Carnet de bord de Mai 2023 | Partager sur Facebook |
Après 4 jours passés à Oslo et un lundi tranquille à la maison, il faut repartir au boulot. Ca va, le début de semaine n'est pas trop difficile, je dois aller charger après 9h00 à St Priest. Etant plutôt matinal, j'arrive au dépôt juste après 7h00, et sans téléphone perso. Ma petite femme m'appelle sur le téléphone du boulot et me propose de descendre en avance à la gare de Givors afin de me laisser mon portable. On fait ça. Dans l'attente, j'installe le jeu d'étagères que j'ai préparé ce lundi pour le coffre extérieur côté gauche. Ce n'est pas parfait, mais le premier jet est très bon.
Mon camion a fait 8 kms durant mon absence ; il est donc dans l'état où je l'ai laissé. En quittant le dépôt, je vois sur Maps que Dudu est au port de Givors, un petit salut depuis l'A47 à mon très cher prof. Il est au pied de son calion ; à priori, tout n'est pas prêt, il aura un peu d'attente, car quand je repasse plus d'une heure plus tard, il est toujours au même endroit : bon courage Dudu.
Je suis chargé très lourd, alors la N88 ne passe pas trop vite, le contournement du Puy se fait sous la pluie. Je fais une 45 après avoir traversé Mende, le temps est bien pluvieux et non propice aux photos : désolé.
La Lozère puis l'Avetron sont bien verdoyants, et l'herbe bien grasse tant mieux. Je suis donc chargé lourd et plutôt sur l'avant, je n'aime pas le comportement du camion sur les grandes courbes de la N88, ni au freinage. Limite, je crains.
Je rejoins l'A75 pour quelques kms, toujours sous la pluie. Rodez et ses qq ronds points sont assez chargés, ce n'est pas non plus la place de la Concaorde, mais ca circule bien. Jusqu'à maintemant, la circulation PL n'était pas très importante, mais à l'approche de'Albi, nous sommes 4 ou 5 à se suivre. A 30 Kms de Toulouse, je me pose 20 mn pour étudier mon arrivée et regarder de quel côté il vaut mieux passer. Ce sera par l'est, et je n'aurais qu'un petit bouchon juste avant la sortie de Portet suite à un accident dans l'autre sens de circulation.
J'avais regardé hier soir où se situait mon client pour demain, et j'avais pas mal de possibilité de stationnement. Je stoppe à 500 m, et je vais voir l'entrée du client.... Et bien, c'est bien étroit.
Un petit tout au CC voisin afin de compléter mon frigo et un repas au camion pour ce soir.
La cafetière a bien fonctionne ce matin, et après mes deux cafés et mon pain confiture, j'appelle le client avant de m'engager. Personne ne répond, je décide d'y aller tout de même. Un gars sympa m'accueille et ne s'attentdait pas à une livraison ce jour. En fait, il y a deux sociétés au sein de ce batiement, et bien qu'elles soient "soueurs" : chacun fait sa salade, et pour lui, je n'ai que deux palettes sur les vingt six. Oup's, mais il est vraiement sympa et me propose de faire le taf. Ma foi, ca me va. Je lui propose d'aller prendre un pdj au Marie Blachère juste à côté, mais il refuse poliment.
Je n'ai qu'une dizaine de kms à parcourir et dans le bon sens pour une ville comme Toulouse. RDV à 9H00, j'y suis à 8h30, mais à l'accueil on ne parait pas trop au courant de ce que je charge. En fait, ce sont des produits destinés à la destruction, et on doit attendre l'huissier. Décidément, c'est ma spécialité. Je passe aux toilettes et voyant les douches qui sont vraiment propre, je décide de me faire couler un bain. Me voilà tout propre pour M l'huissier ; je devrais dire, M Désiré, tellement je l'attends!
A 10H10 à quai, je rumine un peu. Bon Track déchet fonctionne parfaitement ce jour, je ne fais donc pas appel à Cindy, qui m'a pour l'instant validé tous mes voyages ADR.
Je prends plein nord une fois chargé. Je vide demain dans l'Aisne. Je remonte donc par l'A20 calé à 84 kM/H. Le temps alterne entre averses importantes et soleil, c'est chiant. Heureusement, les paysages sont sympas. Depuis mon nouveau bureau, j'ai des belles vues. Comme d'habitude, je passe pas mal de temps au téléphone avec Hervé ; c'est un vrai bavard. Il roule en bobine cette semaine, et les autres semaines aussi d'ailleurs.
Une pause par ci par là, puis j'arrive sur Orléans. Je visais ce matin de passer la grande poubelle ce soir en claquant une 10, mais depuis 17h, chaque fois que je regarde Maps, ca ne s'arrange pas, et lorsque je suis sur la N20, pour couper jusqu'aux environs de Monthléry, l'est est au rouge écarlante. Fais chier, aller à Réau... plaques oranges et arrivée vers 20h00, celà veut dire pas de place.
Survilliers inatégnable, car il me reste 1H45!!
Alors avec moi même ont décide de couper en dessous d'Etampes. Les parkings sont vraiment au bord de la nationale et la proximité de la capitale me fait penser qu'il va y avoir du trafic.
Et il y en aura!
