FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Mes chavilles
  • Lundi 1 Septembre 2025
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    Pas de boulot ce matin afin de reposer la cheveille blessée. 

    On reprend demain par des tournées régionales, voir inter-communales.

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  • C'est brumeux dans la vallée du Rhône
    Ca bouchonne dans Vienne
    Des petites bobines
    On reprend des palettes pour livraison demain
  • Mardi 2 Septembre 2025
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    Virgile a inversé mes tournées avec celles de Yohan. Ce mardi, j'ai donc quatre tournées de bobines à faire entre notre dépôt et un client régulier à St Clair du Rhône. Avec un client qui ne réceptionne plus après 15h30, pas le choix que de commencer tôt. Je suis donc au dépôt vers 6H00, pour immédiatement prendre en charge deux bobines. J'y vais cool avec ma patte folle ; ce matin, elle a bien désenflée, mais on va faire très attention quand même. Hier, mon toubib n'a pas souhaité m'arrêter : ma foi, elle est seule juge. 

    A cette heure, Vienne est juste réveillé, je ne mettrais pas cinquante minutes pour faire cette première liaison. Tout juste arrivé, que l'on me fait signe de reculer dans le hall, mais j'aurais un peu de temps devant moi pour ouvrir mon toit, et présenter mon BL. Le jeu ne durera pas plus de vingt cinq minutes quand même, et je pars en signalant que logiquement, je ferais quatre navettes ce jour. Ils sont au courant, donc tout va bien.

    Autant la traversée de Vienne à 6H30 était bien cool, autant cette fois çi, elle est bien galère. Plus de quinze minutes pour le retour, alors que je suis vide. La rentrée…..

    C'est reparti pour un tour, et c'est Thomas, cette fois ci qui me charge.

    Bon, on va faire court ; à part avoir vu le camion à Dudu sur St Clair, il n'y pas grand chose à signaler en faisant ce type de voyage. Les livraisons se passent très correctement, et je suis globalement vite déchargé par le client, qui, avant de s'occuper de moi, finit sa tâche en cours ; charger sa dérouleuse, ou préparer les lots qui vont partir dès demain. L'atelier est très bruyant, mais il est à noter que le site va s'agrandir, et nous n'aurons plus à reculer à main, mais à l'équerre pour rentrer dans le hall. On devrait faire le tour du site par le hall en construction : à voir dans quelques mois.

    Pour le troisième voyage, j'ai trois bobines. Entre temps, Virgile m'a avertit que je devais prendre un lot en urgence que le client souhaite dès ce soir. Oulah, on va jouer fin, et donc ne pas prendre ce lot, pour le garder pour la fin….

    Impeccable, lorsque je reviens, il me précise de suite qu'il m'attendent pour le dernier voyage, car ils ont besoin de la bobine pour la dérouler immédiatement, afin de livrer leur client demain.

    Bon, même si j'ai un peu "gruger", je suis arrivé pour le dernier voyage à 15H10 tout au plus.

    Retour au dépôt, pour charger un lot de boisson qui a été refusé, car les palettes étaient un peu penchées. Elles sont à livrer à SQF, pour 7H00 demain ; après, je charge à Meyzieu pour la Courneuve. 

    Virgile me signale qu'il est en galère car Robert et Benoit qui devait être sur Lyon demain matin, ont pris une demie journée de retard ; la faute aux chargeurs, et non pas à mes collègues. Une nouvelle navette à prévoir….p'être bien!

     

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  • Dernière livraison inter-communales
    Moins de brume ce matin
    Le poumon qui me lâche
    Un bon moment agréable
  • Mercredi 3 Septembre 2025
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    Je ne prends pas de risque à passer par Oytier pour me rendre à SQF (nombreux rond points, freinage, circulation). Ce sera l'A46 ; à cette heure, ca va, mais sortie à la hauteur de Moins pour passer devant le Cheval Blanc. 

    De suite à quai, ca ne pinaille pas de bon matin, si bien que j'arrive à Meyzieu pour charger avant 8H00. Mais en arrivant dans la rue du client, je reçois un appel de Virgile, qui me demande de faire donc une cinquième navette. Robert pourra en faire une, pas Benoit. Bon, ben je m'y colle. Je perds trois heures de volant dans l'histoire et quatre pour l'amplitude.

    De retour à Meyzieu, je me fait gentiment taper sur les doigts au regard de mon retard. Par contre, c'est un mal pour un bien : il n'a y personne, nada.

    Choix de courte durée quand je vois mon BL : ce sont des canettes. Qui dit canette dit sanglage. Qui dit sanglage de palettes de canettes, dit équerres. Purée ma cheville. Bon, j'y vais cool, et en trente minutes, je finis ma séance de bondage SM.

    Je file à la douche, histoire de souffler un peu, et puis j'ai quarante cinq à faire. Alors, un bon bain, et un petit repas léger. Je prépare un petit lot de biscuits pour le trajet, histoire de retrouver un semblant de moral pour ma montée en RP. En revenant de la douche, j'entends un sifflement d'air : RAS au niveau de mes flexibles. Pas copris, mais je comprendrais plus tard lors de mon arrêt le soir.

    Je monte full autoroute ; moi qui m'était dit "on va faire le Morvan tranquillement, et bien non Autobahn jusqu'à Courtenay, avec une petite pause en haute du Bessey, histoire de détendre ma patte gauche et soulager ma vessie. J'enlèverais sur ce dernier tronçon, l'attelle, qui m'énerve quelque peu.

    Je passe le péage de Courtenay avec 4H27 au tachy ; je dépasserais donc un peu, mais comme dit Pierre : on s'en bat les c.... En fait, il ne dit pas tout à fait ça, mais l'idée est là.

    Une fois garé, je m'aperçois que c'est un de mes poumons de suspension de ma cabine qui a lâché.

    Mais, ce sont deux Volvo de la maison Richard du 4 qui sont garés au fond?

    Mais ne serait pas la plaque de Tim sur l'un d'eux?

    Puis le gars qui sirote un breuvage à base de houblon, il ressemble fortement à notre immense Tim.

    Ben oui, c'est lui. Il est accompagné d'un de ses jeunes collègues : David.

    On passera un moment sur la terrasse, pus on continuera à bavarder autour d'une table ; c'était bien cool. Vincent est d'un calme, c'est fou. La sagesse incarnée.

    C'était vraiment sympa de se revoir depuis le temps. On s'est croisé quelques fois entre Nantes et Lyon, sur nos parcours inversé.

    Bon, j'ai pris du retard sur le CDB, mais j'ai un mot d'excuses ; pas de Pierre, mais de Vincent.

     

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  • L'A5 tôt le matin
    Avant Avallon
    Ca tombe vers la Rochepot
  • Jeudi 4 Septembre 2025
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    Je suis debout très tôt ce matin, et je démarre exactement à 3h48. J'ai zappé sur Maps, et j'ai pu voir que certains tronçons de la 104 sont encore fermés. Je croise les doigts pour qu'ils ouvrent à mon arrivée, et ouf, je n'aurais aucune difficulté sur le trajet, hormis sur les tous derniers kilomètres. J'arrive quand même avec douze minutes de retard, mais le parking PL est vide.

    Je suis invité à me rendre sur l'emplacement I. Sur place, le cariste, très sympa, me demande de temporiser, car la came que je recharge n'est pas prête. Ca tombe bien, ma cheville st douloureuse ce matin, et puis j'ai quand même douze sangles à reprendre et huit équerres à mettre au sol. Il reviendra me voir, une fois tout les matos rangé, et il ne passera pas trop de temps pour les opérations de déchargement / chargement.

    Il est 8H10 quand je passe le portail de sorite, et à priori, la descente devrait bien se passer. La fuite sur mon poumon est plus importante. Thiebault me demande de passer chez Renault à Auxerre. Arrivé juste avant midi, un mécano se porte volontaire pour faire les travaux immédiatement D'après eux, il faut trente minutes pour le remplacement du poumon. Malheureusement, ils n'ont pas la pièce en stock, ni leur agence de Beaune. Thiebaut (le second mécano de notre dépôt), voit pour que la réparation soit faite demain à mon retour sur Lyon. Je croise les doigts et regarde régulièrement mon TDB pour vérifier la pression d'air. En roulant, c'est nickel, mais la pression chute au plus bas en trois ou quatre minutes, dès que je stoppe le moulin. 

    Je reprends la route par la N6. J'ai le temps, puisque RDV demain à 11H00 pour vider. L'idée est de m'arrêter entre Chalon et Lyon, de toute manière, je ne peux viser plus loin. Thiebaut me confirme que je suis attendu au garage Renault de Reventin. Ils ont la pièce, et me la mettent au chaud.

    Je prends un bel orage dans les environs de la Rochepot. La Morvan est passé crème sans beaucoup de circulation, mais on voit toujours un peu les mêmes boites dans ces coins là.

    Je retrouve un peu de monde sur l'A6 et c'est bien normal. Avec les travaux à prévoir sur mon tracteur, je me dis, après avoir eu Olive au téléphone qui m'a confirmé que je pouvais tenter de me présenter dès 6H00 pour vider "sur un malentendu", que de coupe à Arnas ne serait pas une mauvaise idée.

    Il n'est pas 16H30 lorsque je pose mes nombreuses roues sur le parking de Mich07, je suis le sixième camion, impeccablement garé sur la zone bitumée. Et ça c'est bon pour ma cheville. Elle a un peu souffert ce matin, et puis la position assise, sans bouger, la rend un peu irritable et surtout raide sur les premiers pas, quand il s'agit de reprendre la marche. Mais le pire est la station debout, et puis je compense sur la droite...qui râle de fait. Le moment le plus pénible pour ma cheville est lorsque j'arrive sur la dernière marche, quand il s'agit de se défaire de ma pompe et de "tordre" la cheville pour entrer dans la cabine.

