Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
Après une semaine sans trop forcer, il est temps de remettre le bleu de chauffe. Et le bleu, je l'enfile dès 3 h ce matin. Un petit bisou à ma tendre qui fête son anniverssaire, et logiquement avec mon planning, je devrais pouvoir remonter sans trop de problème. Encore que....chargement à Port Saint Louis.....
A 4h00, je démarre mon grill à gyros pour prendre la direction du sud et livrer un nouveau vlient à Eygalières. La ville, ou plutôt le village me parlait mais sans plus. Mais en fait lorsque j'ai regardé Maps, j'ai reconnu.... J'y suis allé du temps de Valma- Duarig pour un chargement de matériel de serres agricoles. J'avais d^faire appel à un ami pour aller livrer, car j'aétais en bout d'heure et de plus, j'avais loupé la sortie Beaurepaire. Merci Dudu.
Croisure de Gambas fritos, alias Manolo au nord d'Avignon ou d'Orange (sais plus). La route est bien tranquille.
J'ai RDV à 7h00, passage rapide en bascule (pourquoi?), puis je contourne les batiments pour me positionner vers le hall réception, mais ce n'est pas là, tout juste un peu plus loin. L'entrée dans le halle n'est pas très difficile si on prend bien en compte qu'il ne faut pas trop jeter la remorque afin de ne pas redresser trop vite le tracteur au regard des difficultés dur le droit de la cabine. Personnel sympa, c'est déjà ça pour commencer la semaine. Habituellement, la réception ne démarre qu'à 8H00, mais il ne se font pas trop prier pour décharger. Déchargement au pont : facile, pas trop de boulot pour le chauffeur, à part d'enrouler les sangles.
Direction Port Saint Louis, en reprenant l'A7 à l'entrée 25 : Grans, Miramas. Je me pose 15 mn pour un café et deux petites madelaines aux pépites de chocolat.....j'ai faim. Le eptit déj est oublié. Deux abricots et on repart.
Le chargement de mes déchats se fait chez ID Logistic. Un seul camion à quai. Nickel, on me donne un quai rapidement.
Annoncé complet, la réalité : 11 palettes. Je préviens Cindy, mais le RDV est pris pour la destruction chez Suez, donc ce sera sans complément. Par contre, le client "créteur des déchats" n'a pas fait son boulot. On ne retrouve pas le BSD, et le client est déja en CP. C'est drôle, non! Pas facil de pouvoir joindre un correspondant sur le site du producteur. On perd bien 30/40 mn, à tel point que j'ai cru que l'on allait décharger. Un de ces collègues trouve le BSD, mais j'ai un problème de rafraichissement sur le téléphone. J'ai déja eu ce problème une ou deux fois. Par contre Cindy le trouve sur son PC et me le signe à mon nom. Et toujours pas sur mon tél. Peu importe, il est validé, je me remonter. Je m'annonce pour 15h00, au lieu des 14 prévues et j'y serais tout compte fait avec 15 mn d'avance. Sur la route, j'ai croisé Le Pierre (faut dire comme ça, c'est du Belfortain...peut pas comprendre!!).
Comme d'ahb chez Suez à Givors, on y va doucement le matin et pas trop cite l'après midi, même si cette fois ci, j'ai trouvé l'accueil bien plus agréable que d'habitude. Idem au niveau du cariste. Suis tombé sur un bon gars rapide et sympa. Vu que je n'ai que 11 palettes pour un poids total inférieur à 3 T, au transpal jusqu'au cul da camion et basta : je ne touche pas aux bâches.
Retour au dépôt distant de 1 ou 2 kms, pour un chargement de 20 T de tôles plate réparties sur 10 logues palettes, et de 135 palettes à rendre à Point P Grans.
Les tôles plates se chargent en extérieur au dépôt, on sur pas mal à tirer les sangles. On se doit de photographier tous les lots une fois sangler ; c'est une demande de notre donneur d'ordre.
On referme la calèche et on remonte à la maison, fêter l'anniversaire de ma petite femme, sur la terrasse, avec une belle vue sur la vallée du Rhône et le Pilat.
Demain, je ne démarrerais qu'à 5 H.
Dormir à la fraiche et dans son lit : un bonheur sans nom.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est tranquillement et tout en flou, que je traverse ce matin Vienne pour attraper l'A7 direction Pierrelatte, pour livrer, encore une fois un nouveau client.
On livre aussi à l'intérieur et les tôles plates sont déchargées par le toit et non pas au fan. Impec, on est en plein courant d'air, et le matin avant 8h00, on est franc bien. Les deux gars ne sont pas très rapides, car ils contrôlent, place des étiquettes, si bien que j'ai bien le temps d'enrouler mes 12 sangles. En 50 mn, c'est plié ; autant l'entrée du hall est bien facile autant la sortie se doit d'être "prudente".
Comme hier entre ma livraison et mon point de rechargement, je me pose 15 mn pour un p'tit café accompagné d'un petit pain au chocolat acheté sur le trajet domicile/dépôt.
J'arrive avec plus de 20 mn à Grans; il leur faudra 45 mn pour décharger 9 piles de palettes, et plus de 90 mn pour me charger de 20 palettes. Heureusement, je tombe, pour un fois, sur deux caristes, dont une dame, très sympas. Malheureusement au moment des papiers, l'alarme incendie se déclenche et on doit évacuer. On perd 15 mn dans l'affaire.
Retour sur la vallée du Rhone, avec un passage au dépôt de Bollène pour passer mon gros sous les brosses.
J'ai chargé 3 clients, dont un à Chasse sur Rhône ; tous les 3 sont prévus en livraison dmeain mercredi, mais à la hauteur de Valence, j'appelle et annonce que je n'ai que 3 palettes à lui déposer. Bingo, passes, on va s'arranger.
Il est chargé au tablienr, mais j'ai mis deux carrés en bois entre ce cleint et celui de Villeurbanne, au cas où. Et c'est impeccable pour décharger.
Retour dépôt. Cindy a bien vu que j'ai pu m'avancer, mais c'est pas pour autant que j'hérite d'un programme de starlette. C'est plutôt l'inverse. Enfin, demain, il fera jour.