Ma plus mauvaise nuit depuis un an : quelle horeur. J'ai mis hier soir des bouchons d'oreille ; même si ca atténue pas mal, j'ai bien remarqué le trafic de la nuit. Je suis donc réveillé avant le coq, direction douche, j'en ai besoin pour me sentir bien, puis pdj.
En faisant le tour du camion, mon bouchon de mon grand réservoir et "posé" sur le réservoir, bloqué par le carénage. Merde, je ne distingue pas de nuit malgré l'éclairage du téléphone si mon système anti siphon est bien présent. Au TDB, il me semble que le niveau a baissé, mais en fait, je pense que j'ai mal fermé le verrouillage du bouchon et qu'il a fini par sauter ; le verrouillage fonctionnant? Il me semble bien que l'autonomie annoncée était de 1100 Kms environ ; ce matin elle ne serait que de 850!!
La traversée de la RP par le Francilienne passe crème ormis un bon ralentissment dû à un camion en panne au seul endroit où la BAU est bien étroite. Et j'arrive à la hauteur de Surviliers avec 2h15 ; j'ai donc "bien fait " de couper à Etampes.
Arrivé e navance à Chauny, je serais mis à quai en avance. J'ai un peu peur quand le cariste m'annonce qu'il va me vider qq palettes puis partir en pause, mais non il revient avec son café 5 mn après et me dit qu'il fera sa pause plus tard. Très bien mon garçon.
Direction Chateau Thierry pour un chargement de balles de papier pour Annonay.
Toujours en avance sur mon RDV, j'en repartirais en ayant tout de même pu placer 15 mn et casser une croûte.
Je prends la direction de Sézanne, pour prendre la N4 et l'autouroute à la hauteur de Vitry. De véritables montagnes russes, et puis la mauviase surprise : la N4 est coupée à peut être 10/15 kms de l'autoroute, et la déviation nous fait remonter jusqu'au péage de Chalon en Champagne. Sans doute 40 kms de détour, et rien d'annoncer. Merde, alors oui Maps l'annonce mais je n'ai pas regardé Maps. Je regarde Maps plutôt vers les grandes villes!!
Une fois engagée sur l'autouroute, je croiserais notre Indien. P'tit QSO via GSM.
Je finis ma journée à Orville. Je dois couper 45, et je n'ai pas le goût a continuer pour 35 mn, surtout après ma très mauvaise nuit.
Bonne nuit, enfin. A 22h00, j'ai éteint les lumières et mes maupières se sont ouvertes un peu avant 4h00. Pil poil pour un réveil tranquille, alors je me fais un petit café au camion, puis je range les affaires dans le sac, un peu de ménage au camion, puis je pars faire un brin de toilette au relais et un pdj plus copieux. Vers 5H10, on décolle tranquillement. Le Ford monte un peu en température avant d'enquiller l'autoroute et ce n'est pas plus mal. Motard que je suis, je n'aime pas démarré directement sur une vitesse de croisère, et je ne fais guère tourner 2 à 3 mn le moteur au ralenti et encore : le temps de configurer le tachy et noter mon heure de départ sur mon cahier.
L'A5 est vraiment déserte, si bien que ce n'est qu'au bout de 10/15 mn qu'une première voiture me double. A partir de Beaune, sans circuler fort, on se sent moins seul. Une paide pause vers Macon me semble t-il histoire d'évacuer les cafés, et l'arrivée sur le ville Lumière se passe au mieux. Juste vers Vaulx en Velin, où la vitesse descend vers 40 Km/h. Mon frérot m'appelle, il a vu un Combronde, lorsqu'il sortait de l'A46; je le suivais de 500/600 m. Passes prendre un café me dit-il, il sait pas que j'ai un métier maintenant!!!
Je passe au dépôt remplir le plus gros de mes réservoirs, puis go Annonay. Sur la montée à la sorite de Serrières, je teste le Ford, chargé à 25 T dans une bonne grimpette. Bon, ben il faut le passer en manule sinon tu as l'impression qu'il est tuberculeux. A suivre dans le CR d'essai que je prépare.
Le client se situe dans une impasse à proximité d'Iveco bus. Des gars super sympa et bonne ambiance, faut dire que l'on est en Ardèche aussi.
Retour au dépôt, où je remplis mon second réservoir ainsi que Mamyblue. Le garage est fermé, je n'ai donc pas accès au karcher pour donner un coup sur la cabine. Je fais les vitres, prends les mesures pour le coffre de droite que je voudrais équiper afin que les sangles soient mieux rangées, je finalise une protection pour le coffre.
Je passe laisser mes CMR, et Cindy me confirme que j'ai bien eu du vol de GO dans la nuit de mercredi à jeudi. Les enregistrements de la jauge sont bien différents entre le soir et le matin. Mais sans doute entre 25 et 40 l, guère plus. Ca colle avec le delta de l'autonomie (à peu près).
Merci de votre lecture et commentaire, et passez un bon et court weekeend (2 jours!!!)
On ne va pas se mentir, mais la semaine va être courte, encore que je me suis "volontaire" pour ce vendredi, si jamais il y a du boulot.
J'ai bien pu enfin avoir un RDV chez le dentiste qui ouvre avant son heure habituelle pour recevoir. J'ai bien un problème de gencive avec du tartre qui s'introduit sous la base des gencives. Nettoyage, mais il faut tout de même traité à la base, donc ce sera un prochain rdv chez un spécialiste.
