

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  • La Bathie
    entre Ugine et Annecy
    entre Ugine et Annecy
    Dernière ramasse
  • Jeudi 10 Novembre 2022
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    Etant réveillé tôt, je pars prendre mon pdj tranquillement. Joseph, le patron de Reviglio et je futur retraité sont au bar. Tournée de café, et il est temps de prendre la route de la Bathie. Je mettais annoncer pour 8 H, je dois attendre un peu, car des clients en benne sont venus charger. Dans l'attente, on me propose un café. Bon, j'accepte, malgré que je sois fortement caféiné de bon matin.

    C'est assez étroit pour accéder et ressortir de la cour du client. On traverse Alberville par la petite rocade, Ugine, les bords d'Annecy, puis un peu d'autoroute pour arriver à Sallanches. Je devrais attednre presque 20 mn pour accéder à la cour du client. C'était etroit à la Bathie, c'est pire ici. 

    Pour ceux qui ont bonne mémoire, donc pas Lagaffe et Dudu. Ma première livraison en solo était chez PUM à Thonon les Bians et le magasinier était un rasta, qui avait renversé son café sur ma CMR. Et bien fifurez vous que je tombe sur lui en entrant dans les locaux de PUM Sallanches, et il me reconnait et se rappelle de moi, de ma reconversion et de l'histoire du café. C'est dingue et incroyable. Ma première livraison.........et ma dernière pour Duarig.

    Et oui, cette fin de semaine, je quitte Alain, mon patron, et Dudu mon formateur pour d'autres aventures. Voir plus bas.

    Mais avant celà, Stéphane le boss de Duarig ne m'a pas oublié, et m'envoie à Scionzier faire une première ramasse. Malheureusement, jevrais attendre 13h pour avoir mon chargement, puis direction Annecy pour 5 palettes qui se transforment en 6, avec un accès pour le quai pas simple du tout à contre main, avec un manque d'espace criant. Je ressors du client et netre en marche arrière, c'est beaucoup plus simple. Jiste à faire attention aux voitures garées. Un peu galère à charger, car le magasinier à filmer mes palettes mais en prenant le mauvais côté du film. Les palettes se collent entre elles, telles des morbions sur des c..... Rammasse suivant, et oui, pour ma der, suis gêté à Aix les Bains. J'y suis vers 15h pour charger des vieux générateurs élec au gaz. Matériel complètement pourris qui partent pour l'Angletterre. Les gars sont supers sympas mais pas très nerveux, et surtout pas habiles du tout avec leur chargeur de location. On mettra plus de 2 h pour tout charger avec un déb^chage des deux côtés et un sanglage en règle des générateurs. Il est plus de 17h30 quand je ressors de cette petite ZI pour rentrer au dépôt.

    A 19h, je franchis pour la dernière fois le portail, une dernière mise à quai, un dernier débâchage pour récupérer les sangles et les cliquets, puis il est temps de vider ma semi. Les collègues présents dans la salle de repos (enfin salle de bar plutôt) m'assistent pour vider Je vais garer la semie, puis Pimprenel dans le parking adjacent Je n'ai plus beaucoup d'amplitude et j'envoie un SMS à Alain pour lui dire que je ramènerais le Renault samedi. 

    Thomas est là, il n'a pas beaucoup de volonté pour refuser une tournée ; son père arrive et vient compléter la bonne équipe présente ; Quenelle, Dylan, Nico, Maxime, Timothé, Yvan et Dudu (et oui, pas bcp de volonté non plus, hein!), et j'en oublie. Vers 22 H ,il est temps de passer commande de nos repas végétariens. Thomas commande une salade de tofu, pignon de pin, avocat, huile de sézame; Dudu prend la même salade mais avec option, graines germées. Perso, un bon burger savoyard. Une bonne soirée où j'aurais aimé croisé d'autres chauffeurs bien sympas qui m'ont apporté aide et conseils tout au long de mes 7 mois en tant qu'affrété chez Duarig. Ils se reconnaitront : je les salue et éspère bien les croiser prochainement. J'ai bien revu mon rasta.

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  • L'entrée de l'agence de Genas
  • Vendredi 11 Novembre 2022
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    Avant de vous décrire ma première semaine en FMA, quelques mots sur ma semaine de formation. 

