Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
Il fait bien frais ce matin quand je regagne mon camion garé le long du Rhône et j'apprécie les sièges chauffants pendant que la cabine se réchauffe. Thomas, un des chauffeurs qui m'a apporté son expérience en FMA lors de ma première semaine et pas avard en explication, m'avait superbement expliqué comment m'y rendre et les petites difficultés d'accès à la bascule. Et oui dans notre boulot, on pèse à tous les chargements (ou presque). Dans cette boutique, c'est fin, et à 6h30, il n'y a aucun éclairage. Bref, je ne casse rien. Un gars vient me voir car les bureaux sont fermés, et m'invite à boire un café dans un entrepôt. Il appelle son collègue que je suis pour me rendre au lieu de chargement ; c'est un vrai labirynthe là bas. Je m'y gare en marche arrière et à contre main, mais il n'y a pas de difficulté particulière à part pendre en compte toutes les bennes positionnées comme un chien laisse sa merde. Ici aussi, les gars sont sympas. Je suis garé à côté d'un brasero, ca craint un peu, non?
On commence par un petit saut de puce, à côté du dépôt à Jimmiz, bien garni en début de matinée. Nouveau saut de puce pour aller charger afin de prendre la direction de la Savoie. J'aurais un peu d'attente; je tombe sur un chauffeur en FMA mais d'une boite locale ; on va se boire un café et parler un peu de nos boulots respectifs. Il est surpris de ma reconversion. La route vers la Savoie se passe tranquillement, mais j'arrive juste après midi et trouve le portail fermé. Je n'ose pas entrer quand un chauffeur en sort (puisque la boite est fermée), mais un autre FMA arrive et lui ne se gêne pas et entre. Suis pas plus con qu'un autre, je le suis. Il passe en bascule devant moi bien sûr, mais il n'y a personne. Un gars arrive et fait les pesées en l'absence des charmantes femmes habituellement présentes ; je peux vider. Lui aussi est sympa, je lui explique que je suis arrivé juste après 12h, et n'ai pas osé entré. Il me donne le code pour entrer et m'explique de ne pas hésiter à passer en bascule. Il y a toujours du monde sur la partie "chantier", et qu'il y aura toujours qq'un qui se libèrera pour venir. Génial ça. Et puis au moment de partir, je jubile en bloquant le p'tit effronté qui m'a passé devant. Je mets une plombe pour manoeuvrer. Je lui ai rendu sa monnaie : compteur remis à zéro. Suis gentil comme un Baloo, mais faut pas non plus me prendre que pour un con! Allez on vide puis on pèse.
Je pars avant 14 h pour me rendre à Chambéry, face à l'usine Placo. Arrivé en bascule, j'attendrais près d'un 1/4 h que qq'un se présente et ce n'est pas faute de croiser des personnes, mais ce n'est jamais le bon. Ici, je serais chargé un peu n'importe comment ; je suis obligé de nettoyer autour de l'ensemble mais aussi entre le tracteur et la semie. Je prends mon temps car je n'ai RDV à côté de la capitale des poteaux carrés en bois que demain 8 H. Retour à la maison ce soir, c'est sur ma route.
Je retrouve ma friteuse (enfin, il faut que je lui trouve un p'it nom) à 6H40. Le petit bout de 86 permet à l'huile de monter en température avant d'affronter le bout d'A7 et d'A47. Pas trop de monde sur les grands rubans ce matin, et ce n'est qu'au niveau de la patte d'oie que cela devient chargé. Bien entendu au premier tunnel et devant le radar, tout le monde passe à 20 à l'heure.... Purée que des mecs qui passe là tous les jours, et ca se traine à plus de 20 Km/h en dessous de la limite ; c'est gavant. Après ils sont pied à la tôle. Bref, on arrive facilement à ma destination, mais pour entrer il me faut contourner un rond point minuscule. Je " m'amuse" à éviter les trottoirs que ce soit côté gauche ou côté droit, mais c'est fin....fouilla. Bien arrivé à la gandouze on décharge en vrac dans un hall. Dans le hall, je tombe sur un bon gars, au moins lui n'a pas la tône, malgré ma plaisanterie d'accueil (lol).
Ca va vite puis direction la capitale de la q'nelle, des tripes et de la bonne cochonnaille, en pays Beaujolais de plus.
La traversée de Neuville un jour de marché avec les mamys en caddy ou en déambulateur, ça craint grave. Thomas, encore lui m'avait précisé que l'enregistrement à la borne était en peu long, mais si je me présentais comme étant nouveau, j'aurais facilement de l'aide par la jeune fille présente. Bon ben, j'ai même pas essayé de m'enregistrer. Une jeune fille charmante, et physiquement intelligente est venue m'assister et me présenter le site. Que demandez de plus? Et stop les gars....et tout ça avec un sourire à faire palir Pierrot 70. Et je lui dit très sincèrement que l'accueil dans les grands groupes ce n'est pas terrible, mais là, je la félicite ainsi que les gars au chargement. En partant, j'apporte mes papiers au bureau et la remercie à nouveau ainsi que toute son équipe. On râle souvent contre les mauvais clients, dire quand on tombe sur des groupes sympas : faut pas se gêner.
Direction est de Lyon, à deux pas de l'agence pour vider et recharger sur place pour l'Allier. Je croise un collègue de l'Ain qui va aussi sur le même lieu que moi. D'après lui, nous serions au moins trois à vider.
Je refais les niveaux de ma friteuse, passe au bureau déposer mes BL, puis direction mon parking et retour à la maison, presque pour l'heure du goûter.
Voilà 2 semaines passées chez Coquelle. Le job est moins glamour que dans mon précédent job chez VALMA-DUARIG, mais j'y trouve mon compte avec des journées moins tendues. J'ai fait ma 1° amplitude supérieure à 13, pour vous dire. A voir dans le temps! puis le Renault "évolution" est vraiment sympa à conduire, avec cette colonne de direction, mais aussi par la baisse du volume sonore. Le point négatif c'est le ralentisseur. Globalement, je fais plus souvent du lourd que précedemment, et c'est bien dommage de ne pas avoir le ralentisseur hydraulique. Perso, j'adorais ne freiner qu'avec lui.
Bon weekend à tous. Perso, direction l'Ardèche, pour "fermer" la maison.
Lundi décollage prévu vers 5 h, pour Sainté, Roanne, N7 jusqu'à Moulins. Nostalgie de mes montées sur la Normandie, Chartres Evreux.
Je n'aime pas les lendemains de jours pluvieux en cette période où au petit matin, le ciel se dégage et fait apparaitre des températures basses. La descente sur Condrieu pour rejoindre mon camion, toujours sans petit nom d'ailleurs, se fait dans le brouillard. J'aime pas non plus.
Je suis chargé pour l'Allier, je prends donc un petit bout d'A7 pour bifurquer sur St Chamond et l'A47. Il me semble bien d'ailleurs avoir croiser à nouveau Julien au niveau de St Chamond vers 5h50 pour être très précis. Pour l'instant, tout va bien ; deux camions remorques en citerne essence d'une m^me boite se doublent et se re-doublent. Ouais, le jeu est limite ; n'étant pas très joueur, je les laisse prendre un peu de distance.
Après Andréziaux, le brouillard s'invite et la température baisse immanquablement. Il me seble même que ça brille un peu par endroit. Dans mon sens, la circulation est très fluide et par contre dans l'autre sens, il n' y a personne. En fait, cette réflexion mon peit cerveau l'analysera rapidement une fois le péage de Vauchette passe. Je glisse en accélérant, alors que j'ai plutôt le pied léger sur les petits rapports. En face de moi, je vois une semie sombre, sans doute noire en travers de la voie, puis un autre camion, des voitures, etc. Merde, ca a planté. A la hauteur du péage, c'est Holliday Nice! je relâche mon accélération en surveillant les automobilistes qui me doublent car pour eux, il n'y a rien de spécial.
