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Lundi 3 Octobre 2022

 

Le weekend a été très réparateur et le dimanche un formidable été indien : apéro, repas, sieste sur la terrasse. Ce con de chat m'a sauté dessus en pleine sieste sinon je dormirais encore. Par contre, la nuit du dimanche à lundi, c'est pas la même limonade : réveillé toutes les 45 mn; c'est Tophe qui me disait je crois que lui aussi dormait mal le dimanche soir.

A peine 2h, et je me fais un café, avec le reste de l'excellente tarte aux pommes de ma p'tite femme. Au dépôt, je croise Georges qui part pour Marseille, et seul le camion de Dudu manque à l'appel : courageux le gaillard.

L'A7 est très calme dans les deux sens, peu de VL à cette heure et assez peu de camions aussi. 5H25, je sonne à l'entrée de Gefco Le Pontet, et direct quai 23, mais pas avant 8 h mon garçon....oup's, on m'aurait menti? J'en avertis le boss, et je prends la direction de la couchette, où je ne trouverais pas le sommeil, mais c'est relaxant tout de même. Puis vers 7h passé, j'entends du bruit plus proche, puis le camion est légèrement secoué. Yes, ils attaquent le déchargement. 40 mn plus tard, on m'appelle, papiers signés, je peux prendre la route du nord, enfin pas le grand nord : la Drome, ca reste assez "provencal".

En quittant Le Pontet, je m'annonce au client suivant, je le trouve facilement et avec 15 mn d'avance sur mon horaire initial. Les gars sont super sympas, et m'assistent pour manoeuvrer vers leur quai, car il faut sortir le hayon puis reculer. On peut vite faire des dégâts, hein. Les gars sont rodés, et en 30 mn, c'est plié; je sors les sangles, les gumis, et c'est eux qui s'occupent de tout. Pas belle la vie. La cafetière est allumée, on se jette un café dans les ateliers : re tout bien.

Je complète en passant en prenant 4 palettes pour l'Espagne. Le 1° lot, c'est du Berlin Zentrum (hic, ca fait peur sur le papier, surtout pour un galérien comme moi). Retour à la base ; on vide l'Espagne et je conserve le lot teuton, complété par des palettes pour le secteur Belfortain, à laisser au passage demain.

Je croise Greg pour un de ces derniers trajets chez Julien accompagné de sa monture française, made in Bourg en Bresse. Dans quelques jours il va monter dans un Suédois !

Un point sur mes heures, et mon amplitude. Pour Dudu, mon mentor, il faut pousser ce soir sur une 15, je m'excécute et coupe à Le Miroir. Demain, on va décoller vers 5H pour livrer à la première heure le client Fr.

En début de soirée, Laurent, le Mauvais Garçon d'Epinal me contacte : il coupe au même endroit ; je l'attendrais pour la soupe, malgré que j'ai la dalle.

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Mardi 4 Octobre 2022

 

Comme prévu décollage à 5H pour rallier l'entrée de Belfort ; natio jusqu'à Besançon, puis A36, où je trouve très facilement le client. D'une part Pierre 70 m'a envoyé un SMS, et d'autre part, il est fléché depuis le premier rond point à la sortie de l'autoroute. Là où ça se complique, c'est que j'entre dans un centre technique d'une grosse firme française avec un lion qui rugit. A priori, soit le lion est encore dodo, soit il est pris de réunionite aigue. Personne ne décroche, pourtant je suis attendu ; le pompier (une femme fort sympathique) me le confirme. On appelle Paul, puis Jacques, puis Pierre, tous injoignable. Quand l'un décide enfin de répondre, il renvoit vers un gars absent, puis il n'est plus joignable. La plaisanterie dure 45 mn tout de même. On me fait entrer en suivant Mme Le Pompier. L'objectif de mon téléphone a été obstrué afin que je ne prenne pas de photo, car on circule au milieu de prototype "maquillés", dont il est diffile de voir les formes correctement. On y voit même quelques véhicules de la concurence. Après 12 ronds points, deux portails et un tunnel, on arrive enfin au bord des pistes pour décharger. Et c'est assez rapide. On prend un chemin légèrement différent au retour mais toujours aussi complexe. 1H30 au total pour 7 palettes.

Maintenant, il n'y a qu'à rouler, tout en prenant soin de remplir son réservoir avant de passer la frontière, vu les prix pratiqués outre Rhin. On oublie l'AS 24 d'Ottermarsheim tellement il y a du monde. Je me rabats sur l'Intermarché de Chalampé assailli par des Allemands venus faire leur plein. J'ai compté 11 voitures sur les 12 présentes!

Passage de frontière. J'avais préparé mon road book, et après conversation avec Samu, j'opte pour le trajet Fribourg Karlsrhue, Francfurt, Leipzig, puis Berlin. Samu m'envoie aussi des adresses pour stopper ce soir; d'après lui, je serais au sud ou au nord de Francfurt. Je ne goûte pas rapidement aux "stau" mais dès l'approche de Karlsrhue, on fait le yoyo. Bien 30 mn, puis c'est plusieurs zones de travaux, avec une voie de droite pour PL peu large, etc..... Rapidement, j'oublie le nord de Francfurt. D'ailleurs Phil m'a envoyé lui aussi les coordonnées d'un autohof au nord de Francfurt, sans doute pour me motiver au max. Je jette l'éponge avec 8h34 de guidon, au sud de Francfurt. Station bondé déjà. J'aurais mon salut alors que j'allais repartir, par un LT qui sort de son stationnement. J'opère alors une grande marche arrière afin de rejoindre sa place, face à l'autoroute à 4 voies (!!), et à à peine 25 m de la cabine. Hum!! un régal.

260 kms depuis mon plein et en 5 h de volant, pas folichon la moyenne.

Sur conseils de mes ainés (pas en age, ok, en expérience uniquement), je couperais 11h, et je roulerais demain un max "de nuit" pour éviter les ralentissements.