    J'ai tourné sur des grosses demies journées avec troix chauffaurs différents ; tous en zone longue ; Aldwin 21 ans, Jordan 25 ans que j'avais rencontré lors de ma dernière livraison chez Tredi et Thomas, 43 ans avec qui j'ai passé deux jours et qui me sera d'une grande aide toute au long de ma première semaine en solo.

    Avec Aldvin : chargement dans la Beaujpolais de vieux pneus agricoles pour Joze F63. Regroupement de ces pneus organisés par la chambre d'agriculture, afin de libérer les champs des anciens pneus servant à l'ensilage.

    Avec Jordan : chargement de "rembourésé sur Bougoin Jallieu qu'il ira décharger sur le secteur de Toul le lendemain.

    Avec Thomas : deux tours en un centre de recyclage à Beaurepaire pour St Quentin sur Isère. 

    Vendredi : preception de mon ensemble avec Lucas le formateur de l'agence. On voit l'utilisation de la prise de force sur le Reneult car je n'ai vu que sur les Scania cette semaine, et il y a des différences, papiers, explication sur les pompes, le lavage. Je jette un oeil sur ma remorque; elle sort de l'atelier, mais il n'y a pas de bâche inférieure avec le tablier!! et rajour d'un ca^ble électrique sur mon tracteur, car un a disparu.

    Le camion est très propre à l'intérieur, car néttoyé par une société. La carrosserie est vraiment sale, et le déflecteur de la cabine est abimé côté passager.

    Il date de début d'année et toalise 63 816 Kms. Le temps de reparer la remorque, que je suis déjà en retard pour mon premier chargement à Ternay prévu à 11 h pour livraison foulée à Valence Briffaut.

    Chargement de compost. Avant de charger, je contacte le client. Si je ne peux arriver avant 16 h, livraison lundi matin. Etant donné que je suis au chargement après 14 h, l'exploitation me donne le feu vert pour garder le lot et ne décharger que lundi matin.

    Je gare mon ensemble à quelques pas du domicile de Tophe, qu bord de la 86. A 17 h, je suis à la maison, en ayant relever sur la tablette qui nous sert de liaison, que je recharge sur Valence --> Mende. Puis un Lavilledieu --> Grenoble . 

    Voilà le programme du lundi.

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  • Samedi 12 Novembre 2022
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    Samedi, Cathy me dépose à Jarcieu, et pour la dernière fois je rentre la clé de contact pour démarrer mon p'tit gros. Ce n'est pas un super camion, mais cétait mon premier, et j'ya ai passé du bon et du moins bon. On gardera plein de souvenir de cette aventure chez VALMA-DUARIG.

    Un énorme MERCI à Dudu et à Alain pour sa confiance et sa bonne humeur. Je leur souhaite plein de bonnes choses pour la suite.

    Merci à topute l'équipe DUARIG pour l'ambiance, l'accueil mais aussi pour la confiance et le support qu'ils m'ont tous apporté. A Christophe notamment pour les chargements.

    Merci à tous les affrétés et notamment à Samu.

    Lundi, je serais en formation sur le fond mouvant. Je rentre chez Coquelle pour du "grand régional", avec deux découchers par semaine et camion "à la maison".

    Merci à tous les lecteurs ; je ne lis les posts que sur FDR, et rien sur Facebook.

    Il n'y aura pas de CDB semaine prochaine; il ùe faut un accord avant de publier : donc à suivre.

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  • Ma première livraison
    Chargement avec accès bien étroit en marche arrière
    Voilà mon quotidien....
  • Dimanche 20 Novembre 2022
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    Nous avions convenu avec le paysagiste d'un RDV à 8 H au arc des psorts de Briffaut. J'y suis à 7h45, et suis obligé de me garer en en limite de la zone cyclable dans l'attente du paysagiste. A 8 h 00, les gars arrivent et me montre l'accès ; c'est assez serré avec les voitures garées dans l'allée, et la zonre de non stationnement pour tourner dans une petite allée menant au stade est vraiement limite, mais ça passe. Je recule sur la zone prévue ; le client souhaite que je recule au ma pour vider le compost, car un second voyage est prévu ce jeudi. L'herbe est mouillée, et bien entendu je reste planté, malgré que je sois chargé à bloc, les roues patinent. 

    Pour ceux qui ne connaisse pas le FMA : quand on vide, le camion est au point mort et la marchandise nous pousse vers l'avant. Mais là, zobi. Avec leur Mecalac, je suis poussé sur la zone en gravier et tout se passe au mieux. Je n'oublie rien, et en 20 mn, je suis délesté de mon compost. C'est fou le volume que celà fait au sol.

