FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
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  • La Bourgogne au petit matin
    Les bouchons parisiens
    Un cable en travers de mon chemin
    Combronde au grand complet
  • Lundi 1 Juillet 2024
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    Ce n'est pas que je panique à l'idée de m'approcher de Paris, mais je ne suis pas à l'aise d'y monter, surtout que je pense fortement que la remplaçante de Cindy (partie en congés maternité), a vu un peu trop optimiste. Entre un RDV impératif à 11H00, pour vider au parc des expos de Versailles, puis un RDV à 15H00 à la Courneuve, j'ai comme un sentiment que l'amplitude devrait morfler, voir le temps de route. Depuis le dépôt, j'ai 501 kms à faire. Je n'ai pas pour autant mis un Lewis ce matin, mais mon bermuda multi-poches. 

    A 23H00 hier soir, j'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil et j'étais réveillé, et vers 1h30, je me suis réveillé. J'ai tourné un peu, et avant de réveillé ma douce, j'ai préféré filer me faire un café, et partir aussitôt. Je pensais partir au maxi vers 3H00, j'avais comme cela entre trente et quarante cinq minutes de marge pour les bouchons parisiens. Les collègues de Veauche comptaient eux partir eux vers 3H30.

    Bien entendu, je suis le premier à partir, et pour une fois, les deux camions de la file du milieu qui se garent en face de moi, sont des containers "mis en sécurité" dans la zone dédiée. L'ensemble du parc est de toute manière surveillé.

    Je m'autorise à passer par le Laurent Bonnevay (c'est Pierre qui parle là!)., le périph pour les gones. Périph qui n'en est pas un.

    Je roule bien, sans trop bailler, ni trop bouger sur mon siège, tout bien. Ma playlist ne fonctionne pas sur le Berliet, il faut que je pense à changer de clef.

    La circulation dans mon sens est bien calme, mais bien plus chargé à la descente. Je croise M le Webmaster du site FDR, j'ai nommé Phil26, à la hauteur de Macon nord. Il se rentre de son weekend au SPA.

    Une pause pour un café pain aux raisins, à l'aire en haut du Bessey. Seize minutes pas une de plus. Toujours en forme pour monter sur la capitale. Entre temps, David, un des chauffeurs de Veauche (et celui avec qui j'avais fait un voyage entre Eurexpo et la Normandie), m'appelle. D'après leurs savants calculs, ils devraient atterrir sur Versailles, vers 11H30. Je satisfait la RSE à l'aire de la Couline. Sans être fatigué, je pose tout de même dans la couchette, en étant prudent avec le téléphone programmé pour une pause de trente minutes.

    Je reprends ma route, tout en surveillant Maps et les couleurs au sud de Paris. Nous n'avons pas de dérogation pour passer avant 10H00, alors je coupe à nouveau une trentaine de minutes à la station Leclerc avant Villabé.

    Quand, j'en repars les collègues de Veauche sont une quarantaine de kilomètres derrière moi. Olivier mon GPS assistant pour Paris et sa grande couronne me contacte. Il me sait sur le secteur, alors il s'inquiète un peu. Trop sympa Olive, si bien qu'il m'accompagne jusqu'à l'entrée M du parc des expos. Porte que j'ai failli louper à cause des panneaux d'affichage. Il y a un monde fou à l'accueil et dans les allées. Ca grouille de monde, il faut être vigilant, surtout qu'il n'y a pas trop de place pour passer. Au bout de 400 m, je suis arrêté par un câble rouge. Aie, c'est un câble HTA logiquement. Pas de protection, je m'arrête donc. Un personnel de sécurité s'approche et me demande ce que je fais là. Il est surpris que je passe ici. En fait, j'ai suivi les indications données à l'entrée, mais aussi celles au sol. Mais ce matin, ils ont inversés le sens. Hein!! J'ai soit le choix de reculer en zigzag jusqu'à l'entrée : non, ca va pas le faire, ou repartir en marche avant, après de savantes manœuvres. Le choix deux s'impose de façon naturelle.

    Lorsque j'arrive enfin à la bonne place, je suis accueilli par des charmantes personnes (si si) , qui me demande ce que je transporte, à savoir les sols pour les entrainements ou pour la compétition. Et oh, moi, c'est la compét mon gars. Je livrerais donc dans le hall juste à côté. Je fais une reconnaissance avant de rentrer, en ressortant du hall, les stéphanois arrivent. Bonne synchronisation. 

    C'est assez rapide à vider, un peu long pour obtenir une signature. 

    On se boit un café ensemble avant de libérer ma place pour David, et appeler aussitôt Olivier pour qu'il m'accompagne jusqu'à La Courneuve. Ca matin, il m'avait précisé qu'il ne fallait pas suivre le GPS en approche de St Denis, car il me ferait passer par Chépluou, pour gagner trois secondes, mais bien me faire chier. J'écoute mon guide, même lorsqu'une route est en travaux, il recalcule aussitôt le trajet.

    Et c'est avec plus d'une heure d'avance sur mon RDV que j'arrive à destination. Ici, les places sont limitées, alors je ne vais pas de suite à l'accueil. Je profite pour me sustenter. Salade de tomates et avocat, un morceau de comté. Trente minutes avant l'heure de mon RDV, je pars m'inscrire, en espérant être chargé rapidement. J'ai espoir car il y a peu de camion, mais malheureusement, je ne serais appelé qu'à 15h30, et mon chargement sera bien long et une fois terminé, il faut ressortir une palette, car elle n'est pas passé à la scanette. Bien sûr, ce n'est pas la dernière… Je ressort de la boutique, alors qu'il ne me reste que quarante cinq minutes d'amplitude et deux heures de volant. Que faire?  Où aller? A la base, je pensais aller à Survilliers, mais l'A1 était au rouge, alors tans qu'à être en infraction, autant prendre la direction du sud, et couper à Réau. Je finis ma journée en 16H15, et douze heures de temps de service. Je sais………...c'est pas bien, mais….