Avant 9H00 je textote à Cindy pour lui donner mon heure d'arrivée au dépôt ; je serais le dernier à partir. Un peu normal à 10h00! Direction St priest par l'A46, qui passe vraiement crème et encore heureux entre une semaine de 3 jours et l'heure. Ca va toujours aussi bien pour charger là bas, et c'est bien dommage que cette base ferme, car entre le personnel sympa et l'afficacité, c'était top. Bref, j'ai connu ça dans mon précédent métier, des décisions sont prises et pas toujours compréhensives...
Direction la capital, je suis chargé très lourd (27.5 T), et j'ai RDV entre 18 et 19 H00 à Brie Comte Robert. Ca devrait le faire. A midi tout pile poil, je suis au péage de Villefranche sur Saone. J'apprendrais le soir en lisant les positions de chacun que Mich07 n'était pas très moin de moi. Dommage, on aurait pu monter jusqu'à Dijon ensemble.
Sur le trajet, j'hésité à sortir a Chalon sur Saone pour passer par Rochepot et le Morvan. Ayant quand même "peur" d'arriver en retard, mais surtout suivant mon programme à venir que je n'ai pas, je préfère garder un maximum d'heure pour ressortir de la RP au cas où. J'aime bien le N6, on y perd guère plus de 15/20 mn. Allez feu A6. Je ferais une 30 vers Auxerre ou Avallon, je ne sais plus, puis l'arrivée sur Brie se fera sans encombre aucune.
Comme d'habitude là bas, ils se battent pour savoir qui va décharger : c'est lourd, et c'est à chaque fois le même coup. On emmène du stock, mais aussi des commandes préparées. Si le stock est plus important que les commandes préparées, c'est "en livraison" ; si c'est le contraire, c'est "aux expéditions". Là, sur mon BL, c'est clairement écrit "LIVRAISON'. Ben ca discute quand même!! et 15 mn passent quand enfin j'ai un quai. En fait, je pense qu'ils m'ont encore pris pour un con, car quand je suis à quai, et bien c'est l'heure de la pause, et elle va durer 30 mn. Je vais rejoindre l'abris où les gars se reposent (!!), puis un pars écourte sa pause pour venir me décharger. Je lui propose de l'aide, mais non il traite lui même.
Vers 19h15, je peux franchir le portail de sortie, pour reprendre la Francilienne direction Toyes/Lyon. Petite frayeur sur l'escargot qui me fait entrér sur la 104, le camion glisse !!! On m'avait dit de me méfier des Continental sous la pluie.. Ah ben oui, impressionnant! Il me semble qu'ils sont spécialiste pluie, non, et bien ça c'était avant. Bouh...
Tranquillement, je descnds jusqu'au relais de Savigny, car en plus d'être sur ma route, je charge demain aux plates forme situées juste à côté. 20H30 et des brouettes, fin des opérations, avec 8h00 de conduite.
Demain, il me reste 0.8 kms à faire avec un premier RDV à 8H00.
Nuit correcte, si bien, qu'à 5H00 je me fais couler un café au camion afin d'écrire mon CDB de ce lundi et des premières lignes de ce jour. Je finalise au petit jour des renforts pour les étagères de mon coffre extérieur gauche. Je joue de la visseuse électrique, mais à 6h30, je ne dérange pas grand monde non plus. PDJ au relais, on range la cabine, les CMR sont prêtes avec les numéros de commande, on peut démarrer la journée.
Les 6 cylindres n'ont pas le temps de chauffer en parcourant les 800 m qui me séparent du parking du client. De toute la matinée, je ne ferais que démarrer et rouler à froid, car les protocoles de chaque site où j'irais chargé sont lourds, et on ne fait que déplacer le camion : parking-zone de chargement- zone de bachage-parking pour papiers. Bon sang que c'est long... Je finirais sur le dernier site avec le pompon : tu vas sur le site principal t'inscrire, puis tu as une chance sur trois d'être devant le bon bâtiment, tu vas charger, puis tu reviens te garer au parking pour tes papiers.
Vers 11h00, quand j'ai fini de charger l'ensemble de mes 3 lots, j'ai 45 mn de guidon sachant que j'ai fait 26 kms entre le second site et le dernier.
Je récupère cette bonne N6 avant Appoigny, puis je descend full N6 : Auxerre, Avallon, Saulieu, où le resto n'est toujours pas référencé sur Truckfly.
Sur le contournenment d'Auxerre, gros ralentissmeent car il y a des travaux. Mais en fait, le bouchon est bien plus important après la zone de travaux, car la quasi totalité des automobilistes coupent une ligne blanche pour faire un petit "demi-tour, afin d'éviter les 6 kms de détour qu'occassionnent les travaux. Ah le civisme au volant.
P'tite pause histoire de me sustenter un peu quand même, car ma cousine rencontrée ce dimanche en Ardèche m'a trouvé "tout maigre".
Ce bon Hervé m'appelle pendant ma pause casse croute ; il ne respecte rien celui là.
On traverse Chalon par l'A6 bien sûr, puis je récupère encore la N6 jusqu'à Macon. De là, je roule sur autouroute jusqu'au Relax à Maillat. Le premier client n'est qu'a 17 Kms, mais il n'est pas possible de livrer après 17H00. C'est bien dommage.
