Carnet de bord de Juin 2023 | Partager sur Facebook |
Réveillé de bonne heure après une bonne nuit de sommeil bien réparatrice. A 5h23, je mets les voiles. La N7 est assez bien chargée. Chargé léger, cette route est un régal, surtout avec les bonnes portions à 2 x 2 voies.
Je fais une petite pause toilettes à l'aire du Forez, et guère après, je croise Greg, le conducteur "modèle" de FDR, qui a reçu un beau diplôme de la maréchaussée cette semaine pour sa grande performance au niveau de la RSE.
Bien entendu, la traversée de Givors par l'A47 se fait à peu près bien. Un peu de nostalgie à la sortie Roussillon, une sortie que j'ai tellement empruntée, et pour Tredi aussi. J'y arrive un peu avant 9 h et devant le parking de S3/S4, il n'y a pas trop de cmaions, à part 4 Italiens en benne. Est ce bon signe? Yes, c'est tout bon, je peux entrer de suite et me garer. En 45 mn, c'est torché et je repasse par la bascule de sortie.
Go St Vallier, encore une direction très souvent faite pour aller à Brens F26. Je charge un complet de 26 T à livrer demain matin à Brie Comte Robert. Depuis St Priest, on passe avec environ 6 H de volant, ce n'est donc pas gagné pour un retour demain soir!
Depuis le quai du client, on assiste aux essais de 4 canadairs qui tournent pour charger et décharger plus loin leur rammasse en flotte. Euh, vous pouvez pas passer au dessus de mon jardin? Le gueule des rosiers après leur passage : imaginez!!
Lorsque je pars, il me reste moins de 5 h à rouler ; pour rappel, j'ai déjà claquer mes 10.
Je fais un crochet par le dépôt afin de rajouter 200 l de GO ; je devrais faire l'A/R sans problème mais chargé lourd en montant comme à la descente, je préfère assurer le coup.
A l'heure du déjeuner, pas de bouchon sur l'A46 ; il faut dire que l'on ne plaisante pas avec le gateau de foie de volaille, la quenelle, la cervelle des Canuts ou la tarte aux pralines sur Lyon. Et on n'oublie pas de pousser tout ça avec le troisième fleuve de la région : le Beaujolais.
Je m'égarre, retour sur l'A6 ou un troupeau de Corvette me double : joli bruit au demeurant. Sans doute autant de canassons que mon Ford, non? Je n' y connais rien en caisse.
Je passe par le Morvan, afin de pouvoir m'arrêter dans les nombreux relais qui longent la route, et avec 8h44, je stoppe chez Yvette : prem's à 17h30. Demain, il faudra cravacher dur pour pouvoir rentrer dans les temps au dépôt, sachant que de la Croix de Polphey à Brie, je compte sur 3h et qq minutes...
Hervé, un affreté chez Combronde qui descend de Paris s'arrêtera une heure après. Dires que cet asticot a joué avec Génesio, Garde, Durix, Caveglia, durant son passage au centre de formation de l'Olympique Lyonnais, mais une grosse blessure à 19 ans a mis fin à son espoir d'être joueur pro.
Debout à 4h30, il s'agit de ne pas rapet sa journée. Bon, hier j'ai pu cloturer ma journée en 12h30, et j'ai enfon pour couper plus de 11. La nuit a été bonne, mais réveillé par mon voisin qui a démarré vers 3h15.
Je rejoins l'A6 en 25 mn, et il n'y pas trop de monde pour partager sa route et encore moins lorsque je biffurque à la hauteur de Courtenay. Sur le départ de la Francilienne, on ralentit un peu, mais j'arrive avec 3h05 chez le client, où je serais rapidement mis à quai. J'ai horreur de ce quai où nous vidons régilièrment. La place est comptée, et il y a toujours beaucoup de basard en face lorsque l'on recherche à s'aligner.
Cariste peu bavard mais assez efficace et heuresement car après ca va se gâter. Au bureau où je signe ma CMR "livraison", on ne sait m'indiquer où je dois me rendre pour charger malgré les renseignements que je peux donner. On me conseille donc de retourner avec mon camion au poste de garde. 10 mn de volant pour rien, puis le gardien m'inque le quai 27 ; pour s'y rendre 5/6 mn, puis mise à quai à contre main entre deux remorques...J'essaie d'accéder aux quais jusqu'au moment où un gars me demande ce que je fais là. Je viens charger pardi. Mais on ne charge jamais au quai 27. S'en suis des discutions en n'en plus finir entre personnel ; je rentre dans la cabine, ils me saoulent tous. Après bien 15 mn, ils se mettent d'accord, mais le quai est de l'autre côté du batiment, donc vous avez deviné, il faut que je ressorte de la base, re-passage devant le poste de garde, re-tour du batiment, re-10 mn de grillées.
Lorsque j'arrive au quai indiqué, je vous le donne en 1000, il est occupé. Qui je tue?
Heureusement, je retorouve le gars qui était venu me voir au quai 27 et qui finit par prendre de lui même une décision, en signalant que je suis promené depuis une demie heure. Je ne peux que le remercier, et c'est lui qui me charge. Mais c'est quand même la loose, car je dois sangler certaines palettes qui ont tendance à vouloir imitier Tophe les vendredis soir quand il se chausse de ses pompes à bascule à son dépôt.
Toujours est-il qu'il est l'heure de l'apéro quand je passe pour la troisième fois le portail de sortie, mais c'est la bonne cette fois çi.
Je rentre full autoroute ; je suis à moins de 8 T de charge, la conso tombe, et je finirais ma journée avec 23 l, pour info.
J'ai beau regarder les kms qui me restent à faire et le temps qu'il me reste à rouler, j'ai comme un sentiment que ce n'est pas comptatible.
15 mn au sud d'Auxerre (je crois), avec un rapide casse croute, mais surtout un bon café. En début d'après midi, l'A6 est assez chargée, ce qui n'est pas une bonne indication pour moi lorsque je vais arriver sur Lyon. Je coupe 30 au sud de Chalon, puis Philippe, le Resp d'exploitation m'appelle, car il a vu ma position ainsi que mes heures restantes et il partage ma crainte pour une arrivée ce soir au dépôt, mais il me rappelle que je peux sans doute dépasser une troisième fois mes 9h de conduite afin que je puisse rejoindre ma base.