Lundi, départ 4H, mardi départ 5H, c'est donc logiquement que ce mercredi je démarre donc à 6h. Je suis logique, certains diraient mathématique. Bref, direction Craponne pour l'ouverture du client. On s'aperçoit vite que la période des congés a démarré, et que l'on est mercredi. J'arrive devant le client, mais le portail est fermé. A peine le pied à terre, car j'avais vu de la lumière dans les bureaux que le portail s'ouvre. Tout bien, je peux entrer, manoeuvrer tranquillement et me mettre en place. Machine à café avec le cariste, puisqu'il n'est pas encore l'heure, et puis on va doucement commencer à se mettre à l'oeuvre. Marco, un chauffeur qui livre les clients de cette gacne arrive. Je fayotte un peu, car c'est un ami à ma p'tite cheffe. 30 mn plus tard, je pars direction Villeurbanne, pas très loin du périph. Sans être inquiet, je voyais la rue du client bien plus étroite que celà, mais non, je prends large et il n'y avait pas de raison. Bon là bas, c'est une grosse agence. On perd un peu de temps pour trouver la bonne personne, mais une fois en place et deux caristes chaud bouillant, les 20 et qq palettes sont vite au sol. Reprise de palettes sur place, puis go le dépôt.
C'est l'effervescence au dépôt. Beaucoup de containers sont en attente, et nous sommes 4 aux bobines à charger : Hervé, un affrété, Andy, Jean Paul et votre serviteur. On perd donc un peu de temps, et je complète avec 10 piles de 15 palettes à rendre à Grans, ce qui fait puisque je suis "mathématique" : 150 palettes. Trop fort, et sans calculette, hein!
Toujours une bobine de 23 T environ, à déposer chez le même client que lundi, soit à Eygalières. Je dois couper 45 mn, j'en profite pour un léger casse croute sur une aire quelconque de l'A7.
Quand j'arrive, Andy se met en place, ce qui me laisse le temps d'enrouler mes sangles. 20 mn après c'est mon tour, et 20 mn après je ressors. Je suis Andy comme mon ombre, puisque nous allons tous les deux à Grans. Ce petit jeune est né un jour après ma fille et il aura donc 31 ans ce vendredi.
Lorsque j'arrive à Grans, Andy finit de se mettre à quai; nous sommes les deux seuls camions à charger vers 17h00. Et c'est logiquement, que ca va vite. Même les palettes sont déchargées à quai. Comme lundi, je tombe sur un cariste sympa : j'aime le préciser car là bas, c'est assez rare. 30 mn après pas d'alerte incendie, les papiers sont sortis sans problème. On prend le temps de boire un coup avec Andy, quand je vois mon cariste arriver avec une palette et ouvrir ma remorque. Il avait oublié une palette. Ca va, elle est pour Marseille, et ce lot là est au cul. Un vrai bol, ou du cul comme vous voulez.
Demain, je commencerais par Sainte Maxime ; j'ai les heures pour arriver au bon accueil à Le Luc. Par contre, en arrivant à 19h30, je n'ai pas le 1° choix et c'est dans un trou de souris que je rentre en marche arrière, et assisté de deux chauffeurs bien sympas.
A table, je tombe sur un chauffeur-motard de chez Alainé, donc vous devinez de quoi nous avons parlé; de plus il habite Condrieu, et pas loin de Tophe69.
La partonne est un peu furax, car un camion espagnol est garé depuis le milieu de l'après midi, et il n'y a pas de chauffeur. Il est "bloqué" par deux camions, dont moi. On verra bien.
A 23H00, alors que je suis en train de bouquiner sous ma clim, une voiture s'arrête à mon niveau, et un gars descend et rejoint un camion à l'arrière. Je ne vois pas dans quel tracteur il monte, mais je me doute bien que c'est le chauffeur égaré.
On verra bien demain.
J'ai peu dormi, mais le peu que j'ai dormi, j'ai vraiment écrasé car les 3 camions qui sont partis avant 4h00, et ben, ils ne m'ont pas dérangé. A 5h00, alors que je me fais couler un café, j'entends un gars qui tape à la porte de mon voisin. Je tire le rideau et reconnait le gars arrivé vers 23h00. Il veut partir car il a RDV à 8h00 à Nice. Et bien mon gars, on veur finir notre coupure. Il comprend bien mais insiste tout de même. Même si je bouge, il ne pourra pas sortir si le collègue ne bouge pas. Donc, j'attends et je finis par aller au relais prendre un pdj plus copieux et passer aux waters. La patronne va dire deux mots à notre squatteur.
Bon prince, j'avance mon départ de 30 mn ; j'arrive à Ste Maxime en me trombant de site, car il y a deux sites dans la même rue. Allez refait des tours de ronds points. Je vais à la petite agence où nous devons ressortir en marche à recul, faite il y a bien 4/5 semaines. Avec 23 palettes à livrer, je ne pensais pas que ce serit sur ce site! Je dois déplacer 3 fois le camion de qq mètres pour que le cariste ait accès au chargement, mais tout se fait dans la bonne humeur. Café offert, plus assistance à la sortie : que demnder de plus? Et bien tout simplement, de ne pas aller à l'agence de Marseille.
Ma vessie au rique d'exploser m'oblige à un arrêt technique. Pause de 15 et rencontre e Jean Yves du dépôt de Bordeaux, mais délocalisé à Toulouse. Il fait de l'Italie en régulier. Cinq mois qu'il est chez Combronde et il s'y plait bien, et lui aussi à un camion neuf, mais un T deuxième génération.
Je m'onnance à Marseiile pour 10h45, et confirme mon arrivée 10 mn avant : c'est bon pas de camion dans la cour, car là bas, c'est fin pour y entrer et pour manoeuvrer. De plus, il ne faut pas trop compter sur une quelconque assistance.
Quand j'entre dans le rue Danielle Casanova, un cmion me suit. Il me suivra jusqu'au client. Dans la zone d'accès, je vais le voir pour lui demander de ne pas rentrer derrière moi. Immatriculé LT, et sans comprendre l'anglais, .... et bien il me suit. Il roule en frigo, je lui demande si il est sûr de son coup. Bon, lui pas comprendre. Je baisse les bras, sous les klaxons répétés de la rue, mais aussi d'un 6 roues qui veut entrer. Lui, il comprend bien mais il en n'a rien à foutre "il est client". Ma foi, suivez moi, inchala. Je me mets en place, et à peine garé, bien sûr plus personne ne bouge. Le cariste est rapide. Je garde le sourire lorsque le chef d'agence arrive. C'est toi qui a téléphoné par annoncer ton arrivée, c'est sympa. Je le remercie mais je lui annonce aussi, que je ne ferais pas d'effort pour décoincer la situation. J'ose même lui demander si la machine à café fonctionne pour m'aider à patienter. Il est ok, ca me va. 15 mn après, mon camion est intact et je me suis fait un ami carreleur, si j'en crois son salut sympathique avec son index levé. Pour le remercier, je lui souris naivement, si si, et même très naivement, voir de bêtement.