    Direction à qq kms de là, chez Véolia. Je recul entre un muret de briques béton et de gros piliers. On me charge en "Ecomobilier", comprenez en meuble Ikea detruit et jetter dans les différentes déchetteries locales. Je pars direction Mende avec près de 12 T : A7 jusqu'à Montélmar nord, puis contournement de le Teil, Aubenas, le col de la Chavad où les derniers virages se font avec la neige tombant.

    Mon Renault est bien silencieux, se comporte pas mal à la relance, malgré qu'il soit réglé en mode ECO. J'ai passé le grand Boeuf ce matin en arrivant légèrement en dessous de 60 Km/h, avec un poids roulant de 43,800 T. Ce qui me parait correct, juste les relances qui sont un peu creuses : sans doute le mode ECO. A voir comment supprimer le mode!

    J'aarive dans la zone où je suis venu pour Duarig en boisson. Le centre de recyclage est au fond de la zone. Le personnel y est très sympa, et je peux decharger rapidement. Un gars me montre où vider. 20 mn plus tard, je ferme ma remorque et contrôle avec ma petite liste que je n'ai rien oublié. Un passage de bascule (avant et après), paprier, puis direction Laviledieu.

    Cette fois la Chavad ma réservé une surprise : un brouillard digne de Lyon, on y voit à tout juste 25 m, Je descends la Chavade à 30 Km/h, et personne ne me double dans les passages à trois voies. 

    Je coupe au relais de St Germain à Villeneuve de Berg. Excellente adresse en terme de repas, douche et amabilité du personnel. Vraiment top.

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  • Lavilledieu sous la grisaille
    Bon apétit
    Dans la file à La Tronche
    Direction 74
  • Mardi 22 Novembre 2022
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    Vers 6 h étant réveillé, je me dirige vers le relais pour un pdj classique, Je n'ai que 4/5 kms à faire pour le rendre à la déchetterie collecter des OM (ordures ménagères) pour l'incinérateur de la Tronche vers Grenoble. A l'entrée, je suis accuailli par un gars sympa qui me signale que le site a pas mal de souci avec des chauffeurs Coquelle et que cetains sont désormais interdits de site. Ma foi, on va respecter les consignes (c'est aussi mon habitude d'ailleurs, même si souvent, elles sont casses couilles). On me signale que j'aurais un peu d'attente car, même si je suis arrivé plus tôt que prévu, il y a deux camions devant moi pour le même voyage. 

    Lorsque c'est mon tour, je rigole moins car le chargeur me signale qu'ils n'ont plus de matière, et que les prochaines rotations des bennes de collacte ne seront pas avant plus d'une heure. Je me gare donc dans une zone d'attente et contrôle un peu plus mon ensemble et fait du tri dans le coffre de la remorque, car c'est bien le brin. Un café plus tard, je retourne à l'accueil avec mes EPI, en respectant les zones piétones et retrouve mon gars sympa avec qui je passe un bon 1/4 h à papoter. Les premières bennes arrivent, mais je reste en attente car les OM doivent passer dans une machine avant d'être charger.

    Si bien que c'est à plus de 11 h que je sors du site, direction Grenoble. 

    Trois heures plus tard, je suis à l'entrée de l'incinérateur. C'est une grande zone de travaux autour, avec pas mal de camions Tp. Trois camions sont en attente dans la montée menant à la fosse. Je vais voi le chauffeur devant moi, qui très gentiment m"explique comment entrer dans le batiment, où me garer, comment procéder avec le personnel qui manipule les grapins, etc... Sympa le type. Quand il sort il s'arrête me saluer.

    C'est assez sombre et ça pue grave. Il me faut bien 20/25 mn pour vider dans la fosse sans tomber.. beurk

    J'ai un chargement prévu au nord d'Annecy, logiquement à 16H, mais c'est l'heure où je quitte la Tronche. L'exploitation me rappelle. OK, chargement si tu y arrives avant 17 h30. J'y suis sous une pluis fine à 17 h 15. Il fait déjà sombre et les gros spots dans la cour du client m'aveuglent plus qu'ils m'éclairent lorsque je me positionne sur la grue, afin de charger de l'électoménager "écraseé par la pince de la grue. C'est assez long à charger, presque 45 mn, alors que Thomas m'avait précié que ce serait rapide là bas.

