| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
Alors que je sors à peine de ma couette, je reçois un SMS de Yohan qui me demande si on se retrouve pour le café. Impressionnant Yohan ; pour quelqu'un qui n'est pas du matin, deux jours de suite, il me devance.
On sort du parking, alors que celui ci est déjà vide au 3/4, un peu avant les 6H00. On prend l'autoroute à Tain, et une sortie à Roussillon que l'on traverse sans aucun problème à cette heure très matinale.
Chez notre client, un camion est déjà en attente, et un autre arrivera peu de temps après nous. Mais, nous avons tous, une seul bobine dans nos remorques, alors l'attente est vraiment minimaliste.
A 8H15, je suis au dépôt pour prendre un café avec Virgile. Yohan s'est arrêté à son domicile car il avait oublié pas mal d'affaires (un gros son sac), en partant hier.
Avant de repartir à Oytier, on vient me décharger de mon lot pris à Arles. Hyper rapide, je n'ai même pas coupé le moteur.
C'est parti pour Oytier. A la base, je n'ai rdv QU40 10h00, mais je me présente avec trente minutes d'avance. Le quai n'est pas encore libéré (comme la petite sirène), mais je n'attendrais que peu de temps. Ici, je récupère du mobilier d'aménagement de magasin, que nous stockons sur notre dépôt, avant de les faire repartir suivant le besoin du client. J'ai déjà fait ce type d'enlèvement, et c'est toujours "folklorique". Ce jour, ça dépasse l'entendement. Rien, mais absolument rien n'est sanglé, ou même filmé. De plus, cette fois çi, je dois me débrouiller seul. Pas de cariste mis à ma disposition. Je passerais plus de 3H30 à ranger en jouant au Tetris. Il faut déplacer quatre palettes pour en prendre une, puis à nouveau déplacer ces trois là pour libérer le passage. Il y des palettes de 80 x 120, mais avec du matériel qui dépasse de 30-40 ou 60 cms, des longueurs, des palettes de 100 x 120, des palettes jumelées, bref c'est un cauchemar. Vers midi, j'appelle Virgile et lui signale que je pars dans quelques minutes, car j'ai ma claque ; il est ok, car j'ai fait des photos de l'ensemble avant chargement, et on voit très bien que rien n'était organisé. C'est une mini équipe de déménageurs qu'ils auraient dû prévoir.
Avant de fermer, je me rends compte, avec un sursaut de bonne humeur, mais surtout de bonne volonté, que je pourrais casé deux petites palettes. Quelle mauvaise idée que voilà!! En commandant le replis du quai (ceux qui se soulève, puis se casse à 90°), la dernière palette chargée en étagère est soulevée par le quai puis se renverse entre le camion et le quai. Bravo. J'ai essayé d'arrêter le replis du quai, sans résultat. Et c'est une foi que tout était au sol, que j'ai vu l'arrête d'urgence….Voilà, c'est fait.
J'appelle mon correspondant ….sur répondeur. Rien de surprenant, depuis que je suis là, je lui ai envoyé quatre SMS pour qu'il me confirme que telle ou telle palette étaient à prendre, j'attends toujours sa confirmation. Là, il arrive dans les vingt minutes. Une fois qu'il constante la casse, il repart, alors que je lui demande "que fait-on". Je le rappelle : répondeur à nouveau. Ca me gonfle…
Bref, on finit par remplir la CMR et je lui demande de noter des réserves, je prends des photos et je me casse.
On vide au dépôt, puis il est temps de charger, enfin de bobines, même si la destination ne fait pas rêver (Clermont Ferrand), et pas le client forcément très rapide, mais, ce sera toujours mieux que ce jour.
Cédric est à la manœuvre, deux bobines, quatre sangles sur le dessus : roule ma poule. Mais avant tout, passage aux bains.
Il ne me reste plus qu'à reprendre la route direction du Puy de Dôme. Je finirais la journée à Thiers, au petit relais juste à la sortie de Thiers, à quelques encablures du siège de la boutique.