FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2023 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Le Ford face au Pilat
    On attend........
    Ca moissonne dur sur Bourges
    Soirée avec Andréas
  • Lundi 10 Juillet 2023
  •  

    Quelle chaleur ce week end, et ce matin en prennant mon café sur ma terrasse, je ne trouvais pas d'air frais!! Bon, c'est l'été aussi, mais je pense que nous allons avoir chaud, voir très chaud en jouant de la bâche chez nos clients et dans les cabines le soir.

    Vers 7h30, je suis au dépôt. Un petit café avec Lionel, notre mécano, puis je rejoins le Ford, pour un rangement de mes affaires, un petit contrôle extérieur de l'ensemble et de l'intérieur de la remorque, au cas où ma bobine de près de 23 T se soit fait la malle dans le week end.

    Elle a été bien sage ; elle doit aimer le SM, car elle est restée sanglé tout le weekend.

    C'est les congés, et la petite traversée de Vienne se fait bien proprement. Un bout de N7 en dépassant le péage de Reventin à ma gauche, puis je rentre dans St Clair....souvenir de l'époque VALMA-DUARIG en passant devant le dépôt, mais aussi vers la base chimique de St Clair. Mon client se situe tout au bout, perdu le long de la voie de chemin de fer, et on ne peut pas aller plus loin en camion. Je me gare devant et entre dans l'immense hall, où il n' y a personne. Je fais le tour en demandant si il y a quelqu'un. A part l'écho, personne ne me répond. 

    Retour au camion, et quand j'ouvre mes portes pour commencer à dessangler Miss Cochonou, un porteur se pointe en me frôlant et engage une marche arrière dans le hall. Vitre ouverte, il ne m'a pas calculé, encore moins répondu à "mon bonjour". Un sourd muet, sans doute!.Je m'empresse d'aller le voir dans le hall et il m'aboie dessus et signalant qu'il est prioritaire. Oulah, c'est lundi matin, on ne va pas se prendre la tête mon grand. Garde ton sourire et fais ta vie.

    Près d'une demie heure après, il repart en faisant hurler son Iveco, et un autre se présente. Je lui demande si "lui aussi est prioritaire". Ben oui. A ce jeu, je perds une heure quant un troisième se pointe....et avec le sourire...si, c'est vrai. Tu attends depuis longtemps. Depuis une heure, et deux gars antipathiques sont déja venus charger". T'inquiête, dès que mon collègue part, prends sa place, moi je vais à la machine à café. Sympa, le gars, car en plus il revient avec un café pour ma petite personne. Bon, j'aime le café très chaud et à priori, il a un peu trainé ; mais c'est l'intention qui compte. 

    Une fois en place, tout va bien, en 10 mn, je suis déja en dehors du hall, et pas le temps de respirer que Cindy m'appelle ne me signalant un changement de programme. Je ne descends plus à Montpellier, mais retour au dépôt pour des tôles direction Avignon.

    Go, mais sur le pont de Vienne (et pas celui d'Avignon, puisque de toute manière, il s'est effondré il y a des années quand Mireille Mathieu s'est mis à chanter dans les aigus), Cindy m'annonce un changement de programme. Je charge bien des tôles mais pour le 53. Yesssss, je me voyais pas encore faire de l'A7, même si on ne choisit pas son boulot, n'est ce pas, c'est quanr même plus cool, et moi ca me va.

    Jean Paul, Hervé et Andréas chargent aussi de l'acier après avoir fait les livraisons qu'ils n'ont pas assurées ce vendredi.

    Avec le soleil de midi, on transpire vite à monter descendre, sangler, tirer la bâche, etc... Une petit tour à la douche et je me sauve.

    J'ai chargé pour Chateau Gonthier et livraison demain 8h00.

    Je monte full nationale jusqu'à Bourges en m'octroyant une pause de 30 mn pour me restaurer un peu avec une salade de macédoine accompagnée d'une tomate. Pêches et abricots feront guise de dessert.

    Les 4h30 restantes m'emmèneront jusqu'a la table campagnarde dans les environs de Saumur. Bonne adresse pour info. 

    Je dine en terrasse lorsque j'aperçois un camion qui me "parle". C'est en fait Andréas, un jeune de 24 ans, affrété permanent chez Combronde qui roule aussi en bobines. On s'était vu au dépôt lors de nos chargements, mais nous n'avions pas évoqué nos destinations. Lui monte sur Angers. Il a siesté plus d'une heure ; résultat d'un weekend avec des courtes nuits.