    Un peu beaucoup d'écriture avec les jambes surélevées, ca repose bien ma cheville.

    Pas de Mich en vue, puisqu'il est déjà dans ses montagnes Ardéchoises, alors ce sera casse croute avec un anglais qui apprécie la cuisine française (on ne peut pas lui donner tort) , mais aussi le vin. Oui mais là, tu devrais plus boire de la bière que le vin servi dans les relais....

     

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  • Euh, comment dire
    Chez le chirurgien esthétique
  • Vendredi 5 Septembre 2025
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    Je n'avais pas mis de réveil, mais je suis au comptoir pour mon café vers les 5H10. Bizarement, peu de camions sont déja partis. Je mets les voiles vers 5H50. Je pars lentement, mais j'ai du bien laisser tourner le moteur au ralentit plus de trois minutes, le temps que la pression d'air me permettent de l^cher le frein de parc. Désolé pour mes voisins. Comme souvent, surtout lorsque je suis lourd, je pars en manuel jusqu'au péage qui n'est pas très distant de l'Avé Maria.

    Je passe par l'A46, et sors juste parès le stade des Lumières, pour passer via l'aéroport, m'évitant ainsi un peu de péage. 

    Bon, ca ne va pas le faire, beaucoup de camions sont déja à quai, et il y en a quatre qui se garent derrière moi. J'ai la confirmation par la charmante dame qui m'accueille, et puis quand je lui dis que j'ai RDV chez le médecin (par pour ma cheville, mais pour mes poumons), elle me dit que vers 7H30, ca devrait le faire. 

    Et effectivement, vers 7H30, je suis affecté au quai 27, et comme d'habitude ici, en 20/25 mn, c'est torché. Au moment de partir, j'envoie un SMS à Virgile, en lui envoyant une photo (ci jointe), en lui précisant que la marchnadise est refusée. Il est tombé dans le piège tendu, mais que de quelques minutes. Suis con....

    Je rejoints le dépôt via l'A46, via Heyrieux et Mions, Je dépose ma remorque et file au garage mais après être passé en solo à la pompe. Au bureau, Nicolas, le resp d'exploitation est mort de rire. Il était avec Virgile quand j'ai envoyé mon SMS ; ils ont eu quelques chaleurs.

    Dès mon arrivée au garage, je serais pris en charge et dans le quart d'heure, je repars avec un nouveau poumon, calibre 95 bonnet C.

    Retour au dépôt, un coup de karcher, et on raccroche.

    Décollage vers 6H00 pour une liaison entre Loire et le nouveau dépôt DHL de St Georges d'Espéranche (l'ancien Conforama), puis je charge à 9H00 à SQF pour Cestas, mardi 6H00.

    On va reposer un peu la cheville ce weekend, cet après midi, elle est encore enflée mais rien à voir avec les fins de journée de la semaine.

    Logiquement, semaine prochaine, j'ai un bout petit tour et une exclusivité.

    D'ici là, bon weekend à tous.

     

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  • Ca drache fort
    et encore plus en Auvergne
    A 89
    Posé au dépôt de Quinsac
  • Lundi 8 Septembre 2025
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    Retour au boulot ce matin et ceci vers 5H40. Je n'ai pas beaucoup de route à faire, puisque je me rends au dépôt DHL qui est juste à côté. Ce dépôt ferme à la fin du mois, il est transféré dans les anciens locaux de Conforama à St Georges d'Espéranche. Nous serons nombreux dans les prochaines semaines à faire ce type de navette. 

    J'ai RDV à 6H00, et je suis inscrit deux minutes avant l'heure à la borne, mais ce n'est pas pour autant que je serais appelé. J'attendrais plus d'une heure avant d'avoir une zone de chargement attribuée. Ce n'est pas la faute au grand nombre de camions sur le site mais plutôt de la volonté du personnel. Bref, lorsque je suis sur la zone, c'est un peu plus long que d'habitude ; je pars à l'heure à laquelle j'ai RDV pour vider. Ce n'est pas que la distante soit grande, mais désormais, c'est un peu l'heure d'affluence et l'entrée des classes : le pont de Vienne est vite saturée.

    Sur ma CMR, il est inscrit prioritaire, c'est bien, mais de toute manière, je suis le seul à quai. C'est donc un privilège qui me sert à rien. Tant pis. 

    Les équipes sont en rodage, si bien que l'heure passe pour vider vingt cinq palettes.

    Le temps s'est un peu arrangé depuis ce matin, il ne pleut plus pour me rendre à Satolas et Bonce pour y effectuer mon chargement à destination de Cestas. C'est une nouvelle ligne qui nous vient de nos collègues de la région de Bordeaux, qui autrefois l'affrétaient. Chargement donc à destination de Cestas, avec un impératif pour 6H00 demain matin. Quand je regarde l'heure, je me dis que ça va être chaud. 

    Un peu long à charger et avec un départ du quai à 11H15, ca va vraiment être bouillant ; heureusement que je suis léger avec moins de huit tonnes de marchandises. La pluie s'est remise à tomber, on va rouler molo dans les courbes et les descentes. 

    A cette heure, le contournement de Lyon passe crème, pas d'incident à déplorer malgré le temps et le début de semaine toujours chargé en circulation.

    A partir de Thiers, c'est le déluge vive mes essuis glace neufs.

    Le temps s'arrange nettement après Ussel. Mon GPS m'annonce une arrivée vers 19h10, au dépôt de Quinsac. Etant plombé, je préfère un dépôt Combronde que tout autre parking, relais routier compris ; de plus, celui ci est superbement calme au bout d'une impasse, et au milieu des vignes.

    Il me faudra couper quarante cinq de toute façon. Je perds bien vingt minutes dans des bouchons au nord de Brive, au lieu de l'intersection avec l'A20? suite à des travaux. Victime d'un sérieux coup de pompe, je lâche l'affaire dans une petite aire, pour soulager non pas ma vessie, mais ma cheville. Il faut qu'elle bouge un peu, moi aussi, ca va me booster un peu. Ce qui me boost le plus c'est le chocolat amandes grillés et miel. Un vrai plaisir, et c'est revigoré que je reprends la route direction la Gironde. 

    Je surveille Maps d'un œil, et m'aperçois que la rocade Bordelaise passe bien, mais je ne pourrais pas arriver sans faire trente à Quinsac. Je stoppe pour me restaurer ; une fois au dépôt, il ne me restera plus que la douche à prendre. Mais que la journée fut rude, j'ai vraiment eu du mal cet après midi.

    Vers 20H00, la rocade de Bordeaux ne pose pas de problème, et j'arrive avec vingt minutes d'avance sur ma 15, mais en dépassant un peu les 9h00 de conduite.

     

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  • Au loin, les Pyrénées
    Mal garé en direction de Bilbao
    Vu de Bilbao
    T'es tout petit Valentino
    Et on attend.....
  • Mardi 9 Septembre 2025
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    Après 9H10 de coupure, il faut remettre le couvert. Le dépôt à Cestas est facile à trouver, même si j'ai un peu hésiter car proche d'un entrepôt de produits frais, et j'ai bien cru me tromper. Mais non, c'est la bonne porte, mais ca portait à confusion. Avec une inscription deux minutes à l'avance, j'avais donc douze minutes de rab, excepté la perte de temps suite au bouchon au nord de Brive.

    J'ai un quai une fois les formalités remplies ; il n'y a pas d'autre camion de toute façon. Du temps qu'ils me vident, je replis mon câble, puis je regarde un peu l'accès au port de Bilbao.

    Je suis du bon côté de Bordeaux pour filer sur l'Espagne. Dans l'autre sens, l'autoroute est à l'arrêt sur plusieurs kilomètres. De mon côté, pas grand monde et j'attendrais bien 10/20 mn avant qu'un Patinter, lancé comme un frelon, me dépasse. Heureusement, je tenais bien mon volant….

    Je commence à deviner les Pyrénées dans mon horizon. Comme très souvent dans le coin, il y a pas mal de brume et ce matin, je n'y échappe pas. J'arrive doucement à la frontière. Au passage, mon tachy a géré le changement de pays, je ne fais que le valider. J'aurais du faire ma coupure côté France, car les stations côté Espagnol sont vite chargées, et il y a peu de place. Les m² ici sont limités, à flan de montagne, les aires de repos ne sont pas importantes. Moi, qui salivait déjà devant un bocadillo au jambon fromage, ben je suis de la baise. J'échoue comme un malpropre sur une petite aire sans toilette afin de satisfaire la RSE. Dommage, je n'avais que 15/20 minutes avant d'arriver au port.

    Port facile à trouver, ainsi que le client, même si je me trompe de porte d'entrée à l'arrivée. J'ai une fenêtre pour charger 12/20H00 ; impeccable, il est 12H30. Je m'inscris à l'entrée dans une petite guérite qui paie pas de mine. Le gars parle bien trop rapidement pour moi. Je répète avec mes mots, il me fait signe avec le pouce en l'air. La hall 2B est facile à trouver, ainsi que le bureau dans un pitoyable bungalow. Autant le gars de la guérite était sympa, autant au bungalow, on sent bien le gars qui pète plus haut que son cul. Bref, il me dit  d'attendre, qu'il manque deux bobines. Ah quand même, j'en charge quatre.

    Ce qui m'a choqué en entrant sur le port, c'est la circulation en bordel. Ce n'est pas un grand port, mais il y a des camions de partout qui filent tous plus vite que les autres et dans n'importe quel sens. Au départ, j'avais une crainte de rouler entre les bâtiments dans le mauvais sens, mais non, il n'y a pas de plan de circulation. Idem, tu roules très proche des grues qui déchargent les navires. Si le personnel d'Arcelor Fos voyait ça…..Tous mourus.