Je sers les fesses sur les premiers kilomètres sans oser dépasser les 50 Km/h, mais à partit de la premère aire de repos, l'ODB indique une températuer de 2° C , puis 3 un peu plus loin. On reste vigileant jusqu'à Roanne. Après la température est stabilisée et il n' y a plus de brouillard.
Je monte par la N7 et fait un stop pour un café pain au chocolat (il n'y avait plus de chocolatine) à l'aire des vérités de Lapalisse, juste avant l'arrivée d'un bus chargé d'adolescents boutonneux.
A l'intersection de feu RCEA et N7, la nouvelle aire de repos est ouverte. Direction Montluçon, mais avec une sortie à Le Montet, pour finir mon trajet par des départementales type de l'Allier Je pensais pouvoir arriver sans couper, mais non; les qq traversées de villages et les qq engins agricoles rencontrés ont une raison de mon temps. Et pendant ma pause, c'est Yvan de Duarig qui vient prendre de mes nouvelles. Cool, on passe quasi 30 mn au tél.
Je retrouve sur site un collègue Coquelle, Rudy, qui me donne qq explications sur le fonctionnement du site puisque nous sommes en complète autonomie pour vider, mais par contre on doit surveiller le camion qui vide devant nous avant de se présenter à l'aire de déchargement. Au loin, je vois un Volvo blanc et semie Duarig. Je le ferais à la sortie, c'est le petit jeune dernièrement arrivé chez Eymen et qui habite Moulins.
Une fois ma semie" balayée, je prends la direction de la Nièvre vers Decize. Je retouve en arrivant sur site, à nouveau Rudy. Décidemment: re-explication pour le bleu bite que je suis. Sympa le garçon. Passage en basule puis paprier dans un petit chalet et on part au chargement. Ca va assez vide, par contre, je suis obligé d'étaler un peu ma marchandise car j'aurais de grosses bosses et il y a un pont à 4.30 à qq kms du site.
Je rejoints toujours par les départementales Bourbon, puis Digoin. A Macon, pas le choix c'est A6. Sans emmerdes sur la route, je dois boucler une arrivée à l'Avé Maria, avant que les 10 ne sonnent, et surtout avant 18h06, pour une bonne 13.
Malgré un bon ralentissment au rond point pour choper l'autoroute, tout se passe à merveille.
A 18H20, je suis sous la douche : mieux que sur le plan.
Un peu déçu du repas ; on y mange correct, mais Lagaffe m'a tellement "vendu" le resto ce matin, que je m'attendais à faire un repas de communion.
Je retourne au camion, écrit ces lignes, puis je me plonge dans mon polar commencé à la sorite de l'été que j'avais abandonné. Bref, je re-commance depuis le début.
Demain, je vide à 8 h à 3 kms de là, charge à Quincieux pour les environs de CF63, puis recharge pour Mende.
Bonne nuit les petits.
Excellente nuit, vraiment parfaite, juste le froid qui m'a réveillé vers 2h du matin . Un thee shirt et re-dodo. Je suis malgré tout réveillé de bonne heure, j'en profite pour reprendre ma lecture puis, direction le PDJ vers 7h. Il y a qq semaines, à cette heure là, j'avais déjà fait 2 h de volant ou livrer un client. Un peu de brouillard ce matin ce Villefranche ; je retorouve Rudy qui se présente en bascul juste devant moi ; je le suis pour vider. A la fin de ma manoeuvre, il m'ouvre les portes : sympa le type. Ca va assez vite, par contre, je me tape pas mal de nettoyage de la semie. Le bon côté du bois, c'est l'odeur, par rapport aux autres matériaux que l'on peut transporter.
Ma prochaine mission va prendre un peu de temps car tout n'est pas prêt, mais l'ambiance est bonne. Là aussi, on partage café et casse croute. Vers 11 h, je pars, et je me plante en prenant la direction de l'A46, que je prends à la sortie Trévoux. Ben non, benêt que tu es, là tu ne peux aller que sur Lyon. Qual con, je ferais un détour de 20 kms. Ca m'énerve des conneries comme celà.
L'A89 n'est pas très chargée, et on roule aussi bien sous un parfait soleil, que dans un brouillard bien épais. Lunettes de soleil, puis anti-brouillard!!
Je me rends chez un client que j'avais fait lors de ma formation, avec Aldwin ; je n'ai aucun mal à la trouver, et même si on m'annonce de l'attente pour décharger, je serias stopper en plein casse croute pour aller décharger.
Moins d'une heure plus tard, je me sauve direction Gerzat. Ici aussi, personnel sympa. Juste l'accès à la plate forme. J'y vais en marche avant car le chargeur ne m'avait rien dit, et puis je suis obligé de ressortir pour accéder en marche à recul. Bon y avait de la place, j'améliore ainsi mon expérience du contre main.
17h, direction Mende. Beau temps sur CF, mais à partir d'Issoire, ca se gâte bien et les températures ne seront plus jamais positives sur le reste du trajeT. Sans être chargé bien lourd (brut à 32 T), l'A75 est bien longue avec ses innombrables montées/ descente. Huereusement le coucher de soleil sur le montagnes est magnifique, sinon, ce serait franchement long. Et en fait, c'est long. A paritr de St Chely d'Apcher, je coupe par la 806. Je pense que j'ai fait une connerie. Parce même si tu gagnes bien 20 kms, il y a deux traversées de village bien serrées, des virages à n'en plus finir, des côtes, des descentes....en plus les bas côtés sont bien blanc. Je ne suis pas très rassuré.
J'arrive sans encombre sur la ZI de Mende, où je coupe au resto "la zone". Le parking y est tout petit. Pas facile d'y entrer. Pour info, il y a plein de possibilité de stationnement dans la ZI. Sébastien, un petit jeune de chez Coquelle arrive entre temps. On se présente, boit un coup puis on casse la croute ensemble. Je reste regarder le match à la TV avec les patrons et un chauffeur de chez Lamy.
Je prends mon temps ce matin car je suis garé sans doute à moins de 2 Kms du client. 7H45, il est quand même temps de faire chauffer l'huile et d'arriver lentement au poste d'accueil du client. Il pèle grave ce matin, et sur le plateur où se trouve la ZI il y a un léger vent à faire tomber les oreilles. Sébastien est attendu avant moi, si bien que l'on a pas le temps de se faire couler un café. Pour moi, oui, mais lui il va vider. Je le remplacerais dès qu'il sort. Beaucoup de place pour manoeuvrer et les gars toujours sympas. Bon ce matin, ils ne sortent pas de leurs cabines chauffées ; on les comprend.
Hier en recevant mon programme, j'ai attiré l'attention à l'exploit sur mon niveau de B100 ; à mon avis, j'ai à peine pour 400 Kms, et on me fait descendre sur Millau, pour livrer le lendemain à côté de Sainté. A75 et N88, comment dire je n'y crois pas avec mon niveau de carburant. Je descends sur Millau et lors d'une petite pause photo, j'envoie un message à Antoine en lui proposant après Millau, que je descende sur Vedène et le dépôt Coquelle pour y faire le plein de B100. Millau / Vedène : 230 Kms, avec les 100 faits ce matin, je suis bon, limite mais bon. De plus, en remontant la vallée du Rhone, je suis du bon côté pour stopper chez moi. Antoine valide. J'appelle par prudence pour connaitre le niveau de la cuve : tout bon. Ouf!