Ouf, j'ai enfin réussi (mais j'epsère pouvoir le reproduire) à fair fonctionner mon webasto. En rentrant du resto hier soir, la cabine était bien refroidie, et pour bouquiner avant de se glisser sous la couette, j'avais besoin d'un peu de chaleur.
Bref, réveillé comme d'hab de bonne heure. Coulage de café au camion, lecture, puis comme toutes les fin de semaine, je commence à ranger les affaires à emporter et faire le point sur ce qui manque au camion. Je prends les mesures pour faires des "étagères" pour le coffre extérieur droit ; il est temps de prendre son dpj au Relax et de passer faire un brin de toilette.
Le premier client n'est distant que de 17 Kms et situé juste à côté des ateliers municipaux où j'avais livré un tétra chiée d'arbustres. Donc, c'est tranquillou que je me présente avant l'heure d'ouverture chez le détaillant en batiment. Le portail est ouvert et dès que je me présente, un gars sort du bureau et me dit où me poser pour décharger.
Garé bien au large, je commence à débâcher, puis un cariste enlève duex palettes après avoir vérifier les lots qui les sont destinés. Mais rapidement les artisans arrivent et mon gars est occupé à leur fournir leurs matos. Mais, je ne passerais guère plus de 45 mn piur décharger les 2/3 de ma remorque.
Go, le pays de Gex. C'est un peu galère et étroit que de traverser Bellegarde, puis la sortie de la ville avec ses nombreux virages "à l'aveugle" et serrés. J'arrive à Thoiry ; en passant au dessus du client, je vois qu'autant chez le prmier il y avait de la place, autant ici, il va valloir être vigilant. Déjà l'accès est bien étroit et tu tournes en épingle. Quand je tire le frein de parc, un Coquelle se gare derrière moi, et le temps que je me présente à la guérite, deux autres camions viennent augmenter la file. Yessss, suis prem's.
Effectivement, il faut y aller doucement. Ya rien de trop pour manoeuvrer. Logiquement, il me faut débâcher des deux côtés pour décharger, mais les palettes d'isolants, ce n'est pas trop lourd, alors je les déplace avec mes petits bras musclés. Ca va super vite.
J'attends qq minutes car Cindy avait un gros lot à récupérer sur Culoz, Ain ou Savoie, je ne sais pas. On attend, mais c'est annulé, alors j'ai consigne de rentrer au dépôt. Un bout d'autouroute entre Bellegarde et la sorite Oyonnax, col de Ceigne et passage du Cerdon, Ambérieux, Lagnieu, Crémieu, et puis St Quentieux Fallavieu. J'aperçois un FH de chez QCT au rond point de Lafayette. Dernière lignes droites, puis c'est le dépôt.
Je passe Pépère au karcher, car il n'y a personne, puis on ravitaille les réservoirs sans remplir de Mamyblue.
Cindy m'annonce mon programme pour le début de semaine, avec une petite liaison entre Meyzieu et Viany, puis je remonte au déôt pour charger direction Montauban. Puis ce sera Muret --> Chauny, comme la semaine précédente.
Bon weekend weekend.
Reposez vous bien, car semaine prochaine, dande de feignasse, y a 5 jours............
En voyant mon programme s'afficher ce vendredi, je me suis dis "Aie, ca va pas le faire".
Je suis donc au dépôt vers 7H30 pour essayer ce que j'ai préparé à la maison pour mon coffre de droite. Des modfications sont à apporter : on fignolera ça un autre moment.
Je n'ai RDV qu'à 9h30 à SQF mais autant essayer de grapiller un peu de temps, je me présente donc avant 9H00. Mais non, il y a déjà pas mal de camions en position sur les nombreux quais. Je ne partirais qu'à 10h40, pour une livrasion foulée à Vinay. J'arrive quelques minutes avant la pause, j'attendrais donc à 12h45 pour être pris en charge, le temps pour moi de faire une mise à quai à contre main. Logiquement on peut faire demi tour pour manoeuvrer à main, mais pourquoi pas faire une bonne révision, et ca passe nickel.
Une fois vide, direction Meyzieu, où je n'arrive qu'avec 45 mn de retard, mais là aussi c'est blindé de camions. Après un grand weekend pour la plupart des transporteurs, il faut charger, et ca grince un peu, même si une fois en place mon cariste est hyper rapide et pro, et de plus souriant. Ca change du petit cheffaillon qui m'a crié dessus car je suis descendu de mon camion dans la zone attente... Un bon celui là, je dirais même un vrai bon.
Bon, ce n'est pas tout mais je vais devoir faire tourner les roues pour m'approcher au mieux de Montauban. Dans les rêves les plus fous, je vise Bonsecours. Mon cul Paul (locution masculine d'un écrivain Belfortain!). Déjà une heure de passée pour atteindre Givors, puis la flotte qui s'invite dans la traversée de la capitale des poteaux carrés. Je ne fais pas le fier malgré mes 20 T de charge, car je trouve que le Ford sur la pluie, c'est pas ça. On m'avait dit d'être prudent sur la pluie avec les Continentals. Il faut l'être, je confirme, et le pire sera à venir dans le tronçon le plus droit entre Langogne et Mende. Je pense que j'ai laissé des traces dans le calecif. Purée, ca se vrille dans tous les sens. J'ai vraiment roulé cool.
Certains me disent que les pneus neufs il faut les "sous gonflés" un peu. Si vous avez des infos, je suis preneur.