Je suis bien naze, je file à la douche, correcte, mais sans doute dans une moyenne basse à mon avis pour l'Allemagne. Ce qui m'a surpris c'est que pour y accéder tu dois payer les WC (70 cts, douche à 3 €), mais aussi laisser une caution de 20 € à la caisse!! Il y a bien une caféteria, mais après 18h, plus de service. Bon, ben camion, alors. Heureusement, il me restait une broutille à grignoter et des fruits.

Je sors les bouchons d'oreille, malgré que je ne sois pas un expert pour les mettre car ils ressortent toujours. Ce soir, j'y passe tu temps et j'arrive à les conserver.

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Mardi 4 Octobre 2022

 

Comme prévu décollage à 5H pour rallier l'entrée de Belfort ; natio jusqu'à Besançon, puis A36, où je trouve très facilement le client. D'une part Pierre 70 m'a envoyé un SMS, et d'autre part, il est fléché depuis le premier rond point à la sortie de l'autoroute. Là où ça se complique, c'est que j'entre dans un centre technique d'une grosse firme française avec un lion qui rugit. A priori, soit le lion est encore dodo, soit il est pris de réunionite aigue. Personne ne décroche, pourtant je suis attendu ; le pompier (une femme fort sympathique) me le confirme. On appelle Paul, puis Jacques, puis Pierre, tous injoignable. Quand l'un décide enfin de répondre, il renvoit vers un gars absent, puis il n'est plus joignable. La plaisanterie dure 45 mn tout de même. On me fait entrer en suivant Mme Le Pompier. L'objectif de mon téléphone a été obstrué afin que je ne prenne pas de photo, car on circule au milieu de prototype "maquillés", dont il est diffile de voir les formes correctement. On y voit même quelques véhicules de la concurence. Après 12 ronds points, deux portails et un tunnel, on arrive enfin au bord des pistes pour décharger. Et c'est assez rapide. On prend un chemin légèrement différent au retour mais toujours aussi complexe. 1H30 au total pour 7 palettes.

Maintenant, il n'y a qu'à rouler, tout en prenant soin de remplir son réservoir avant de passer la frontière, vu les prix pratiqués outre Rhin. On oublie l'AS 24 d'Ottermarsheim tellement il y a du monde. Je me rabats sur l'Intermarché de Chalampé assailli par des Allemands venus faire leur plein. J'ai compté 11 voitures sur les 12 présentes!

Passage de frontière. J'avais préparé mon road book, et après conversation avec Samu, j'opte pour le trajet Fribourg Karlsrhue, Francfurt, Leipzig, puis Berlin. Samu m'envoie aussi des adresses pour stopper ce soir; d'après lui, je serais au sud ou au nord de Francfurt. Je ne goûte pas rapidement aux "stau" mais dès l'approche de Karlsrhue, on fait le yoyo. Bien 30 mn, puis c'est plusieurs zones de travaux, avec une voie de droite pour PL peu large, etc..... Rapidement, j'oublie le nord de Francfurt. D'ailleurs Phil m'a envoyé lui aussi les coordonnées d'un autohof au nord de Francfurt, sans doute pour me motiver au max. Je jette l'éponge avec 8h34 de guidon, au sud de Francfurt. Station bondé déjà. J'aurais mon salut alors que j'allais repartir, par un LT qui sort de son stationnement. J'opère alors une grande marche arrière afin de rejoindre sa place, face à l'autoroute à 4 voies (!!), et à à peine 25 m de la cabine. Hum!! un régal.

260 kms depuis mon plein et en 5 h de volant, pas folichon la moyenne.

Sur conseils de mes ainés (pas en age, ok, en expérience uniquement), je couperais 11h, et je roulerais demain un max "de nuit" pour éviter les ralentissements.

Je suis bien naze, je file à la douche, correcte, mais sans doute dans une moyenne basse à mon avis pour l'Allemagne. Ce qui m'a surpris c'est que pour y accéder tu dois payer les WC (70 cts, douche à 3 €), mais aussi laisser une caution de 20 € à la caisse!! Il y a bien une caféteria, mais après 18h, plus de service. Bon, ben camion, alors. Heureusement, il me restait une broutille à grignoter et des fruits.

Je sors les bouchons d'oreille, malgré que je ne sois pas un expert pour les mettre car ils ressortent toujours. Ce soir, j'y passe tu temps et j'arrive à les conserver.

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Mercredi 5 Octobre 2022

 

J'avais mis le réveil à 2h40 ; mes 11h terminant à 3h06. Le temps de boire mon café, laver les dents, faire le tour du camion, il est 3h12 quand je sors de mon parking. Il y a bien du monde, beaucoup de PL, et les BAU sont blindées de camions, mais vraiment blindées. J'aurais un max de circulation jusqu'à Bad Hersfeld ou ses environs. Je commence à ressentir le petit coup de pompe après plus de 3 h 30 de guidon ; je stopperais à la hauteur Erfurt, pour sauter dans la couchette et dormir 20 mn environ, puis passage pdj, chiotte, un grand classique en qq sorte.

Je suis frais comme un gardon après ce petit somme et ce grand café. La route est plus calme, et ça roule bien mieux et moins chargé. Et puis quand je prends la bifurcation pour Leipzig/ Berlin, c'est franchement calme. Le jour s'est levé depuis qq temps; Je profite un peu des paysages allemands. 

Je stoppe à l'entrée du ring de Berlin, sur un parking bien vieillot, et toujours conseillé par Samu. Il est proche d'un ancien circuit ; on aperçoit d'ailleurs les tribunes depuis le parking. Un petit tour à pied afin de voir par où ressortir demain matin. Pas de service de restauration à midi, mais après 15 h, j'irais tôt en début de soirée et puis voilà. Une marche à pied, afin de m'aérer, puis je retourne au camion, faire une petite sieste sans trouver le sommeil, et j'écris ces qq lignes, ainsi qu'un nettoyage en règle de la cabine et des carreaux.