    J'ai chargé pour Derichebourg St Pierre de Chandieu, alors coup de téléphone à mes parents que je n'ai pas vus depuis mi septembre, pour me rassurer et réserver une soirée étape. Vers 20 h, je tire le frein à main dans la ZI de Chandieu, et mon taxi arrive alorqs que je tire les rideaux du camion.

    Soirée au salon, les pieds en éventail avec le match France - Australie. Malgré que ma mère a eu deux fils joueurs au foot, elle n'y connait toujours rien et cherche encore si Platini joue (j'éxagère à peine!).

     

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  • Albens
  • Mercredi 23 Novembre 2022
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    Mon chauffeur de taxi (réservé depuis la veille)se lève lorsque je démarre la machine à café. A 7H30 je rentre chez Derichebourg. Il n'y a pas de place pour vider et je dois attendre 8 H l'arrivée des gars qui feront de la place, mais c'est sans compter ma bonne étoile du jour. Un gars arrive alors que je viens juste d'éteindre la moteur et pousse la cam déjà présente afin que je vide. Super, je l'en remercie grandement et à 8 h 20, je passe le portail et envoie à l'exploitation ma fin de mission.

    Direction Bourgoin Jallieu, au centre de recyclage où je suis allé avec Jordan semaine dernière lors de ma formation. Je charge du "rembouré", comprenez des matelas ou plutôt ce qu'il en reste, pour Chamoux sur Gelon, vers Alberville. Dans la traversée de Chambéry je me fait flashé après le tunnel alors que je roule en dessous de 80 Km/h!!

     C'est la cohue là bas, des camions dans tous les sens et des douaniers présents pour la destruction d'un gros lot de marchandises sans doute des copies ou plutôt des cigarettes vue les formats des boites, mais les emballages étaient neutres?

    On m'indique où vider ; le personnel est sympa aussi bien les filles de la bascule que les personnels présents sur le site. Ca change des grands groupes où je suis déjà allé.

    Il est temsp de repartir de la Savoie pour le département voisin mais plus haut, puisque qu'il s'agit deu 74. Retour au centre de recyclage d'hier soir. Là bas aussi, c'est la cahue, mais grave de chez grave. Trois camions sont garés sur les parking de la zone attente, et perso, je suis dans une file de quatre camions. Lorsque j'atteinds enfin le bungalow d'accueil et annonce mon chargement, la jeune fille m'induque que le Coquelle juste devant moi vient de lui annoncer la même référence et qu'il n'y a qu'un camion pour Chandieu ce jour. Je perdrais bien 30 mn en tergiversation, avant de prendre la direction d'Albens pour du mobilier à transférer à nouveau à Chamoux. Sur le site d'Albens, on voit beaucoup de personnels mais ils sont tous manchots, aveugles.... Je n'en dirais pas plus. 

    Une fois chargé, je prends la direction du resto à Coise après Montmelian, à 10 kms à peine de ma destination. La pluie a cessé en soirée.

    Cette pluis tout au long de la journée ne m'a pas permis de faire bcp de photo.

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  • Au lever du jour
    John38
    15 avant Chambéry
    Hum l'accès
  • Jeudi 24 Novembre 2022
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    Levé tôt comme d'habitude, pdj tranquille au bar, et au lever du jour je tire une photo ou deux des montagnes avant de partir vider à Chamoux. En fin de soirée entre 17 et 18 h, on rçoit son planning pour le lendemain. Hier, ma seconde mission est de charger du compost sur la plate forme de compost de Chambéry (vers les Landiers), avec un accès très rock'n roll. Sur 2/3 kms, il est impossible d'y croiser un camion, et sur les 500 derniers mètres : un vélo. Je me fais surprendre au débur du chargement vec ma fen^tre légèrement ouverte. Et le compost malgré qu'il soit humide est très volatile. Le chargement est très rapide ; impossible de placer 15 mn. Le chargeur l'accompagne avec le godet plein afin d'ajuster au plus près des 44 t. Je pars avec 43680 Kgs. La montée à la sorite de Chambéry, ma friteuse (oui, je roule au colza) s"époumonne un peu, mais ne lâche rien Ce qui lâche par contre chargé bien lourd c'est le ralentisseur sur échapement. Rien à voir avec le ralentisseur que je possédais sur Pimprenel. Je fais vraiment gffe sur les premiers kms et dans la descente après le second tunnel.