J'arrive tout de même à Mende avec 4h20 de conduite depuis Lyon est, soit Meyzieu pour ceux qui ne suivent pas, et 8Hxx (sais plus, mais pas grand chose). Redémarrer, c'est con, car je ne partirais que plus tard demain. Donc on stoppe dans la ZI de Mende sur le plateau.
Je me gare proche d'une station service éclairée et avec caméras, on ne sait jamais, avec les quasis pleins.
Réveil vers 4H30 pour un PDJ au camion. Une petite marche à pied histoire de bien se réveiller et prendre l'air, quelques étirements pour mes vieux muscles, et on peut lâcher les poneys après que Madame RSE nous ait donné son aval.
L'Aveyron se réveille sous la brume et ma foi c'est choli. Sur le Ford, j'ai activé depuis le premier jour l'Eco Roll, et le Maxi Cruise. Autant sur les premiers camions que j'ai eu, je trouvais celà très efficace, autant sur le Ford, je me pose des questions. Il freine quand je suis à 93Km/h depuis 3 sec et juste avant d'attaquer une côte. Logiquement, c'est étudié pour gagner en inertie, mais là, je pense que l'ingé s'est planté, ou alors c'est le même qui a fait les traductions sur l'ODB. Tout ça pour vous dire que l'essai arrive.
Séverac, Rodez puis Albi, ca déroule bien, malgré que la traversée de Rodez soit bien pénible. Même dans des villes "moyennes", il y a des vraiment pressé de mourrir. Quelques Kms après Albi, je prends direction Gaillac - Montauban. N'hésitez pas à prendre cette route, elle va super bien, et à part la côte à la sortie de Moscato's city, tout se passe nickel, si bien que je n'arrive qu'avec 3h00 de retard chez le client.....et donc de l'attente. Je papote avec un chauffeur de chez Eychenne, jusqu'au moment où un quai se libère. C'est mon tour. Pour gagner du temps, je prends aussi un transpallette pour aider au déchargement. 25 mn à quai pour 33 palettes ; tout bien, mieux que sur le plan.
Malheureusement, je n'ai pu valider 30 car je dois laisser ma place au chauffeur bien sympa de chez Eychenne. Rein de dramatique, car je suis désormais prévu entre 13 et 14h au Muret, au sud de Toulouse. Je stoppe à la première station pour un bon bain chaud et un bocadillo réalisé par mes soins.
La traversée de Toulouse du nord au sud se passe sans formalité, et arrivé chez le client, les deux caristes se jettent sur moi, tels des morpions sur une paire de couilles. A peine à quai, que j'entends le transpallette mettre la première palette. Oh purée, ils sont pressés : ca m'arrange. Juste le temps de faire ma CMR (d'habitude je les prépare toujours à l'avance), et valider Trackbidul, et je peux repartir. Le Ford n'a pas eu le temps de se reposer qu'il faut re-traverser Toulouse du sud au nord cette fois.
La montée est entre coupée d'averses, dont une magistrale à la hauteur de Brive la Gaillarde. Ben là, c'était la pluie qui était gaillarde.
Petite frayeur avec deux motards de le douane qui stoppe devant moi, mais ce n'est que pour attendre une voiture qu'ils encadrent rapidement...Ah?
Je roule au bout de mes 10H. Prévu initialement à 9h00 à Chauny, je tenterais demain de me présenter à 11H.
A 4h30, le téléphone-réveil me tire de ma couette ; aucun respect ces bestioles bardées d'électonique et de puces qui plus est. Une grand
café au comptoir, le boulanger n'étant pas passé, je me contenterais des mes brioches sur le trajet.
Nous sommes nombreux à quitter le parking à 5h00. Perso, c'est direction le nouveau Orléans en France. Sur Chateauroux on "croise" via téléphones interposés avec Rillete72. Il se rentre au pays. Comme, il y a 15 jours, je sors récupérer le N20 direction Etampes. Dudu qui s'est enfin réveillé m'appelle ; on passe un bon bout de temps au téléphone, ca le tient réveillé lui qui n'est pas trop matinal (mdr).
On rejoint la Francillienne qui commence à jouer de l'accordéon à chaque changement de direction, c'est un peu pénible, surtout que le parisien est pressé de sauter de bouchons en bouchons. Moi, quand je saute les bouchons, je prends mon temps pour déguster. Ils n'ont aucun savoir vivre. J'ai tout de même plus de chance dans mon sens car à la heuteur de Lieusaint, il y a un sacré carton qui vient de se produire, et le bouchon est vite formé, et il sera difficile de le faire sauter celui là.
J'avais hésité à faire une coupure avant d'attaquer la RP, puis de coup de fil en coup de fil, ben j'ai zappé. Je suis contraint de stopper sur une aire en urgence à la hauteur de Pontault Combault, si je ne m'abuse. Je pars me raser, et rafraichir mon petit corps de rêve.
Ce n'est pas tout, mais l'heure tourne et je finis par arriver juste au moment de la pause. C'est déjà la seconde fois cette semaine. A l'ouverture, ca va hyper vite. En 30 mn, c'est tourché et je peux prendre la même route pour me rendre chez FM à Longueil. C'est une première, et comment dire, que j'espère une dernière. RDV 15h00, arrivée 14h50 : suis bon, mais ca sert à rien, en fait. Je vais relancer la jeune femme à l'accueil, qui a eu des déboires avec un chauffeur sans doute car son jean est très marqué par de nombreuses déchirures. Et ce n'est pas désagréable. Je n'ose lui dire que j'apporterais bien volontiers mes talents de couturier pour qq déchirures de plus, mais j'ai un métier et je travaille pour une grande maison sérieuse.