Il m'envoie l'article par E-mail et on décide de tenter le coup. Je finirais avec un peu plus de 10h de conduite. Lorsque je tire mon ticket au dépôt, un, puis deux, puis un dernier chauffeur arrive.
Ca se confirme, nous avons tous fait une semaine bien hard. Avec un peu moins de 2600 Kms, je peux enfin soufflé, mais je suis bien cassé.
Allez go maison, une grosse journée m'attend demain.
La biz, et n'oubliez pas que ce weekeend n'a que deux jours....
La journée démarre assez tôt, et lors de la traversée de Condrieu, je croise Tophe et son FH. Pour une fois, il démarre presque tôt. Au dépôt, nous sommes assez nombreux à partir aux alentours de 7H00, car beaucoup sont déja chargés. Une petite tournée de café, et on se quitte pour des destinations bien différentes.
Pour moi, ce sera le secteur de Lyon St Exupéry, où j'avais croisé il y a quelques années le Roi de la déboitable, le grand Tim. Je pose rapidement ma palette et mon gros colis de 3 Kgs, puis je me dirige vers Vaulx en Velin. Rien qui va mal (un clin d'oeil à Samu immobilisé dans son salon pour quelques semaines), en prenant la rocade vers le stade des Lumières ; les bouchons sont plus au sud. Client facile à trouver, mais sa cour est bien assez petite pour un poids lourd. Les 5/6 palettes sont rapidement au sol.
Pour l'instant, tout va bien, mais ca ne va pas durer. Go Vénissieux pour la même enseigne qu'à Vaulx et ils sont prévenus de mon arrivée, car les deux responsables de la logistique se sont appelés. Bien heureusemnt, car là bas, je suis très vite en place, mais quand on m'annonnce "j'arrive" et que 20 mn se sont écoulées lorsqu'il ré-apparait, comment dire. Absolument pas bavard et les yeux rivés sur son portable. J'apporte les palettes au cul de la remorque, et il part, je suppose directement livrer ses clients car il disparait très longtemps entre 2 palettes. La plaisanterie dure 1h30, et pour 14 palettes. Je lui fais la remarque que si un jour j'ai un complet pour lui, je viendrais avec ma toile de tente. Je suis sûr qu'il n'a pas compris.
Je retourne au dépôt pour charger des bobines pour la banlieue de Valenciennes. Yessss. Pas mal de monde dans le hangar, avec deux affrétés permanents qui chargent aussi de la bobine et un lot pris par de l'affrétement, qui viendra d'ailleurs voir comment je sangle. Lorsque l'on charge des bobines moyennes, elles se chargent à l'intérieur et par les côtés. J'ai six bobines de taille petites et moyennes, pour un poids de 26 T. Je sangle à l'extérieur pour libérer la place.
je suis très content de monter sur le nord, et c'est la première sur l'ère Combronde. Full autouroute, jusqu'à la Veuve, autre lieu de villégiature de notre jeune Ardéchois, Mich07.
Je dépasse de 2 mn mes 9H00 de conduite, mais Pierre me fait un mot d'excuses, alors cela ne compte que pour 9h00.
Je dois charger sur un gros site chimique en fin de matinée au nord de Lens, si bien que je décolle de bonne heure afin d'arriver à la quasi ouverture de mon client pour la livraison des bobines. En regardant Maps, il n'y figurait pas, mais sur Sreet View, oui ; et on voit bien que les batiments sont neufs.
Le portail est bien large et c'est tant mieux car la rue ne l'est pas vraiment. Comme très souvent en bobine, les déchargements se font au pont. Je rentre aussitôt, j'ouvre mon toit, et je commence à détendre les deux sangles par bobines et les rouler. Si vous avez bien suivi, cela fait 12 sangles plus deux sangles pour l'ensemble des regards de la fosse qui sont enlevés.
Le Ch'ti est bien sympa, on papotte un peu et lui fait remarquer qu'il n'a pas l'accent du Ch'nord. Alors, il se force à l'avoir et on passe un bon moment bien agréable, bien plus que dans le 13, ou la RP, c'est clair. Dix minutes après qu'il ait tout déchargé, j'ai rangé l'intégralité de mon matos, qui trouve bien sa place dans le coffre de droite que j'ai enfin aménagé.
J'éspère que je retournerais voir ce client, c'etait vraiment sympa.
Go le gros site chimique et le lourd protocole, mais là aussi, cela se passera bien avec surtout un cariste qui me demande d'avoir mes lunettes de protection à porter de main au cas où....On charge des IBC de déchets en ADR (classe 3), et lui demande de charger d'un côté et de l'autre afin que je sangle de suite. Il m'assiste aussi, c'est bien sympa. Là aussi, je reviens quand il le faut. Merci les Cheutimis.
Y a plus qu'à descendre. J'avertis par SMS cindy des heures qu'il me reste à rouler ; je lui ferais un SMS en fin d'après midi pour lui indiquer mon heure d'arrivée sur Givors en fonction de mon lieu de coupure. Pas très lourd, je sors à Reims pour prendre la nationale : Chalons en Champagne (où je croiserais Manolo), Vitry, Chaumont, et je stope au Truckland, à Semoutiers, une adresse de coupure de l'ami Dudu lorsqu'il monte en UK le dimanche soir.
nouveau, je pars à l'aube, car je me suis annoncé sur Givors entre 10 et 11h00. Je ne couperais que 15 pour un rapide café, il me semble vers Dracé. J'arrive au début de mon créneau horaire, puis on attaque assez rapidement à me décharger par les côtés. Après 2h00 sur place, je me dirige sur le dépôt pour y charger à nouveau des bobines pour la Vendée, à livrer le lendemain matin. Au centre, j'ai une bobine assez lourde (12 T), je passerais deux sangles au centre, et deux autre "autour".