Il fait toujours aussi froid, mais il y a un beau soleil pour traverser les Causses. Franchement, c'est quasi désertique, mais qu'est ce que c'est beau. Et ce viaduc qui se devine au loin au dessus des nuages. De toute beauté. Je me répète ; on avance pas sur cette route, mais ca vaut le coup.
Je stope entre Montpellier et Nimes afin de remettre les compteurs à zéro. 30 kMS avant de rejoindre le dépôt de Vedène, la réserve s'affiche. Je mettrais 550 l. Mon choix était donc judicieux, je ne pouvais pas atteindre la Loire, alors encore moins le dépôt de Genas.
Il ne me reste plus qu'à avaller la vallée du Rhône. Je rentre en moins de 13 h d'amplitude, même si cela n'a pas trop d'importance, c'était mon challenge de la soirée, tout en roulant à l'économie.
On mets les affaires dans le sac, telle une fin de semaine, puis je regagne mon domicile. Demain RDV à 8 H, je démarre donc légèrement avant 7 h.
Comme prévu, je lâche le frein à main avant 7 H, pour une petite remontée jusqu'à Vienne. Les températures sont positives, mais après St Chamond on passe directement à -2° C. Je trouverais du verglas dans la cour du client. Attention en descendant du camion! Ca va superbmeent vite pour vider et je repars à 8 H40 pour me jeter dans les bouchons de la périphérie stéphanoise. Je dois aller charger à Quincieux ; en jetant un coup d'oeil sur Maps pour connaitre l'état de la rocade de la ville des Lumières, j'aperçois que mon grand Maitre Dudu est au nord de Lyon. Rapide SMS, mais ca sera difficile de se croiser. Je croise tout de même Mich07 qui m'ignore totalement, et Ludo de chez Péli. L'A46 passe pluôt correctement. Chez le client vers 10 h30, je le quitterais à l'heure de la soupe, mais je descends direct vider à St Priest. Un petit détour par l'AS24 pour le plein d'AdBlue (pb hier soir à Vedène). Après la pesée, j'accède direct au hall. Pour la première fois depuis que je suis en fond mouvant, un bouchon (décidémment...) se forme. Machine arrière toute et ça repart. Merci au chargeur qui m'a donné ce conseil.
Je suis à qq centaines de mètres du dépôt, je passe faire un lavage. Beaucoup de monde au dépôt en ce début d'après midi et j'y croise pas mal de p'tits jeunes. La piste avec les rouleaux étant bien chargée, j'opte pour un lavage au karcher, et passe même un coup à l'intérieur de la remorque, tout en ayant mis le bas de récup au cul de la semie. Voilà mon ensemble tout propre. Je récupère des rivets pop pour refixer ma barre anti ancastrement, pose mes BL aux bureaux, puis je me rentre. Fin de journée, mais aussi fin de semaine. Antoine nous avait prévénu d'une baisse d'activité pour les prochaines semaines.
Bonne fin de seiane à vous, et prudence, les conditions de route risquent de ne pas être très bonnes demain.
Merci à Mich07, malgré le vent qu'il m'a mis, il a bien vu que j'avais oublié de publier la journée du 8 déc Suis lyonnais, mais pas une Lumière!!!!
Après ce weekend glacial, ensoleillé dimanche après midi, mais toujours aussi froid, je regagne vers 6h30 mon petit camion, sagement garé. Je suis descendu lui dire bonjour avec mon petit fils Logan, samedi après midi. Trop drôle le petit, il voulait aller se promener avec. Tu attendras un peu, ok.
Direction l'est de Lyon, pour un chargement de paillettes de bois à descendre entre Romans et Valence sur un chantier de paysagiste. Fort ralentissement à partir de la bifurcation du BUS, puis on roule par vagues jusqu'à l'intersection de l'A43, puis après c'est bien tranquille. Pas mal de monde à l'accueil, mais l'essentiel des camions bennes vient charger du compost, si bien que je suis rapidement mis en place dans ma zone bien étroite, et très rapidement chargé. De toute façon, je ne suis pas "complet", je n'ai que 20 m3 à charger, tout juste 4 T dans la caravanne ; ca va donc hyper rapidos.
Un rapide passage au stand afin de refaire le niveau de B100, sait-on jamais si je pars plusieurs jours. A priori, je découche ce soir d'après un SMS reçu vendredi me demandant de prévoir. Perso, j'ai toujours de quoi faire la semaine dans le camion.
Au départ du dépôt, je contacte le client. Sur répondeur, je laisse un message en donnant une heure approximative d'arrivée. Sur la rocade, je croise Manolo dans les bouchons, vu au dernier moment, puis Karim, et enfin Tophe en haut du Grand Boeuf. L'autoroute est bien calme ce matin. Juste avant la sortie Tain, je croise un Daf Duarig et c'est Maxime au volant. Son FH passe aux Mines, il roule avec le mulet ce jour. Décidemment, j'en croise du monde.
J'arrive à l'entrée du village, et je rappelle mon contact, toujours sur répondeur. La rue étant etroite, je trouve à ma garer sur un parking intégrant les poubelle de tri sélectif. A peine garé, mon contact me rappelle ; je suis à 500 m du chantier et effectivement dès que je passe le virage, sur ma gauche il y a quatre gars luttant contre le froid pour poser des jeux d'enfants sur une aire à côté d'un stade. On me montre où vider. Aie, c'est hyper étroit, avec un passage inférieur à 3,5 m et à quasi équerre avec la route étroite. Ben tout compte fait ça le fait, je m'y reprends à deux fois, mais rentre impec. C'est en légère descente, si le sol n'était pas dur, jamais je ne ressortais. Thomas qui m'appellera en fin de matinée, me dit qu'il a livré la semaine dernière et il est resté planté : je veux bien le croire.
Direction Romans. Je rejoints les innombrables rond point de la "rocade" de Romans, mais je n'y croise pas Greg. Il me semble qu'il démarré sa journée en milieu de matinée. Bref, go la paradis des pognes. Accès client merdique, bien étroit, je me fais passer devant par deux camions, car ne connaissant pas, j'ai préféré aller repérer, car le client est dans une impasse : on ne sait jamais. C'est la cohue à la bascule, mais j'ai un doute sur le fait que je sois à la bonne entrée. En fait si ; il n'y en a qu'une et on doit passer par une première bascule qui ne me sert à rien, à part accorcher, puis traverser une cour bien encombrée de bennes et d'engins. C'est un véritable gynkana. Je trouve par hasard la bonne bascule. Tout le monde gueule, c'est un véritable capharnaum, avec plein d'excités. Tout le monde crie car il n'y a pas de place. A peine garé pour aller aux renseignements, que je dois me déplacer, une fois, deux fois. Bon j'arrête je me mets où? Enfin, un gars sympa, et qui plus est c'est mon chargeur. Inutile de préciser que pour se garer, c'est aussi un bon bronx. Mais on y arrive sans rien accrocher.
Il est quasi midi, mais il me charge tout de même. Je pourrais caser une 45 tout en cassant une petite croute dans le camion. Inutile de se presser, il n'y a personne aux bureaux avant 13h. Premier en bascule de sortie, je peux quitter la capitale de la chaussure, pour les terres froides à l'est de Bourgoin. Route peinard, la végétation au bord de l'A48 est bien giffrée, mais l'autoroute est parfaitement au noir.Thomas toujours lui m'a donné les bonnes explications pour me rendre au centre : impec. En pleine gadoue, je dois reculer sur un accès pentue. Le camion glisse un peu ; je préfère redescendre et m'aligner afin de reculer tout droit plutôt que de "casser" légèrement et patiner. Déchargement très rapide, je peux ressortir et nettoyer mes chaussures de sécurité à la sortie, car elles ont pris graves. Il serait bon que dans ces boites, il y est un jet d'eau pour nettoyer les marches pieds.......