Retour au camion et on patiente, on patiente, on patiente. Sans ouvrir les fenêtres, car franchement, rien qu'en écrivant ces lignes, l'odeur me revient. J'espère que pour vous, ces qq lignes seront sans odeur. Si c'est le contraire, j'en suis désolé.
Et pus c'est Phiphi60, qui à la sortie de son école vient me saluer. Putain quel con, je n'avais pas de chocos BN, mais des biscuits au chocolat; même pas pensé. Bon, ca m'en fera plus pour moi et pis c'et tout.
Yessssss, à 16h28 on m'annonce quai 47. Vas y petit Baloo, mets toi à quai vite fait. La première palette ne franchit le quai qu'après 17h00. Du rêve en barre, j'vous dis. Lorsqu'enfin, j'ai les 3/4 de la caravane, le sympathique cariste au demeurant, est gêné de m'annoncer que je dois déplacer mon ensemble au quai 111, pour compléter. Une blague, non. Ben non, c'est du sérieux. Ho putain, le quai 111, il faut mettre l'ensemble à l'équerre pour rentrer. J'ai mal pour mes pneus. Et 30 mn plus tard, je peux enfin me rendre au quai 12, si si , pour aller prendre les BL et signer ma CMR.
Tout sourire avec une autre agréble jeune femme, je lui annonce direct que si elle pouvait dire à son resp d'exploitation que je suis un chauffeur débile ou tout ce qu'elle veut, ca m'arrangerait que d'être interdit de site. Et elle me répond "mais non, vous m'êtes sympas". J,'veux pas être sympa, suis un ours mal lêché.
18H10, et oui...je franchis sans larme à l'oeil, la sortie. Putain de bordel de merde.
8H25 de volant, je n'ai pas envie de pêter une 10 ce soir, j'ai ma claque et je finis dans la ZI de Crépy en Vallois, garé comme une bouse sur une route passante et avec 9h06. Mais Pierre70 m'a toujours dit que les 06 ne comptaient pas, donc je les mets dans le frigo, on verra demain.
Demain, je n'ai qu'une envie c'est de me casser de cette région.
D'écrire ces qq lignes au camion me permettent de décompresser un peu. J'espère que la nuit sera correcte...
Demain GO the south.
Quelle vraie bonne nuit de m....Si j'ai dormi 2h30 c'est le maximum. Depuis 3h00, je tourne dans la couchette. A la demie, je sors marcher et faire le tour du camion : RAS. Un café avec un petit pain confiture, et dès les 9h02 de coupure atteinte, je lâche le frein de parc, en allant chercher la N2 jusqu'à Meaux, puis direction Melun. Ca roule bien, je vois qu'il y a qq possibilités de couper entre Melun et Meaux. Ca doit circuler lourd dans la nuit?
Je fais une première pause de 15 mn dès que j'atteins l'A6. Pour l'instant, je n'ai pas de coup de pompe. Habituellement, je sors à Avallon pour passer par le Morvan, mais mon temps est précieux depuis le début de la semaine, alors feu par l'autoroute.
Le coup de moins bien arrive à l'approche des 4h30 ; arrêt douche chaude qui fait vraiment du bien, et un café au camion.
Je suis tout frais, et en pleine forme et je me permets de doubler un Jacquemmoz sur le plat. Ca fait plaisir, et le chauffeur me fait même un signe avec le pouce. Il me suivra jusqu'à Macon.
Lyon passe tout bien, mais les PMV indiquent un pb sur l'A7, au même moment qu'une alerte interne sur mon téléphone pro. Quand il y a des incidents notables, nous recevons des alertes sur nos téléphones, et bien entendu le jeu est de fournir aussi les éléments lorsque nous en avons connaissance.
Je décide de couper à Roussillon pour voir les suites de cet incident, mais surtout pour passer dans la couchette. Je dors 10 mn seulement mais qu'est ce que ca fait du bien. 107.7 annonce que direction sud, ca va tout bien, Maps lui est encore à l'orange. Je me remets sur l'A7. Entre temps, l'aire de repos s'est considérablement remplie.
Dans mon sens, même pas de ralentissement. Le camion fume encore ; je pense que c'est un Daf nouvelle version si j'en crois les restes de la cabine. Pas de blessé, c'est le principal, mais par contre les dégâts co-latéraux sont impressionnants. La file va jusqu'en bas du grnad Boeuf, alors que l'autouroute est coupée à la hauteur de Tain l'Hermitage. La traversée de la ville doit être bien pénible pour ne pas dire autre chose.
Je serais pris dans un tel bouchon, je ne tenterais pas de sortir; autant s'arrêter pour de bon.
Je pensais initialement descendre jusqu'à Lançon de Provence, après avoir rempli mes réservoirs au dépôt de Bollène et un passage au rayon toilletage du Ford. Je croise des chauffeurs de divers dépôts le temps passe vite avant que je regagne le camion pour écrire ces quelques lignes. Je n'ai plus que 45 mn de volant disponible, je jette l'éponge. Ce soir, ce sera camion et dodo tôt.
