Carnet de bord de Mai 2022 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, le camion s'est bien rafraichit lorsque j'ai ouvert à 22 H les portes : nickel. Petit déj au camion, puis je prends la direction de Rochefort où j'ai RDV à 8 H pour charger du bois pour deux livraisons : Cournon d'Auvergne et la capitale des lentilles et du béton. J'étais léger à l'aller, je serais beaucoup plus lourd au retour. J'avais bien préparé mon trajet mais au fur et à mesure que j'approche de Rochefort, les rues deviennent plus étroite pour atteindre la ZI où je dois aller, j'arrive à un rond point très étroit, où je devrais suivre à gauche puis à droite, e ndirection du centre ville, avec à proximité des panneaux interdisant les 3.5 T. Je pesne m'être planté, je fais donc demi tour à cet étroit rond point devant un motard en Tracer qui me parait être une motarde (noter bien, ok). Je m'arrête un peu plus loin et je décide de passer par l'ouest de la ville pour arriver au nord de Rochefort. Je perds bien un quart d'heure avec ce petit tracas, et j'arrive donc chez mon dépositaire de bois, qui ouvre à peine, alors qu'il est déja 8 H passé de qq mn. On me fait garer sur un emplacement, puis je me dirige vers un algéco où je me présente. Une dame me demande de patienter car les caristes n'attaquent qu'à 8 H!!! Ah oui, ils sont au café, no souci. Elle me demande mon N° d'emplacement et je lui montre du regard mon beau camion, ou plutôt le cul de ma remorque. "Ah, c'est vous qui avez fait demi tour avant le centre ville?"... Euh, oui. "Ben pourquoi, vous étiez presque arrivé". En fait, il y a 500 m étroit avant d'arriver à la ZI, j'étais bien sur la bonne route. Et c'est là, qu'elle me précise qu'elle était en moto, et que j'avais fait un beau demi tour sans rien toucher. Et oh, je casse pas toutes les semaines du matos non plus. Allez on charge et là, c'est un peu le drame ou du moins un tetris. Je propose à mon cariste d'appeler un ami, en l'occurence Julien, mais non il appelle un pote, et effectivement les deux pensent que ca ne va pas rentrer. On essaye? Allez zou, parti. Plus il en emmène, plus je m'arrache le peu de cheveux qu'il me reste. Je démarre même le camion, car j'ai l'impression qu'il va cèder sous le poids. Pauvre pépère, ca te change des tuyaux plastiques, hein vieux. C'est pas le tout, mais je sangle comment moi, avec un chargement à 20 cms de toit, hein,j'fais comment. Putain (désolé), mais j'en ai chié (désolé, aussi). Heureusement que mon père m'a fabriqué une canne pour accéder aux planches horizontales, elle me sera d'un grand secours pour passer les angles. 10 H 30 on part. Alors la route entre Saintes et Angoulème à vide, tu ne vois pas les montées, avec un poids annoncer de 25 T, c'est pas la même chanson. A Limoges, je me jette un café au centre routeir (personnel pas aimable...). Le client de Cournon ferme à 17 H, mais si je les avertis ils m'attendent jusqu'à 17 H 30. Ca va être tendu, vraiment tendu cette affaire. Je voudrais absolument le faire ce soir afin de m'approcher au mieux de Brives Charensac pour demain. Quand je suis à la hauteur de Montluçon, j'appelle et m'annonce pour 17 H 45 maxi.. alors demain Monsieur. Bon autant en fin de matinée, j'étais tombé sur un gars sympa, que là.. à peine, fini sa phrase qu'il raccroche. J'étais à 2 doigts d'attnedre 5 mn et de rappeler au cas où je tomberais sur une autre personne. Je n'insite pas et m'arrête à l'aire des Volcans pour une bonne douche réparatrice. J'arrive dans la ZI de Cournon à plus de 18H30 et en passant devant, je vois les locaux ouverts. Mais non, il n'y a plus de cariste, En face il y a un petit parking où 3 camions sont déjà garés, je me pose là à 500 m du relais de la gare où je dinerais (personnel sympa).