FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • En mode primeurs, des palox de poires
    Pour ressortir, c'est à droite!!!
    Dans les plaines du far west rhodanien
  • Vendredi 1 Aout 2025
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    Le camion à ma gauche est parti à 4H00, celui ) ma droite à 4H30. Bon, ben tu te lèves, tu ranges un peu tes affaires pour ce soir et tu pars déjeuner. Par contre, je n'ai pas entendu Jérôme. Il souhaitait partir vers 3H30 max. Sans doute e t-il écouté ma requête "poussez son camion jusqu'à la route".

    En fait, ce n'est pas une coopérative que je livre, mais un agriculteur qui fait office de revendeurs aussi. Hier soir, il m'a rappelé tardivement et m'avais indiqué la route à suivre. Ses explications étaient hyper détaillées ; impossible de se perdre. Son alerte sur le passage étroit entre deux maisons, ainsi que le dernier virage, avait toute son importance. 

    A la sortie, j'ai dû attendre le passage d'une employée arrivant à pied, pour passer l'intersection.

    Une fois la N 7 atteinte au nord de Vienne, on respire mieux. Et dire que Pierre70 vit cela toutes les semaines. Il a la foi, l'ami. Avec un RDV 8h00, et un parking full en camion, je pense que mon arrivée avec quarante cinq minutes d'avance, se soldera par une belle attente. Et bien non. Beaucoup n'ont que quelques palettes, tout comme moi, à déposer. Tu te vides, et la charmante contrôleuse est hyper réactive. 

    Je suis bien en avance, alors je tente de passer chez QRO à Corbas. Impeccable aussi là bas. 

    Le chef m'a rajouté un petit voyage entre Oytier et le dépôt. J'avais fiat deux voyages récemment. Cette fois, il ne reste que les m...., et rien n'est prêt, rien n'est sangler, tout est à l'arrache. Je refuse de charger la moitie de la marchandise. Entre risque de casse et risque à ce que tout parte en vrille, je demande un sanglage correcte. Un exemple. Sur une palette Europe, des planches en mélaminé plus large et plus longue que la palette, ne sont sanglées que par les petites sangles d'un centimètre de large. Après une heure d'attente et de mauvaise foi " nos chauffeurs les ont bien transportées", je sangle moi même les lots avec mes sangles. Je prends tout en photo, et direction la boite mail du chef.

    On vient à bout de ce chargement hétéroclite. Je roule bien tranquille pour rejoindre le dépôt.

    Cédric, le dernier cariste rentré à la boite est comme un dingue quand il voit ce chargement. Je retire mas sangles bien sûr et pars au hall bobines. Hall qui est bien vide actuellement. Je crois que le prochain train n'arrive que dans trois semaines. C'est toujours Cédric à la manœuvre. Il y va bien cool, ne maitrisant pas encore bien les gros engins de port.

    Je passe au GO, puis je patiente derrière un chauffeur en container qui lave son tracteur. En cassant la croute durant cette attente, je ne vois pas de suite qu'il a finit son lavage, mais qu'il est parti discuter ave le mécano.  Je voulais repasser un rapide coup sur les marche pieds, j'aime bien partir avec ma montée à la cabine nickel. Petit plaisir du lundi matin. Un quart d'heure plus tard, je vais le chercher. J'arrive dans deux minutes. Dix minutes après, il n'est toujours pas revenu. Lorsque je le retrouve sur la parking, je lui explique la vie, et le respect des autres. Rien à carrer : un con.

    Suis tellement énervé que je fais service minimum au bureau.

    Lundi, direction Dunkerque, mais je n'aurais qu'à rouler pour une livraison prévue mardi matin. Que puis je espérer : Laon, ou plus loin?

    Une semaine à compenser l'absence de mes confrères carnet de boriste ; et oui, le premier se promène avec son camping car en Espagne, et le second se pavane dans sont château de Crussol, entouré de ses courtisanes. Alors à moi, les chemins de merde et la ramasse des fruits…

    Vivement le retour des bobines.

    Bon weekend à tous.