Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
La boite n'ouvre qu'à 8H00, mais je veux éviter au maximum les bouchons sur Feyzin / St Fons. Alors, je suis à 6H15 dans ma cabine. A cette heure, l traversée de Givors est un peu chaotique, mais le reste du parcours se passe bien. Sur place, et devant le portail fermé du client, je descends préparer ma fosse, mes sangles et mes tapis, pour les trois bobines que je chargerais. Après cela, j'ai mérité mon PDJ, puisque je suis parti de la maison direct.
A 7H30, le personnel commence à arriver et je peux entrer sur le site, c'est déjà plus confortable. J'ai eu le nez creux, car il est arrivé six camions derrière moi, mais deux viennent pour tout autre chose que des bobines. Je suis donc tout naturellement le premier servi. A 8H30, je passe le portail de sortie. Comme hier, le BUS est bloqué ; par contre, c'est vraiment le mouise sous Fourvière. Hier, j'ai perdu du temps, mais ce jour, je n'ai pas envie de bouchonner le long du Rhône, alors, je passe par l'A47.
Par rapport à la veille, je n'ai rien perdu, et gagné quelques minutes ; dans les dix tout au plus.
Je crains la perte de temps à Aigueperse, surtout en y arrivant juste avant midi, car je ne sais pas si ils sont en continu ou pas. Déjà, la bonne chose, c'est que dans le hall bobines, il n'y a personne. Je rentre donc à contre main dans le hall et sans me reprendre. Content Baloo. En vingt minutes, je suis soulage de mes vingt deux tonnes, et pars m'inscrire pour le chargement. A ce moment, il n'y a que deux camions sur le parc : c'est bon ça. Comme, je ne peux pas être poissard tous les jours, aujourd'hui, il emblerait que j'ai tiré ma carte chance.
De suite en zone de chargement ; de suite un cariste sympa qui apporte la came. J'ai neuf colis de tôles de 8 ml. Ca va, je ne suis pas très haut, ce sera facile pour sangler.
Arrivé sur le site à 11H45, j'en repars à 13H15. Franchement, suis content, partir du 63 pour être à Compiègne demain à 8H00, ca va le faire.
Une courte pause à St Pourçain pour le bain et le rasage, et il est grand temps de reprendre la route via la N7, puis l'A77, l'autoroute des Arbres. Le petit bout de nationale 7 est bien tranquille, pas trop de camion, ni sur la route, ni sur les aires de repos.
A la base, je pensais passer par Courtenay, puis un bout d'A5 pour récupérer la route de Meaux et Senlis. Mais pourquoi ne pas tirer tout droit via Fontainebleau et Melun. Un rapide coup de téléphone à Olivier qui me confirme que c'est le plus direct, à part bien sûr la Francilienne, voir le périph, mais ces deux options, ne sont pas, à mon sens un bon choix, au regard de l'heure à laquelle, je vais me présenter.
Une petite coupure de 30 avant de rejoindre l'A6, comme ça, je suis tranquille jusqu'à la fin de ma journée. Impeccable pour la traversée de Fontainebleau, mais par contre Melun….en raison de travaux à la sortie de Melun, c'est la cata, j'y passe plus de trente minutes. Mon amplitude fond, ainsi que mes heures de conduite. On oublie une arrivée sur Compiègne, mais Meaux, c'est jouable. Etant un peu soucieux de mes coupures nocturnes, j'avais prévu deux/ trois plans suivant mon avancement.
Ca file bien sur la départementale, à part, un gros 4 X 4 qui régule à 75 KM/h. Ce n'est pas tellement la petite perte de temps, mais c'est gonflant.
Je coupe donc à mon premier plan dodo, soit dans la petite ZI de Vilenoy, à côté de Meaux. 5/6 camions y sont déjà garés, un autre arrivera lorsque je serais de retour de ma petite ballade décontraction. Pas trop faim ce soir, je me force un peu pour une salade à base de lentilles maison.
Meaux, et je l'apprends à mes dépens, est sur le couloir de l'aéroport de Roissy. Ca vole bien tard, et bien tôt le matin. On dormira mieux la nuit prochaine, ou pas.
Un grand café au camion et deux petits biscuits et il est temps de repartir direction Compiègne. J'ai préparé un SMS à mon correspondant sur chantier, que je n'enverrais qu'après 7H00. Passé Ermenonville, je lui envoie et me réponds que l'équipe sera sur place dès 7H30, à priori, moi aussi. Toujours trente minutes de gagnées. Il me communique aussi le téléphone de son chez de chantier que j'appelle aussitôt. Après quelques explications sur l'accès chantier, je m'y dirige, mais rien ne colle par rapport aux explications fournies.