    Sorite Morestel, N75 jusqu'à Arandon. Il est pratiquement midi quand je rentre sur le site. Thomas, toujours lui, m'a expliqué comment procéder, car nous sommes complétement autonomme de la bascule d'entrée, le déchargement, la bascule de sortie, les papiers à déposer au bon endroit. Le début du d"chargement se passe bien puis je ne sens plus de secousse liée aux déplacements des lames. Lorsque je descends, je m'aperçois que le almes sont bien faiénantes et bougent à une vitesse d"escoragot et rein ne sort de la benne. Que se passe t-il. Je contrôle tout et ne comprend pas. Coup de téléphone à l'exploitation : personne ne décroche, je tente par SMS : pas mieux. Je décide de déranger à nouveau Thomas et malgré son assistance technique : pas mieux. Toujours pas d'appel de l'exploitation. Un chauffeur de FMA vient me voir, il rajoute un peu de pression, c'est légèrement mieux, mais franchement pas terrible. L'exploitation me rappelle enfin.... et me renvois vers le service technique basé au siège. J'avais bien contrôler le serrage du retour de l'hydraulique, mais sans baisser le pression. Je pensias que le fait d'arrêter la prise de force faisait retomber la pression. En fait non! D'parès mon interlocuteur, c'est un clapet situé vers le raccord qui fait des siennes. Une fois resserré, tout va bien, mais j'ai perdu presque 1h30 dans l'affaire. Suis un peu véner, et c'est peu dire.

    On repart vers BJ où je dois charger des déchets plastiques pour le 43. Mais en fait non! Ici aussi, le lot a été pris par le collègue que je croise. Pour moi, ce sera un nouveau chargement pour toujours Chamoux. J'ai les heures pour y aller, mais énervé par mon pb technique long à gérer, le souci du changement la veille, j'annonce clairement à l'exploitation que je rentre à la maison. Contrat 2 découchers semaine, j'en suis à trois !!

    Oui, je sais c'est lamentable, mais j'ai déjà vu pire en qq jours de présence!!

    Avant de rentrer, je passe au dépôt pour mes pleins, et croiser le resp d'agence qui lorsqu'il me demande si tout va bien, je lui demande un entretien. Je fait part de mes mécontentements sur les points vu plus haut, mais aussi sur des points que je n'évoquerais pas dans mon CDB. Je susi assez ferme mais sans énervement, je m'explique. Il faut mieux éclaircir les situations rapidement.

    A 19H, je me gare sur mon parking de Condrieu, direction maison.

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  • Mon cul à Villefranche
  • Vendredi 25 Novembre 2022
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    5 H, ma friteuse chauffe. En fait à froid, il y a bien une odeur d'huile, mais pas à chaud. Je m'en aperçois quand je fait le tour du camion. Direction Vienne, puis on coupe par Lafayette pour rejoindre l'A43 à SQF. 

    7H45, je franchis à nouveau le site de Chamoux. John38 stationne non loin de là, et me rends visite alors que je commence à vider ma benne. Il n'a pas le temps d'un café alors on se quitte parès 10 mn d'échange depuis ma cabine d'où j'observe mon déchargement. Sans frein à main afin de vider, il n'est pas trop conseillé de séloigner!

    Comme hier, je vais à Chambéry pour le compost à destination d'Arandon. Mais cette fois, tout se passe merveilleusement bien. Un conducteur d'engin vient me voir, on fait connaissance, très sympa le type et m'invite à ne pas hésiter à venir les voir en cas de pb : sympa.

    Retour sur Lyon, pour aller charger à Villefranche sur Saone. Nouvelle rencontre brève avec Laurent qui roule désormais chez Rollin, lui aussi en FMA. Je perds pas mal de temps au chargmeent, car il n'y a qu'un seul chargeur, et lorsque je suis arrivé, j'étais le 3° dans la file.

    J'arrive donc très en retard à Chassieu, pour vider, ce qui reste possible, mais je n'ai pas pu charger mon lot pour Alès, et c'est bien dommage car depuis mon domicile, j'aurais pu prendre la direction du sud directement. RDV lundi 7 h : pas le choix.

    Bon weekend à vous.