Demain, il me restera à faire 11 kms jusqu'au centre ville. Les rues y sont larges : ca va le faire, après combien de temps je vais mettre pour faire 11 kms? et puis ressortir. Je recharge au sud de Berlin, à mi chemin entre Leipzig et Berlin sur une plate forme chimique, pour St Priest F69.

J'informe les clients que je suis proche de Berlin; eux ne sont pas encore arrivés. Ils devraient me contacter après 20 h.

Un SMS arrivera vers 21 h me donnant un point et surtout un rue dans laquelle stationné. Je dois les appeler quand je suis proche de la destination.

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Mercredi 5 Octobre 2022

 

J'avais mis le réveil à 2h40 ; mes 11h terminant à 3h06. Le temps de boire mon café, laver les dents, faire le tour du camion, il est 3h12 quand je sors de mon parking. Il y a bien du monde, beaucoup de PL, et les BAU sont blindées de camions, mais vraiment blindées. J'aurais un max de circulation jusqu'à Bad Hersfeld ou ses environs. Je commence à ressentir le petit coup de pompe après plus de 3 h 30 de guidon ; je stopperais à la hauteur Erfurt, pour sauter dans la couchette et dormir 20 mn environ, puis passage pdj, chiotte, un grand classique en qq sorte.

Je suis frais comme un gardon après ce petit somme et ce grand café. La route est plus calme, et ça roule bien mieux et moins chargé. Et puis quand je prends la bifurcation pour Leipzig/ Berlin, c'est franchement calme. Le jour s'est levé depuis qq temps; Je profite un peu des paysages allemands. 

Je stoppe à l'entrée du ring de Berlin, sur un parking bien vieillot, et toujours conseillé par Samu. Il est proche d'un ancien circuit ; on aperçoit d'ailleurs les tribunes depuis le parking. Un petit tour à pied afin de voir par où ressortir demain matin. Pas de service de restauration à midi, mais après 15 h, j'irais tôt en début de soirée et puis voilà. Une marche à pied, afin de m'aérer, puis je retourne au camion, faire une petite sieste sans trouver le sommeil, et j'écris ces qq lignes, ainsi qu'un nettoyage en règle de la cabine et des carreaux.

Demain, il me restera à faire 11 kms jusqu'au centre ville. Les rues y sont larges : ca va le faire, après combien de temps je vais mettre pour faire 11 kms? et puis ressortir. Je recharge au sud de Berlin, à mi chemin entre Leipzig et Berlin sur une plate forme chimique, pour St Priest F69.

J'informe les clients que je suis proche de Berlin; eux ne sont pas encore arrivés. Ils devraient me contacter après 20 h.

Un SMS arrivera vers 21 h me donnant un point et surtout un rue dans laquelle stationné. Je dois les appeler quand je suis proche de la destination.

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Jeudi 6 Octobre 2022

 

Ce matin, je prends mon temps, car j'ai décidé de démmarrer vers 8h20, suivant l'état du ring que je peux avoir en visuel en me déplaçant un peu. Celà bouchonne un peu dans la courbe où je suis situé, mais rien de catastrophique. Je décide donc de lâcher les poneys vers 8h20. 6 kms de ring à faire et 5 en ville! Et effectivement tout se passe bien; l'étude faite via Maps est parfaite, et j'arrive proche de la place à 8h57. Par contre, je me présente par le nord et il aurait été préférable d'arriver par le sud. Je suis donc pour deux manoeuvres de bon matin, mais je m'en sors très bien, et me gare au fond d'une impasse où je pourrais être déchargé en toute sécurité. 30 mn après je peux repartir, je tourne un peu pour rejoindre le ring, mais il est indiqué, donc à part deux bouchons pour travaux et accrochage, je mettrais 45 mn pour être à la hauteur de mon parking de la veille et donc du bon côté pour prendre la direction du "sud".

RAS sur l'autoroute et trouver le pôle chimie situé a 7/8 kms de la sortie. Vers midi, je m'inscris aux bornes automatique, pas de souci avec les numéros de commande, on me donne un bip, et retourne au camion. L'attente durera bien une heure, je me réprésente habillé "secure" de la ête au pied, passage en bascule puis je me mets dans la file pour accéder au seul quai de chargement. Trois camions devant moi, mais il faut environ 15/20 mn pour charger un camion. J'en profite pour faire comme mes collègues, c'est à dire passer les sangles d'un côté, et positionnant au mieux le reste de la sangle entre les barres et la bâche. Une fois à quai, et au fur et à mesure que les bigs bags sont positionnés, je passa mes sangles côté droit. Je sors du quai et me positionne sur l'aire de sanglage, pour attacher l'ensemble. Cela me prend bien 20/30 mn à tout faire, et attendre que mon chargeur vienne prendre des photos. Voilà plus 3 h passer sur le site, il est temps de prendre la direction de la France. 

Je roule jusqu'à atteindre une AS24, vers Heilbronn, si ma mémoire est bonne. J'en profite pour passer 15 mn. J'arrive après plus de 4 h de volant au nord de Nuremberg, il est 19 h30, et le parking est blinde. Je trouverais mon salut sur les places réservées au bus, tout proche de la cafétéria; l'endroit y est bien calme, et on entend à peine l'autoroute. Je sors mon baluchon spécial douche, et me dirige vers celle çi. A l'intérieur c'est bien calme, et la cafétéria est dja fermée. Merde, moi qui voulait grignotter un bout. Allez on se douche. A la sortie il me reste presque 1h30 à rouler et me placer au sud de Nuremberg, mais cela me fait poser à près de 22 H. J'hésite. Lagaffe que j'ai eu au tél m'a envoyé des adresses d'autohof, et Samu un resto routier à qq kms d'une sortie d'autoroute et à 110 Kms de mon lieu actuel. J'hésité encore et encore et finit par rester sur place; j'ai franchement "peur" de me mettre en galère à 22 H pour faire ma coupure. J'ai pris froid en début de semaine ; désormais j'ai la gorge irritée, et un rhum naissant. Ceka va aussi dans le sens de ne pas tirer trop sur la bête et la faire souffler un peu.