Demain, je charge vers Alberville pour St Etienne; puis un 26 --> 48.
Coupure à la Maison Blanche à Nivolas.
Vers 3 H, je suis réveillé par une voiture qui tourne sur le parking ; je tire un peu les rideaux et éclaire la cabine. J'apprendrais au matin qu'un gars a eu droit à un syphonage en règle!!
Avant 6 H, je m'aperçois que le parking est sous un léger manteau blanc. Bon, c'était annoncé aussi, et c'est la raison pour laquelle, je ne suis pas monté sur Alberville hier soir. D'une part, j'étais limite en heure et d'autre part, je n'avais pas envie d'être un bonhomme de neige. Rapide coup d'oail sur Maps, l'A43 est bien rouge après la Tour du Pin, et donc la première montée!! Rien de bon tout ça. Vers les tunnels, ce n'est pas mieux. Coup d'oeil sur l'A48 : même constat. Si c'est bien rouge, c'est que c'est bien blanc. Vous me suivez! Allez direction le bar. Sur place, les gars qui devaient monter sur Grenoble restent en place, sur conseil du patron qui a des infos sur l'état de l'A48. Pour la direction de Chambé / Annecy, il y a qq courageux qui veulent s'y aventurer, ma foi. La patron leur demande d'appeler le resto pour donner des nouvelles. Moins de 30 mn plus tard : on reste au chaud. Ils sont à l'arrêt les grands malins. Re-café; entre temps, j'avais averti mon exploitation des conditions de route et de mon retard pour le chargement. Direction Lyon, ce n'est pas mieux. A 8 H, il reste bien 25% des camions sur la parking. Je retourne au camion, déblayer la neige sur mes volets papillons, car il est impossible de les manoeuvrer. Je me fais bien chier d'ailleurs, bon sport de bon matin, si bien que je retourne prendre une douche.
A 10 H, il est annoncé que l'A43 cirecule, j'attendrais 10h30 pour démarrer Papillon (oui, j'ai trouvé ce nom ce matin même en déneiger les volets que l'on appelle aussi "papillon", et puis colza, bon voilà quoi). Je mets plus de 2h30 pour rallier Alberville et faire 100 Kms, pour vous dire. Toute la descente sur Chambéry depuis le dernier tunnel, cul à cul, et au péage un bordel sans nom.
Heureusement, une fois arrivé à destination, je suis vide chargé. D'après mon chargeur, je suis le second à venir charger. Je discute un peu avec un chauffeur qui vient déposer ces cartons depuis Tignes....il a chainé ce matin!! Quel courageux.
On redescend sur la plaine, direction Lyon et puis St Etienne. Normalement c'est un derby, mais cette année, les verts nous vont faux bond. C'est aussi une course à pied qui a lieu de nuit fin nov/ début décembre (sais plus). Comme un con, je l'ai faite, en relais, mais je l'ai faite.
J'arrive sur place à la limite des horaires d'ouverture, mais Antoine m'avait rassuré en m'annonçant qu'ils attendaient. A l'accueil, ils sont bien content des livraisons de la seconde partie de l'après midi, car avec les conditions sur le secteur, ils n'ont quasimement rien eu à traiter. On se rentre tranquillment à la maison ce soir. Demain, j'ai un beau programme : secteur de Villefranche pour CF, puis secteur de Volvic pour Chassieu à livrer le lendemain.
Je pars de bonne heure de mon parking (6h30), pour rallier l'est de Villefranche et ainsi limiter la congestion matinale de l'A46, qui passe relativement bien, pas très vite, mais sans trop d'arrêts. Je trouve facilement le client, le temps de passer en bascule, puis en zone d'attente pour ouvrir mes papillons, que je peux me garer dans la zone de chargement. Trente minutes plus tard, et après un grand nombre de secoussse dûes à mon chargeur qui tasse bien la came, je peux prendre la direction de CF. Avec les secousses, j'ai failli un moment renversé mon café. Franchement brut le gars;
Autant hier, le temps était couvert et froid, autant ce jour, il fait plutôt ensoleillé, même si je n'échappe pas à quelques passages dans le brouillard, notamment vers Tarare.
Preuve qu'il fait plutôt bon, la jeune fille de l'accueil arbore un décolleté vertigineux. V+Bon accueil en qq sorte. Mais ce n'est pas tout, j'ai un métier moi. On va vider; j'aurais qq soucie avec de la came qui se coince sur le verrou et qui fait bouchon. Je suis obligé de descendre et m'activer pour régler ce petit tracas. On prend la direction de Pontgibaud ; après Volvic, la route qui monte est magnifique, mais même à vide tu montes tranquillou ; avec des passages à 12 % ca calme vite les poneys. J'ai regretté de ne pas avoir fait quelques photos en m'arrêtant, car il y avait matière à gagner le concours de janvier.
Sur place, je dois charger des "bottes". C'est une première pour moi, je dois faire fonctionner mon fon mouvant "à l'envers". Om met les bottes au cul et on les pousse sur l'avant avec le système du FMA. Rien de bien difficile. Par contre, dès que je démarre, Papillon a bien l'air se souffrir. Bon, on est en montagne, mais on est pas non plus dans les chaines de l'Himalaya. Ah quand même...48 T, y en a un peu de trop.
En sortant, j'hésite à redescendre par la départementale et j'opte par l'autoroute. Franchement, je trouve que le ralentisseur sur échappement, ben c'est pas top. Il faut vraiment attaqué le descente à la vitesse que l'on veut desendre, surtout si on est lourd. Tu peux maintenir, la réduire si t'es pas trop lourd, et si la pente est inférieur à 6 %. Quelques minutes plus tard, avant d'arriver à la hauteur de l'aire du Huat Forez, je me fait "surprendre" et je m'emballe irrésistiblement. Heuresuement, ca remonte vite.
Fin des opérations à 19h15, et avec 9 h 33 de guidon. Demain même tour, mais il faut aller vider la CHassieu avant.
Je pars plus tôt ce matin. Oh pas de beaucoup, mais je dois passer par le dépôt faire mon plein de B100 avant d'aller vider. Je passe en bascule avant 8 H, et je suis pris en charge rapidement , d'abord avec un seul gars, puis un second vient. Le fond mouvant n'arrive pas à suivre. Direction l'est de Villefranche, où j'arrive avec plus d'une heure de décallage avec hier. Bon, il va falloir que tout se passe bien dans la journée. Et ne vous inquiétez pas, tout va bine se passer. J'arrive pour décharger durant la pause de midi. Je pars avec mon casse coute voir dans la salle de restauration du client afin d'être au chaud et voir du monde. Miss décolleté n'a toujours pas froid. A 13 h pétante, je passe en bascule puis je vide. Direction Pontgibaud, par la même route qu'hier. Sur place, je suis seul, donc pris en charge dès la pause café faite. Le gars se rappelle de moi, il ne mettra que 24 bottes, et le passage en bascule affichera un bon 43 T.
Cette fois, je me décide à passer par la départementale pour redscendre sur Volvic. Ben, j'ai pas fait le fou.. Je n'ai pas avallé non plus de soupape, mais franchement, je regrette bien mon ralentissuer hydraulique; car lui c'est un frein. Je m'en aperçois bien avant d'arriver sur Riom : route en faux plat descendant. En étant à 70 Km/h, tu ne perds quasi rien en vitesse en descendant deux plots. J'ai souvenir des descentes vers Vic (SP), chargé à 40 T, où tu pouvais passer de 70 à 50 en jouant de ralentisseur hydraulique.