Go Grans, ou je me pose près de 2H00 ; au programme sieste et cassage de croûte. Et c'est avec 1h00 d'avance sur mon RDV que je me présente sur le site. Je patiente dans le bureau d'accueil avec une belle brochette de chauffeurs de chez Portal et Daziano. Le temps passe bien mieux de cette façon, t j'aime même le droit, encore ce jour à un chargement à quai et non pas sur un emplacement à l'extérieur. Nickel, et re-cariste sympa. Je me pince! Il lui faudra tout de même près d'une heure pour me charger, car c'est un peu le désordre sur les quais avec les lots bien mélangés et toutes les palettes ne sont pas mis dans le bon sens, si bien qu'il doit les retourner de 90° pour les mettre dans la calèche.
Je vais au bureau sans mon casque puisque mon cariste me dit que les consignes, "c'est le casque autour du camion". Papiers sortis quand j'arrive, tout bien. Par contre pour sortir le portail que j'aurais dû prendre ne fonctionne pas. Je dois donc faire une belle marche arrière pour me présenter devant le seul portail qui fonctionne. Un Portal est devant le portail (si si, c'est pas pour écrire une connerie). J'attends qq minutes et puisqu'il ne ne bouge pas, je vais voir si le gars n'a pas fait un malaise : qui sait? En fait non, le second portail ne s'ouvre pas non plus. Dans mon dos, j'attends un gars aboyé depuis le premier étage " vous pouvez pas mettre vos EPI"; je lui réponds "bonjour Monsieur", sous doute avec mon aire bête, et remonte dans la cabine.
Une personne vient ouvrir le portail à la main, sans son gilet jaune (mdr), et quand je recule je ne peux m'enpêcher de lui dire, "y a un gars qui aboie qui ne va pas être content si il vous voit". C'est le M le directeur me répond-il! N'empêche qu'il aboit et qu'il n'est pas poli; au revoir Monsieur bonne soirée, et je m'éclipse direction le dépôt.
A 20h10, je tape le code du dépôt, suis princé ce soir. Etrangement, alors que l'A7 direction le sud a toujours été bien chargée cette semaine direction le sud, j'ai trouvé que celà roulait plutôt bien direction le méditerranée.
Hier soir, nous avions les deux petits fils à la maison. Bouh, ca bouge.... Le plus grand, Logan m'a montré son cahier d'école très fièrement. MLa frangine qui vit à Montréal m'a envoyé une photo prise il y a 30 ans, avec ma fille qui a fêté hier ses 31 ans....Putain, le mal au cul.
Bon, sur ces remarques, je dois tout de mêm aller vider à Vaulx en Velin et à Craponne. Ca roule plutôt bien sur l'A et ce bon vieux périph.
L'accès est de plus en plus étroit là bas. Je fais une photo que je montre au resp de la logiistique ; il me promet de faire un peu de place. Oui, si tu peux en faire beaucoup, ce serait pas plus mal, non plus. En une heure, c'est réglé. Je passe par Pierre Benite et cette bonne vieille route des "pétroliers".
En 30 mn c'est torché ; on prend le temps de boire un café et tailler la bavette. Retour au dépôt pour charger une bobine de 23 T, qui n'ira pas loin, puisque je dois l'emmener, lundi...à St Clair du Rhône.
Quelques difficulté à fermer le toit. Un chauffeur de chez Becker qui attend pour charger un container vient m'assister : sympa. Je retourne sur le parking finaliser le sanglage et la fermeture complète de la remorque. Je voulais faire mon pare brise, mais en plein soleil, tu fais plus de mal que de bien. On verra ca lundi, car j'ai un petit programme de pré-retraité qui s'annonce pour lundi. Tant mieux, car j'ai appris ce matin que mon année de RCC ne comptait pas pour mes trimestres!! Putain, un an!
15H30, à la maison, et à 17h00, je fais du vélo avec Logan. La semaine n'a pas été extraordinaire, mais quel plaisir de faire du vélo avec son petit fils un vendredi.
Bon week end à tous, à priori, semaine prochaine, je pourrais récupérer mon nouveau jouet.
Quelle chaleur ce week end, et ce matin en prennant mon café sur ma terrasse, je ne trouvais pas d'air frais!! Bon, c'est l'été aussi, mais je pense que nous allons avoir chaud, voir très chaud en jouant de la bâche chez nos clients et dans les cabines le soir.
Vers 7h30, je suis au dépôt. Un petit café avec Lionel, notre mécano, puis je rejoins le Ford, pour un rangement de mes affaires, un petit contrôle extérieur de l'ensemble et de l'intérieur de la remorque, au cas où ma bobine de près de 23 T se soit fait la malle dans le week end.
Elle a été bien sage ; elle doit aimer le SM, car elle est restée sanglé tout le weekend.
C'est les congés, et la petite traversée de Vienne se fait bien proprement. Un bout de N7 en dépassant le péage de Reventin à ma gauche, puis je rentre dans St Clair....souvenir de l'époque VALMA-DUARIG en passant devant le dépôt, mais aussi vers la base chimique de St Clair. Mon client se situe tout au bout, perdu le long de la voie de chemin de fer, et on ne peut pas aller plus loin en camion. Je me gare devant et entre dans l'immense hall, où il n' y a personne. Je fais le tour en demandant si il y a quelqu'un. A part l'écho, personne ne me répond.
Retour au camion, et quand j'ouvre mes portes pour commencer à dessangler Miss Cochonou, un porteur se pointe en me frôlant et engage une marche arrière dans le hall. Vitre ouverte, il ne m'a pas calculé, encore moins répondu à "mon bonjour". Un sourd muet, sans doute!.Je m'empresse d'aller le voir dans le hall et il m'aboie dessus et signalant qu'il est prioritaire. Oulah, c'est lundi matin, on ne va pas se prendre la tête mon grand. Garde ton sourire et fais ta vie.