    Bien, le temps passe, mais le péteur ne m'a toujours pas appelé. Quand je le relance après avoir patienter dans une file interminable de chauffeurs, il me répond en me tournant la tête ; je n'ai rien compris. Le secours viendra d'un chauffeur espagnol qui m'a parlé plus lentement ; je dois attendre encore, les bobines ne sont pas là, il vient me charger. Ok, depuis une heure trente, c'est ça. J'en avise Virgile qui me rappelle dans le quart d'heure. L'affréteur prend le relais, il faut attendre.

    Et pour compléter le tableau bien noirci, il n'y a pas de toilettes. Bon, ben je fais comme tout le monde, je pisse contre le hall derrière les bobines stockées en extérieur. Un peu avant 17H00, je vois un gros fen qui apporte deux bobines, qui paraissent du format de celles que je charge. Je reprends espoir, surtout après vérification, car ce sont bien mes bobines. Je retourne au camion prendre mes papiers et fonce au bungalow bureau. Toujours autant de monde devant, car le gars gère les chauffeurs à l'arrivée et au départ. Mais, je pense sincèrement qu'il se noie tout seul. Il gesticule et quand certains chauffeurs élèvent un peu la voix, il part dans le hall avec son talkie walkie….Au bout d'une demie heure d'attente, et ne le voyant pas revenir, je retourne au camion et patiente. 

    Virgile est informé en temps réel, ainsi que celui qui nous affrète, mais à 18H30, Virgile avait annoncé que l'on partait. De toute manière, la personne de la guérite que je suis retournée voir, me l'a dit " a la manana".

    Je crains de me présenter à la douane du port sans document, mais non, ils me font ouvrir la remorque et me salue. Je ne demande pas mon reste.*Quelle journée de merde…

    J'échoue à la première station service après Bilbao, bien trop proche à mon gout de l'autoroute, mais pas trop le choix. Cassage de croute au resto de l'autre côté de l'autoroute. La cheville va de mieux en mieux, elle ne souffre pas trop dans les escaliers de la passerelle menant à la cafétaria.

    Demain, je remonte à Barcelone du Gers, à l'endroit où je devais charger après mon Tarbes. Départ demain à 5H01.

     

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  • Départ en nocturne
    Vers Auch
    Toulouse, mais rien dans mon sens
    Les Corbières
  • Mercredi 10 Septembre 2025
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    Comme beaucoup de station service en Espagne, on se gare en marche avant. Le matin, il faut donc sortir en marche arrière, même si tu jettes un œil avant de démarrer ta manœuvre, il ne faut pas qu'un imbécile ait l'idée de stationner dans l'allée...Mais à 5H00, pas de souci, il n'y a personne. Je suis quelque fois surpris du temps que certains chauffeurs prennent pour faire "chauffer" leur moteur. Le temps que je parte aux toilettes, revienne, faire le tour de l'ensemble, m'installe et débute ma sortie de stationnement, un de mes voisins est toujours à l'arrêt, moteur tournant!! Perso, deux minutes, trois l'hiver, et je pars en manuel sans faire monter trop les rapports. Vu la quantité d'huile à chauffer, de plus au ralenti, il va y rester la matinée.

    L'autoroute est bien sympa, mais il ne faut pas trop prendre de vitesse, car certaines courbes sont bien traites. Je m'étais fait la réflexion, la veille en descendant sur Bilbao "faire gaffe en charge au retour". A vide et sur le sec, ca va, on a de bons freins.

    Mon tachy gère le changement de pays, je ne fais que valider. Est ce pris en compte sans validation du chauffeur? Je pense que oui!

    Bon, j'ai validé dans le doute à la seconde aire de repos, trop de chauffeurs avaient pris la première aire. Je continue mon petit bonhomme de chemin en écoutant les informations. A priori, à part dans les grandes villes et sur quelques lieux bien ciblés, il n'y aurait pas de blocage. Ce matin, je ne devrais pas avoir de souci sur ce point là, mais à l'approche de Toulouse, c'est à voir.

    Chaque chose en son temps, et c'est d'abord une pause café pain aux raisins dans une station. Il me reste moins d'une heure à rouler, on ne va pas s'affoler. J'arrive chez le client, les trois emplacements de chargement sont occupés, et un camion est en attente. Je devrais donc avoir un peu d'attente, mais non, puisque en fait, je prends des bobines, eu nombre de quatre pour une liaison inter-sites. Impeccable, le temps que le pontier reprenne sont poste, et je suis dans le hall. Toujours très sympa sur ce site ; on est dans le sud ouest, au pays du canard.

    Les quatre bobines sont rapidement dans la fosse ; le temps de jeter les sangles et je peux reprendre la route.

    J'ai le droit de traverser Nogaro et je ne m'en prive pas. Je ne suis pas excessivement lourd, puisqu'à 24.5 t, si bien que les petites côtes de la 148 se passe relativement bien, ainsi que les relances à la sortie des villages traversés. Mais il faut un bon deux heures pour arriver aux portes de Toulouse, qui pou moi, passera sans un coup de frein, excepté ceux nécessaire aux changements de direction. 

    Il me semble que je coupe à la seconde aire de repas après la ville rose : douche, et cassage de croute. J'assite à un cours de perfectionnement pour les manœuvres d'un semi donné par un Européen à destination d'un Indien. Ils sont courageux de venir bosser en Europe pour gagner leur vie, mais il y a débat sur leur formation et l'attribution de leurs permis! A t-il un permis hongrois? 

    Je visais le dépôt de Bollène pour ce soir, mais là encore, c'est trop optimiste. Je roule au bout de mes heures et stoppe à la sortie de l'autoroute à Remoulins. Je pensais aller jusqu'au Gravières ; j'y allais un peu à reculons, puis un collègue de la boite m'y a dissuader!

    Demain, je vide à Bourg Saint Andéol, non pas du primeurs, mais mes quatre bobines. Puis, une petite liaison en papier à recycler entre Montélimar et Saica Paper (je déteste). Et dires que j'ai balayé ma fosse pas plus tard que ce matin….Après, je charge des panneaux PV pour Macon. Je finis en inter-régional.

     

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  • Bourg Saint Andéol
    Dnas la petite ZI de BSA
    Le bestiau de Mich07
    Un bon moment de convivialité
  • Jeudi 11 Septembre 2025
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    La nuit n'a pas été très bonne, j'ai beaucoup tourné. 

    Ce matin, juste un petit café avant de partir, je m'arrêterais pour un vrai petit déj aux Terrailles. Je démarre tranquillement via la N86. Il fait bien nuit encore. Surprise, les Terrailles sont fermés ; crotte j'irais plus loin, et plus loin, c'est le Fanélie. Un grand café avec un mauvais croissant plus tard, je peux enfin commencé ma journée. Je traverse le Rhône pour rejoindre Bourg Saint Andéol. Le client est bien sûr encore fermé, mais je me gare avant le portail, pour dessangler mes bobines. Ici, il faut entrer en marche arrière et contourner à contre main le bâtiment. 

    Je demande afin de rentrer sur le site, si je peux  m'engager. Le gars est surpris de ma demande, d'après lui, tout le monde entre sans rien demander. 

    Je fais de même une fois près du hall. Impeccable, c'est un gars que je ne connaissais pas qui se charge de prendre les commandes du pont. Il est un peu brutal avec mon plancher, mais quand il voit mes grimaces, il se ressaisit sur ses prochaines prises. Ca va, j'aime bien. A peine vingt minutes pour vider, que c'est bon quand tout se passe bien. 

    Désormais, je remonte un peu direction le nord via la N7. Je charge dans la ZI de Fortuneau à Montélimar. Je connais le site pour y avoir chargé lors de ma courte époque Coquelle. C'est un site de recyclage et plutôt petit. Les gars sur le site sont très sympas, et pour un site de cet type, est assez rangé ; pas trop bordélique en gros. J'attends que la place se libère, elle est prise par un Mazet, un local quoi. Je reste sur le site en tout moins de quarante cinq minutes. Mes balles de carton sont bien positionnées, c'est assez rare. Généralement, j'ai toujours grincé des dents avec des caristes qui force sur les barres opposées. Là, le gars est bien soigneux, et le remercie de cette attention. C'est bien de râler quelques fois (ca soulage plus que ça ne fait avancer le schmilblick), mais quand un gars bosse bien, il faut le dire aussi.

    Je remonte en prenant l'autoroute à Montélimar nord, pour en sortir à Valence nord. La parking de SAICA est bondé en première vue, mais ce sont surtout des remorques solo et quelques pulvés. Peu de bâché, si bien, que dès mon inscription, réussie du premier coup, je suis invité à rentrer sur le site. Je suis deux locaux, deux AP Trans. En fait, nous ne sommes que trois bâchés. Donc, tout va assez vite, le seul "point bloquant" sera l'attente d'un cariste pour aller en zone de déchargement. Plusieurs nous passent devant, mais ils doivent aller en pause.

    Après pour vider, c'est rapide. Avec un coup de fourche pour neuf balles, les vingt deux sont vite au sol. Maintenant, on sort le balai et on nettoie. Les balles devaient être assez bien faites, car je n'ai pas trop de résidu de carton, comparé à mes précédents voyages et surtout quand je vois l'état des remorques des AP Trans. Je pars donc avant eux. 

    1H10 sur le site, ce doit être mon record pour ce site. On remonte toujours plus au nord, à Loire sur Rhône, mais pas au dépôt, mais chez nos voisins d'en face, où nous chargeons habituellement des panneaux photovoltaïque. J'avais préparé ma CMR dans ce sens, sans lire la rubrique "chargement" dans ma mission. Et bien, ce n'est pas des panneaux, refait ta CMR M du Baloo.