La route se passe honorablement bien. Autant hier, j'avais fait une petit pause au pége de Vauchette ; ce soir, je tire direct à mon parking. Je cloture la journée avec 9h25 de guidon.
Demain, j'ai un programme light pour cloturer la semaine, et ca me va. Je serais à l'heure pour le resto, et l'anniversaire de ma belle fille.
Décidemment, je suis réglé sur des départs vers 6h15. Je traverse Condrieu au ralentit afin de ne pas réveiller les chauffeurs en pré-retraite qui font du convoi avec des camions verts. A ceete heure là, ils sont encore affublés de leur pyjama à raillures avec le haut boutonné. Ils ronflent encore avec un réveil programmé sans doute après 7h30. C'est donc tout doucement, que je rejoints le bout d'A7, puis l'A46. Cette fois çi, je bouchonne pas mal à partir de la sortie Marennes. On joue de l'accordéon jusqu'à la sortie Mions. Vers 7H40, je suis en bascule et peu me présenter de suite au déchargement. Cette fois ci, je n'aurais qu'un seul gars pour me décharger. Dommage, car j'ai des bottes défaillantes (le cerclage lache). Cela prend plus de temps qu'hier. Retour en bascule puis CMR signée, je peux prendre la direction du nord de Lyon. Deux gars m'accueillent avec le sourire et me charge illico. Tout bien ce matin. Je me fais couler un petit café avec un pain aux raisins. Retour à Chassieu pour vider cette fois çi sous le hall bien encombré. On rentre en marche arrière et à contre main, puis on peut se s'aligner un peu pour reculer au fond.
Direction le dépôt situé à quelques kms de là, pour faire l'AdBlue mais aussi le niveau de B100. Un rpide casse croute dans un petit truck food de la ZI de Genas, car j'avais envie de manger chaud ce midi, puis direction Chandieu. Inscription rapide, mais j'attendrais en vain mon chargeur pendant près de 20 mn. Un gars vient me voir, puis il prend sur lui de me charger avec un passage sur la bascule du fond, où il complètera jusqu'à atteindre les 44 T réglementaires. Lundi, je serais bien calé sur la file de droite dans le grand Boeuf.
Il est temps de se rentrer. J'évite le contournement de Lyon, ainsi que le bout d'A7 déjà bien chargée, en passant par Heyrieux et Lafayette,; j'y retrouve mon collègue Eric pour un café et sa livraison annuelle de champagne. Garé vers 16h30, je serais rentré de bonne heure à la maison.
Bon weekend et bonne dernière semaine pour ceux qui bossent encore.
Et désolé pour le manque de photos sur jeudi et vendredi, mais le temps n'était pas de la partie
Champion ou pas, meilleur buteur ou pas, il faut s'y remettre. Un peu picolé hier soir avec les deux collègues venus à la maison pour la finale. On a attatqué la charcuterie et le St Jo dès la mi-temps pour vous dire. Donc ce matin au petit déjeuner de 6 h, ce sera un grand café et un fruit ; j'ai donc bonne conscience en partant. Surtout que samedi, je fais un don de plaquettes, il faut donc dégraisser un peu la mamouth.
Direction Chatuzange, Chatu pour les regionaux. L'A7 est vraiment calme, même dans le grand Boeuf, il n' y a pas grand monde. Chargé à 44 T, à 200 Kgs près, je rattrape même un Merco. Pas de folie, je reste derrière. Sortie Valence nord après 7 h30, et je n'ai aucune difficulté à m'engager dans le rond point ; il n'y aurait il pas des vacances en cette période pour que celà roule aussi tranquille.
Je trouve le client facilement, passage en bascule et puis il faut grimper pour aller vider. Dans certains virages, je reprends la boite en manuelle, car ca tricotte un peu trop à mon goùt. J'attends que la zone de déchargement soit libérée pour m'y engager, puis c'est à mon tour. C'est franchement dégueulasse et mal entretenu. Il y a d'énormes ornières et bien entendu on patine à mort. J'ai du mal en marche arrière à m'aligner car l'ensemble par en crabe. La boue colle, c'est horrible! Un gars qui pousse les ordures vient me voir, sympa, il me dit de ne pas me faire chier et de poser il se débrouillera. Je n'insiste pas. Je commence à vider. Pour ceux qui ne connaisent pas le fonctionnement d'un FMA, on se laisse pousser (avancer) par la came que l'on décharge. Là, je vois bien dans mes rétros que le tas monte à l'arrière mais que le n'avance par d'un mm. J'ose, alors que mon essieu moteur se trouve avec beaucoup moins de charge que l'arrière de la remorque, une petite marche avant. MDR, je glisse en crabe à nouveau. Pas le choix, je continue à décharger puis par chance je commence à avancer "naturellement" poussée par la came, puis je sors de la zone très glissante, pour enfin me trouver dans une zone plus amicale dirions nous. Un fois vide, j'avance le tablier, ferme les portes et positionne les papillons à l'horizontale. Je profite de mon passage en bascule et du temps de la paperasse pour placer 15, c'est déjà cà de pris.
On monte sur Lavilledieu, mais je me ferais bien un p'tit caf, non. Ben oui, l'aire de Portes me tend les bras, je ne refuse pas. Avant d'arriver à Lavilledieu, je reçois un message d'Antoine, qui me rajoute une petite mission, à savoir un Lavilledieu --> Donzere, pour revenir à Lavilledieu pour le Grenoble qui était prévu. Chargement immédiat à mon arrivée, et donc départ dans la foulée pour rejoindre Donzère dans l'heure qui suit. J'y croise dans l'endroit le plus serré (lieu dit les Crottes, car c'est toujours serré pour passer les Crottes), un convoi de 3 SOHIER avec des bungalows. Des fois que Chouchen traine, je joue la prudence et je me gare. Ah ben non, il fait dans la pharmacie cette semaine. Ouf, mes rétros!!!
A Donzère, hormis que je dois attendre que 2 Mauffrey aient fini de bavarder, je peux vider assez rapidement. Par contre, j'ai qq soucis. Des déchets se sont fixés sur mon arceau et empêche mon tablier de retrouver sa place à l'avant de la remorque. Obliger d'y aller avec l'échelle, et de plus de chaque côté du tablier. Vas y que je passe par l'avant à jouer les accrobates pour des m.... qui sont bloquées. J'en attrape une suée, surtout que tu n'oses pas faire ce type de boulot habillé léger. Je garde bien ma veste chantier.
On retourne charger à Lavilledieu, et j'y croise Thomas, mon sympathique collègue formateur. Mais il me porte la poisse en parlant "surcharge". Quand je passe en bascule, j'ai 250 Kgs de trop. Je suis obligé de retourner enlever le surplus. Mais mon chargeur ne veut pas aller chercher son engin équipé de la pince et en pensant bien faire, il ouvre les portes, et là c'est le drame. Comment fait-on pour refermer les portes garçon? J'ai failli l'étrangler. Mais c'est un bon gars, alors je l'aide, mais putain de bordel de merde, ca pue et c'est la m.... pour refermer les portes surtout que mon fond mouvant ne veut plus fonctionner en marche à recul... Bref, on y passe tout de même près de 30 mn. Total des courses, plus d'une tonne enlevée. C'est bon, je me casse.