Hier, j'avais regardé, l'adresse indiquée ne comportait pas de difficulté majeure, juste pas mal de rond point pour accéder à l'avenue de l'Europe à Compiègne. A 500 m du chantier, je le rappelle, car, je ne suis absolument plus dans une zone dite commerciale, et là, c'est l'imbroglio totale. Pas de surface commerciale, oui, je suis bien avenue de l'Europe, non pas de Gémo, ni de Carrefour, ni de maison de Monde… Et je lui demande, si c'est bien à Compiègne que je dois me rendre. Réponse, "mais non, le CC est sur la commune de Venette"!
Ah on comprend mieux. Je vérifie rapidement le BL fournit par l'expéditeur, mais là aussi il est bien inscrit Compiègne. Pas trop grave, les deux adresses ne sont distantes que de 4 ou 5 Kms. à l'approche de la destination, les explications de début de matinée sont belles et bien confirmées. Cool. Vingt minutes de perdues bêtement, même si il n'y a rien de dramatique.
La zone de déchargement est bine réduite, et le chariot de location de la célèbre maison rouge est capricieux, avec une direction qui fait quelques blagues à mon responsable de chantier. En quarante minutes, je suis comme la petite sirène "libéré".
Rechargeant à Venette, mais cette fois çi dans la ZI, je n'ai que le voie rapide à passer. Client facile à trouver ; un camion est à quai, mais sur le point d'être complet, je n'attendrais pas plus de quinze minutes, juste le temps de dérouler mes câbles.
Je serais léger pour descendre, avec moins de onze tonnes de charges pour quarante trois palettes. J'ai décidé de passer par Soissons, Reims, Vitry, la route de Manolo, puis autoroute jusqu'à Chalon sur Saône. J'ai une trentaine de bornes de plus, mais la route est plus dégagée sans doute, moins de rond point, moins de traversée de villes ou villages….et puis ça change.
J'appelle tout de même un spécialiste du secteur, à savoir Mich07, qui me confirme que je ferais qq kms de trop, mais, d'après lui, il n'y a pas de zone de travaux, ou de routes déviées, même si Maps m'avait rassuré sur ce point, c'est toujours bon d'avoir une confirmation par un chauffeur. Je le pensais à la montée, mais en fait il est à Reims, ou dans le secteur, et devrait couper ce soir, chez lui à Arnas. Je dis chez lui à Arnas, car l'Avé Maria, est un peu sa seconde maison. Il faut le voir rentrer, claquer les fesses des serveuses, mettre ses pantoufles, et demander son rond de serviette : c'est impressionnant!
Le soleil ne lève tranquillement, rendant encore plus sympa ce petit bout de route. Jambon, autre membre du forum, me croise, mais je ne l'ai pas vu, et lui m'a vu au dernier moment à priori. C'est Lagaffe, dit Top Gun pour les intimes, qui me le signale par SMS.
Je coupe après avoir passé Vitry, et les deux petits villages, en plaine campagne, portes ouvertes, pare brise face au sud ; impeccable.
Les trente passent vite. A l'entrée de Brienne Le Cateau, je remarque une interdiction au plus de 26T en transit. T'es bien gentil, mais il faudrait l'annoncer un peu avant Monsieur. Bon, ben je passe hein.
Je rejoints l'A5 juste après avoir dépassé Clairvaux. Cette fois çi, j'ai croisé pas mal de benneux en raison de la campagne de betteraves qui a dû commencé, si j'en crois les tas en bout de champs, mais cette route est vraiment sympa à passer. Juste à voir, ce nouveau "problème" sur Brienne!
Je m'arrête à l'aire de Langres pour une douche qui se fera attendre en raison d'une mère et sa fille d'origine Suisse, roulant en double, qui ont pris un certain temps dirons nous. Lorsque je reviens au camion, j'ai trente cinq minutes, alors autant attendre dix de plus, de toute manière, je n'arrivais pas à Arnas sans coupure. Après avoir rangé mes affaires, je jette machinalement un coup d'œil à gauche et à droite de mon camion……….putain, il est où mon rétro droit. Il est toujours là, mais il a été bien choqué. Pas de glace cassée, mais la coque du plus grand a sauté. Il y a des restes au milieu du passage, entre les deux files de parking. Je pense que le chauffeur ne s'est pas aperçu de cet incident. Dans mon "malheur", la cabine n'a rien. Moindre mal dirons nous.