    De suite à quai, de suite pris en charge par un cariste, et en vingt minutes, j'ai vingt big bags dans la caravane. Je traverse jusqu'au dépôt afin de prendre ma douche, et laisser mes CMR de début de la semaine. Virgile me demande si je suis ok pour des navettes semaines prochaines entre Loire et Saint Georges. Une semaine avec des retours à la maison, moi ca me va de temps en temps. Bon, ca va être long et peu passionnant, mais je sais que pas mal de chauffeurs n'aiment pas ce genre de boulot, surtout pour des raisons de frais. Je croise Thiebaut, notre second mécano ; j'en profite pour lui glisser un mot sur mes flexibles, car je trouve que les flexibles d'air ont tendance à souvent s'entrelacés avec leur voisin. Il passe voir mon camion. Lorsque je rejoints mon camion, je vois au loin que Thiebaut s'active sur la passerelle. En fait, ils étaient morts, ou plutôt pas trop en forme, limite à casser. 

    Nous avions échangé avec Mich07, via le forum, mais aussi par SMS. Lorsque je pars du dépôt, je l'appelle. Je coupe à l'Avé Maria, son fief. Je lui demande où il met les clefs. Il arrivera vers 19h30 me dit-il. Dans l'attente, une fois arrivé sur le parking, un peu de nettoyage de cabine, et puis c'est l'heure de mes devoirs.

     

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  • Le port de Macon
    Les HD : plus de kms sur les remorques que sur leurs roues
    Voyage sanglé, y a plus qu'à
  • Vendredi 12 Septembre 2025
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    Excellente soirée avec Mich07 hier soir. On n'a pas vu le temps passé, et on s'est retrouvé au PDJ ce matin, avant de prendre nos chemins respectifs. Pour ma part, c'est Macon et sa zone portuaire. J'y arrive avec bien trente minutes d'avance. mais je serais le premier pour l'activité "hall", même si mon déchargement a lieu dehors. Pas de pluie ce matin, et une température plutôt clémente, c'est agréable. Les gars ne sont pas pressés de sortir pour venir me vider. J'attendrais bine vingt minutes, remorque débâchée, avant que l'intérim de service vienne donner des coups de fourche sous les big bags. Je repars vers 9H00, pour un saut de puce, puisque je vais chez Carrouf à Crêches sur Saône, pour charger des bacs réfrigérées qui ont servis pour des promotions diverses. 

    Je craignais une attente "importante " là bas, mais non, je suis de suite dans la cour, en plein milieu d'un véritable capharnaüm. On s'occupe de suite de moi, avec un cariste qui approche les bacs au cul du camion, et je n'ai plus qu'à les pousser, puisqu'ils sont sur roulettes. Par contre, c'est un peu le bordel pour les caler. Puis j'ai la lumineuse idée (si si), de les mettre en quinconce. Il n'y a qu'au niveau des poteaux que cela ne passe pas, mais les pertes de place à ces niveaux, ne gêne pas pour tout faire entrer. Les gars sont même surpris de l'idée, car personne ne fait comme cela ; tous les chauffeurs les mettent en longueurs sur le côté droit, avec les roues bloquées. J'ai aussi bloquer les roues. Sur les premiers rond points, je roule cool, et même sur les derniers d'ailleurs, et le résultat sera parfait, puisqu'à arrivé à destination, rien n'a bouché. Je suis très bien reçu sur Mornant ; les gars partageant les mêmes couleurs. On vide rapidement à quai ; il y juste à faire rouler la came. C'est torché en quelques minutes.

    Il est 11H0 environ, et jamais, je ne pensais être à ce niveau dans mon programme. Virgile a prévu un chargement à Satolas à 13HH0, je trouvais "osé" cette heure, mais en fait, j'aurais dans les vingt minutes d'avance. Impeccable pour casser une graine.

    Dès mon inscription, j'ai un quai, et un message de la charmante personne que e réceptionne : 14 palettes à sangler, ce qui veut dire au moins quatre grandes équerres. Pour 1h30 de route, je vais passer autant de temps à quai et en manutention. Quatre équerres, et sept sangles plus tard, j'ai ma CMR tamponnée, je peux prendre le chemin du dépôt.

    Depuis hier matin, nous n'arrivons pas à joindre Robert, notre collègue d'origine polonaise, et pour cause, il est très tendu voir perturbé par les dernières actions des Russes. Sa famille est assez proche de la frontière Biélorusse (une centaine de bornes de mémoire). Depuis plusieurs mois, il est préoccupé, car il craint que "l'ami" Poutine souhaite une nouvelle grande Russie. Pour ma part, c'est ma crainte aussi. Où va t-il s'arrêté?

    Retour au dépôt où les places sont déjà chères, et avec mes 28 T, les essieux de ma remorque font bien la gueule lors de ma manœuvre finale. Je retrouve Benoit, Yohan et Olivier. Jérôme, Mickael sont déjà partis, et Jean et Robert sont encore sur la route. 

    La semaine prochaine ne sera pas drôle au niveau boulot, mais je l'ai accepté. Je ne ferais que des navettes entre Loire et St Georges après avoir vidé à Valence lundi matin.

    On espère ne pas mettre les tenues kaki ce weekend, ni les prochains jours non plus.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Oui, c'est un "COURS" et non pas un "chemin"
    En attente à St Georges
    Des anciens de la maison
    Le Morvan
    Garé chez Ursula
  • Lundi 15 Septembre 2025
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    J'attaque ma semaine de tour de clocher. DHL abandonne les locaux de Loire sur Rhône (en face de chez nous), ils transfèrent donc leur marchandise dans leur nouveau dépôt de St Georges d'Espéranche (l'ancien dépôt Conforama, du moins une partie). Logiquement, je ferais trois tours jours. 

    J'ai pris mpn petit casse croute pour ma pause déjeuner de ce jour, et puisque mon couchage est propre et sec, ce matin, je l'ai mis dans mon sac. 

    Avant d'attaquer mes navettes, je dois partir livrer à Valence, un détaillant en boissons. J'ai pu oir qu'il ouvrait à 8H00, sa cour n'est pas très grande ; j'espère que ses camions de livraisons seront déjà partis à mon arrivée. Après avoir croisé Manolo vers Tain, c'est justement un camion de mon client que je crois à quelques centaines de mètres de ma destination : un de moi sur leur parc. 

    Effectivement, ce n'est pas très grand, j'ai la confirmation immédiatement que l'on videra par les côtés, mais avant d'entrer, on va partir voir à pied. Accueilli par un gars très sympathique et très souriant, o  discute rapidement du lieu le plus adapté pour me vider. De toute façon, je devrais bouger entre les deux côtés, la cour n'est vraiment pas large. Un café? Bien sûr, on ne va pas refuser. Café servi dans les cinq minutes, alors que j'ai déjà entrepris le débâchage, mais aussi, le dessanglage des sept premières rangées de palettes, celles des canettes.

    C'est assez rapide malgré que mon gars soit interrompu régulièrement par des techniciens partant en intervention pour les entretiens et maintenance des équipements de bistrot. Après m'être déplacé, on attaque le second côté et c'est vers les 9H00 passé que je quitte cette fine équipe. 

    C'est bien assez étroit pour sortir de ce cours. Parce que oui, hier, on regardant l 'adresse, je me suis rassuré en voyant écrit "cours" machin, mais du cours, c'est plutôt étroit et pas simple pour en sortir ; bon je suis vide les essieux de la remorque souffrent moins, mais pas trop adapté pour nos petits camions.

    Je remonte tout droit debout en direction du dépôt, et c'est à ce moment que Virgile me contacte. Il annule mes navettes et me fait partir en longue, il y a urgence pour un client. Les navettes seront faite par un affrété qui tourne logiquement en container. Et garçon, tu sais que mon frigo est vide. Purée, je suis un peu énervé, mais heureusement, en terme vestimentaire, j'ai du stock ; pas pour le mois non plus mais une quinzaine : no pb. Par contre, niveau bouffe, c'est marée basse. Ce matin, j'ai profité d'être léger pour ramener un pack d'eau supplémentaire, donc, il peut faire chaud, j'ai de la réserve. Bon, ben, il faudra trouver une supérette sur le trajet.

    Je monte à Evry, donc, je passerais par le Morvan et je stopperais à Chagny, à l'Intermarché, il est très facile de s'y garer le long de la route.

    Je fais tout de même une seule navette en arrivant, et malheureusement, j'y passerais pas mal de temps, car il y a un bug dans leur système de commande, et il faut que ça tombe sur moi. Ce matin, ca passait crème...purée, comme si j'avais du temps cet après midi.

    Je file charger au dépôt et comme par hasard, j'ai une grosse (plus de 16T) et une petite bobine à charger, soit, logiquement, eux zones et deux façons de charger, par le toit pour la grosse, en latéral pour la petite. Thomas a pitié de moi, il viens me charger en extérieur. Adorable ce garçon.

    Il est plus de 15h00 quand je quitte le dépôt, et la rocade est bien encombrée. J'y laisse dans les 20/25 mn. 

    Je sors à Chalon nord pour prendre par le Morvan, avec la pause course, pour remettre le frigo a un niveau convenable pour le reste de la semaine. Normalement, je reviens mercredi sur Lyon, ma femme me descendra des bricoles, mais aussi mon PC, afin de reprendre l'écriture de ce CDB.

    Je m'arrête chez Ursula, ce soir j'ai ma claque.

    Demain, je décollerais à 5H01, j'aurais mes neuf heures et quelques poussières ; c'est ce qui compte.

     

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  • Les fous
  • Mardi 16 Septembre 2025
  •  

    J'étais garé sur la parking côté "montée", et j'étais le seul camion garé lorsque j'ai éteins les feus. Vers minuit, un Daf est venu se coller à moi. Et collègue, le parking est grand…

    Comme convenu, j'ai lâché les chevaux à 5H01, avec l'idée de reprendre l'autoroute à Avallon, mais l'entre de celle çi est fermée pour la direction de Paris. La déviation nous fait passer par une petite départementale, bien accidentée, et bien étroite. Par chance, on y croise pas beaucoup de véhicule à cette heure matinale. Sur le bout de natio, un Renardeau regardait les camions passé, tranquille pépère. Je trouve que l'on voit de plus en plus de renard sur nos bords de route.

