Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Mais quelle nuit ; j'ai failli avoir le mal de mer. J'ai bien cru que j'étais dans les Açores. Ce c'est calmé vers 2H00 du matin, et heureusement. Bien entendu le clac est toujours fermé, alors PDJ au camion, et après 11H01 de coupure, on sort tranquillement du parking ; je serais le second à partir. Pas foule sur la voie rapide qui dessert Nantes, et comme me l'avait précisé Tim, via le site, le périhp est bien fermé, suite aux inondations, juste à la sortie que je dois prendre.
A 6H05, je remets ma CMR et mon BL à la réception, mais je ne serais pas invité à entrer dans le hall de déchargement avec l'approche des 7H00. Le pontier est bien sympa, sans être bien bavard, et il est assez efficace malgré tous les documents qu'il doit remplir et coller des étiquettes sur chaque paquet.
Je craignais que le prétiph nord (en fait l'A11) soit bondé, mais non, un rapide coup d'oeil sur Maps me rassure. Il pleut toujours, et dire que cet été on manquait d'eau! Je pense à tous les sinistrés du Nord de la France, qui à peine ont ils fini de nettoyer, qu'une autre crue leur tombe dessus. Quelle vacherie! Courage à vous.
Je rentre dans une petite ZI, juste à la sortie d'un petit village, avec deux miniscules rond points. Ben, on ne va pas vite sur les derniers kilomètres. Je trouve facilement le client, mais je dois d'abord aller sur leur second site, charger les palettes les plus lourdes et encombrantes. Le quai est en pente, de telle façon, que l'arrière de ta remorque vient fracasser le bardage extérieur du batiment : pas le choix. Il est dans un bel état après 3 ans. Merci l'architecte. C'est l'effervescence dans cette boutique. Ils sont bien chargés en boulot, et c'est tant mieux, et je suis le premier camion à venir depuis le début de l'année. A la réception, ils m'ont même demandé si je parlais français (mais dit en anglais)? Un peu ouais, ai je répondu. A priori, c'est rare!!
Vers 10h00, je peux prendre le chemin de retour, qui se fera de façon identique qu'à l'aller. Malgré que je sois complet, je ne suis pas lourd (inf à 5T), ce n'est pas le top au freinage, ni dans les ronds points, surtout avec cette météo humide. Dans Bressuire, je m'arrête rapidement pour mettre à chauffer ma blanquette de veau carotte dans ma chaufferette. C'est un peu long ; je compte généralement 45 mn, voir une heure. Après Poitiers, il est temps de couper avant que le chrono hurle. La blanquette est chaude, tout bien. Une reinette du Pilat, et on reprend la route. Pas de café ? Ben non.
Je dois m'arrêter sur la RCEA pour un problème de bâche. Cela souffle pas mal, mais je ne me doutais pas qu'en remontant dans le camion, le vent puisse "emporter" ma porte. Elle est partie pour se mettre à l'équerre par rapport au tracteur dans un fracas incroyable. J'ai bien cru que je la prenais sur les pieds... Non, mais elle ne ferme plus, ou alors, très mal. J'informe Cindy de mon problème et mon souhait de m'arrêter au garage de St Pourçain. Elle les prévient. Lorsque j'arrive, on m'annonce de suite que je ne suis pas le premier à qui celà arrive. Bon, suis moins con comme ça, mais ce n'est pas rassurant. Diagnoqtique : prévoir un passage en carroserie. On me démonte un caché dont les supports ont cassé. Le camion n'a pas un an!!
Je profite de mes 45 au dépôt pour y prendre ma douche. Je papotte avec un chauffeur de la région de Lens, puis il est temps de finir mes heures. Stop au relais des Favières à l'Hopital sur Rhins, après Roanne. Le parking se remplira rapidement. A 20h00, les camios se garent dans la rue.
Je n'aurais qu'une petite heure de volant pour arriver à destination. L'entrée du client ne me parait pas très large ; on verra bien.