| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
J'ai eu beaucoup de chance avec ce Weekend de quatre jours. Cinq nuits consécutives dans sont lit! Et tu en tombes du boulot, du loisirs, du bon temps en somme. C'est limite avec plaisir que je reprends le boulot. Franchement, je pourrais le dire, malgré que j'ai dû me sortir du lit à 4H00.
Je suis au camion un peu après 5H00, le temps de ranger mes affaires et mon pack d'eau, je sors du parking dans les 5H20. A cette heure, le pont de Vienne passe impeccablement bien.
En arrivant au dépôt, j'ai vu Yohan en partir ; lui qui n'est pas matinal, s'est fait violence pour partir tôt. "Il devait" partir plu tard, afin que l'on ne se marche pas dessus, puisque nous allons au même endroit. Nous y livrons des bobines, et c'est un client que nous n'avons jamais fait, situé au nord d'Avignon, sur la commune de Sorgues. Le trajet se fait par l'autoroute, où logiquement, j'ai croisé Manolo, mais sans le voir.
J'arrive devant le client, alors que Yohan s'engage dans le hall. La cour ne me parait pas très grande, et il y a une place dans la rue pour se garer. Je préfère laisser le camion à l'extérieur et pars voir à pied. Le client me demande de rester dehors, en attendant qu'il vide le premier chargement. Ils sont un peu longs à démarrer la journée...voir très long. J'ai le temps de me faire couler un café, avec un gros morceau de pain d'épices. J'adore ça, j'en mangerais sur la tête d'un pouilleux. Et puis comme j'attends un peu trop, je passe mon temps à couper des petits morceaux, qui vont que….ben dix minutes après : y a plus!
A mon tour de vider. Il n 'y a pas trop de place pour manœuvrer et surtout s'aligner correctement pour rentrer en marche arrière dans le hall. Je confirme qu'ils ne sont pas pressés, car pour déposer mes bobines au nombre de trois, je passerais plus de trente minutes dans le hall.
Mission suivant : un lot à prendre à notre dépôt d'Arles qui sera à remonter à notre dépôt, puis je charge une grosse bobines de plus de vingt cinq tonnes pour St Claire du Rhône.
Pour aller sur Arles, le plus court chemin est de traverser Avignon, plus court en kilomètre oui, mais en temps, c'est un peu long. A Arles, ils sont prévenus de mon passage, en cinq minutes mon lot est mis au tablier. J'ai eu tout juste le temps de courir aux toilettes afin de soulager ma vessie.
Maintenant, c'est go Arcelor à Fos, le lieu même où la dernière fois, je me suis fait une belle entorse. A ce titre, lundi matin, mon ostéo ma remis cette cheville en place, car elle ne s'était toujours pas remise d'aplomb, et elle était toujours enflée le soir. Il m'a fait souffrir le salop, mais c'était pour la bonne cause. La cheville a retrouvé un peu de souplesse, c'est déjà ça : à suivre. Après plus de deux mois et demi…
Je m'inscris à 11H20, et le temps passé par les formalités d'entrée, puis par le temps du contrôle, j'arrive dans le hall où je me mets en place, à 11H33 très précisément. A l'accueil, on m'avait précisé que la pause était de midi à treize heures. A l'intérieur du hall, c'est un silence de cathédrale. Et les moines sont partis à l'apéro sans aucun doute.
Bon, ben, je n'ai plus qu'à me servir un repas de communion ! Non, ce sera un repas léger comme tous les midis. Pendant ma pause repas, trois autres camions sont arrivés et se sont garés à proximité de moi. Ils ont tous bien suivi le protocole de la boutique, à savoir, mettre la carte magnétique donnée à l'accueil, dans le lecteur. Cela permet au pontier de connaitre les bobines à charger et l'emplacement du client. D'après les consignes, si la carte n'est pas dans le lecteur, le pont ne peut pas s'approcher de la zone. Je suis le premier servi, une fois que le pontier reprend du service, mais il m'allume car je n'ai pas le droit de m'approcher de MON camion, lorsqu'il charge les camions à côté. C'est cool, je suis obligé donc d'attendre que les collègues soient servis aussi… Bref, on sort presque tous en même temps, mais je serais le plus rapide à sangler…..yesssss
"Exploit" complètement inutile, car les personnes en sortie, qui contrôlent ton bon sanglage, ne se déplacent pas pour un seul camion. Donc, j'attends que deux autres chauffeurs arrivent. La loose totale.
J'appelle Yohan à ma sortie ; on s'est croisé lorsque j'arrivais. Il s'est arrêté au dépôt de Sorgues, perso, je m'arrêterai à celui de Bollène, pour une petite quinze et surtout une bonne douche "détente" ou détox de cons. Ils m'ont fatigués.
Je remonte par la nationale jusqu'à Valence sud, pour sortir un peu plus au nord. On se retrouve aux Châssis avec Yohan. Soirée bien sympa, à table avec une infirmière, jeune retraitée, qui stoppait là en remontant sur le Jura. Elle a fait un peu connaissance avec le monde du transport.