    L'autoroute est très calme à la montée comme à la descente. Le jour se levant, je m'arrête après Auxerre, pour me détendre un peu les jambes et boire un café en station. Je commençais à être un peu lassé après 3H00 de volant ce matin. Sans doute avec l'objectif qui me fait rêver, à savoir entrer sur la région parisienne. Bon, ca va quand même, car je livre Evry. C'est un client que l'on refait désormais régulièrement, car Benoit et Jean y sont montés lundi. 

    Malgré que Evry soit situé au sud de Paris, je n'échappe pas à un beau bouchon à partir de Villabé. Alors que j'ai moins de 10 kms à parcourir, je les ferais en quarante minutes. Arrivé sur place, je devrais attendre qu'un camion, affrété Combronde libère la place, avant de rentrer dans le hall. Il y a pas mal de place pour reculer dans le hall, c'est impeccable, avec une marche arrière à main. Dans le hall, il y a un feu qui t'averti lorsque tu es dans la bonne position pour le pont, c'est cool. Dans l'attente, j'avais dessanglé mes deux bébés, je n'ai plus qu'à attendre le pontier pour me soulager de mes 27 T.

    Mission accomplie, désormais, je pars encore plus au sud pour mon chargement, et mon but est à Montereau. Je loupe la sortie avant le péage pour la direction de Fontainebleau. Pas dramatique, je prends la sortie 14, et contourne Fontainebleau, puis Moret. 

    Chez le client, c'est full, des camions de partout, dont un collègue du sud ouest qui est là depuis quarante cinq minutes. Pour mon chargement, je resterais sur le site plus de 2H30. J'ai chargé du fil en bobines à destination de Rives, banlieue de Grenoble. Vu les plus de trois heures perdues ce matin, entre bouchons et attente, ma volonté de prendre la N6 jusqu'à Chalon est mise à mal et ce sera autoroute dès ma sortie de l'usine. Je vise au plus bas ce soir.

    Malgré mon poids important, pas le mien car j'ai encore mon corps d'été, mais celui de la caravane, ma conso chute bien et se stabilise aux alentours de 27l, lorsque j'arrive à l'Avé Maria, avec 9H40 de volant. D'ici, je devrais ne mettre dans les quatre vingt dix minutes pour arriver à Rives.

    Soirée moins guillerette que semaine dernière, car Mich n'est pas là.

     

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  • Proche de Grenoble
    du fil en bobines
    des tôles plates et des bobines, faut pas s'en fer
    MAGINFIQUE
    Garé au coeur du village
  • Mercredi 17 Septembre 2025
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    Après mon petit déj au bar, je reprends la route alors que le jour n'est pas encore levé, mais il ne va pas tarder. Le client ouvre à 8H00, j'ai quitté Maria à 6H25, en retardant au max, pour garder de l'amplitude pour la journée.

    Full autoroute pour me rendre à Rives, en bifurquant via l'A432, afin d'éviter les gros potentiels ralentissements de Rillieux, Vaulx en Velin et St Priest. Le client est situé très proche de la sortie de l'autoroute, mais Olive m'a dit de me méfier en bas de la descente avant d'arriver des deux virages. Effectivement, on coupe pas mal pour les prendre et on n'a pas de vue sur ce qui monte. J'hésite à prendre l'impasse, malgré que Maps m'indique de la prendre. Je vais faire le tour du rond point. D'o^, j'étais placé sur la route, je ne voyais pas ce qu'il y avait au bout de cette impasse. En arrivant dans l'autre sens, on devine bien des bâtiments industriels, puis je vois le panneau indicateur de l'entreprise. J'ai tout bon.

    Une charmante dame m'accueille et me valide mes papiers, m'indique où me garer, elle appelle un collègue pour venir me décharger. Je lui signale que j'ai bien dix minutes de dessanglage. 

    J'ai intégralement poser les sangles au sol, mais je n'ai encore rien rangé, lorsqu'un cariste se présente à moi. Il me signale qu'il m'a vu hésiter, et m'avoir fait signe de rentrer dans l'impasse. Désolé, mon garçon, je n'ai pas fait attention. Gars sympa et rapide ; avec ses fourches, il descend deux tourets de bobines à la fois. En sept voyages, je suis vide, et n'ai plus qu'à tout ranger. 

    Direction le dépôt pour trois bobines à poser à La Ferrière. Les collègues qui sont montés en début de semaine, m'ont signalé que le hall du client était archi blindé, et que les gars étaient un peu long pour trouver de la place pour les apports de la semaine.

    Ma petite femme m'a descendu quelques affaires, et surtout mon PC, car je ne me voyais mal rattraper les cinq jours de la semaine dans le weekend. On prend un café, ensemble, puis il est temps de retourner à la mine. Toujours Thomas à la manœuvre, et toujours plaisant de travailler avec lui. C'est un fan de Base Ball, et il joue encore en loisirs. 

    Je passe remplir mon plus gros réservoir, puis je pars compléter à La Grand Croix avec des tôles plates, mais bien assez lourde, puisque ce lot est affiché à 5T. Je serais bien lourd pour monter en Vendée. Je frôle les 29 T.

    Je suis surpris à La Grand Croix, car je suis de suite pris en charge, alors que je n'ai pas ouvert ma remorque. En fait, les lots étaient juste à côté et ils gênaient le chargement des autres camions. C'est cool, je jette trois sangles avec les équerres, et ne demande pas mon reste, je file vite fait.

    Oh pas loin, puisque je vais profiter d'avoir une coupure à faire, pour me rendre au dépôt de Veauche, afin de prendre ma douche et me restaurer un peu. Voilà, les trente sont faites, je n'ai plus qu'à tirer les heures au max, mais surtout surveiller mon amplitude et clôturer ma journée avant 19H30.

    Pas de surprise sur le trajet, c'est un habituel, via Saint Pourçain et la RCEA. Je visais Bellac, mais il en reste un peu, alors je file jusqu'à Bussière Poitevine, chez Marlène. Il est 19H25 quand je valide ma fin de journée au tachy.

     

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  • La brume au petit matin
    le stock du client
    entre Chauvigny et Le Blanc
    Dernière coupure de la journée
  • Jeudi 18 Septembre 2025
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    Après 11H01 de coupure, il est temps de remettre le couvert. Je mettrais une petite heure pour rejoindre l'entrée de l'autoroute à Poitiers, que je quitterais plus jusqu'à la sortie Saint Hermine. Je livre mon lot de tôles, juste en face du client chez qui je viendrais charger toute à l'heure. Depuis sa cour, je vois le site de l'autre côté de l'autoroute. C'était un peu galère pour arriver chez le client, en raison de travaux et des barrières mises en place par l'entreprise de TP, empêchant les camions de passer. T'es bien gentil Bernard, mais on est dans une ZI!! Tous les cinquante mette, j'ai décalé les barrières qui "protégeaient" les plaques d'égout, bien apparente, car ils ont rogné le goudron. Pas le choix que de rouler dessus.

    Je prends quinze minutes pour décharger et ranger le matos. 

    Je continue encore un peu plus au nord pour me rendre à La Ferrière. Pas de pb, même à l'approche de la Roche sur Yon. J'aurais un peu d'attente pour livrer mes trois bobines ; cela me laissera le temps de partager un café avec un autre chauffeur en attente. 

    Je retourne donc direction Sainte Hermine, sur un site où nous chargeons régulièrement. Sur place, aucun camion, je suis le dernier de la journée à venir charger. Le site accueille un groupe de retraités, venus se dégourdir les jambes, et visiter ce tout nouveau site de production d'isolant à base de lin. Je ferias un peu l'attraction avec les opérations de débâchage et déplacement de poteaux. Fini, le cirque, je laisse mes petits vieux partirent à la soupe ; perso, j'attendrais d'arriver à l'aire des deux Sèvres pour me restaurer, juste après avoir pris mon bain. 

    Je ne pensais pas être rechargé avant 13h00, mais c'est une bonne chose. Mes deux journées de dix heures de conduite sont consommées. Viser le dépôt de St Pourçain est utopique, alors, je décide de passer par Chauvigny, Le Blanc, Argenton. Je suis en léger, je ne perdrais pas de temps, et de plus, il y a vingt sept kms de moins que par Bellac et RCEA. De plus, les solutions de parking sont assez nombreuses tout au long de cette route.

    Je vois que le resto vers les transports Jubert à réouvert (commune de Jardres).

    Après Argenton, une mamie démarre à un stop ; je suis loin du carrefour, mais je ne sens pas le truc. Je réduit fortement ma vitesse, et alors que je suis à moins de deux cents mètres de mamie, voilà pas qu'elle s'arrête, alors que sa voiture est intégralement sur ma voie. Je n'ai pas "lu" de panique sur les yeux de la mamy, mais j'ai vraiment eu peur de la taper. Personne en face, j'ai donné un bon coup de volant pour éviter de la pulvériser. Quelle frayeur. Je suis persuadé, en me remémorant les images, que la mamy s'est arrêtée au milieu de la voie, en étant persuadé d'être au marquage du stop.

    Je me remets de ces émotions au Goelat, un peu avant Montluçon, et je retrouve un des chauffeurs Perrochau avec qui j'avais diné hier.

    Voila, grâce à ma petite femme, j'ai pu faire mes devoirs et rattraper mon retard d'écriture. Demain, lors d'une pause, on triera les photos.