Coup de tél à Thomas, il stope au disque bleu. Ok, moi aussi. Coup de tél à Pierre70 pour savoir si il n'a pas eu trop de malheur sur les coteaux de l'est lyonnais. Sant trahir son excellent CDB, il en a chier à Thurins, mais comme d'hab, il s'en est sorti. Du Pierrot, quoi. Dans la discussion, je lui dis que je stope au Disque Bleu ; on s'y retorouve pour le kir (mérité ok!) et passer un bon moment à table Je croiserais aussi Philippe, un affrété Duarig qui roule pour chez RMZ.
Après une bonne nuit, il faut repartir. Direction la capitale de la noix. Je pensais bêtement mettre dans 90 mn pour aller à l'est de Grenoble, et malgré que l'arrivée ainsi que la traversée de Grenoble passe crème, j'aurais mis pas loin de 2 h. Un peu d'attente et je peux vider. Je suis du bon côté pour partir sur Chambéry. Je suis déjà aller troix fois chez ce client, avec un accès bien trempé pour les semies. Thomas me précède ; en fait on va se suivre jusqu'à Arandon. Lui partira sur la Haute Savoie, et perso direction Décines pour une petite liaison jusqu'à Arnas. Sur la route, j'appelle justement le client d'Arnas, car en regardant l'adresse, j'ai comme un doute! En fait, non c'est bien à l'adresse indiquée, mais il n'était pas informé de la livraison et il s'attendait à n'être livrer que demain. Je lui explique que je suis seulement le tourne volant, ca le fait rire et me dit 'on va se débrouiller". En fait, c'est moi qui me débrouille. D'abord, j'arrive devant chez lui en marche avant. Rien de surprenant, rien de surprenant!
Mais mauvaise pioche, on peut pas rentrer dans sa cour. Allez Baloo, marche à recul jusqu'au cimetière, puis marche à recul jusqu'au client. Au fait, c'est une route où on ne croise pas avec un vélo et avec des fossés, sinon c'est pas drôle. Je m'y reprends à 2 fois pour passer sont portail (3.5 max de large), mais faisant la patte d'oie avec la rue (ouf). Bon, là où ca se complique c'est que maintenant, je n'arrive pas à reculer sur la zone des matériaux, en cause les véhicules des gars partis à la journée. Je vais voir et j'ai peut être une chance en passant par l'autre côté mais ca va être fin à mon avis. Ah ben c'était fin. Deux gars me guident, assez bien du reste, parce qu'un moment les essieux de la remorque ont bien faili embrasser des palettes de pierre. Au doigt près peut être. Après il faut déplacer un tas de cailloux pour que je sorte et après 5/6 manoeuvres, je suis en place. Yessss. "on voit que le chauffeur a d'expérience" qu'il me dit! Je n'ose pas lui dire que j'ai le A au cul, et le permis depuis fin mars. On vide et à la signature des papiers, je lui annonce "mon expérience". Il est mort de rire. Un bon plan galère, mais un bon moment passé, comme quoi.
Allez c'est pas le tout de niaiser, je dois aller charger avant 16 h au sud de Villefranche. J'arrive à 16h05. Oup's. La petite dame a l'accueil n'est pas causante, mais j'use de mon charme (ben oui, j'ai croisé Pierrot, il m'a donné qq ficelles), et c'est bon : bascule, chargement, re bascule, papiers, et go.
Je suis chargé pour la capitale des lentilles (venant d'Angoulème.... Lagaffe), mais pour demain. Je serais bien aller à Yssingeaux, mais ma belle fille nous vaccine ce soir. Aussi, je laisse Papillon vers le CC de Givors, un taxi m'attend ; c'est pas qu'elle conduise bien, mais elle est ok pour me déposer demain vers 6h15. Pas le choix. J'aurais rouler écolo toute la journée : après le colza, c'est les électrons qui me ramènent.
Le taxi fait la gueule ce matin. Bon, c'est congé pour elle alors à 5h45 quand je secoue l'oreiller (chut, j'ai couché avec mon taxi), elle fait un peu la gueule mais me dépose tout de même au pied du camion.
Troix mn après, je libère les canassons bio pour affronter les montées me meant jusqu'au Puy. Putain, la conso. Parti de Genas avec l'ODB remis à zéro, j'arrive chez mon client avec une conso légèrement supérieure à 50 l.... Oup's
Je vide très rapidement, puis je fais qq kms pour aller charger. Autant, c'était rapide avant autant ici, j'attendrais 1h30. Il faut dire que la pelle qui nous charge est équipé d'un grappin, comment dire...il est monté fin. 45 mn le chargement. Heureusement, je tombe sur un LTB sympa, on va se faire deux cafés avec mes madeleines de secours.
Coup de tél à Chouchen, car demain je vais chez les fainéants de Marseille, qui sont à la sieste à partir de 14h30. Autant dire que je ne vide que demain.
Vers Landos, je m'octroie une séance photos, puis il est temps d'attaquer la Chavade. Je suis à 43 T, ben, tu sers les fesses sincèrement et tu ne lâches que très peu le ralentisseur. Quelle merde ce ralentisseur. Je ne comprends pas que ce soit tolérer. Au delà de 33 T et 5 % de pente, tu n'as pas le droit à l'erreur. Mais tout se passe bien puisque je sui un chauffeur d'expérience. Hein!!
Une petite trente vers Donzère. J'ai à peine fermer les yeux que mon frangin m'appelle. Fais chier....puis non en fait. Car c'est pour parler des vins pour le 25 déc. Condrieu blanc et Crozes : ok, on fera avec.
Je récupère l'A7 à Piolenc. Ma moyenne chutera pour descendre d'une dizaine une fois arrivé à Rognac. Les relais des Pins sortie Beurk l'Etang. Didier, un chauffeur de chez Coquelle, que je ne connais pas, viendra m'y rejoindre. Dans l'attente, je nettoie rétros ainsi que les carreaux. Je regerde le filtre de l'habitacle.......beurk!! il est d'un crade. Même ne tout terrain, je n'ai jamais eu un filtre aussi dégueu. Je le tape, le souffle. Un peu de produit désinfectant, puis désodorisant. Si cela ne lui a pas fait de bien, ca ne lui a pas fait de mal.
Cher lecteur, chère lectrice, public mon amour. A partir de maintenant c'est une journée de merde qui se dessine. Déjà hier soir en me garant, le patron m'a fait garer à côté de bennes. D'après lui, aucune chance que je sois dérangé avant 7h. Ah ben, non. Vers 5 H, je suis réveillé, et vers 5h30, un camion se gare devant moi. Un chauffeur venant boire un café au bar? Ben non, il tapde doucement à la porte et s'excusant mais il doit récupérer une benne placée derrière moi. A 5h40, je démarre donc ma journée pour faire 200 m et me garer. P'tit dej avec Didier. Nous sommes à 30 mn du port ; connaissant le chemin grâce aux voyages faits à l"époque de Duarig, mais aussi grâce à Chouchen, le GPS du 13. On arrive à la première porte vers 7h15, mais il y a beaucoup de monde. Que des bennes, nous sommes les seuls en FMA. Nous en ressortirons 2 h plus tard!
