FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Oui, c'est bien Dudu
    Facile ce quai à contre-main
    St Vallier sous le soleil
  • Mardi 4 Novembre 2025
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    Bonne nuit à la maison, mais il faut repartir au boulot ce matin. Il fait bien frais ce matin. Je retrouve mon petit camion tout propre, il n'a pas bougé dans la nuit. Ce matin, je prends la direction de St Fons, là même où j'ai livré hier en fin de matinée, mais cette fois ci, la navette que je fais est en sens inverse.

    Même accueil par la même personne "sympathique" qu'hier, mais j'ai de ma chance, c'est le même cariste qui va me charger. Il en rigole. Il me faudra faire deux zones de chargement. Comme hier, les zones de chargement sont vraiment limitées. Je comprends ces sites qui ont fortement évolué depuis des décennies, et qui ne peuvent pas s'agrandir, mais d'entendre toujours des donneurs de leçon sur la sécurité, alors que tu manœuvres un PL dans des coins riquiqui, autour de bidons ou autres IBC remplis de produit bien naturels. On décide de charger par les portes. Cette fois, ce sont des IBC vides, mais souillés, que je vais trimballer. 

    Go Roussillon. Dans mon sens, aucun problème pour récupérer l'A7. Dans l'autre sens, ce n'est pas la même limonade.

    A la hauteur de Chasse, une 3008 me dépasse, et l'immatriculation me parle. C'est encore mon frangin. Il ralentit pour que je le rattrape, et on passe un peu de temps au téléphone. Il part sur un chantier à Ampuis.

    A Roussillon, je trouve mes interlocuteurs très rapidement ; ca aide d'avoir désormais leur numéros de téléphone. Cette fois ci, je dois reculer à contre main dans une petite "ruelle". Ils ont un "dépôt" pour les IBC souillés. Durant, le déchargement, nous aurons la visite d'une charmante jeune femme de la QSE, mais aucun remarque sur notre façon de travailler, même si on bouge certains IBS à la main pour les approcher.

    Mon programme ayant fortement évolué, Virgile m'a demandé de remonter au dépôt pour aller rendre des palettes chez un transporteurs. Nous avons une facture bloquée. Ma foi, c'est le boulot.

    Lors de ma traversée de Vienne, rive gauche du Rhône, j'aperçois mon professeur côté rive droite avec son Volvo blanc. C'est mon Dudu qui s'en va livrer des déchets au sud de Vienne.

     Les trente trois palettes sont prêtes, et j'ai mis mes barres pour les caler, avant qu'elles ne glissent pas à l'avant. Je remonte sur Chaponost, je pourrais saluer ma fille qui bosse sur Brignais, dans des bureaux, le long de la 2 X 2 voies avant le site Camping gaz, ou du moins, ce qu'il en reste.

    Les quais sont à l'ancienne, mais il y a beaucoup de place pour s'aligner. Ils sont deux sur les quais, alors je ne coupe pas le moteur. Lorsque j'arrive sur les quais, ils me tendent mes papiers et me donne le document de retour palette. En deux minutes, c'est réglé, ils peuvent partir à la soupe. Merci à eux de m'avoir vidé avant leur pause.

    Je repasse devant les bureaux de ma grande, et j'ai droit à une haie d'honneur à mon passage. Trop drôle.

    Je m'aperçois que je n'ai coupé que quinze depuis mon début de journée, et puisque je ne suis pas des plus pressé, autant profiter du beau soleil présent sur la région lyonnaise, pour un repas avec le pare brise pointé vers le sud. Les carreaux ouverts, je suis bien installé pour ma pause repas.

    De retour aux affaires, je file sur Pont Evêque, banlieue de Vienne, pour y charger des cartons d'emballage à destination d'une célèbre marque de pâtes, dont la publicité avec un curé, me semble t-il, était bien connue il y a quelques décennies.

    Lorsque j'arrive, il y a des camions de partout, et il m'est difficile de trouver une mauvaise place pour me garer. On m'annonce deux heures d'attente ; cinq camions sont devant moi. En fait, je gagnerais trente minutes sur le temps annoncé, et le cariste sera assez rapide pour me charger. 

    Et c'est donc pratiquement à l'heure du goûter que je peux enfin prendre la direction du sud.

    Je sors de l'A7 à Chanas pour prendre la nationale. Je ne traverse pas Valence, mais reprend un court instant l'autoroute. Je ferais de même entre le nord et le sud de Montélimar. Je stoppe au dépôt de Bollène. Il est presque 19H00.