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  • Entre Bagnoles et Ales
  • Lundi 28 Novembre 2022
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    Après un bon week end à la maison, entre jardinage, voyage à la déchetterie, et repas entre collègues samedi soir, il est grand temps de retourner chercher sa pitance. Avant 6 H, j'enclenche via ma boite automatique la marche avant du camion, que j'ai positionné cabine vers le nord afin de rejoindre St Priest pour aller charger. Ouverture du client 7 h, mais en y arrivant avec 1/4 h d'avance, je serais le 3° dans la file d'attente. Ils ne sont pas pressés d'ouvrir le portail, et c'est avec un bon 1/4 h de retard que le premier camion passe sur la bascule. Premier problème de la semaine, la bascule ne veut pas s'initialiser; allez on perd encore bien 15 mn. Quand je vais m'inscrire, je n'ai pas les références ; à priori, le type de déchets ainsi que la destination ne suffisent pas. Bien entendu, il n' y encore personne à l'exploitation. J'aurais mes références à plus de 8 H 30, et finirais par être chargé à plus de 10h. Pour être à Alès en fin de matinée, ce n'est pas possible. Bref, on fera au mieux.

    J'attaque l'A7 lorsqu'un collègue CDBoriste, play boy en Espagne me téléphone. On passera plus de 40 mn à parler un peu boulot (surtout du mien), moto, resto. Puisqu'il s'agit de Pierre 70 dont je parle, c'est bien sûr à Bollène que je sors pour prendre la route préférée de notre ami pisciniste ; mais ne lui dite pas, il ne sait pas que je sais que c'est sa route adorée. Je suis chargé à bloc, les petits casses culs de la N86, font cracher les poumons de ma friteuse. Alors si Pierre aime bien la route qui mène à Pont St Esprit / Remoulins, perso, j'aime bien celle qui mène à Alès.

    Avec tous les ronds points d'Alès (je vais au nord de la ville), j'arrive avec le mal de mer chez le client. Au début, j'essayais de contourner les trous de son immense cour, mais en fait, quand tu en évites un, tu t'en chopes deux. Thomas parlait de Verdun dans son CDB de la semaine passée, je pense que j'y suis aussi. Passage en bascule, puis je suis un guide pour aller vider dans un entrepôt. Ouf, il tombe des sceaux d'eau, depuis ce matin d'ailleurs, je serais au moins à l'abri pour vider. Il y fait bien sombre dans cet entrepôt. Pour ressortir, il y a une pente courte mais raide avec une épaisseur de boue. Pas le choix, on va y aller avec de l'élan en bloquant sur la 5 ou la 6, j'sais plus. Le Renault n'aura pas de rhumatisme cet hiver, il vient de prendre un bon bain de boue. Il est lamentablement dégueulasse : à faire vomir un rat (moi aussi, j'aime bien cette expression).

    Direction Lavilledieu, mais au bout d'une vingtaine de kms, demi tour pour un changement de programme : Go Tarascon, pour aller y charger demain du compost pour Salindres (Alès quoi). J'y arrive un peu après 17 h 30, mais il sera tout de même possible de me charger. Quand, je vois l'état de la zone de chargement, je déprime. Il me faut y aller ne marche arrière, dans la pénombre et à contre main. Je descends une fois pour un check afin de ne pas taper des pylones. Là aussi, je partirais à bloc. J'hésite à remonter sur Alès; j'ai les heures pour, mais il n'y a pas grand chose pour y passer la nuit, et je veux abolument prendre une douche. C'est pas tellement que je sois sale, mais j'ai trainé dans des coins un peu loin des standards 5 étoiles. 

    Go aux Domaines à moins de 5 kms de là, sur la route de Fourques depuis Tarascon con. Peu de photos ce jour, car la météo ne s'y prêtait pas; et ce sera le cas un peu toute la semaine.

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  • ca vide en fosse
    Entre Ales et Bagnoles
    Pareil
    Parking sur Mende
  • Mardi 29 Novembre 2022
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    Départ vers 6 h 30 pour rallier Salindres, via Nimes Garons. Ca passe très bien à cette heure. Le Nimois ne doit pas être très matinal. Je trouve facilement le client dont l'entrée est assez étroite et avec une allée à forte pente. Idem, je bloque la boite, mais là sur le 3° rapport, vu le poids. Le déchargement se fait en fosse (voir photo). Ca se passe très bien, et en repart après avoir pu caser une 45. 