Près d'une demie heure après, il repart en faisant hurler son Iveco, et un autre se présente. Je lui demande si "lui aussi est prioritaire". Ben oui. A ce jeu, je perds une heure quant un troisième se pointe....et avec le sourire...si, c'est vrai. Tu attends depuis longtemps. Depuis une heure, et deux gars antipathiques sont déja venus charger". T'inquiête, dès que mon collègue part, prends sa place, moi je vais à la machine à café. Sympa, le gars, car en plus il revient avec un café pour ma petite personne. Bon, j'aime le café très chaud et à priori, il a un peu trainé ; mais c'est l'intention qui compte.
Une fois en place, tout va bien, en 10 mn, je suis déja en dehors du hall, et pas le temps de respirer que Cindy m'appelle ne me signalant un changement de programme. Je ne descends plus à Montpellier, mais retour au dépôt pour des tôles direction Avignon.
Go, mais sur le pont de Vienne (et pas celui d'Avignon, puisque de toute manière, il s'est effondré il y a des années quand Mireille Mathieu s'est mis à chanter dans les aigus), Cindy m'annonce un changement de programme. Je charge bien des tôles mais pour le 53. Yesssss, je me voyais pas encore faire de l'A7, même si on ne choisit pas son boulot, n'est ce pas, c'est quanr même plus cool, et moi ca me va.
Jean Paul, Hervé et Andréas chargent aussi de l'acier après avoir fait les livraisons qu'ils n'ont pas assurées ce vendredi.
Avec le soleil de midi, on transpire vite à monter descendre, sangler, tirer la bâche, etc... Une petit tour à la douche et je me sauve.
J'ai chargé pour Chateau Gonthier et livraison demain 8h00.
Je monte full nationale jusqu'à Bourges en m'octroyant une pause de 30 mn pour me restaurer un peu avec une salade de macédoine accompagnée d'une tomate. Pêches et abricots feront guise de dessert.
Les 4h30 restantes m'emmèneront jusqu'a la table campagnarde dans les environs de Saumur. Bonne adresse pour info.
Je dine en terrasse lorsque j'aperçois un camion qui me "parle". C'est en fait Andréas, un jeune de 24 ans, affrété permanent chez Combronde qui roule aussi en bobines. On s'était vu au dépôt lors de nos chargements, mais nous n'avions pas évoqué nos destinations. Lui monte sur Angers. Il a siesté plus d'une heure ; résultat d'un weekend avec des courtes nuits.
Ce matin, il fait bien frais. J'ai mes 11H00 à 6H27, mais je bois tout de même un rapide café avec Andréas. J'ai hésité à monter par la nationale jusqu'à Angers, alors je reprends l'autoroute à l'entrée d'après soit à l'entrée 2. J'avais coupé lors d'une livraison sur Angers dans la ZI à proximité de cette sortie. Et bien, je vais y aller charger cet après midi.
Mais avant, on traverse sans problème Angers, pour se diriger en direction du Lion d'Angers, puis de Chateau Gonthier Je trouve le client très facilemment à lentrée de la ZI, mais il y a deux adresses dans la rue, et je n'ai pas de numéro sur mon BL....donc je m'ai trompé ; c'est dommage, il n'y avait pas de camions à la différence de l'autre adresse. Malgré tout, après mon passage en bascule, j'entre dans le hall et suis déchargé assez vite compte tenu du petit pont en charge de lever mes plaques.
Je coupe 15 pour ranger tout mon matos et accessoirement me faire couler un café, car j'ai très mal dormi cette nuit (réveillé à 3 h).
Je repredns la même route que lors de mon petit voyage ce matin. Sans encombre aussi. Mais arrivé sur place, c'est le drame. La borne électronique qui avait du mal à me reconnaitre m'annonce que j'ai RDV à 13h00, alors que pour moi, c'est 11h00. Oup's! Mais je réussis à joindre une personne qui me demande de patienter encore quelques minutes, car un camion ne s'est toujours pas présenté à son RDV de 11H00. A 11h20, on me demande de me mettre en place au quai 14. 35/40 mn plus tard, je sors du site pour rejoindre la soporiphique A85. Je lâche l'affaire au péage suivant pour une sieste réparatrice de 30 mn. Je n'avais pas envie d'embrasser une pile de pont, mais plutôt une fille de Fond.
Aux alentours de Bourges, toujours autant de moisonneuse à travailler dans les immenses champs Il y a une poussière et de loin c'est vraiment impressionnant. Là aussi, les gars doivent prendre de bonnes transpirées. Et que dire des risques d'incendie sur des terrains aussi sec...la moindre étincelle!
Les 4H30 me poseront au CR de Moulins, avec une bonne douche qui retappe le bonhomme ; après cette vraie nuit de merde, je ne suis pas très vaillant. 31 mn plus tard, je reprends cette bonne N7 pour me poser avec un peu moins de 9h00 à l'Hopital sur Rhins.
Cindy me contacte, et puiqu'à la base je souhaitais cette semaine de CP car ma p'tite femme l'est, elle me propose de livrer demain et de finir comme Tim le mercredi soir.
L'orage gronde et finira bien par s'arrêter au dessus de nos têtes. Il pleut tellement verticalement que je peux écrire ces quelques lignes avec les vitres entrouvertes. Le frais, c'est bon.
On ne s'affole pas ce matin. RDV à la base d'Albon à midi, on va laisser les stéphanois passer sur l'A47 pour ce rendre dans cette belle ville de Lyon.
Un café au camion, pour écrire quelques lignes et télécharger mes photos de la semaine (oui Mich, je sais, je n'en mets pas assez!!), douche au relais et re-café puis il est temps de démarrer l'Americo-Turc.
Dans la montée direction Neulise, je mets en service le régulateur, car, comme dit lors de mon CR d'essai, je trouve le régulateur d'une imprécision remarquable. Branché à 57 Km/h, je grimpe à plus de 70!! Euh, le camion de l'année....
Le bouchon sur l'A47 est toujours présent à la hauteur de Rive de Giers, en cause un éboulement de terrain juste au dessus d'habitations. Je perdrais au plus 10 mn. Ce ralentissement permet une grande fluidité du trafic sur le pont de Givors. L'A7, et ce n'est pas une surprise est en limite de saturation. Pause à l'aire de Roussillon, histoire de caser une 15 et de passer aux toilettes. Les bases n'ont pas une réputation de 5 étoiles au niveau sanitaires.
Avec une heure d'avance, je me gare sur le parking de l'accueil, mais je suis invité à me mettre à quai de suite, par contre on m'annonce que je ne serais pas pris en compte avant. Pas de problème. Je teste mon onduleur acheté à l'aire de Roussillon ; onduleur qui me permettra d'écrire le long de la semaine mon CDB.