     

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  • PDJ à Lapalisse
    Café au Cheval Blanc
    Bouchon à St Chamond
  • Vendredi 19 Septembre 2025
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    On y mange bien a la halte du Goelat ; ce n'est pas très copieux, mais ca me convient, on digère plus facilement. Je ne suis pas pressé plus que ça ce matin, puisque mon programme consiste à aller vider à Villefranche, tout près de la sortie d'autoroute, puis de descendre à Reventin, pour changer une sonde qui déconne, et fait régénérer le filtre tous les deux jours. Et puis, j'ai à nouveau le bouton de démarrage qui fait des siennes.

    Je me lève tranquillement, et je quitte les lieux à 5H17.

    Je file jusqu'au relais de Lapalisse, pour un vrai petit déj. Il y a peu de camion encore garé avec les rideaux tirés. Les chicots sont rutilantes, je peux reprendre la route direction le Beaujolais, via la N7, puis ce sera l'A89, pour finir. Le client est facile à trouver dans la ZI, mais il y a deux dépôts, et bien entendu, je vais au mauvais, mais c'est l'adresse que j'avais, donc...Vas y recule à contre main, et au bruit. Il n'y a pas eu de bruit, je peux continuer mon chemin. Oh pas loin, la rue d'à côté. Je suis très bien accueilli par un ancien. Je suis à l'abri du petit vent qui souffle ce matin, on est bien là. Ca décharge tranquillement, car les références sont un peu mélangées, et puis c'est le temps des papiers, mais surtout du café offert.

    A la hauteur du Groupama, le plus beau stade de la région, Virgile me demande si je peux aller à Oytier avant midi, car un affrété le plante, et on doit sortir un lot avant midi pour le dépôt. Je passerais chez Renault l'après midi. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que la journée va bien être chaotique. Cette semaine, nous avons eu pas mal de changement de programme, car Léa et Mickael sont fortement grippés (Covid?) et sont arrêtés. 

    Alors les navettes Oytier / dépôt, j'en ai fait quelques unes, et c'est bien le bordel. On charge de tout et de rien, mais surtout des belles merdes (désolé, mais ca qualifie bien le truc), et c'est long à charger. J'arrive bien avant l'heure, mais on me fait changer de quai, le trois pour le quatorze.

    Cette fois, je serais chargé. Le gars est bien souriant, et lorrsque je vois le bordel, je suis limite de partir en courant. Rien n'est filmé, rien n'est attaché, et des palettes en simple, doubles, etc. Aucun format identique. On passe près de deux heures à tout ranger caler au mieux, mais on fait rentrer le lot intégralement. Je pense qu'il y aura de la casse durant le transport, je roule cool, de chez cool.

    Pas de bruit suspect jusqu'à la concession de Reventin. J'y retrouve Yohan, pour le même défaut. Depuis quinze jours, son camion régénère, comme le mien. Bisarre, ils sont de la même génération....ou pas. Les mécanos sont très sympas ; je préfère de loin, ce garage à celui de Chasse (même patron).

    En quarante cinq minutes, c'est réglé. Entre temps, Virgile m'a contacté à nouveau. Je sentais le truc. Je vide mon Oytier, puis je charge ma remorque pour lundi (bobines pour Evry), et je dos filer à Veauche, pour prendre une remorque qui a été réparée à Thiers. Elle est destinée à Mickael.

    Deux heures pour charger, une heure pour vider.... On a dû refaire des palettes. Je n'ai rien perdu, ni cassé, mais disons que certains lots étaient partis chez le voisin.

    Purée, comme en début de semaine, une grosse et une plus petite à charger. Par contre, je suis limite en poids, vraiment limite. On ne fera pas les pleins toute à l'heure. Je ne sangle pas mes bobines et pars garer ma remoruqe le long du grillage, côté parking employé, à l'endroit où on ne "doit" pas se garer, mais pas le choix et surtout pas envie d'y passer l'après midi. 

    Virgile passe me voir, ben oui, il est déja 17h00, et le remorque devait être mise chez un client avant leur heure de fermeture à 17H00. Comment dire?

    Je vais la chercher, la ramène au dépôt et tu vois pour l'emmener lundi matin, pas le choix, mon garçon.

    Bien entendu, ce n'est pas la bonne heure pour rejoindre l'A47, je passe même par le CC pour éviter le bouchon crée par un Merco en panne, d'une socité stéphanoise bien connue, car un membre de FDR y bosse ; un spécialiste de l'Allemagne. Je le croiserais d'ailleurs au retour attelé à une dépaneuse.

    C'est à la hauteur de St Chamond qu'il y a un énorme bouchon dans le sens Sainé /Lyon. Bon, je ferais le plein à Veauche en espérant que ce soit plus fluide lorsque je passerais. Je trouve rapidement la remorque. Elle a dû être utilisée, vu l'état intérieur. Je fais une photo. 

    Un rapide coup d'oeil sur Maps ; le bouchon sur St Chamond n'est pas complétement résorbé, mais je n'ai pas trop le choix. Il faut terminer la journée à 20H17. Je mettrais plus d'une heure pour rentrer. Je dépose en épis la remorque et pars au karcher laver mon gros, il est vraimen crade. Au départ, je visais juste les vitres et rétros, mais j'ai pitié de sont état, alors je passe un peu plus de temps. On raccroche, il me faut sangler, mais avant, je solde ma semaine, car il est déja 20H15.

    Huit sangles plus tard, je peux remonter dans ma voiture, Il reste encore les voitures d'Olivier et de Jean. Olivier rentre ce soir, Jean demain matin. Le portail de sortie est bloqué, puré, comment faire pour sortir. Heureusement, je peux joindre Patrick qui vient côté route devant le portail d'entrée m'ouvrir. Je ne me voyais pas escalader les grands portails pour pouvoir ouvrir depuis la route. On bloque le portail avec un cône et avertit mes deux collègues d'être prudent à leur arrivée.

    Sur ce, il est temps de rentrer.

    Bon bol d'Or.

    Bon weekend à tous.

     

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  • Y a un gars sans pompe : Renaud???
    Dans la file d'attente
    On vide tranquille
  • Lundi 22 Septembre 2025
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    Ca y est les joints de placo sont faits ; il ne me reste plus que le ponçage et la peinture, dont j'ai horreur.

    Lorsque j'arrive au parking chauffeur, il est vide, et je pense que c'est la première fois depuis que je suis dans la boite. Mon camion n'est pas très loin, puisque garé le long de la clôture mitoyenne avec le parking VL.

    A 5H01, je lâche le frein de parc. Pas de mauvaise surprise pour le portail Pl ; il s'ouvre bien lui. La traversée de la région lyonnaise, à cette heure, est un régal. Malgré le poids limite que je peux avoir sur le dos, Valentino monte bien la côte de Rillieux, et je suis même surpris d'être ralentit par un confrère. Pas de pluie pour l'instant. Hier, il a plu à partir de 15/16H00 environ, mais une pluie continue et pas d'orage violent , comme sur le littoral du sud est. Je mets de temps en temps les essuis glace, mais rien de bien méchant sur mon trajet. Cela s'intensifie un peu de Macon à Chalon, mais je n'aurais plus de pluie jusqu'à l'approche de Paris.

    Je suis surpris de ne pas avoir envie de couper un peu ; il faut dire que j'ai eu pas mal d'occupations téléphoniques sur le trajet, et je n'ai pas vu le temps passé. Je commence à apercevoir des signaux d'arrêt de la part de ma vessie, en même temps que mon tachy. Puisqu'ils sont deux à demander une pause, je coupe à l'aire du Soleil Levant (un truc de ce genre). Il reste un peu du gâteau banane chocolat que je n'ai pas intégralement mangé sur le trajet ; avec le café, c'est un délice.

    Je continue ma route sans aucun coup de frein même dans les environs de Villabé. Il est midi lorsque je me gare sur le parking d'attente. C'est l'heure de la pause, mais que pour trente minutes, c'est déjà cool. Pas contre, j'aurais un peu d'attente supplémentaire, car il arrive une navette, qui est bien sûr prioritaire, et le gars n'est pas pressé ; il va saluer tout le monde avant de s'engager.

    Une fois dans le hall, ce n'est qu'une formalité, en quinze minutes, je peux remettre mon toit en position route. Il est 13h00 lorsque je reprends la route, direction Montereau, comme la semaine dernière. Cette fois çi, je ne me fait pas avoir, et je sors bien avant le péage, pour prendre la direction de Fontainebleau.

    Pas de souci pour trouver le client, il n'a pas changé d'adresse depuis la semaine dernière, mais il n'a pas, non plus accéléré sa gestion des camions. Entre mon inscription à la borne, et mon passage en bascule, j'attendrais plus de 2H15. Je me suis même assoupi un peu sur le siège passager, pour dire!

    Toutes les phases chez ce client sont longues, même la remise des documents d'entrée et de sortie, j'y passerais près de dix minutes, à l'entrée comme à la sortie. Il me faut à nouveau attendre sur le parking intermédiaire, si bien, que je suis en place sur un emplacement plus de trois après mon inscription à la borne d'entrée. Et tout ça, pour quinze minutes de chargement. Bon, après, il faut se déplacer et aller en zone de sanglage. Et c'est à ce moment qu'il commence à pleuvoir.

    Même le passage en bascule de sortie est une sinécure. Vingt minutes d'attente. Franchement, ce client est une véritable plaie. Il est 18h00, quand je reprends enfin la route. Je ne pensais pas ce matin d'être obligé de faire une quinze d'entrée de jeu, mais pas le choix.

    Je m'arrête au relais de Savigny, et j'y retrouve David, un chauffeur de Veauche. Demain, je livre à Saint Priest, à proximité de la concession Daf le long de l'A46, puis je descendrais au dépôt pour y prendre des bobines à destination de La Ferrière : comme c'est bizarre.