Il est temps de repartir, après avoir échangé avec Olivier qui monte sur le nord de Paris et Hervé qui part aussi en bobine pour Nantes. D'après nos heures respectives et nos RDV, on devrait se suivre et sans doute couper ce soir dans le même secteur. On se téléphonera souvent dans l'après midi, mais je devrais stopper avant lui juste avant Bellac et lui après.
Départ toujuors à l'aube. Le relais n'ouvrant qu'à 7h00, c'est café au camion, puis direction Poitiers après avoir traversé Bellac...euh, je n'ai pas vu la déviation.
Une fois passé Bussière, Hervé me contacte, il est derrière moi à environ 10 mn. Il est parti sans café, alors on se cale pour la 1° aire de repaos après Poitiers. Le temps que je commande les cafés et viennoiseries, il arrive, puis on fait la route ensemble jusqu'à ma sortie.
Je suis le 3° camion chez le client, mais les deux premiers n'ont qu'une seule bobine à sortir, si bien que le temps que je replie l'intégralité de mes sangles, mon tour arrive pour me positionner sous le pont. Quelques précautions s'impose sur la bobine du milieu, mais tout se passe bien.
Go la grand site PRB de la Mothe Achard, pas toujours bien réputé pour la rapidité des ses chargements. En fait là bas, tu as plusieurs gares (des halls extérieurs), et si tu en fait plusieurs, tu as vite fait de passer 2 à 3 h, et avec toujours de l'attente en arrivant à la gare suivante. Je suis assez heureux de n'avoir qu'une gare, la 8 pour les connaisseurs, mais j'apprendrais que cette gare est utilisé pour charger des multi lots venant de plusieurs gares, et donc mon cariste fait des A/R de près de 400, voir 600 m pour aller chercher les palettes. J'y passe 1h30. Ajouter à cela, le temps passé pour la partie des isolants, et les papiers, c'est après 2h30, que je ressors du site. J'ai pu durant ce temps cassé la croûte.
Il me reste plus de 3h30 à rouler. Avec la déviation à Bellac, on perd pas mal de temps, aussi, je décide de passer par Niort, Melle, Confolens. Je croiserais, sans le voir, l'ami Ludo17, avec son camion jaune et sa benne.
La route se passe bien, mais je merdouille dans Confolens, stressé que je suis de pouvoir l'arrêter au Vincou au nord de la ville. Mais, quelque fois, en merdant, on retombe bien sur ces pattes et je cloture ma journée à Etagnac, au relais du même nom. Merci au grumier, qui m'a donné l'adresse. Franchement une super adresse.
Il me faut être avant midi à St Pierre de Chandieu, à l'est de Lyon. Pas le choix que de décoller à 4h15. Je suis le premier à partir. Direction Limoges, enfin le contour "nord", RCEA, St Pourçain, puis je rejoins la N7. Je me poserais à Montamrrault pour un nouveau PDJ plus complet qu'à 4H00, afin d'occuper 15 mn, puis avant Roanne, pour commencer à préparer le sac de retour à la maison.
11H30, je rentre chez le client que j'avais prévenu de mon arrivée. Très rapide à décharger, en 20 mn, c'est réglé. Je casse une petite croûte sur place puis c'est la descente jusqu'au dépôt, avec le rituel des pleins, un coup de karcher sur la cabine, papiers au bureau.
Vers 16h00, je me pose à la maison, en aynt croisé à nouveau Tophe dans la traversée de Condrieu.
Voilà une semaine bien fatiguante avec des grosses amplitudes et pas mal de temps de conduite. Je finis cette semaine avec un peu plus de 3200 kMS.
Bon weekend à tous.
Après un bon weekend Ardechois, il est temps de repartir vers de nouvelles aventures, et l'aventure commence au dépôt où je charge le camion avec pas mal de matos, avec entre autre un sur-matelas que j'ai acheté car je trouve le matelas du Ford vraiment dur. On essayera ce soir.
La première étape de mon aventure se situe à Ambérieu en Bugey chez les transports Galy, pour un complet de carrelage avec quatre destinations de Marseille à Cagnes sur Mer, en passant par la Garde et Ste Maxime. Personnel sympa à l'accueil et c'est un ancien chauffeur qui vient me charger. N"étant pas très sur de lui, il prend son temps mais il est assez efficace et surtout bien logique lorsqu'il me propose de charger le Ste Maxime et la Garde d'un côté chacun, afin que je n'ai pas à ouvrir les deux côtés.
Il est pratiquement 10h30 quand je passe le portail de sortie après avoir partager un café avec l'ensemble du personnel de bureau.
La rocade de Lyon est au rouge à la hauteur de Communay a cause d'un accident vers Rive de Giers : ca remonte vite. Mais, je tente tout de même en espérant que tous soit reglé à mon arrivée ; au pire je prends le BUS pour rattraper l'A7. On verra bien.
Tout se passe bien dans la traversée de Lyon, et Mme RSE m'emmène jusqu'à l'aire de Mornas. Petite salade de crudités et yaghourt font mon repas de 14h00, puis on range la cabine et je place ce fameux sur-matelas. Surprise, il ne fait que 1,80 pourtant j'ai commandé un 2 m!!
L'accueil est bien moelleux, une bonne approche.
L'arrivée sur Marseille est bien nickel, mais l'accès client toujours bien rock'n roll, et j'ai bien failli abimé ma bâche côté droit. C'est vraiment limite avec les voitures garées n'importe comment. On fait ripper la remorque de façon à rentrer dans le dépôt du client. Vraiment pas simple chez ce client, sans compter les palettes posées en vrac.
Venga (comme on dit en Savoie d'après certain, n'est ce pas!) La Garde. Gros bouchon à l'entrée du tunnel, ce qui me fait stresser pour pouvoir livrer mes deux petites palettes. J'appelle le client : on m'attend. Je rappelle à la sortie du tunnel, puis c'est le client qui me contacte lorsque je prends la direction d'Hyères. Je rentre direct, mais je devrais ressortir tout du long en marche arrière.
Les orages m'emmènent jusqu'au Luc, au bon accueil, avec 8H58.