Comme convenu à midi, la pause est terminée, je suis secoué par les A/R du fen de ma remorque. Tranquille, on va finir la semaine, une semaine à la Tim (hihi), n'est ce pas!
Comme d'hab, une fois au dépôt, je fais les pleins avant d'aller garer à la place 30.
Je passe chercher un taille haie trouvé sur le BC : vous avez deviné ce qui m'attend!
Bon weekend à tous.
Ah si tous les weeks end pouvaient faire 4 jours. On y prend goût, vraiment.
A 7h30, je suis au dépôt pour charger mes tôles ; le camion n'a pas le temps de chauffer. Par contre, je m'échauffe moi un peu en tirant la bâche côté droit. Momo démarre avec le café à la main. Il avait prévu de faire 3 piles, mais vu que je complète à Miribel les Echets, et que j'ai besoin de 6 ml, on fait deux piles, et pis c'est tout. La peson du tracteur crie au scandale, mais pas le choix.
Je croise au moment de partir Jean Paul et Olivier qui eux chargent des bobines. La rocade passe très bien, même avec un départ de Loire à 8H40, et ce n'est pas pour me déplaire.
Mise à quai à contre main chez le client de Miribel, personnel sympa, et mes 16 palettes sont dans la cabane en moins de 25 mn, papier compris.
J'ai eu tout de même le temps de boire un café accompagné d'une madeleine.
Je reprends l'A46 toute proche, lesté de 23 T de charge. Au péage de Villefranche, dans le sens du sud, ca ne rigole pas trop ; il y a bien du monde alors que l'A46 passait bien dans les deux sens il y a à peine une heure. C'est franchement chargé, mais dans mon sens, je dirais trafic normal.
J'avais posé 15 mn au dépôt, je couperais juste avant de reprendre l'A6 à Avallon après avoir traversé le Morvan. Petite ratatouille froide maison, j'adore ça.
La reprise est plus dure une fois sur l'A6, et j'ai rapidement regretté de ne pas avoir pris un petit café lors de ma pause. Bref, on remonte sur la grande poubelle avec un bon rythme. Après Evry, on ralentit quelque peu, mais rien de grave par rapport à ceux qui essaient de rejoindre le sud. Je décide de passer par l'A86, et ma foi, ca passe crème.
Je ne savais pas trop où couper, et en dernière minute, je décide de couper au CR de Rouen. Depuis Avallon, je suis passé en 4h15 (environ). Je me presse de préparer mon baluchon et direct toilette : ma vessie, elle aussi crie au scandale.
Je suis à 5 et 7 kms de mes lieux de livraisons demain, et recharge quasi sur place de l'ADR pour Tredi à Roussillon pour mercredi. Par contre Cindy ne m'a pas donné d'heure de RDV : on verra bien demain.
Le restau et les sanitaires du CR de Rouen, c'est correct, mais alors la nuit là bas, je ne recommande pas. Bien entendu, je craignais un peu le lieu, surtout avec les quelques messages recus, mais alors les décroches/raccroches, les frigos qui viennent en pleine nuit...Réveillé depuis 3H du matin. A partir de 6H, je me fais couler un café, celà devient une tradition pour moi. Une marche histoire de prendre l'air très frais du litoral pas très loin, mais aussi l'air de tous les sites chimiques environnants, dont le site de Lubrizol qui a fait parlait de lui il y a quelques années.
Que faire : le client ouvre à 7H et à 8H d'après certains. Je coupe la poire en deux, de toute façon, j'en ai marre d'attendre sur mon parking avec des frigos qui hurlent; autant y aller, je ne devrais pas avoir tant besoin que ça de mon amplitude.....fatale erreur!
A 7H30, j'entre dans la cour; deux charmantes filles me signalent que les quais sont à l'arrière des batiments ainsi que l'accueil chauffeurs. Je m'aperçois vite que ce n'est pas gagné ; en effet, la seule personne présente n'est pas très accueuillante et fait mine de ne pas voir les deux chauffeurs déjà présents et en attente. Quand arrive mon tour, c'est la cata! Je livre chez un transitaire ; le matos va donc à l'export, et rien n'est indiqué sur mes BL : ni pays de destination, ni client final. Pourtant, lors de mon chargement, ayant un peu de connaissance des transitaires, j'avais bien posé la question, mais on m'avait répondu "ils sont au courant". Bref, non! En fait, l'entreprise où j'ai chargée vend sa came à un intermédiaire qui exporte. Donc c'est à cet intermédiaire qui devrait informer le transitaire des destinations de SES produits. Cela prendra presque 3H (2H40, pour être précis), et je pense bien qu'il y a eu embrouille dans les locaux mêmes du transitaire, entre les personnes gérant les arrivées (donc les chauffeurs) et les services administratifs à l'étage. C'est en allant aux toilettes, que j'ai surpris une discution (que je n'avais pas à entendre..); si bien qu'au retour, "on va te décharger, et on va se débrouiller après". J'ai pris mon sourire le plus naif possible et je les ai remercié de tous leurs efforts.
Go pour vider mes tôles à 2 kms à peine, avec un RDV à 10h00, j'ai presqu'une heure de retard, mais ca va ; tout se passe bien avec le sourire, et puis Cindy avait prévenu de mon retard.
Avant midi, je me sauve pour toujours un saut de puce de sans doute moins d'un km, juste à l'arrière du précédent client. L'accès est bien fin, mais les gars super agréable. On vient me chercher et on me fait mettre en place. On va charger au cul, et j'emmènerais les palettes dans la caravane. A part deux palettes pesant un âne mort, le reste c'est de la nioniotte (pour Mich07 : ca pèse rien).
Putain de bordel de merde. Si toutes les planètes avaient été alignées, je quittais Rouen à 10H00. Bon, avec RDV chez Tredi à 9H00 demain matin, il va valloir rouler désormais.
Evreux, Dreux, et même Chartres passent bien. Je ferais une 30 avant Bourges sur l'A71. Sortie à Bourges, où la nationale sera bien assez chargée, avec quelques convois agricoles en ces périodes qui ne fludifient pas le trafic. Je croise Hervé dans le 2x2 voies juste après Bourges ; on était au tél, et il ne m'a pas vu!!
Je calcule mes heures, ainsi que mon amplitude. Je souhaitais en début de semaine au vue de mon programme revenir chez moi, mais ca va être fin, surtout que j'ai un doute sur la fermeture de l'A72 dans la traversée de Sainté. Doute levé sur les travaux, et je coupe 45 au péage de Veauchette. Ca devrait le faire.