  • Photos
  • On vide tranquille
    Ciel menaçant sur l'Allier
    Nico et son sourire légendaire
  • Mardi 23 Septembre 2025
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    C'est reparti ce matin sous une petite bruine et une grande fraicheur ; ca pique ce matin. Après un grand café et une pain beurre, je reprends la route direction la ville Lumière, et ce sera du full autoroute jusqu'à Saint Priest. Pas trop de monde sur la route et ca me convient bien. On peut se réveiller tranquillement. Pas grand chose à signaler sur le trajet, à part quelques biches au lever du jour qui se promène dans les plaines, mais tout proche des bois.

    Je coupe quinze sur une aire pour en complément de caféine, avec une petit biscuit et une banane. Je prends un bon gros bouchon avant Tournus, dû au passage à deux voies, et au basculement de chaussée un peu plus loin. Je perdrais bien une vingtaine de minutes dans ce ralentissement et tout chance d'arriver à destination sans refaire une coupure complémentaire. Alors ce sera à Dracé.

    Le client est facile à trouver mais si sur les derniers mètres, j'ai dû faire marche arrière, après avoir loupé le portail d'entrée.

    J'ai le temps de dessangler et de ranger l'intégralité de mon matériel avant de pouvoir rentrer dans le hall par une porte assez minimaliste pour nos camions. De plus on ne voit pas la porte quand on commence la manœuvre. Une bonne reconnaissance et la pose d'un repère au sol ne sont pas de trop. Je m'y reprends à deux fois.

    J'avais pu voir les ouvriers avec des casques anti-bruit….ce n'est pas un luxe dans cet atelier. Je mets mes bouchons d'oreille, que j'ai du mal à conserver, car je n'arrive jamais à bien les positionner. C'est un peu lent à décharger, mais le gars m'explique qu'il n'a pas l'habitude de faire cette tâche, alors il est prudent et on ne va pas lui reprocher.

    Je n'ai pas du rester une heure en tout, ce qui est raisonnable, mais plutôt long pour un client en bobines. Direction sous une belle pluie du dépôt, ou je croise l'ami Olivier, et le Virgile qui nous paie le café, comme à son habitude. On ne peut pas lui reprocher d'être radin au boss.

    Thomas est toujours à la manœuvre pour mon chargement, et chose rare, j'ai quatre bobines à installer en fond de fosse, dont une de dix et les trois autres, font un peu plus que cinq tonnes chacune. La fosse est bien remplie.

    En repartant, je m'aperçois que je n'ai pas pris d'encas, bon ben roule Baloo. Et je roule jusqu'à St Pourçain, pour prendre ma douche et couper mes trente. Je croise Diego, un p'tit jeune récemment rentré chez nous.

    Que faire? Mon idée première était de faire une onze ce soir, car je sais que demain, l'amplitude devrait aller à son maximum, mais, d'un autre côté, jeudi devrait être plus relax. Deux Chaises, l'Aire des Vérités à Montluçon ou le Goelat? Pour ce dernier, ce devrait passer limite, mais ca devrait le faire. Je ne suis pas fan de l'aire des Vérités, alors j'opte pour le Goelat.

    Je laisse couler dans les descentes, histoire de grapiller un peu de temps, et lorsque je vois l'enseigne du Goelat, il me reste cinq minutes.

    Mais qui c'est ce gars qui me fait signe depuis sa cabine? Oh putain, c'est un Levaux, c'est donc Nico72, dit Rillette pour les intimes.

    On a passé un bonne soirée ; Nico a toujours le sourire, c'est un gars très jovial, impeccable pour effacer tous les petits tracas de la journée.

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  • Départ de bonne heure, mais de bonne humeur
    la route entre Chauvigny et Le Blanc
    Traversée de Le Blanc
    Ballade en soirée
    Posé tranquille pour la nuit
  • Mercredi 24 Septembre 2025
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    Je fais attention ce matin, car j'ai un voisin qui ne se lève pas tôt. C'est donc sur la pointe des pieds que je fais le tour de mon camion. Je pars discrètement, en espérant ne pas avoir réveillé Nico. Je ne voudrais pas qu'il me taille un costume, même si c'est la seconde spécialité de la Sarthe ; les costumes sur mesure.

    Jusqu'à Le Blanc, je ne croiserais très peu de monde sur ma route. C'était vraiment calme, cela m'a permis de rouler souvent en phare, sur une route que je ne connais pas trop, c'est toujours mieux, même si on est bien aidé dans nos camions, avec les GPS, notamment pour les ronds points à venir. Et je suis surpris de ne pas croiser d'animaux, à part quelques matous dans les villages, se rentrant après leur soirée.

    Pas mal de monde sur Poitiers, avec notamment le péage, côté sortie d'autoroute à la hauteur du CR qui est blindé. Dans mon sens, c'est nickel. Je stoppe à la première grande aire de repos. Je ne passerais pas en une seule période, alors autant se refaire un bon café et rattraper mon retard d'hier, pour l'écriture de ces lignes.

    Une dernière bonne ligne droite, full autoroute, pour me rendre à La Ferrière, où je serais invité à placer la moitié de ma remorque dans le hall, car la place se fait rare chez eux, avec leur important stock de bobines. Et pour ne rien arranger, un de leurs machines est en rade. Leur production est réduite, et ils ne consomme pas autant de matière première que d'habitude. En sortant du hall, j'aperçois Yohan qui livre aussi. Je pars le saluer rapidement, puis je passe chercher mes papiers à la sortie de la bascule.

    Go la Motte Achard. J'y vais un peu en reculons (au sens figuré, on est bien d'accord). Même si je reste sur un record au chargement cet été, en y étant resté moins de quarante cinq minutes, je sais pertinemment que ce record, je ne le battrais pas aujourd'hui, malgré qu'il n'y est pas beaucoup de camions.

    Et effectivement, tout est long ; l'inscription (10 mn), l'attente au premier hall (20 mn), l'attente au second (15 mn, le chargement en zone 8 (1h), l'attente et le dernier chargement(40 mn). Si on rajoute les temps de déplacement, et les vingt minutes pour l'édition des BL, on a un petit 3H10.

    A 15H20, je remonte dans le camion pour passer en bascule pour la dernière vérification : le poids. Ca va, je ne dépasse pas les 44T, mais je n'en ai que deux en réserve. Je ne ferais donc ni d'exploit de chrono, ni de conso.

    Pour où descendre? En passant par Poitiers, (car j'évite par Melle quand je suis en lourd), soit je vise Bellac et sa zone commerciale, soit je passe par la même route que ce matin, et j'aurais pas mal de possibilité d'arrêt, dont le nouveau relais qui s'est réouvert à Jardres. Mais j'arrive à Jardres avec un petit 8H00 de volant, alors autant poussé un peu. Je stoppe sur un parking dans la traversée de Scoury.

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  • En attente à St Pierre de Chandieu
    Valentino fait son brush
    Au milieu des containers
  • Jeudi 25 Septembre 2025
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    C'était d'un calme, pratiquement aucune circulation sur la route, très bon plan. Et ce m'est pas le seul bon plan le long de cette nationale entre La Chatre et Chauvigny. A titre d'information, le resto routier sur la commune de Jardres est à nouveau ouvert. Je pense que je vais repasser par cette route lors de mes montées sur la Vendée, elle offre une grande variété de parking pour s'arrêter pour une pause comme pour une coupure.

    Départ vers 5H15, mon voisin d'en face, des transports Millet démarre aussi. Pas de pluie ce matin, et je trouve qu'il fait meilleur que hier soir. Lorsque je me suis baladé pour déverrouiller mes cannes, il faisait bien humide. Autre info, la cheville fait bien mieux, mais reste encore légèrement enflée.

    Je oule jusqu'au dépôt de St Pourçain, car j'atteins la réserve, et cela me permet de couper après 2h30 de volant. Je roule tranquille car Vigile m'a confirmé que je rentrais au dépôt après ma livraison de ce jour. Il ne s'attendait pas à ce que je sois si tôt sur le secteur.

    Je couperais à nouveau sur la petite aire de Neulisse, histoire de prendre un café mais surtout de passer un chiffon humide sur le sol et autour des sièges. Voilà plus de poussière dans la cabine, je peux reprendre mon chemin direction St Pierre de Chandieu.

    J'y arrive juste au moment de la coupure de midi, mais je peux tout de même me mettre en zone de déchargement. Les gars cassent la croute, je fais de même, puis je prépare la caravane. Après un café bien chaud avec le personnel de l'entrepôt, on va se réchauffer à vider la came. En trente minutes, je peux remonter dans la cabine et rentrer au dépôt. 200 mn pour charger, 30 pour vider!!

    J'avais bien nettoyé la cabine vendredi soir, mais elle est bien crade avec la pluie et les routes empruntées cette semaine. Et que dire de la bâche. Allez, on a le temps, passage chez QRO à Corbas. Bonne pioche, il n'y a pas grand monde.

    De retour au dépôt, je gare l'ensemble. Virgile me confirme deux/ trois trucs pour demain. Je ferais des navettes entre Loire et et SQF. Puis, j'ai mon programme de début de semaine, avec un ou plusieurs (sais plus) en ADR.

    Nous n'aurons pas de voyage en bobine semaine prochaine. Le boulot ca donc être bien différent.

    Retour à la maison, via Cato. Ce soir, je vais placer mes boitier pour mes inter et prises dans le placo posé récemment.

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  • A Lafayette, en compagnie d'un Volvo électrique
  • Vendredi 26 Septembre 2025
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    Je ne m'attends pas à une journée très intéressante, mais on ne peut pas avoir que du bon, et ceci dans tous les métiers. Alors, aujourd'hui, mon programme consiste à faire trois navettes entre Loire sur Rhône et SQF. Oui, le voyage sur St Georges est déplacé vers SQF pour des raisons de place.