Bonne note pour mon sur-matelas, j'aime assez bien.
Un rapide pdj au relais, où l'accueil est très bon, ainsi que le repas : choix, qualité, présentation; c'est une vraie bonne adresse. Bizarrement, peu de chauffeurs sont partis à 6H00, sans doute parce que le sudiste ne commencent pas tôt non plus. Pour ma part, mon client n'ouvre qu'à 7H30, je décolle pour y être à la bonne heure. Après une multitide de rond points, je trouve le client, mais je refais un tour afin de bien me présenter car le portail n'est pas large et il me faudra bien ouvrir pour pouvoir entrer dans la cour du client qui possède une longueur permettant tout juste d'y coller une semie.
Je n'ai que 3 palettes, en 10 mn c'est torché, papiers compris. Le seul employé de la boite m'assiste pour reculer dans la rue. Les sudistes ne sont pas très copératifs, ca klaxone à tout va!!.
Je reprends l'A8 pour me rendre à Cagnes sur Mer, un client que j'ai aussi fait, mais j'ai pu voir que la rue qui m'emmène chez le client est fermée à cause de travaux. J'appelle le client qui me dit que ca passe car des chauffeurs ont pu venir !! Euh, comment dire, ca ne me rassure pas. Je m'arrête un peu plus loin pour appeler la police municipale qui me dit de continuer tout droit et de passer devant la gare, puis de remonter par la rue Hélène Boucher. Et bien, j'applique à la lettre les explications et je trouve bien le client.
14 palettes à vider, mais à deux c'est très rapide. Désormais go Grasse, pour récupérer un lot annoncé ADR qui s'avérera ne pas l'être. Par contre, que de détour pour arriver au bon endroit, plus pesée, plus refaire le tour de l'usine. Pareil que tout à l'heure, ils sont à deux pour me charger, sans doute l'appel de la soupe. Pour moi, il me faut sangler, donc je sangle en plein soleil. Je suis en sueur. Dès que j'entre sur l'autoroute, je me poste pour une 30 : passage aux bains et rapide casse croûte au camion.
L'après midi se passe entre soleil et belles averses. Mon RDV initialement prévu dans l'après midi est décalé à demain matin 7H30. Je stope avec un petit 8h au relais du Soleil à St Jean de Vedas. J'ai donc une demie journée de retard sur mon planning et ceci dès mardi!!
J'ai mon programme pour demain. Chargement à Salindres pour Suez Givors, puis dépôt pour un lot de bobines à monter à Evry.
Il s'agit de ne pas se rater ce matin. Il ne me reste que 30 mn de route entre le relais et Frontignan. Etant prêt, je suis chez Scori bien avant l'ouverture. La zone deh déchargmeent est bien nickel, et il est facile de s'y garer. Je tombe sur le bon cariste, si bien que je cours pour lui ouvrir les deux côtés et surtout dessangler la moitié du camion. Mais exceptionnellement, on arrive à quitter le site avec moins de 1h30 passé. Tous va bien.
Direction Salindres pour charger aussi des déchets sur un site chimique. Hier, j'ai envoyé à Pierre un SMS pour me rassurer sur le fait que la route entre Alès et Bagnole ne soit pas interdite aux matières dangereuses. L'ami Belfortain m'a rassuré. Toujours des kms gagnés, car logiquement, j'ai RDV à 14h00 à Givors pour vider. Heu, ca va pas le faire, mais bon.
L'entrée se fait facilement sur le site, pas trop chiant à l'entrée. Un vigile vérifie que j'ai bien mes EPI, mais il n'est pas regardant sur les chaussures ; il rappelle juste de les avoir aux pieds pour bosser. Je le rassure.
Arrivé sur la zone "déchets", deux gars m'attendent et m"indiquent les déchets qu'ils vont charger pour une bonne répartition des poids. Il me font peur d'entrée en m'indiquant qu'il y a 14 BSD, oui 14. En regardant Track Déchet hier soir, j'en avais trouvé 2, et je ne vous cache pas que je ne pensais pas qu'il y en avait autant. 14....j'imagine déjà à l'arrivée sur le site de destruction. Moral en dessous de zéro.
Assez rapide à charger sous un soleil de plomb, sanglage en vigueur pour les lots non ADR mais gerbés. A la sortie du site, je me rince rapidement le torse et me change.
Pierre me contacte et on passe un peu de temps au téléphone ; il descend sur Toulouse, mais vous le savez désormais en lisant son CDB.
J'ai 1h30 de retard, mais suis attendu comme le messi, pas Lionel, ni Dudu faut pas déconner non plus. Lui, ce n'est pas le Messi mais plutot un ermite, dont le coiffeur a pris perpète....
Arrivé sur place, rapide passage à la bascule. J'avais peur en me présentant à l'accueil, car j'ai tout de même un voyage complet de déchets dont certains en ADR, et avec 14 BSD, je craignais un passage en bascule au changement de produit, et bien non. Mais c'est bien long tout de même.
Go le dépôt distant de tout juste 1 Km. Je suis le dernier à charger, j'ai donc le hall pour moi tout seul. C'est Gaby qui s'y colle.
La plus lourde à l'avant, la moyenne au milieu et l'autre lourde sur les essieux de la remorque. Les indicateurs de pesée m'indiquent que tout baigne. 18H30, je suis sur le pont de Givors.
Bien entendu, la rocade coince un peu à l'intersection de l'A43. Mon frère me téléphone ; il prend l'A46 vers Genas et a vu un Combronde....et bien oui, c'est moi. Il me dépassera dans la montée de Rillieux.
Hervé a chargé pour Evry comme moi, et se posera chez Yvette à la Croix de Molfey. Malheureusement, je ne pourrais y arriver. Je me pose à 21h45, chez Ursula à Sussey, avec 9h52. Très bonne table.
Je quitte Ursulla vers 6h45, pour prendre l'A6 à Avallon. Je me pose 15 mn sur une aire à l'entrée de Paris pour un second café. Le client est très facile à trouver, et je loupe Hervé de quelques minutes. Il part déja recharger. J'ai un peu de monde devant moi, si bien que j'ai le temps de dessangler, mais je ne range pas mes sangles, car elle font être utiles au prochain chargement à Limay.