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Jeudi 6 Octobre 2022

 

Ce matin, je prends mon temps, car j'ai décidé de démmarrer vers 8h20, suivant l'état du ring que je peux avoir en visuel en me déplaçant un peu. Celà bouchonne un peu dans la courbe où je suis situé, mais rien de catastrophique. Je décide donc de lâcher les poneys vers 8h20. 6 kms de ring à faire et 5 en ville! Et effectivement tout se passe bien; l'étude faite via Maps est parfaite, et j'arrive proche de la place à 8h57. Par contre, je me présente par le nord et il aurait été préférable d'arriver par le sud. Je suis donc pour deux manoeuvres de bon matin, mais je m'en sors très bien, et me gare au fond d'une impasse où je pourrais être déchargé en toute sécurité. 30 mn après je peux repartir, je tourne un peu pour rejoindre le ring, mais il est indiqué, donc à part deux bouchons pour travaux et accrochage, je mettrais 45 mn pour être à la hauteur de mon parking de la veille et donc du bon côté pour prendre la direction du "sud".

RAS sur l'autoroute et trouver le pôle chimie situé a 7/8 kms de la sortie. Vers midi, je m'inscris aux bornes automatique, pas de souci avec les numéros de commande, on me donne un bip, et retourne au camion. L'attente durera bien une heure, je me réprésente habillé "secure" de la ête au pied, passage en bascule puis je me mets dans la file pour accéder au seul quai de chargement. Trois camions devant moi, mais il faut environ 15/20 mn pour charger un camion. J'en profite pour faire comme mes collègues, c'est à dire passer les sangles d'un côté, et positionnant au mieux le reste de la sangle entre les barres et la bâche. Une fois à quai, et au fur et à mesure que les bigs bags sont positionnés, je passa mes sangles côté droit. Je sors du quai et me positionne sur l'aire de sanglage, pour attacher l'ensemble. Cela me prend bien 20/30 mn à tout faire, et attendre que mon chargeur vienne prendre des photos. Voilà plus 3 h passer sur le site, il est temps de prendre la direction de la France. 

Je roule jusqu'à atteindre une AS24, vers Heilbronn, si ma mémoire est bonne. J'en profite pour passer 15 mn. J'arrive après plus de 4 h de volant au nord de Nuremberg, il est 19 h30, et le parking est blinde. Je trouverais mon salut sur les places réservées au bus, tout proche de la cafétéria; l'endroit y est bien calme, et on entend à peine l'autoroute. Je sors mon baluchon spécial douche, et me dirige vers celle çi. A l'intérieur c'est bien calme, et la cafétéria est dja fermée. Merde, moi qui voulait grignotter un bout. Allez on se douche. A la sortie il me reste presque 1h30 à rouler et me placer au sud de Nuremberg, mais cela me fait poser à près de 22 H. J'hésite. Lagaffe que j'ai eu au tél m'a envoyé des adresses d'autohof, et Samu un resto routier à qq kms d'une sortie d'autoroute et à 110 Kms de mon lieu actuel. J'hésité encore et encore et finit par rester sur place; j'ai franchement "peur" de me mettre en galère à 22 H pour faire ma coupure. J'ai pris froid en début de semaine ; désormais j'ai la gorge irritée, et un rhum naissant. Ceka va aussi dans le sens de ne pas tirer trop sur la bête et la faire souffler un peu.

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Vendredi 7 Octobre 2022

 

La nuit a été plutôt correcte, et je rejoins l'autoroute après les 4h30. C'est moins chargée que la veille, mais soutenu tout de même. Aurach et son autohof est à portée de vue en moins d'1h30 : aurais je trouver de la place hier soir? Mon objectif est de masser au plus vite Karlsruhe. J'arriverais au nord de la ville avec 3h 45 de volant (environ), en ayant passé plus de 11 zones de travaux!! Je bouchonnerais un peu autour de Karlsruhe, mais rien de dramatique. Il est temps de remettre le compteur à zéero et de prendre un solide pdj ; tout celà au sud de Karlsruhe. Les 45 passent assez vite, les carreaux sont propres, direction la France, mais avant il y a cette portion chiante à 2 voies où il est interdit de doubler et ou les locaux roulent à 78 km/h. C'est d'un long et soporiphique.... 

Je bascule en France, où je fais le point. Depuis mon lieu de stationnement d'hier, il me semblait que j'avais à peu près 950 Kms à faire pour arriver au dépôt. C'est une des raisons qui me poussaient à aller plus loin, car j'avais demandé à avoir mon week end complet et d'être rentrer pour vendredi soir. En efft, nous recevons deux couples d'amis à la maison ce weekeend, et j'ai hâte de les revoir après près de 6 mois sans s'être rencontré. De plus, nous sommes tous ensemble le samedi soir pour les 60 ans d'un ami en commun. Un bon weekeend en perspective. J'ai aucun espoir de pouvoir rentrer, mais si je peux  m'approcher au mieux de Lyon, on peut venir me chercher. 

Malheureusement, j'échoue à Ambérieu en Bugey, où je souhaitais faire le plein à l'Avia ou à l'intermarché à côté. L'Avia est fermée, et l'Inter pas accessible en PL. Je suis naze, et de plus en plus pris mar mon rhum. Aspirine en arriavant sur le parking de l'étape, fermée le vendredi soir. J'irais diner en faisant une petit marche à la brasserie de l'Inter.

Je passe du temps avec les potes au téléphone, ainsi qu'avec ma femme. Ils ont sortis qq bouteilles de ma cave ; perso, je boirais un mauvais Côte du Rhone avec mon plat. Retour au camion, dans un parking sombre. Soirée glauque en quelque sorte. Alors aurais je d^tenter hier soir Aurach et ses environs? De toute manière, le programme était tendu.