    J'ai RDV à 5h30, mais nous sommes six à avoir RDV à cette heure, et il y a un seul cariste, et je suis arrivé le troisième. Par contre, je ne serais pas le troisième servi, pour des raisons, je vais dire un peu sombre! Bref, je suis le cinquième, peu importe, je ne repartirais que vers 7H10.

    Je n'attendrais pas trop, juste le temps de placer une petite quinze, avant d'avoir un quai. Ici, il y a un cariste et demi….

    Je repars vers 9H00 pour mon second voyage. Il faut compter quand même l'heure pour un voyage, même si celui qui est à vide est un peu plus rapide. L'idée est là. Pour le second voyage, je serais seul, donc relativement bien servi. J'ai croisé un grand nombre de chauffeurs du premier tour, dont un était garé avant Oytier, sans doute en pause.

    Lorsque je repars, Virgile, qui a un peu pitié de moi, m'annule mon troisième voyage, c'est Jérôme qui assuré le troisième ; il n'est plus très loin de Loire. Ca va, Jérôme m'a renvoyé l'ascenseur, puisque j'étais allé cherché son camion à Meyzieu, lorsqu'il était au bout de ses heures, il y a quelques mois.

    De suite à quai, mais j'attends la moitié de cariste pour décharger. Un bon coup de balai dans la caravane, et je peux me rentrer tranquillement. Avec une petite pause déjeuner à la boulangerie de Lafayette, sur le trajet de retour.

    Au dépôt, je passe faire l'Adblue, que je n'avais pas fait à St Pourçain, puis direction le karcher pour effacer les traces de projection due à la pluie de ce matin. Ce serait dommage de ne pas profiter un peu plus longtemps du passage chez QRO.

    On replace les valises ADR, aussi, je passe retirer la mienne. Ca tombe bien, lundi, je serais en plaque orange entre Salaise et St Fons, puis, je monterais un container sur le site de la Combaude. Nous serons deux en containers lundi après midi.

    Et dire que mardi soir prochain, j'aurais pu, sans modification des départs à la retraite sous le second mandat de Macron, rendre les clefs de Valentino.

    Encore six mois ! Mangez des pommes!

    Ce soir, on prépare le flat allemand, direction l'Ardèche.

     

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  • Vue de l'entrée de Lyon, rive droite du Rhone
    Pas terrible ce musée, plus jolie, la cathédrale au loin
    Une boite rouge
    Une autre
  • Lundi 29 Septembre 2025
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    Je démarre ma semaine sans connaitre mon programme à partir de mercredi matin. C'est assez rare chez nous, même si Virgile m'a donné quelques infos, je n'ai pas de confirmation.

    Pour l'instant, je dois me rendre à Salaise pour y charger des IBC souillés en ADR, et d'autres IBC sur la plate forme chimique de Roussillon, pour les déposer sur deux sites du même groupe basés à Saint Fons. Je crains un peu le chargement sur le site de Roussillon, on a vite fait de perdre du temps. Semaine dernière, Olivier qui a fait ce boulot sur deux ou trois jours a eu de le perte de temps sur un trajet. Avec ma chance….

    Sur le premier site, Olivier m'avait bien décrit le boulot et tout se passe comme il me l'avait décrit. Accès au quai à contre main, et attention en redressant l'ensemble, la cabine ne passe pas loin d'un pilier. Personnel très sympa et en trente minutes, t'es chargé. Voilà ce que m'avait décrit Olive et voilà la façon dont c'est passé mon premier chargement. Pas de surprise donc.

    A 8H30, je me présente à l'accueil de ma plate forme chimique. Vingt IBC, et j'ai bien une référence, mais pour seulement une dizaine. J'ai aussi un e-mail précisant qu'il y aura des IBC supplémentaires. Ben voilà, ca bloque dès l'entrée. Ca téléphone au service logistique, qui attaque à 8H30, mais ca sonne dans le vide. A 9H00, j'appelle Virgile qui tente de son côté, moi aussi, je m'y mets, et à part des boites vocales, pas d'interlocuteur. Bon, ben retour cabine camion pour café. J'en deviens neuneu…

    A 10H15, un des gars de l'accueil vient me chercher. C'est bon, je rentre avec un seul numéro. Ben oui, c'est bien ce que je pensais, mais bon….Par contre, le bâtiment où je charge, n'est pas accessible, car la voirie qui y mène est fermée. Alors, on fait comment : personne ne sait, mais j'y vais. On me demande de me garer et d'aller voir à pied. Ca ne sent pas bon, cette histoire. A peine, j'ai tirer le frein à main, qu'un gars me dit de ne pas me garer là. Je lui réponds sans le calculer que je suis les consignes données à l'accueil. Il râle, je l'ignore et part à pied. Je vous la fait court, mais il faut que je reparte à côté de l'accueil, car les IBC ont été stockés, en prévision de ma venue et des travaux de la voirie. Mais personne ne le savait??? Zen Baloo, ce 'est que lundi matin.

    Il est 10H45, quand je repasse en bascule de sortie, ca va être fin pour livrer les deux sites avant midi.

    En fait, les sites ferment leur réception à 12h15.

    Pour le premier site, impeccable, le gars est réactive et même si je dois déplacer par deux fois le camion et faire une marche arrière de plus de 200 m au milieu de bidons de matières dangereuses, je ne perds pas trop de temps, mais la demie heure est quand même écoulée.

    Il est 11H50 lorsque je rentre dans le poste de garde du dernier client. Ils appellent le secteur concerné, et j'entends l'interlocuteur dire au poste de garde "on a finit, c'est trop tard", et le poste de garde de répondre "vous finissez à 12H15, le chauffeur est inscrit, vous devez le vider". Oula, Bernard, tu vas mes les braquer.

    Purée les bambanes….Leur regard, suis mort. Bon, heureusement, ils étaient trois et il y avait du boulot pour une personne, et encore. Et je dois les tourner de 90° pour leur faire plaisir. Allez, on se casse, direction le dépôt pour prendre une open-box, afin de continuer mes missions de ce jour.

    Il est près de 14H00 lorsque j'arrive au dépôt. Je pensais que ca merderait bien un peu, car faire quatre sites chimiques, tu as quand même des probabilités importantes de pertes de temps, mais j'ai cumulé. J'espérais mon retour au dépôt bien avant les 13H00.

    Bref, une fois attelé ma nouvelle belle mère, je remonte sur St Priest pour y récupérer un 40 pieds à destination du site de la Combaude, site du groupe. 

    C'est assez rapide à charger, sauf que Valentino refait des siennes et ne veut pas démarrer. Lors de mon dernier passage au garage, il a été changé mon bouton de démarrage/stop, mais nos mécanos auraient voulu que ce soit "l'antenne" de détection de la clé. Mais bon, Renault n'en a fait qu'à sa tête. Je reste près de vingt minutes, bloquant ainsi un passage chez le chargeur.

    Une fois les caprices de Valentino passés, je passe par Fourvière pour me diriger sur Clermont Ferrand. Tunnel qui passe très bien à cette heure ci. Le reste du parcours se passe crème. Sur place, pareil, j'ai juste le temps de placer une petite quinze avant de passer en zone, puis je refait une trente avant de partir. Où couper ce soir? 

    Je serais limite pour me rendre au dépôt de Loire, alors je m'arrête vers 20h00 à celui de Veauche. Pas de chauffeurs en coupure ici, la douche est donc libre.

    Un petit repas vite fait, je suis un peu claquer ce soir, limite état grippal". On va se mettre rapidement sous la couette, avec Moto Journal comme compagnon.

     

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  • Une autre (oup's hier, trompé de jour)
    Au docteur
  • Mardi 30 Septembre 2025
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    On va éviter les bouchons sur Lyon ; départ du dépôt à 5H30, histoire d'arriver à Loire pour y déposer ma boite une heure plus tard. On ralentit un peu à l'approche de Givors, mais rien de sérieux. Au dépôt, je pose, mais je ne reprends pas de boite sur place, je remonte, comme hier sur Saint Priest. Ce matin, il y a bien plus de camions à l'entrée. Je passerais bien trente minutes sur place pour avoir ma nouvelle boite, car j'ai dû attendre un grutier sous l'enjambeur où j'étais positionné.

    En partant à plus de 7H30, ce n'est pas la bonne heure pour rouler dans une grande ville quelle qu'elle soit, et malheureusement, Lyon, ne fait pas exception. Le BUS (boulevard urbains sud) est archi blindé, une fois l'A7 récupéré, ça roule assez bien jusqu'au tunnel de Fourvière. Je perds quarante minutes par rapport à hier. Je coupe à la petite aire des Pierres Dorées, pour un petit café et histoire de faire une quinze. Je ne pourrais pas faire un second tour ce jour, car Virgile a besoin de moi demain matin de bonne heure.

    Sur le site de la Combaude, je prends mon temps. Les gars y sont sympas, les locaux pratiquement neuf et très agréable, je coupe donc mes trente restant, une fois mon container sur le dos. 

    Thibaud m'a confirmé que je pouvais passer chez Renault pour remplacer l'antenne. Je lui renvoie un message "j'y serais pour 15H00". Une fois ma pause finie, il est temps de rentrer sur Lyon, full autoroute, avec mon container vide. Je le dépose au dépôt, puis je gare l'open-box à sa place, pour partir en solo au garage. Sur le parking à 15H02, plus fort que la SNCF….

    C'est un jeune mécano qui va s'occuper de Valentino, et en trente minutes c'est torché. Retour à la base, raccroche de ma belle mère, un coup de GO dans mon petit réservoir pour plus de tranquillité, et passage au bureau pour y laisser les CMR de la semaine.

    A 17H30, je remonte dans ma petite voiture pour un retour à la maison. Comme hier, je suis bien vanné, et ce n'est pas en raison d'une surcharge de boulot, mais bel et bien un état "grippal".