Un peu contrarié quand même, je reprends la route via l'A6, avec l'idée de sortir à Chalon sud jusqu'à Macon, puis m'arrêter à l'Avé Maria. Durant ce temps, Mich07 me téléphone et me confirme qu'il s'arrête à Arnas ; il est devant moi, puisque déjà à Tournus. Un de ses collègues doit arriver aussi.
Effectivement, lorsque je rentre sur le parking secondaire, le camion à Mich y est bien garé au fond ; je me place à côté de lui, sans lui arracher son rétroviseur droit.
Son collègue nous rejoint alors que nous venons juste de commander nos menthe à l'eau. On passe la soirée ensemble, ponctuée des SMS reçus de mon frangin, pour m'informer de l'avancement du score au Groupama.
J'étais réveillé quand Mich a démarré ce matin. Je me sortirais de la couette, mais avant, on va faire tourner le webasto ; je trouve qu'il fait bien frais ce matin. Après l'habituel grand café et pain aux raisins, je quitte mon parking, sans réveiller, enfin, je l'espère, Rémy, le collègue à Mich.
A cette heure, la rocade est bien fluide et j'y retrouve mon frangin, au moment où je l'appelle pour son CR du match. Il a un RDV ce matin, dommage, je me disais que je m'arrêterais bien à sa boite pour y prendre un café. Ca fait un moment que nous nous sommes pas vus.
Je n'ai RDV qu'à 10H00, et là bas, ce n'est pas trop la peine d'y arriver en avance. Peu de chance d'être pris, alors, je stoppe au dépôt, à cette heure, la pompe devrait être libre ainsi que le karcher. Le karcher étant occupé par Olive, je file à la pompe dans l'attente, puis je lui succède au lavage. Je fais simple, le tracteur n'est pas sale, non plus. Ce sont surtout les vitres qui en ont besoin.
Passage au bureau avec un café pris avec Virgile. Le resp du site a emmené des viennoiseries, et bien figurez vous que j'en ai pris une. Si si, j'avais un petit creux.
Avant 9H00, je me dirige sur Albon. Sur le trajet, je croise Benoit qui me signale monter à la Combaude, puis il faudra qu'il charge à Meyzieu en fin d'après midi. Sur le parking du client, dans l'attente d'un quai, je contacte Virgile et lui signale que je peux aller chercher la came de Benoit, puisque sa remorque est sur le parking. Bonne idée, me dit-il!
Ce n'était pas la meilleure idée de la semaine...même si ca part d'un bon sentiment. En effet, lorsque j'arrive chez le client le parking est bondé ; je passe le portail pratiquement à l'arrêt, en regardant où je pourrais me garer. Et boum, j'accroche le plot de sécurité qui protège le portail. Ce plot est assez haut, et je découpe la bâche sur sa partie basse et arrache deux crochets….Bien vu Baloo. Coup de téléphone à Benoit, puis je lui envoie la photo du spectacle. Il me rappelle et me dit "ca va, t'en fais pas pour ça". Sur place, je croise Gwen de St Pourçain , très sympa, et Olive, que vous connaissez tous désormais. Le temps de passer au bureau pour m'inscrire et signaler l'incident, une place s'est libérée. Benoit m'a signalé que sa remorque était mal rangée. Ah oui, effectivement, mais, je n'aurais pas employé ce terme, si vous voyez. Je range un peu et passe le balai. Benoit avait RDV à 14H30, je suis donc pour attendre un bon moment, vu le nombre de camion en attente, je n'aurais pas de créneau horaire en avance, comme cela peut être le cas ici.
Et d'ailleurs, je serais pris bien en retard, plus d'une heure. Purée, il est 15H30, Benoit est sur le retour et moi, encore à Meyzieu. Comble de malchance, je charge des canettes, donc ; équerres et sangles au nombre de seize…
Benoit possède des cliquets inversés, je n'ai pas trop l'habitude de ces matériels, mais c'est d'une efficacité redoutable. Après ma petite suée sanglage, je passe au bureau, il est 16H40. La rocade est annoncée fluide, alors chargé lourd, je la prends, mais je n'échappe pas au grand bouchon de le descente de Communay. Benoit m'a rappelé, et me demande de laisser les papiers dans sa remorque. I n'habite pas loin du dépôt et passera accrocher dans le weekend. Pour ma part, je raccroche la mienne de suite, et passe vider ma carte au bureau, et prendre les papiers dont j'aurais besoin lundi pour aller chez ELKEM. Il est 18H30, j'aurais pu finir vers 13H00, et ne rien casser.
Bon weekend à tous.