Merci à Dudu qui se proposait de venir chercher le camion, mais à près de 140 Kms du dépôt, c'était trop. Qui plus est avec les problématiques d'approvisionnement d'essence

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Vendredi 7 Octobre 2022

 

La nuit a été plutôt correcte, et je rejoins l'autoroute après les 4h30. C'est moins chargée que la veille, mais soutenu tout de même. Aurach et son autohof est à portée de vue en moins d'1h30 : aurais je trouver de la place hier soir? Mon objectif est de masser au plus vite Karlsruhe. J'arriverais au nord de la ville avec 3h 45 de volant (environ), en ayant passé plus de 11 zones de travaux!! Je bouchonnerais un peu autour de Karlsruhe, mais rien de dramatique. Il est temps de remettre le compteur à zéero et de prendre un solide pdj ; tout celà au sud de Karlsruhe. Les 45 passent assez vite, les carreaux sont propres, direction la France, mais avant il y a cette portion chiante à 2 voies où il est interdit de doubler et ou les locaux roulent à 78 km/h. C'est d'un long et soporiphique.... 

Je bascule en France, où je fais le point. Depuis mon lieu de stationnement d'hier, il me semblait que j'avais à peu près 950 Kms à faire pour arriver au dépôt. C'est une des raisons qui me poussaient à aller plus loin, car j'avais demandé à avoir mon week end complet et d'être rentrer pour vendredi soir. En efft, nous recevons deux couples d'amis à la maison ce weekeend, et j'ai hâte de les revoir après près de 6 mois sans s'être rencontré. De plus, nous sommes tous ensemble le samedi soir pour les 60 ans d'un ami en commun. Un bon weekeend en perspective. J'ai aucun espoir de pouvoir rentrer, mais si je peux  m'approcher au mieux de Lyon, on peut venir me chercher. 

Malheureusement, j'échoue à Ambérieu en Bugey, où je souhaitais faire le plein à l'Avia ou à l'intermarché à côté. L'Avia est fermée, et l'Inter pas accessible en PL. Je suis naze, et de plus en plus pris mar mon rhum. Aspirine en arriavant sur le parking de l'étape, fermée le vendredi soir. J'irais diner en faisant une petit marche à la brasserie de l'Inter.

Je passe du temps avec les potes au téléphone, ainsi qu'avec ma femme. Ils ont sortis qq bouteilles de ma cave ; perso, je boirais un mauvais Côte du Rhone avec mon plat. Retour au camion, dans un parking sombre. Soirée glauque en quelque sorte. Alors aurais je d^tenter hier soir Aurach et ses environs? De toute manière, le programme était tendu.

Merci à Dudu qui se proposait de venir chercher le camion, mais à près de 140 Kms du dépôt, c'était trop. Qui plus est avec les problématiques d'approvisionnement d'essence

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Samedi 8 Octobre 2022

 

Je n'ai pas mis de réveil, mais je démarre sans problème avant 4h25 de mon parking. Mes obJectifs : vider ma carte conducteur, faire le plein de GO. Les deux SQF sont annoncées à sec, j'opte pour Corbas, où lorsque j'arrive je vois des camions sous les pompes, c'est donc bon signe. En fait non, ils ne font que l'Adblue, comme moi. Direction Communay : fermée. Direction la Shell à Roussillon, où je serais "rationné" à 150 €....

A 7 h, je me gare à côté du Daf à Dudu, et en partant du dépôt, je croise Yvan et son ensemble.

Je passe en voiture devant un Leclerc, qui n'a pas de SP, ni le Carrefour Market de Condrieu. Ma Nissan a la crépine qui touche le sable, je suis bon pour syphonner dans mes motos pour aller au boulot lundi. Je syphonnerais 8 l en tout.

Bon weekeend à vous. Mon rhum a eu raison de moi et nous avons quitté la soirée des 60 ans de mon collègue à tout juste 1 h du matin dimanche.

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Samedi 8 Octobre 2022

 

Je n'ai pas mis de réveil, mais je démarre sans problème avant 4h25 de mon parking. Mes obJectifs : vider ma carte conducteur, faire le plein de GO. Les deux SQF sont annoncées à sec, j'opte pour Corbas, où lorsque j'arrive je vois des camions sous les pompes, c'est donc bon signe. En fait non, ils ne font que l'Adblue, comme moi. Direction Communay : fermée. Direction la Shell à Roussillon, où je serais "rationné" à 150 €....

A 7 h, je me gare à côté du Daf à Dudu, et en partant du dépôt, je croise Yvan et son ensemble.

Je passe en voiture devant un Leclerc, qui n'a pas de SP, ni le Carrefour Market de Condrieu. Ma Nissan a la crépine qui touche le sable, je suis bon pour syphonner dans mes motos pour aller au boulot lundi. Je syphonnerais 8 l en tout.

Bon weekeend à vous. Mon rhum a eu raison de moi et nous avons quitté la soirée des 60 ans de mon collègue à tout juste 1 h du matin dimanche.

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Lundi 10 Octobre 2022

 

Je repars ce lundi matin, guère plus en forme que le samedi matin. Le rhume n'est pas passé, et les 60 ans de Thierry n'ont pas été non plus très réparateur. Mais ca fait plaisir de passer une bonne soirée avec des potes.

Ce matin, il me faut donc livrer à St Priest mon chargement d'Allemagne. Pas de RDV programmé, je tente d'y aller vers 9 H; je rate l'entrée et je fais donc le tour du quartier. Protocole d'entrée fait, je peux rentrer. A priori, je suis arrivé à la bonne heure. Derrière moi, 3 camions arrivent alors que je suis à peine garer dans la zone de déchargement. Je pose la question à un PL : il a bien chargé comme moi en Allemagne, mais vendredi matin. C'est assez long à décharger, et il me faut déb^cher des deux côtés. Je trnaspire vite à courrir des deux côtés, et ma petite forme en prend déjà un bon coup.