RDV 6H00 à Grans, décollage prévu un peu avant 4h30.
Punaise, qu'est ce que j'ai écrasé cette nuit Un léger réveil vers 1h00, mais j'ai bien fait tout de même de mettre le téléphone en mode réveil.
Un petit tour à pied, un café un petit pain et go Grans. Je rejoins en 10 mn l'A7 qui roule bien, et ce n'est pas trop chargé. Descente tranquille, et même l'arrivée au rond point de Clésud se passe super bien. Je trouve la base et mets le camion dans la file ; en fait non, il faut se garer à l'extérieur au bord de la route!! Ah bon. Petite précision, j'ai 10 mn d'avance. Enregistrement fait, il faut retourner au camion et attendre. 20 mn après et après avoir bu mon second café et terminer mes petits pains, le télephone m'indique quai 47. Pas bon signe, c'est le même numéro de quai qu'à Longueil!!
Il faut trouver désormais où se présenter, car beaucoup de bureau d'accueil sur les quais sont fermés. Beaucoup de chauffeurs sont perdeus et je fais partie de ceux là. Bref on y arrive, paperasse laissée à l'accueil et on peut se rendre sur le quai pour attendre un cariste. Il arrivera dans les 10 mn peut être, mais c'est un sourd et muet, manchon et sans doute aveugle vu les lunettes qu'il porte. Mais il se débrouile vraiment bien avec son chariot à grande fourche, un peu brutal, mais je ne lui dis rien car il est sourd.
15/20 plus tard, je retourne à l'accueil et on m'annonce qu'il faut attendre le contrôle et qu'il y aura de l'attente. Bon, c'est bon la franchise, mais quand une base t'annonce de l'attente, ce n'est pas bon signe. Je sihnale tout de même que j'ai un rdv à la base d'à côté à 8h00 pour mon chargement. Ok, me dit on. Les deux femmes, je le précise de suite sont de bonne volonté et très franche sur le retard cumulé ce matin, et s'en excuse à tous bout de champ. Un chauffeur dont je ne connais pas la nationalité et sentant un peu l'alcool se présente. Il avait aussi RDV à 6h00 et il est refoulé à l'entrée du site. J'ai fait un peu de traduction, puis j'ai laissé tomber l'affaire.
Je relance 30 mn plus tard, puis vers 7h45, lorsque je retourne relancé, j'entends une voix masculine qui dit "qu'est ce qu'il a lui aussi?".
Ah là, je me suis dit "un cheffaillon à la con qui se pointe, on va rigoler.
Un regard de tueur et plein de mépris "qu'est ce qui y a?"
Bonjour Mr, je relance car je suis vide depuis près 1h30 et j'ai RDV à la base d'à côté à 8H00 ; vu que si nous sommes en retard, nous sommes refoulés, je m'inquiête.
"Vous allez pas m'apprendre mon métier.
Ah bon, je vous ai dit qq chose sur votre métier. Il me coupe. Vu le mépris qu'il avait, j'ai sorti mon portefeuille, tendu ma CNI, et je lui ai dit que je coupais court à l'entretien et qu'il fasse le nécessaire pour que je ne remtte plus les pieds dans SA base. Il donne ma CNI à la charmante dame, qui s'excécute et gênéé, vient me la rendre. 15 mn plus tard, elle vient me chercher en s'excusant encore. La seconde dame me regarde aussi pénée, mais je les rassure : ne vous en faites pas, il n'a pas de couilles. Elle me rassure en rigolant, car j'ai sorti cç sans savoir si il pouvait être dans le bureau. Là, chui con quand même.
Bref, un rapdie SMS à Cindy pour lui donner l'info et go à la seconde base, où même en retard, j'aurais un emplacement assez rapidement pour être chargé. Je me fais engueuler aussi là bas pour le resp de la plate forme, parce que je suis au téléphone à l'arrière de mon camion. En fait, j'étais bien sur le côté quelques instants plus tôt, mais le cariste vient m'appelle pour me demander quel client il met au tablier. Ors pour moi, je n'ai qu'un client. Donc je m'approche de lui et appelle mon exploitation pour avoir leur aval. Et oui, j'ai bien un second client qui s'est greffé, et c'est à ce moment que le big chef est arrivé. Je vous rassure, il n'a dit bonjour à personne et n'a voulu aucune explication. J'ai couvert le cariste et point barre. Si tu me lis grand chef de la plate forme, la prochaine fois, tu aboies, mais tu dis bonjour, ok, sinon, Baloo sort les griffes.
En sortant, j'appelle Cindy pour le problème chez ID, elle me dit de ne pas m'en faire et me demande de livrer en foulée les deux clients Vaulx et Lissieu en début d'après midi. Allez go, pied dans la tôle, vent dans la plaine au cul (locution féminine approximative mal copiée à un prétendant écrivain Belfortain). Cindy me rappelle : rentre au dépôt ca merde déjà sur Lyon, tu vas te faire chier". Ce sont à peu près ces mots, et ca me va.
Pose casse croute de 30 au bord de cette bonne N7 avant Montélimar, puis on file au dépôt.
Les pleins ont été faits hier, il n'y a que 4 jours semaine prochaine, on verra mardi.