Je dois rendre chez un ferrailleur à tout juste 10 kms du post pour un nouveau déchargement au port. En regardant Maps, ce n'est pas engageant, et c'est à ce moment que Chouchen m'appelle. C'est l'homme qui tombe à pic. En qq mn, il se veut rassurant, et à 10h , je suis à l'entrée du ferrailleur où je croise 4 gars à pied qui entrent sur le site. A l'accuei, la dame me signale que le chargeur n'est pas là ; elle l'appelle. Je me gare et attend bien 20 mn ; je retourne donc vers la dame. Le chrgeur est bien là, mais il tape la discution avec ses potes. Il vient me voir et alors que je suis le seul dans la cour "c'est toi que je dois charger". Ben oui, je suis seul. Chargement assez rapide, mais il charge beaucoup trop. Même si mes pesons ne sont pas très précis, je commence à avoir un peu l'habitude et puis en essayant de faire décoller Papillon, je vois bien qu'il a les ailes qui flenchent. Résultat : 55 T....oup's. Ya en un peu trop. Bien sûr, il faut sortir de la bascule en marche arrière et c'est très fin avec les bennes positionnées derrière. On en elnlève 46 T, re.. puis 38T oh putain!! 4 ° passage : libéré comme la princesse des Neiges. Près de 2 h passées tout de même...
Go le port. Il n'y a plus personne, et en moins d'une heure, je peux ressortir.
Go Rognac. Avant 13h30, je suis sur la bascule des Grands Cons Antipathique. D'abord à l'accueil on ne me calcule. Pus om dit que j'étais prévu à 10h30, il y aura de l'attente. Ok, mais je dois ressortir, et il faut passer par le parc où l'on charge. En y passant, un seul camion, un Napoly est présent et 4 chargeurs, dont un travaille. En gros, il ont du boulot pour un, ils sont quatre. Je sors et stationnne dans la rue dans l'attente d'un appel. Après plus de 20 mn, le Napoly passe devant moi pour passer en bascule, puis repasse pour s'en aller. Vous êtes comme moi, vous pensez que je fais recevoir un appel. Oui, je vais le recevoir, après 20 mn suivant le départ du Napoly. Et passage en bascule, 10 mn au bureau, va dans le parc....devinez ; ils vont en pose, et pas la petite pose. J'pense même qu'ils sont allés charger le café chez le producteur. Bien, je me mets en place dans le box. Figurez vous que ca va pas, j'aurais dû me placer en marche avant, alors que la facilité était d'y arriver en marche arrière. Vaz y Baloo, fais le tour du parc pour revenir dans le "bon sens". Et c'est d'un long...et vas y qu'il tasse comme une brute. Je la fais courte. Passage en bascule , 2T de trop par rapport au contrat... on retourne sur le parc. Je me gare là où j'avais été chargé. Normal ou pas? Et ben non, une fois garé, les papillons ouverts, les gars au fond de la cour me font signe. Viens ici! Quand j'arrive, je leur demande si je dois me garer en marche avant ou marche arrière ou en travers...Et les pneus, un par un... Des envies de meurtre j'vous dis.
De retour au bureau, je me pointe en sabots, sans veste fluo, sans casque. Je prends la fiche de sécurité dans la main, la montre et signale que je ne respecte rien, donc il faut me virer et m'interdire de site. S'en est suivi une explication en règle, sur le temps passé qui fera que je ne pourrais pas livrer en temps et en heure demain. Faix chier 3H20 passé sur ce site.
Depuis que l'on a quitté le relais, j'ai 3 h de route et 93 kms, et il me reste un peu plus de 4 h d'amplitude. Va fangoul. Que des brelles dans cette ville. A jamais les premiers en pose.
On se casse vite. Petit détour par le dépôt de Vedène pour une remise à niveau du B100. Bien sympa dans ce dépôt, mais on est en plein vent là bas. J'arrive à mon parking, avec près de 14h30 d'amplitude pour ce que j'ai fais. Purée d'sa race, je n'arrive pas à me défaire de cette journée, et j'ai encore les visages de ces abrutis en tête.
Même ma femme me fait de suite la réflexion en me voyant "journée de merde, oui et même pire que ça.
Merci à Chouchen, tu as relevé le niveaux des Marseillais (bon c'est pas difficile, non plus), mais tu es toujours là ppour de bons conseils sur Les Grandes Bouches du Rhone.
L'idéal serait d'arriver à l'ouverture chez le client vers Clermont Ferrand. Mais non, je ne décollerais qu'à 6h. J'y arrive vers 8h30. Tous mes collègues en FMA ouvrent leur toit, car ils ont des toits avec toile qui se roulent. Ils gagnent du temps, alors pourquoi pas moi. Etant garé à côté d'autres camions, je ne peux ouvrir mes papillons sans le mettre le long des parois de la remorque. On vient me chercher pour décharger, et grosse bétise, j'oublie que mes papillons sont ouverts et boum ; en passant sous une trémie, j'accroche. Pas méchamment, mais juste assez pour faire sauter les tendeurs.
Hier, lorsque j'ai vidé à Marseille avec Didier, son FMA a été deux fois plus rapide que le mien. Ce matin, avec mes peneus PL, je suis obligé de descendre 3 fois pour débourrer (la remorque...). L'autre abruti d'hier a tout fait pour me faire chier, mais le lendemain. A l'accueil, le jeune femme avec du monde aux balcons m'avait prévenu "bon courage pour vider". Les pneus sont remplis d'eau dégueulasse..
Bon maintenant, place aux réparations. Un chargeur, Didier, d'une gentilesse extraordinaire vient me donner la main. Je monte dans son godet pour replacer les tendeurs. Côté gauche tout va bien, mais côté droit, il redresse avec son godet une barre qui parait un peu tordu. Retour à l'accueil. Miss décoletté est en col roulé. Rien qui va. Bon, d'un autre côté, rien de surprenant qu'elle est pris froid semaine dernière. Mais bon, mon moral aurait été meilleur. Surtout que quelques mn plus tard, je suis encore ignoré par Julien. Putain, maintenant qu'il roule en Scania avec des lumières de partout!!
Go St Ours avec un rapide arrêt pour une photo ; je sais que je suis attendu car je serais le dernier camion de la journée. Le chargement et les papiers : moins de 35 mn. C'est pas bon ça. Tellement rapide que je n'ai pas pu poser mes 30 (obligé de te déplacer entre les bureaux et le lieu de chargement et presque un km à faire!)
Durant ma pause, SMS à Antoine, car je doute que je puisse à réceptionner vers 16h sur Lyon. Retour maison et tu décharges lundi. Et bien, c'est noté, on descend tranquille à l'économie. Je klaxonne tout de même à Andrézieux. Le Scania de Julien est dans la file pour laver à son dépôt. Là, je ne peux pas lui en vouloir ; c'est pas possible qu'il m'ait vu, ou alors mon cul.
Garé vers 16h30, je range un peu. Carreaux propres, poussières au TDB, un coupe de sent pas trop mauvais et retour maison.
Bonnes fêtes de Noel à tous. Merci de nous lire et merci de vos commentaires.
N'hesitez pas à faire quelques abus dans le bon raisonnable aussi.
Pas de départ aux aurores ce matin, enfin aux aurores, je ne suis jamais parti avant 5 h non plus depuis près de 6 semaines.
Il me faut aller vider mon chargement de balles de tri sélectif à Chassieu. Je décolle de mon parking vers 6h30 (de mémoire). La montée sur Lyon se fait bien tranquillement sans aucun coup de frein sur la rocade, ni ralentissement. Trois camions sont en attente à la bascule, mais aucun ne va au même endroit que moi. Je suis donc de suite en place, mais le cariste est encore dans les bulles, ou noyé dans le foie gras, je ne sais pas, mais il n'est pas nerveux ce matin. Y a pas le feu au lac de toutes manières, on va bosser cool cette semaine à mon avis.