Bien entendu, je dois me rassurer côté GO. L'AS de Vénissieux était à sec, et celle du P32 bien trop chargée pour être accessible. Etant donné que je fais charger à Vaulx en Velin, je passe voir celle de Chassieu. Quelques camions, mais rien de dramatique.

Sitôt le plein fait, je reprends l'A46 jusqu'à Vaulx pour y charger du bazar automobile pour le 77. Je descends au dépôt, mais en faisant un détour par les transports Bert pour 2 palettes pour l'Italie. On retourne tout ça au dépôt ; je conserve le 77, on y rajoute du 78 et du 76, sans oublier du 51.....un quad, qui sera au portes.

Il est temps de reprendre la route avec ce chargement hétéroclite, entre bazar, lot ADR, quad et tôles. Je monte jusqu'à SELONGEY, au fief des Hollandais ! ca parle fort!! Je suis bien fatigué, alors je prends la salle du bar pour me restaurer, c'est plus calme que la salle restaurant, pour dire.

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Mardi 11 Octobre 2022

 

Je prévois 3 h pour arriver chez le concessionnaire pour la livraison du quad. Je tente d'y aller pour l'ouverture, de toute façon, je n'ai pas le choix que d'y aller au plus tôt. Vers 8 H30, j'essaie de les contacter et laisse un message. 10 mn après, une charmante dame me signale qu'ils ouvrent bien à 9 H et confirme que mon choix de route est le plus simple. Les derniers kms se font sur une route départementale peu large avec deux virages à l'aveugle, cause arbre ; on y va cool, saauf que j'y croise un porte char local en trian de réaliser un chrono! Les gars sont sympas, on décharge au hayon, assisté par le fen pour soulager le quad par l'avant. En 20 mn, c'est réglé. 

Direction le 77, que j'atteindrais en un peu plus d'1h20, avec juste avant la ZI où je dois livrer mon bazar, une file d'attente importante dûe à la station Total à la sortie du rond point. Je loupe presque l'entrée de ma ZI, si bien que je fais reculer deux voitures afin de bien me présenter face à la rue étroite et chargée en voitures en stationnement. C'est un peu le bronx pour entrée chez le client, et je m'arr^te au bon moment avant que le porte à faux de la remorque laisse des traces sur une camionnette. On l'a fait déplacer puis je peux accéder chez le client. Ouf. 45 mn pour sortir tout le lot et prendre un petit café, et on reprend la francilienne direction Carrière sous Poissy. A part la prudence de rigueur à l'approche des stations service sur la francilienne, tout se passe bien. 

Client trouvé facilement, mais avec une zone de déchargement bien encombrée, inaccessible en l'état en semi. C'est donc depuis le parking que je vide mes 4 palettes de fûts. Je sue et je suis limite en force pour les déplacer : pas d'énergie. 

Je suis un peu à la ramasse et dès que je trouve une aire simple (sans station), je stoppe pour me faire couler un café et prendre un Doliprane, ainsi qu'un léger en-cas.

Un peu plus frais, j'arrive au pont de Tancarville, puis à Gondreville pour decharger mon dernier lot. Fermeture du client à 17h 30 . Nickel, j'y suis vers 16h45. Devant moi, un collègue bien sympa de Tim attend pour décharger deux remorques à destination de l'export, mais l'entrepôt en question n'est guère équipé pour recevoir un tel chargement. Pour ma part, dès qu'un quai se libère, je me positionne et peux vider mes deux dernières palettes.

Les 2 AS24 sur le Havre sont à sec, ainsi que la Totale toute proche du centre routier. Je vais donc m'y poser et m'allonger bien 30 mn dans la couchette avant d'aller prendre ma douche. 

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Mercredi 12 Octobre 2022

 

J'ai dormi correctement cette nuit, et après un pdj au bar, je tente de retourner à l'AS24 la plus proche du centre. La rue qui y mène est déserte, ce n'est pas bon signe. Et si en fait. Deux camions y sont et remplissent leurs réservoirs. La station a donc été approvisionnnée durant la nuit.

Direction Rogerville, à q kms de là ; une destination bien connue pour nous. Je charge presque complet pour le dépot un lot ADR pour l'Italie. Celà mettra presque 2h30 entre mon arrivée devant le portail et ma sortie. Jusqu'à 12 caristes dans le dépôt, mais seulememnt 2 qui y bossent!!

On quitte le secteur du Havre. On me demande de filer sur Paris pour aller charger 2 palettes dans le 78 à Maule exactement. En regardant vite fait la carte, je vois que c'est au bord de l'A13, mais je déchante vite quand je stope pour analyser le parcours : je trouve l'accès au village mais aussi au client vraiement hard. En appelant le clint, la personne ne sait pas m'indiquer la meilleure route. Je me fais mon plan et je rappelerais plus tard le service expédition. En route, on me confirme qu'il y a qu'une seule route pour y accéder, et que je serais HEUREUX quand j'arriverais à destination : engageant non!

La traversée de Maule est bien compliquée, et la montée vers le client bien étroite. Il est impossible d'y croiser avec un PL, et certains endroits sont très limite pour un croisement avec un VL. 

Et effectivement, tu es heureux quand tu arrives clean à destination Le jeune femme qui me reçoit est charmante, sourire ;elle plaisante, et me donne ilico mes papiers et m'accompagne pour aller au chargementElle demande mêm aux cariste de me charger de suite ( palettes). Deux camions LT sont au chargement complet pour ......l'Azerbaidjan. Sont pas arrivés eux.

Et bien, il me faut rejoindre la Francilienne; je choisis de passer par le sud et St Non La Breteche, puis A86, et A6. On voit des parkings proche de station service utilisés comme "stock" pour les véhicules souhaitant faire le plein ; le tout surveillé par la police : scène suréaliste!

Je roule au bout de mes heures et me pose au CR de Beaune, en ayant fait le détour jusqu'à l'AS24, mais non : à sec.

Repas avec un Gamba qui connait bien Manolo et Nico. J'apprends qu'il n'y a que 3 chauffeurs détachés chez Gamba.