Je monte par l'A86 qui roule étonnament bien, puisque je mettrais 1h15 pour faire les 85 kms. Il y a beaucoup de camions sur le site, mais à l'accueil, on me rassure : dans 30 mn je suis parti. Enfin, il devait parler HT, parce que c'est plutôt vers 14h40 que je pars avec à nouveau 3 bobines à destination de St Priest, soit 2h40.....grgrgr.
Quand je pars, c'est bien rouge sur la RP. Jean Paul, mon GPS pour la région parisienne m'appelle; Il était sur le nord de Paris ce matin et il a mis plus de 3 h pour passer du nord au sud. Il me radio-guide : super. J'arrive à la hauteur d'Evry avec 10/12 mn de plus que ce matin. Rien qui va mal comme le dirait notre cher Samu. Bon rétablissement Samuel et prends ton mal en patience.
Suis un peu fatigué à la hauteur de Villabé, mais je veux à tous prix sortir de la grande couronne parisienne. Vers COURTENAY, méga bouchon, car on bascule sur la voie opposée. Je perds bien 20/30 mn. J'aimerais bien retourner chez Ursulla. J'y arrive avec 9H48 de volant, et je peux enfin souffler. Une bonne douche réparatrice, et un bon repas.
Ecriture des deux derniers jours au bar avec un Get, car je l'ai bien mérité, non! et ben si. Une petite marche dans la campagne pour décompresser totalement et bien se rafraichir, même si la température dans le Morvan baisse vite.
Dilemme ce matin. Je ne suis prévu en livraison que lundi matin, mais je vais passer presque devant le client en prenant l'A46. Alors que faire ; qui ne tente rien, n'a rien, alors je vais tenter. Je pars un peu avant 7H00, il fait bien frais dans le Morvan. La conduite fenêtres entre-ouverte dans la campagne, j'adore ça. Un peu comme en moto. Les odeurs de bois, de paille fraiche dans les près, j'en profite après une journée de gaz d'échappement de la RP. J'aperçois deux petits renard qui jouent autour d'une botte de paille.
Une pause à Dracé juste après avoir croisé Greg dans un FH blanc. Il m'a litérallement bombardé d'appels de phare. Même Dudu ou Berliner auraient remarqué les appels, pour vous dire.
Je me trompe dans la ZI de Corbas-St Priest, mais je retombe vite sur mes pas. Arrivé devant le client, c'est le souk. Des camions dans tous les sens. Quasi impossible de rentrer. Un Vialon me guide, car le passage est bien étroit. Pour arriver à la zone de déchargement des bobines, c'est fin aussi, voir très fin. Quand je me gare, un gars se pointe et me dit "on vous attendait pour lundi". Je pense que je vais être refoulé, mais non. Au regard du maillot qu'il porte.....et moi aussi, ca va aller. On ouvre le toit, et même si j'attends bien 20 mn avant que le pontier débarque, cela me laisse le temps de plier mes sangles. Après les 3 bobines soient rapidement rangées, et comme je suis assez curieux des outils indutriels, j'ai le droit à une visite des ateliers. Sur ce site avec la tôle que l'on livre, ils concoivent des fûts qui serviront au conditionnement d'huile et de produits pétroliers. Il y a des bidons magnifiques, dont un rouge et noir avec une moto dessus....Mais, non, ils ont commençé la production ce matin, et il n'y as pas de rebus ou de produit en défaut : dommage. Je partirais avec un jaune et noir, qui finira dans ma cave avec un éclairage Led et un support en bois.
Je préviens Cindy que j'ai pu vider. Elle m'annonce un chargement pour St Dié des Vosges, toujours en bobines (qté 4), mais ce n'est pas prêt. Je passe faire mes pleins. Cette semaine, j'ai légèrement dépassé les 30 l/100, l'ODB m'indique que je suis pas trop mal en éco-conduite. Je range la cabine, prépare mes affaires, et je casse une graine. Yacine vient me chercher et me fait entrer dans le hall, il va sortir les bobines pour que je puisse charger. Nickel, ca. Je profite de l'ombre du hall, et du léger courant d'air, pour sangler à l'intérieur. Juste après avoir mis la dernière sangle un affrété vient lui aussi charger des bobines mais pour Evry, et me demande si je connais le client. Je le rassure, c'est super simple à trouver. Lui, recharge sur place des toles plates pour le Loire.
Rien que de tirer la bâche en plain soleil, je sue. Ca cogne grave.
Passage au bureau ; Cindy m'annonce un rechargement à Gérardmer. J'ai comme le sentiment que je vais appeler un ami lundi matin.
Cindy me rappelera dans la soirée, pour que je parte pas de bonne heure, mon rechargement n'est prévu que mardi fin de matinée.
Retour vers 15h30 à la maison, génial, je vais pouvoir aller à la fête de l'école du petit fils..........et c=accessoirement mangé des gauffres pour aider le Sou des Ecoles.
Bon weekend à tous.
Ce lundi 19 juin, c'est à nouveau l'appel du boulot, comme tous les lundi en fait. Pour ma part, on ne va pas trop démarrer vite ce matin, sur demande de mon exploitation, et je le regretterais en fin d'après midi Le camion est chargé, les pleins faits, on va donc tout doucement de diriger vers les Vosges, avec une grosse pensée pour Samu. Je démarre avec une heure d'avance par rapport à l'horaire indiqué, et je passe par Vienne ,SQF, Crémieu, St Vulbas, pour prendre l'autoroute à partir d'Ambérieux en Bugey. Pour info, on ne nous impose rien en horaire, c'est juste des conseils. Mon rechargement n'est prévu qu'à partir de 13h00 à Gérardmer, et c'est pour m'éviter de trop attendre en matinée, que le conseil de ne vider que mardi est donné.