Quand on charge les balles, on fait fonctionner le FMA "à l'envers". Au fur et à mesure du chargement les lames emmènent donc la marchandise sur l'avant de la remorque. Après acvoir vid" mes pneus vendredi, je n'ai donc pas repoussé vers l'avant mon tablier, car je savais que je chargeais des balles. Belle erreur mon Gaston!! Je pesne que l'abruti de Marseille a décroché mon arceau central ; il s'est tordu lors du déchargement des pneus, puis à bloquer le tablier. Mais en chargeant les balles par l'arrière, je ne pouvais pas le voir. Si bien qu'à la fin du déchargement, je m'aperçois des dégâts. Impossible de charger cette remorque, il me fauit passer au dépôt en prendre une.
Je récupère une remorque, non pas de type papillons, mais avec une toile qui s'enroule avec nos petits bras musclés. Mission chargement à Firminy, pour l'incinérateur de Chambéry. Je ne sais pas si cette remorque est attribuée à quelqu'un mais j'ai galéré pour détendre les sangles qui maintiennent la toile de toit (cripés, pas facile d'accès), puis pour enrouler la toile. Celle çi n'est supportée que par un seul arceau... ben ca pèse ce truc. Re-galère pour la dérouler. Je suis obligé de monter dans la remorque afin de la dérouler à la main par petites longueurs, mais aussi reprendre les sangles pour les jeter sur les côtés. Merci au chauffeur de chez Travier, et con magnifique HSC orange pour le coup de main, et les conseils.
J'en profite pour signaler qu'au niveau des collègues en FMA, j'ai toujuors pu avoir des conseils et de l'entraide depuis que j'ai démarré cette activité. Ca fait plaisir. Je ne suis jamais tombé sur un "con", à part celui qui m'a baisé ma place à Chamoux.
Go Chambéry, la journée galère continue. Bon, l'A43 en période hivernale n'est pas non plus l'A7 fin juillet/ début aout, mais elle est bien chargée. On passe même par moment par des phases d'arrêts. Je suis quasi le seul camion, les deux files de l'A43 sont garnies de voitures avec coffre de toit et ski. C'est la mode en ce moment.
Bref, il me faudra plus de 2 h pour atteindre la ZI de Bissy. J'y suis attendu, et j'ai accès direct à la fosse. A la sortie de l'incinérateur, je vois que ma mission suivante a été annulée et remplacée par un enlèvement à Marignier dans le 74 pour demain matin. Je prends donc la direction d'Annemasse, puis de Cluses. La région n'étant pas très riche en relais, je stopperais à l'aire de repos de Bonneville, avec un parking chargé au tiers. J trouve une bonne place entre un passage pièton sur ma gauche et un bâché plus loin et sur ma droite un Daf, bâché lui aussi. La nuit sera calme alors....ben non. Alors que je sui en pleine lecture pour trouver les sommeil, la Daf fait ses valises. Rien d'alarmant le parking est quais vide, si un camion arrive, il ira chercher un place dans une zone plus accessible qu'entre deux PL, non?
Et ben, non. 3 h du matin, un Iveco équipé d'un frigo vient me réveiller avec son bip de marche arrière et son groupe qui hurle. Il met un 1/4 d'heure pour rentrer dans la place. Tu plaisantes mon gars ; y a plein de places isolées..c'est pas comme si le parking etait bondé. Une fois garé, le groupe s'arr^te et ne redémarera que vers 6 h...
Inutile de préciser que j'ai fait chauffer Paillon ce matin. D'habitude, le temps de régler mon volant, d'essuyer les rétros, d'enristrer sur mon cahier mon heure de départ, et je décolle (en gors 2/3 mn). Mais là, j'ai pris mon temps.
Je trouve le client facilement, je n'avais que 15 kms à faire pour me trouver devant son portail. Des gars bien sympas. Galère toujours pour détendre les sangles, même si les cliquets fonctionnent mieux. Je leur redonne un coup de dégrippant. Pareil la toile est dur à enrouler, en plus il y a un peu d'eau par endroit. Chargement assez rapide, mais comme hier, je suis obligé de monter dans le remorque pour dérouler la toile et attraper les sangles.
Depuis hier, je sais que Dudu chargeait non loin de moi, et en regardant sa position, il est exactement à 1.1 Km de moi. Rapide appel et je le retrouve sur son chantier dans l'attente de son chargement qui sera forcémeent loin puisque c'est un complet d'échaffaudage chargé à la main qui doit prendre en charge. Un bon petit malheur lui arrive en fermant sa partière : sa vitre éclate littéralement. Putain de bordel de merde. On fait tout de même un p'tite photo. Il est bon pour rouler avec son bonnet et des gants..
Pour ma part, direction l'est lyonnais. J'appelle pour connaitre mon heure de RDV : 14h, mais tu peux venir à 13h15. Bien, on descend tranquillement, avec un pose àl'aire de l'Isle d'Abeau pour une 45, pas forcément méritée, mais nécessaire pour remettre les compteurs à zéro. Arès mon déchargement, Antoine m'envoie un SMS pour me signaler que ma remoruqe est réparée, et de passer au dépôt la récupérer avant d'aller charger à Meyzieu. Les mécanos ont changé l'arceau et mon feu arrière, mais ils n'ont pas redressé le tablier. C'était sans doute prévu, mais comme signalé à Anotine, je galère trop avec cette remorue, il me faut retrouver mes papillons. Je retrouve donc bien mes papillons, mais les deux toiles n'ont pas été tendues contre les leviers. Après le chargement, je me gare devant l'entrée du client et je commence à réalier leurs attaches, quand une voiture de la municipale passe et me demande ce que je fait sur mon échelle. J'étais avec ma veste orange fluo, donc en plaisantant, je leur dis que je fais concurence au Père Noel. Pas trop d'humour, si bien que je plie mes gaules et me rentre à mon parking. Un seul côté est fait. Lors de mon déchargement, je ferais l'autre côté et pis c'est tout.
Jeudi, je suis réveillé bien tôt, pourtant il n'y avait pas de frigo à côté de moi, seulement ma femme qui est enrhumée, donc.....elle ronfle.
A 5H40, je démarre Papillon, pour prendre la direction de Serrières (puisqu'il est garé direction sud). Je passerais par Jarcieu, mais la salle chauffeur est dans le noir; Beaurepaire, St Etienne St Geoirs, Grenoble. Ce con de GPS voulait me faire prendre l'A43, pour faire 160 Kms. Peu d'autoroute et 135 Kms, surtout que j'avais bien compris que je n'aurais pas besoin de placer une journée de 10 H de volant. Aucune autre mission n'est affichée à la tablette. Client facile à trouver.
L'accès à sa palte forme est propre. Je commence à vider. Mardi, le chargeur avait bien comprimé les déchets de bois, mais tout était en dessous de l'arceau. Je ne pensais don pas, tel un bleu en FMA, que celà ferait toutefois un bourrage au niveau de la traverse suppérieur (juste au dessus des portes). En surveillant mon déchargement depuis ma cabine, pourtant tout se déroulait bien : la came tombait bien régulièrement. Ben non. Traverse arrachée. Les gars sur place sont sympas et viennent m'aider à la détacher totalement puis à passer une sangle afin de maintenir les mortes fermées.
J'avertis l'exploitation que je me rentre doucement. Je m'arrêterais par 3 fois vérifier que mon sanglage ne se défait pas. J'arrive au dépôt sur les coups de midi. RDV est pris chez un réparateur à St Priet pour le début d'après midi. Je passe donc refair les niveaux de B100, puis un passage au karcher, suivi des rouleaux.
L'ensemble est prêt pour aller chez le docteur. Je laisse la remorque et je profite de leur échaffaudage pour reprendre les réparations que j'avais entamés mardi en fin de journée.
On dételle et je rentre en solo sur mon parking. Je récupèrerais ma remorque l'année prochaine.
Bon réveillon à tous.
Merci pour votre lecture et portez vous bien.