Photos

Jeudi 13 Octobre 2022

 

La mission du jour, hormis retourner au dépôt est de remplir le réservoir. Beaune, j'oublie aussi. Au vue de Maps, il y a bien 800 m de rouge; j'opte pour Macon.

Quand j 'arrive à Macon, je n'ai que 300 m d'attente et au bout de 40 mn, j'accède aux pompes, et là c'est le drâme : ma carte ne passe pas, et l'assistance AS 24 ne peut (ou ne veut) rien faire.... Je suis dans un état d'énervement, j'vous dis pas.

L'aire de Dracé est à marée basse, l'aire de Mionay : les prix y sont indécents. Corbas : on oublie, c'est du même niveau que Beaune. Et c'est donc avec moins de 100 l dans le réservoir que j'arrive à Jarcieu. On vide et on me demande d'assurer une ramasse à St Clair du Rhône pour le dépôt malgré que mon réservoir sonne creux! J'irais après être passé à la pharmacie pour un test PCR, car un grand nombre de personnes croisées à la soirée samedi dernier sont positifs!! Et moi, je rate l'examen : suis négatif.

Je rentre avec la résevrve qui s'affiche. Je dételle et je pars à  la recherche d'une station. Leclerc à St Rambert est accessible aux PL ; Tophe y a fait le plein récemment. J'y vais : quasi personne à la station. Sans espoir, je me gare et au surprise, je peux y faire le plein. Yesssss.

Retour au dépôt. J'avais annoncé à Stéphane que je m'arrêtais ce soir cause état gripal; je rentre donc à la maison, en passant à la même station avec ma voiture tout juste une heure plus tard. Et ben, c'est à sec!

Demain, c'est repos et toubib.

Dimanche soir, je suis légèrement mieux. Ma belle fille passe à la maison pour nous tester, et c'est ma femme qui est plutôt en pleine forme qui est positive! Va comprendre.

Bonne semaine à vous.

Photos

Lundi 17 Octobre 2022

 

Tout d'abord, mes excuses pour les photos. Comme signalé dans ma semaine précédente, j'ai fait une bourde : j'ai effacé les photos de la semaine 41, après les avoir télécharger sur mon PC, mais j'ai effacé aussi celles de la semaine 42.....

Je n'ai pas d'impératif au niveau chargement. Ma seule imposition ce jour est de livrer à 14H45 chez TREDI, ma ramasse à faire ce jour à Rumilly. Après avoir croisé Tophe sur l'A43 (il monte en pays Scandinave), il est pile poele 9 h 30 quand je me présente à l'accueil du client.

 On déb^che des deux côtés pour 3 lots de déchets industriels. Le compteur est remis à zéro pour repartir. Je ne serais pas en retard à Roussillon, et je tente dès l'ouverture de début d'après midi, d'accèder au site. Et c'est avec 45 mn d'avance que je commence à décharger mon premier lot, puis passage en bascule pour le second ; pour le troisième il n'y a que 4 palettes : les gars sont sympas et les emmènent à la bascule avec leur fen. Tout le monde y gagne. Sympa à eux.

En sortant retour à la base, pour charger deux lots pour le 26 à ne livrer que demain : Tain et Portes les Valences. Ca tergiverse un peu au dépôt sur les lots à me donner, puis c'est confirmé. On a perdu un peu de temps, si bien que quand je passe devant mon premier client en me rendant aux Chassis, il ferme les portes devant moi. Je n'ai pas tenté de leur demander de décharger, mais si j'étais arrivé plus tôt : qui sait. Par contre Google annonce une ouverture à 9 H 00, le site client dit 8h30, mais en passant devant, je vois bien 7h30. Cet horaire me convient mieux.

Et je commence par placer une 11 d'entrée. Pour les vieux briscards du forum, une 11 en début de semaine, ca n'a pas de prix.

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Mardi 18 Octobre 2022

 

On démarre tranquille pour faire les peut être 5 kms qui me séparent du client ; le moteur n'a pas eu le temps de chauffer, c'est clair. Pas le temps non plus de trop refroidir, vu que ca n'a pas plaisanter pour vider. J'emmène les palettes au cul de la remorque, le gars les dépose au sol ; il rangera après. Je suis juste gêner par deux Joyaux qui viennent livrer et qui se garent de telle façon que je ne peux plus bouger ; alors qui si le premier s'étit garé seulement 3 m plus en arrière je sortais. Bref, je repars direction Valence sud, avec une vue sur la ruine de Crussols (hihihi) une fois le Rhone passé. Là, c'est à l'interphone que je perds mon temps. J'attends bien 10 mn, et encore je me suis déplacé, j'y serais encore sans doute. Une fois en place, ca niaize pas. Le temps de ranger les sangles et donner un coup de balai à la remorque, j'ai mon programme qui tombe. Rechargement de fûts de bière vide (4 lots, mais qui finiront en 3 lots) pour le 59 et 62, avec rechargement de 3 lots mais, vous le devinez aisément en fûts pleins.

J'arrive en milieu de matinée sur mon lieu de chargement. Et effectivement, à force de palabres, le client se décide à ne faire que 3 lots en fûts vide. Je peux riper avant la fermeture, et foncer sur l'AS24 de SQF qui fonctionnen d'après l'application AS24. 

Pednat que je suis dans la file d'attente, Bruno alias Cherokee vient me saluer alors que je suis au tél avec ma moitié qui est restée à la maison cause Covid. Elle n'est pas plus malade que ça, et surtout bien moins que moi, mais voilà, elle est positive au test et moi non! Echange de photo même. Pas de chance pour moi, alors qu'il ne reste que 3 ou 4 camions devant moi, un chauffeur vient nous indiquer que la station est désormais indisponible : comprenez, elle est vide. Crotte.

