FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
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  • en France, mais où?
    ZI des Ajoncs
  • Lundi 10 Mars 2025
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    Le weekend a été très bon, mais il faut retourner au boulot ce matin. Pour ma part, les weekends dureront sept jours dans un peu plus d'un an, mais pour l'instant c'est comme pour la Redoute : seulement quarante huit heures.

    Il est 5H40 lorsque je lance lentement Valentino sur le parc du dépôt. Quelques camions en containers sont déjà partis, ainsi que notre nouveau collègue Jérôme qui est parti vers 3h00 ce matin.

    Sur l'A47, j'ai face à moi, un véritable train de véhicules qui se dirigent sur Lyon, et dans mon sens, c'est beaucoup plus calme, et ce n'est pas sans me déplaire.

    Je suis chargé limite pour les 44T, alors le contournement de St Chamond et sa côte un peu raide se fait à vitesse réduite. Je monte par le chemin traditionnel, mais j'ai idée de livrer cet après midi plutôt que demain matin. Mardi, Olivier et Yohan doivent vider, je sais qu'il y a un affrété qui monte aussi mais je ne sais pas quel jour entre lundi et mardi, aussi, ce n'est sans doute pas trop sot que de livrer en seconde partie d'après midi, il y a plus de chance que je sois seul et donc que je ne perde pas de temps.

    Je m'arrête au petit chalet avant d'attaquer la descente sur Varennes, pour un grand café accompagné d'une viennoiserie bien médiocre. Une quinze est placée. A mon retour au camion, Olivier m'appelle. Il est à l'entrée de Roanne avec Yohan. Il me confirme qu'ils ne seront pas chez notre client avant demain matin. Si jamais, je n'arriverais pas livrer, j'irais les rejoindre aux Chasseurs, où ils iront faire leur coupure journalière.

    J'ai bine la forme ce matin, si bien que je continue ma route, et pris dans ma conversation téléphonique, j'oublie de sortir à l'aire de Parsac pour mes trente. Je m'arrête sur une sortie d'autoroute un peu à l'arrache, mais sans gêner pour autant et surtout sans danger pour moi même et les autres usagers. 

    En fait, j'ai bien fait de pousser au max ma première période de conduite, car, en prenant l'autoroute à Poitiers, nous sommes limite pour passer en neuf heures. Je croise Léa, qui elle a déjà attaqué sa descente, à la hauteur de Niort.

    Lorsque je suis sur la bascule, j'ai 4H22 de volant : impec.

    Je n'ai pas le temps de dessangler l'ensemble de mes quatre bobines. Ce sera un peu plus long, une fois dans le hall, car le pontier a un peu de mal à trouver de la place pour ranger mon lot. Il est informé que d'autres camions arrivent demain. Leur stock n'a jamais été élevé d'après lui. Est ce que l'acier est un peu plus bas que d'habitude, et que leur patron fait du stock au regard du prix? In Don't know.

    Lorsque je sors du hall, notre affrété sort de la bascule, lui aussi pourra être déchargé. Il est parti ce matin de Roanne, il peut rouler un peu pour s'approcher de son chargement de demain.

    Pour ma part, je traverse la route et ne fait que 300 ou 400 m pour clôturer ma journée, sans dépasser mes neuf heures de conduite.