Retour au dépôt avec 14h53 d'amplitude et 9H20 de volant. Retour à la maison à 23h....
Sur les hauteurs de mon village l'air est bien plus frais.
Mes 9H00 se tarminant à 7h23, c'est bien correct pour aller chez TREDI à Roussillon, avec RDV 9H. Je décolle à 7H40, et me présente à l'accueil où on me fait rentrer immédiatement ; le camion prévu à 8H00 n'étant toujours pas là. On mettra moins de temps à vider qu'attendre les résultats du labo, afin d'avoir le fameux sesame de sortie.
Go dépôt pour charger mes trois bobines dans le hall. Une fois le côté droit débacher, 10/15 mn suffisent à placer les bobines dans la fosse. Il ne me reste plus qu'à jeter les sangles. Je rajoute 150 l de GO, histoire de, puis je monte au bureau pour boire un café avec Cindy et accessoirement placer une 15.
C'est pas le tout, mais Angers, ce n'est pas la porte d'à côté. Rien de bien novateur dans ma montée ; un classique Sainté Roanne, puis la N7, Moulins, Bourges. Je me pose à la sortie de Roanne, au regard d'un bouchon formé par un convoi agricole. Petit repas campagnard secoué par les camions qui continuent à rouler.
Je croise à nouveau Hervé, quasi au même endroit qu'hier, puis Jean Paul qui a livré lui aussi au nord d'Angers.
Je finis ma journée à la Tablée Campagnarde, au même endroit que la semaine précédente quand je montais sur Chateau Gontier. Je prendrais la dernière place sur le parking en y arrivant à 20H20, et avec une précision digne d'un franc comtois bien connu : 9H00.
Yes, je n'ai pas cramé ma dernière 10, au cas où demain !
Après une bonne nuit au frais, bien réparatrice, et elle sera très utile pour ce soir, on déjeune tranquillement Je prends même le temps de quelques étirements, pompes et gainage, c'est vous dire si j'ai la pêche ce matin.
Je vais au dessus d'Angers, et ce con de GPS Ford veut me faire prendre une direction, dicsons exotique, alors que je suis à peine à 7 Kms du client. Heureusement que je suis désobéissant, mais aussi studieux avant de me déplacer chez un client inconnu. Je le trouve très facilement. Papiers déposés au bureau, puis je regagne mon camion et commence le désanglage de mes bobines. Dans les 10 mn qui suivent, on vient me chercher pour que je rentre dans le hall. Vingt minutes plus tard, je récupère mes papiers et je repars dans le sens contraire pour rejoindre Longué Jumelles.
J'envoie comme d'habitude l'info via le tél pro que la livraison est faite. Mon téléphone personnel s'allume et je vois 5 appels en absence : 3 x Laurent, 2 x Eric. J'ai compris. Notre copain, notre ami de 45 ans s'en est allé. Laurent insite et je décroche ; vu le silence c'est confirmé. Marc est décedé dans la nuit à 60 ans. Nous redoutions tous ce moment, mais qu'est ce que c'est dur à avaller. Quatre ans qu'il se bat contre ce cancer; on savait bien que l'année serait difficile à affronter. Voilà, tous les bons moments : nos sorties moto, VTT, nos mariages, les naissances, des week ends entiers en famille ou entre mecs. Tout refile dans ma tête, mais qu'est ce que la journée a été longue.
Merci à ma femme pour ses appels, à mes deux filles. Elles savent toutes à quel point je tiens à mes potes d'enfance et combien nous étiez soudés et proche.
Journée de merde.
Pas le goût aux photos.
J'hésitais à me retrouver seul ce soir, mais je me pose à l'Avé Maria.
Soiréee avec Yaya, qui m'a contacté ; repas et soiréee ensemble. Je n'ai pas été bavard, mais pendant quelques heures, mes pensées étaient plus gaies.
Ce matin, c'est bien entendu très difficile, alors on fait fasse et on assure le minimum. Café petit déj au relais, puis je passe un peu de temps dans la cabine à nettoyer et ranger mes affaires pour le weekeend.
Je quitte le parking vers 8H pour rouler très tranquillement vers St Vulbas. Une pause d'une heure pour échanger avec les collègues, contacter Arnaud, le fils de Marc.
Je me présente à la base Carrefour pour vider mes croquettes, avec un RDV à 11 H, j'y entrerais avec 30 mn d'avance.......pour me vider moi même. A la fin, je demande au controleur où je dois retirer le bon d'achat de 12 €; comme il fait mine de ne pas comprendre je lui explique que je ne suis pas cariste, alors comme Carrefour a économiser 35 €pour le cariste, je demande le tiers en bon d'achat. Bref, je me casse.
Cindy souhaitiat que je monte dans le 10, puis le 95 pour mardi, mais je vais tourner en régio lundi et mardi en attendant la date des obsèques de Marc. Sympa de leur part.
E entrant dans le hall des bobines, Philippe le resp d'exploitation s'occupe de charger le camion d'Eric qui reprend lundi et qui hérite de mon voyage. Je m'occupe de sangler et ranger le camion, puis je me charge du mien. Sympa de leur part!
Retour à la maison.
Pour Marco.
Après un weekend particulier, on se remet en selle de bonne heure, mais sans non plus se lever à l'aube. Départ du dépôt quelques minutes avant le gong des 6 H. A cette heure, mais aussi à cette période, la traversée de Lyon se fait "fingers in the nose". En direction du sud, il n'y a pas encore beaucoup de circulation, mais c'est uniquement en raison d'accidents au nord de Lyon, qui ralentissent pas mal les vacanciers.
Je me pose pour 15 mn à Beaune, le temps de prendre un café au camion.
Sortie Montbard, puis un bout de départementale qui roule bien jusqu'au client (Metal Deployé), où j'hésite une fraction de secondes avant de m'engager. Usine au bord du canal. Le petit parking est occupé par un PL qui finit de charger en extérieur, et qui m'empêche d'entrer dans le hall. Au début je ne dis rien, mais au bout de 45 mn, je retourne voir le personnel, car en avançant d'à peine 5 m, celà me permettrait d'accèder au lieu de déchargement.
Celà arrange donc tout le monde, donc on fait ça. Les 3 bobines sont rapidement mis en stock par le pontier, ma foi très sympathique, qui m'assistera à la sortie en marche arrière.