    Retour sur la capitale du nougat, pour un chargement de "rembourés" à destination de Mende (même endroit que la semaine passée). Je suis accueilli pour une charmante jeune fille aux cheveux blonds et........c'est elle qui va conduire le grappin pour remplir ma benne à 10 T.  Très sympa la gamine (elle est plus jeune que ma seconde fille!), et j'apprendrais que ce n'est que sa 3 ° semaine en conduite d'engins. Bravo à elle. Je ne ferais pas de blague graveleuse à la tonton Pierre (voir son CDB sem 47), mais disons qu'elle tient bien les manches.

    Je passe chez Testud, en fait je devrais dire Coquelle Montélimar, pour faire mes pleins mais en fait la cuve à colza a bien été installée, mais elle sonne le creux. Si bien que je ne rajoute que de l'ADblue et passe uniquement la cabine au Karcher, car la piste est occupée par un transporteur extérieur.

    Go Mende, via Aubenas et La Chavade, puis Langogne. Sur la route c'est l'ami Fredo, grand Maitre en FMA qui me contacte. On passe aussi un certain temps au téléphone. Je prends un vent par Juju à la sortie de Langogne (snif). Lui aussi fait partie de la Team Ptidud!

    Je contacte Mende car je suis prévu en déchargement que demain 9H. A l'accueil, la jeune femme ne me promets rien mais me conseiile de me présenter, surtout si j'arrive vers 16 H. Comme j'y suis à 16 h 05, je me présente et elle me fait rentrer : tout bien ça. Comme j'ai merdé avec le tachy, je fais 15 à la sortie et j'avertis l'exploitation que j'ai pu vider. Direction Lavilledieu. J'ai les heures pour y arriver, donc go.

    Je me pose 30 mn à Chaudeyrac, afin de remettre les compteurs à zéro. Semaine dernière, cétait le brouillard dans la descente de la Chavade. Sur la plateu, c'est la neige qui s'est invitée, et pas qu'un peu. Elle commence à tenir sur les bas côtés en sur la centre des voies. Aie. En fait, dès que l'on bascule côté Ardèche, la température est plus douce. La route est bien humide au  départ, on fait gaffe à vide. 

    Je termine ma journée avec plus de 13 h d'amplitude et 9 H 38 de guidon. Demain, je n'ai que 5/6 kms à faire pour aller charger. Repas devant ANG / Pays de Galles, puis retour au camion taper ces quelques lignes.

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  • Mercredi 30 Novembre 2022
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    Réveillé aasez tôt comme d'hab, alors je file me raser et m'enfiler un petit déjeuner Ils sont vraiment sympa au relais St Germain (je me répète, oui), pourtant je n'aime pas leur nom (mdr). Qui plus est, le relais est situé sur la commune de Villeneuve de Berg, village natal de mon grand père avant qu'il ne parte s'installer à St Montan. Je file tranquillou au chargement, et comme semaine dernière, je patienterais près de 2 h afin de pouvoir y être chargé, car ils sont en manque de matière. A l'accueil, on m"explique que le mercredi et le jeudi sont les deux jours où ils ont du mal à charger. Bien, c'est noté. Ils sont sympas là bas, après avoir passé un peu de temps à nettoyer le coffre de ma remorque puis utilser leur atelier afin de modifier une des "étagères" que j'ai réalisées ce weekend pour mes coffres de cabine, ils viennent me chercher pour boire un café avec eux. J'ai des madeleines, je partage donc un petit casse croute. Bon, la matière arrive si bien que je peux prendre la route de la capitale des noix pour ma livraison.  Croisure à la Coucourde avec Mich07, suivi d'un petit moment au téléphone.

    La dernière fois, j'avais aussi passé pas mal de temps à attendre lors de ma livraison, cette fois ci, j'arrive alors qu'un camion a pratiquement fini. Je n'ai même pas le temps d'aller aux toilettes, pour dire. 

    Je suis prévu au chargement vers la Tour du Pin demain à 6H30. Je passe au dépôt refaire mon plein, car j'ai roulé lourd ces deux derniers jours et fait peu d'autoroute, tout juste 250 Kms à mon avis. Même si l'ODB indique une consommation de 31 l/100, je suis à peu près à 34 sur mon dernier plein. Autant lundi, j'ai roulé sur autoroute à 90, autant ce jour, j'ai calé mon régulateur en fonction de la circulation, et j'ai plutôt roulé à 86.