Je monte dans le nord, je rejoints donc Lyon et tente malgré que l'appli annonce celle de Chassieu indisponible, d'y aller. Et là, devant moi, je vois une citerne entrait sur le parking de la station. Je serais dans le premier à bénéficier du précieux liquide. La file d'attente se crée très rapidement.

A46 jusqu'à Villefranche, puis A6. Je stopperais vers Langres pour prendre une douche froide à la station Avia, puis je jetterais mon dévolu sur le Delko à la Veuve à 21h32 avec 8H53 de conduite. Y en a bien assez pour cette journée. Dommage d'avoir perdu plus de 2 h pour du GO.

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Mercredi 19 Octobre 2022

 

Après le gong des 9h, il est temps de repartir. 9 H c'est quand même assez court pour souffler un peu, diner et trouver le sommeil, non? La rue qui mène a ma première dépose est une rue peu large, en pavé sur les 50 premiers m et interdite au PL de plus de 12T ; aussi, je me gare vant de m'y engager le temps de controler que le GPS ne dit pas n'importe quoi. Il y a tout juste 100 m d'étroit puis on arrive sur une voie large qui dessert la brasserie ainsi qu'un transporteur. C'est d'ailleurs chez lui que l'on retourne les vides. Cinq palettes, ca va très vite, même si on "merde" sur le nombre de retour. Même pas 15 mn.J'ai à peine 25 kms pour me rendre à ma première rammasse, alors que je n'ai pas encore tout vider. Je trouve facilement la rue, par contre je ne trouve pas le client. En fait, c'est dans un entrepôt à côté d'un entrepôt Carrefour, et qui gère les flux de plusieurs petites brasseries. Mon adresse est bonne ainsi que le numéro, c'est juste "le nom" qui ne va pas. Là aussi, je n'ai pas beaucoup de palettes à charger et le personnel est très sympa. Accès au quai, pour pouvoir modifier mon ordre de "déchargement" et replacer les petites palettes, ainsi que mes barres en fin de chargement. Ca me va.

Je monte en direction de Lille, et comme j'ai perdu pas mal de temps, j'appelle le client suivant pour savoir si il charge du temps de 12h/13h. Non, reprise à 13h30. Je fais un détour à l4AS24 de Lille Lesquin ou il n'y a pas grand monde mais du GO : ca me fait n°2. J'en profite pour grigoter , puis je tente de monter vers le prochain. En fait, il est ouvert, il n'y a pas beaucoup de camions, mais c'est le bronx tout de même vu la taille de sa cour. Ils n'ont pas fait d'arrêt entre 12 et 13 h car ils ont beaucoup de chargement ce jour. Je n'attendrais pas pour avoir un quai à côté d'un V8 Belge qui charge aussi en bière. Je propose de décharger mes palettes de fûts vide et ca les arrange du temps qu'ils finissent de préparer ma commande. Puis je charge celle çi au fur et à mesure; si bien que je peux partir en ayant couper à peine 45 mn. 

Direction mon plus gros déchargement, mais aussi le plus gros chargement à la Goudale, où je n'aurais pas la plaisir d'y croiser Manolo, qui en est parti moins de 30 mn avant moi : dommage. Là aussi, ca va vite, mais j'y passerais quand même près d'une heure. 

Il est temps de prendre plein sud, il est quasi 16 h. Je prends l'A26 à Béthune, connu pour son député dans les années 90 pour rouler très très vite. Je calcule un peu mes heures. Demain soir, je dois emmener le camion en révision, je souhaite vider ma bière en fin de matinée, mais ce n'est pas jouable. Au mieux, j'y serais en début d'après midi. J'échange un SMS avec Mich07, car je sais qu'il remonte sur le 51 ET 02. Il peut arriver au Delko ce soir, moi aussi avec sans doute plus de 9 h de conduite, donc ce sera la Veuve come hier. En y arrivant vers les 19h20, il reste beaucoppu de place et j'hésite à aller faire le plain ; le soir....bon demain. 

Soirée avec Mich07, mais je n'ai plus la photo (voir dans la rubrique vu).

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Jeudi 20 Octobre 2022

 

Ben c'est con, mais il n' y a plus de GO à la Veuve! Allez on descend, et je vise l'AS 24 de Langres. Sur l'appli tout va bien, mais en fait non. Il y a même des camions qui y stationnent les rideaux tirés. Ben, on repart alors, go Beaune : re-mauvaise pioche. Je complètrais à l'aire de Dracé (de mémoire) où Total y affiche un GO moins cher que les AS24 du coin. Avec ces détours et arrêts mes 45 sont faits, et c'est donc avant 13h30 que je sonne chez mon client qui est encore fermé, mais le personnel présent, donc je peux y rentrer, commencer à débâcher et boire un petit café avec eux. J'annonce à Stéphane que je suis arrivé et en cours de déchargement ; il n' pas oublié la révision de mon camion et m'annonce qu'après avoir vider, j'ai quartier libre. 

Je passe dételler ma remorque, puis je dépose la sacoche remorque aux bureaux ainsi que les BL de la semaine, puis rappelle à Hervé le mécano les petits détails à reprendre sur ma remorque.

Direction l'atelier ; je laisse Pimprenel dans la cour, en échange d'un bon vieux Partner poussif pour me ramener à la maison. 17H30  : maison, et weekend, c'est pas bon ça.

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Vendredi 21 Octobre 2022

 

Comme convenu avec l'atelier, je reçois un appel dès que le camion est prêt. A 14H, je le récupère pour le ramener à l'écurie de Jarcieu, mais je ne ratelle pas ma remorque. Hervé doit travailler dessus mais sans doute samedi. Retour maison, pour un fin d'après midi jardinage sous un petit soleil. Samedi rebelotte, mais je serais lâchement attaqué par une guêpe que je dérange. Elle me piquera sur le front mais dans la nuit de samedi à dimanche, l'oedème se déplace sur l'oeil, et je finirais chez le médecin dimanche matin pour soigner tout ça. Lundi et sans doute mardi, je ne pourrais pas conduire, puisqu'il me manque un oeil.