Je sors à Poligny, mais je reprends aussitôt l'A39, car la N83 est soi disant fermée pour les PL entre Poligny et Besancon; en fait, elle ne l'ai pas et une deviation est mise en place, par contre, c'est bien noté "INTERDIT PL"...grgrgr
Comme les emmerdes n'arrivent jamais sde façon isolée, c'est sur l'A 36 que je me plante en loupant la sortie Pour V'zoul. Je sors deux sorties parès pour prendre celle de Lure. Je retombe sur l'itinéraire que j'avais préparé, et ma foi, la route est très bonne; quelques traversées de village, mais ca le fait tranquille, même en étant lourd. Paysage encore assez verdoyant, hormis bien entendu sur les bords de route.
Gérardmer se traverse plutôt bien en faisant attention aux anciens qui ont sorti les VAE et les casquettes pour s'aérer auour du lac. J'en profite pour voir mon lieu de chargement demain après midi à 13H00.
Par contre à la sortir, je vois des panneaux qui indiquent que la route entre St Dié et Gerardmer sera fermée le 20 juin toute la journée.... et merde, à la base, je voulais vider cet après midi (avant 16h00) et donc partir plus tôt pour revenir sur Gérardmer demain et attendre... Le tour du lac la matin était au programme. Conculsion ; faire son planning en respectant le boulot, mais en n'en faisant qu'à sa tête.
Mon tél vibre, c'est Samu qui a vu mon message sur le site FDR, et qui me rassure pour la déviation. Merci encore à toi Samuel. De tout coeur avec vous.
Je coupe avant St Dié avec un peu moins de 7h00 de volant, et sans position travail.
Je ne dois pas m'affoler ce jour, car je dois garder un maximum d'amplitude pour livrer depuis Gerardmer mon Mions que je chargerais chez Linvosges. En demandant confirmation auprès de la serveuse ce matin, pour mon trajet jusqu'à l'usine, elle me signale que c'est la meilleure route en PL, mais non, pas en ce moment car la rue qui dessert l'usine est fermée....grgr et il y a une déviation qui fait passer en ville pas le choix. C'est bien étroit, mais les bus y passent. Serait ce ma semaine déviation?
Je comptais démarrer vers 10 h, mais au regard du col fermé (col de Martimpré) je préfère partir avec 30 bonnes minutes d'avance. En suivant la déviaton, je tombe facilement sur mon client. Entré de suite et mise sous le pont après une manoeuvre à main. Je prends le temps de dessangler les deux premières bobines, puis le pontier arrive. Cela va assez vite ; une fois vide, je prends le temps de tout ranger avec son accord à l'abris du soleil.
Go Gérardmer (phonétiquement Gérardmais, on me l'a dit....), et bien entendu à moins de 12 kms déviation. Ce n'est pas que la route soit moche bien au contraire, mais les grumiers Vosgiens.....comment dire!! Je perdrais 20 mn.
A l'approche du client, j'appelle Linvosges pour connaitre leur disponbilité ; c'est ok, je peux venir et me mettre au quai 1. Je ne m'y mettrais pas de suite, car un chauffeur portugais a un problème avec son FH. Il a calé cause baisse de pression de frein, et la camion a une vitesse enclenchée. Malheureusement, on n'arrive pas à gonfler. Sa boite lui dit clairement de se démerder! Sympa, car il est bloqué depuis 8h00 ce matin, et il le prend plutôt bien.
A 13h30, il est temps de prendre la direction de cette belle ville de Lyon. Pierre70 m'a indiqué la route des Vosgiens depuis V'soul qui mène jusqu'à Dole. Avec un pont à 3.80, on hésite à la prendre, mais Pierrot me rassure et m'accompagne téléphoniquement jusqu'au pont. Nickel; le gain de temps est considérable et la route est belle. 10 kms avant Pesmes un grand parking (25/30 camions) appartenant à un resto, me permettra de couper 15 mn.
La suite c'est bien entendu la soporiphique A39 tout du long, afin d'arriver avant 21h00, heure max pour être déchargé. Et c'est avec 1h30 d'avance que je serais à quai à la surprise du personnel.
Je passe dételer ma remorque au dépôt, car demain, je dois prendre un open-box pour aller la décharger dans un site SUEZ (grgr), avec un RDV entre 9h et 9h30.
Retour à la maison ce soir.
Ce matin, j'ai la vague impression d'une journée de merde. Déjà, je n'aime pas prendre une remorque chargée, et les sites SUEZ ou VEOLIA....Bref, on va bien voir.
Hier soir, je n'avais pas le CMR dans la remorque et après quelques échanges avec Cindy, il apparait que le CMR est partit malencontreusemnt au dépôt de Veauche. Allez on fait le détour par Veauche (25 kms A/R), mais j'arrive tout de même à l'heure à mon RDV, après avoir croisé Cherokee sur l'A47, à la sortie de la Madeleine.
J'entre par la 1° entrée que je vois, bien assez étroite pour un PL, mias non ce n'est pas là. Marche à recul comme dirait Thomas, c'est bien fin. La seconde entrée, c'est Beyrouth. De plus, ca s'engueule (et pas qu'un peu, voir plus). Au bureau, on me demande de patienter car il y a déjà un camion sur le site et deux, et bien ce n'est pas possible...Je m'en apercevrais rapidement à mon entrée 50 mn plus tard. Une VERITABLE HONTE ce site. M VEOLIA comment pouvez vous parler sécurité sur des sites aussi merdique et bordélique? J'ai fait des photos malgré l'interdiction. On passe fin de partout, des IBC qui sont tombés de leur pile et non évacués, un sol qui vous fait dire qu'une porcherie est classée salle blanche. Un site INFECTE.
Un des deux gars me demande d'ouvrir les fermetures éclairs des IBC que l'on déchargent. Ma foi, pas de pb. Par contre à la fin, quand je me fais chier pour refermer mon open-box récalcitrante, je n'ai eu que des refus d'aide. Je ne me suis pas gêné pour donner mon avis sur l'état du site, mais aussi des deux gros cons de caristes. Et j'ai bien vu qu'un petit chefaillon etait venu dans le couloir pour écouter ma façon de penser. J'ai donc bien laissé mon nom, et donné mon numéro de téléphone perso. Bande de mange merde. Putain, rien que d'écrire ces lignes, ça m'énerve.