J'ai désormais RDV à 13 h 00 chez VERALLIA à Chalon, pour charger des moules réformés, qui seront repris par une boite de rénovation pour en faire des "neufs". C'est un peu un labirynthe pour accèder a la moulinerie, puisque c'est le doux nom de la nurserie des moules. Deux gars, bien sympas et bavards viennent me charger des bacs où s'entassent des coquilles de moules mais aussi tout un tas d'accessoires qui sont associés au moules. La durée d'un moule est de 25 Millions de bouteilles, d'après mes fins limiers.
On prend un café à la fin du chargement, puis je vais sangler tout ça. Ca va, il fait plutôt frais ce jour, on n'est pas mal à l'extérieur.
Direction Lyon, avec bien entendu une A6 bien chargée en vacanciers, mais surtout en NL qui mobilisent les stations de recharge électrique. A l'aire de Dracé, sur les 8 bornes à disposition, 6 NL, et deux bornes disponibles!
J'ai fait quelques excès de friandises en tout genre durant le weekend, alors je continue sur ma lancée avec deux tablettes de chocolat durant le trajet, traje qui m'emmène jusqu'au dépôt.
J'ai bien essayé d'aller vider le soir, car étonnamment l'A46 était fluide, mais non ce ne sera pas possible après 17h00. Alors demain 8H00.
Je passe au bureau ; demain, après vider mon Givors, je dois aller livrer un Point P à St Etienne qui n'a pas être fait par une collègue du Var, puis revenir charger une bobine pour Evry, et passer à St Vulbas pour un complément. Comme je dis à Cindy, il va falloir que toutes les planètes soient bien alignées. Le Point P à St Etienne devrait me faire perdre quasi 3 H, entre l'A/R et les phases de chargement et déchargement. Ca me saoule un peu, mais bon, il faut faire le job.
Retour à la maison, avant ma moitié, qui a repris après ses 3 semaines de CP.
Inutile de vous cacher que je ne sentais pas du tout la livraison de ce matin, mais pas du tout. L'accès d'une part, mais aussi suite à la conversation que j'avais eu lorsque j'ai appelé hier après midi. Et bien, j'avais malheureusement raison. La moitié des bacs sont bien trop lourd pour leur fen asthmatique, et puis on décharge depuis la rue. Ca va, il n'y a pas de circultation, mais bon. Comment vous dire que lorsqu'ils m'envoient deux jeunes pour transvaser de la matière dans des bacs vides... Putain, tout juste 20 ans et à peine 2 de tension...J'ai cru que l'on y passer la matinée. L'amusement durera jusqu'à 10H15...
J'appelle Cindy et lui soumet que désormais, je ne pourrais décharger avant midi Point P, et que ca va être très tendu pour monter au plus près du premier client de demain matin, mais non pas le choix, on garde le programme....
Bien entenu, même en arrivant avec 10 mn d'avance sur l'heure de la pause, il n'est pas possible de vider! Alors on va attendre jusqu'à 13h30, enfin plutôt 13h40.. A 14H15, je peux retourner au dépôt, sans bouchon lyonnais à la hauteur de St Chamond.
Si vous suivez bien mes CDB, lorsque l'on charge une bobine de plus de 15 T (celle du jour fait 24T), on se place................oui, un qui suit "à l'extérieur". Pas mal de vent, je prends une fois ou deux les bâches dans la figure, et j'ai du mal à voir le conducteur de l'engin pour la manoeuvre. Bon, on y arrive tout de même, mais à la fin c'est mon toit qui me joue des tours : impossible de le fermer. Je me déplace un peu, gonfle les supsensions de la remorque et on finit par y arriver. Par contre, je m'aperçois que deux supports de planche ont morflé?? Ah, ah....
Départ du dépôt vers 15h45, pour être chez Astrin à St Vulbas avant 17h00. Comment dire! Ben, j'y serais à 16h55. Personnel sympa et cariste rapide, j'ai tout juste placé une 15.
Je moonte par Bourg en Bresse, Macon, Chalon puis la route du Morvan. Un peu après la Rochepot, je m'arr^te pour faire 30n car je suis au bout de ma période. A priori, je me suis arrêté sur un parking d'hommes en quête d'amour masculin. Pendant que mes voisins jouent au petit train dans les bois, je m'éclipse pour finir ma journée à près de 21H15.
Demain, départ à 6H15.
Il a fallu ressortir la couette des placards cette nuit. A 23h00, quand j'ai rejoint ma chambre à coucher, il faisait 14° C dehors.
5H30 debout, avec un rapide café en présence de 3 autres courageux.
A 8H15, je suis dans la ZI de Gron, à côté de l'usine Prysmann. L'accès au hangar est floklorique, pas d'autre choix que de monter sur le trottoir et de faire riper. Je souffre pour l"essieux arrière. Rapide et efficace, avec un petit café qui va bien, ce qui me permet d'aller jusqu'à Evry pour vider mon gros anneau en ferraille. J'ai pas mal de chance, car sitôt arrivé, sitôt en place, et sitôt vide.
Go désormais chez la bouteille ronde et gazeuse à la Courneuve, en passant par A6, un bout de chepaquoi, puis A86. 1h20 pour faire les 47 kms, mais rien qui va mal. Bien sûr, j'arrive au bout de ma période, et puisque j'ai 4h00 de retard sur mon RDV 'merci le voyage à Sainté), je ne serais pas prioritaire. Mais, j'ai un peu de chance, car au bout de 31 mn, on me dit "Emplacement J". Plus d'une heure pour charger. Je refais 15 mn après avoir rouler dans l'usine, histoire de manger un bout et surtout n'avoir plus qu'à couper 30. J'ai horrerur de couper, je trouve celà très long.
A86 jusqu'à Nogent, un bout de A3, puis la Francilienne, A5, A19, A6. A part un bouchon vers Fontenay, je m'en sors pas si mal. J'ai profité de ce bouchon pour me restaurer un peu. Je stoppe au sud d'Auxerre pour une bonne douche, puis je déroule jusqu'à la sortie Tournus. Arrêt aux Amis de la Route à Uchizy, un peu avant 20H00 et avec 9H52 de volant.
Dudu et Tophe sont en photo là bas depuis leur dernier passage, et les nombreux dégâts qu'ils ont pu faire lors de leur soirée de beuverie. Quelle image pour FDR, ces deux là....enfin.
Quelques coups de téléphone avec les collègues pour leur confirmer que je devrais bien être présent avec eux. Pas facile de trouver le sommeil derrière.