Je laisse les CMR et Cindy m'annonce mon programme pour la semaine prochaine. Après les clients du 69, retour dépôt pour des tôles à Rouen et retour en ADR pour Salaise. Tiens, ca me parle.
Autre locution masculine, d'un brave écrivain Balfortain (décidémment, c'est sa fête) : que le ciel vous tienne en joie.
Un excellent weekend avec un super soleil ; j'ai d"ailleurs pris quelques coups de soleil en bricolant ma motto TT dehors mais aussi en réalisant un nettoyage aux petits oignons du terrain quelque peu envahi par les mauvaises herbes.
N'ayant pas pu vider les deux clients ce vendredi, j'ai donc pour première mission d'aller les vider, avant de charger des tôles au dépôt pour Rouen.
Je décide de partir avant 7 h du dépôt afin d'éviter le gros rush d'après 7h, quit à attendre devant le portail, une fois arrivé à Vaulx en Velin. Bien entendu, le pont de Givors est déja saturé, et donc la petite traversée de la ville assez pénible. Une fois sur l'A7, on joue à l'accordéon, comme VGE. avec deux belles fausses notes à la hauteur de Solaize puis St Fons. Je suis passé par le périphérique, et hormis à la bretelle de l'A43, on roule à 50/60 Km/h. Comme dirait ce bon Samu ; y a rien qui va mal".
Deux camions en attente chez le client, et je pourrais caser 45 tranquillou en attendant mon tour.
Je dois, une fois vide aller à Lissieu, à côté des entrepôts TFMO. On oublie Fourvière, c'est blindé et je n'ai pas envie de me fader le bout d'A46 + A6. Petit SMS à Tophe qui me confirme qu'en désserte, je peux prendre TEO ; alors comme tout Belfortain qui se respecte : venga.
C'est dingue, le temps gagné. L'entrée chez le second se fait à contre-main, j'ai donc bien fait de réviser semaine dernière. Moyennement rapide pour décharger mes 4 pauvres palettes, et une fois rebâcher et prêt à partir, voilà pas qu'il me ramène 2 palettes Eur à ramener! Non mais, tu ne pouvais pas le dire avant.
Après TEO, je prends désormais Fourvière. Me manque plus que celui de la Croix Rousse....euh, non.
Je charge mes tôles ; j'ai 10 lots et près de 25 T au total. Pour une bonne répartition les piles ont des tôles de différentes largeur, et je me fais plutôt ch.. à sangler. Sur le lot le plus lourd, je rajouterais une sangle supplémentaire, et lors de ma pause de 30 à la hauteur de Varennes, je rajouterais aussi une sangle sur le lot de devant.
Full N7 jusqu'à Bourges, puis autobahn jusqu'à la sortie pour Chartres.
Fin des opérations avec 9h22 de guidon et 601 Kms, au relais de la Beauce, et pas de 11 en perspective.
Mauvaise nuit. Cela devient une habitude!! Avec un rapide pdj au bar et un passage au stand beauté, je lâche le frein de parc à 5h30. La ville de Chartres se passe nickel à cette heure, ainsi qu'Evreux et ses milliards de rond points. Je fais gaffe à Mainvilliers, au passage du 70 km/h, ayant perdu un point le mois dernier, on va pêtre prudent dans les prochaines semaines.
C'est à partir de Dreux, que je croise un peu plus de monde. Pas de coup de pompe si bien que je pousse jusqu'à l'entrée de Rouen pour faire un point sur la cirucalation, car je vais livrer juste à côté du pont Flaubert. C'est bien rouge, mais je n'ai pas le choix. Je prépare un itinéraire bis, et je le prendrais qq minutes plus tard en traversant la ZI Pactis (de mémoire). Je suis après l'itinéraire conseillé, peu engageant d'ailleurs, et route défoncée. Mais j 'arrive devant chez mon client de façon quasi parfaite.
Une fois en place, c'est assez rapide et je profite de la place et du fait que le pont Flaubert que je vois depuis mon emplacement soit blindé, pour replier les 14 sangles que j'avais utilisées.
Direction Notre Dame de Bondeville pour un chargement de déchet à destination de Salaise.
Protocole assez stricte à l'entrée, et on se doit en PL de faire le tour de l'usine avec certains passages peu larges. On y va cool et ça le fait.
Il me faudra 1h30 pour avoir mes 33 palettes de "rebus de production" dans la caravane. Je serais léger à la descente avec mes 8 T de charge.
Je prends la même route qu'à l'aller avec une pause repas-café histoire d'occuper 30 mn à la sortie de Rouen.
Ca roule très bien pour descendre, avec quelques coups de fil de ma moitié pour avoir confirmation suite aux travaux réalisés par un artisan ce jour à la maison. Je coupe en plein soleil au CR de Bourges ùu je prendrais mon bain agrémenté d'un petit jus d'ananas bien frais. De retour au camion, je teste la clim de nuit pour rafraichir la cabine.
Les 10 (9h48) m'emmènent jusqu'au Pont de Chazeuil. Je suis rinçé.
Ecriture du CDB, repas, petite marche à pied malgré que ma cheville droite me refasse mal et soit bien enflée.
Demain une grosse journée m'attend. J'ai comme l'impression que nous allons en 4 j faire le boulot que nous faisons en 5 ! Je dois recharger à St Vallier pour pour Brie F77 foulée...........pas possible.