Je laisse l'open-box à Veauche et retour au dépôt reprendre ma semie, pour aller à St Priest charger des strucures métalliques pour les rayonnages des entrepôts. Point P, avec la fermeture du site de St Priest envoie ces structures dans certains dépôts. J'ai donc la lourde tâche de livrer les sites de Dunières, Saint Agrève et Privas. Oup's.
Avec le retard pris chez les mangeurs de poteaux carrés, je suis bien en retard à St Priest, et c'est bien folklorique pour charger ces structures. On s'y reprend à deux fois, et je joue bien de la sangle pour tout caler du mieux que je peux.
Hier, j'ai échangé avec Chris42, le local de l'étape pour des conseils. Et je vous le donne en mille, il me signale une déviation pour accéder à la route de Dunières depuis la N88. D'après lui, c'est 25 mn de plus. Par contre, il connait tous les recoins, et me té-guide pour un détour, peut être d'un km, mais qui est top. Décidémment, c'est ma semaine déviation, et FDR fûté.
Dunières, à peine arrivé qu'une benne arrive pour livrer du sable et bien sûr, je gêne. Ne pouvant plus livrer Saint Agrève, vu qu'il est déja 16H30, je propose qu'il passe avant moi. Je recule donc entre les rayons pour lui laisser la place. Il ne mettra que 10 mn au plus, puis je me remets en place. En 30 mn, c'est torché malgré qu'une palette se soit cassée durant le transport.
Je roule tranquille jusqu'à St Agrève. Un arrêt au Carrefour Market pour qq courses, et je demande si je peux rester le temps que j'aille reconnaitre mon lieu de livraison demain. " Vous ne pourrez pas vous y garer, restez donc là, mais garez vous le long du mur". Super gentil le proprio.
Demain, on verra bien si on arrive à entrer sur le site. Lors de ma reconnaissance, j'ai poussé quelques regards plastiques et gaines PVC. En gros, j'ai fait du ménage.
Casse croûte au camion, écriture du CDB, et fête de la musique à St Agrève center (avec une p'tite glace).
Après mon dpj au camion, je pars à pied vers le site POINT P ; une voiture y est garée. C'est le chef d'agence. Effectivement, ses collègues de Dunières l'ont bien prévenu de mon arrivée et il me dit de venir vers 7h30 qu'ils me videront de suite. Par contre, pour le montage, t'es seul? Ah, jeune homme, moi je suis juste le trourne volant. En fait, ca passe juste, mais je pensais plus galérer que ça, et la sortie est plus simple sans doute. Bon, mais ce n'est pas une raison pour laisser l'entrée dans cet état.
Il me reste à descendre dans la vallée du Rhône. Je préfère passer par Lamastre et rejoindre la capitale de FDR, plutôt que de passer par Le Cheylard et rejoindre Privas. En kms, c'est sans doute mieux, mais Lamastre / Le Cheylard, je crains un peu.
Inutile de vous préciser que je n'ai pas battu des records sur le trajet ; presque 90 mn pour arriver dans la vallée du Rhône. Mais chargé léger, et les routes humides à cause des averses ici et là. Bien entendu, je croise une autre semie dans la traversée de Desaignes...grand moment.
Pour arriver dans la ZI de Privas, il est donc conseillé de passer par Chomérac, et ma foi, c'est nickel. J'attends qu'un Brenier vide pour entrer sur le site de mon dernier client à livrer. Peu agréable là bas, je fais donc le strict minimum.
Je recharge dans la même zone, à moins de 800 m, derrière chez le vendeur de crême de marron.
Par contre là bas, je suis tombé sur le meilleur cariste, Enzo, mais surtout un vrai bon gars sympa. On s'est pas mal charrié et cela a été un régal d'aller charger là bas, même avec 11 BSD à signer, j'ai trouvé ça drôle pour dire. Sa collègue qui validait les BSD bien sympa aussi, et surtout très patiente, car signer 11 BSD avec le téléphone, j'y ai bien passé 20 mn.
C'est pas tout, mais je dois vider à 14H00, et donc retard de 30/40 mn sur mon parcours.
Je rejoins l'47 à Loriol, et me cale à 84 cause ADR. Je ne passe pas en 4h30, mais de 2/3 mn guère plus. Un petit ticket pour expliquer que le parking de la grande Borne était fermé (si, si il y a bien 3 semmaines), et pis c'est tout.
Sur place, il tombe des cordes alors que la montée s'est passée sous le soleil. J'apprendrais plus tard que certains secteurs comme Tain ont été inondés, et la 86 fermée!!
Pas le choix que de débâcher sous la pluie. 1H30 plus tard, je franchis le portail de sortie sous le soleil !! Va comprendre Charles?
Demain, je ne roule pas. Je suis mis en "sécurité" pour un client. Etant donné que j'habite à 25 mn du dépôt, je epux faire cette "astreinte" depuis mon domicile. Je gare l'ensemble et je me rentre.
Ce matin, je retourne au dépôt pour faire mes pleins, et aussi mettre un coup de karcher au tracteur. Lionel, notre mécano est présent sur le site. Je lui montre mon petit problème avec la lèvre supérieure de ma remorque et comme il est sympa, on fait ca de suite. Un coup de balai dans la remorque, on range la cabine, même si elle était bien clean. Je passe au bureau pour mes CMR, puis retourne à mon domicile rejoindre ma petite femme qui bosse en télé-travail le vendredi.
Vers 15h00, toujours pas d'appel : pourvu que cela ne sonne pas jusqu'à 20h00.
Petite frayeur vers 13h30, le téléphone sonne, mais c'est Dudu.. ouf, enfin ouf...j'fais du social..Mais non, il est adorable mon Dudu, mais c'est quand même de sa faute si je sangle toujours.....Bonne remontée Dudu, et bon weekend à tous, à priori sous le soleil.
Lundi ; toujours en sécurité.