A 4H30, je vais directement au relais, après avoir bien aéré le camion. A 5H00, nous sommes nombreux à partir. Pour ma part, c'est direction Macon nord pour attraper l'A6. Pas trop de circulation ce matin, cela change d'hier après midi, où il était difficile de s'engager sur la file de gauche dans la portion à deux voies de l'A6.
Mon RDV de 7H00 sera respecté puisque je dépose ma CMR ainsi que le BL à 6H50. Quai 27 de suite, mais une fois en place, il ne fonctionne pas; je suis bon pour me déplacer d'un quai. En 20 mn, c'est torché. Je peux passer par la case grand bain, à QRO St Quentin, pour l'ouverture. Pendnat le lavage du gros, j'apprends que pour laver un camion, on dépense près de 1000 l d'eau. Je trouve celà ahurissant, surtout que l'eau n'est pas "récupérée" d'après eux....J'ai honte.
A 9H30, je suis au dépôt pour charger mes 3 bobines pour demain : 2 x Chalon sur Saone, 1 x Chatillon le Duc. Une fois szngler, retour à la maison. Cet après midi, ce sera moins fun!
Nous avons passé une grande après midi avec les collègues, la compagne de Marc, ses enfants, ainsi que ses parents. Jean, le père, ne m'avait pas reconnu, enfin si mais mon prénom....Je lui ai dit "le grand". "Oh putain Pascal". Ses parents m'ont toujours appelé le grand.
Je suis rentré à la maison apaisé, et j'ai plutôt fait une bonne nuit.
Si bien que je suis matinal pour faire ma boucle Chalon sur Saone, Chatillon le Duc, Lons le Saunier, retour dépôt.
A 8h00, je suis au premier client, où cela tergiverse un peu pour me décharger de mes deux bobinos de 3 T chacun. J'en sors 40 mn plus tard pour dire. Go Chatillon, avec une petite 15 avant Besançon, histoire de ne pas avoir à faire 45. Je l'ai dit que je n'aimais pas les 45! Ah oui.
J'arrive en limite d'amplitude chez le second. On entre par une porte puis, comme lors du permis, on recule avec un changemeent de file. Comme au permis tu as le droit de t'avancer pour te repositionner, et comme au permis, j'ai tout bon. En pleine manoeuvre, un "local" curieux de me savoir sur ses terres m'a appelé. Il va bien le Pierrot, il pensait que j'allais lui déposer la gabelle...non mais, il rêve Tonton.
Une 30 sur le parking du client, histoire de remplir mon petit estomac, puis il est temps de traverser Besonçon par son périphérique. Chargé le périph tout de même.
Le client de Lons se trouve facilement, passage en bascule à l'entrée, mais pas en sortie... Bon, je n'ai pas trop compris, mais je m'excécute. Je charge des écrans informatique et Tv en rebus pour un site de valorisation sur Villeurbanne. Malgré que l'on soit sur un sote de "déchets", c'est d'un propre et c'est rangé au carré. Vieillot, mais nickel. Bon vieux site. J'apporte mes compliments aux caristes, ainsi qu'aux bureaux. Pour être allé sur pas mal de site de recyclage et de déchats durant ma période Coquelle, je n'avais jamais vu un site aussi bien rangé. Faut le dire!
Un bout de 83, puis A39, ma foi bien chargée étrangement. Je sors à Bourg en Bresse sud (c'est pas son nom, mais vous voyez), pour choper la bonne nationale qui m'emmènera jusqu'à Ambérieux, puis pour éviter l'ouest de Lyon et la vallée du Rhône, ce sera St Vulbas, SQF, Vienne. Un classique. Je suis juste emmerdé par un TFMO qui roule à 60 entre Lafayette et Vienne. Un frigo à 60, je rêve..enfin, c'est plutôt mon cauchemar, car avant Vienne le tachy m'affiche 15. Je l'ignore totalement jusqu"au dépôt, où ma pplace n'est pas accessible à cause de travaux, et je perdrais encore 2 à 3 mn pour me garer. Total : 4H36. Bof, certains vont pire.
Go maison. Il est trop tard pour aller chercher le 1250. On verra ca demain.
Bon week end à tous.
Perso, il sera grand, car je n'ai RDV qu'à midi pour vider.
Merci à mon exploitation de ses efforts pour modifier mon planning au mieux cette semaine. Super.
Ca y est, j'ai enfin mon 1250 GS, non pas celle aux chevrons, celle à l'hélice. Bon, elle n'est pas encore à moi, puisque je ne l'ai pas encore payée, mais elle est dans mon garage.
A 10h00, je suis au dépôt ; passage par les bureaux pour remercier de vive voix Cindy pour les modifications qu'elle a pu apporter à mon planning semaine dernière, puis il est temps de faire les pleins avant d'aller vider à Villeurbanne. Le périph passe sans encombre, vous pouvez vous en douter, n'est ce pas, et c'est avec un bon 15 mn d'avance que je me présente. Bon, il y aura pas mal d'attente, entre retards pris et le changement d'équipe, mais je finirais par en partir après presque 2h00 passées sur place.
Il est temps de me rendre à Dagneux pour un complet chez Dachser pour Montpellier demain matin, client déjà fait il y a quelques temps, mais avec le Daf, me semble t-il.
Je rejoins l'A7 au sud de Vienne en passant par SQF et Oytier. Greg que j'ai eu au téléphone, me conseille de ne prendre l'A7, au nord de Roussillon, juste après le dépôt Duarig. Je m'excécute. Je saute un bouchon, mais c'est pour mieux profiter de ceux de Tain, de Valence et de Montélimar. Il me seble avoir mis 2H30 pour faire Vienne --> Montélimar.
Je case une 30 par là, et puis après c'est de suite mieux. RAS à signaler à Orange, c'est vraiment à signaler. L'A9 passe très bien, et c'est vers 20h20 que je tire le frein de parc au Pont de Barre à l'ouest de Montpellier. De là, je suis à 8 kms de ma livraison.
En retournant au camion après un bon repas , un Daf gris entre sur le parking, ce camion me parle...Putain, c'est le Daf à Dudu, avec toujours sa lampe grillée sur la rampe supérieure. Ce n'est pas Dudu au volant, mais Alain, notre ancien boss.
Bon, ben, je retourne l'accompagner durant son repas, avec un petit verre de digo. J'ai été forcé, si si.
Bonne soirée avec Alain, mais quel bavard!