Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
Après ce weekend glacial, ensoleillé dimanche après midi, mais toujours aussi froid, je regagne vers 6h30 mon petit camion, sagement garé. Je suis descendu lui dire bonjour avec mon petit fils Logan, samedi après midi. Trop drôle le petit, il voulait aller se promener avec. Tu attendras un peu, ok.
Direction l'est de Lyon, pour un chargement de paillettes de bois à descendre entre Romans et Valence sur un chantier de paysagiste. Fort ralentissement à partir de la bifurcation du BUS, puis on roule par vagues jusqu'à l'intersection de l'A43, puis après c'est bien tranquille. Pas mal de monde à l'accueil, mais l'essentiel des camions bennes vient charger du compost, si bien que je suis rapidement mis en place dans ma zone bien étroite, et très rapidement chargé. De toute façon, je ne suis pas "complet", je n'ai que 20 m3 à charger, tout juste 4 T dans la caravanne ; ca va donc hyper rapidos.
Un rapide passage au stand afin de refaire le niveau de B100, sait-on jamais si je pars plusieurs jours. A priori, je découche ce soir d'après un SMS reçu vendredi me demandant de prévoir. Perso, j'ai toujours de quoi faire la semaine dans le camion.
Au départ du dépôt, je contacte le client. Sur répondeur, je laisse un message en donnant une heure approximative d'arrivée. Sur la rocade, je croise Manolo dans les bouchons, vu au dernier moment, puis Karim, et enfin Tophe en haut du Grand Boeuf. L'autoroute est bien calme ce matin. Juste avant la sortie Tain, je croise un Daf Duarig et c'est Maxime au volant. Son FH passe aux Mines, il roule avec le mulet ce jour. Décidemment, j'en croise du monde.
J'arrive à l'entrée du village, et je rappelle mon contact, toujours sur répondeur. La rue étant etroite, je trouve à ma garer sur un parking intégrant les poubelle de tri sélectif. A peine garé, mon contact me rappelle ; je suis à 500 m du chantier et effectivement dès que je passe le virage, sur ma gauche il y a quatre gars luttant contre le froid pour poser des jeux d'enfants sur une aire à côté d'un stade. On me montre où vider. Aie, c'est hyper étroit, avec un passage inférieur à 3,5 m et à quasi équerre avec la route étroite. Ben tout compte fait ça le fait, je m'y reprends à deux fois, mais rentre impec. C'est en légère descente, si le sol n'était pas dur, jamais je ne ressortais. Thomas qui m'appellera en fin de matinée, me dit qu'il a livré la semaine dernière et il est resté planté : je veux bien le croire.
Direction Romans. Je rejoints les innombrables rond point de la "rocade" de Romans, mais je n'y croise pas Greg. Il me semble qu'il démarré sa journée en milieu de matinée. Bref, go la paradis des pognes. Accès client merdique, bien étroit, je me fais passer devant par deux camions, car ne connaissant pas, j'ai préféré aller repérer, car le client est dans une impasse : on ne sait jamais. C'est la cohue à la bascule, mais j'ai un doute sur le fait que je sois à la bonne entrée. En fait si ; il n'y en a qu'une et on doit passer par une première bascule qui ne me sert à rien, à part accorcher, puis traverser une cour bien encombrée de bennes et d'engins. C'est un véritable gynkana. Je trouve par hasard la bonne bascule. Tout le monde gueule, c'est un véritable capharnaum, avec plein d'excités. Tout le monde crie car il n'y a pas de place. A peine garé pour aller aux renseignements, que je dois me déplacer, une fois, deux fois. Bon j'arrête je me mets où? Enfin, un gars sympa, et qui plus est c'est mon chargeur. Inutile de préciser que pour se garer, c'est aussi un bon bronx. Mais on y arrive sans rien accrocher.
Il est quasi midi, mais il me charge tout de même. Je pourrais caser une 45 tout en cassant une petite croute dans le camion. Inutile de se presser, il n'y a personne aux bureaux avant 13h. Premier en bascule de sortie, je peux quitter la capitale de la chaussure, pour les terres froides à l'est de Bourgoin. Route peinard, la végétation au bord de l'A48 est bien giffrée, mais l'autoroute est parfaitement au noir.Thomas toujours lui m'a donné les bonnes explications pour me rendre au centre : impec. En pleine gadoue, je dois reculer sur un accès pentue. Le camion glisse un peu ; je préfère redescendre et m'aligner afin de reculer tout droit plutôt que de "casser" légèrement et patiner. Déchargement très rapide, je peux ressortir et nettoyer mes chaussures de sécurité à la sortie, car elles ont pris graves. Il serait bon que dans ces boites, il y est un jet d'eau pour nettoyer les marches pieds.......
Demain, je charge vers Alberville pour St Etienne; puis un 26 --> 48.
Coupure à la Maison Blanche à Nivolas.