Ce lundi, pas d'appel de Cindy. Je reste donc à la maison à bricoler entre jardin et puis je commence à travailler sur un des murs de la future cuisine, afin de supprimer les reliefs de platre et peinture faits par l'ancien propriétaire.
J'ai vu partir mon 800, après même pas une demie journée suite à l'annonce posée sur Coin-Coin.
Un petite couche de finition et je reprends les endroits que j'ai loupé. Quelques bricoles à reprendre, mais la base à l'air correct. Vers 12H30, le téléphone affiche Cindy. Ah ben, j'ai comme l'impression que je vais vite nettoyer la pièce à gâcher et sauter dans la douche. Effectivement, chargement prévu à 14h30 à Meyzieu pour Duttlenheim, qui comme vous pouvez le devinez n'est pas une ville du sud ouest, mais plutôt proche de Strasbourg.
Mon Ford est bien seul au milieu du parking ; il est seulement entouré de chassis container. Go Meyzieu par l'A46, et j'arrive avec 1 mn d'avance : nickel. Au regard de ce principe d'astreinte et donc "d'urgence", je pensais que l'on me déroulerait le tapis rouge...que neni, tu fais la queue comme tout le monde. Ben merde, alors. Bon ca va, RDV demain après midi pour vider. On ne va pas s'affoler. Je coupe 45 dans un parking déjà saturé de camions, après Besançon, et vers 19h00. C'est vraiement la mauvaise heure pour couper. Nous sommes d'ailleurs quelques un à repartir sur le grand ruban après nos coupures.
A départ, je visais le Pont d'Aspach, mais en téléphonant, la patronne me signale qu'ils sont bien chargés, et qu'il n'est plus possible de se garer au Super U. Je coupe donc dans le secteur de Belfort, à Courthenans. Là bas, je sais le parking grand....et il reste 3 places quand j'y arrive à 20h45.
Il a fait bien frais cette nuit. Un petit café au camion, puis je fais l'intérieur des vitres du camion. J'attends que la majorité des chauffeurs soient partis pour aller prendre tranquillement mon PDJ en terrasse avec un peu de lecture. J'envoie un SMS à Cindy, pour lui dire que sauf indication (suivant rechargement), je me rendrais en fin de matinée sur le site pour tenter de vider. Elle est ok.
Je n'en finis pas de nettoyer le camion, désormais ce sont les tapis qui subissent mes assauts, puis le tdb, le dessous des sièges, etc..
Vers 9H30, Jean Eymard, donc je décolle direction Duttlenheim. Deux haures environ pour rejoindre ma destination. A l'accueil, on me dit de ne pas espérer d'être mis à quai avant 14h00. Ok, je vais donc prendre une douche. Tout juste le temps de me rincer, que le téléphone sonne. La personne éclate de rire en me demandant si je suis bien sous la douche, car il faudrait que je me rende au quai 56. Pas le temps de mettre du démêlant sur les cheveux, je saute dans le short et me retourne au camion. Le gars est mort de rire en me voyant et me demande si j'ai eu le temps de m'habiller quand même!!
A quai, je sui accueilli par un gars bien sympa qui me demande si je suis ok pour lui donner la main à décharger. Bien sûr mon gars, tu as l'air sympa, j'ai gentiment demandé et tu mef fais gagner 3h00. Je pose mes équerres sous le camion, comme un can, car je les oublierais en repartant. Quel con, je suis!!.
En moins de 30 mn, c'est torché. Le gars a déchargé puis à contrôler; j'ai fini seul de décharger pendant qu'il finalisait le contrôle. Putain, ca fait plaiz de travailler comme ça. J'en suis tellement ému, que j'en oublie mes équerres.
Je surprends Cindy qui n'avait pas vu mon message lui signalant que j'étais à quai. Elle voit uniquement le message qui tombe via le téléphone pro que nous envoyons à chaque début et fin de mission. Elle n'a qu'un lot à Colmar, donc feu.
Après Colmar, j'ai 3 coups de fil qui m'emmèneront jusqu'à l'aire du Jura (aire après l'entrée de Poligny) : 2 collègues de Combronde et l'ami Dud qui se rentre de son périple au SPA. Il a vraiment la planque chez Duarig, mais pas autant que cette feignasse de Chouchen qui lui est dejà en weekend. Remarquer c'est tous les jours qu'il est en CP à force de promener des bungalows.
Je rentre au dépôt sous des trombes d'eau. Dans la descente de Communay, je pense qu'il aurait été mieux d'avoir un kayak qu'un PL chargé léger. J'ai pas aimé.....
Je gare le Ford, on verra demain pour passer à quai.
Retour maison à 23h00.
Vers 8h00, j'envoie un SMS à Cindy pour lui dire que j'arrive. Prends ton temps en réponse. Bon, ben ok.
Vers 10h00, je suis au dépôt avec la voiture de Madame. Je vide mon petit lot, puis je vais charger vers les containers la grosse bobine de 23 T pour F13. Quand, nous chargeons des bobines supérieures à 15 T, ce sont les chargeurs de containers qui nous chargent avec un équipement particulier. Il faudrait que je fasse une photo la prochaine fois. On débâche un côté pour que l'opérateur puisse voir, et bien entendu le toit. Je signale à mon collègue chargeur, que je ne peux mettre les poteaux carrés en milieu de fosse. Il est supporter des verts, je lui montre les poteaux....que de souvenir. Il devait avoir à peine 5/7 ans.
Je remets 180 l de GO, puis je retourne garer mon gros et sangler la grosse. Plus pour le fun, car si elle doit partir.....comment dire!
A 13H00, je croise Jean Paul, Hervé et Eric. On passe un peu de temps à discuter. Le client que je fais, seul Eric l'a déjà fait ; il m'enverra par SMS qq explications.
Allez on se rentre. La semaine n'a pas été fortement kilométrée avec ces jours de "mise en sécurité". Semaine prochaine, ce n'est pas Combronde qui est de "sécurité", mais un autre transporteur d'après ce que j'ai compris. De plus, avec les congés qui arrivent, il n'y aurait plus d'astreinte dans quelques temps.
Bon weekeend à tous.